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Anse (RhĂŽne)

Anse est une commune française située dans le département du RhÎne, en région Auvergne-RhÎne-Alpes.

Anse
Anse (RhĂŽne)
Blason de Anse
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement RhĂŽne
Arrondissement Villefranche-sur-SaĂŽne
Intercommunalité Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées
(siĂšge)
Maire
Mandat
Daniel Pomeret
2020-2026
Code postal 69480
Code commune 69009
DĂ©mographie
Gentilé Ansois
Population
municipale
7 754 hab. (2020 en augmentation de 14,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 509 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 56â€Č 06″ nord, 4° 43â€Č 05″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 358 m
Superficie 15,23 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Anse
Localisation
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Anse
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Anse
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Anse
Liens
Site web mairie-anse.fr

    GĂ©ographie

    Vue aérienne.
    Confluence SaĂŽne-Azergues
    Confluence SaĂŽne-Azergues

    SituĂ©e aux portes du Beaujolais, Ă  27 km au nord de Lyon et 6 km au sud de Villefranche-sur-SaĂŽne, la commune d'Anse s'Ă©tend sur 1 523 hectares. Le confluent entre l'Azergues et la SaĂŽne se situe sur le territoire de la commune.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Lieux-dits et Ă©carts

    Graves-sur-Anse

    Communes limitrophes

    Description détaillée

    Le territoire de la commune d’Anse s’étend en rive droite de la SaĂŽne sur environ 15 km2. Il mesure km d’est en ouest, dans sa plus grande dimension. GĂ©ologiquement, il est situĂ© Ă  l’articulation de deux Ă©lĂ©ments structuraux fondamentaux. Sa partie orientale Ă  l’altitude de 170 mĂštres est une plaine constituĂ©e par les alluvions de la SaĂŽne Ă  son confluent avec l’Azergues. Elle appartient au compartiment affaissĂ© du Sillon formĂ© par la SaĂŽne et par le RhĂŽne. Par sa majeure partie au centre et Ă  l’ouest Anse se rattache en profondeur au socle du Massif central. Par-delĂ  une Ă©troite terrasse d’alluvions anciennes entre 175 et 190 mĂštres d’altitude, apparaissent les sĂ©diments du Jurassique infĂ©rieur (dĂ©but de l’ùre secondaire) dĂ©formĂ©s par le contre-coup du plissement alpin sous forme d’un pli anticlinal d’alignement nord-sud qui culmine vers l’altitude de 350 mĂštres. L’armature calcaire de ses deux versants est et ouest a assurĂ© sa protection contre l’érosion.

    Maison typique en pierre dorée à Anse
    Maison typique en pierre dorée à Anse.

    La nature de ces deux Ă©lĂ©ments opposĂ©s dĂ©termine leurs potentialitĂ©s respectives. Le couloir de plaine alluviale est un axe majeur de la circulation Ă  l’échelle de l’Europe et a vocation Ă  accueillir le trafic national et international. Ses sols profonds sont favorables aux labours pour la grande culture. La seule contrainte rĂ©sulte des dangers d’inondation, les plus imprĂ©visibles provenant non pas de la SaĂŽne dĂ©jĂ  assagie par un long parcours de plaine mais de l’Azergues au flot plus impĂ©tueux au dĂ©bouchĂ© des monts du Lyonnais et du Beaujolais et au rĂ©gime trĂšs irrĂ©gulier sensible aux alĂ©as de la mĂ©tĂ©orologie. La majeure partie de la commune est soustraite par son relief Ă  de tels risques. La terrasse d’alluvions anciennes a fourni les assises du centre historique. Sur les flancs de l’anticlinal la construction a Ă©tĂ© facilitĂ©e par la qualitĂ© de la roche calcaire qui allie Ă  la soliditĂ© la beautĂ© de sa teinte car ici commence le pays des pierres dorĂ©es. Les sols superficiels bien Ă©gouttĂ©s, la pente modĂ©rĂ©e et la bonne exposition aux rayons solaires ont favorisĂ© la viticulture et mĂ©ritĂ© au territoire d’Anse de faire partie de la zone d’appellation Beaujolais.

    Transports

    La gare d'Anse est située sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. C'est une halte voyageurs SNCF du réseau TER Auvergne-RhÎne-Alpes à accÚs libre, disposant d'automates pour l'achat de titres de transport TER.

    Elle est desservie par des trains express régionaux de la relation : Mùcon-Ville (ou Villefranche-sur-SaÎne) - Valence (ou Lyon-Perrache, Lyon-Part-Dieu, ou Vienne).

    Un parking vélo et un parking voiture y sont aménagés[1].

    Gare routiĂšre Transcalade[2]

    Anse est située sur les lignes réguliÚres des cars du RhÎne - Sytral[3] :

    • Ligne 115 : Villefranche sur SaĂŽne - Lissieu
    • Ligne 118 : Belleville - Lyon
    • Ligne 138 : Villefranche sur saĂŽne - Neuville

    Saonibus

    Urbanisme

    Typologie

    Anse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[8] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxiĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celle de Paris[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Saint-Pierre avec les clefs dans un détail de la baie 03 d'un vitrail de Lucien Bégule à Anse.

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (67,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante :

    zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,5 %), cultures permanentes (21 %), zones urbanisĂ©es (15,3 %), forĂȘts (10,8 %), eaux continentales[Note 3] (9,6 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (8,3 %), terres arables (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,3 %), prairies (1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[14].

    Étymologie

    L’étymologie d’Anse est trĂšs controversĂ©e. La premiĂšre mention de la localitĂ© apparaĂźt au troisiĂšme siĂšcle aprĂšs J.-C. : Asa Paulini est le nom d’une Ă©tape de la voie romaine dite de l’OcĂ©an sur l’itinĂ©raire d’Antonin. Un cartulaire de 885 la dĂ©signe sous le nom d’Ansa. On s’est autorisĂ© cette appellation pour la rapporter Ă  la forme incurvĂ©e du cours de la SaĂŽne au droit de la commune. Le mĂȘme type d’interprĂ©tation fait dĂ©river le nom de la ville voisine de TrĂ©voux des trois voltes (courbes) du tracĂ© de cette riviĂšre. Une autre tradition attribue Ă  Jules CĂ©sar, conquĂ©rant de la Gaule, la fondation d’un camp fortifiĂ© dĂ©nommĂ© Antium, dĂ©esse de la Fortune, Ă  l’imitation de la citĂ© homonyme du Latium, prĂšs de Rome. La proposition la plus solidement Ă©tayĂ©e dans le cadre de l’archĂ©ologie prĂ©ventive dirigĂ©e sous la direction de Jean-Claude BĂ©al traduit le mot asa par courant d’eau : la forteresse Ă©tablie par les Romains pour mettre voyageurs et marchandises en sĂ»retĂ© et Ă  l’abri des inondations aurait Ă©tĂ© reliĂ©e Ă  la SaĂŽne par un chenal de 900 mĂštres dont le tracĂ© correspondrait au cours actuel dĂ©viĂ© de l’Azergues Ă  partir de 1769. Le personnage de Paulinus Ă  l’initiative de ce creusement ne peut encore ĂȘtre identifiĂ©[15].

    Histoire

    L'occupation du site, trĂšs ancienne, est attestĂ©e par la dĂ©couverte de divers objets datĂ©s de l'Âge du bronze, pointes de lances, hache, Ă©pĂ©es, une Ă©pingle Ă  tĂȘte conique. Des pointes de lance gauloises en fer datĂ©es de l'Ăąge du fer 2 ou la TĂšne comme divers autres objets, dont une petite coupe en terre noire, une assiette gauloise en terre cuite grise[16].

    Patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Pierre d'Anse comporte des vitraux de Lucien BĂ©gule. Les baies 03 et 04. La signature se trouve sur le bas de la baie 03.

    Temps gallo-romains

    D’aprĂšs les travaux les plus rĂ©cents, il convient d’abandonner l’idĂ©e de la fondation d’une ville sur le territoire d'Anse dĂšs les dĂ©buts de la conquĂȘte de la Gaule par Jules CĂ©sar, ainsi que de la prĂ©sence d’un palais de l’empereur Auguste. Sans doute Anse se trouvait sur le tracĂ© de la voie romaine de l’OcĂ©an de Lugdunum Ă  Gesoriacum (la future Boulogne-sur-Mer) comme en tĂ©moigne la dĂ©couverte d’une borne milliaire dans le quartier de Brianne, actuellement aux abords du sentier des Archers, datĂ©e entre les annĂ©es 43 et 46 aprĂšs J.-C. Elle porte une inscription gravĂ©e : « AVDIVS DRVS F. / VSTVS GE / AXIMS / DESIG / TI. Claudius Drusii Filius / Caesar Augustus Germanicus / pontifex maximus. Tribunicae potestate / I... designatus ». Elle a Ă©tĂ© classĂ©e le [16].

    En revanche, le dĂ©veloppement de la civilisation gallo-romaine Ă  la mĂȘme Ă©poque est attestĂ© depuis la dĂ©couverte de la villa de la Grange du Bief en 1843 par J.F.A PeyrĂ©. Ce notable exerçait les fonctions de notaire puis de magistrat dans sa ville natale. AlertĂ© par l’agriculteur propriĂ©taire des lieux, il est intervenu en urgence pour la conservation des premiers vestiges dont un fragment de 7 mĂštres par 3 mĂštres d’une remarquable mosaĂŻque transfĂ©rĂ©e en 1910 au ChĂąteau des Tours. À 1 km environ au sud-ouest du centre-ville, ce toponyme de Grange du Bief dĂ©signe depuis le Moyen Âge un groupe de bĂątiments ruraux installĂ© sur la terrasse des 190 -175 mĂštres et son rebord jusqu’au Bief des Moulins, ancien bras de l’Azergues. Cette villa est remarquable par sa superficie de l’ordre de 3,3 ha pour les seuls bĂątiments et jardins intĂ©rieurs, ce qui lui a valu d’ĂȘtre comparĂ©e aux plus grandes connues comme celle d’Orbe, en Suisse romande. Il faut, en effet, y ajouter, entre autres, la prĂ©sence d’un nymphĂ©e et de thermes qui tĂ©moignent de la fortune du propriĂ©taire assise sur les revenus terriens et le transport fluvial, si prĂšs de la SaĂŽne. La mosaĂŻque dite des proues de bateaux ornait la plus grande salle de l’aile orientale de la villa. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1908. Quelques fragments de dĂ©cors muraux peints ont Ă©galement Ă©tĂ© conservĂ©s. La date de l’annĂ©e 100 est donnĂ©e comme repĂšre de la construction de cette villa. C’est Ă©galement au dĂ©but de l’époque impĂ©riale romaine qu’aurait Ă©tĂ© construite sur le territoire de la commune la villa de Bancillon accrochĂ©e sur le coteau jusqu’à l’altitude de 200 mĂštres, Ă  700 mĂštres au nord du bourg sur une superficie d’environ deux hectares[15]. Quatre de ses mosaĂŻques ont pu ĂȘtre identifiĂ©es [15] 

    Pyramides Da Costa : la premiĂšre porte le nom d'Asa Paulini et les proues de navire de la mosaĂŻque
    Pyramides Da Costa : la premiĂšre porte le nom d'Asa Paulini et les proues de navire de la mosaĂŻque

    Le nom mĂȘme d’Asa Paulini comme relais sur la voie de l’OcĂ©an selon l’itinĂ©raire d’Antonin n’apparaĂźt qu’au IIIe siĂšcle. De cette Ă©poque (aprĂšs 250 apr. J.-C.) date en effet la crĂ©ation de la forteresse enfermant le quartier de ChĂąteauvieux. Quelques vestiges du mur d’enceinte en forme de D ont Ă©tĂ© conservĂ©s. D’une Ă©paisseur de 3 mĂštres, il Ă©tait ponctuĂ© de 11 tours espacĂ©es d’une trentaine de mĂštres. Sa superficie d’environ 1,3 ha est de dimension modeste par comparaison avec celle de Matisco (MĂącon) de 25 ha. On n’y a pas dĂ©celĂ© de traces d’habitations car la forteresse avait pour vocation de mettre les voyageurs et plus encore les marchandises en sĂ»retĂ© ; elle jouait  ainsi pleinement son rĂŽle d’étape. Le nom d’Asa, comme il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit Ă  propos de l'Ă©tymologie, peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme « courant d’eau » et dĂ©signerait un chenal de 900 mĂštres assurant la jonction avec la SaĂŽne selon un tracĂ© correspondant Ă  celui de l’Azergues actuelle depuis sa dĂ©viation au milieu du XVIIIe siĂšcle. Paulinus, auteur de ce creusement, n’a pas Ă©tĂ© identifiĂ©. Le raccordement de la forteresse avec la voie romaine Ă©tait assurĂ© par une courte bretelle[17].  

    Des fouilles entreprises en 2017 dans le quartier de Saint-Romain ont mis au jour une partie d’une importante nĂ©cropole avec 140 tombes en inhumation datant des Ve et VIe siĂšcles. Cette pratique, succĂ©dant Ă  l’incinĂ©ration, s’est vulgarisĂ©e avec la christianisation. Le saint Romain Ă©ponyme qui aurait vĂ©cu entre 390 et 460 avait acquis une grande popularitĂ© comme en tĂ©moignent les noms de trĂšs nombreux villages ou Ă©glises de paroisses en rĂ©gion lyonnaise. Du Ve siĂšcle Ă©galement date la fondation dans le mĂȘme quartier d’une basilique appelĂ©e Ă  un brillant destin comme siĂšge de plusieurs conciles du XIe au XIIIe siĂšcle. Ces indices concordants semblent conduire Ă  une conclusion paradoxale : c’est en ces temps de dĂ©cadence de l’Empire romain que le bourg d’Anse aurait connu son dĂ©veloppement le plus important[18].

    Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution

    L’histoire d’Anse pendant cette longue pĂ©riode se confond essentiellement avec la vie religieuse. Pendant le haut Moyen Âge, Saint-Romain joue un rĂŽle central avec sa basilique mais aussi son hĂŽpital et son cimetiĂšre. Cette basilique aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© de toutes les attentions pendant la renaissance carolingienne de la part de l’évĂȘque de Lyon Leidrade : « Le prieurĂ©-cure et son Ă©glise sont disposĂ©s de maniĂšre Ă  recevoir une grande quantitĂ© de prĂ©lats et de prĂȘtres
 Il devint le lieu de prĂ©dilection choisi par les hauts dignitaires de l’Église pour y prĂ©sider leurs conciles ». Au XIIIe siĂšcle c’est l’église Saint-Cyprien, mentionnĂ©e pour la premiĂšre fois en 1225, qui devient le centre de la paroisse. Elle devait le rester jusqu’en 1613, date Ă  laquelle ce rĂŽle sera tenu par l’église Saint-Pierre, d’ancienne fondation, situĂ©e en-dehors du rempart mĂ©diĂ©val[19] - [20].

    Chùteau des Tours façade est
    Chùteau des Tours façade est

    Au dĂ©but du XIIIe siĂšcle toute l’attention se porte sur le rĂŽle de Renaud de Forez, archevĂȘque de Lyon de 1193 Ă  1226. À une Ă©poque oĂč les pouvoirs spirituel et temporel sont confondus, le prĂ©lat exerce automatiquement les fonctions de comte de Lyon. De par sa naissance ce fils du comte du Forez Gui II Ă©tait idĂ©alement placĂ© pour souder l’unitĂ© entre ces deux comtĂ©s souvent rivaux dans le passĂ©. La menace ne pouvait donc plus venir que des sieurs de Beaujeu. DĂ©jĂ  en 1140 le sire Humbert III de Beaujeu avait fondĂ© Villefranche pour renforcer ses positions face aux chanoines-comtes du chapitre de Saint-Jean, richement dotĂ©s dans le secteur d’Anse. Si l’action de Renaud du Forez sur le plan pastoral a pu ĂȘtre contestĂ©e, personne n’a remis en cause son efficacitĂ© sur le plan politique. Face aux ambitions de Guichard IV le Grand puis de son fils Guichard V de Beaujeu il s’est mis en devoir de protĂ©ger sa frontiĂšre nord. Il apporte son soutien aux seigneurs de Ternand et du Bois-d’Oingt pour l’entretien de leur chĂąteau et fait construire Ă  Anse entre 1213 et 1218 l’imposant chĂąteau des Tours dont la masse domine toujours la citĂ© depuis 800 ans[21]. Pour Ă©viter aux Ansois la tentation de changer de camp, ceux-ci ont Ă©tĂ© les premiers Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une charte garantissant leurs droits Ă  gĂ©rer les affaires communales[22] - [23].

    Avec le rattachement du Lyonnais et du Forez au royaume de France au dĂ©but du XIVe siĂšcle sous le rĂšgne de Philippe le Bel disparaissait la menace d’une attaque beaujolaise mais la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure n’était pas garantie pour autant contre le brigandage armĂ©. C’est pourquoi le besoin se fit sentir d’une nouvelle enceinte fortifiĂ©e. L’enceinte gallo-romaine avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© renforcĂ©e Ă  l’initiative d’Etienne de RochetaillĂ©e, doyen du chapitre de Saint-Jean (1175-1210). Il y avait fait ouvrir une porte moderne et surĂ©lever les tours. Mais ce castrum vetus n’était plus Ă  la mesure d’une population en forte augmentation. La premiĂšre mention de ce castrum novum date de 1302. Au sud ses limites se confondaient avec celles du camp gallo-romain. Sur les autres cĂŽtĂ©s son tracĂ© correspond aux actuelles rues des Remparts Ă  l’ouest, du PĂšre Ogier et Saint-Pierre au nord et de la GraviĂšre Ă  l’est. La communication s’effectuait par quatre portes : du Pont Ă  l’est, du MarchĂ© ou RĂ©cepte au nord-est, Saint-Pierre ou du TrĂšve au nord-ouest et des Tours Ă  cĂŽtĂ© du chĂąteau. La muraille en a Ă©tĂ© renforcĂ©e en 1359 ce qui n’a pas empĂȘchĂ© la prise de la ville en 1363 avec la mise Ă  sac du chĂąteau.  On Ă©tait alors en pleine guerre de Cent Ans. Pendant les pĂ©riodes de trĂȘve, comme ce fut le cas aprĂšs le traitĂ© de BrĂ©tigny en 1360, les mercenaires sans emploi se livraient au pillage des contrĂ©es. Leur bande a Ă©tĂ© particuliĂšrement active dans la rĂ©gion Ă  partir de 1360. Sous la conduite de leur chef Seguin de Badefol ces « Tard-Venus » se sont emparĂ©s d’Anse qui a servi de base de leurs expĂ©ditions dans la vallĂ©e de la SaĂŽne et le nord du Lyonnais. L’Église ne put rĂ©cupĂ©rer ses biens en 1365 qu’en s’acquittant d’une forte rançon. Les troubles devaient persister jusqu’en 1391[24].

    • Ă©glise Saint Cyprien
      Ă©glise Saint Cyprien
    • Tour des anciens remparts
      Tour des anciens remparts
    • Puits et remparts
      Puits et remparts
    • Vestiges du rempart mĂ©diĂ©val
      Vestiges du rempart médiéval

    Au plus fort de la RĂ©volution, lorsque la lutte est engagĂ©e entre Montagnards et Girondins, on retrouve chez les habitants d’Anse la mĂȘme division des esprits qu’au plan national, dans le contexte lyonnais. Au dĂ©but de l’annĂ©e 1790, lors des premiĂšres Ă©lections au poste de maire, les suffrages s’étaient portĂ©s sur Jean-François Bonamour, riche propriĂ©taire terrien de 17 ha sur Anse et 7 sur AmbĂ©rieux d’Azergues. Son mandat n’avait durĂ© que jusqu’au dĂ©but de juillet car il avait Ă©tĂ© nommĂ© membre du district de Villefranche et ne pouvait cumuler les deux fonctions. Il devait par la suite devenir administrateur au niveau dĂ©partemental et rĂ©sidait Ă  ce titre Ă  Lyon. Lorsque la ville s’est rĂ©voltĂ©e contre la dictature montagnarde du maire Challier, Bonamour a optĂ© pour le camp girondin. Une fois la ville reconquise par l’armĂ©e montagnarde, il a Ă©tĂ© traitĂ© en adversaire du mouvement rĂ©volutionnaire et a fait partie des centaines de fusillĂ©s dans la plaine des Brotteaux. Son imposante demeure face Ă  l’église Saint-Pierre, confisquĂ©e au titre de bien national sera vendue en 1795. AprĂšs avoir changĂ© plusieurs fois de propriĂ©taire, elle sera rachetĂ©e en 1964 par la commune qui y transfĂ©rera sa mairie depuis le chĂąteau des Tours quatre ans plus tard. La situation avait Ă©voluĂ© trĂšs diffĂ©remment Ă  Anse mĂȘme et il s’était trouvĂ© un noyau de montagnards convaincus et, de ce fait, en rupture avec les Girondins lyonnais. Leur triomphe avait Ă©tĂ© marquĂ© par la rĂ©union dans la ville des reprĂ©sentants des 17 communes du canton pour la cĂ©lĂ©bration de la FĂȘte de la Raison, dĂ©esse mise Ă  la mode par Robespierre, le 14 frimaire de l’an II (30 novembre 1793). On s’était fĂ©licitĂ© de la disparition totale des prĂȘtres, recueilli Ă  la mĂ©moire du vertueux Challier mort en martyr et on avait conspuĂ© les Muscadins : sous cette appellation pĂ©jorative Ă©tait confondu l’ensemble du peuple lyonnais assimilĂ© abusivement Ă  sa seule jeunesse aristocratique.  Le nom, d’origine strictement local,  devait faire florĂšs sous le Directoire pour stigmatiser les excĂšs de la jeunesse dorĂ©e. Cet Ă©pisode avait Ă©tĂ© provisoirement conclu par la victoire des Montagnards : dans le mĂȘme temps oĂč Lyon Ă©tait reconquise et rebaptisĂ©e Ville Affranchie, les Girondins ayant rĂ©ussi Ă  s’échapper ont Ă©tĂ© poursuivis par l’armĂ©e rĂ©volutionnaire et massacrĂ©s dans le bois d’Alix tandis que leur chef le gĂ©nĂ©ral PrĂ©cy parvenait Ă  s’échapper[25].

    De la RĂ©volution Ă  1945

    Avec 1 607 habitants au recensement de 1946, la population de la commune reste au niveau de l’annĂ©e 1821 (1 622 habitants). On peut parler de stagnation dĂ©mographique. Sans doute son territoire n’a pas Ă©tĂ© dĂ©sertĂ© comme ce fut le cas dans ce long intervalle de temps. Il n’y a pas eu vĂ©ritablement d’exode rural depuis le maximum de 1866 oĂč avait Ă©tĂ© atteint le chiffre de 2 277 habitants. MalgrĂ© quelques alĂ©as, la viticulture, prospĂšre en cette terre beaujolaise, exige toujours beaucoup de bras. Le niveau des services commerciaux et artisanaux se maintient dans ce bourg chef-lieu de canton. À une Ă©poque de grande ferveur religieuse, la population consent une augmentation des impĂŽts lorsque le conseil municipal prend le parti en 1853 de dĂ©molition de l’ancienne Ă©glise saint Pierre et d’une nouvelle construction. Elle sera Ă©difiĂ©e de 1859 Ă  1862 par l’architecte lyonnais Desjardins en pierre de Lucenay et consacrĂ©e par le cardinal archevĂȘque de Lyon de Bonald. On attendrait davantage de transformations d’une localitĂ© situĂ©e sur un grand courant de trafic et desservie depuis 1856 par l’axe ferroviaire majeur Paris-Lyon-MĂ©diterranĂ©e.  La gare d'Anse a Ă©tĂ© construite Ă  partir de  1853 au lieudit Condamines et dispose d’un chef de gare. Mais cette desserte n’a induit aucun dĂ©veloppement industriel[19].

    Le cas de la scierie Bertrand ne saurait ĂȘtre objectĂ© car les profits engendrĂ©s Ă©taient tirĂ©s davantage de la commercialisation du bois que de sa valorisation. Du reste, elle ne semble guĂšre avoir employĂ© qu’une petite vingtaine d’ouvriers. Elle avait Ă©tĂ© fondĂ©e en 1826 par Antoine Bertrand, dont le pĂšre, haut-alpin, Ă©tait venu s’installer Ă  Anse. Son implantation Ă  proximitĂ© de la confluence de l’Azergues et de la SaĂŽne a pu favoriser au dĂ©but son approvisionnement en bois par flottage depuis les forĂȘts du dĂ©partement du RhĂŽne, du Jura et des Vosges mais Ă  partir de 1856, la desserte ferroviaire a permis des apports d’autres rĂ©gions françaises ainsi que des importations de Scandinavie (NorvĂšge, SuĂšde), d’Europe centrale (Allemagne, Autriche, Suisse) voire des États-Unis. Constamment modernisĂ©, le sciage manuel a fait place Ă  une scie circulaire actionnĂ©e par une machine Ă  vapeur en 1867. Les ateliers ont Ă©tĂ© reconstruits aprĂšs les incendies de 1902 et 1929 et maintenus en activitĂ© pendant quatre gĂ©nĂ©rations jusqu’à leur fermeture en 1964. (les derniers stocks  seront liquidĂ©s  en 1984). Le souvenir de la famille  Bertrand s’impose toujours aux Ansois. Antoine, le petit-fils du fondateur (1854-1950) a assumĂ© des charges d’adjoint municipal sous les mandatures de Claude Beau et EugĂšne Bussy. À dĂ©faut d’un nom de rue, un espace Bertrand est conservĂ© sur une partie des anciennes emprises fonciĂšres. Il a Ă©tĂ© inaugurĂ© officiellement en 1997[19].

    • bĂątiments conservĂ©s de la scierie Bertrand
      bùtiments conservés de la scierie Bertrand
    • la scierie Bertrand vers 1900
      la scierie Bertrand vers 1900
    • l'espace Bertrand
      l'espace Bertrand
    • mĂ©canisation de la scierie Bertrand
      mécanisation de la scierie Bertrand

    La paisible citĂ© ansoise ne devait pas ĂȘtre Ă©pargnĂ©e par les drames du XXe siĂšcle. Elle a payĂ© son lourd tribut Ă  la dĂ©fense du pays lors de la Grande Guerre de 1914-18. Si la courte rue de Verdun est un rappel assez discret des combats, le plus grand soin a Ă©tĂ© apportĂ© au monument aux morts, dont la construction a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  des artistes en renom Il a et a Ă©tĂ© inaugurĂ© en octobre 1921 en commĂ©moration du sacrifice de 56 de ses enfants.

    La DeuxiĂšme Guerre mondiale va laisser des traces beaucoup plus obsĂ©dantes dans la mĂ©moire des Ansois mĂȘme si la municipalitĂ© mettra parfois un certain retard Ă  pĂ©renniser ces tragiques Ă©vĂ©nements par des monuments ou des noms de rues et de places. L’évocation de la RĂ©sistance reste assez discrĂšte. En 1972 a Ă©tĂ© dĂ©nommĂ©e l’impasse des frĂšres Rey, dont Maurice, fusillĂ© par les Allemands le 23 aoĂ»t 1944 Ă  l’ñge de 27 ans. DiscrĂšte mais avec une particularitĂ©. En 2014 a Ă©tĂ© inaugurĂ©e la stĂšle des « Justes parmi les nations » en reconnaissance du dĂ©vouement de plusieurs familles ansoises qui ont hĂ©bergĂ© des juifs pendant l’Occupation allemande. Une mention spĂ©ciale doit ĂȘtre faite Ă  Jacques Sperber Ă  qui l’on doit cette initiative. NĂ© Ă  Paris en fĂ©vrier 1942 et recueilli par une famille ansoise, le bĂ©bĂ© n’a que 30 mois lorsqu’il est enseveli sous les dĂ©combres aprĂšs le bombardement du 28 aoĂ»t 1944. Il y restera 36 heures Ă  cĂŽtĂ© du cadavre de sa mĂšre avant son transfert Ă  l’hĂŽpital de Villefranche-sur-SaĂŽne jusqu’en octobre. Recueilli par la famille Lafontaine, il retrouvera son pĂšre rescapĂ© des camps d’Auschwitz et de Bergen-Belsen au printemps 1945[26].

    C’est par ce bombardement anglo-amĂ©ricain Ă  partir de la Corse que commence le 28 aout 1944 la phase hĂ©roĂŻque de la libĂ©ration de la ville. À partir de la cĂŽte varoise oĂč a eu lieu le dĂ©barquement alliĂ© le 15 aoĂ»t, une offensive Ă©clair amĂšne en une quinzaine de jours les troupes de la PremiĂšre ArmĂ©e du gĂ©nĂ©ral Delattre de Tassigny aux portes de Lyon. L’objectif est de couper les voies de la retraite Ă  l’armĂ©e allemande. Dans cette perspective, les ponts sur l’Azergues sont d’un intĂ©rĂȘt stratĂ©gique. Les bombes lĂąchĂ©es par les B65 basĂ©s en Corse provoquent des dommages mineurs sur les deux ouvrages : « le pont routier garde l’essentiel de son arche centrale, la chaussĂ©e fissurĂ©e va permettre le passage immĂ©diat des derniers convois allemands ». Les dommages sur l’arche centrale du pont ferroviaire sont Ă  peine plus sĂ©rieux. En revanche, le quartier de la GraviĂšre a Ă©tĂ© dĂ©truit et on dĂ©plore 22 victimes dont cinq enfants[27] - [28] - [29]

    La libĂ©ration de la ville suivra 6 jours plus tard. Pour vaincre la rĂ©sistance ennemie sont Ă  l’Ɠuvre le 68e rĂ©giment d’Artillerie d’Afrique et, Ă  flanc de colline, le premier bataillon de Zouaves. Les tirs sur le clocher de l’église saint Pierre supposĂ©e poste d’observation allemand est l’épisode le plus spectaculaire des combats. La flĂšche s’enflamme et s’écrase sur le parvis. La bataille, qui aura durĂ© une douzaine d’heures prend fin Ă  18 h 30. Le bilan s’établit Ă  6 morts et 17 blessĂ©s parmi les Zouaves et 6 blessĂ©s dans d’autres unitĂ©s. Les Allemands ont perdu entre 20 et 25 soldats dont les corps seront transfĂ©rĂ©s dans le cimetiĂšre militaire de Dagneux.  Le souvenir de ces Ă©vĂ©nements sera consignĂ© dans les noms des principales artĂšres de la ville. L’avenue de la LibĂ©ration a Ă©tĂ© ouverte Ă  la circulation en 1971 dans le quartier de la GraviĂšre dĂ©truit par le bombardement ; la rue Bourneuf est rebaptisĂ©e rue du 3 septembre 1944 en 1959 et la route vers la Loire prend le nom de la PremiĂšre ArmĂ©e en 1972. Pour la cĂ©lĂ©bration de l’armistice a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e la place du 8 mai 1945 devant le chĂąteau des Tours et on y a Ă©difiĂ© le monument aux morts de la DeuxiĂšme Guerre mondiale dĂšs septembre 1948. Mais la municipalitĂ© a souhaitĂ© Ă©largir la reconnaissance de la ville au gĂ©nĂ©ral Leclerc, le fameux chef de la DeuxiĂšme Division blindĂ©e en lui consacrant une avenue en 1983. Au total, tant de marques ont Ă©tĂ© faites du conflit qu’un conseiller en est venu Ă  demander : « A quand une rue de la Paix »[19] ?

    • Anse monument aux morts de la guerre 1914-18
      Anse monument aux morts de la guerre 1914-18
    • Anse monument des Justes parmi les Justes
      Anse monument des Justes parmi les Justes
    • Anse Avenue de la PremiĂšre ArmĂ©e
      Anse Avenue de la PremiÚre Armée

    De 1945 Ă  nos jours

    Le fait majeur est le considĂ©rable essor dĂ©mographique. Alors que la population avait stagnĂ© depuis la RĂ©volution autour de 2 000 habitants, elle passe de 1 607 en 1946 Ă  7 094 en 2018 soit une multiplication par 4,4. Le coteau qui s’élĂšve au-dessus du noyau urbain historique, en bonne exposition vers l’est et le sud-est change de visage. Le paysage Ă©tait celui d’un vignoble structurĂ© sous forme de domaines. En leur centre des demeures de prestige, (chĂąteaux du Jonchay, de La Fontaine, de Bassieux ; maison forte de la GonthiĂšre, avec leurs communs : cuvage, logement des vignerons). La vague de l’urbanisation va submerger ce territoire.

    Lotissement de la Dame blanche
    Lotissement de la Dame blanche

    La politique de lotissements a connu une particuliĂšre accĂ©lĂ©ration Ă  la fin des annĂ©es 1970 sous l’impulsion d’un maire au dynamisme exceptionnel, influent au niveau dĂ©partemental en tant que vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral : Michel Lamy (1977-1989). Le lotissement de la Dame Blanche a cependant Ă©tĂ© laissĂ© Ă  l’initiative privĂ©e. Les GTM en ont Ă©tĂ© les promoteurs. Il est situĂ© en continuitĂ© relative du vieux bourg, sur la route de Lucenay sur le territoire du chĂąteau du Jonchay. Les fouilles conduites de novembre 1977 Ă  juin 1978 ont confirmĂ© l’existence d’un passĂ© gallo-romain, Ă  proximitĂ© de la Grange du Bief. Elles ont exhumĂ© de nombreux vestiges (thermes, poteries, lampes Ă  huile
) qui sont venus s’ajouter Ă  une statue de femme en marbre de Paros dĂ©couverte dĂšs 1845 et dĂ©nommĂ©e Dame Blanche. Afin de rattacher le lotissement Ă  ces racines bimillĂ©naires, la voie centrale a Ă©tĂ© dĂ©nommĂ©e Asa Paulini et les 117 pavillons regroupĂ©s autour de cours ont reçu des noms Ă©vocateurs (des Thermes, des Amphores, des Centurions, du Cirque, du Temple, des Jarres, des  Chars). Dans l’attente d’une reprise dans l’espace communal, une association syndicale avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour la gestion des espaces communs[19].  

    En revanche la commune s’est directement impliquĂ©e dans les autres opĂ©rations de lotissement mais elle s’est assurĂ©e le concours de l’OPAC du RhĂŽne dont le directeur DĂ©sirĂ© Trait a fait preuve d’un esprit coopĂ©ratif trĂšs soutenu. Sa mĂ©moire en a Ă©tĂ© perpĂ©tuĂ©e par la nomination de la rue principale au cƓur du lotissement de Brianne. Ce nom est celui d’une ancienne fondation mĂ©diĂ©vale du XIIe siĂšcle par les Dames de Brienne, de l’ordre des Clarisses autour d’une source intarissable, dĂ©jĂ  signalĂ©e en 970. Le contrĂŽle religieux des lieux avait Ă©tĂ© repris par les frĂšres des Ă©coles chrĂ©tiennes au XIXe siĂšcle aprĂšs un temps d’appropriation bourgeoise par achat au titre des Biens nationaux. À partir de 1977-79 ont Ă©tĂ© construits 63 pavillons distinguĂ©s par des noms d’oiseaux (Alouettes, Fauvettes, MĂ©sanges, Rossignols, Pinsons, Colombes, Bergeronnettes). Dans un souci d’accompagnement aux personnes fragiles en contiguĂŻtĂ© a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un foyer d’accueil de jour et d’hĂ©bergement de handicapĂ©s dont la gestion est confiĂ©e Ă  l’AGIVR (association de gestion des instituts de Villefranche et de la rĂ©gion)[19].

    La crĂ©ation du lotissement de Bassieux est quasi contemporaine (1980-82). Il  a d’abord Ă©tĂ© appelĂ©e ouest Jonchay mais est mieux dĂ©nommĂ© en mĂ©moire d’un ancien vignoble devenu en 1780 la propriĂ©tĂ© d’un notable. La rĂ©sidence a Ă©tĂ© transformĂ©e en chĂąteau au XIXe siĂšcle. Pierre Sain, son propriĂ©taire, a Ă©tĂ© maire de 1800 Ă  1805. 20 villas ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es et 42 autres lots dĂ©terminĂ©s. L’urbanisation de ces premiĂšres pentes appelait l’amĂ©nagement d’une artĂšre courant parallĂšlement Ă  la route nationale : l’ouverture de cette rue de l’Europe doit encore ĂȘtre attribuĂ©e au maire Michel Lamy.

    La fiĂšvre immobiliĂšre ne s’est pas ralentie sous les mandatures de Jean-Pierre Pinault (1989-1995) et de son successeur, l’actuel maire Daniel Pomeret. Les opĂ©rations les plus significatives sont toujours Ă  flanc de coteau en direction du nord. Elles ont Ă©tĂ© effectuĂ©es sous la forme de ZAC (zone d’amĂ©nagement concertĂ©). Le chĂąteau La Fontaine dont la construction date de 1683 porte encore tĂ©moignage de l’existence d’un trĂšs ancien domaine viticole, un temps lĂ©guĂ© au diocĂšse de Lyon (1842-1905). En 1998 l’OPAC du RhĂŽne est devenu concessionnaire des 6 hectares alentour. A Ă©tĂ© programmĂ©e la construction de 120 logements en habitat individuel, groupĂ© et collectif. L’annĂ©e suivante a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  proximitĂ© la ZAC de la Citadelle. Elle a hĂ©ritĂ© son nom d’une lĂ©gĂšre bosse de terrain et non celui du notaire de Villefranche-sur-SaĂŽne qui y avait construit sa rĂ©sidence en 1771 au cƓur d’un autre domaine viticole dont tĂ©moignait une cave voĂ»tĂ©e et des communs. Il a Ă©tĂ© prĂ©vu la construction de 290 logements sur 14 hectares[30] - [19].

    À cet essor dĂ©mographique n’a pas correspondu un dĂ©veloppement Ă©conomique avec crĂ©ation d’emplois autres que ceux des services classiques Ă  la population rĂ©sidente. En 2019, sur une population active de 3193 personnes, 686 seulement travaillent dans la commune soit 21,4 %. Les secteurs de l’administration, de l’enseignement, de la santĂ© et de l’action sociale reprĂ©sentent 15,9 %. Si on y ajoute les 62,2 % qui se consacrent aux commerces, transports et services divers on parvient Ă  un total de 78,1 %. Il parait Ă©galement logique de considĂ©rer que les entreprises du bĂątiment et de la construction en gĂ©nĂ©ral (12,5 %) travaillent prioritairement pour les Ansois. Ces trois catĂ©gories regroupent dont les 9 dixiĂšmes des emplois locaux. Le nom de zone industrielle de Saint-Romain, Ă©tirĂ©e entre la voie ferrĂ©e et l’autoroute A46, est donc trompeur : ce secteur ne mobilise que 5,9 % des actifs en 39 entreprises dont aucune ne dĂ©passe les 50 emplois. Les trois quarts des actifs migrent donc quotidiennement pour leur travail en voiture et 14,3 % par les transports en commun surtout le train grĂące Ă  la halte ferroviaire. Donc Anse peut ĂȘtre qualifiĂ©e de ville dortoir[31].

    Une inscription du VIII des calendes d'avril () de l'obituaire de l'église de Lyon, mentionne qu'Artaud, vicomte de Lyon, aurait donné Lucenay (Luccennacum) à l'église de Lyon, A. Bernard la date de 980[Note 4] - [Note 5] - [Note 6] - [32] - [33] - [34].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[35]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Jean-François Bonamour
    Pierre Beau
    Jean Nesme
    Jean-Marie Purel le jeune
    Joseph Beau
    Claude Germain
    Pierre Sain
    Claude Germain
    Jean-François Creyton
    Joseph Sain
    SĂ©bastien Revin
    Jean Sarton du Jonchay
    Jean Clairet
    Émile Durillon
    Arthur Brenans
    Antoine-Philibert LaverriĂšre
    Claude-Antoine RĂ©gipas
    Claude Beau
    EugĂšne Bussy UR Agriculteur
    SĂ©nateur du RhĂŽne (1920 → 1927)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Anse (1910 → 1922)
    Jean Vacher Agriculteur
    Étienne Blondel
    Marcel Reby MRP Agriculteur

    (décÚs)
    Michel Lamy UDF-CDS MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Anse (1979 → 1989)

    (décÚs)
    Jean-Pierre Pinault DVD Cadre EDF
    En cours Daniel Pomeret UDF puis PR-UDI
    puis MR
    Expert-comptable
    Conseiller gĂ©nĂ©ral (1998 → 2015) puis dĂ©partemental du canton d'Anse (2015 → ), PrĂ©sident de la CommunautĂ© de communes depuis 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 7 754 habitants[Note 7], en augmentation de 14,77 % par rapport Ă  2014 (RhĂŽne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2701 2861 1341 6221 6611 7211 7502 0281 961
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0312 1412 2772 0362 0551 9681 9921 9572 051
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0702 0841 9541 7481 7631 7641 7041 6072 091
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 2902 6303 1163 7054 4584 7444 9966 2517 094
    2020 - - - - - - - -
    7 754--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les Ă©coles maternelles :

    • Paul-CĂ©zanne
    • Saint-François

    Les Ă©coles primaires :

    • Marcel-Pagnol
    • Saint-François
    • RenĂ©-Cassin

    Le collĂšge :

    • Asa Paulini

    La MFEO (Maison Familiale d'Education et d'Orientation) :

    • La Petit GonthiĂšre

    Manifestations culturelles et festivités

    La FĂȘte des conscrits a lieu chaque annĂ©e, le dernier week-end de fĂ©vrier.

    Sports

    Les clubs :

    • Basket
    • Football
    • Tennis
    • Judo
    • Escalade
    • Tennis de table
    • HaltĂ©rophilie
    • Badminton
    • RandonnĂ©e
    • Danse
    • Tae Kwon DO
    • Yoga
    • Gymnastique
    • Viet Vo Dao
    • Paddle
    • Futsal
    • Boule

    Cadre de vie

    Anse se compose de :

    • Un Centre commercial
    • la Gare SNCF d'Anse
    • 10 ArrĂȘts de bus
    • Une vingtaine de Restaurants, PizzĂ©ria, Kebab, etc.
    • 10 Salons de coiffure
    • 5 Boulangeries, PĂątisseries
    • 5 Banques
    • 3 Bouchers
    • 3 Caves
    • 3 Agences ImmobiliĂšres
    • Et encore plus de 100 Commerces

    Environnement

    Anse comporte :

    • 1 DĂ©chetterie
    • 5 Parcs Ă  chien
    • Ramassage des ordures mĂ©nagĂšres 2 fois par semaine
    • Un service de DĂ©neigement

    Jumelage

    La commune est jumelĂ©e avec Drapeau de l'Allemagne Loßburg (Allemagne).

    Économie

    Tourisme

    Le chemin de fer touristique.
    • Le chemin de fer touristique d'Anse

    Le chemin de fer d'Anse, construit en 1968, relie le pont de l'Azergues au plan d'eau du Colombier. Son parcours fait 2,5 km avec une voie de 38 cm, ce qui le rend unique en France.

    • Le plan d'eau du Colombier

    Le plan d'eau est un espace naturel de 64 ha. Aménagé pour la baignade et les loisirs, on y trouve un parcours de santé et un sentier pédestre. L'accÚs est libre toute l'année et la baignade y est surveillée durant les mois de juin, juillet, août.

    • Le centre Ă©questre du Bordelan.
    • Loisirs Motorsport.
    • Camping les portes du beaujolais.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux, civil et spirituel

    • L'Ă©glise Saint-Pierre, dont le clocher dĂ©truit lors des bombardements de la ville en 1944, est reconstruit par la suite en bĂ©ton, lui-mĂȘme remplacĂ© part une flĂšche mĂ©tallique en 2006. Sa sacristie (et la baie du mur ouest de la sacristie) ont Ă©tĂ© inscrites monument historique le . Elle possĂšde trois plaques funĂ©raires gallo-romaines en marbre gravĂ© et la plaque funĂ©raire d'un bourgeois d'Anse mort en 1309, objets classĂ©s le [40].
    • Habitat gallo-romain de la Grange du Bief classĂ© monument historique par arrĂȘtĂ© du .
    • Le castellum romain : vestiges de rempart, d'enceinte et de mur, le tout est classĂ© monument historique en 1935[41]. La borne milliare datĂ©e de 43 est elle aussi classĂ©e. Deux cippes, des stĂšles en pierre de taille datant du IIe siĂšcle et situĂ©es au dĂ©part du chemin de Graves ont Ă©tĂ© classĂ©es le [16].
    • La mairie possĂšde un sol gallo-romain dĂ©couvert en 1864 et classĂ© le .
    • Le chĂąteau des Tours du XIIIe siĂšcle Ă©tait le siĂšge de la juridiction des chanoines Comtes de Lyon dĂ©signĂ©s par l’expression les « Barons d’Anse », il est propriĂ©tĂ© de la commune a Ă©tĂ© classĂ© monument historique le . RĂ©novĂ© en 2008, il est dĂ©sormais dotĂ© d'un petit musĂ©e archĂ©ologique.
    • Les vestiges de l'abbaye de Brienne, situĂ©e hors les murs de la ville et fondĂ©e en 1254. On peut apercevoir aujourd'hui encore une baie Ă  lancettes brisĂ©es de style gothique aux culots sculptĂ©s.
    • Le chĂąteau de la Fontaine est un chĂąteau Renaissance classĂ© MH . Au bord de la RN6 dans le mur d'enceinte de ce chĂąteau s'inscrit un portail en bois cloutĂ©. Dans la partie haute les clous donnent le date: 1710. Malheureusement ce portail tombe en ruine et a mĂȘme Ă©tĂ© partiellement volĂ© . Une tĂŽle bouche le trou, seule la partie haute subsiste. DerriĂšre ce portail une nymphĂ©a alimente un vivier.
    • Le chĂąteau de Saint-Trys construit Ă  la fin du XVIIe siĂšcle est inscrit MH ainsi que ses dĂ©cors intĂ©rieurs.
    • Le chĂąteau de Messimieux, situĂ© place des FrĂšres-Fournet, ancienne maison forte du XVIe siĂšcle Ă©difiĂ©e sur l'ancien mur sud du castrum gallo-romain et transformĂ© en rĂ©sidence au dĂ©but du XXe siĂšcle.
    • Le chĂąteau du Jonchay est attestĂ© depuis 1326 mais le chĂąteau actuel date du XVIIe siĂšcle[42].
    • Le chĂąteau des Bassieux.
    • Vue de la façade ouest du chĂąteau des Tours au dĂ©but du XXe siĂšcle.
      Vue de la façade ouest du chùteau des Tours au début du XXe siÚcle.
    • ChĂąteau de la Fontaine.
      ChĂąteau de la Fontaine.
    • Épitaphe romaine conservĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise Saint-Pierre d'Anse.
      Épitaphe romaine conservĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise Saint-Pierre d'Anse.
    • ChĂąteau des Bassieux.
      ChĂąteau des Bassieux.
    • ChĂąteau de Saint-Trys.
      ChĂąteau de Saint-Trys.
    • ChĂąteau du Jonchay.
      ChĂąteau du Jonchay.

    Patrimoine environnemental et touristique

    • Le « petit train », ligne de 2,5 km Ă  voie de 0,38 m au dĂ©part d'Anse vers le lieu-dit Le Colombier, avec desserte du camping « Les Portes du Beaujolais ».
    • Depuis 2010, l'Ă©comusĂ©e « Engrangeons la MĂ©moire » a ouvert ses portes. Il retrace l'histoire d'une famille paysanne durant la guerre de 1914-1918.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[43].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Uniquement cité par A. Bernard (1867)
    5. Lucenay étant situé sur la rive gauche de la SaÎne. L'absence de date et l'onomastique ne permettent pas de placer cet Artaud précisément dans aucune des familles utilisant ce prénom : comtes du Lyonnais, seigneurs de Beaujeu, et vicomtes de Mùcon.
    6. Lucenay jouxtant Anse au nord, et Anse possĂ©dant une forteresse dĂšs 952, cette inscription peu laisser envisager une seconde vicomtĂ©, peut-ĂȘtre non hĂ©rĂ©ditaire, sur la rive droite de la SaĂŽne. Ou encore cet Artaud serait tout simplement Artaud Ier, comte de Lyon avant 960.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « ter.sncf.com/auvergne-rhone-al
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    2. « Se déplacer », sur mairie-anse.fr (consulté le ).
    3. « Accueil - Sytral », sur carsdurhone.fr (consulté le ).
    4. « Actualités : SaÎnibus fait sa rentrée! », sur http://www.transdev-rai.fr, (consulté le ).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    43. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Auguste Bernard, Essai historique sur les vicomtes de Lyon, de Vienne et de MĂącon du IXe au XIIe siĂšcle, Montbrison, (lire en ligne)
    • Georges Guigue et Antoine Vachez, "Note sur l'obituaire de l'Ă©glise de Lyon",
    • Pierre Juenin et Antoine Vachez, "Nouvelle histoire de l ́abbaĂŻe royale et collegiale de Saint Filibert de Tournus", Dijon, (lire en ligne), p. 111
    • Jean-Claude BĂ©al, Anse gallo-romaine et sa rĂ©gion, Ă©d. du Poutan, Villefranche-sur-SaĂŽne, 2017
    • Guy Jouannade, Anse en Beaujolais, guide du patrimoine, Ă©d IRCATEM, Anse, 2018
    • Guy Jouannade, Histoire des noms de rues : Anse, Ă©d. IRCATEM, Anse, 2010
    • Bernard Descroix, Anse 1939-1945, une petite ville dans la tourmente, Villefranche-sur-SaĂŽne

    Articles connexes

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