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Alix (RhĂ´ne)

Alix est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Alix
Alix (RhĂ´ne)
Blason de Alix
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Circonscription départementale Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-SaĂ´ne
Intercommunalité Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées
Maire
Mandat
Pascal Lebrun
2020-2026
Code postal 69380
Code commune 69004
DĂ©mographie
Gentilé Alixois
Population
municipale
766 hab. (2020 en augmentation de 3,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 212 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 54′ 40″ nord, 4° 39′ 07″ est
Altitude Min. 258 m
Max. 408 m
Superficie 3,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Val d'Oingt
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Le Bois-d'Oingt
Localisation
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Alix
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Alix
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Alix
Liens
Site web alix-village.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Ce village du Beaujolais est situĂ© Ă  km d'Anse, Ă  12 km de Villefranche-sur-SaĂ´ne et Ă  25 km au nord-ouest de Lyon.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 5 communes :

    Communes limitrophes d’Alix
    Theizé Lachassagne
    Frontenas Alix Marcy
    Charnay

    GĂ©ologie et relief

    Ce village du Rhône se situe dans une partie appelée les Pierres dorées (38 communes du département) en raison des constructions en roche calcaire teintée naturellement par des oxydes de fer qui donnent une couleur jaune.

    Urbanisme

    Typologie

    Alix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Val d'Oingt, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 9 communes[4] et 11 366 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,9 %), forêts (26,3 %), cultures permanentes (16,9 %), zones urbanisées (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Ce village viticole est riche d’un passé qui remonte aux temps préhistoriques puisque l’on y a retrouvé des ateliers de silex.

    Avant la Révolution, Alix n’est pas une paroisse et dépend de Marcy mais abrite un très ancien prieuré, dépendant de l’abbaye de Savigny. Le fameux chapitre des nobles chanoinesses d’Alix est protégé au cours de sa longue histoire par François Ier, Henri IV et Louis XV. Un séminaire y est construit sur l’ordre du cardinal Fesch, oncle de Napoléon, en 1807 ; il est transformé successivement en hôpital militaire en 1914 puis en asile pour vieillards.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Administration territoriale

    La commune appartient au canton d'Anse, avant de rejoindre celui du Bois-d'Oingt en 2015.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[11].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Alix
    Période Identité Étiquette Qualité
    2014 en cours Pascal Lebrun
    1995 2014 Georges Chaud
    1983 1995 Antoine Blanc
    1977 1983 Raymond Sonnery
    1965 1977 Jules Chevreton
    1959 1965 Étienne Treffort
    1953 1959 Georges Ray
    1946 1953 André Allatante
    1935 1946 Charles Dupuis
    1925 1935 Claude Puissant
    1925 1925 Clément Mathelin
    1923 1925 Charles Dupuis
    1920 1923 Jean Antoine Gelay
    1920 1920 François Allatante
    1919 1920 Clément Mathelin
    1913 1919 Antoine Aucourt
    1907 1913 Claude Louis
    1904 1907 Georges Chalus
    1903 1904 Michel Daudet
    1896 1903 Sage Benoit
    1884 1896 Antoine Chalus
    1881 1884 Benoit Just
    1878 1881 Jean Pierre De Saint Jean
    1871 1878 Antoine Chalus
    1870 1871 Joannès Blanc
    1859 1870 Pierre Chalus
    1848 1859 Hugues Poizat
    1835 1848 Jean Louis
    1831 1835 Barthélémy Blanc
    1830 1831 Claude Blanc
    1817 1830 Jean Reillieux
    1813 1817 Alexandre Louis
    1808 1813 Antoine Riviere
    1794 1808 Barthélémy Michaud
    1790 1794 Aymé Chalus

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes Beaujolais-Saône-Pierres-Dorées de 1995 à 2013, puis Beaujolais-Pierres Dorées depuis 2014.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appélés les Alixois[12].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2020, la commune comptait 766 habitants[Note 3], en augmentation de 3,1 % par rapport Ă  2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200129240216271257293264260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    406374446431397440422405401
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403191172354628636674594771
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    807891842776665690686672746
    2018 2020 - - - - - - -
    768766-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école maternelle et élémentaire.

    Santé

    Un hôpital gériatrique est installé dans la commune. Longtemps exploité par les hospices civils de Lyon, il accueille la première unité de soins palliatifs. Il fait aujourd'hui partie de l'hôpital Nord-Ouest.

    Équipements culturels

    Une bibliothèque municipale et une salle d'animation rurale équipent la commune.

    Sports

    Il existe un city stade.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de MarzĂ©, qui appartenait aux seigneurs du mĂŞme nom, prĂ©sente des vestiges importants oĂą l'on distingue encore très nettement les tours sud-est et nord-est.
    • Le moulin du XVe siècle est toujours debout avec son Ă©cluse et l'emplacement de sa grande roue Ă  aubes.
    • La chapelle conventuelle de l'ancien chapitre est une Ă©glise de style nĂ©oclassique en pierre blanche de Lucenay, construite en 1768[17]. Elle est classĂ©e aux monuments historiques[18].
    • Des maisons de chanoinesses sont encore visibles dans le village.
    • Le lavoir communal Ă  impluvium recueille les eaux limpides d’une abondante source utilisĂ©e de tout temps.
    • La chapelle de l'ancien prieurĂ© au dĂ©but du XXe siècle.
      La chapelle de l'ancien prieuré au début du XXe siècle.
    • Les vestiges du château de MarzĂ© au dĂ©but du XXe siècle.
      Les vestiges du château de Marzé au début du XXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • Guichard de MarzĂ©, devint en 1296 sĂ©nĂ©chal de Toulouse et d'Albi sous le règne du roi de France Philippe IV le Bel. Au cours de son sĂ©nĂ©chalat, Guichard de MarzĂ© fonda en 1298 la bastide de Marciac, aux dimensions parfaitement symĂ©triques et rĂ©gulières, Ă  l'instar de la CitĂ© IdĂ©ale. Le rĂ´le historique de Guichard de MarzĂ© est dĂ©veloppĂ© dans l'ouvrage Le fabuleux destin de Marciac (J. Barnouin, P.-H. Ardonceau et B. Deubelbeiss, 2014)[19].
    • Lacenaire, bandit fort connu qui finira sur l’échafaud, y sĂ©journa.

    HĂ©raldique

    Blason d'Alix

    Les armoiries d'Alix se blasonnent ainsi :

    Fascé d’hermines et de gueules à un bourdon d’or à la dragonne de sable brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Val d'Oingt », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    12. Gentilé d'Alix (Alixois, Alixoises) sur habitants.fr
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. culture.fr : Église + Chapelle conventuelle + Impluvium (restauré) - Accueil du public
    18. culture.gouv.fr : Ancienne Chapelle conventuelle - Classement comme monument historique par arrêté du 29 août 1984 - Base Architecture-Mérimée
    19. Jacques Barnouin, Pierre-Henri Ardonceau et Bernard Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rĂŞve des fondateurs Ă  la passion du jazz, Un Autre Reg'Art, , 180 p. (lire en ligne).
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