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Trévoux

Trévoux est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Trévoux
Trévoux
La mairie de Trévoux.
Blason de Trévoux
Blason
Trévoux
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Dombes Saône Vallée
(siège)
Maire
Mandat
Marc PĂ©choux
2020-2026
Code postal 01600
Code commune 01427
DĂ©mographie
Gentilé Trévoltiens
Population
municipale
6 945 hab. (2020)
DensitĂ© 1 216 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 56′ 28″ nord, 4° 46′ 30″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 256 m
Superficie 5,71 km2
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trévoux
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Trévoux
Liens
Site web http://www.mairie-trevoux.fr

    Ses habitants sont les Trévoltiens et les Trévoltiennes[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La ville est construite sur les pentes raides d'un talus qui descend jusqu'Ă  la rive gauche de la SaĂ´ne.

    Située dans le département de l'Ain, elle est limitrophe de celui du Rhône.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Vue sur la Saône a Trévoux.

    La limite sud du territoire communal est formée par une courbe de la Saône.

    Urbanisme

    Typologie

    TrĂ©voux est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,4 %), terres arables (24,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), eaux continentales[Note 3] (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 3 334, alors qu'il Ă©tait de 3 021 en 2013 et de 2 894 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trévoux en 2018 en comparaison avec celle de l'Ain et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (5,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,8 % en 2013), contre 62,4 % pour l'Ain et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Trévoux en 2018.
    Typologie Trévoux[I 1] Ain[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 89,7 86,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 5,5 9,7
    Logements vacants (en %) 8,9 8,1 8,2

    Voies de communication et transports

    Le principal axe routier de Trévoux est l'ex-RN 433 (devenue RD 933) qui traverse le département de Sermoyer au nord à Massieux au sud.

    La ville est située à proximité des autoroutes A6 et A46.

    Trévoux est desservie par les lignes A13, A19, A84 et A85 des cars de l'Ain.

    Les gares SNCF les plus proches sont celles d'Anse et de Quincieux.

    Toponymie

    « Trévoux » est un toponyme d'origine francoprovençale, qui dérive peut être du latin trivium (trois voies), ou de trois voltes (méandres) de la Saône.

    Le x final ne se prononce pas. Les toponymes francoprovençaux transcrits sous une forme francisée comportent un x terminal s'ils étaient accentués sur la dernière syllabe (exemple : Chamonix), et un z s'ils étaient accentués sur la syllabe précédente (exemple : La Clusaz).

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    En 843, le traité de Verdun partage l'empire de Charlemagne. La Saône matérialisera la frontière entre le Royaume de France et l'Empire, où se situe Trévoux. C'est à cette situation frontalière que Trévoux devra son statut politique particulier.

    À partir du XIIIe siècle, le péage fluvial établi à Trévoux, prend de l'importance et la ville se dote d'un château fort et d'une enceinte.

    Trévoux (Trevos au XIe siècle) appartient du XIIe au XIVe siècle aux sires de Thoire-Villars, dont le dernier, Humbert VII, vend le fief en 1402 à Louis II de Bourbon, qui vient de recevoir les biens et titres d'Édouard II de Beaujeu. La réunion de ses terres constitue alors la souveraineté de Dombes dont Trévoux est la capitale.

    C'est en 1308, des environs de Trévoux, que le Dauphin de Viennois assiège pendant huit jours le château de Beauregard (Beauregard)[11].

    En 1475, Pierre II de Bourbon (1438-1503) obtient de son frère Jehan en apanage le comté de Clermont, la seigneurie de Beaujolais, la principauté de la Dombes où il met en place une puissante organisation administrative qui comprend douze châtellenies, dont Trévoux[Note 4].

    Un atelier monétaire fonctionna à Trévoux sous la maison de Bourbon et les princes usufruitiers. On suppose que c'est dans le périmètre de la maison des Sires de Villars que s'était installé, à partir de 1414, le premier atelier de fabrication de la monnaie.

    Époque moderne

    Gravure de 1900 représentant deux époques de la ville de Trévoux.
    Vues de Trévoux en 1696 et 1900.
    Église collégiale de Trévoux avant 1789.

    La Dombes demeure la propriété des ducs de Bourbon jusqu'en 1523, date à laquelle le roi François Ier confisque les possessions du connétable de Bourbon pour trahison. Bien que la Dombes soit fief d'Empire et donc hors du royaume, Trévoux est annexé avec le reste des terres des Bourbon. Le roi institue un gouverneur et un parlement. En 1560, au terme d'une transaction entre Charles IX et Louise de Montpensier, sœur du connétable, la Dombes et Trévoux sont restitués aux Bourbon-Montpensier.

    À la fin du XVIIe siècle, deux grands princes souverains, Anne-Marie-Louise d'Orléans, dite la Grande Mademoiselle, et son successeur Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, font édifier deux monuments qui marquent encore aujourd'hui le paysage trévoltien : l'hôpital Montpensier et le palais du Parlement de Dombes.

    C'est également à Trévoux qu'un bailliage, puis à partir de 1697, une juridiction d'appel est mis en place.

    Trévoux est aussi aux XVIIe et XVIIIe siècles un centre intellectuel. Son statut d'extraterritorialité attire des libraires et imprimeurs désireux de pouvoir exercer sans trop craindre la censure.

    L'imprimerie de Trévoux, fondée en 1603, devient célèbre sous le règne de Louis XIV ; ses directeurs fondent une Académie, dite Société de Trévoux, qui publie les Mémoires pour l'histoire des Sciences et des Beaux-arts, plus communément appelés Journal de Trévoux paru entre 1701 et 1775, recueil littéraire fondé et dirigé par des auteurs, pour l'essentiel jésuites parisiens, qui entretiennent par leurs articles philosophiques une longue polémique avec Voltaire et qui combattent violemment les encyclopédistes entre 1745 et 1762[12].

    Ils publient également les Mémoires de Trévoux et le Dictionnaire de Trévoux, un des premiers en langue française, qui constitue aujourd'hui encore un ouvrage de référence recherché par les bibliophiles.

    Trévoux est aussi connu pour le tréfilage (l'étirage) des métaux précieux, notamment les fils d'or et d'argent utilisés dans l'industrie de la soie lyonnaise. Grâce à son statut particulier, les tireurs d'or qui y viennent pour étirer les fils n'ont pas à payer la taxe sur l'argue royal (machine permettant d'étirer les fils) de Lyon.

    L'église de Trévoux construite au XIVe est érigée en collégiale par une bulle d'Adrien VI en 1523[13].

    En 1762, la souveraineté de Dombes est définitivement rattachée au royaume de France et perd ses avantages fiscaux et ses particularismes.

    Époque contemporaine

    En 1790, à la Révolution, Trévoux devient une commune du département de l'Ain et le chef-lieu d'un district avec quatre cantons.

    Le Premier Empire lui donne le rang de sous-préfecture avec une juridiction étendue, jusqu'en 1926 sur sept cantons et cent onze communes.

    XIXe siècle
    La ville fut desservie par les tramways de l'Ain et leur ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique pour Jassans et Bourg-en-Bresse, qui fonctionna de 1897 à 1936.
    La ville était également reliée à Lyon de 1882 à 1938, par la Ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux.

    Trévoux conserve néanmoins son industrie de l'étirage d'or et d'argent et devient progressivement la capitale mondiale de la fabrication, non plus du produit mais de l'outil, la filière. En 1865, un ouvrier de Trévoux parvient à percer le diamant, le matériau le plus dur connu. L'industrie trévoltienne de la filière en diamant est florissante au XIXe siècle avant de décliner à nouveau avec les progrès techniques, notamment le perçage par laser.

    XXe siècle

    La ville est une sous-préfecture de l'Ain jusqu'en 1926. De la fin du XIXe siècle jusque dans les années 1950, Trévoux sera un centre important de traitement du diamant.

    Lors de la rafle du 26 août 1943, quarante-six juifs résidant à Trévoux sont arrêtés parce que juifs et internés à l'école Bichat à Bourg-en-Bresse. René Nodot, délégué du service social des étrangers pour l’Ain et le Jura, réussira à sauver de la déportation plusieurs d'entre eux.

    Les Juifs de Trévoux

    Manuscrit hébreu 114 de la Bibliothèque nationale de France. Les dernières pages indiquent que le manuscrit a été vocalisé par Néthanel de Trévot (Trévoux). Vers 1470-1480.

    La ville de Trévoux, capitale du pays de Dombes, a été longuement pourvue d'une synagogue après que les Juifs eurent été chassés des terres de France. Le , le seigneur du lieu permet aux Juifs de continuer à étudier le Talmud comme ils ont accoustumé le temps passé, contrairement à la décision prise à Chambéry en janvier 1417 où les livres des Juifs avaient été saisis, condamnés et brûlés.

    Henri de Villars, archevêque de Lyon et seigneur de Trévoux, avait stipulé dans la charte qu'il avait donnée à cette ville en 1300 qu'aucun juif ne devrait être autorisé à s'y installer. Un certain nombre de juifs néanmoins avaient obtenu la permission de s'y établir, moyennant le paiement d'une taxe annuelle de 15 livres.

    Bannis de Lyon en 1420, les juifs s'Ă©tablirent Ă  TrĂ©voux et y formèrent de puissantes confrĂ©ries, s'occupant principalement de l'Ă©tirage de l'or et de l'argent[14]. En 1425, ils furent obligĂ©s de contribuer largement Ă  l'emprunt forcĂ© que la ville a dĂ» faire pour la duchesse de Bourbon. Les juifs qui travaillaient l'or et l'argent Ă©taient autorisĂ©s Ă  battre monnaie et les gravures Ă©taient fort belles et la frappe Ă©tait considĂ©rable. Lyon ne faisait presque point de lingots pour le trait d'argent, tout venait de TrĂ©voux. Cette industrie faisait vivre Ă  TrĂ©voux plus de 500 personnes qui produisaient jusqu’à 6 000 lingots d'or et pour 160 000 marcs de trait d'argent. Cette industrie Ă©tait Ă  coup sĂ»r la plus florissante de la ville.

    En l'an 1429, les habitants catholiques, jaloux de la prospérité commerciale des juifs, se plaignent à madame Marie de Berry, duchesse de Bourbonnais et dame souveraine des Dombes, et à monsieur Amé de Thalaru archevêque de Lyon, leur prélat, de superstitions que véhiculeraient les juifs dans leurs livres et qui contiendraient des blasphèmes contre la religion chrétienne.

    À la demande de l'archevêque, la duchesse de Bourbon a ordonné une enquête, qu'elle a confiée à maître Jean Reux, juge ordinaire du Beaujolais et à maître Jean Namy. juge d'appel du Beaujolais, Jean Chalon, licencié en droit, et à Aymie de Chambéry, juif converti au catholicisme, qui a été chargé d'inspecter les livres hébreux et de traduire les passages répréhensibles. Des perquisitions sont menées. Les livres ayant trait au Talmud sont mis sous clef et les juifs sont sommés de payer chacun vingt-cinq marcs d'argent et de dire vérité sur ce qui leur serait demandé. Un procès fut fait et rapporté au conseil de Madame de Bourbon et il fut fait ordonné aux juifs de quitter la ville de Trévoux. Ainsi furent chassés en 1429 les juifs de la ville de Trévoux et de Dombes[15]. Trois ans plus tard, quelques-uns d'entre eux rentrèrent, mais ils furent de nouveau chassés en 1467, et il y eut une autre expulsion en 1488. Un certain nombre de ces juifs a ensuite pris le nom de «Trabot» ou «Traboto», indiquant leur lieu d'origine[16]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune, qui avait été chef-lieu de l'arrondissement de Trévoux, est depuis 1926 située dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain (département)[17].

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Trévoux[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Trévoux

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ain[19]..

    Intercommunalité

    Maricourt était le siège de la communauté de communes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour créer, le , la communauté de communes Dombes Saône Vallée dont Trévoux est toujours le siège. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].

    Administration municipale

    Compte tenu de sa population, le conseil municipal de la ville de Trévoux compte 29 membres, dont le maire et ses adjoints[21].

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Ain, la liste DVG menĂ©e par le maire sortant Michel Raymond est battue par celle DVD menĂ©e par Marc PĂ©choux, la première obtenant (1 100 voix, 44,19 %) Ă©tant devancĂ©e par la seconde 1 389 voix (55,81 %) lors d'un scrutin marquĂ© par 37,81 % d'abstention[22]

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans l'Ain, la liste (DVD) menĂ©e par le maire sortant Marc PĂ©choux obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 040 voix (53,25 %), devançant celle (DVG) menĂ©e par Patrick Charrondiere (913 voix, 46,75 %), lors d'un scrutin marquĂ© par 46,75 % d'abstention[22]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1870 1874 Johannès Erhard Valentin-Smith
    1874 1876 Louis Valentin-Smith
    1876 1881 Claude Marie Diot
    1881 1881 Donat Bollet[23] MĂ©decin
    1881 1883 François Guillot Républicain Conseiller général de Trévoux (1871 → 1883)
    1884 1887 Claude Marie Diot
    1887 1901 Donat Bollet[23] MĂ©decin
    Conseiller général de Trévoux (1889 → 1923)
    1901 1904 Michel Baratier
    1904 1912 Donat Bollet[23] Républicain démocrate Médecin
    Député de l'Ain (1908 → 1912)
    Sénateur de l'Ain (1912 → 1923)
    Conseiller général de Trévoux (1889 → 1923)
    1912 1925 Jules Passaquay Radical Conseiller d'arrondissement
    conseiller général de Trévoux (1923 → 1928)
    1925 1930 LĂ©on Marie Pey
    1930 1933 Antoine Gallet[24] Rad. ind. Conseiller général de Trévoux (1928 → 1940)
    Député de l'Ain (1936 → 1940)
    1933 1936 Georges André-Fribourg[25] Radical Professeur agrégé d'histoire
    Député de l'Ain (1919 → 1928, 1932 → 1936)
    1936 1937 Pierre Molliard
    décembre 1937 1941 Gustave Clavez SFIO
    janvier 1941 1944 Émile Dubuis RPCD Avocat
    novembre 1944 1947 Gustave Clavez SFIO Conseiller général de Trévoux (1945 → 1949)
    novembre 1947 1971 Émile Dubuis MRP Avocat
    Député de l'Ain (3e circ.) (1958 → 1967)
    Conseiller général de Trévoux (1949 → 1970)
    1971 1989 Michel Vittori UDR puis RPR Comptable, membre du Conseil Économique et Social
    Conseiller général de Trévoux (1970 → 1976)
    Député-suppléant de Guy de La Verpillière
    1989 mars 2014[26] - [27] Michel Raymond PS puis DVG Enarque, Inspecteur général des affaires sociales[Note 5]
    Président de la CC Saône Vallée (1992 → 2013)
    Président de la CC Dombes Saône Vallée (2014 → 2014)
    Conseiller régional de Rhône-Alpes (2004 → 2010 et 2011 → 2015)
    Président du Parc naturel régional de la Dombes (2013 → ? )
    mars 2014[28] En cours
    (au 12 novembre 2020)
    Marc PĂ©choux DVD-LR Fonctionnaire
    Conseiller départemental de Trévoux (2015 → )
    Président de la CC Dombes Saône Vallée (2020 → )
    Président l’association des maires de l’Ain (2019 → 2020[29])
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[30]

    Distinctions et labels

    En 2014, la commune de Trévoux bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[31].

    Jumelage

    La ville est jumelée avec Ribeira de Peina (Portugal)[32].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    En 2015, Trévoux dispose de deux complexes écoles maternelles et élémentaires publiques les Corbettes et Poyat ; d'un collège public Jean-Moulin ; d'un complexe école maternelle, primaire et collège privés La Sidoine, d'un lycée général et technologique du Val-de-Saône, et un ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) associatif, Arc-en-Ciel.[33]

    Santé

    En 2012, l'hôpital de Trévoux fait partie de la communauté hospitalière de territoire de l'hôpital Nord-Ouest[34].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

    En 2020, la commune comptait 6 945 habitants[Note 6], en augmentation de 3,63 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6562 5302 7173 0162 5562 5592 6842 5323 071
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7492 7942 8632 6552 8892 6982 6612 6872 662
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8212 6243 0722 9413 1223 0933 0042 9613 229
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 5944 2314 5834 9826 0926 3926 8526 8126 746
    2014 2019 2020 - - - - - -
    6 7026 9206 945------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture

    La commune dispose d'un cinéma et une médiathèque.

    La pratique et l’enseignement de la musique sont assurés par l’association Harmonie[38] de Trévoux. Cet orchestre d’harmonie, composé de plus de 50 musiciens est actif sur la commune depuis 200 ans[39] et gère une école de musique de 240 élèves.

    Sports

    • Un club de football est basĂ© Ă  TrĂ©voux : l'AS MisĂ©rieux TrĂ©voux. On peut Ă©galement citer le club de tennis de table, le SaĂ´ne VallĂ©e TT. Signalons Ă©galement le club de rugby "Rugby-TrĂ©voux-Chatillon" issu d'une entente entre les clubs de TrĂ©voux et de Châtillon-sur-Chalaronne. Et la ville compte dĂ©sormais un club de handball. Elle possède un club de pĂ©tanque.
    • PrĂ©sence de la piscine d'Ă©tĂ© Les cascades.

    Économie

    À Trévoux se trouve le siège de l'entreprise Tubesca-Comabi, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès, de travail et de protection en hauteur.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ruelle Cassecou, au pavage en galets.
    Le château et les vestiges du donjon.
    Palais du Parlement à Trévoux.

    Le centre-ville comporte plusieurs bâtiments (hôpital, ancien Parlement, etc.) et hôtels particuliers des XVIIe – XVIIIe siècles. L'ensemble est dominé par les ruines d'un château fort probablement du tout début du XIVe siècle. À proximité du château se trouvent les restes d'une ancienne porte des fortifications.

    • Le château de TrĂ©voux est situĂ© au sommet de la cĂ´tière de Dombes. Il conserve un grand donjon octogonal de la fin du XIIIe siècle, aux assises alternĂ©es de pierres blanches et dorĂ©es, ainsi que deux autres tours, datant des annĂ©es 1350-1360, associĂ©es Ă  la tour maĂ®tresse par des courtines constituant la haute-cour du château. D'abord vendu aux Bourbons, puis confisquĂ© par François Ier, il est abandonnĂ© et se dĂ©grade jusqu'Ă  son rachat en 1822 par le dĂ©partement.
    Outre l'important vestige historique et archéologique qu'il constitue, il permet de profiter d'un agréable panorama sur le val de la Saône, la Dombes, le Beaujolais et les Monts d'Or.
    Église, partie arrière, abside et transept.

    L'église Saint-Symphorien de style néo-roman a été construite sur le côté est de la place où se trouve le Parlement. Son édification sur l'emplacement de l'ancienne église-forteresse qui défendait la Porte de Lyon, a été réalisée entre 1899 et 1905, sur un terrain en pente. Du fait de ce terrain, elle a coûté plus cher que prévu pour pouvoir stabiliser les fondations. Inachevée, elle ne possède pas de clocher, et ses cloches sont abritées dans l'édicule en bois au flanc du bâtiment. De plus elle est orientée en sens inverse des églises catholiques classiques avec une entrée à l'est et un chevet à l'ouest toujours à cause du terrain fort pentu.

    Personnalités liées à la commune

    Exposition

    Une exposition permanente sur la fabrication des filières en diamant, dont Trévoux a été la capitale mondiale[41] jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, est visible à l'office de tourisme de Trévoux Saône Vallée. L'exposition s'inscrit dans le cadre d'une maison bâtie à la Renaissance qui comporte encore des éléments architecturaux des XVe, XVIe et XVIIIe siècles.

    HĂ©raldique

    Blason de Trévoux Blason
    D'or à la tour couverte de gueules ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ, chacune senestrée, en pointe, d'un bâton péri aussi de gueules en bande[42].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « TrĂ©voux », Ma commune, Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. La châtellenie de Trévoux comprenait : Balmont, Fetan, Fourquevaux, Mâchard, Massieux, La Montluéde, Parcieux, Pouilleux, Reyrieux, Le Roquet, La Sidoine, Tanay, Toussieux, Trévoux.
    5. Michel Raymond, inspecteur général des affaires sociales, a occupé différentes fonctions de responsabilité aux ministères des affaires sociales et de l'Outre-Mer, notamment collaborateurs de plusieurs ministres, puis délégué interministériel adjoint au RMI (1988 à 1996
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Gentilé de la commune, sur habitants.fr
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales no 14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 2-7297-0762-X), p. 40.
    12. Voir un article sur la polémique avec Diderot sur Persée : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rde_0769-0886_1989_num_7_1_1034
    13. Pierre Lenail, Le Parlement de Dombes, Lyon 1523 à 1696 - Trévoux 1697 à 1771, Bernoux & Cumin (éds), Lyon, 1900, page 87.
    14. LĂ©on Berman, Histoire des Juifs de France des origines Ă  nos jours, 1937
    15. Guillaume Paradin, MĂ©moire de l'histoire de Lyon, chapitre XCVIII.
    16. Steinschneider, Cat. Bodl. Col. 2052, a donné une liste qui a été complétée par Berliner (voir son Magazin, ii. 16, 96).
    17. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Trévoux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    20. « communauté de communes Dombes Saône Vallée - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    21. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
    22. « Trévoux 01600 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    23. « Donat, Auguste, Alexandre Bollet (1851-1923) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    24. « Antoine-Marius Gallet (1877-1958) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    25. « Georges, André, Alexandre André-Fribourg (1887-1948) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    26. « Trévoux : Michel Raymond, maire sortant, candidat pour un 5e mandat », La Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Premier magistrat depuis 1989, à l’issue de quatre mandats, Michel Raymond se dit plus que jamais motivé par le travail à accomplir ».
    27. « Michel Raymond est battu à Trévoux », La Voix de l'Ain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour Marc Péchoux le Président de la Communauté de communes ne doit pas forcément être le Maire de la commune la plus importante. Avec la défaite de Michel Raymond se pose donc la question de la future Présidence de la nouvelle Communauté de communes Dombes Saône Vallée créée en ce début d'année. Et du devenir du projet de Parc Naturel Régional de la Dombes, un projet porté prioritairement par Michel Raymond, et qui ne faisait pas l'unanimité ».
    28. « Marc Pechoux succède à Michel Raymond au poste de maire : Municipales. Le nouveau conseil municipal a pris ses fonctions dimanche matin. Le maire et six adjoints ont été élus », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. A. M., « Maires de l’Ain : Marc Péchoux passe la main à Jean-Yves Flochon », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Trévoux Marc Péchoux réélu maire », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    32. « Ribeira de Pena jumelée avec Trévoux - Jumelage - Associations - Culture, sport, associations - Mairie de Trévoux », sur www.mairie-trevoux.fr (consulté le )
    33. « http://www.orsac.fr/pdf/ARC%20EN%20CIEL%20OL%2057%20-%202012%2006.pdf », sur www.orsac.fr (consulté le ).
    34. « Trévoux Le centre hospitalier se développe en renforçant ses partenariats », sur leprogres.fr, .
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. « Harmonie de Trevoux Ecole de Musique de Trevoux », sur harmoniedetrevoux.free.fr (consulté le )
    39. « L'Histoire », sur harmoniedetrevoux.free.fr (consulté le )
    40. Myriam Everard, « Deux Hollandaises à Trévoux (1788-1797) : voyage d’agrément ou engagement politique ? », Genre & Histoire, no 9,‎ (ISSN 2102-5886, lire en ligne, consulté le ).
    41. « Filières en diamant de Trévoux - Patrimoine(s) de l'Ain », sur patrimoines.ain.fr (consulté le ).
    42. « Armes de Trévoux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.
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