Jean-Marie Valentin-Duplantier
Le baron Jean-Marie, Cécile Valentin-Duplantier, né à Trévoux (Ain) le et mort à Paris le , est un député au Conseil des Cinq-Cents, préfet, puis maître des requêtes au Conseil d'État.
Préfet du Nord | |
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Préfet des Landes | |
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Membre du Conseil des Cinq-Cents | |
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Président Conseil général de l'Ain (d) | |
Maître des requêtes au Conseil d'État |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 55 ans) Paris |
Nom dans la langue maternelle |
Jean-Marie CĂ©cile Valentin-Duplantier |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique | |
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Distinction |
Biographie
« Fils de Messire Joseph Valentin, écuyer, conseiller de son Altesse Sérénissime en son parlement des Dombes, et de dame madame Marguerite Girard », Jean-Marie Valentin-Duplantier devient lieutenant général au présidial et bailliage de Bourg-en-Bresse. Nommé, en 1791, commissaire du roi près le tribunal de Bourg, il blâme avec énergie le , attaque violemment la Montagne, et, pour échapper aux poursuites, doit, pendant la Terreur, se réfugier à l'armée d'Italie, où il occupe une place dans les charrois (train des équipages).
Rentré en France après le 9 thermidor, il est élu, le 24 vendémiaire an IV, député de l'Ain au Conseil des Cinq-Cents, par 132 voix (244 votants). Il prendt place parmi les modérés, est membre de la commission chargée du dépouillement des scrutins, et de divers autres bureaux, appuie la vérification des pouvoirs demandée par Genissieu, demande l'ajournement de la liste décuple pour le choix d'un Directeur, combat les dénonciations contre Siméon, propose d'admettre en paiement des contributions les bons délivrés aux parents des condamnés pour la restitution de leurs biens, s'oppose à l'amnistie pour les délits relatifs à la Révolution, condamne le message du Directoire à propos de la conspiration royaliste et de l'acquittement de La Villeheurnois, fait un rapport contre les sociétés populaires, et est élu secrétaire le 1er thermidor an V. Rallié au parti de Clichy et adversaire du Directoire, il est condamné à la déportation au 18 fructidor, parvient à échapper aux poursuites, et se réfugie avec Viénot-Vaublanc en Suisse, puis en Toscane où il reste jusqu'en l'an VII.
Rentré alors en France, il adhère au 18 brumaire, devient conseiller général de l'Ain en l'an VIII, président du conseil général en l'an X, préfet des Landes le 19 messidor suivant, et membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII.
Officier de l'ordre de la Légion d'honneur le , baron de l'Empire le , préfet du Nord le suivant, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État le , et meurt quelques semaines après.
Il avait épousé Émilie Maubert de Neuilly, fille du fermier général Jean Germain Maubert de Neuilly et d'Antoinette Lemercier de Chalonge.
Notes
Sources
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 5, Pla-Zuy, Bourloton éditeur, Paris, 1891.
- Assemblée nationale