Saint-Vérand (Rhône)
Saint-Vérand est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Vérand | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Gérard Chardon 2020-2026 |
Code postal | 69620 |
Code commune | 69239 |
Démographie | |
Gentilé | Véranais, Véranaises |
Population municipale |
1 190 hab. (2020 ) |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 55′ 11″ nord, 4° 31′ 41″ est |
Altitude | Min. 258 m Max. 686 m |
Superficie | 17,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Le Bois-d'Oingt |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-verand.com |
Géographie
Saint-Vérand est un village situé dans le département du Rhône en région Rhône-Alpes. Le village de Saint-Vérand appartient à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône et au canton de Le Bois-d'Oingt. Le code postal du village de Saint-Vérand est le 69620 et son code Insee est le 69239. Les habitants de Saint-Vérand se nomment les Véranais et les Véranaises[1].
Communes limitrophes
Dième | Ternand | Saint-Laurent-d'Oingt | ||
Saint-Clément-sur-Valsonne | N | Le Bois-d'Oingt | ||
O Saint-Vérand E | ||||
S | ||||
Dareizé | Saint-Loup, Sarcey | Légny |
Urbanisme
Typologie
Saint-Vérand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,5 %), cultures permanentes (33,5 %), forêts (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[9]. A l'ouest et sur le territoire de cette commune dont ils dépendent, sont deux châteaux, l'un connu sous le nom de la Garde, l'autre sous celui de la Flachère. Ce dernier était au xviiie siècle une construction rectangulaire flanquée de tours rondes à chaque angle[10]. Sous le Second Empire, la famille Chaponnay, propriétaire du château, fait appel à l'architecte Viollet-le-Duc pour remanier l'édifice selon le style néogothique. Les travaux s'étendent de 1863 à 1969. La bâtisse s'élève au milieu d'un parc de 200 hectares[11]. Quant au château de La Garde, avec sa structure fortifiée de la fin du Moyen Âge, il fut édifié par les premiers seigneurs de Saint-Vérand[12].
Héraldique
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Les armes de Saint-Vérand se blasonnent ainsi : D'azur aux trois tours d'or, ouvertes et ajourées du champ, maçonnées de sable, au chef aussi d'or chargé de trois grappes de raisin au naturel feuillées de sinople. |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 1 190 habitants[Note 3], en augmentation de 4,94 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Espaces verts et fleurissement
La commune obtient une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015[17].
Lieux et monuments
- Le château de La Flachère en 2008.
- Le château de la Flachère entre 1901 et 1902.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Pierre Marie François Joseph de Lévis-Mirepoix, dit duc de Lévis-Mirepoix, né à Léran le et mort à Lavelanet le , romancier, académicien et essayiste français résida au château de la Flachère, propriété de la famille de sa femme.
- Francine Fromond, résistante communiste, arrêtée par la Milice le en compagnie de sa mère. Elle fut fusillée le , sa mère est morte en détention des suites des sévices subis en prison.
- Marc Lemonier, écrivain, a passé son enfance à Saint-Vérand.
Voir aussi
Bibliographie
- Emile Salomon, Les châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, t. IV, Marseille, Editions Lafitte,
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- site=Carte de France|url=http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/69239_Saint-Verand.html
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 511.
- Salomon et 1979 p. 285.
- Samolon et 1979 p. 285.
- Le Progrès - 31 juil. 2016|url=https://www.leprogres.fr/beaujolais/2016/07/31/la-garde-sur-les-traces-des-seigneurs-du-moyen-age
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les villes et villages fleuris - Site officiel des Villes et Villages Fleuris, label de qualité de vie », sur www.cnvvf.fr (consulté le ).