Trévoux
Trévoux est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Trévoux | |||||
La mairie de Trévoux. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée (siège) |
||||
Maire Mandat |
Marc PĂ©choux 2020-2026 |
||||
Code postal | 01600 | ||||
Code commune | 01427 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Trévoltiens | ||||
Population municipale |
6 945 hab. (2020) | ||||
Densité | 1 216 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 28″ nord, 4° 46′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 256 m |
||||
Superficie | 5,71 km2 | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Trévoux (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-trevoux.fr | ||||
Ses habitants sont les Trévoltiens et les Trévoltiennes[1].
GĂ©ographie
Localisation
La ville est construite sur les pentes raides d'un talus qui descend jusqu'Ă la rive gauche de la SaĂ´ne.
Située dans le département de l'Ain, elle est limitrophe de celui du Rhône.
Communes limitrophes
Saint-Bernard | Saint-Didier-de-Formans | |||
N | Reyrieux | |||
O Trévoux E | ||||
S | ||||
Ambérieux (Rhône) | Quincieux (Métropole de Lyon) |
Hydrographie
La limite sud du territoire communal est formée par une courbe de la Saône.
Urbanisme
Typologie
Trévoux est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,4 %), terres arables (24,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), eaux continentales[Note 3] (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 334, alors qu'il Ă©tait de 3 021 en 2013 et de 2 894 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trévoux en 2018 en comparaison avec celle de l'Ain et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (5,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,8 % en 2013), contre 62,4 % pour l'Ain et 57,5 pour la France entière[I 3].
Voies de communication et transports
Le principal axe routier de Trévoux est l'ex-RN 433 (devenue RD 933) qui traverse le département de Sermoyer au nord à Massieux au sud.
La ville est située à proximité des autoroutes A6 et A46.
Trévoux est desservie par les lignes A13, A19, A84 et A85 des cars de l'Ain.
Les gares SNCF les plus proches sont celles d'Anse et de Quincieux.
- La passerelle de Trévoux sur la Saône, construite en 1851 sur les plans de l’ingénieur Paul-Léon Lehaître.
- Trévoux disposait d'une double gare terminus, d'une part de la ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux du PLM, jusqu'en 1938, et d'autre part de la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique vers Jassans des tramways de l'Ain, qui ferma en 1936, et que l'on voit au second plan.
Toponymie
« Trévoux » est un toponyme d'origine francoprovençale, qui dérive peut être du latin trivium (trois voies), ou de trois voltes (méandres) de la Saône.
Le x final ne se prononce pas. Les toponymes francoprovençaux transcrits sous une forme francisée comportent un x terminal s'ils étaient accentués sur la dernière syllabe (exemple : Chamonix), et un z s'ils étaient accentués sur la syllabe précédente (exemple : La Clusaz).
Histoire
Moyen Ă‚ge
En 843, le traité de Verdun partage l'empire de Charlemagne. La Saône matérialisera la frontière entre le Royaume de France et l'Empire, où se situe Trévoux. C'est à cette situation frontalière que Trévoux devra son statut politique particulier.
À partir du XIIIe siècle, le péage fluvial établi à Trévoux, prend de l'importance et la ville se dote d'un château fort et d'une enceinte.
Trévoux (Trevos au XIe siècle) appartient du XIIe au XIVe siècle aux sires de Thoire-Villars, dont le dernier, Humbert VII, vend le fief en 1402 à Louis II de Bourbon, qui vient de recevoir les biens et titres d'Édouard II de Beaujeu. La réunion de ses terres constitue alors la souveraineté de Dombes dont Trévoux est la capitale.
C'est en 1308, des environs de Trévoux, que le Dauphin de Viennois assiège pendant huit jours le château de Beauregard (Beauregard)[11].
En 1475, Pierre II de Bourbon (1438-1503) obtient de son frère Jehan en apanage le comté de Clermont, la seigneurie de Beaujolais, la principauté de la Dombes où il met en place une puissante organisation administrative qui comprend douze châtellenies, dont Trévoux[Note 4].
Un atelier monétaire fonctionna à Trévoux sous la maison de Bourbon et les princes usufruitiers. On suppose que c'est dans le périmètre de la maison des Sires de Villars que s'était installé, à partir de 1414, le premier atelier de fabrication de la monnaie.
Époque moderne
La Dombes demeure la propriété des ducs de Bourbon jusqu'en 1523, date à laquelle le roi François Ier confisque les possessions du connétable de Bourbon pour trahison. Bien que la Dombes soit fief d'Empire et donc hors du royaume, Trévoux est annexé avec le reste des terres des Bourbon. Le roi institue un gouverneur et un parlement. En 1560, au terme d'une transaction entre Charles IX et Louise de Montpensier, sœur du connétable, la Dombes et Trévoux sont restitués aux Bourbon-Montpensier.
À la fin du XVIIe siècle, deux grands princes souverains, Anne-Marie-Louise d'Orléans, dite la Grande Mademoiselle, et son successeur Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, font édifier deux monuments qui marquent encore aujourd'hui le paysage trévoltien : l'hôpital Montpensier et le palais du Parlement de Dombes.
C'est également à Trévoux qu'un bailliage, puis à partir de 1697, une juridiction d'appel est mis en place.
Trévoux est aussi aux XVIIe et XVIIIe siècles un centre intellectuel. Son statut d'extraterritorialité attire des libraires et imprimeurs désireux de pouvoir exercer sans trop craindre la censure.
L'imprimerie de Trévoux, fondée en 1603, devient célèbre sous le règne de Louis XIV ; ses directeurs fondent une Académie, dite Société de Trévoux, qui publie les Mémoires pour l'histoire des Sciences et des Beaux-arts, plus communément appelés Journal de Trévoux paru entre 1701 et 1775, recueil littéraire fondé et dirigé par des auteurs, pour l'essentiel jésuites parisiens, qui entretiennent par leurs articles philosophiques une longue polémique avec Voltaire et qui combattent violemment les encyclopédistes entre 1745 et 1762[12].
Ils publient également les Mémoires de Trévoux et le Dictionnaire de Trévoux, un des premiers en langue française, qui constitue aujourd'hui encore un ouvrage de référence recherché par les bibliophiles.
Trévoux est aussi connu pour le tréfilage (l'étirage) des métaux précieux, notamment les fils d'or et d'argent utilisés dans l'industrie de la soie lyonnaise. Grâce à son statut particulier, les tireurs d'or qui y viennent pour étirer les fils n'ont pas à payer la taxe sur l'argue royal (machine permettant d'étirer les fils) de Lyon.
L'église de Trévoux construite au XIVe est érigée en collégiale par une bulle d'Adrien VI en 1523[13].
En 1762, la souveraineté de Dombes est définitivement rattachée au royaume de France et perd ses avantages fiscaux et ses particularismes.
Époque contemporaine
En 1790, à la Révolution, Trévoux devient une commune du département de l'Ain et le chef-lieu d'un district avec quatre cantons.
Le Premier Empire lui donne le rang de sous-préfecture avec une juridiction étendue, jusqu'en 1926 sur sept cantons et cent onze communes.
- XIXe siècle
La ville était également reliée à Lyon de 1882 à 1938, par la Ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux.
Trévoux conserve néanmoins son industrie de l'étirage d'or et d'argent et devient progressivement la capitale mondiale de la fabrication, non plus du produit mais de l'outil, la filière. En 1865, un ouvrier de Trévoux parvient à percer le diamant, le matériau le plus dur connu. L'industrie trévoltienne de la filière en diamant est florissante au XIXe siècle avant de décliner à nouveau avec les progrès techniques, notamment le perçage par laser.
- XXe siècle
La ville est une sous-préfecture de l'Ain jusqu'en 1926. De la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1950, Trévoux sera un centre important de traitement du diamant.
Lors de la rafle du 26 août 1943, quarante-six juifs résidant à Trévoux sont arrêtés parce que juifs et internés à l'école Bichat à Bourg-en-Bresse. René Nodot, délégué du service social des étrangers pour l’Ain et le Jura, réussira à sauver de la déportation plusieurs d'entre eux.
Les Juifs de Trévoux
La ville de Trévoux, capitale du pays de Dombes, a été longuement pourvue d'une synagogue après que les Juifs eurent été chassés des terres de France. Le , le seigneur du lieu permet aux Juifs de continuer à étudier le Talmud comme ils ont accoustumé le temps passé, contrairement à la décision prise à Chambéry en janvier 1417 où les livres des Juifs avaient été saisis, condamnés et brûlés.
Henri de Villars, archevêque de Lyon et seigneur de Trévoux, avait stipulé dans la charte qu'il avait donnée à cette ville en 1300 qu'aucun juif ne devrait être autorisé à s'y installer. Un certain nombre de juifs néanmoins avaient obtenu la permission de s'y établir, moyennant le paiement d'une taxe annuelle de 15 livres.
Bannis de Lyon en 1420, les juifs s'établirent à Trévoux et y formèrent de puissantes confréries, s'occupant principalement de l'étirage de l'or et de l'argent[14]. En 1425, ils furent obligés de contribuer largement à l'emprunt forcé que la ville a dû faire pour la duchesse de Bourbon. Les juifs qui travaillaient l'or et l'argent étaient autorisés à battre monnaie et les gravures étaient fort belles et la frappe était considérable. Lyon ne faisait presque point de lingots pour le trait d'argent, tout venait de Trévoux. Cette industrie faisait vivre à Trévoux plus de 500 personnes qui produisaient jusqu’à 6 000 lingots d'or et pour 160 000 marcs de trait d'argent. Cette industrie était à coup sûr la plus florissante de la ville.
En l'an 1429, les habitants catholiques, jaloux de la prospérité commerciale des juifs, se plaignent à madame Marie de Berry, duchesse de Bourbonnais et dame souveraine des Dombes, et à monsieur Amé de Thalaru archevêque de Lyon, leur prélat, de superstitions que véhiculeraient les juifs dans leurs livres et qui contiendraient des blasphèmes contre la religion chrétienne.
À la demande de l'archevêque, la duchesse de Bourbon a ordonné une enquête, qu'elle a confiée à maître Jean Reux, juge ordinaire du Beaujolais et à maître Jean Namy. juge d'appel du Beaujolais, Jean Chalon, licencié en droit, et à Aymie de Chambéry, juif converti au catholicisme, qui a été chargé d'inspecter les livres hébreux et de traduire les passages répréhensibles. Des perquisitions sont menées. Les livres ayant trait au Talmud sont mis sous clef et les juifs sont sommés de payer chacun vingt-cinq marcs d'argent et de dire vérité sur ce qui leur serait demandé. Un procès fut fait et rapporté au conseil de Madame de Bourbon et il fut fait ordonné aux juifs de quitter la ville de Trévoux. Ainsi furent chassés en 1429 les juifs de la ville de Trévoux et de Dombes[15]. Trois ans plus tard, quelques-uns d'entre eux rentrèrent, mais ils furent de nouveau chassés en 1467, et il y eut une autre expulsion en 1488. Un certain nombre de ces juifs a ensuite pris le nom de «Trabot» ou «Traboto», indiquant leur lieu d'origine[16]
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
- Rattachements administratifs
La commune, qui avait été chef-lieu de l'arrondissement de Trévoux, est depuis 1926 située dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain (département)[17].
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Trévoux[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Trévoux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ain[19]..
Intercommunalité
Maricourt était le siège de la communauté de communes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour créer, le , la communauté de communes Dombes Saône Vallée dont Trévoux est toujours le siège. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].
Administration municipale
Compte tenu de sa population, le conseil municipal de la ville de Trévoux compte 29 membres, dont le maire et ses adjoints[21].
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Ain, la liste DVG menée par le maire sortant Michel Raymond est battue par celle DVD menée par Marc Péchoux, la première obtenant (1 100 voix, 44,19 %) étant devancée par la seconde 1 389 voix (55,81 %) lors d'un scrutin marqué par 37,81 % d'abstention[22]
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Ain, la liste (DVD) menée par le maire sortant Marc Péchoux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 040 voix (53,25 %), devançant celle (DVG) menée par Patrick Charrondiere (913 voix, 46,75 %), lors d'un scrutin marqué par 46,75 % d'abstention[22]
Liste des maires
Distinctions et labels
En 2014, la commune de Trévoux bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[31].
Équipements et services publics
Enseignement
En 2015, Trévoux dispose de deux complexes écoles maternelles et élémentaires publiques les Corbettes et Poyat ; d'un collège public Jean-Moulin ; d'un complexe école maternelle, primaire et collège privés La Sidoine, d'un lycée général et technologique du Val-de-Saône, et un ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) associatif, Arc-en-Ciel.[33]
Santé
En 2012, l'hôpital de Trévoux fait partie de la communauté hospitalière de territoire de l'hôpital Nord-Ouest[34].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2020, la commune comptait 6 945 habitants[Note 6], en augmentation de 3,63 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture
La commune dispose d'un cinéma et une médiathèque.
La pratique et l’enseignement de la musique sont assurés par l’association Harmonie[38] de Trévoux. Cet orchestre d’harmonie, composé de plus de 50 musiciens est actif sur la commune depuis 200 ans[39] et gère une école de musique de 240 élèves.
Sports
- Un club de football est basé à Trévoux : l'AS Misérieux Trévoux. On peut également citer le club de tennis de table, le Saône Vallée TT. Signalons également le club de rugby "Rugby-Trévoux-Chatillon" issu d'une entente entre les clubs de Trévoux et de Châtillon-sur-Chalaronne. Et la ville compte désormais un club de handball. Elle possède un club de pétanque.
- Présence de la piscine d'été Les cascades.
Économie
À Trévoux se trouve le siège de l'entreprise Tubesca-Comabi, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès, de travail et de protection en hauteur.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le centre-ville comporte plusieurs bâtiments (hôpital, ancien Parlement, etc.) et hôtels particuliers des XVIIe – XVIIIe siècles. L'ensemble est dominé par les ruines d'un château fort probablement du tout début du XIVe siècle. À proximité du château se trouvent les restes d'une ancienne porte des fortifications.
- Le château de Trévoux est situé au sommet de la côtière de Dombes. Il conserve un grand donjon octogonal de la fin du XIIIe siècle, aux assises alternées de pierres blanches et dorées, ainsi que deux autres tours, datant des années 1350-1360, associées à la tour maîtresse par des courtines constituant la haute-cour du château. D'abord vendu aux Bourbons, puis confisqué par François Ier, il est abandonné et se dégrade jusqu'à son rachat en 1822 par le département.
- Outre l'important vestige historique et archéologique qu'il constitue, il permet de profiter d'un agréable panorama sur le val de la Saône, la Dombes, le Beaujolais et les Monts d'Or.
- L'ancien Palais du parlement de Dombes, avec des décors de la salle d'audience sur le thème de la Justice et de la Paix.
- Le château du Roquet
- Le château de Corcelles
- Le château de Fétan
- L'apothicairerie de l'hôpital Montpensier : au sein de l'ancien Hôtel Dieu, l'apothicairerie de Trévoux présente au visiteur des boiseries et une collection de pots inscrits à l'inventaire complémentaire des monuments historiques.
- L'HĂ´tel du gouverneur des Dombes
- La maison Anginieur
- La maison Guerrier
- La maison des Sires de Villars
L'église Saint-Symphorien de style néo-roman a été construite sur le côté est de la place où se trouve le Parlement. Son édification sur l'emplacement de l'ancienne église-forteresse qui défendait la Porte de Lyon, a été réalisée entre 1899 et 1905, sur un terrain en pente. Du fait de ce terrain, elle a coûté plus cher que prévu pour pouvoir stabiliser les fondations. Inachevée, elle ne possède pas de clocher, et ses cloches sont abritées dans l'édicule en bois au flanc du bâtiment. De plus elle est orientée en sens inverse des églises catholiques classiques avec une entrée à l'est et un chevet à l'ouest toujours à cause du terrain fort pentu.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Marie Valentin-Duplantier (1758-1814), membre du Conseil des Cinq-Cents, conseiller général puis président du conseil général de l'Ain.
- Betje Wolff et Aagje Deken, célèbres romancières hollandaises vécurent a Trévoux de 1788 à 1797[40].
- Louis Étienne Jérôme Pétion de Villeneuve (1783-1847), militaire, fils de Jérôme Pétion de Villeneuve, révolutionnaire, maire de Paris. Il est mort à Trévoux le où il s'était retiré.
- Jean François Jules Herbé (1824-1893), militaire, mort au domaine de Mont-d'Arras, près de Trévoux .
- François-Marie Treyve (1847-1906) architecte paysagiste né à Trévoux.
- Arthur Giry (1848-1899), historien médiéviste né à Trévoux.
- Antoine Gallet (1877-1958), homme politique né et mort à Trévoux..
- Marie-Reine Blanchard (1915-2003), auteure de la bande dessinée Bibiche, a passé sa jeunesse à Trévoux où son père était notaire.
- Daniel Dagallier (1926-), escrimeur, médaillé olympique, né à Trévoux.
- Laurent Jacquet, un vidéaste et un présentateur, a grandi à Trévoux.
Exposition
Une exposition permanente sur la fabrication des filières en diamant, dont Trévoux a été la capitale mondiale[41] jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, est visible à l'office de tourisme de Trévoux Saône Vallée. L'exposition s'inscrit dans le cadre d'une maison bâtie à la Renaissance qui comporte encore des éléments architecturaux des XVe, XVIe et XVIIIe siècles.
HĂ©raldique
Blason | D'or à la tour couverte de gueules ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ, chacune senestrée, en pointe, d'un bâton péri aussi de gueules en bande[42]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Fiche Station verte de Trévoux
- « Dossier complet : Commune de Trévoux (01427) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Trévoux », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Trévoux » sur Géoportail.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- La châtellenie de Trévoux comprenait : Balmont, Fetan, Fourquevaux, Mâchard, Massieux, La Montluéde, Parcieux, Pouilleux, Reyrieux, Le Roquet, La Sidoine, Tanay, Toussieux, Trévoux.
- Michel Raymond, inspecteur général des affaires sociales, a occupé différentes fonctions de responsabilité aux ministères des affaires sociales et de l'Outre-Mer, notamment collaborateurs de plusieurs ministres, puis délégué interministériel adjoint au RMI (1988 à 1996
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Trévoux » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Trévoux - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Trévoux - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ain » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Gentilé de la commune, sur habitants.fr
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales no 14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 2-7297-0762-X), p. 40.
- Voir un article sur la polémique avec Diderot sur Persée : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rde_0769-0886_1989_num_7_1_1034
- Pierre Lenail, Le Parlement de Dombes, Lyon 1523 à 1696 - Trévoux 1697 à 1771, Bernoux & Cumin (éds), Lyon, 1900, page 87.
- LĂ©on Berman, Histoire des Juifs de France des origines Ă nos jours, 1937
- Guillaume Paradin, MĂ©moire de l'histoire de Lyon, chapitre XCVIII.
- Steinschneider, Cat. Bodl. Col. 2052, a donné une liste qui a été complétée par Berliner (voir son Magazin, ii. 16, 96).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Trévoux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
- « Trévoux 01600 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
- « Donat, Auguste, Alexandre Bollet (1851-1923) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Antoine-Marius Gallet (1877-1958) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Georges, André, Alexandre André-Fribourg (1887-1948) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Trévoux : Michel Raymond, maire sortant, candidat pour un 5e mandat », La Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Premier magistrat depuis 1989, à l’issue de quatre mandats, Michel Raymond se dit plus que jamais motivé par le travail à accomplir ».
- « Michel Raymond est battu à Trévoux », La Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour Marc Péchoux le Président de la Communauté de communes ne doit pas forcément être le Maire de la commune la plus importante. Avec la défaite de Michel Raymond se pose donc la question de la future Présidence de la nouvelle Communauté de communes Dombes Saône Vallée créée en ce début d'année. Et du devenir du projet de Parc Naturel Régional de la Dombes, un projet porté prioritairement par Michel Raymond, et qui ne faisait pas l'unanimité ».
- « Marc Pechoux succède à Michel Raymond au poste de maire : Municipales. Le nouveau conseil municipal a pris ses fonctions dimanche matin. Le maire et six adjoints ont été élus », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- A. M., « Maires de l’Ain : Marc Péchoux passe la main à Jean-Yves Flochon », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Trévoux Marc Péchoux réélu maire », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Ribeira de Pena jumelée avec Trévoux - Jumelage - Associations - Culture, sport, associations - Mairie de Trévoux », sur www.mairie-trevoux.fr (consulté le )
- « http://www.orsac.fr/pdf/ARC%20EN%20CIEL%20OL%2057%20-%202012%2006.pdf », sur www.orsac.fr (consulté le ).
- « Trévoux Le centre hospitalier se développe en renforçant ses partenariats », sur leprogres.fr, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Harmonie de Trevoux Ecole de Musique de Trevoux », sur harmoniedetrevoux.free.fr (consulté le )
- « L'Histoire », sur harmoniedetrevoux.free.fr (consulté le )
- Myriam Everard, « Deux Hollandaises à Trévoux (1788-1797) : voyage d’agrément ou engagement politique ? », Genre & Histoire, no 9,‎ (ISSN 2102-5886, lire en ligne, consulté le ).
- « Filières en diamant de Trévoux - Patrimoine(s) de l'Ain », sur patrimoines.ain.fr (consulté le ).
- « Armes de Trévoux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.