Limas
Limas [lima] est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Limas | |
L'église | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Villefranche-Beaujolais-Saône |
Maire Mandat |
Michel Thien 2020-2026 |
Code postal | 69400 |
Code commune | 69115 |
Démographie | |
Gentilé | Limassiens et les Limassiennes |
Population municipale |
4 830 hab. (2020 ) |
Densité | 875 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 58′ 35″ nord, 4° 42′ 22″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 332 m |
Superficie | 5,52 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Gleizé |
Localisation | |
Liens | |
Site web | limas.fr |
Géographie
Limas est une commune moyenne adjacente à Villefranche-sur-Saône située à 30 km au nord de Lyon.
Communes limitrophes
Gleizé | Villefranche-sur-Saône | |||
N | Villefranche-sur-Saône | |||
O Limas E | ||||
S | ||||
Pommiers | Anse |
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.
Étymologie
L'origine du nom de la commune est soit lima (boue, limon) ou mas, mans (petit enclos). Sur des cartes anciennes le nom de la commune est Lymans ou Limanz[1].
En ce qui concerne Lymanz ou Lymans, l’étude du nom permet de le faire remonter avant l’époque gallo-romaine. En effet, Ly-Manz, Le-Mans, Le-Mansus signifie en langue celte (issue du grec) « petit domaine qui constitue une unité agricole ».
Urbanisme
Typologie
Limas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1 %), terres arables (6,8 %), cultures permanentes (5,7 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Époque Romaine
Sur le site de Limas, il existait déjà un village de nom celte. De nombreux soldats romains retraités s'y installèrent ensuite. Ils construisirent des villas qui devinrent de nombreux villages aux noms à consonance latine.
Une carte de 838 précise cette implantation romaine : Lymans était située en pagus lugdunensis (Pays de Lyon), dans l’ager de Buissanta (territoire occupé par plusieurs familles).
Lorsque la région fût convertie au christianisme, les limites des pagus devinrent celles des diocèses, les agers devinrent des paroisses.
Époque médiévale
En 900, dans l’ager de Buissanta sont citées la villa de Buissanta et celle de Lymanz. En 940, dans le cartulaire de Savigny, Unfred de Beaujeu fait don de biens situés dans le diocèse de Lyon, dans l’ager d’Anse, dans une villa appelée Lymans. En 950, celle ci devient le siège d’une seigneurie ecclésiastique dépendante de l’abbaye de Cluny (Lymans est doyenné) et d’un seigneur vassal de Beaujeu, Guichard de Lymans. En 976, le nom apparaît dans une charte de l’Abbaye de Savigny.
En 1080, Humbert II de Beaujeu achète la mouvance de Lymans.
Vers 1280, après accord de Cluny, Beaujeu installe un prévôt, pour percevoir les redevances et faire fonction de basse justice. À cette époque, Lymans dépend à la fois d’un seigneur laïc (le seigneur de Lymans) et d’un seigneur ecclésiastique (le doyen de Lymans nommé par Cluny).
Vers le début du 12e siècle, le seigneur de Beaujeu décide la création de Villefranche-sur-Saône, à partir de terres appartenant à la seigneurie de Limas.
En 1310, le fief de Lymans fut dit « prieuré, seigneurie ecclésiastique, prévôté ».
En 1500 Pierre de Bourbon décide de transférer la prévoté à Villefranche. En 1562, la région fut dévastée par le baron des Adrets, chef du parti protestant de cette époque. Le château, abandonné par les moines réfugiés à Cluny, est mis à sac. L'abbaye de Cluny s'en sépare en 1575.
La révolution[12]
Il n’y eut pas de victimes à LIMAS, les nobles habitant Villefranche sur Saône depuis de nombreuses années.
Seule l’Eglise possédait des biens importants sur la commune. Ils furent saisis et revendus comme biens nationaux. Ce fut le cas du presbytère et de tous les terrains appartenant aux sœurs de l’hôpital de Villefranche sur Saône. Ces ventes accentuèrent le morcellement des domaines. L’église de Limas fut conservée comme bien communal dans le but de servir de salle de réunions.
Après la révolution[12]
Les citoyens de la commune durent effectuer de nombreuses dépenses pour :
- la remise en état et l’agrandissement de l’église
- la construction d’une école communale (maison mairie-école)
- la transformation des chemins de terre en routes empierrées.
Le château de Belleroche aujourd’hui disparu.
Les domaines agricoles[12]
En 1700, LIMANS comptait 12 domaines et 25 petits propriétaires.
En 1720, sont imposés 10 domaines et 5 vignes.
Héraldique
Blason | Parti: au 1er d’argent à la tour senestrée d’un avant-mur du même, maçonnée de sable et surmontée d’un écu tiercé en pal d’azur, d’argent et de gueules, au 2e d’argent à la grappe de raisin de gueules tigées et feuillées de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 4 830 habitants[Note 4], en augmentation de 3,6 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La ville compte :
- une école maternelle ;
- une école primaire ;
- le collège Maurice-Utrillo.
Manifestations culturelles et festivités
La Commune de Limas est régulièrement animée par la Fête des Conscrits
Sports
Un site d'escalade près du lieu-dit Notre Dame de Buisante (sur la commune de Pommiers) est aménagé dans une ancienne carrière[17].
Données climatiques
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | 0 | 2,7 | 5,4 | 9,1 | 12,5 | 14,7 | 14 | 11,4 | 7,3 | 3,4 | 0,4 | 86 |
Température moyenne (°C) | 2,4 | 3,8 | 7,7 | 10,7 | 14,6 | 18,1 | 20,5 | 19,8 | 16,8 | 11,8 | 6,8 | 3,2 | 122 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,6 | 12,7 | 16 | 20,1 | 23,8 | 26,4 | 25,7 | 22,2 | 16,3 | 10,2 | 6,1 | 157 |
Précipitations (mm) | 49 | 47 | 51 | 55 | 78 | 79 | 57 | 76 | 78 | 69 | 66 | 51 | 0 |
Transports
Réseau Libellule
Depuis 2010
Depuis le , le réseau Libellule a remplacé le STAV. La commune est desservie par les lignes 1, 2, 4, 6, 7. Le TAD STAV est devenu Libellule à la demande.
Depuis 2015
À partir du , le SYTRAL devient l'unique autorité organisatrice des transports urbains et interurbains sur l'ensemble du territoire de la métropole de Lyon et du département du Rhône. Le SYTRAL pilote :
- le réseau TCL ;
- le service OPTIBUS ;
- Les cars du Rhône ;
- le réseau Libellule ;
- le réseau Rhônexpress qui dessert l'aéroport de Lyon.
Réseau SNCF
La gare la plus proche de Limas se trouve à Villefranche-sur-Saône (1.51 kilomètres), Anse (3.38 kilomètres), Saint-Georges-de-Reneins (9.81 kilomètres), Quincieux (9.28 kilomètres), Marcilly-d'Azergues (11.34 kilomètres). Le temps moyen de transport pour se rendre à Lyon est de l'ordre de 30 à 35 minutes. En 2017, le prix moyen d'un billet de train est de 7€.
Culture locale et patrimoine
Le manoir du Martelet
L'église de Limas
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[19].
Personnalités liées à la commune
La commune est citée par Philippe Noiret dans "L'Horloger de Saint-Paul".
Le journaliste présentateur de BFMTV Loïc Besson est originaire de Limas[20] où il a suivi sa scolarité maternelle et primaire.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- historique détaillé
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Ville de Limas », sur www.limas.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- FFME, Escalade autour de Lyon, (ISBN 2908330377).
- « Climatologie mensuelle à Blacé », sur le site de infoclimat.org (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Ce présentateur de BFMTV est originaire de Limas », Le Progrès,‎ (lire en ligne).