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Dardilly

Dardilly [daʁdiji] est une commune française situĂ©e dans la mĂ©tropole de Lyon, au sein du dĂ©partement du RhĂŽne, en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes.

Dardilly
Dardilly
Une vue du village
Blason de Dardilly
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
Département Circonscription départementale du RhÎne
MĂ©tropole MĂ©tropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Rose-France Fournillon
2020-2026
Code postal 69570
Code commune 69072
DĂ©mographie
Gentilé Dardillois[1]
Population
municipale
8 829 hab. (2020 en augmentation de 2,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 631 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 48â€Č 23″ nord, 4° 45â€Č 13″ est
Altitude 348 m
Min. 240 m
Max. 375 m
Superficie 13,99 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
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Dardilly
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Dardilly
Liens
Site web dardilly.fr

    GĂ©ographie

    Dardilly est une commune vallonnĂ©e de 1 399 hectares situĂ©e dans la banlieue nord-ouest de Lyon. Elle se distingue par son cadre de vie naturel et sa proximitĂ© avec le centre de Lyon.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Ferme au hameau de Parsonge dessinĂ©e par JoannĂšs Drevet (1854–1940).

    Communes limitrophes

    Relief

    L'altitude varie entre 260 mĂštres et 390 mĂštres permettant des points de vue sur les Monts d'Or, les Monts du Lyonnais et par temps clair sur les Alpes, du Vercors jusqu'au Mont Blanc.

    Hydrographie

    Dardilly recouvre trois vallées orientées nord-sud : la vallée du ruisseau de la Beffe à l'ouest, la vallée du ruisseau des Planches et la vallée du ruisseau de Serres à l'est.

    Climat

    Le climat de Dardilly est semi-continental[2], c’est un climat de transition caractĂ©risĂ© par de fortes amplitudes thermiques entre les saisons, des prĂ©cipitations plus intenses en Ă©tĂ© qu’en automne et qui sont le plus souvent sous forme de pluies orageuses (en Ă©tĂ©) et de neige (en hiver). La station MĂ©tĂ©o-France la plus proche est celle de Lyon Bron.

    Desserte routiĂšre

    La commune est traversée à l'est par l'autoroute A6 et la route nationale 6 et à l'ouest par la route nationale 7.

    Transports ferroviaires

    La ville possÚde deux gares SNCF : gare de Dardilly-le-Jubin, aux pieds du lycée dans le quartier Porte de Lyon et gare de Dardilly-les-Mouilles, dans le quartier résidentiel, sur la section de ligne gare de Lyon-Saint-Paul / gare de Lozanne, qui fait partie de la ligne Paray-le-Monial - Givors.

    Transports en commun

    La ville de Dardilly est desservie en journée par plusieurs lignes du réseau TCL (Transports en commun lyonnais).

    Urbanisme

    Typologie

    Dardilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[6] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celle de Paris[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (49,4 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (37 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (32,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,8 %), forĂȘts (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (12,7 %), prairies (9,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,7 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Le nom de la commune viendrait de dard (du latin : dardus), représentant une arme blanche pointue[13].

    Histoire

    Une personnalité géographique originale

    Le territoire de Dardilly fait partie du plateau lyonnais. (Par cette expression, les gĂ©ographes dĂ©signent le gradin intermĂ©diaire entre les monts du Lyonnais Ă  l’ouest et les plaines rhodaniennes Ă  l’est, Ă©tirĂ© du nord au sud sur une trentaine de km jusqu’au confluent du Gier avec le RhĂŽne). Il en a les deux caractĂ©ristiques essentielles : la structure gĂ©ologique de roches dures, granitiques et mĂ©tamorphiques, qui est celle du Massif Central ; une altitude soutenue autour de 300 Ă  400 mĂštres

    couche calcaire du Jurassique inférieur
    couche calcaire du Jurassique inférieur
    calcaire à gryphées
    calcaire à gryphées

    Dans la partie sud, ce socle est voilĂ© par une mince couche d’alluvions argileuses et caillouteuses, hĂ©ritage du Quaternaire. Mais, dans la moitiĂ© nord, il est recouvert par les mĂȘmes couches sĂ©dimentaires du Jurassique infĂ©rieur qui forment la masse des monts d’Or. L’érosion a dĂ©tachĂ© de ceux-ci Ă  la fois une petite pastille sur laquelle est Ă©difiĂ© le bourg avec son Ă©glise et surtout la masse d’une vĂ©ritable butte-tĂ©moin qui porte en son sommet le fort du Paillet oĂč se trouve le point culminant de la commune (394 m). Parmi ces couches, on notera la prĂ©sence du calcaire Ă  gryphĂ©es (du nom de son fossile caractĂ©ristique). Il se prĂ©sente sous la forme de plaques dont tire son nom le chemin des Pierres Blanche. On a pu les utiliser telles quelles comme murs de soutĂšnement ou pour la consolidation des berges du ruisseau des Planches. Dans le passĂ© des carriers en ont tirĂ© de la pierre de taille comme leurs confrĂšres de Saint-Fortunat au cƓur des monts d’Or[14].

    ruisseau de la Beffe
    ruisseau de la Beffe

    On peut contester le terme de plateau pour dĂ©finir la topographie de la partie centrale de la commune : sa position en bordure lui a valu d’ĂȘtre attaquĂ©e par l’érosion rĂ©gressive des ruisseaux et le relief s'y rĂ©sout plutĂŽt en laniĂšre. Telle est bien l’impression dominante lorsqu’on chemine sur l’artĂšre centrale du fort du Paillet en direction du bourg et au-delĂ . Le ruisseau des Planches a approfondi son entaille. Il rejoint sur le territoire d’Ecully Ă  travers la forĂȘt le ruisseau des Serres sur sa gauche et tous deux continueront leur chemin jusqu’à la SaĂŽne Ă  travers le quartier lyonnais de Vaise. Dans ce dĂ©coupage, le ruisseau des Beffes joue un rĂŽle plus marginal puisqu’il sert de limite avec la commune de la Tour de Salvagny. Il rejoindra l’Yzeron et donc le RhĂŽne Ă  travers la commune de CharbonniĂšres qui lui donnera son nom. Plus anecdotique est le bref parcours du Semonet qui s’échappe vers le nord en direction de l’Azergues : il ne vaut d’ĂȘtre signalĂ© que parce qu’il permet de mieux comprendre la position stratĂ©gique du fort du Paillet[15].

    La nuit des origines

    vestiges de l'aqueduc de la Brévenne
    vestiges de l'aqueduc de la Brévenne

    Il ne nous reste que peu de traces d’une prĂ©sence humaine sur le territoire de Dardilly avant le XIIIe siĂšcle. Le seul tĂ©moignage que nous conservions de la PrĂ©histoire est une hache vert foncĂ©e en pierre polie dĂ©couverte au XIXe siĂšcle dans le bois des Serres, datant donc du NĂ©olithique[16] - [17]. Alors que la romanisation a si fortement marquĂ© les premiers siĂšcles de notre Ăšre depuis la fondation de Lugdunum, il a fallu de patientes recherches pour retrouver des vestiges de l’aqueduc de la BrĂ©venne crĂ©Ă© aux temps de l’empereur Claude pour l’alimentation de FourviĂšre[18]. « Son tracĂ©, commandĂ© par le relief, prĂ©sente d’incessantes sinuositĂ©s, de sorte que le parcours sur Dardilly est long de 9 000 mĂštres alors que la distance en ligne droite n’est que de 3 300 mĂštres d’une extrĂ©mitĂ© Ă  l’autre ». À dĂ©faut de vestiges vĂ©ritables le souvenir en est conservĂ© dans le parc des Noyeraies par le nom de l'espace culturel de l'Aqueduc et un panneau d'information Ă  proximitĂ© d'une trappe vitrĂ©e protĂ©geant quelques restes. Quant au nom mĂȘme Darciliacus de la commune, il apparait pour la premiĂšre fois dans le cartulaire (recueil des chartes) de l’abbaye d’Ainay en 976. Cette terminaison en -acus transformĂ©e en -y est interprĂ©tĂ©e comme l’appropriation d’un territoire par un certain Darcilius aux temps gallo-romains.

    Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution

    croix du Bourg
    Croix du Bourg.

    Le nom de Dardilly apparaĂźt pour la premiĂšre fois en tant que paroisse en 1133 dans un acte de restitution de BĂ©rard, Ă©vĂȘque de Macon Ă  l’église d’Ainay[19]. L’annĂ©e 1210 est un autre repĂšre essentiel. À cette date, l’archevĂȘque de Lyon Renaud de Forez dans sa lutte pour contenir la poussĂ©e des sieurs de Beaujeu organise une ligne de dĂ©fense. Dardilly en fait partie, entre Lentilly Ă  l’ouest et Anse Ă  l’est. « Une muraille d’un mĂštre trente d’épaisseur sur cinq mĂštres de haut
entourĂ©e d’un fossĂ© et dessinant une sorte d’ellipse Ă  vingt pans protĂ©gea dĂ©sormais le sommet de la butte » (le bourg actuel). Le rĂ©cit de la vie Ă  Dardilly jusqu’au dĂ©but du XIXe siĂšcle laisse sur une double impression. D’une part, les grandes Ă©preuves ont Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©es Ă  sa population. Quand sĂ©vissaient les bandes armĂ©es pendant la Guerre de Cent Ans entre 1356 et 1369, le renforcement de la dĂ©fense du bourg semble avoir Ă©tĂ© efficace. Les habitants avaient Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  participer aux dĂ©penses Ă  raison d’un vingtiĂšme de leurs revenus, d’oĂč l’appellation de vingtain de l’enceinte fortifiĂ©e. Par la suite, Ă  l’inverse de la ville de Lyon, Dardilly a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© par les Ă©vĂ©nements sanglants pendant les guerres de religion ou, sous la RĂ©volution, pendant la Terreur en 1793. Il faut dire que cette cellule humaine se fait oublier par sa modeste importance. Ainsi, lorsque, en 1365, le chapitre de chanoines de Saint-Jean lĂšve un impĂŽt spĂ©cial pour obtenir la libĂ©ration d’Anse par les bandes de pillards dont il vient d’ĂȘtre question, parmi toutes les paroisses, c’est Dardilly qui, avec 10 francs, doit s’acquitter de la plus faible contribution. La population de la vingtaine de maisons adossĂ©es au rempart autour de l’église Saint-Pancrace et celle des petits hameaux dispersĂ©s aux quatre coins du territoire ne constituent pas une communautĂ© revendicative de ses droits en tant que telle. Le fait dominant est, d’autre part, l’omniprĂ©sence des Lyonnais. C’est le clergĂ© qui exerce son autoritĂ©. « Au XIIe siĂšcle, les archevĂȘques de Lyon acquirent des terres et des dĂźmes Ă  Dardilly. Ils Ă©taient seigneurs de la paroisse et, Ă  ce titre, y exerçaient la justice. Ils nommaient aussi le desservant de ce village ». La quasi-totalitĂ© des autoritĂ©s religieuses jouissait aussi de droits sur des biens-fonds de la commune tant en ce qui concerne le clergĂ© sĂ©culier (les chapitres de chanoines des diffĂ©rentes Ă©glises) que le clergĂ© rĂ©gulier des abbayes d’Ainay et de l’Ile-Barbe[20].

    Ancien presbytĂšre.

    PrĂšs du terme de cette longue pĂ©riode, un Ă©lan de gĂ©nĂ©rositĂ© tĂ©moigne d’une ferveur religieuse unanime. En 1758, le jeune et dynamique curĂ© Rey achĂšte un terrain Ă  un Lyonnais et en fait don Ă  la communautĂ©, forte Ă  l’époque de 1 300 habitants, « pour servir de presbytĂšre Ă  perpĂ©tuitĂ© ». La construction financĂ©e par des dons de Dardillois et de bourgeois lyonnais, commence en 1766. En fait, devenu bien national en 1790, par une dĂ©cision de 1803, le bĂątiment et ses dĂ©pendances devaient abriter la mairie et l’école de garçons, en mĂȘme temps que le desservant de la paroisse et l’instituteur. Le curĂ© y sera encore logĂ© jusqu’en 1924, date Ă  laquelle devait ĂȘtre construit un nouveau presbytĂšre, une fois encore grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© des fidĂšles. Alors que la vieille Ă©glise devait ĂȘtre dĂ©molie en 1852, cette ancienne cure paroissiale reste le seul tĂ©moin au cƓur du bourg de la vivacitĂ© des racines religieuses des Dardillois. Elle est constituĂ©e de deux corps de logis groupĂ©s en Ă©querre et couverts d’un toit Ă  quatre versants de faible pente avec une Ă©lĂ©vation d’un Ă©tage surmontĂ© d’un comble. Au premier Ă©tage de la façade antĂ©rieure est, une porte fenĂȘtre donne sur un balcon en fer forgĂ© protĂ©gĂ© d’une marquise. Dans le mur de clĂŽture de la cour a Ă©tĂ© encastrĂ©e une croix datĂ©e du XVIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e de l’ancien cimetiĂšre. Un Christ aurĂ©olĂ© y est sculptĂ© dans la masse du calcaire de la croix elle-mĂȘme[21] - [22].

    À partir de la Renaissance, ce sont les Lyonnais enrichis par le nĂ©goce qui multiplient les achats de terres et constituent des domaines autour de leurs maisons des champs. En 1766 on dĂ©nombrait 11 de ces rĂ©sidences d'Ă©tĂ© dont la CrĂ©pilliĂšre[23], la Tisserande[24], le Paillet[25]. Le cas Ă©vocateur le plus ancien est celui de Parsonge. Une fontaine alimentĂ©e par une source jaillissant Ă  1 m 50 de profondeur se cache derriĂšre une construction cubique couverte de dalles en bĂątiĂšre. Le faĂźtage du toit est surmontĂ© d’une petite croix en calcaire gris. Cette fontaine nous fournit la principale information grĂące au blason qui figure sur le claveau central de l’arc surbaissĂ© au-dessus de la porte. C’est celui de Balthazar de Villars, seigneur de Laval Ă  qui on attribue la fondation du manoir Ă  la fin du XVIe siĂšcle. Par la suite, impressionnante est la kyrielle d’acquĂ©reurs lyonnais jusqu’à nos jours. Le style de construction est typiquement inspirĂ© de la Toscane. La ressemblance est Ă©clatante, du moins pour la partie centrale, avec le Petit Perron construit par le banquier florentin Antoine de Gondi sur ce qui faisait alors partie de la commune d’Oullins. Ce bĂątiment d’habitation se prĂ©sente comme une galerie Ă  deux niveaux. Au-dessus d’une arcade en plein cintre comprenant cinq colonnes, le premier Ă©tage est lui-mĂȘme rythmĂ© par une sĂ©rie de colonnes qui supportent une seconde galerie en bois. Celle-ci est rythmĂ©e Ă  son tour par des poteaux dans le prolongement des colonnes et soutenant le toit. La demeure est flanquĂ©e au sud-ouest par une tourelle carrĂ©e qui abrite un escalier Ă  vis et domine le manoir d’un Ă©tage de guette. À l’est, presque perpendiculairement Ă  la façade, les bĂątiments d’exploitation sont de construction banale plus rĂ©cente. Ils sont percĂ©s d’ouvertures cintrĂ©es ou rectangulaires avec linteau de bois ainsi que d’une rangĂ©e de cinq oculi sous le toit[26].

    • fontaine de Parsange
      Fontaine de Parsange
    • Parsange vue d'ensemble
      Parsange vue d'ensemble
    • Parsange autre vue
      Parsange autre vue
    • tour de guette
      Tour de guette

    Le chĂąteau de Villedieu est situĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest de la commune, en limite de La-Tour-de-Salvagny. Ce n’est pas le bourgeois lyonnais premier propriĂ©taire qui lui a donnĂ© son nom mais celui qui s’en est portĂ© acquĂ©reur en 1650, un marchand auvergnat du nom de PĂ©coil installĂ© Ă  Lyon, en souvenir du lieudit de son village natal dans le Puy-de-DĂŽme. Son fils devait devenir prĂ©vĂŽt des marchands de la ville et accĂ©der ainsi Ă  la noblesse par la cloche avec droit de justice dans son fief ! Et pourtant, la construction du bĂątiment qui mĂ©rite le terme de chĂąteau n’a Ă©tĂ© construit qu’à partir de 1778 par un maĂźtre maçon creusois. Sa rĂ©fection date de 1934. La façade orientĂ©e au midi s’élĂšve sur deux niveaux. Son sommet ornĂ© d’un bandeau moulurĂ© se termine par une large corniche sous un toit Ă  quatre versants de faible pente. Elle est rythmĂ©e par trois travĂ©es ajourĂ©es Ă  chaque niveau de trois baies. La partie centrale encadrĂ©e de deux pilastres en bossage est surmontĂ©e d’un fronton triangulaire ornĂ© du blason rapportĂ© des PĂ©coil. On accĂšde Ă  ce chĂąteau par le cĂŽtĂ© ouest marquĂ© d’une trĂšs ancienne tour engagĂ©e en demi hors-d’Ɠuvre. Son rez-de-chaussĂ©e avait servi de prison aux temps oĂč les PĂ©coil exerçaient leur droit seigneurial de justiciers ; le second Ă©tage Ă©tait le pigeonnier, sous le toit plat sommĂ© d’un pinacle de pierre ornĂ© d’un faĂźte sphĂ©rique. Dans le parc au-devant du chĂąteau, la chapelle n’a Ă©tĂ© construite que beaucoup plus tard, en 1870. La façade nĂ©o-romane est Ă©paulĂ©e de deux contreforts. Le portail moulurĂ© est embelli d’une voussure dĂ©corĂ©e de sculptures. Il est surmontĂ© d’un tympan triangulaire de calcaire jaune dans lequel est gravĂ©e une inscription Ă  la louange de la Vierge Marie, mĂšre de Dieu. Quatre Ă©troites fenĂȘtres en plein cintre Ă©clairent la nef surmontĂ©e d’un toit aux versants Ă  forte pente. On aura un dernier regard sur le romantique Ă©tang dans les eaux duquel se reflĂšte un ancien lavoir[27] - [28].

    • façade du chĂąteau de Villedieu
      Façade du chùteau de Villedieu
    • ancienne tour
      Ancienne tour
    • base de la tour
      Base de la tour
    • chapelle de Villedieu
      Chapelle de Villedieu
    • Ă©tang de Villedieu
      Ă©tang de Villedieu

    De 1800 Ă  1950

    La commune de Dardilly comptait 1300 habitants en 1793, 1301 en 1850 et 1312 en 1946. À cette rigoureuse stabilitĂ© dĂ©mographique correspondent des structures Ă©conomiques et sociales inchangĂ©es pendant un siĂšcle et demi !

    Une foi Ă  toutes les Ă©preuves

    Il n'est, pour s'en convaincre, que d'observer les nombreuses croix dans les coins les plus divers de la commune.

    • croix de Villedieu
      croix de Villedieu
    • croix de l'Ă©cole Saint-Joseph
      croix de l'Ă©cole Saint-Joseph
    • ave Crux spes unica mundi
      ave Crux spes unica mundi
    • croix des Rameaux
      croix des Rameaux
    • groupe scolaire du GrĂ©goire
      croix de Parsonge
    Le saint curé de Dardilly ?

    Le destin d’une communautĂ© ne peut ĂȘtre confondu avec celui d’un de ses membres. Mais lorsque sa personnalitĂ© lui vaut d’ĂȘtre proposĂ© comme modĂšle universel et justifie le dĂ©placement du souverain pontife, cette collectivitĂ© en acquiert une cĂ©lĂ©britĂ© qui fait partie de son histoire. Jean-Marie Vianney est nĂ© en 1786 Ă  Dardilly, quatriĂšme d’une fratrie de six enfants. Sa maison natale au cƓur du Bourg avec sa salle commune et son fournil sont celles d’une modeste famille paysanne. Le jeune garçon par sa piĂ©tĂ© fervente manifeste dĂšs son plus jeune Ăąge son intention de devenir prĂȘtre. Les temps troubles de la RĂ©volution retardent Ă  13 ans l’ñge de sa premiĂšre communion administrĂ©e par un prĂȘtre rĂ©fractaire. En revanche, il est parmi les premiers, en 1803, Ă  17 ans Ă  pouvoir frĂ©quenter l’école ouverte par la municipalitĂ© dans les locaux du presbytĂšre. Lorsqu’il reçoit tardivement le sacerdoce en 1815 Ă  29 ans, il n’est plus vraiment un enfant de la commune et est nommĂ© curĂ© de la paroisse d’Ars-en-Dombes dont il restera le desservant jusqu’à son dĂ©cĂšs en 1859, Ă  73 ans. Ses exceptionnels mĂ©rites lui vaudront d’ĂȘtre canonisĂ© en 1925 et dĂ©signĂ© comme saint patron des curĂ©s de l’ensemble du monde catholique en 1929. La commune de Dardilly entretient le souvenir du plus illustre de ses enfants en rebaptisant l’église du bourg Jean-Marie-Vianney en 1973. Sa maison natale honorĂ©e de la visite du pape Jean-Paul II en 1986 est devenue un musĂ©e. Elle donne son nom Ă  la rue elle-mĂȘme prolongĂ©e d'un long chemin de Jean-Marie Vianney par lequel s’acheminent chaque annĂ©e les pĂšlerins vers la commune d’Ars[29].

    • Plaque de la maison natale du curĂ© d'Ars
      Plaque de la maison natale du curé d'Ars
    • maison natale du curĂ© d'Ars
      maison natale du curé d'Ars
    • salle commune de la maison natale du curĂ© d'Ars
      salle commune de la maison natale du curé d'Ars
    • fournil
      fournil
    • statue du curĂ© d'Ars
      statue du curé d'Ars
    Dardilly les deux clochers

    La foi du curé d'Ars a été soumise à l'épreuve du démon qu'il surnommait le grappin. La foi des Dardillois a été mise à l'épreuve de la discorde entre les paroissiens, ce que souligne le titre de l'ouvrage : Dardilly les deux clochers.

    Au milieu du XIXe siĂšcle, en rĂ©gion lyonnaise, il y allait de l’honneur d’une commune de se doter d’une nouvelle Ă©glise digne de ce nom. Les Dardillois en prennent conscience en 1846 et une souscription est lancĂ©e pour son financement. Un certain consensus semble d’abord se rĂ©aliser autour de l’idĂ©e d’un nouvel Ă©difice au GrĂ©goire, en position plus centrale que le Bourg. Au lendemain de la RĂ©volution de 1848, cette relative unanimitĂ© explose lorsque, en 1850, une nouvelle municipalitĂ© fait le choix d’une nouvelle Ă©glise au Bourg, conformĂ©ment aux vƓux des quartiers du bas attachĂ©s aux anciennes traditions. Cette dĂ©cision se heurte alors Ă  l’opposition des quartiers du haut. Dans ceux-ci vit un prolĂ©tariat de carriers vouĂ©s Ă  des tĂąches pĂ©nibles et mal rĂ©munĂ©rĂ©es mais oĂč le ton est donnĂ© par une Ă©lite de bourgeois lyonnais nouvellement installĂ©e. 12 d’entre eux, trĂšs fortunĂ©s, dont Joseph Rogeat, inventeur d'appareils de chauffage en fonte Ă©maillĂ©e[30], dĂ©cident de construire une Ă©glise au Barriot. Le conseil municipal persistant dans son intention, en 1851 la guerre est dĂ©clarĂ©e entre les deux camps[31].

    Les sĂ©cessionnistes choisissent le 18 mai 1851, jour de la Saint Pancrace, fĂȘte patronale, pour lancer le chantier de leur Ă©glise, financĂ© de leurs propres deniers sur un terrain cĂ©dĂ© par l’un d’entre eux. L’architecte qu’ils ont choisi « s’engagea Ă  mener la construction Ă  son terme mĂȘme si le prix devait dĂ©passer les sommes souscrites par les douze fondateurs ». Il s’agissait de mettre la municipalitĂ© devant le fait accompli. Les travaux furent immĂ©diatement entrepris et furent achevĂ©s dĂšs 1853. « L’église du Barriot Ă©tait moins vaste et moins monumentale que sa rivale [encore en projet] mais parfaitement adaptĂ©e aux besoins du culte. Le 13 mars 1853, Beaujolin, vicaire gĂ©nĂ©ral de l’archevĂȘchĂ© bĂ©nit le nouvel Ă©difice qui fut placĂ© sous le vocable de saint Claude patron du donateur du terrain ». ParallĂšlement les Dardillois du haut avaient aussi financĂ© la construction d’un presbytĂšre prĂšs de leur Ă©glise et avaient ouvert, toujours Ă  leurs frais, deux Ă©coles libres, l’une au Barriot pour les garçons, l’autre Ă  Parsonge pour les filles ». Il restait Ă  officialiser cette situation. L’idĂ©e d’une double paroisse faisait son chemin et obtint l’accord de l’archevĂȘchĂ© en 1856. Le conseil municipal ne put que s’incliner devant cette dĂ©cision sanctionnĂ©e par un dĂ©cret impĂ©rial du 26 avril 1860[32].

    Dans ce contexte, les difficultĂ©s de la municipalitĂ© ne purent que s’aggraver pour la construction de l’église du Bourg. Elles avaient dĂ©jĂ  dĂ©butĂ© dĂšs l’obtention de l’autorisation gouvernementale du 12 janvier 1852 avec la nĂ©cessitĂ© de libĂ©rer le terrain. « On commença Ă  dĂ©molir au Bourg les maisons expropriĂ©es aprĂšs avoir indemnisĂ© leurs propriĂ©taires ; le rempart du chĂąteau et la vielle Ă©glise furent abattus ». Il fallait aussi s’assurer que le financement suivrait. Le vote de centimes additionnels n’y suffisant pas, il convenait d’obtenir des subventions. À dĂ©faut de celles refusĂ©es par le ministre des cultes les secours de la prĂ©fecture restaient trop modestes. Pour surmonter ces difficultĂ©s, le projet initial, jugĂ© par ailleurs trop ambitieux surtout Ă  partir du moment oĂč la commune serait dotĂ©e de deux Ă©glises, dut ĂȘtre amputĂ© et la longueur de l’édifice rĂ©duit de sa cinquiĂšme travĂ©e.

    On comprend ainsi la lenteur avec laquelle ont Ă©tĂ© menĂ©s les travaux. CommencĂ©s en 1853 par les absides, le chƓur et le transept, ils ne purent ĂȘtre achevĂ©s, aprĂšs le vote de nouveaux centimes additionnels au budget et l’expropriation de quatre nouvelles maisons, qu’entre 1859 en 1861 par la quatriĂšme travĂ©e, la façade et le clocher dans lequel furent rĂ©installĂ©es trois cloches de l’ancienne Ă©glise. Encore restait-il Ă  effectuer la dĂ©coration intĂ©rieure tout au long des annĂ©es 1860. La consĂ©cration officielle par l’évĂȘque de Belley se fit attendre jusqu’un 22 juillet 1869. Mais il restait Ă  rĂ©gler le problĂšme des dettes contractĂ©es malgrĂ© des subventions obtenues du gouvernement impĂ©rial et la gĂ©nĂ©rositĂ© des seuls paroissiens du Bourg. Il n’était pas rĂ©solu au dĂ©but de l’annĂ©e 1870. Les contribuables du haut se refusant Ă  prolonger la levĂ©e de nouveaux centimes allĂšrent jusqu’à demander la partition en deux de la commune. Ils revinrent Ă  la charge aprĂšs la guerre de 1870-71. Ils se heurtĂšrent au refus du Conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement du RhĂŽne en 1872 et l’affaire ne fut dĂ©finitivement pliĂ©e qu’aprĂšs la fin de non-recevoir opposĂ©e par le prĂ©fet en 1875[33].

    Chacune des deux Ă©glises nĂ©es de cette rivalitĂ© a sa personnalitĂ©. Le style nĂ©o-roman adoptĂ© pour celle du Bourg Ă©tait Ă  l’époque en concurrence avec le nĂ©ogothique. Comme pour l’ancienne l’orientation est Ă  l’ouest. Le plan d’ensemble s’est ressenti de l’abandon de la cinquiĂšme travĂ©e et, si la forme crucifĂšre est respectĂ©e, l’édifice est un peu court par rapport Ă  sa largeur, les bras du transept apparaissant dĂ©mesurĂ©s. On retrouve pour le reste l’association des trois nefs en plein cintre, voĂ»tĂ©es d’arĂȘte entre les arcs doubleaux. Par ailleurs, on n’a pas lĂ©sinĂ© sur le nombre des absides : on en compte cinq, trois au-delĂ  du chƓur et une Ă  chaque bras de transept. C’est dans la façade que l’on trouve le plus de fantaisie. On se bornera Ă  en juger Ă  un seul dĂ©tail : si le principe du plein cintre roman est respectĂ© pour toutes les ouvertures on s’est ingĂ©niĂ© en variant leur couronnement : il est polylobĂ© au-dessus de la porte au premier niveau tandis qu’au deuxiĂšme la « triple arcature est surmontĂ©e d’un fronton triangulaire dĂ©corĂ© d’une frise d’arceaux ». D’une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, du degrĂ© de 14 marches au clocher Ă  flĂšche octogonale trĂšs pointue encadrĂ© de pyramidions tout concourt Ă  la volontĂ© d’élever l’esprit.

    • Ă©glise Saint Jean-Marie Vianney
      Ă©glise Saint-Jean-Marie-Vianney
    • nef centrale de l'Ă©glise J-M Vianney en direction de l'abside
      nef centrale de l'Ă©glise J-M Vianney en direction de l'abside
    • nef centrale en direction de l'entrĂ©e
      nef centrale en direction de l'entrée

    Dans le mobilier intĂ©rieur, hommage est d’abord rendu Ă  saint Pancrace, le patron ancestral de la paroisse Ă  qui est consacrĂ© un des vitraux. Sa statue monte aussi la garde prĂšs de l’entrĂ©e en compagnie de saint Jean-Baptiste. La Vierge Marie a son autel. Elle porte classiquement l’enfant JĂ©sus mais le bas-relief polychrome la reprĂ©sente emportĂ©e par deux anges : version originale de son Assomption ? On ne s’étonnera pas de constater qu’une large place est faite au plus illustre des enfants de la commune. La vĂ©nĂ©rable cure baptismale - on la date de 1600 - en cuivre provenant de l’ancienne Ă©glise a Ă©tĂ© enchĂąssĂ©e dans un bloc de pierre mais il y est fait discrĂštement mention du baptĂȘme de Jean-Marie Vianney le 8 mai 1786. Parmi les autels qui lui sont consacrĂ©s, l’attention est portĂ©e chaque fois sur un thĂšme particulier. Rien ne vaut pour les amateurs de polychromie celui oĂč, au bas de la statue du saint en priĂšre, le devant est dĂ©corĂ© de trois arcatures en plein cintre, sous chacune desquelles sont peints des symboles religieux : l’eucharistie Ă  gauche (ostensoir et agneau), les vertus thĂ©ologales au centre (croix, ancre et cƓur), le sacrĂ© cƓur Ă  droite. S’il est normal que la dĂ©pouille de Jean-Marie Vianney repose dans la basilique qui lui a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e Ă  Ars, Dardilly se devait de l’honorer d’un autel-reliquaire. La partie supĂ©rieure en forme d’enfeu fermĂ© d’un vitrail porte le monogramme JMV. La partie infĂ©rieure est en forme d’autel. L’inscription gravĂ©e tout en bas dans le marbre rappelle l’enfance du pieux jeune berger : vigilans in oratione juvenis pastor[34].

    L’église Saint-Claude ne peut se prĂ©valoir des mĂȘmes privilĂšges. Elle est sans attaches avec la longue histoire de la paroisse et encore moins avec le plus illustre de ses enfants. ÉdifiĂ©e la premiĂšre, elle n’a de commun avec l’église du bourg que son style nĂ©o-roman. Elle est orientĂ©e au nord pour s’adapter Ă  la pente. Le choix de la pierre dorĂ©e la distingue de sa rivale aux teintes plus claires. Son plan basilical comporte une nef centrale de six travĂ©es dominant les deux collatĂ©raux. Bien que nĂ©o-romane aussi par le choix du plein cintre comme pour les voĂ»tes de la nef, la façade est tout aussi dissemblable par son Ă©troitesse, par le rappel Ă  son saint patron Claude dans une niche, par la forme du clocher : en lieu de flĂšche, un dĂŽme Ă  quatre pans surmontĂ© d’une sphĂšre et d’une croix en pierre[35].

    La défense de la patrie

    À Dardilly, le danger vient du nord car la cible est la ville de Lyon. Cette rĂ©alitĂ© s’était dĂ©jĂ  imposĂ©e au plan local quand les sires de Beaujeu affrontaient les archevĂȘques-comtes. Elle prend une dimension nationale voire europĂ©enne au XIXe siĂšcle. Lorsque, au printemps 1814, les coalisĂ©s envahissent la France, ce sont les Autrichiens qui parviennent aux portes de Lyon. Ils se heurtent Ă  la rĂ©sistance du marĂ©chal Augereau. Le 20 mars, lors de la bataille dite de Limonest, Ă  Dardilly l’ennemi est culbutĂ©, le colonel Huller et 400 hommes sont capturĂ©s. Mais cet Ă©pisode glorieux isolĂ© ne retarde pas l’entrĂ©e de l’ennemi Ă  Lyon dĂšs le 21, Augereau se repliant sur Valence. En 1900, lors de travaux de terrassement vers le ruisseau des Planches ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s des squelettes de soldats autrichiens enterrĂ©s lors des combats[36].

    AprĂšs la dĂ©faite de la France en 1871 dans la guerre qui l’a opposĂ©e Ă  l’Allemagne, quand le gĂ©nĂ©ral SĂ©rĂ© de RiviĂšres est chargĂ© d’établir un ensemble de fortifications, le fort du Paillet fait partie de la deuxiĂšme ceinture dĂ©fensive de Lyon sur le flanc ouest du mont Verdun (1874) dans les monts d’Or et aprĂšs Vancia du cĂŽtĂ© de la Dombes (1876). Construit entre 1883 et 86 selon les nouvelles rĂšgles adaptĂ©es Ă  l’évolution de l’artillerie, il est enterrĂ© derriĂšre un fossĂ© long de 700 mĂštres et se confond avec le relief. Il a Ă©tĂ© conçu pour abriter 300 hommes avec une autonomie de vie de 3 mois. La troupe logeait dans les sept travĂ©es de trois niveaux de forme polygonale. Il n’a jamais eu Ă  faire la preuve de son efficacitĂ© et est devenu en 1983 propriĂ©tĂ© la commune qui y hĂ©berge des associations[37] - [38].

    Les deux guerres mondiales ont apportĂ©, ici comme partout, leur lot de souffrances pour la population et pour les combattants. La commune de Dardilly s’est cependant singularisĂ©e par le caractĂšre original de son monument aux morts de 1914-18 auxquels elle a ajoutĂ© les 10 victimes de celle de 1870-71. Il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© dans le cimetiĂšre en 1924 en calcaire blanc de Comblanchien. Dans l’esprit du maire et du conseil municipal, plutĂŽt que de souligner l’hĂ©roĂŻsme des poilus face Ă  l’ennemi, il s’est agi d’un appel au pacifisme. Sur le fronton de la stĂšle a Ă©tĂ© gravĂ©e cette inscription : « Contre la guerre, Ă  ses victimes, Ă  la fraternitĂ© des peuples ». En dessous, la sculpture reprĂ©sente en grandeur nature une femme et son enfant fuyant leur maison en flammes. Signalons que le mĂȘme rĂ©flexe avait inspirĂ© GrandclĂ©ment, maire de Villeurbanne[39].

    • Fort du Paillet
    • le fort du Paillet vue d'ensemble
      Vue d'ensemble
    • le fort est enterrĂ©
      Le fort enterré
    • fossĂ© entourant le fort
      Fossé entourant le fort
    • borne en limite de l'espace militaire
      Borne en limite de l'espace militaire
    • monument aux morts de 1914-18
      Monument aux morts de 1914-18

    Une paysannerie enracinée

    Les donnĂ©es disponibles pour l’annĂ©e 1899 ont une valeur gĂ©nĂ©ralisable pour l’ensemble de la pĂ©riode. Le systĂšme qui allie polyculture et poly-Ă©levage est caractĂ©ristique de temps oĂč le but premier de l’agriculture Ă©tait d’assurer la sĂ©curitĂ© alimentaire de la population. Les cĂ©rĂ©ales couvrent 44 % de l’espace cultivĂ©. Parmi celles-ci, le froment, longtemps relĂ©guĂ© Ă  la deuxiĂšme place, l’emporte largement (29 %) sur le seigle (5 %) et le sarrasin (5 %). En ajoutant les 4 Ă  5 % des espaces consacrĂ©s Ă  la pomme de terre (mais il nourrit aussi les porcs), le colza utilisĂ© pour la cuisine (1 %) et les potagers (1,5 %) on approche des 50 % destinĂ©s directement Ă  l’alimentation humaine. Il faut encore y ajouter les 7 Ă  8 % rĂ©servĂ©s Ă  la vigne. Celle-ci, Ă  cette date, s’est encore mal remise de la crise du phylloxĂ©ra mais ne retrouvera plus l’importance qu’elle avait auparavant. Nous ne sommes pas non plus dans les campagnes plus mĂ©ridionales de l’ouest lyonnais et les arbres fruitiers ont une place nĂ©gligeable (1 %). Selon la formule, hĂ©ritĂ©e de la lĂ©gende du roi Henri, le pastourage est associĂ© au labourage. Si l’on tient compte des 3 % semĂ©s en avoine pour la nourriture des chevaux, on constate que presque l’autre moitiĂ© du terroir est vouĂ© Ă  l’élevage. La majeure partie est en prairies naturelles (26 Ă  27 %) et le complĂ©ment est tirĂ© des cultures fourragĂšres dont le trĂšfle et la luzerne (11 Ă  12 %)[40].

    Les chiffres bruts permettent mal d’évaluer l’importance respective des diffĂ©rents Ă©levages. Quelle valeur relative attribuer Ă  celui des poules et autres volatiles de basse-cour comme dindes et dindons (3 009 tĂȘtes - sic !) ? Pour les travaux des champs les 151 chevaux et juments ont pratiquement Ă©liminĂ© les bƓufs (s’ils avaient jamais eu quelque importance). Il faut placer au premier rang l’élevage laitier de 400 vaches et son renouvellement obligĂ© de taureaux, gĂ©nisses et veaux (92) mais les chĂšvres (102) et les ovins (350) tirent parti des pĂąturages les plus ingrats. On s’attendrait Ă  un troupeau plus Ă©toffĂ© de porcins (50)[40]

    L’autre enseignement tirĂ© de la statistique de 1899 concerne la taille des exploitations. Il conduit Ă  parler de structures Ă©galitaires. Les grands domaines ont quasiment disparu. Un seul est classĂ© dans la catĂ©gorie des 50 Ă  100 ha (sans plus de prĂ©cision) et un seul autre dans celle des 40 Ă  50. Faut-il leur ajouter les 6 exploitations entre 20 et 40 ha ? Si la loi qui a supprimĂ© le droit d’ainesse est responsable du morcellement d’une partie du patrimoine (18 Ă  19 % des propriĂ©tĂ©s ont moins de 1 ha), les catĂ©gories les plus reprĂ©sentatives s’échelonnent entre 1 Ă  5 ha (56 %) et 5 Ă  10 ha (21 %)[40].

    Les Dardillois ne sont pas pour autant coupĂ©s de la mĂ©tropole. Une partie de leurs productions est Ă©coulĂ©e sur le marchĂ© lyonnais. La jeunesse, en partie libĂ©rĂ©e par le dĂ©but de la mĂ©canisation des tĂąches agricoles va y chercher un emploi entraĂźnant un certain dĂ©clin dĂ©mographique (le minimum est atteint en 1911 avec 981 habitants). Aux liaisons routiĂšres traditionnelles sans cesse amĂ©liorĂ©es s’est ajoutĂ©e en 1902 la voie ferrĂ©e Givors-Paray-le-Monial avec une simple halte qui porte aujourd'hui le nom de gare du Jubin.

    Cette situation est nouvelle par rapport aux siĂšcles passĂ©s. Il semblerait que les nouveaux bourgeois lyonnais, celui des Cyclamens depuis 1826, ce boulanger de Vaise du Colombier en 1842, le cĂ©lĂšbre industriel Joseph Rogeat qui reprend la propriĂ©tĂ© d’un notaire dardillois au Rucher en 1849 aient recherchĂ© Ă  Dardilly une paisible retraite plutĂŽt qu’une source supplĂ©mentaire de revenus. Ajoutons que depuis la fermeture des carriĂšres (on en comptait jusqu'Ă  11) les agriculteurs sont devenus les seuls exploitants sur les terres de la commune[41].

    • Les cyclamens
      Les cyclamens
    • Limonest
      les colombiers du Colombier
    • hĂŽtel de ville de Dardilly
      hĂŽtel de ville de Dardilly
    • Ă©cole libre Saint-Joseph
      Ă©cole libre Saint-Joseph

    Un autre trait caractĂ©ristique de la commune de Dardilly est associĂ© Ă  l’activitĂ© exclusivement agricole : l’extrĂȘme dispersion de la population qui tient Ă  vivre au milieu de l’exploitation pour s’épargner des dĂ©placements fastidieux. Le prĂ©-inventaire tient Ă  le souligner aprĂšs l’énumĂ©ration des 37 lieudits[42]. C’est aussi l’enseignement de l’on retire de l’examen de la carte d’état-major. Mais les occasions de rencontres restent nombreuses du fait du regroupement dans le centre d’équipements publics. En 1835 l’ancien cimetiĂšre a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© aux proches Noyeraies. La reconstruction de l’église consacrĂ©e en 1869 s’est faite sur l’emplacement de l’ancienne. La mairie, transfĂ©rĂ©e plus tardivement de l’ancien presbytĂšre au nouvel hĂŽtel de ville en 1909, reste dans le bourg. Il a Ă©tĂ© prĂ©vu assez spacieux pour pouvoir hĂ©berger les Ă©coles de garçons et de filles dont la loi de Jules Ferry a rendu la crĂ©ation obligatoire en 1881. Enfin, quand l’école catholique des sƓurs de Saint-Joseph a Ă©tĂ© rĂ©installĂ©e dans des bĂątiments neufs en 1908, elle est restĂ©e dans le mĂȘme voisinage[43].

    La rurbanisation

    Comme beaucoup de communes de la deuxiĂšme couronne de l’agglomĂ©ration lyonnaise, Dardilly a connu une vĂ©ritable explosion dĂ©mographique depuis la fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale. La population est passĂ©e de 1 312 habitants en 1946 Ă  8 752 en 2018 soit une multiplication de prĂšs de sept fois (6,7 exactement). Le taux de croissance annuel a Ă©tĂ© maximal dans les annĂ©es 1975-1982 (7,5 %) mais on assiste Ă  une quasi-stabilisation dans la pĂ©riode la plus rĂ©cente (0,3 % par an de 2013 Ă  2018). Cette augmentation est bien Ă©videmment liĂ©e Ă  l’immigration de jeunes mĂ©nages. Les trois quarts des rĂ©sidents sont nĂ©s en dehors de la commune[44].

    zoning de la commune de Dardilly
    zoning de la commune de Dardilly

    46 % du parc immobilier actuel datent des annĂ©es 1971-1990,pĂ©riode de la plus forte croissance, plus des quatre cinquiĂšmes si on y ajoute celui des annĂ©es ultĂ©rieures. L’hĂ©ritage de la vieille commune agricole avant 1919 ne reprĂ©sente plus que 6,4 % du total. Cette croissance s’est faite essentiellement sous la forme de lotissements mais la tendance tend Ă  s’inverser dans la pĂ©riode la plus rĂ©cente oĂč l’on voit augmenter la proportion des appartements en immeubles : les programmes en cours devraient confirler cette Ă©vvolution. Cette urbanisation est exclusivement concentrĂ©e dans l’interfluve entre ruisseau des Planches Ă  l’ouest et ruisseau des Serres Ă  l’est et revĂȘt la forme d’un ruban continu de 3,5 km du nord au sud pour une largeur maximale de l’ordre de 1,5 km. La carte Ă©tablie par la commune fait apparaĂźtre ce zoning d’un secteur d’habitation continu entre les espaces agricoles Ă  l’ouest et la zone d’activitĂ©s Ă  l’est de maniĂšre spectaculaire[44].

    • programme de l'Esplanade
      programme de l'Esplanade

    Les nouveaux Dardillois appartiennent Ă  des catĂ©gories sociales bĂ©nĂ©ficiant d’une formation supĂ©rieure Ă  la moyenne nationale si l’on en juge par le niveau des diplĂŽmes. Dans plus de la moitiĂ© des mĂ©nages (55 %), celui-ci atteste d’un minimum de deux ans de formation universitaire qui va jusqu’à 22,5 % pour ceux qui atteignent les cinq annĂ©es et plus. Une fois Ă  l’embauche, Il n’est donc pas Ă©tonnant de les voir figurer parmi les catĂ©gories socio-professionnelles Ă©levĂ©es. Parmi les mĂ©nages, 33,7 % sont classĂ©s dans les cadres et professions supĂ©rieures auxquels on peut ajouter les 14,3 % des professions intermĂ©diaires. Ces pourcentages sont d’autant plus considĂ©rables qu’ils figurent dans une statistique incluant les 18 % de retraitĂ©s du niveau duquel on ne saurait prĂ©juger. Le rang des ouvriers (8,3 %) et des employĂ©s (13,4 %) soit 21,7 % au total est le moins fourni[44].

    Le tableau du marchĂ© du travail sur la commune fait apparaĂźtre une offre quasi nulle dans le domaine agricole (0,2 %). Autant dire que, en termes d’emploi du moins, ce secteur a pratiquement disparu du fait, en particulier, d’une mĂ©canisation extrĂȘme des tĂąches. Le faible taux des salariĂ©s de l’industrie (8,4 %) ne saurait Ă©tonner non plus dans une France de plus en plus dĂ©sindustrialisĂ©e. La construction oĂč dominent les travaux manuels n’y ajoute que 6,3 %. On peut donc conclure Ă  une population tertiarisĂ©e avec 67,3 % d’emplois dans le commerce, les transports et services divers et 17,3 % dans les administrations, l’enseignement et l’action sociale Mais au total le compte n’y est pas. Moins de 22 % des actifs trouvent Ă  s’employer dans la zone. Ce sont donc pratiquement les quatre cinquiĂšmes des Dardillois qui doivent migrer quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail vers le cƓur de l’agglomĂ©ration. La voiture est privilĂ©giĂ©e dans les trois quarts des cas, les transports en commun de la mĂ©tropole ne comptant que pour 13 %. L’encombrement quotidien des routes aux heures de pointe par ces migrants-alternants est le spectacle banal de celui d’une mĂ©tropole.

    Les services publics

    Le problÚme le plus urgent pour les autorités a été la scolarisation des enfants des nouveaux Dardillois. Les locaux occupés dans la mairie ne suffisant plus, deux groupes scolaires ont été successivement construits incluant maternelle et primaire : celui du Grégoire dÚs 1967-70 et celui des Noyeraies en 1983-84. La poursuite de la scolarité est assurée hors de la commune par le collÚge Jean-Philippe Rameau à Champagne-au-Mont-d'Or puis aux

    lycées lyonnais Jean Perrin et La MartiniÚre.

    • maison de la petite enfance
      maison de la petite enfance
    • groupe scolaire les Noyeraies
      groupe scolaire les Noyeraies
    • groupe scolaire du GrĂ©goire
      groupe scolaire du Grégoire

    L’alimentation en eau n’a jamais fait problĂšme dans le passĂ©. Il appartenait Ă  chaque famille de creuser son puits ou d’amĂ©nager une source, la municipalitĂ© se chargeant de complĂ©ter ces initiatives par exemple en crĂ©ant un lavoir communal. Celui du Clair en porte encore tĂ©moignage ce qui lui a valu d’ĂȘtre restaurĂ© en 1979. Mais dĂšs 1956 a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© au Paillet, Ă  proximitĂ© du fort, un imposant chĂąteau d’eau dont la forme cylindrique marque fortement le paysage. Ses possibilitĂ©s de rĂ©serve sont encore Ă  la mesure des besoins de la population actuelle mais pour son remplissage la commune a intĂ©grĂ© l’ensemble de la mĂ©tropole dont les captages ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s dans la nappe phrĂ©atique du RhĂŽne Ă  CrĂ©pieux-Charmy[45].La liste des Ă©quipements pour de nombreuses disciplines figure dans la section sports du prĂ©sent article. À l'ouesr de la commune le centre aĂ©rĂ© de la Beffe permet d'initier la jeunesse Ă  diveres activitĂ©s ludiques. On pourrait y ajouter, mais il s'agit ici d'initiatives privĂ©es, le centre Ă©questre de Tournebride et le poney club de Villedieu.

    • lavoir du Clair
      lavoir du Clair
    • chĂąteau d'eau du Paillet
      chĂąteau d'eau du Paillet
    • centre aĂ©rĂ© de la Beffe
      centre aéré de la Beffe
    • centre Ă©questre de Tournebrid
      centre Ă©questre de Tournebride

    Techlid

    On ne peut s’en tenir Ă  ces indications sur la vie de la commune sans Ă©voquer une derniĂšre particularitĂ© qui n’a aucun rapport avec toute son histoire. Deux artĂšres routiĂšres majeures traversent son territoire depuis des siĂšcles : la RN6, hĂ©ritiĂšre de la voie du Bourbonnais Ă  l’extrĂȘme ouest du cĂŽtĂ© de la-Tour-de-Salvagny et la RN6 anciennement voie de Bourgogne au nord-est du cĂŽtĂ© de Limonest. Il n’en a pas Ă©tĂ© question jusqu’ici car elles n’ont jouĂ© aucun rĂŽle dans le destin de Dardilly. Celui-ci Ă©tait liĂ© Ă  celui de Lyon par le territoire d’Ecully. La situation est devenue entiĂšrement diffĂ©rente depuis la crĂ©ation de l’autoroute A6. La date du 8 dĂ©cembre 1971 qui est celle de l’ouverture du tunnel sous FourviĂšre peut ĂȘtre retenue comme repĂšre de sa mise en service. Pour une agglomĂ©ration en pleine expansion,

    une nouvelle facilitĂ© de dĂ©veloppement s’ajoutait dans la direction du nord sur un espace alliant tous les avantages : proximitĂ©, absence de relief, sols pratiquement libres de toutes constructions. À une Ă©poque oĂč la route et le camion avaient relĂ©guĂ© au second plan le chemin de fer, toutes les conditions Ă©taient dĂ©sormais rĂ©unies pour une valorisation Ă©conomique sur un axe privilĂ©giĂ©. Le hasard veut que la commune de Dardilly en occupe l’essentiel.

    L’exploitation de la situation se concrĂ©tise avec la naissance en 1988 d’une structure associative de type loi de 1901 qui regroupera un temps les collectivitĂ©s de Tassin-la-Demi-Lune, Ecully, Champagne-au-Mont-d’Or , Limonest et Dardilly d’oĂč l’acronyme de Techlid. Le regroupement a pu Ă©voluer au fil des annĂ©es. Actuellement les six parties prenantes sont Champagne-au-Mont-d’Or, CharbonniĂšre-les-Bains, Dardilly, Lissieu, Limonest et la Tour-de-Salvagny ce qui justifie encore les trois derniĂšres lettres de cet acronyme. Laissons cette association se prĂ©senter elle-mĂȘme.

    « Le PĂŽle Economique Ouest de la MĂ©tropole de Lyon connaĂźt une croissance continue depuis les annĂ©es 1990. Le succĂšs de Techlid est principalement dĂ» Ă  la pluralitĂ© et Ă  la complĂ©mentaritĂ© des activitĂ©s prĂ©sentes : des entreprises tertiaires et de petites structures industrielles, des activitĂ©s commerciales, des hĂ©bergements hĂŽteliers, des centres de formation et quelques grandes Ă©coles. Avec prĂšs de 6 000 Ă©tablissements et une croissance de 31 % en dix ans, Techlid est aujourd’hui le 2e pĂŽle tertiaire de l’agglomĂ©ration lyonnaise aprĂšs la Part-Dieu. Son accessibilitĂ© est Ă©galement un vĂ©ritable atout : 4 Ă©changeurs de l’autoroute A6, proximitĂ© du pĂ©riphĂ©rique Nord de Lyon, traversĂ©e des RN6 et RN7 et de nombreuses lignes de transports en commun». Si l’on se place d’un point de vue strictement local, cette impressionnante polyvalence d’équipements entretient relativement peu de rapports avec la vie communale. C’est l’évidence mĂȘme en ce qui concerne la capacitĂ© d’hĂ©bergement. Les cinq hĂŽtels et le camping quatre Ă©toiles de 6 ha avec ses 233 emplacements sont destinĂ©s Ă  une clientĂšle de passage sur un des itinĂ©raires majeurs lors de la migration des vacanciers au niveau europĂ©en. Du point de vue scolaire, deux lycĂ©es sont implantĂ©s dans le site : le lycĂ©e horticole paysage et environnement et le lycĂ©e Rabelais. Le premier crĂ©Ă© en 1967 et agrandi en 2011 avec son exploitation agricole annexe accueille 300 Ă©lĂšves pour une scolaritĂ© allant de la seconde Ă  bac + 2. De par sa nature mĂȘme, son recrutement est dĂ©rogatoire au schĂ©ma classique et Il dispose d’un internat qui peut hĂ©berger 140 Ă©lĂšves et d’une rĂ©sidence pour 50 Ă©tudiants. Le lycĂ©e polyvalent François Rabelais qui forme le personnel aux mĂ©tiers de la bouche « pĂątissiers, chocolatiers, boulangers, charcutiers, traiteurs et cuisiniers » n’est pas davantage rĂ©servĂ© Ă  la formation de la jeunesse dardilloise.

    • camping international de Lyon
      camping international de Lyon
    • lycĂ©e François Rabelais
      lycée François Rabelais
    • LycĂ©e agricole de Dardilly
      Lycée agricole de Dardilly
    • Serres du lycĂ©e agricole
      Serres du lycée agricole
    • autres serres du lycĂ©e
      autres serres du lycée

    On a vu par ailleurs que la grande majoritĂ© des migrants-alternants, de par leurs qualifications supĂ©rieures, trouvent prĂ©fĂ©rentiellement leur emploi dans le centre de la mĂ©tropole. La frĂ©quentation de la zone d’activitĂ© de Techlid ne prĂ©sente vĂ©ritablement d’intĂ©rĂȘt pour les Dardillois que par la prĂ©sence des grandes surfaces commerciales qui complĂštent les services limitĂ©s du petit commerce de proximitĂ© au centre de la commune. Ils peuvent aussi, bien entendu, profiter de quelques Ă©quipements amĂ©nagĂ©s dans ce secteur par la commune comme le gymnase ou les tennis communaux ou par les instances mĂ©tropolitaines comme le boulodrome. On peut conclure en philosophant sur la valeur variable d’un espace selon les besoins d’utilisateurs diffĂ©rents.

    • la BrocardiĂšre
      la BrocardiĂšre
    • gymnase Roland Guillaud
      gymnase Roland Guillaud
    • tennis de Parsonge
      tennis de Parsonge
    • boulodrome mĂ©tropolitain
      boulodrome métropolitain

    Bibliographie

    • PrĂ©inventaire des monuments et richesses artistiques : Dardilly, vol. 13, DĂ©partement du RhĂŽne, , 86 p..
    • Jean Burdy, L’aqueduc  romain de la BrĂ©venne, vol. 134, Messimy, L’Araire, , 114 p., p. 103-110.
    • Marie-GeneviĂšve Euzen-Dague, Dardilly : Les deux clochers, Commune de Dardilly, , 173 p. (ISBN 2-9503642-0-9).

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    AprĂšs deux scrutins annulĂ©s, les Ă©lections de juin 1990 portent Ă  la mairie Daniel Le Maire, membre du RPR. Élue en 1995, la centriste MichĂšle Vullien est rĂ©Ă©lue par 60 % des votants en 2001 et par 56 % des votants en 2008.

    Lors des élections présidentielles, les électeurs dardillois ont voté à prÚs de 70 % pour Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012. En revanche, la mairie est tenue par une équipe sans étiquette politique ayant battu successivement en 2001, 2008 et 2014 une liste UMP. En mars 2014, la liste de MichÚle Vullien remporte de nouveau les élections avec 53,4 % des suffrages exprimés contre 46,5 % pour la liste UMP.

    Élections municipales

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1908 Joseph Blain SE
    1908 1929 Jean Marie Pradel Rad.-soc.
    Les données manquantes sont à compléter.
    1953 1971 Henri Lacombe Union des Indépendants Député du RhÎne
    1971 1989 André Vialle SE
    1989 1990 Bernard Thomas DVD
    1990 1995 Daniel Le Maire RPR
    MichĂšle Vullien UDF puis MoDem
    puis UDI
    Cadre administratif retraitée
    SĂ©natrice du RhĂŽne (2017 → 2020)
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale du canton d'Écully (2001 → 2008)
    2e vice-prĂ©sidente du Grand Lyon (2014 → 2017)
    En cours Rose-France Fournillon[46] DVD Directrice générale de société retraitée

    Budget et fiscalité

    Le budget de la commune de Dardilly est d'environ 12,5 M € de recettes de fonctionnement et 10 M€ de dĂ©penses de fonctionnement, laissant une Ă©pargne brute de 2,5 M €. Les taux d'impĂŽt communaux n'ont pas Ă©tĂ© modifiĂ©s depuis 2002, ils sont les suivants en 2022 :

    • Taxe fonciĂšre : 27,88 %

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[49].

    En 2020, la commune comptait 8 829 habitants[Note 3], en augmentation de 2,9 % par rapport Ă  2014 (RhĂŽne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3009171 0149351 0271 0741 2811 2961 301
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2431 2941 2931 2121 1351 1411 5061 1481 108
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0671 0389821 0141 1251 2351 3591 3121 565
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 7312 0102 7434 6686 6887 5898 5158 6618 454
    2015 2020 - - - - - - -
    8 6228 829-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population active de Dardilly est de 3 546 personnes. Parmi les actifs dardillois ayant un emploi, 25,6 % travaillent Ă  Dardilly mĂȘme, 17,4 % travaillent dans une autre commune de Techlid, 52,3 % travaillent dans une autre commune du dĂ©partement (hors TECHLID) et 4,7 % travaillent hors dĂ©partement.

    Logement

    Dardilly depuis les toits de la Basilique Notre-Dame de FourviĂšre

    Suivant la hausse dĂ©mographique, la commune est passĂ©e de 1 700 logements en 1982 Ă  3 158 logements en 2007. Bien que le logement dardillois reste rĂ©sidentiel, avec une majoritĂ© de maisons individuelles possĂ©dĂ©es en propre, la commune comporte plusieurs ensembles de logements sociaux.

    Enseignement

    Dardilly est située dans l'académie de Lyon et possÚde trois écoles maternelles et élémentaires (groupes scolaires Grégoire-Parsonge et des Noyeraies et école privée Saint-Joseph). La commune est rattachée au collÚge Jean-Philippe Rameau de Champagne-au-Mont-d'Or et aux lycées Jean-Perrin et La MartiniÚre de Lyon. Dardilly comprend plusieurs établissements d'enseignement professionnel : CFA Philibert-de-L'Orme (bùtiment), Institut de formation du bùtiment et des travaux publics, lycée hÎtelier François-Rabelais, Lycée du paysage et de l'environnement.

    Manifestations culturelles et festivités

    Dardilly dispose d'un espace culturel pluridisciplinaire : l'Aqueduc, de nombreux spectacles y sont proposĂ©s tout au long de l'annĂ©e et le festival "Les Nuits GivrĂ©es" s'y dĂ©roule tous les ans avec des tĂȘtes d'affiches comme La Grande Sophie, TĂ©tĂ©, Rover, Alex Beaupain, Emily Loizeau...

    Sports

    Une vingtaine d'associations sportives et quelques entreprises (école de danse
) assurent la diversité de l'offre sportive à Dardilly. La commune dispose de plusieurs équipements sportifs :

    • Le complexe du moulin Carron (gymnase, stade, dojo, tennis) rĂ©habilitĂ© et agrandi en 2007
    • Le stade de la BrocardiĂšre (terrain de foot, piste d'athlĂ©tisme)
    • Le gymnase Roland Guillaud (mur d'escalade)
    • Le boulodrome du Paillet
    • Le boulodrome dĂ©partemental : situĂ© Ă  la Porte de Lyon, ce grand complexe a Ă©tĂ© inaugurĂ© officiellement les 4 et 5 dĂ©cembre 2004. AncrĂ© au confluent depuis plus de vingt ans, le boulodrome dĂ©partemental a donc quittĂ© la porte sud pour renaĂźtre Porte de Lyon. InstallĂ© sur prĂšs de 7 000 m2, ce complexe comprend plus de 4 500 m2 dĂ©diĂ©s aux jeux, extĂ©rieurs ou couverts, dont 1 083 climatisĂ©s, ainsi qu'un bar, un restaurant et une terrasse. Dix jeux aux normes internationales permettent l'organisation de compĂ©titions au plus haut niveau.
    • La piste de BMX de la BrocardiĂšre (L'Ă©quipe DN1 Redline Lyon Dardilly championne de France 2009)
    • Deux terrains permettant la pratique du beach-volley

    Cultes

    Les deux Ă©glises, Saint Jean-Marie-Vianney et Saint-Claude, forment la paroisse catholique de Dardilly.

    Associations et action sociale

    Dardilly est forte d'une importante activité associative, avec plus de 80 associations représentant tous les domaines : sport, musique, théùtre, arts, voyages, jumelages, etc.

    Pour son action sociale, Dardilly est dotée de plusieurs structures : Le CCAS (centre communal d'action sociale), la Maison de la Petite Enfance, la maison de retraite « La BretonniÚre », le CAT - Ateliers Denis Cordonnier (centre d'accueil et de travail pour personnes handicapées) et de nombreuses associations telles que l'ADMR, l'association des familles, Dardilly AVF Accueil, etc.

    Environnement

    La Commune possĂšde 173 hectares de forĂȘts de feuillus et 646 hectares de zone agricole exploitĂ©e. De nombreux sentiers sillonnent ces espaces que le promeneur peut dĂ©couvrir Ă  pied, Ă  cheval ou Ă  VTT : sentiers de la Beffe, de Chantemerle, chemins de la ThuilliĂšre, du Pont, des Saules et du Bois de Serres, muni d'informations pĂ©dagogiques.

    Ancienne borne dans le bois de Serres marquant le limite de la commune de Dardilly

    Écologie

    • Dardilly participe au tri des dĂ©chets par l'obligation faite aux habitants de disposer de deux poubelles distinctes. La dĂ©chĂšterie de Champagne-au-Mont-d'Or est ouverte aux Dardillois pour y dĂ©poser leurs dĂ©chets. La commune participe Ă  l'opĂ©ration compostage lancĂ©e par le Grand Lyon : chaque foyer se voit rembourser 30 â‚Ź sur l'achat d'un composteur.

    Économie

    Dardilly comprend deux centres principaux de commerces de proximité, l'un autour de l'église Saint-Jean-Marie-Vianney de Dardilly-le-Bas, l'autre au Barriot autour de l'église Saint-Claude de Dardilly-le-Haut. Quelques commerces sont également présents le long de l'avenue de Verdun. Le complexe touristique de la Porte de Lyon, le long de l'autoroute A6, accueille de nombreux hÎtels et restaurants ainsi qu'une discothÚque. La Porte de Lyon accueille également un centre commercial Auchan. Enfin la commune accueille une gendarmerie, avenue de Verdun.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 47 489 € ce qui plaçait Dardilly au 501e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[52].

    En 2012, la part des ménages fiscaux imposables est de 80,6 %[53].

    Emploi

    L'activité des entreprises dardilloises se répartit comme suit :

    Répartition par secteur d'activité
    PrimaireSecondaireTertiaireNon connu
    3,2 %13,2 %82,4 %1,2 %

    Le secteur agricole encore important avec neuf exploitations produisant, pommes, fruits rouges et vin.

    En 2013, le taux de chÎmage de la commune s'élÚve à 9,4 %[53], chiffre inférieur à la moyen nationale (10,4)[54].

    Entreprises et commerces

    Dardilly appartient Ă  Techlid, pĂŽle Ă©conomique ouest du Grand Lyon, constituĂ© Ă©galement de cinq autres communes, Champagne-au-Mont-d'Or, CharbonniĂšres-les-Bains, Limonest, La Tour-de-Salvagny et Tassin-la-Demi-Lune. En 2003, Techlid accueillait 5 284 entreprises, dont 896 sur le sol dardillois. Il s'agit Ă  68 % de trĂšs petites entreprises, qui ont moins de deux salariĂ©s.

    Le dĂ©veloppement de Techlid ne cesse de s'intensifier, ce qui permet d'attirer Ă©galement des acteurs de l'immobilier d'entreprises. Le nouveau Multiparc du Jubin accueillera ainsi Ă  terme 24 000 m2 de bureaux et locaux industriels Ă  l'horizon 2020 et 600 emplois y sont attendus[55].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Aqueduc, centre culturel, abrite une mĂ©diathĂšque, une ludothĂšque, une salle de spectacle (qui accueille notamment le cinĂ©-club), une Ă©cole de musique et de nombreuses salles mises Ă  la disposition des associations. Des expositions ont rĂ©guliĂšrement lieu dans le hall de l'Aqueduc.
    • Le manoir de Parsonge
    • Le fort du Paillet
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Marie-Vianney
    • L'Ă©glise Saint-Claude
    • Le Bois de Serres
    • La Maison natale du CurĂ© d'Ars
    • L'oratoire de Jean-Marie Vianney
    • Le monument aux morts contre la guerre. Il y est inscrit : « Contre la guerre. À ses victimes. À la fraternitĂ© des peuples. Que l'avenir console la douleur.». C'est l'un des Monuments aux morts pacifistes français.
    • Fort du Paillet
      Fort du Paillet
    • Le Manoir de Parsonge entre 1901 et 1902
      Le Manoir de Parsonge entre 1901 et 1902
    • La Maison natale de Jean-Marie Vianney
      La Maison natale de Jean-Marie Vianney
    • Monument aux morts de Dardilly, dĂ©tail du groupe sculptĂ© de FĂ©lix Dumas et Charles Yrondi
      Monument aux morts de Dardilly, détail du groupe sculpté de Félix Dumas et Charles Yrondi
    • Monument aux morts communal, vue globale
      Monument aux morts communal, vue globale
    • L'Ă©glise Saint Claude - vue gĂ©nĂ©rale
      L'église Saint Claude - vue générale
    • Façade de l'Ă©glise Saint Claude
      Façade de l'église Saint Claude

    Espaces verts et fleurissement

    En 2013, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[56].

    En 2016 Dardilly obtient sa deuxiĂšme fleur au concours.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Marie Vianney (1786-1859), nĂ© le 8 mai 1786 a vĂ©cu Ă  Dardilly jusqu'Ă  sa prĂȘtrise Ă  Ars (Ain) oĂč il devient le curĂ© d'Ars : Le Pape Jean-Paul II est venu Ă  Dardilly le 6 octobre 1986 Ă  l'occasion du bicentenaire de sa naissance.
    • Laurent Bonnevay (1870-1957) : dĂ©putĂ©, sĂ©nateur et prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du RhĂŽne. Bien que nĂ© Ă  Saint-Didier-au-Mont-d'Or dans la maison familiale maternelle et originaire du canton de Lamure-sur-Azergues par sa lignĂ©e paternelle oĂč il construira sa carriĂšre politique, la famille de sa femme possĂ©dait une maison Ă  Dardilly. Bonnevay y sĂ©journera frĂ©quemment et ce sera son lieu de rĂ©sidence durant la Seconde Guerre mondiale.
    • Rose Dione (1878-1936), actrice de thĂ©Ăątre et de cinĂ©ma muet nĂ©e Ă  Dardilly et morte Ă  Los Angeles.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • PrĂ©inventaire des monuments et richesses artistiques : Dardilly, vol. 13, DĂ©partement du RhĂŽne, , 86 p..
    • Marie-GeneviĂšve Euzen-Dague, Dardilly : Les deux clochers, Dardilly, Commune de Dardilly, , 173 p. (ISBN 2-9503642-0-9, BNF 35345216, SUDOC 065369912).
    • Jean Burdy, L’aqueduc  romain de la BrĂ©venne, vol. 134, Messimy, L’Araire, , 114 p., p. 103-110.

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Gentilé de la commune de Dardilly », sur le site habitants.fr (consulté le ).
    2. http://blog.univ-angers.fr/lesclimatsdefrance/2013/11/24/le-climat-semi-continental/
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    13. Jean Coste, Dictionnaire des noms propres : toponymes et patronymes de France : quelles origines, quelles significations ?, Paris, Armand Colin, , 701 p. (ISBN 2-200-26969-2), p. 342.
    14. Euzen-Dague 1989, p. 14.
    15. Euzen-Dague 1989, p. 13-17.
    16. Euzen-Dague 1989, p. 21.
    17. Préinventaire 1986, p. 14.
    18. Préinventaire 1986, p. 14-17.
    19. Euzen-Dague 1989, p. 22.
    20. Euzen-Dague 1989, p. 25-27.
    21. Préinventaire 1986, p. 20-21.
    22. Euzen-Dague 1989, p. 42-44.
    23. Euzen-Dague 1989, p. 38-42.
    24. Euzen-Dague 1989, p. 45-46.
    25. Euzen-Dague 1989, p. 46-51.
    26. Préinventaire 1986, p. 67-69.
    27. Euzen-Dague 1989, p. 51-55.
    28. Préinventaire 1986, p. 64-65.
    29. Euzen-Dague 1989, p. 77-83.
    30. Bernadette Anglereau et Catherine Pellissier, Les dynasties lyonnaises, Lyon, Perrin, , 830 p. (ISBN 2-262-01196-6), p. 66-67
    31. Euzen-Dague 1989, p. 66-68.
    32. Euzen-Dague 1989, p. 68-70.
    33. Euzen-Dague 1989, p. 66-76.
    34. Préinventaire 1986, p. 31-46.
    35. Préinventaire 1986, p. 46-55.
    36. Euzen-Dague 1989, p. 57-58.
    37. Préinventaire 1986, p. 24-27.
    38. François Dallemagne, Les défenses de Lyon, enceintes et fortifications, Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, , 255 p. (ISBN 9782841472123), p. 166-167
    39. Préinventaire 1986, p. 22-23.
    40. Euzen-Dague 1989, p. 62.
    41. Préinventaire 1986, p. 75-76.
    42. Préinventaire 1986, p. 7.
    43. Préinventaire 1986, p. 19-21.
    44. « Commune de Dardilly (69072) », sur INSEE, .
    45. Préinventaire 1986, p. 11-13.
    46. « Rose France Fournillon élue maire de Dardilly », sur leprogres.fr, .
    47. Daniel Guerard, « Le jumelage avec la ville italienne Provaglio d’Iseo est sur orbite », Le ProgrĂšs,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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