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Beaujolais (AOC)

Le beaujolais[1] est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit dans le nord du département du Rhône et sur quelques communes de Saône-et-Loire.

Beaujolais
Image illustrative de l’article Beaujolais (AOC)
Le vignoble du Beaujolais autour de la chapelle de Saint-Laurent-d'Oingt.

Désignation(s) Beaujolais
Appellation(s) principale(s) beaujolais[1]
Type d'appellation(s) AOC-AOP
Reconnue depuis 1937
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble du Beaujolais
Localisation Rhône et Saône-et-Loire
Climat tempéré océanique à tendance continentale
Sol argilo-calcaire et granitique
Superficie plantée 7 000 hectares en 2010[2]
Cépages dominants gamay N et chardonnay B[3]
Vins produits 97 % rouges et rosés, 3 % blancs
Production 317 500 hectolitres en 2010[2]
Pieds à l'hectare minimum 5 000 pieds par hectare[4]
Rendement moyen à l'hectare maximum 64 à 69 hectolitres par hectare pour les rouges (62 à 67 pour les supérieurs),
60 à hectolitres par hectare pour les blancs[4]

L'appellation couvre l'intégralité du vignoble du Beaujolais et propose six produits différents, dont le beaujolais nouveau et le beaujolais supérieur. Il est fait quasi exclusivement à partir du cépage gamay pour les vins rouges et du chardonnay pour les vins blancs (ces derniers ne représentent que 3 % de la production totale).

Histoire

L'appellation d'origine contrôlée beaujolais a été créée à la suite du décret du qui créait une commission chargée de délimiter l'aire de production[5].

À partir de 1951, la sortie du beaujolais nouveau devient un évènement dont l'importance va croissant. Depuis 1985, la date de sortie correspond au troisième jeudi du mois de novembre.

Étymologie

L'appellation tire son nom de l'ancienne capitale seigneuriale, l'actuelle ville de Beaujeu.

Situation géographique

Carte du vignoble du Beaujolais.

Les vins de l'appellation beaujolais peuvent être produits par toutes les communes du vignoble du Beaujolais, dans les départements du Rhône et de Saône-et-Loire.

Aire d'appellation

Selon le décret de 2009, la récolte des raisins, la vinification et l'élaboration des vins sont assurées sur le territoire des communes suivantes :

Département du Rhône : Alix, Anse, L'Arbresle, Les Ardillats, Arnas, Bagnols, Beaujeu, Belleville, Belmont-d'Azergues, Blacé, Bully, Cercié, Chambost-Allières, Chamelet, Charentay, Charnay, Châtillon, Chazay-d'Azergues, Chénas, Chessy, Chiroubles, Cogny, Corcelles-en-Beaujolais, Dareizé, Denicé, Émeringes, Fleurie, Frontenas, Gleizé, Jarnioux, Juliénas, Jullié, Lacenas, Lachassagne, Lancié, Lantignié, Le Bois-d'Oingt, Le Breuil, Légny, Létra, Liergues, Limas, Lozanne, Lucenay, Marchampt, Marcy, Moiré, Montmelas-Saint-Sorlin, Morancé, Nuelles, Odenas, Oingt, Les Olmes, Le Perréon, Pommiers, Pouilly-le-Monial, Quincié-en-Beaujolais, Régnié-Durette, Rivolet, Saint-Clément-sur-Valsonne, Saint-Cyr-le-Chatoux, Saint-Didier-sur-Beaujeu, Saint-Étienne-des-Oullières, Saint-Étienne-la-Varenne, Saint-Georges-de-Reneins, Saint-Germain-sur-l'Arbresle, Saint-Jean-d'Ardières, Saint-Jean-des-Vignes, Saint-Julien, Saint-Just-d'Avray, Saint-Lager, Saint-Laurent-d'Oingt, Saint-Loup, Saint-Romain-de-Popey, Saint-Vérand, Sainte-Paule, Salles-Arbuissonnas-en-Beaujolais, Sarcey, Ternand, Theizé, Vaux-en-Beaujolais, Vauxrenard, Vernay, Ville-sur-Jarnioux et Villié-Morgon.

Département de Saône-et-Loire : Chaintré, Chânes, La Chapelle-de-Guinchay, Chasselas, Crêches-sur-Saône, Leynes, Pruzilly, Romanèche-Thorins, Saint-Amour-Bellevue, Saint-Symphorien-d'Ancelles et Saint-Vérand. Certaines parcelles sur ces communes bénéficient du droit à l'appellation jusqu'à leur arrachage ou jusqu'à la récolte 2013 incluse[6].

Géologie

Construction en pierre dorée (rue Trayne Cul à Oingt).

Le vignoble du Beaujolais s'étend sur deux régions géologiques bien distinctes, avec au nord des sols granitiques (appellation beaujolais-villages ainsi que les dix appellations communales) et au sud des sols calcaires (où est produit la majorité de l'appellation beaujolais).

Ces calcaires sont principalement des formations de l'ère secondaire, coincées entre le socle hercynien à l'ouest (mont du Beaujolais) et les sédiments quaternaires à l'est (fossé de la Bresse). Dans la partie supérieure affleurent les calcaires jaune doré de l'Aalénien, appelés localement « pierres dorées ». Entre ce relief et les dernières collines à l'est s'étend un replat formé par l'accumulation de débris arrachés à l'arrière-pays.

Climatologie

Il s'agit d'un climat océanique dégradé[7] (températures modérées), avec des influences continentales (fraicheur en hiver, précipitations plus réduites, vent froid venant du nord-est) et méditerranéennes (chaleurs estivales et automnales remontant du sud).

La station météo de Villefranche-sur-Saône195 mètres d'altitude) est à la limite orientale de l'aire d'appellation. Ses valeurs climatiques de 1961 à 1990 sont :

Relevés à Villefranche-sur-Saône 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,6 2,4 5,1 8,9 12,2 14,3 13,5 10,7 7,2 2,7 0,1 6,4
Température moyenne (°C) 2,5 4,2 6,9 10,2 14,2 17,7 20,2 19,4 16,4 11,9 6,3 3 11,1
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,9 11,5 15,2 19,4 23,2 26,1 25,2 22,1 16,5 9,8 5,9 15,7
Précipitations (mm) 47,3 45,4 47,4 58,5 82 71,4 59,8 81,6 71,6 67,2 60,1 51,7 744
Source : www.infoclimat.fr : Villefranche-sur-Saône (1961-1990)[8].

Vignoble

Encépagement

Grappes de gamay N.

La majorité de la production est faite avec du gamay, mais la législation autorise d'autres cépages : chardonnay, aligoté, melon, pinot gris et pinot noir.

Le gamay est un cépage peu vigoureux, faible mais fertile et dont la production doit être maîtrisée car il a tendance à s'épuiser[9]. Les meilleurs vins de gamay sont obtenus, à l’opposé du pinot noir, sur des sols acides et granitiques. Son débourrement précoce le rend également sensible aux gelées de printemps. Il se montre parfois sensible au millerandage lorsque les conditions climatiques sont défavorables au moment de la floraison[9]. Le gamay présente l’avantage de produire une petite récolte sur les contre-bourgeons. Le vin de gamay possède une couleur rouge nuancée de violet, il est pauvre en tanins et dévoile une bonne acidité. Il possède généralement un caractère fruité (fruits rouges, fruits noirs) mais exprime peu de complexité au niveau aromatique[9].

Culture de la vigne

La taille est soit courte (en éventail, en cordon simple, double ou charmet) avec trois à cinq coursons à deux yeux maximum, soit en guyot simple avec un maximum de six yeux francs sur la baguette et un courson à deux yeux francs maximum, soit avec deux baguettes à trois yeux francs maximum. Dans le cas d'une vigne à raisin blanc (chardonnay), la taille peut être soit en guyot simple avec maximum 8 yeux francs sur la baguette et un courson à deux yeux, soit en taille à queue du Mâconnais avec une baguette à douze yeux et un courson à deux yeux[4]. Traditionnellement en gobelet, la taille en cordon ou la taille « charmet » (taille inventée par M. Charmet en sud-Beaujolais, intermédiaire entre la taille en cordon et celle en éventail) sont aujourd'hui pratiquées. Les plantations traditionnelles étaient à densité élevée (entre 9 000 et 11 000 pieds par hectare) ; aujourd'hui, le besoin de mécaniser le vignoble conduit les viticulteurs à planter à densité plus faible, mais supérieure à 6 000 pieds par hectare[4].

  • Pied de vigne taillé en gobelet.
    Pied de vigne taillé en gobelet.
  • Pied taillé en guyot simple.
    Pied taillé en guyot simple.
  • Taille à queue du Mâconnais.
    Taille à queue du Mâconnais.

L'écartement entre rangs ne peut excéder 2,5 mètres et entre ceps sur le rang, il doit être au minimum de 0,80 m. Des allées peuvent être aménagée en arrachant un rang de vigne. L'allée ne doit pas excéder m et doit bénéficier d'un couvert végétal spontané ou semé. La hauteur de feuillage entre la limite inférieure du feuillage et la hauteur de rognage doit dépasser 0,6 fois l'écartement entre rangs et un palissage fixe est obligatoire si l'écartement entre rangs dépasse 1,5 m.

Vendanges et rendements

Les rendements sont fixés à un maximum de 64 hectolitres par hectare pour les rouges et rosés, 62 hectolitres par hectare pour les beaujolais supérieur et 60 hectolitres par hectare pour les blancs. Le rendement butoir est à 69 pour les rouges et rosés, 67 pour les beaujolais supérieur et 72 pour les blancs. Le rendement réel est en dessous du maximum autorisé par le cahier des charges, par exemple le rendement moyen pour l'ensemble de l'appellation lors des vendanges 2010 est de 45,3 hectolitres par hectare[10].

Les vendanges sont faites essentiellement à la main, les grappes de raisin devant arriver intactes dans les cuves. Le premier jour des vendanges (appelé « levée du ban des vendanges ») varie selon la maturité des baies, qui dépend lui-même de l'ensoleillement reçu : les années relativement chaudes les raisins sont vendangés tôt, les années relativement froides les vendanges sont plus tardives.

Dates de début des vendanges dans le Beaujolais[11]
AnnéesDébuts des vendangesAnnéesDébuts des vendangesAnnéesDébuts des vendanges
199730 août20027 septembre200725 août
19982 septembre200314 août200815 septembre
19997 septembre200411 septembre200927 août
200028 août20055 septembre201013 septembre
20016 septembre20065 septembre201124 août

Vins

Vinification et élevage

La méthode de la macération carbonique explique beaucoup le type de vins très particulier qui y est produit. Le raisin est encuvé entier et la cuve fermée pendant quelques jours. La saturation de la cuve empêche les raisins de respirer, les obligeant à un mode de fonctionnement anaérobie. Cette évolution à l'intérieur du grain de raisin s'apparente à un début de fermentation. Elle produit un peu d'alcool et des précurseurs d'arômes. Ensuite, le raisin est foulé et une fermentation traditionnelle se poursuit. Ce processus a été étudié par Michel Flanzy et porte le nom de macération carbonique[12]. Pour assurer la continuité de ce mode de vinification, le beaujolais est issu d'un raisin vendangé manuellement. Des essais de récolte à la machine à vendanger sont menés pour tenter de réduire le coût en personnel d'un vin qui se vend en dessous de son coût de production[13].

Pour les vins destinés à être élevés et gardés plusieurs années, (beaujolais et beaujolais-villages non primeurs, ainsi que les crus du Beaujolais) la vinification est semi-carbonique, à mi-chemin de la vinification bourguignonne. Le raisin est récolté manuellement, encuvé entier sans éraflage. La fermentation débute comme pour une macération carbonique, mais au moment où le marc destiné au primeur est décuvé et pressé, les cuves destinées au vin de garde sont pigées et la macération se poursuit jusqu'à épuisement presque complet des sucres. Le vin est ensuite écoulé, le marc pressé et la fermentation malolactique peut s'enclencher tant que la température n'est pas trop descendue.

Les différents vins

L'appellation regroupe six produits différents : le beaujolais blanc, le beaujolais rosé, le beaujolais rosé nouveau ou primeur, le beaujolais rouge, le beaujolais rouge nouveau ou primeur et le beaujolais supérieur.

Les crus du Beaujolais

Les dix crus du Beaujolais (brouilly, chénas, chiroubles, côte-de-brouilly, fleurie, juliénas, morgon, moulin-à-vent, régnié et saint-amour) ne font pas partie de l'appellation beaujolais, ils correspondent à dix appellations plus restrictives en termes d'aire de production, de rendements et d'élevage.

Le beaujolais nouveau ou primeur

Vieille vigne enherbée de Beaujolais devant le château de Bagnols.

Le beaujolais primeur est un vin de l'année même, commercialisé à partir du troisième jeudi de novembre (depuis 1985 ; auparavant, c'était le 15 novembre). La dénomination beaujolais nouveau existe depuis 1951. Il a été le premier vin à lancer la mode du « primeur » et a joué un rôle essentiel dans la promotion du beaujolais.

Tous les vins des appellations beaujolais et beaujolais-villages issus de la récolte de l'année et achetés avant le 30 novembre sont considérés comme « nouveaux » ou « primeurs ». En 2005, les beaujolais nouveaux représentent 450 000 hl de vin, dont 330 000 hl de beaujolais (soit la moitié de la production de cette première appellation) et 120 000 hl de beaujolais-villages (soit le tiers de la production de cette seconde appellation)[14].

Le beaujolais rouge

Il représente la plus grosse partie de la production, avec 308 000 hectolitres en 2010, soit 97 % de l'appellation[2]. Une partie importante est vendue comme beaujolais nouveau, l'autre partie est commercialisée sur l'année comme vin des quatre saisons.

Au sud de la région, les sols sont argilo-calcaires, datant de l'ère secondaire (Pays des pierres dorées) ; plus au nord, ce sont des alluvions déposées au cours des ères tertiaire et quaternaire.

Il est servi traditionnellement dans le « pot » de 46 centilitres dans les bouchons lyonnais ou les bistrots parisiens. Vin aromatique très fruité (fraise, framboise...), il a une structure en bouche fine et discrète.

Gastronomie

Le beaujolais peut être un vin de garde en fonction de la durée de cuvaison et du mode d'élevage. Les vins atteignent généralement leur pleine maturité très rapidement. On conseille de garder les bouteilles de 2 à 10 ans en fonction des appellations et du millésime.

Économie

Structure des exploitations

Article annexes:

Commercialisation

Les vins bénéficiant de l'appellation peuvent être repliés sur les appellations régionales bourguignonnes, c'est-à-dire qu'ils peuvent être commercialisés sous les appellations bourgogne, bourgogne grand ordinaire, bourgogne ordinaire, bourgogne passe-tout-grains, bourgogne aligoté et crémant de Bourgogne (dont l'aire de production s'étend sur le Beaujolais, selon les deux décrets du [15]).

Folklore

Fête des sarmentelles

Sa sortie donne lieu à une grande fête à Beaujeu, capitale du Beaujolais : les Sarmentelles[16]. En 2009 a eu lieu la vingt et unième édition. À minuit, l'arrivée du beaujolais primeur est mise en scène avec la perce d'un fût du breuvage fêté.

Littérature

Le beaujolais nouveau a inspiré à René Fallet le livre Le beaujolais nouveau est arrivé, dont a été tiré un film avec le même titre et entre autres Jean Carmet et Michel Galabru.

Citation

« Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le beaujolais, qui n'est jamais limoneux ni à sec. »

Léon Daudet

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Notes et références

  1. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. Collectif, Le guide Hachette des vins 2012, Paris, Hachette livre, , 1402 p. (ISBN 978-2-01-237699-1), p. 145.
  3. Le code international d'écriture des cépages mentionne la couleur du raisin de la manière suivante : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  4. Secrétariat général du gouvernement français, « Décret no 2009-1346 du 29 octobre 2009 relatif aux appellations d'origine contrôlées « Beaujolais », « Beaujolais Villages », « Beaujolais » suivie du nom de la commune d'origine, « Pouilly-Vinzelles » et « Pouilly-Loché » », sur http://www.legifrance.gouv.fr.
  5. « Décret du 12 septembre 1937 portant sur la délimitation de l'aire de production des vins d'appellation "beaujolais" par une commission d'experts », sur http://www.legifrance.gouv.fr, publié au JORF du 16 septembre 1937, page 10622.
  6. Titre XI sur les mesures transitoires, cahier des charges de l'appellation beaujolais, annexes du décret du 29 octobre 2009.
  7. Selon le WWF et la National Geographic, le climat océanique dégradé, appelé aussi semi-continental ou continental dégradé, correspond à l'écorégion terrestre Western European broadleaf forests (forêt de feuillus de l'Europe occidentale). Source : « WWF Wildfinder », sur http://gis.wwfus.org/.
  8. « Archives climatologiques mensuelles de Villefranche-sur-Saône de 1961 à 1990 », sur http://www.infoclimat.fr.
  9. Comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées, Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France, Le Grau-du-Roi, ENTAV, , 357 p. (ISBN 2-9509682-0-1).
  10. Le rendement réel est calculé en divisant le volume de la production par la surface exploitée, soit 317500 / 7000 = 45,35 hectolitres par hectare. Source : Guide Hachette des vins, op. cit..
  11. « Histoire du vignoble du Beaujolais », sur http://www.sommelier-a-domicile.com.
  12. « Fiche sur la macération carbonique », sur http://www.vignevin-sudouest.com (consulté le ).
  13. « Quelques éléments de l'histoire du beaujolais », sur http://www.75cl.info (consulté le ).
  14. [PDF] Inter Beaujolais, « Récoltes, disponibles, stocks, sortie de la propriété », sur http://www.beaujolais.com, p. 39.
  15. Décret du 16 octobre 2009 relatif aux appellations d'origine contrôlées « Bourgogne », « Bourgogne grand ordinaire », « Bourgogne ordinaire », « Bourgogne Passe-tout-grains » et « Bourgogne aligoté » et décret no 2009-1269 du 19 octobre 2009 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Crémant de Bourgogne ».
  16. « Office du tourisme de Beaujeu et sa région », sur http://www.aucoeurdubeaujolais.fr.

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Aulas et Xavier Chaumarat, Le Beaujolais à voir et à boire, Ed. Xavier Lejeune-Edisud, coll. « Confluence », (ISBN 2-85744604-7).
  • Florian Humbert, « Contribution à la réflexion sur les processus contemporains de délimitation des vignobles français. La définition de l’AOC Bourgogne dans le Beaujolais (1930-1950) », Territoires du vin, no 2 « Privé et public ou l'envêtrement des pouvoirs dans le vignoble », (lire en ligne).

Liens externes

Articles connexes

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