Dardilly
Dardilly [daÊdiji] est une commune française situĂ©e dans la mĂ©tropole de Lyon, au sein du dĂ©partement du RhĂŽne, en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes.
Dardilly | |||||
Une vue du village | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du RhÎne | ||||
MĂ©tropole | MĂ©tropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Rose-France Fournillon 2020-2026 |
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Code postal | 69570 | ||||
Code commune | 69072 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dardillois[1] | ||||
Population municipale |
8 829 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 631 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 48âČ 23âł nord, 4° 45âČ 13âł est | ||||
Altitude | 348 m Min. 240 m Max. 375 m |
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Superficie | 13,99 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | dardilly.fr | ||||
GĂ©ographie
Dardilly est une commune vallonnée de 1 399 hectares située dans la banlieue nord-ouest de Lyon. Elle se distingue par son cadre de vie naturel et sa proximité avec le centre de Lyon.
Lieux-dits et Ă©carts
Communes limitrophes
Relief
L'altitude varie entre 260 mĂštres et 390 mĂštres permettant des points de vue sur les Monts d'Or, les Monts du Lyonnais et par temps clair sur les Alpes, du Vercors jusqu'au Mont Blanc.
Hydrographie
Dardilly recouvre trois vallées orientées nord-sud : la vallée du ruisseau de la Beffe à l'ouest, la vallée du ruisseau des Planches et la vallée du ruisseau de Serres à l'est.
Climat
Le climat de Dardilly est semi-continental[2], câest un climat de transition caractĂ©risĂ© par de fortes amplitudes thermiques entre les saisons, des prĂ©cipitations plus intenses en Ă©tĂ© quâen automne et qui sont le plus souvent sous forme de pluies orageuses (en Ă©tĂ©) et de neige (en hiver). La station MĂ©tĂ©o-France la plus proche est celle de Lyon Bron.
Desserte routiĂšre
La commune est traversée à l'est par l'autoroute A6 et la route nationale 6 et à l'ouest par la route nationale 7.
Transports ferroviaires
La ville possÚde deux gares SNCF : gare de Dardilly-le-Jubin, aux pieds du lycée dans le quartier Porte de Lyon et gare de Dardilly-les-Mouilles, dans le quartier résidentiel, sur la section de ligne gare de Lyon-Saint-Paul / gare de Lozanne, qui fait partie de la ligne Paray-le-Monial - Givors.
Transports en commun
La ville de Dardilly est desservie en journée par plusieurs lignes du réseau TCL (Transports en commun lyonnais).
Urbanisme
Typologie
Dardilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[6] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celle de Paris[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (49,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (37 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (32,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,8 %), forĂȘts (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (12,7 %), prairies (9,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,7 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,3 %)[11].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le nom de la commune viendrait de dard (du latin : dardus), représentant une arme blanche pointue[13].
Histoire
Une personnalité géographique originale
Le territoire de Dardilly fait partie du plateau lyonnais. (Par cette expression, les gĂ©ographes dĂ©signent le gradin intermĂ©diaire entre les monts du Lyonnais Ă lâouest et les plaines rhodaniennes Ă lâest, Ă©tirĂ© du nord au sud sur une trentaine de km jusquâau confluent du Gier avec le RhĂŽne). Il en a les deux caractĂ©ristiques essentielles : la structure gĂ©ologique de roches dures, granitiques et mĂ©tamorphiques, qui est celle du Massif Central ; une altitude soutenue autour de 300 Ă 400 mĂštres
Dans la partie sud, ce socle est voilĂ© par une mince couche dâalluvions argileuses et caillouteuses, hĂ©ritage du Quaternaire. Mais, dans la moitiĂ© nord, il est recouvert par les mĂȘmes couches sĂ©dimentaires du Jurassique infĂ©rieur qui forment la masse des monts dâOr. LâĂ©rosion a dĂ©tachĂ© de ceux-ci Ă la fois une petite pastille sur laquelle est Ă©difiĂ© le bourg avec son Ă©glise et surtout la masse dâune vĂ©ritable butte-tĂ©moin qui porte en son sommet le fort du Paillet oĂč se trouve le point culminant de la commune (394 m). Parmi ces couches, on notera la prĂ©sence du calcaire Ă gryphĂ©es (du nom de son fossile caractĂ©ristique). Il se prĂ©sente sous la forme de plaques dont tire son nom le chemin des Pierres Blanche. On a pu les utiliser telles quelles comme murs de soutĂšnement ou pour la consolidation des berges du ruisseau des Planches. Dans le passĂ© des carriers en ont tirĂ© de la pierre de taille comme leurs confrĂšres de Saint-Fortunat au cĆur des monts dâOr[14].
On peut contester le terme de plateau pour dĂ©finir la topographie de la partie centrale de la commune : sa position en bordure lui a valu dâĂȘtre attaquĂ©e par lâĂ©rosion rĂ©gressive des ruisseaux et le relief s'y rĂ©sout plutĂŽt en laniĂšre. Telle est bien lâimpression dominante lorsquâon chemine sur lâartĂšre centrale du fort du Paillet en direction du bourg et au-delĂ . Le ruisseau des Planches a approfondi son entaille. Il rejoint sur le territoire dâEcully Ă travers la forĂȘt le ruisseau des Serres sur sa gauche et tous deux continueront leur chemin jusquâĂ la SaĂŽne Ă travers le quartier lyonnais de Vaise. Dans ce dĂ©coupage, le ruisseau des Beffes joue un rĂŽle plus marginal puisquâil sert de limite avec la commune de la Tour de Salvagny. Il rejoindra lâYzeron et donc le RhĂŽne Ă travers la commune de CharbonniĂšres qui lui donnera son nom. Plus anecdotique est le bref parcours du Semonet qui sâĂ©chappe vers le nord en direction de lâAzergues : il ne vaut dâĂȘtre signalĂ© que parce quâil permet de mieux comprendre la position stratĂ©gique du fort du Paillet[15].
La nuit des origines
Il ne nous reste que peu de traces dâune prĂ©sence humaine sur le territoire de Dardilly avant le XIIIe siĂšcle. Le seul tĂ©moignage que nous conservions de la PrĂ©histoire est une hache vert foncĂ©e en pierre polie dĂ©couverte au XIXe siĂšcle dans le bois des Serres, datant donc du NĂ©olithique[16] - [17]. Alors que la romanisation a si fortement marquĂ© les premiers siĂšcles de notre Ăšre depuis la fondation de Lugdunum, il a fallu de patientes recherches pour retrouver des vestiges de lâaqueduc de la BrĂ©venne crĂ©Ă© aux temps de lâempereur Claude pour lâalimentation de FourviĂšre[18]. « Son tracĂ©, commandĂ© par le relief, prĂ©sente dâincessantes sinuositĂ©s, de sorte que le parcours sur Dardilly est long de 9 000 mĂštres alors que la distance en ligne droite nâest que de 3 300 mĂštres dâune extrĂ©mitĂ© Ă lâautre ». Ă dĂ©faut de vestiges vĂ©ritables le souvenir en est conservĂ© dans le parc des Noyeraies par le nom de l'espace culturel de l'Aqueduc et un panneau d'information Ă proximitĂ© d'une trappe vitrĂ©e protĂ©geant quelques restes. Quant au nom mĂȘme Darciliacus de la commune, il apparait pour la premiĂšre fois dans le cartulaire (recueil des chartes) de lâabbaye dâAinay en 976. Cette terminaison en -acus transformĂ©e en -y est interprĂ©tĂ©e comme lâappropriation dâun territoire par un certain Darcilius aux temps gallo-romains.
Du Moyen Ăge Ă la RĂ©volution
Le nom de Dardilly apparaĂźt pour la premiĂšre fois en tant que paroisse en 1133 dans un acte de restitution de BĂ©rard, Ă©vĂȘque de Macon Ă lâĂ©glise dâAinay[19]. LâannĂ©e 1210 est un autre repĂšre essentiel. Ă cette date, lâarchevĂȘque de Lyon Renaud de Forez dans sa lutte pour contenir la poussĂ©e des sieurs de Beaujeu organise une ligne de dĂ©fense. Dardilly en fait partie, entre Lentilly Ă lâouest et Anse Ă lâest. « Une muraille dâun mĂštre trente dâĂ©paisseur sur cinq mĂštres de hautâŠentourĂ©e dâun fossĂ© et dessinant une sorte dâellipse Ă vingt pans protĂ©gea dĂ©sormais le sommet de la butte » (le bourg actuel). Le rĂ©cit de la vie Ă Dardilly jusquâau dĂ©but du XIXe siĂšcle laisse sur une double impression. Dâune part, les grandes Ă©preuves ont Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©es Ă sa population. Quand sĂ©vissaient les bandes armĂ©es pendant la Guerre de Cent Ans entre 1356 et 1369, le renforcement de la dĂ©fense du bourg semble avoir Ă©tĂ© efficace. Les habitants avaient Ă©tĂ© amenĂ©s Ă participer aux dĂ©penses Ă raison dâun vingtiĂšme de leurs revenus, dâoĂč lâappellation de vingtain de lâenceinte fortifiĂ©e. Par la suite, Ă lâinverse de la ville de Lyon, Dardilly a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© par les Ă©vĂ©nements sanglants pendant les guerres de religion ou, sous la RĂ©volution, pendant la Terreur en 1793. Il faut dire que cette cellule humaine se fait oublier par sa modeste importance. Ainsi, lorsque, en 1365, le chapitre de chanoines de Saint-Jean lĂšve un impĂŽt spĂ©cial pour obtenir la libĂ©ration dâAnse par les bandes de pillards dont il vient dâĂȘtre question, parmi toutes les paroisses, câest Dardilly qui, avec 10 francs, doit sâacquitter de la plus faible contribution. La population de la vingtaine de maisons adossĂ©es au rempart autour de lâĂ©glise Saint-Pancrace et celle des petits hameaux dispersĂ©s aux quatre coins du territoire ne constituent pas une communautĂ© revendicative de ses droits en tant que telle. Le fait dominant est, dâautre part, lâomniprĂ©sence des Lyonnais. Câest le clergĂ© qui exerce son autoritĂ©. « Au XIIe siĂšcle, les archevĂȘques de Lyon acquirent des terres et des dĂźmes Ă Dardilly. Ils Ă©taient seigneurs de la paroisse et, Ă ce titre, y exerçaient la justice. Ils nommaient aussi le desservant de ce village ». La quasi-totalitĂ© des autoritĂ©s religieuses jouissait aussi de droits sur des biens-fonds de la commune tant en ce qui concerne le clergĂ© sĂ©culier (les chapitres de chanoines des diffĂ©rentes Ă©glises) que le clergĂ© rĂ©gulier des abbayes dâAinay et de lâIle-Barbe[20].
PrĂšs du terme de cette longue pĂ©riode, un Ă©lan de gĂ©nĂ©rositĂ© tĂ©moigne dâune ferveur religieuse unanime. En 1758, le jeune et dynamique curĂ© Rey achĂšte un terrain Ă un Lyonnais et en fait don Ă la communautĂ©, forte Ă lâĂ©poque de 1 300 habitants, « pour servir de presbytĂšre Ă perpĂ©tuitĂ© ». La construction financĂ©e par des dons de Dardillois et de bourgeois lyonnais, commence en 1766. En fait, devenu bien national en 1790, par une dĂ©cision de 1803, le bĂątiment et ses dĂ©pendances devaient abriter la mairie et lâĂ©cole de garçons, en mĂȘme temps que le desservant de la paroisse et lâinstituteur. Le curĂ© y sera encore logĂ© jusquâen 1924, date Ă laquelle devait ĂȘtre construit un nouveau presbytĂšre, une fois encore grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© des fidĂšles. Alors que la vieille Ă©glise devait ĂȘtre dĂ©molie en 1852, cette ancienne cure paroissiale reste le seul tĂ©moin au cĆur du bourg de la vivacitĂ© des racines religieuses des Dardillois. Elle est constituĂ©e de deux corps de logis groupĂ©s en Ă©querre et couverts dâun toit Ă quatre versants de faible pente avec une Ă©lĂ©vation dâun Ă©tage surmontĂ© dâun comble. Au premier Ă©tage de la façade antĂ©rieure est, une porte fenĂȘtre donne sur un balcon en fer forgĂ© protĂ©gĂ© dâune marquise. Dans le mur de clĂŽture de la cour a Ă©tĂ© encastrĂ©e une croix datĂ©e du XVIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e de lâancien cimetiĂšre. Un Christ aurĂ©olĂ© y est sculptĂ© dans la masse du calcaire de la croix elle-mĂȘme[21] - [22].
Ă partir de la Renaissance, ce sont les Lyonnais enrichis par le nĂ©goce qui multiplient les achats de terres et constituent des domaines autour de leurs maisons des champs. En 1766 on dĂ©nombrait 11 de ces rĂ©sidences d'Ă©tĂ© dont la CrĂ©pilliĂšre[23], la Tisserande[24], le Paillet[25]. Le cas Ă©vocateur le plus ancien est celui de Parsonge. Une fontaine alimentĂ©e par une source jaillissant Ă 1 m 50 de profondeur se cache derriĂšre une construction cubique couverte de dalles en bĂątiĂšre. Le faĂźtage du toit est surmontĂ© dâune petite croix en calcaire gris. Cette fontaine nous fournit la principale information grĂące au blason qui figure sur le claveau central de lâarc surbaissĂ© au-dessus de la porte. Câest celui de Balthazar de Villars, seigneur de Laval Ă qui on attribue la fondation du manoir Ă la fin du XVIe siĂšcle. Par la suite, impressionnante est la kyrielle dâacquĂ©reurs lyonnais jusquâĂ nos jours. Le style de construction est typiquement inspirĂ© de la Toscane. La ressemblance est Ă©clatante, du moins pour la partie centrale, avec le Petit Perron construit par le banquier florentin Antoine de Gondi sur ce qui faisait alors partie de la commune dâOullins. Ce bĂątiment dâhabitation se prĂ©sente comme une galerie Ă deux niveaux. Au-dessus dâune arcade en plein cintre comprenant cinq colonnes, le premier Ă©tage est lui-mĂȘme rythmĂ© par une sĂ©rie de colonnes qui supportent une seconde galerie en bois. Celle-ci est rythmĂ©e Ă son tour par des poteaux dans le prolongement des colonnes et soutenant le toit. La demeure est flanquĂ©e au sud-ouest par une tourelle carrĂ©e qui abrite un escalier Ă vis et domine le manoir dâun Ă©tage de guette. Ă lâest, presque perpendiculairement Ă la façade, les bĂątiments dâexploitation sont de construction banale plus rĂ©cente. Ils sont percĂ©s dâouvertures cintrĂ©es ou rectangulaires avec linteau de bois ainsi que dâune rangĂ©e de cinq oculi sous le toit[26].
- Fontaine de Parsange
- Parsange vue d'ensemble
- Parsange autre vue
- Tour de guette
Le chĂąteau de Villedieu est situĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© ouest de la commune, en limite de La-Tour-de-Salvagny. Ce nâest pas le bourgeois lyonnais premier propriĂ©taire qui lui a donnĂ© son nom mais celui qui sâen est portĂ© acquĂ©reur en 1650, un marchand auvergnat du nom de PĂ©coil installĂ© Ă Lyon, en souvenir du lieudit de son village natal dans le Puy-de-DĂŽme. Son fils devait devenir prĂ©vĂŽt des marchands de la ville et accĂ©der ainsi Ă la noblesse par la cloche avec droit de justice dans son fief ! Et pourtant, la construction du bĂątiment qui mĂ©rite le terme de chĂąteau nâa Ă©tĂ© construit quâĂ partir de 1778 par un maĂźtre maçon creusois. Sa rĂ©fection date de 1934. La façade orientĂ©e au midi sâĂ©lĂšve sur deux niveaux. Son sommet ornĂ© dâun bandeau moulurĂ© se termine par une large corniche sous un toit Ă quatre versants de faible pente. Elle est rythmĂ©e par trois travĂ©es ajourĂ©es Ă chaque niveau de trois baies. La partie centrale encadrĂ©e de deux pilastres en bossage est surmontĂ©e dâun fronton triangulaire ornĂ© du blason rapportĂ© des PĂ©coil. On accĂšde Ă ce chĂąteau par le cĂŽtĂ© ouest marquĂ© dâune trĂšs ancienne tour engagĂ©e en demi hors-dâĆuvre. Son rez-de-chaussĂ©e avait servi de prison aux temps oĂč les PĂ©coil exerçaient leur droit seigneurial de justiciers ; le second Ă©tage Ă©tait le pigeonnier, sous le toit plat sommĂ© dâun pinacle de pierre ornĂ© dâun faĂźte sphĂ©rique. Dans le parc au-devant du chĂąteau, la chapelle nâa Ă©tĂ© construite que beaucoup plus tard, en 1870. La façade nĂ©o-romane est Ă©paulĂ©e de deux contreforts. Le portail moulurĂ© est embelli dâune voussure dĂ©corĂ©e de sculptures. Il est surmontĂ© dâun tympan triangulaire de calcaire jaune dans lequel est gravĂ©e une inscription Ă la louange de la Vierge Marie, mĂšre de Dieu. Quatre Ă©troites fenĂȘtres en plein cintre Ă©clairent la nef surmontĂ©e dâun toit aux versants Ă forte pente. On aura un dernier regard sur le romantique Ă©tang dans les eaux duquel se reflĂšte un ancien lavoir[27] - [28].
- Façade du chùteau de Villedieu
- Ancienne tour
- Base de la tour
- Chapelle de Villedieu
- Ă©tang de Villedieu
De 1800 Ă 1950
La commune de Dardilly comptait 1300 habitants en 1793, 1301 en 1850 et 1312 en 1946. à cette rigoureuse stabilité démographique correspondent des structures économiques et sociales inchangées pendant un siÚcle et demi !
Une foi Ă toutes les Ă©preuves
Il n'est, pour s'en convaincre, que d'observer les nombreuses croix dans les coins les plus divers de la commune.
- croix de Villedieu
- croix de l'Ă©cole Saint-Joseph
- ave Crux spes unica mundi
- croix des Rameaux
- croix de Parsonge
Le saint curé de Dardilly ?
Le destin dâune communautĂ© ne peut ĂȘtre confondu avec celui dâun de ses membres. Mais lorsque sa personnalitĂ© lui vaut dâĂȘtre proposĂ© comme modĂšle universel et justifie le dĂ©placement du souverain pontife, cette collectivitĂ© en acquiert une cĂ©lĂ©britĂ© qui fait partie de son histoire. Jean-Marie Vianney est nĂ© en 1786 Ă Dardilly, quatriĂšme dâune fratrie de six enfants. Sa maison natale au cĆur du Bourg avec sa salle commune et son fournil sont celles dâune modeste famille paysanne. Le jeune garçon par sa piĂ©tĂ© fervente manifeste dĂšs son plus jeune Ăąge son intention de devenir prĂȘtre. Les temps troubles de la RĂ©volution retardent Ă 13 ans lâĂąge de sa premiĂšre communion administrĂ©e par un prĂȘtre rĂ©fractaire. En revanche, il est parmi les premiers, en 1803, Ă 17 ans Ă pouvoir frĂ©quenter lâĂ©cole ouverte par la municipalitĂ© dans les locaux du presbytĂšre. Lorsquâil reçoit tardivement le sacerdoce en 1815 Ă 29 ans, il nâest plus vraiment un enfant de la commune et est nommĂ© curĂ© de la paroisse dâArs-en-Dombes dont il restera le desservant jusquâĂ son dĂ©cĂšs en 1859, Ă 73 ans. Ses exceptionnels mĂ©rites lui vaudront dâĂȘtre canonisĂ© en 1925 et dĂ©signĂ© comme saint patron des curĂ©s de lâensemble du monde catholique en 1929. La commune de Dardilly entretient le souvenir du plus illustre de ses enfants en rebaptisant lâĂ©glise du bourg Jean-Marie-Vianney en 1973. Sa maison natale honorĂ©e de la visite du pape Jean-Paul II en 1986 est devenue un musĂ©e. Elle donne son nom Ă la rue elle-mĂȘme prolongĂ©e d'un long chemin de Jean-Marie Vianney par lequel sâacheminent chaque annĂ©e les pĂšlerins vers la commune dâArs[29].
- Plaque de la maison natale du curé d'Ars
- maison natale du curé d'Ars
- salle commune de la maison natale du curé d'Ars
- fournil
- statue du curé d'Ars
Dardilly les deux clochers
La foi du curé d'Ars a été soumise à l'épreuve du démon qu'il surnommait le grappin. La foi des Dardillois a été mise à l'épreuve de la discorde entre les paroissiens, ce que souligne le titre de l'ouvrage : Dardilly les deux clochers.
Au milieu du XIXe siĂšcle, en rĂ©gion lyonnaise, il y allait de lâhonneur dâune commune de se doter dâune nouvelle Ă©glise digne de ce nom. Les Dardillois en prennent conscience en 1846 et une souscription est lancĂ©e pour son financement. Un certain consensus semble dâabord se rĂ©aliser autour de lâidĂ©e dâun nouvel Ă©difice au GrĂ©goire, en position plus centrale que le Bourg. Au lendemain de la RĂ©volution de 1848, cette relative unanimitĂ© explose lorsque, en 1850, une nouvelle municipalitĂ© fait le choix dâune nouvelle Ă©glise au Bourg, conformĂ©ment aux vĆux des quartiers du bas attachĂ©s aux anciennes traditions. Cette dĂ©cision se heurte alors Ă lâopposition des quartiers du haut. Dans ceux-ci vit un prolĂ©tariat de carriers vouĂ©s Ă des tĂąches pĂ©nibles et mal rĂ©munĂ©rĂ©es mais oĂč le ton est donnĂ© par une Ă©lite de bourgeois lyonnais nouvellement installĂ©e. 12 dâentre eux, trĂšs fortunĂ©s, dont Joseph Rogeat, inventeur d'appareils de chauffage en fonte Ă©maillĂ©e[30], dĂ©cident de construire une Ă©glise au Barriot. Le conseil municipal persistant dans son intention, en 1851 la guerre est dĂ©clarĂ©e entre les deux camps[31].
Les sĂ©cessionnistes choisissent le 18 mai 1851, jour de la Saint Pancrace, fĂȘte patronale, pour lancer le chantier de leur Ă©glise, financĂ© de leurs propres deniers sur un terrain cĂ©dĂ© par lâun dâentre eux. Lâarchitecte quâils ont choisi « sâengagea Ă mener la construction Ă son terme mĂȘme si le prix devait dĂ©passer les sommes souscrites par les douze fondateurs ». Il sâagissait de mettre la municipalitĂ© devant le fait accompli. Les travaux furent immĂ©diatement entrepris et furent achevĂ©s dĂšs 1853. « LâĂ©glise du Barriot Ă©tait moins vaste et moins monumentale que sa rivale [encore en projet] mais parfaitement adaptĂ©e aux besoins du culte. Le 13 mars 1853, Beaujolin, vicaire gĂ©nĂ©ral de lâarchevĂȘchĂ© bĂ©nit le nouvel Ă©difice qui fut placĂ© sous le vocable de saint Claude patron du donateur du terrain ». ParallĂšlement les Dardillois du haut avaient aussi financĂ© la construction dâun presbytĂšre prĂšs de leur Ă©glise et avaient ouvert, toujours Ă leurs frais, deux Ă©coles libres, lâune au Barriot pour les garçons, lâautre Ă Parsonge pour les filles ». Il restait Ă officialiser cette situation. LâidĂ©e dâune double paroisse faisait son chemin et obtint lâaccord de lâarchevĂȘchĂ© en 1856. Le conseil municipal ne put que sâincliner devant cette dĂ©cision sanctionnĂ©e par un dĂ©cret impĂ©rial du 26 avril 1860[32].
Dans ce contexte, les difficultĂ©s de la municipalitĂ© ne purent que sâaggraver pour la construction de lâĂ©glise du Bourg. Elles avaient dĂ©jĂ dĂ©butĂ© dĂšs lâobtention de lâautorisation gouvernementale du 12 janvier 1852 avec la nĂ©cessitĂ© de libĂ©rer le terrain. « On commença Ă dĂ©molir au Bourg les maisons expropriĂ©es aprĂšs avoir indemnisĂ© leurs propriĂ©taires ; le rempart du chĂąteau et la vielle Ă©glise furent abattus ». Il fallait aussi sâassurer que le financement suivrait. Le vote de centimes additionnels nây suffisant pas, il convenait dâobtenir des subventions. Ă dĂ©faut de celles refusĂ©es par le ministre des cultes les secours de la prĂ©fecture restaient trop modestes. Pour surmonter ces difficultĂ©s, le projet initial, jugĂ© par ailleurs trop ambitieux surtout Ă partir du moment oĂč la commune serait dotĂ©e de deux Ă©glises, dut ĂȘtre amputĂ© et la longueur de lâĂ©difice rĂ©duit de sa cinquiĂšme travĂ©e.
On comprend ainsi la lenteur avec laquelle ont Ă©tĂ© menĂ©s les travaux. CommencĂ©s en 1853 par les absides, le chĆur et le transept, ils ne purent ĂȘtre achevĂ©s, aprĂšs le vote de nouveaux centimes additionnels au budget et lâexpropriation de quatre nouvelles maisons, quâentre 1859 en 1861 par la quatriĂšme travĂ©e, la façade et le clocher dans lequel furent rĂ©installĂ©es trois cloches de lâancienne Ă©glise. Encore restait-il Ă effectuer la dĂ©coration intĂ©rieure tout au long des annĂ©es 1860. La consĂ©cration officielle par lâĂ©vĂȘque de Belley se fit attendre jusquâun 22 juillet 1869. Mais il restait Ă rĂ©gler le problĂšme des dettes contractĂ©es malgrĂ© des subventions obtenues du gouvernement impĂ©rial et la gĂ©nĂ©rositĂ© des seuls paroissiens du Bourg. Il nâĂ©tait pas rĂ©solu au dĂ©but de lâannĂ©e 1870. Les contribuables du haut se refusant Ă prolonger la levĂ©e de nouveaux centimes allĂšrent jusquâĂ demander la partition en deux de la commune. Ils revinrent Ă la charge aprĂšs la guerre de 1870-71. Ils se heurtĂšrent au refus du Conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement du RhĂŽne en 1872 et lâaffaire ne fut dĂ©finitivement pliĂ©e quâaprĂšs la fin de non-recevoir opposĂ©e par le prĂ©fet en 1875[33].
Chacune des deux Ă©glises nĂ©es de cette rivalitĂ© a sa personnalitĂ©. Le style nĂ©o-roman adoptĂ© pour celle du Bourg Ă©tait Ă lâĂ©poque en concurrence avec le nĂ©ogothique. Comme pour lâancienne lâorientation est Ă lâouest. Le plan dâensemble sâest ressenti de lâabandon de la cinquiĂšme travĂ©e et, si la forme crucifĂšre est respectĂ©e, lâĂ©difice est un peu court par rapport Ă sa largeur, les bras du transept apparaissant dĂ©mesurĂ©s. On retrouve pour le reste lâassociation des trois nefs en plein cintre, voĂ»tĂ©es dâarĂȘte entre les arcs doubleaux. Par ailleurs, on nâa pas lĂ©sinĂ© sur le nombre des absides : on en compte cinq, trois au-delĂ du chĆur et une Ă chaque bras de transept. Câest dans la façade que lâon trouve le plus de fantaisie. On se bornera Ă en juger Ă un seul dĂ©tail : si le principe du plein cintre roman est respectĂ© pour toutes les ouvertures on sâest ingĂ©niĂ© en variant leur couronnement : il est polylobĂ© au-dessus de la porte au premier niveau tandis quâau deuxiĂšme la « triple arcature est surmontĂ©e dâun fronton triangulaire dĂ©corĂ© dâune frise dâarceaux ». Dâune maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, du degrĂ© de 14 marches au clocher Ă flĂšche octogonale trĂšs pointue encadrĂ© de pyramidions tout concourt Ă la volontĂ© dâĂ©lever lâesprit.
- Ă©glise Saint-Jean-Marie-Vianney
- nef centrale de l'Ă©glise J-M Vianney en direction de l'abside
- nef centrale en direction de l'entrée
Dans le mobilier intĂ©rieur, hommage est dâabord rendu Ă saint Pancrace, le patron ancestral de la paroisse Ă qui est consacrĂ© un des vitraux. Sa statue monte aussi la garde prĂšs de lâentrĂ©e en compagnie de saint Jean-Baptiste. La Vierge Marie a son autel. Elle porte classiquement lâenfant JĂ©sus mais le bas-relief polychrome la reprĂ©sente emportĂ©e par deux anges : version originale de son Assomption ? On ne sâĂ©tonnera pas de constater quâune large place est faite au plus illustre des enfants de la commune. La vĂ©nĂ©rable cure baptismale - on la date de 1600 - en cuivre provenant de lâancienne Ă©glise a Ă©tĂ© enchĂąssĂ©e dans un bloc de pierre mais il y est fait discrĂštement mention du baptĂȘme de Jean-Marie Vianney le 8 mai 1786. Parmi les autels qui lui sont consacrĂ©s, lâattention est portĂ©e chaque fois sur un thĂšme particulier. Rien ne vaut pour les amateurs de polychromie celui oĂč, au bas de la statue du saint en priĂšre, le devant est dĂ©corĂ© de trois arcatures en plein cintre, sous chacune desquelles sont peints des symboles religieux : lâeucharistie Ă gauche (ostensoir et agneau), les vertus thĂ©ologales au centre (croix, ancre et cĆur), le sacrĂ© cĆur Ă droite. Sâil est normal que la dĂ©pouille de Jean-Marie Vianney repose dans la basilique qui lui a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă Ars, Dardilly se devait de lâhonorer dâun autel-reliquaire. La partie supĂ©rieure en forme dâenfeu fermĂ© dâun vitrail porte le monogramme JMV. La partie infĂ©rieure est en forme dâautel. Lâinscription gravĂ©e tout en bas dans le marbre rappelle lâenfance du pieux jeune berger : vigilans in oratione juvenis pastor[34].
LâĂ©glise Saint-Claude ne peut se prĂ©valoir des mĂȘmes privilĂšges. Elle est sans attaches avec la longue histoire de la paroisse et encore moins avec le plus illustre de ses enfants. ĂdifiĂ©e la premiĂšre, elle nâa de commun avec lâĂ©glise du bourg que son style nĂ©o-roman. Elle est orientĂ©e au nord pour sâadapter Ă la pente. Le choix de la pierre dorĂ©e la distingue de sa rivale aux teintes plus claires. Son plan basilical comporte une nef centrale de six travĂ©es dominant les deux collatĂ©raux. Bien que nĂ©o-romane aussi par le choix du plein cintre comme pour les voĂ»tes de la nef, la façade est tout aussi dissemblable par son Ă©troitesse, par le rappel Ă son saint patron Claude dans une niche, par la forme du clocher : en lieu de flĂšche, un dĂŽme Ă quatre pans surmontĂ© dâune sphĂšre et dâune croix en pierre[35].
La défense de la patrie
Ă Dardilly, le danger vient du nord car la cible est la ville de Lyon. Cette rĂ©alitĂ© sâĂ©tait dĂ©jĂ imposĂ©e au plan local quand les sires de Beaujeu affrontaient les archevĂȘques-comtes. Elle prend une dimension nationale voire europĂ©enne au XIXe siĂšcle. Lorsque, au printemps 1814, les coalisĂ©s envahissent la France, ce sont les Autrichiens qui parviennent aux portes de Lyon. Ils se heurtent Ă la rĂ©sistance du marĂ©chal Augereau. Le 20 mars, lors de la bataille dite de Limonest, Ă Dardilly lâennemi est culbutĂ©, le colonel Huller et 400 hommes sont capturĂ©s. Mais cet Ă©pisode glorieux isolĂ© ne retarde pas lâentrĂ©e de lâennemi Ă Lyon dĂšs le 21, Augereau se repliant sur Valence. En 1900, lors de travaux de terrassement vers le ruisseau des Planches ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s des squelettes de soldats autrichiens enterrĂ©s lors des combats[36].
AprĂšs la dĂ©faite de la France en 1871 dans la guerre qui lâa opposĂ©e Ă lâAllemagne, quand le gĂ©nĂ©ral SĂ©rĂ© de RiviĂšres est chargĂ© dâĂ©tablir un ensemble de fortifications, le fort du Paillet fait partie de la deuxiĂšme ceinture dĂ©fensive de Lyon sur le flanc ouest du mont Verdun (1874) dans les monts dâOr et aprĂšs Vancia du cĂŽtĂ© de la Dombes (1876). Construit entre 1883 et 86 selon les nouvelles rĂšgles adaptĂ©es Ă lâĂ©volution de lâartillerie, il est enterrĂ© derriĂšre un fossĂ© long de 700 mĂštres et se confond avec le relief. Il a Ă©tĂ© conçu pour abriter 300 hommes avec une autonomie de vie de 3 mois. La troupe logeait dans les sept travĂ©es de trois niveaux de forme polygonale. Il nâa jamais eu Ă faire la preuve de son efficacitĂ© et est devenu en 1983 propriĂ©tĂ© la commune qui y hĂ©berge des associations[37] - [38].
Les deux guerres mondiales ont apportĂ©, ici comme partout, leur lot de souffrances pour la population et pour les combattants. La commune de Dardilly sâest cependant singularisĂ©e par le caractĂšre original de son monument aux morts de 1914-18 auxquels elle a ajoutĂ© les 10 victimes de celle de 1870-71. Il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© dans le cimetiĂšre en 1924 en calcaire blanc de Comblanchien. Dans lâesprit du maire et du conseil municipal, plutĂŽt que de souligner lâhĂ©roĂŻsme des poilus face Ă lâennemi, il sâest agi dâun appel au pacifisme. Sur le fronton de la stĂšle a Ă©tĂ© gravĂ©e cette inscription : « Contre la guerre, Ă ses victimes, Ă la fraternitĂ© des peuples ». En dessous, la sculpture reprĂ©sente en grandeur nature une femme et son enfant fuyant leur maison en flammes. Signalons que le mĂȘme rĂ©flexe avait inspirĂ© GrandclĂ©ment, maire de Villeurbanne[39].
- Vue d'ensemble
- Le fort enterré
- Fossé entourant le fort
- Borne en limite de l'espace militaire
- Monument aux morts de 1914-18
Une paysannerie enracinée
Les donnĂ©es disponibles pour lâannĂ©e 1899 ont une valeur gĂ©nĂ©ralisable pour lâensemble de la pĂ©riode. Le systĂšme qui allie polyculture et poly-Ă©levage est caractĂ©ristique de temps oĂč le but premier de lâagriculture Ă©tait dâassurer la sĂ©curitĂ© alimentaire de la population. Les cĂ©rĂ©ales couvrent 44 % de lâespace cultivĂ©. Parmi celles-ci, le froment, longtemps relĂ©guĂ© Ă la deuxiĂšme place, lâemporte largement (29 %) sur le seigle (5 %) et le sarrasin (5 %). En ajoutant les 4 Ă 5 % des espaces consacrĂ©s Ă la pomme de terre (mais il nourrit aussi les porcs), le colza utilisĂ© pour la cuisine (1 %) et les potagers (1,5 %) on approche des 50 % destinĂ©s directement Ă lâalimentation humaine. Il faut encore y ajouter les 7 Ă 8 % rĂ©servĂ©s Ă la vigne. Celle-ci, Ă cette date, sâest encore mal remise de la crise du phylloxĂ©ra mais ne retrouvera plus lâimportance quâelle avait auparavant. Nous ne sommes pas non plus dans les campagnes plus mĂ©ridionales de lâouest lyonnais et les arbres fruitiers ont une place nĂ©gligeable (1 %). Selon la formule, hĂ©ritĂ©e de la lĂ©gende du roi Henri, le pastourage est associĂ© au labourage. Si lâon tient compte des 3 % semĂ©s en avoine pour la nourriture des chevaux, on constate que presque lâautre moitiĂ© du terroir est vouĂ© Ă lâĂ©levage. La majeure partie est en prairies naturelles (26 Ă 27 %) et le complĂ©ment est tirĂ© des cultures fourragĂšres dont le trĂšfle et la luzerne (11 Ă 12 %)[40].
Les chiffres bruts permettent mal dâĂ©valuer lâimportance respective des diffĂ©rents Ă©levages. Quelle valeur relative attribuer Ă celui des poules et autres volatiles de basse-cour comme dindes et dindons (3 009 tĂȘtes - sic !) ? Pour les travaux des champs les 151 chevaux et juments ont pratiquement Ă©liminĂ© les bĆufs (sâils avaient jamais eu quelque importance). Il faut placer au premier rang lâĂ©levage laitier de 400 vaches et son renouvellement obligĂ© de taureaux, gĂ©nisses et veaux (92) mais les chĂšvres (102) et les ovins (350) tirent parti des pĂąturages les plus ingrats. On sâattendrait Ă un troupeau plus Ă©toffĂ© de porcins (50)[40]
Lâautre enseignement tirĂ© de la statistique de 1899 concerne la taille des exploitations. Il conduit Ă parler de structures Ă©galitaires. Les grands domaines ont quasiment disparu. Un seul est classĂ© dans la catĂ©gorie des 50 Ă 100 ha (sans plus de prĂ©cision) et un seul autre dans celle des 40 Ă 50. Faut-il leur ajouter les 6 exploitations entre 20 et 40 ha ? Si la loi qui a supprimĂ© le droit dâainesse est responsable du morcellement dâune partie du patrimoine (18 Ă 19 % des propriĂ©tĂ©s ont moins de 1 ha), les catĂ©gories les plus reprĂ©sentatives sâĂ©chelonnent entre 1 Ă 5 ha (56 %) et 5 Ă 10 ha (21 %)[40].
Les Dardillois ne sont pas pour autant coupĂ©s de la mĂ©tropole. Une partie de leurs productions est Ă©coulĂ©e sur le marchĂ© lyonnais. La jeunesse, en partie libĂ©rĂ©e par le dĂ©but de la mĂ©canisation des tĂąches agricoles va y chercher un emploi entraĂźnant un certain dĂ©clin dĂ©mographique (le minimum est atteint en 1911 avec 981 habitants). Aux liaisons routiĂšres traditionnelles sans cesse amĂ©liorĂ©es sâest ajoutĂ©e en 1902 la voie ferrĂ©e Givors-Paray-le-Monial avec une simple halte qui porte aujourd'hui le nom de gare du Jubin.
Cette situation est nouvelle par rapport aux siĂšcles passĂ©s. Il semblerait que les nouveaux bourgeois lyonnais, celui des Cyclamens depuis 1826, ce boulanger de Vaise du Colombier en 1842, le cĂ©lĂšbre industriel Joseph Rogeat qui reprend la propriĂ©tĂ© dâun notaire dardillois au Rucher en 1849 aient recherchĂ© Ă Dardilly une paisible retraite plutĂŽt quâune source supplĂ©mentaire de revenus. Ajoutons que depuis la fermeture des carriĂšres (on en comptait jusqu'Ă 11) les agriculteurs sont devenus les seuls exploitants sur les terres de la commune[41].
- Les cyclamens
- les colombiers du Colombier
- hĂŽtel de ville de Dardilly
- Ă©cole libre Saint-Joseph
Un autre trait caractĂ©ristique de la commune de Dardilly est associĂ© Ă lâactivitĂ© exclusivement agricole : lâextrĂȘme dispersion de la population qui tient Ă vivre au milieu de lâexploitation pour sâĂ©pargner des dĂ©placements fastidieux. Le prĂ©-inventaire tient Ă le souligner aprĂšs lâĂ©numĂ©ration des 37 lieudits[42]. Câest aussi lâenseignement de lâon retire de lâexamen de la carte dâĂ©tat-major. Mais les occasions de rencontres restent nombreuses du fait du regroupement dans le centre dâĂ©quipements publics. En 1835 lâancien cimetiĂšre a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© aux proches Noyeraies. La reconstruction de lâĂ©glise consacrĂ©e en 1869 sâest faite sur lâemplacement de lâancienne. La mairie, transfĂ©rĂ©e plus tardivement de lâancien presbytĂšre au nouvel hĂŽtel de ville en 1909, reste dans le bourg. Il a Ă©tĂ© prĂ©vu assez spacieux pour pouvoir hĂ©berger les Ă©coles de garçons et de filles dont la loi de Jules Ferry a rendu la crĂ©ation obligatoire en 1881. Enfin, quand lâĂ©cole catholique des sĆurs de Saint-Joseph a Ă©tĂ© rĂ©installĂ©e dans des bĂątiments neufs en 1908, elle est restĂ©e dans le mĂȘme voisinage[43].
La rurbanisation
Comme beaucoup de communes de la deuxiĂšme couronne de lâagglomĂ©ration lyonnaise, Dardilly a connu une vĂ©ritable explosion dĂ©mographique depuis la fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale. La population est passĂ©e de 1 312 habitants en 1946 Ă 8 752 en 2018 soit une multiplication de prĂšs de sept fois (6,7 exactement). Le taux de croissance annuel a Ă©tĂ© maximal dans les annĂ©es 1975-1982 (7,5 %) mais on assiste Ă une quasi-stabilisation dans la pĂ©riode la plus rĂ©cente (0,3 % par an de 2013 Ă 2018). Cette augmentation est bien Ă©videmment liĂ©e Ă lâimmigration de jeunes mĂ©nages. Les trois quarts des rĂ©sidents sont nĂ©s en dehors de la commune[44].
46 % du parc immobilier actuel datent des annĂ©es 1971-1990,pĂ©riode de la plus forte croissance, plus des quatre cinquiĂšmes si on y ajoute celui des annĂ©es ultĂ©rieures. LâhĂ©ritage de la vieille commune agricole avant 1919 ne reprĂ©sente plus que 6,4 % du total. Cette croissance sâest faite essentiellement sous la forme de lotissements mais la tendance tend Ă sâinverser dans la pĂ©riode la plus rĂ©cente oĂč lâon voit augmenter la proportion des appartements en immeubles : les programmes en cours devraient confirler cette Ă©vvolution. Cette urbanisation est exclusivement concentrĂ©e dans lâinterfluve entre ruisseau des Planches Ă lâouest et ruisseau des Serres Ă lâest et revĂȘt la forme dâun ruban continu de 3,5 km du nord au sud pour une largeur maximale de lâordre de 1,5 km. La carte Ă©tablie par la commune fait apparaĂźtre ce zoning dâun secteur dâhabitation continu entre les espaces agricoles Ă lâouest et la zone dâactivitĂ©s Ă lâest de maniĂšre spectaculaire[44].
- programme de l'Esplanade
Les nouveaux Dardillois appartiennent Ă des catĂ©gories sociales bĂ©nĂ©ficiant dâune formation supĂ©rieure Ă la moyenne nationale si lâon en juge par le niveau des diplĂŽmes. Dans plus de la moitiĂ© des mĂ©nages (55 %), celui-ci atteste dâun minimum de deux ans de formation universitaire qui va jusquâĂ 22,5 % pour ceux qui atteignent les cinq annĂ©es et plus. Une fois Ă lâembauche, Il nâest donc pas Ă©tonnant de les voir figurer parmi les catĂ©gories socio-professionnelles Ă©levĂ©es. Parmi les mĂ©nages, 33,7 % sont classĂ©s dans les cadres et professions supĂ©rieures auxquels on peut ajouter les 14,3 % des professions intermĂ©diaires. Ces pourcentages sont dâautant plus considĂ©rables quâils figurent dans une statistique incluant les 18 % de retraitĂ©s du niveau duquel on ne saurait prĂ©juger. Le rang des ouvriers (8,3 %) et des employĂ©s (13,4 %) soit 21,7 % au total est le moins fourni[44].
Le tableau du marchĂ© du travail sur la commune fait apparaĂźtre une offre quasi nulle dans le domaine agricole (0,2 %). Autant dire que, en termes dâemploi du moins, ce secteur a pratiquement disparu du fait, en particulier, dâune mĂ©canisation extrĂȘme des tĂąches. Le faible taux des salariĂ©s de lâindustrie (8,4 %) ne saurait Ă©tonner non plus dans une France de plus en plus dĂ©sindustrialisĂ©e. La construction oĂč dominent les travaux manuels nây ajoute que 6,3 %. On peut donc conclure Ă une population tertiarisĂ©e avec 67,3 % dâemplois dans le commerce, les transports et services divers et 17,3 % dans les administrations, lâenseignement et lâaction sociale Mais au total le compte nây est pas. Moins de 22 % des actifs trouvent Ă sâemployer dans la zone. Ce sont donc pratiquement les quatre cinquiĂšmes des Dardillois qui doivent migrer quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail vers le cĆur de lâagglomĂ©ration. La voiture est privilĂ©giĂ©e dans les trois quarts des cas, les transports en commun de la mĂ©tropole ne comptant que pour 13 %. Lâencombrement quotidien des routes aux heures de pointe par ces migrants-alternants est le spectacle banal de celui dâune mĂ©tropole.
Les services publics
Le problÚme le plus urgent pour les autorités a été la scolarisation des enfants des nouveaux Dardillois. Les locaux occupés dans la mairie ne suffisant plus, deux groupes scolaires ont été successivement construits incluant maternelle et primaire : celui du Grégoire dÚs 1967-70 et celui des Noyeraies en 1983-84. La poursuite de la scolarité est assurée hors de la commune par le collÚge Jean-Philippe Rameau à Champagne-au-Mont-d'Or puis aux
lycées lyonnais Jean Perrin et La MartiniÚre.
- maison de la petite enfance
- groupe scolaire les Noyeraies
- groupe scolaire du Grégoire
Lâalimentation en eau nâa jamais fait problĂšme dans le passĂ©. Il appartenait Ă chaque famille de creuser son puits ou dâamĂ©nager une source, la municipalitĂ© se chargeant de complĂ©ter ces initiatives par exemple en crĂ©ant un lavoir communal. Celui du Clair en porte encore tĂ©moignage ce qui lui a valu dâĂȘtre restaurĂ© en 1979. Mais dĂšs 1956 a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© au Paillet, Ă proximitĂ© du fort, un imposant chĂąteau dâeau dont la forme cylindrique marque fortement le paysage. Ses possibilitĂ©s de rĂ©serve sont encore Ă la mesure des besoins de la population actuelle mais pour son remplissage la commune a intĂ©grĂ© lâensemble de la mĂ©tropole dont les captages ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s dans la nappe phrĂ©atique du RhĂŽne Ă CrĂ©pieux-Charmy[45].La liste des Ă©quipements pour de nombreuses disciplines figure dans la section sports du prĂ©sent article. Ă l'ouesr de la commune le centre aĂ©rĂ© de la Beffe permet d'initier la jeunesse Ă diveres activitĂ©s ludiques. On pourrait y ajouter, mais il s'agit ici d'initiatives privĂ©es, le centre Ă©questre de Tournebride et le poney club de Villedieu.
- lavoir du Clair
- chĂąteau d'eau du Paillet
- centre aéré de la Beffe
- centre Ă©questre de Tournebride
Techlid
On ne peut sâen tenir Ă ces indications sur la vie de la commune sans Ă©voquer une derniĂšre particularitĂ© qui nâa aucun rapport avec toute son histoire. Deux artĂšres routiĂšres majeures traversent son territoire depuis des siĂšcles : la RN6, hĂ©ritiĂšre de la voie du Bourbonnais Ă lâextrĂȘme ouest du cĂŽtĂ© de la-Tour-de-Salvagny et la RN6 anciennement voie de Bourgogne au nord-est du cĂŽtĂ© de Limonest. Il nâen a pas Ă©tĂ© question jusquâici car elles nâont jouĂ© aucun rĂŽle dans le destin de Dardilly. Celui-ci Ă©tait liĂ© Ă celui de Lyon par le territoire dâEcully. La situation est devenue entiĂšrement diffĂ©rente depuis la crĂ©ation de lâautoroute A6. La date du 8 dĂ©cembre 1971 qui est celle de lâouverture du tunnel sous FourviĂšre peut ĂȘtre retenue comme repĂšre de sa mise en service. Pour une agglomĂ©ration en pleine expansion,
une nouvelle facilitĂ© de dĂ©veloppement sâajoutait dans la direction du nord sur un espace alliant tous les avantages : proximitĂ©, absence de relief, sols pratiquement libres de toutes constructions. Ă une Ă©poque oĂč la route et le camion avaient relĂ©guĂ© au second plan le chemin de fer, toutes les conditions Ă©taient dĂ©sormais rĂ©unies pour une valorisation Ă©conomique sur un axe privilĂ©giĂ©. Le hasard veut que la commune de Dardilly en occupe lâessentiel.
Lâexploitation de la situation se concrĂ©tise avec la naissance en 1988 dâune structure associative de type loi de 1901 qui regroupera un temps les collectivitĂ©s de Tassin-la-Demi-Lune, Ecully, Champagne-au-Mont-dâOr , Limonest et Dardilly dâoĂč lâacronyme de Techlid. Le regroupement a pu Ă©voluer au fil des annĂ©es. Actuellement les six parties prenantes sont Champagne-au-Mont-dâOr, CharbonniĂšre-les-Bains, Dardilly, Lissieu, Limonest et la Tour-de-Salvagny ce qui justifie encore les trois derniĂšres lettres de cet acronyme. Laissons cette association se prĂ©senter elle-mĂȘme.
« Le PĂŽle Economique Ouest de la MĂ©tropole de Lyon connaĂźt une croissance continue depuis les annĂ©es 1990. Le succĂšs de Techlid est principalement dĂ» Ă la pluralitĂ© et Ă la complĂ©mentaritĂ© des activitĂ©s prĂ©sentes : des entreprises tertiaires et de petites structures industrielles, des activitĂ©s commerciales, des hĂ©bergements hĂŽteliers, des centres de formation et quelques grandes Ă©coles. Avec prĂšs de 6 000 Ă©tablissements et une croissance de 31 % en dix ans, Techlid est aujourdâhui le 2e pĂŽle tertiaire de lâagglomĂ©ration lyonnaise aprĂšs la Part-Dieu. Son accessibilitĂ© est Ă©galement un vĂ©ritable atout : 4 Ă©changeurs de lâautoroute A6, proximitĂ© du pĂ©riphĂ©rique Nord de Lyon, traversĂ©e des RN6 et RN7 et de nombreuses lignes de transports en commun». Si lâon se place dâun point de vue strictement local, cette impressionnante polyvalence dâĂ©quipements entretient relativement peu de rapports avec la vie communale. Câest lâĂ©vidence mĂȘme en ce qui concerne la capacitĂ© dâhĂ©bergement. Les cinq hĂŽtels et le camping quatre Ă©toiles de 6 ha avec ses 233 emplacements sont destinĂ©s Ă une clientĂšle de passage sur un des itinĂ©raires majeurs lors de la migration des vacanciers au niveau europĂ©en. Du point de vue scolaire, deux lycĂ©es sont implantĂ©s dans le site : le lycĂ©e horticole paysage et environnement et le lycĂ©e Rabelais. Le premier crĂ©Ă© en 1967 et agrandi en 2011 avec son exploitation agricole annexe accueille 300 Ă©lĂšves pour une scolaritĂ© allant de la seconde Ă bac + 2. De par sa nature mĂȘme, son recrutement est dĂ©rogatoire au schĂ©ma classique et Il dispose dâun internat qui peut hĂ©berger 140 Ă©lĂšves et dâune rĂ©sidence pour 50 Ă©tudiants. Le lycĂ©e polyvalent François Rabelais qui forme le personnel aux mĂ©tiers de la bouche « pĂątissiers, chocolatiers, boulangers, charcutiers, traiteurs et cuisiniers » nâest pas davantage rĂ©servĂ© Ă la formation de la jeunesse dardilloise.
- camping international de Lyon
- lycée François Rabelais
- Lycée agricole de Dardilly
- Serres du lycée agricole
- autres serres du lycée
On a vu par ailleurs que la grande majoritĂ© des migrants-alternants, de par leurs qualifications supĂ©rieures, trouvent prĂ©fĂ©rentiellement leur emploi dans le centre de la mĂ©tropole. La frĂ©quentation de la zone dâactivitĂ© de Techlid ne prĂ©sente vĂ©ritablement dâintĂ©rĂȘt pour les Dardillois que par la prĂ©sence des grandes surfaces commerciales qui complĂštent les services limitĂ©s du petit commerce de proximitĂ© au centre de la commune. Ils peuvent aussi, bien entendu, profiter de quelques Ă©quipements amĂ©nagĂ©s dans ce secteur par la commune comme le gymnase ou les tennis communaux ou par les instances mĂ©tropolitaines comme le boulodrome. On peut conclure en philosophant sur la valeur variable dâun espace selon les besoins dâutilisateurs diffĂ©rents.
- la BrocardiĂšre
- gymnase Roland Guillaud
- tennis de Parsonge
- boulodrome métropolitain
Bibliographie
- Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Dardilly, vol. 13, Département du RhÎne, , 86 p..
- Jean Burdy, Lâaqueduc romain de la BrĂ©venne, vol. 134, Messimy, LâAraire, , 114 p., p. 103-110.
- Marie-GeneviĂšve Euzen-Dague, Dardilly : Les deux clochers, Commune de Dardilly, , 173 p. (ISBN 2-9503642-0-9).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
AprĂšs deux scrutins annulĂ©s, les Ă©lections de juin 1990 portent Ă la mairie Daniel Le Maire, membre du RPR. Ălue en 1995, la centriste MichĂšle Vullien est rĂ©Ă©lue par 60 % des votants en 2001 et par 56 % des votants en 2008.
Lors des élections présidentielles, les électeurs dardillois ont voté à prÚs de 70 % pour Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012. En revanche, la mairie est tenue par une équipe sans étiquette politique ayant battu successivement en 2001, 2008 et 2014 une liste UMP. En mars 2014, la liste de MichÚle Vullien remporte de nouveau les élections avec 53,4 % des suffrages exprimés contre 46,5 % pour la liste UMP.
Ălections municipales
- Ălection municipale du 15 mars 2020 (1er tour) : 67,41 % (1 624 voix) pour Rose-France Fournillon (DVD), 32,59 % (785 voix) pour Christelle Teixeira Valpassos (DVD), 38,26 % de participation.
- Ălection municipale du 23 mars 2014 (1er tour) : 53,44 % (1 991 voix) pour MichĂšle Vullien (MoDem), 46,55 % (1 734 voix) pour Jean-Yves Deloste (UMP), 59,99 % de participation.
- Ălection municipale du 9 mars 2008 (1er tour) : 55,80 % (1 838 voix) pour MichĂšle Vullien (DVD), 44,20 % (1 456 voix) pour Daniel Valent (DVD), 58,36 % de participation.
- Ălection municipale de mars 2001 : donnĂ©es manquantes
- Ălection municipale de juin 1995 : donnĂ©es manquantes
- Ălection municipale partielle des 17 et 24 juin 1990 (2d tour) : 37,45 % (940 voix) pour Daniel Le Maire (RPR, Union de la droite), 36,05 % (905 voix) pour Bernard Thomas (DVD), 26,49 % (665 voix) pour Michel Charmont (PS), 60,42 % de participation.
- Ălection municipale partielle des 3 et 10 septembre 1989 (2d tour) : 37,73 % (818 voix) pour Bernard Thomas (DVD), 37,40 % (811 voix) pour Daniel Le Maire (RPR), 24,86 % (539 voix) pour Michel Charmont (PS), 53,63 % de participation.
- Ălection municipale des 12 et 19 mars 1989 (2d tour) : 33,98 % (933 voix) pour Bernard Thomas (DVD, Union de la droite), 33,98 % (933 voix) pour Marcel Christ (Centre gauche), 18,03 % (495 voix) pour Alain Dejean (RPR-DVD), 13,98 % (384 voix) pour Michel Charmont (PS), 67,99 % de participation.
Administration municipale
Budget et fiscalité
Le budget de la commune de Dardilly est d'environ 12,5 M ⏠de recettes de fonctionnement et 10 M⏠de dĂ©penses de fonctionnement, laissant une Ă©pargne brute de 2,5 M âŹ. Les taux d'impĂŽt communaux n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s depuis 2002, ils sont les suivants en 2022 :
- Taxe fonciĂšre : 27,88 %
Jumelages
- Merzhausen (Allemagne), située dans le Land de Bade-Wurtemberg.
- Chorleywood (Angleterre), située au nord-ouest de Londres
- Debaye el Hijaj (Mauritanie)
- Provaglio d'Iseo (Italie)[47]
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[49].
En 2020, la commune comptait 8 829 habitants[Note 3], en augmentation de 2,9 % par rapport Ă 2014 (RhĂŽne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La population active de Dardilly est de 3 546 personnes. Parmi les actifs dardillois ayant un emploi, 25,6 % travaillent Ă Dardilly mĂȘme, 17,4 % travaillent dans une autre commune de Techlid, 52,3 % travaillent dans une autre commune du dĂ©partement (hors TECHLID) et 4,7 % travaillent hors dĂ©partement.
Logement
Suivant la hausse démographique, la commune est passée de 1 700 logements en 1982 à 3 158 logements en 2007. Bien que le logement dardillois reste résidentiel, avec une majorité de maisons individuelles possédées en propre, la commune comporte plusieurs ensembles de logements sociaux.
Enseignement
Dardilly est située dans l'académie de Lyon et possÚde trois écoles maternelles et élémentaires (groupes scolaires Grégoire-Parsonge et des Noyeraies et école privée Saint-Joseph). La commune est rattachée au collÚge Jean-Philippe Rameau de Champagne-au-Mont-d'Or et aux lycées Jean-Perrin et La MartiniÚre de Lyon. Dardilly comprend plusieurs établissements d'enseignement professionnel : CFA Philibert-de-L'Orme (bùtiment), Institut de formation du bùtiment et des travaux publics, lycée hÎtelier François-Rabelais, Lycée du paysage et de l'environnement.
Manifestations culturelles et festivités
Dardilly dispose d'un espace culturel pluridisciplinaire : l'Aqueduc, de nombreux spectacles y sont proposĂ©s tout au long de l'annĂ©e et le festival "Les Nuits GivrĂ©es" s'y dĂ©roule tous les ans avec des tĂȘtes d'affiches comme La Grande Sophie, TĂ©tĂ©, Rover, Alex Beaupain, Emily Loizeau...
Sports
Une vingtaine d'associations sportives et quelques entreprises (Ă©cole de danseâŠ) assurent la diversitĂ© de l'offre sportive Ă Dardilly. La commune dispose de plusieurs Ă©quipements sportifs :
- Le complexe du moulin Carron (gymnase, stade, dojo, tennis) réhabilité et agrandi en 2007
- Le stade de la BrocardiÚre (terrain de foot, piste d'athlétisme)
- Le gymnase Roland Guillaud (mur d'escalade)
- Le boulodrome du Paillet
- Le boulodrome départemental : situé à la Porte de Lyon, ce grand complexe a été inauguré officiellement les 4 et 5 décembre 2004. Ancré au confluent depuis plus de vingt ans, le boulodrome départemental a donc quitté la porte sud pour renaßtre Porte de Lyon. Installé sur prÚs de 7 000 m2, ce complexe comprend plus de 4 500 m2 dédiés aux jeux, extérieurs ou couverts, dont 1 083 climatisés, ainsi qu'un bar, un restaurant et une terrasse. Dix jeux aux normes internationales permettent l'organisation de compétitions au plus haut niveau.
- La piste de BMX de la BrocardiĂšre (L'Ă©quipe DN1 Redline Lyon Dardilly championne de France 2009)
- Deux terrains permettant la pratique du beach-volley
Cultes
Les deux Ă©glises, Saint Jean-Marie-Vianney et Saint-Claude, forment la paroisse catholique de Dardilly.
Associations et action sociale
Dardilly est forte d'une importante activité associative, avec plus de 80 associations représentant tous les domaines : sport, musique, théùtre, arts, voyages, jumelages, etc.
Pour son action sociale, Dardilly est dotée de plusieurs structures : Le CCAS (centre communal d'action sociale), la Maison de la Petite Enfance, la maison de retraite « La BretonniÚre », le CAT - Ateliers Denis Cordonnier (centre d'accueil et de travail pour personnes handicapées) et de nombreuses associations telles que l'ADMR, l'association des familles, Dardilly AVF Accueil, etc.
Environnement
La Commune possĂšde 173 hectares de forĂȘts de feuillus et 646 hectares de zone agricole exploitĂ©e. De nombreux sentiers sillonnent ces espaces que le promeneur peut dĂ©couvrir Ă pied, Ă cheval ou Ă VTT : sentiers de la Beffe, de Chantemerle, chemins de la ThuilliĂšre, du Pont, des Saules et du Bois de Serres, muni d'informations pĂ©dagogiques.
Ăcologie
- Dardilly participe au tri des déchets par l'obligation faite aux habitants de disposer de deux poubelles distinctes. La déchÚterie de Champagne-au-Mont-d'Or est ouverte aux Dardillois pour y déposer leurs déchets. La commune participe à l'opération compostage lancée par le Grand Lyon : chaque foyer se voit rembourser 30 ⏠sur l'achat d'un composteur.
Ăconomie
Dardilly comprend deux centres principaux de commerces de proximité, l'un autour de l'église Saint-Jean-Marie-Vianney de Dardilly-le-Bas, l'autre au Barriot autour de l'église Saint-Claude de Dardilly-le-Haut. Quelques commerces sont également présents le long de l'avenue de Verdun. Le complexe touristique de la Porte de Lyon, le long de l'autoroute A6, accueille de nombreux hÎtels et restaurants ainsi qu'une discothÚque. La Porte de Lyon accueille également un centre commercial Auchan. Enfin la commune accueille une gendarmerie, avenue de Verdun.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 47 489 ⏠ce qui plaçait Dardilly au 501e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[52].
En 2012, la part des ménages fiscaux imposables est de 80,6 %[53].
Emploi
L'activité des entreprises dardilloises se répartit comme suit :
Primaire | Secondaire | Tertiaire | Non connu |
---|---|---|---|
3,2 % | 13,2 % | 82,4 % | 1,2 % |
Le secteur agricole encore important avec neuf exploitations produisant, pommes, fruits rouges et vin.
En 2013, le taux de chÎmage de la commune s'élÚve à 9,4 %[53], chiffre inférieur à la moyen nationale (10,4)[54].
Entreprises et commerces
Dardilly appartient à Techlid, pÎle économique ouest du Grand Lyon, constitué également de cinq autres communes, Champagne-au-Mont-d'Or, CharbonniÚres-les-Bains, Limonest, La Tour-de-Salvagny et Tassin-la-Demi-Lune. En 2003, Techlid accueillait 5 284 entreprises, dont 896 sur le sol dardillois. Il s'agit à 68 % de trÚs petites entreprises, qui ont moins de deux salariés.
Le développement de Techlid ne cesse de s'intensifier, ce qui permet d'attirer également des acteurs de l'immobilier d'entreprises. Le nouveau Multiparc du Jubin accueillera ainsi à terme 24 000 m2 de bureaux et locaux industriels à l'horizon 2020 et 600 emplois y sont attendus[55].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Aqueduc, centre culturel, abrite une médiathÚque, une ludothÚque, une salle de spectacle (qui accueille notamment le ciné-club), une école de musique et de nombreuses salles mises à la disposition des associations. Des expositions ont réguliÚrement lieu dans le hall de l'Aqueduc.
- Le manoir de Parsonge
- Le fort du Paillet
- L'Ă©glise Saint-Jean-Marie-Vianney
- L'Ă©glise Saint-Claude
- Le Bois de Serres
- La Maison natale du Curé d'Ars
- L'oratoire de Jean-Marie Vianney
- Le monument aux morts contre la guerre. Il y est inscrit : « Contre la guerre. à ses victimes. à la fraternité des peuples. Que l'avenir console la douleur.». C'est l'un des Monuments aux morts pacifistes français.
- Fort du Paillet
- Le Manoir de Parsonge entre 1901 et 1902
- La Maison natale de Jean-Marie Vianney
- Monument aux morts de Dardilly, détail du groupe sculpté de Félix Dumas et Charles Yrondi
- Monument aux morts communal, vue globale
- L'église Saint Claude - vue générale
- Façade de l'église Saint Claude
Espaces verts et fleurissement
En 2013, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[56].
En 2016 Dardilly obtient sa deuxiĂšme fleur au concours.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie Vianney (1786-1859), nĂ© le 8 mai 1786 a vĂ©cu Ă Dardilly jusqu'Ă sa prĂȘtrise Ă Ars (Ain) oĂč il devient le curĂ© d'Ars : Le Pape Jean-Paul II est venu Ă Dardilly le 6 octobre 1986 Ă l'occasion du bicentenaire de sa naissance.
- Laurent Bonnevay (1870-1957) : dĂ©putĂ©, sĂ©nateur et prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du RhĂŽne. Bien que nĂ© Ă Saint-Didier-au-Mont-d'Or dans la maison familiale maternelle et originaire du canton de Lamure-sur-Azergues par sa lignĂ©e paternelle oĂč il construira sa carriĂšre politique, la famille de sa femme possĂ©dait une maison Ă Dardilly. Bonnevay y sĂ©journera frĂ©quemment et ce sera son lieu de rĂ©sidence durant la Seconde Guerre mondiale.
- Rose Dione (1878-1936), actrice de théùtre et de cinéma muet née à Dardilly et morte à Los Angeles.
Voir aussi
Bibliographie
- Préinventaire des monuments et richesses artistiques : Dardilly, vol. 13, Département du RhÎne, , 86 p..
- Marie-GeneviĂšve Euzen-Dague, Dardilly : Les deux clochers, Dardilly, Commune de Dardilly, , 173 p. (ISBN 2-9503642-0-9, BNF 35345216, SUDOC 065369912).
- Jean Burdy, Lâaqueduc romain de la BrĂ©venne, vol. 134, Messimy, LâAraire, , 114 p., p. 103-110.
Articles connexes
Lien externe
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Gentilé de la commune de Dardilly », sur le site habitants.fr (consulté le ).
- http://blog.univ-angers.fr/lesclimatsdefrance/2013/11/24/le-climat-semi-continental/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jean Coste, Dictionnaire des noms propres : toponymes et patronymes de France : quelles origines, quelles significations ?, Paris, Armand Colin, , 701 p. (ISBN 2-200-26969-2), p. 342.
- Euzen-Dague 1989, p. 14.
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- Euzen-Dague 1989, p. 21.
- Préinventaire 1986, p. 14.
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- Euzen-Dague 1989, p. 25-27.
- Préinventaire 1986, p. 20-21.
- Euzen-Dague 1989, p. 42-44.
- Euzen-Dague 1989, p. 38-42.
- Euzen-Dague 1989, p. 45-46.
- Euzen-Dague 1989, p. 46-51.
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- Bernadette Anglereau et Catherine Pellissier, Les dynasties lyonnaises, Lyon, Perrin, , 830 p. (ISBN 2-262-01196-6), p. 66-67
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- Euzen-Dague 1989, p. 68-70.
- Euzen-Dague 1989, p. 66-76.
- Préinventaire 1986, p. 31-46.
- Préinventaire 1986, p. 46-55.
- Euzen-Dague 1989, p. 57-58.
- Préinventaire 1986, p. 24-27.
- François Dallemagne, Les défenses de Lyon, enceintes et fortifications, Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, , 255 p. (ISBN 9782841472123), p. 166-167
- Préinventaire 1986, p. 22-23.
- Euzen-Dague 1989, p. 62.
- Préinventaire 1986, p. 75-76.
- Préinventaire 1986, p. 7.
- Préinventaire 1986, p. 19-21.
- « Commune de Dardilly (69072) », sur INSEE, .
- Préinventaire 1986, p. 11-13.
- « Rose France Fournillon élue maire de Dardilly », sur leprogres.fr, .
- Daniel Guerard, « Le jumelage avec la ville italienne Provaglio dâIseo est sur orbite », Le ProgrĂšs,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Revenus fiscaux localisés des ménages », sur site de l'Insee, (consulté le ).
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- « Le Multiparc du Jubin - Dardilly / Techlid - Mon local industriel », sur Mon local industriel (consulté le ).
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