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Fleury-MĂ©rogis

Fleury-MĂ©rogis (prononcĂ© [flĆ“Êi meʁɔʒis] ) est une commune française situĂ©e Ă  vingt-six kilomĂštres au sud de Paris dans le dĂ©partement de l'Essonne en rĂ©gion Île-de-France. Elle est notamment connue pour sa maison d'arrĂȘt, qui est l'une des plus grandes prisons d'Europe.

Fleury-MĂ©rogis
Fleury-MĂ©rogis
L’hîtel de ville.
Image illustrative de l’article Fleury-MĂ©rogis
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Évry
IntercommunalitĂ© CƓur d'Essonne AgglomĂ©ration
Maire
Mandat
Olivier Corzani
2020-2026
Code postal 91700
Code commune 91235
DĂ©mographie
Gentilé Floriacumois
Population
municipale
13 708 hab. (2020 en augmentation de 47,52 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 106 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 37â€Č 48″ nord, 2° 21â€Č 39″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 101 m
Superficie 6,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Ris-Orangis
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
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Fleury-MĂ©rogis
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Fleury-MĂ©rogis
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Fleury-MĂ©rogis
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Fleury-MĂ©rogis
Liens
Site web http://fleurymerogis.fr/

    Ses habitants sont appelés les Floriacumois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 35,3 % 225,42
    Espace urbain non construit 11,7 % 74,73
    Espace rural 52,9 % 337,70
    Source : Iaurif-MOS 2008[2]

    Fleury-MĂ©rogis est situĂ©e Ă  vingt-six kilomĂštres au sud de Paris-Notre-Dame[3], point zĂ©ro des routes de France, six kilomĂštres au sud-ouest d'Évry[4], sept kilomĂštres Ă  l'est de MontlhĂ©ry[5], neuf kilomĂštres Ă  l'ouest de Corbeil-Essonnes[6], neuf kilomĂštres au nord-est d'Arpajon[7], treize kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[8], seize kilomĂštres au nord de La FertĂ©-Alais[9], vingt-six kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt[10], vingt-six kilomĂštres au nord-est d'Étampes[11], vingt-huit kilomĂštres au nord-est de Dourdan[12].

    Relief et géologie

    Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-seize mÚtres d'altitude et le point culminant à cent un mÚtres[13].

    Communes limitrophes

    Climat

    Fleury-MĂ©rogis, situĂ©e en Île-de-France, bĂ©nĂ©ficie d'un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur l'ensemble de l'annĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature s'Ă©tablit Ă  10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă  6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s s'Ă©tablissent Ă  38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă  deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. L'ensoleillement est comparable Ă  la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă  deux cent quarante heures en juillet et basse Ă  cinquante trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur l'annĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.

    Données climatiques à Fleury-Mérogis.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[14] - [15].

    Voies de communication et transports

    La ville ne possĂšde pas de gare sur son territoire, les plus proches Ă©tant celles de Grigny, Viry-ChĂątillon (RER D) ou encore de Sainte-GeneviĂšve des Bois (RER C) qui sont toutes trois des villes limitrophes.

    Il est possible d'y accéder directement en empruntant les lignes DM5 (Juvisy RER - ZAC de la Croix Blanche) et 510 (Grigny - ZAC de la Croix Blanche) qui sont les lignes les plus importantes de la ville car elles desservent la quasi-intégralité des zones d'habitations de la ville.

    La ligne TICE 401 (Saint-Michel-sur-Orge - Corbeil-Essonnes) relie la ville Ă  Évry-Courcouronnes (notamment son centre commercial rĂ©gional et sa prĂ©fecture) et Corbeil-Essonnes qui sont les deux villes les plus importantes du dĂ©partement, mais Ă©galement Ă  ses voisines Sainte-GeneviĂšve des Bois et Saint-Michel-sur-Orge jusqu'Ă  minuit tous les jours.

    Pour la maison d'arrĂȘt, la ligne 109 permet de relier la maison d'arrĂȘt Ă  Paris - Porte d'OrlĂ©ans en moins de 30 minutes par autoroute tous les jours, et la DM50 Ă  la gare de Juvisy, sans arrĂȘt Ă©galement.

    La ligne TICE 409 (Fleury-MĂ©rogis - VillabĂ©) dessert Ă©galement le territoire communal, mais uniquement 3 arrĂȘts qui sont tous situĂ©s dans la ZI des Ciroliers et aux portes de la ZAC de la Croix-Blanche et avec une desserte assez famĂ©lique du fait de ses 4 Ă  5 passages journaliers les jours ouvrĂ©s seulement.

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    Quartier des Aunettes, reconstruit et réhabilité en 2013-2016.

    L'ouest de la ville compte une petit quartier prioritaire nommĂ© Les Aunettes, Ă  ne pas confondre avec plusieurs quartiers Ă©ponymes dans ce secteur de l'Essonne. Il compte 1 364 habitants en 2018, le secteur prioritaire Ă©tant limitĂ© Ă  un petit groupe de treize immeubles Ă  l'ouest de l'avenue du docteur Fichez[16].

    Au sein des Aunettes, un Ă©coquartier, les Joncs-Marins, est construit Ă  partir de 2013[17] avec seize lots devant totaliser onze cents logements familiaux (labellisĂ©s « effinergie + »), sociaux, rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, centre commercial. Les petits immeubles, en majoritĂ© de cinq Ă©tages, sont quadrillĂ©s de rues ombragĂ©es d'arbres avec des allĂ©es de verdure et des pelouses. S'Ă©tendant sur 17 hectares, il comprend aussi des parkings et des commerces de proximitĂ©. Des appartements sont accessibles Ă  la propriĂ©tĂ©, les derniers Ă©tant livrĂ©s pour 2016. Le lot no 2 comprend dix-neuf maisons individuelles construites selon les normes Ă©cologiques.

    Urbanisme

    Typologie

    Fleury-Mérogis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [18] - [19] - [20].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[21] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].

    Toponymie

    Fluriacum en 1093[26], Floriacum, Floriacum Merogii, Fleury-Merongis, Flori[27] ou Flory au XIIIe siĂšcle.

    De florus « ĂȘtre riche », -acum « fortification » et de l'anthroponyme MĂ©raugis[28].

    La commune fut créée en 1789 avec son nom actuel[29].

    Histoire

    L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est Ă  l'Ă©poque un domaine agricole appartenant Ă  un seigneur du nom de Florus (d'oĂč le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de MĂ©rogis[30], et ainsi le village se nomme Flory-MĂ©rogis au dĂ©but du XIVe siĂšcle. Il est construit autour de sa petite Ă©glise et du chĂąteau fort mĂ©diĂ©val dĂ©truit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriĂ©taire des terres, fait construire un nouveau chĂąteau dans les annĂ©es 1720. La vocation agricole de Fleury-MĂ©rogis se perpĂ©tue jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1960. En parallĂšle, on sait aussi qu'au XIXe siĂšcle, la commune comptait aussi une carriĂšre de pierres meuliĂšres, destinĂ©es Ă  la ville de Paris, dont le lieu-dit du "Bois des trous" tire son nom[31]. Fleury-MĂ©rogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.

    Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrĂȘt de Fleury-MĂ©rogis, le plus grand centre pĂ©nitentiaire d'Europe[32].

    La population de la commune explose Ă  partir des annĂ©es 1970[29], intĂ©grant des travailleurs immigrĂ©s et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette pĂ©riode marquĂ©e par la politique de regroupement familial est gĂ©rĂ©e par une municipalitĂ© communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 1990[30], de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 2013[33]. De grandes citĂ©s de logements sociaux sont construites rapidement dans les annĂ©es 1970-1990. La politique de la ville Ă©volue au dĂ©but du XXIe siĂšcle avec la destruction de tours et la rĂ©habilitation de certains quartiers. Il est Ă  noter que 37 % de la surface de la commune sont constituĂ©s d'espaces verts ou boisĂ©s[30].

    Une nuit d'émeute a éclaté en juin 2016 dans la partie ouest de la ville.

    Politique et administration

    Position de Fleury-MĂ©rogis en Essonne.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[34], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Le redĂ©coupage des anciens dĂ©partements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient dĂ©sormais Ă  l'Essonne et Ă  son arrondissement d'Évry aprĂšs un transfert administratif effectif le . Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, la commune est rattachĂ©e Ă  la dixiĂšme circonscription de l'Essonne.

    La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau. Celui-ci est scindé en 1964 et la commune rattachée à celui de Juvisy-sur-Orge. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, la commune intÚgre en 1967 le canton de Viry-Chùtillon, puis, en 1975, celui de Morsang-sur-Orge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ris-Orangis.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Val d'Orge créée au .

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le projet de schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale de fĂ©vrier 2015 prĂ©voyait la crĂ©ation, en Essonne, d’une agglomĂ©ration de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de SĂ©nart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. AprĂšs concertation, ce projet a Ă©tĂ© amendĂ© et le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Île-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Orge et de la communautĂ© de communes de l'Arpajonnais »[35].

    Cette fusion est intervenue le , crĂ©ant la communautĂ© d'agglomĂ©ration CƓur d'Essonne AgglomĂ©ration[36], dont la commune est dĂ©sormais membre.

    Tendances et résultats politiques

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales puis dĂ©partementales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections municipales

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Référendums

    Politique locale

    Le maire rĂ©Ă©lu au terme des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Essonne, David Derrouet, annonce en juin 2017 sa dĂ©mission pour des raisons personnelles[58]. Le conseil municipal Ă©lit en octobre 2017 son successeur, Aline Cabeza[59], malgrĂ© la contestation de certains Ă©lus[60]. Celle-ci annonce toutefois sa dĂ©mission dĂšs novembre 2018, au terme d'un conseil municipal oĂč le quorum n'avait pas Ă©tĂ© rĂ©uni et oĂč des Ă©lus avaient reprochĂ©s au maire le dĂ©part de mĂ©decins[61].

    Les Ă©lections municipales partielles organisĂ©es le voient la victoire de la liste « Fleury pleinement citoyenne Â» (SE) menĂ©e par Olivier Corzani (PCF) dĂšs le premier tour[62] et celui-ci est Ă©lu maire le [63].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[64] - [65]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1789 1806 Jean-François Billarant Gardien du chùteau
    1806 1813 Jean-Louis Pierre Defresne Cultivateur
    1813 1843 Armand Guillaume Joly de Fleury Conseiller d'État
    1843 1854 Gabriel Jean Joly de Fleury Auditeur au Conseil d'État
    1854 1871 Jacques Louis-Napoléon Grandidier Notaire
    1871 1871 Louis Victor Auberge Agriculteur
    1871 1888 Ernest Grandidier Auditeur au Conseil d'État
    Conservateur en chef au MusĂ©e du Louvre (1894 → 1912) .
    1888 1892 Émile Auberge
    1892 1916 Edmond Bartissol[66] Républicains modérés
    puis RĂ©publicains progressistes
    Ingénieur
    DĂ©putĂ© des PyrĂ©nĂ©es-Orientales (1889 → 1893 et 1902 → 1910)
    DĂ©putĂ© de l'Aude (1898 → 1898)
    1916 1923 LĂ©on Blavet Agriculteur
    1923 1926 Gustave Batiau Courtier
    1926 1948 Pierre Louis Marcille Agriculteur
    1948 1959 Edmond Blanchard Horticulteur
    1959 1975 Auguste Gentelet PCF Économiste
    1975 septembre 1998[67] Roger Clavier[68] PCF Inspecteur des ventes
    DĂ©missionnaire
    septembre 1998 décembre 2009[69] Michel Humbert PCF Ingénieur RATP
    Mandat écourté à la suite de la démission d'une partie du Conseil municipal
    décembre 2009[70] - [71] octobre 2017[72] David Derrouet PS puis DVG[73] - [74]
    puis ND[75]
    Consultant, ancien directeur de cabinet d'Athis et de Juvisy
    Vice-prĂ©sident de la CA CƓur d'Essonne AgglomĂ©ration (2016 → 2017[76])
    DĂ©missionnaire[58]
    octobre 2017[59] décembre 2018[61] - [77] Aline Cabeza DVG Rédactrice territoriale
    DĂ©missionnaire
    février 2019[63] En cours
    (au 9 février 2019)
    Olivier Corzani PCF Éducateur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[78].

    Jumelages

    La commune de Fleury-Mérogis n'a développé aucune association de jumelage.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[79] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 13 708 habitants[Note 4], en augmentation de 47,52 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    137251211199210226223225217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    217230236235224198201180237
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    239287268248349324238201445
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3511 1946 5517 4199 6779 0749 1679 11011 430
    2020 - - - - - - - -
    13 708--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  50,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 6,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 9 207 hommes pour 4 710 femmes, soit un taux de 66,16 % d'hommes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,98 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[81]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,5
    0,7
    75-89 ans
    1,7
    3,9
    60-74 ans
    6,5
    14,6
    45-59 ans
    15,4
    30,2
    30-44 ans
    26,0
    37,3
    15-29 ans
    25,7
    13,3
    0-14 ans
    24,2
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[82]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Enseignement

    Fleury-Mérogis est rattachée à l'académie de Versailles. Elle dispose des groupes scolaires Robert Desnos, Frédéric Joliot-Curie et Paul Langevin.

    Santé

    Le centre hospitalier Manhes a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés [83]. Aujourd'hui, le centre hospitalier propose :Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), HÎpital de Jour , Psychiatrie, Hémodialyse rénale, un service de consultations externes . La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes Marcel-Paul (rattaché au centre Manhes, a vu le jour à l'initiative d'anciens déportés). Le centre Jean-Moulin fondé en 1948, est également rattaché au centre Manhes [84]. Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[85].

    Culture

    La ville dispose de plusieurs infrastructures culturelles, dont[86] :

    • la salle AndrĂ©-Malraux (thĂ©Ăątre, danse, musique) ;
    • la mĂ©diathĂšque Elsa-Triolet ;
    • l'espace Jean-Wiener (centre musical et artistique) ;
    • Le Onze (studio de rĂ©pĂ©tition et d'enregistrement).

    Sports

    Le stade Auguste-Gentelet.

    Le club de football, le FC Fleury 91, la D1 Féminine, les réserves, et les jeunes évoluent au Complexe Sportif Auguste Gentelet. Tandis que l'équipe premiÚre masculine réside au stade Robert-Bobin de Bondoufle.

    Services publics

    La commune dispose en 2010 sur son territoire d'une brigade de gendarmerie nationale[87] et d'une agence postale[88].

    Lieux de culte

    L'Ă©glise du Saint-RĂ©dempteur.

    La paroisse catholique de Fleury-MĂ©rogis est rattachĂ©e au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-GeneviĂšve-des-Bois et au diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'Ă©glise du Saint-RĂ©dempteur[89], datant du XVIIIe siĂšcle[90].

    MĂ©dias

    L'hebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'Ă©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă  TĂ©lif.

    Économie

    La ville est principalement connue pour accueillir sur son sol la prison de Fleury-MĂ©rogis.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 16 729 €, ce qui plaçait la commune au 12 100e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au cent quatre-vingtiĂšme rang dĂ©partemental[91].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Fleury-MĂ©rogis 0,0 % 1,5 % 8,8 % 18,2 % 44,7 % 26,9 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    RĂ©partition des emplois par secteurs d’activitĂ©s en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Fleury-MĂ©rogis 0,3 % 5,7 % 3,1 % 11,5 % 6,4 % 4,1 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[92] - [93] - [94]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Les bois communaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[95].

    Lieux et monuments

    Une borne routiÚre marquée d'une fleur de lys, aujourd'hui disparue, a été inscrite aux monuments historiques le [96].

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fleury-Mérogis :

    HĂ©raldique et logotype

    Blason de Fleury-MĂ©rogis

    La commune de Fleury-Mérogis ne dispose pas de blason. Elle s'est dotée d'un logotype.

    Logotype de Fleury-MĂ©rogis

    Fleury-MĂ©rogis dans les arts et la culture

    • Trust - Le Mitard (musique) : 8e morceau de la version française de l'album RĂ©pression, et 10e pour la version anglaise. Les auteurs sont Bernie Bonvoisin (chanteur du groupe) et Jacques Mesrine (ancien criminel français, connu comme "l'ennemi public numĂ©ro un", et principal protagoniste du morceau). Dans cette chanson, Fleury-MĂ©rogis dĂ©signe la maison d'arrĂȘt de ladite commune, oĂč Jacques Mesrine fut incarcĂ©rĂ©. Elle visait Ă  dĂ©noncer le traitement des dĂ©tenus.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    4. Orthodromie entre Fleury-MĂ©rogis et Évry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 16/09/2012.
    5. Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
    6. Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
    7. Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
    8. Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
    9. Orthodromie entre Fleury-Mérogis et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
    10. Orthodromie entre Fleury-MĂ©rogis et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 16/09/2012.
    11. Orthodromie entre Fleury-MĂ©rogis et Étampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 16/09/2012.
    12. Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
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    33. Voir tableau ci-aprĂšs
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    62. Nolwenn Cosson, « Fleury-MĂ©rogis : Olivier Corzani prend les rĂȘnes de la ville : Le « gamin de la ville » comme il aime Ă  le rappeler n’avait jamais imaginĂ© devenir maire en 2019. Sa liste a remportĂ© l’élection municipale partielle dĂšs le premier tour ce dimanche. », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    70. « Le Parti communiste perd la mairie : L'UMP, qui n'avait pas respectĂ© la date limite du dĂ©pĂŽt des candidatures, est restĂ©e hors jeu. Ce rĂ©sultat, Ă  l'issue d'un duel « fratricide » entre deux hommes qui faisaient cause commune en mars 2008, constitue un vrai sĂ©isme au sein de la gauche essonnienne. Le PC perd un de ses derniers fiefs. Michel Humbert Ă©tait en poste depuis 1998 », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    95. Carte des ENS de Fleury-Mérogis sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 03/2019.
    96. « Borne à fleur de lys n° 18 », notice no PA00087913, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Fleury-MĂ©rogis », p. 821–823
    • Angel Perez, Fleury-MĂ©rogis, La PensĂ©e Unique, , 156 p. (ISBN 978-2-214-04666-1)
    • Collectif d'auteurs, Le Spectateur anonyme, Ramsay,
    • Élisabeth Cons, La boĂźte Ă  oubli : dix ans Ă  Fleury-MĂ©rogis, Lattes, , 265 p. (ISBN 978-2-7096-2199-1)
    • Martine Schachtel, Femmes en prison : dans les coulisses de Fleury-MĂ©rogis, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-12071-7)
    • Isabelle Le Bourgeois, DerriĂšre les barreaux des hommes : femme et aumĂŽnier Ă  Fleury-MĂ©rogis, (ISBN 978-2-220-05230-4)

    Articles connexes

    Liens externes

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