Fleury-MĂ©rogis
Fleury-MĂ©rogis (prononcĂ© [flĆÊi meÊÉÊis] ) est une commune française situĂ©e Ă vingt-six kilomĂštres au sud de Paris dans le dĂ©partement de l'Essonne en rĂ©gion Ăle-de-France. Elle est notamment connue pour sa maison d'arrĂȘt, qui est l'une des plus grandes prisons d'Europe.
Fleury-MĂ©rogis | |||||
LâhĂŽtel de ville. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Ăvry | ||||
IntercommunalitĂ© | CĆur d'Essonne AgglomĂ©ration | ||||
Maire Mandat |
Olivier Corzani 2020-2026 |
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Code postal | 91700 | ||||
Code commune | 91235 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Floriacumois | ||||
Population municipale |
13 708 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2 106 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 37âČ 48âł nord, 2° 21âČ 39âł est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 101 m |
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Superficie | 6,51 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Ris-Orangis | ||||
LĂ©gislatives | DixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://fleurymerogis.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Floriacumois[1].
GĂ©ographie
Situation
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 35,3 % | 225,42 |
Espace urbain non construit | 11,7 % | 74,73 |
Espace rural | 52,9 % | 337,70 |
Source : Iaurif-MOS 2008[2] |
Fleury-MĂ©rogis est situĂ©e Ă vingt-six kilomĂštres au sud de Paris-Notre-Dame[3], point zĂ©ro des routes de France, six kilomĂštres au sud-ouest d'Ăvry[4], sept kilomĂštres Ă l'est de MontlhĂ©ry[5], neuf kilomĂštres Ă l'ouest de Corbeil-Essonnes[6], neuf kilomĂštres au nord-est d'Arpajon[7], treize kilomĂštres au sud-est de Palaiseau[8], seize kilomĂštres au nord de La FertĂ©-Alais[9], vingt-six kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt[10], vingt-six kilomĂštres au nord-est d'Ătampes[11], vingt-huit kilomĂštres au nord-est de Dourdan[12].
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-seize mÚtres d'altitude et le point culminant à cent un mÚtres[13].
Communes limitrophes
Morsang-sur-Orge | Viry-ChĂątillon | Grigny | ||
Sainte-GeneviĂšve-des-Bois | N | Ris-Orangis | ||
O Fleury-MĂ©rogis E | ||||
S | ||||
Le Plessis-Pùté | Bondoufle | Bondoufle |
Climat
Fleury-MĂ©rogis, situĂ©e en Ăle-de-France, bĂ©nĂ©ficie d'un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© aux hivers frais et aux Ă©tĂ©s doux, en Ă©tant rĂ©guliĂšrement arrosĂ©e sur l'ensemble de l'annĂ©e. En moyenne brute annuelle, la tempĂ©rature s'Ă©tablit Ă 10,8 °C, avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale Ă 6,4 °C. Les tempĂ©ratures moyennes mensuelles extrĂȘmes relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrĂ©s s'Ă©tablissent Ă 38,2 °C le et â19,6 °C le . Du fait de la moindre densitĂ© urbaine entre Paris et sa banlieue, une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă deux degrĂ©s Celsius se fait sentir, surtout en dĂ©but de journĂ©e. L'ensoleillement est comparable Ă la moyenne des rĂ©gions du nord de la Loire avec un total de 1 798 heures par an, une moyenne haute Ă deux cent quarante heures en juillet et basse Ă cinquante trois heures en dĂ©cembre. Les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur l'annĂ©e, avec un total annuel de 598,3 millimĂštres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimĂštres par mois.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Voies de communication et transports
La ville ne possĂšde pas de gare sur son territoire, les plus proches Ă©tant celles de Grigny, Viry-ChĂątillon (RER D) ou encore de Sainte-GeneviĂšve des Bois (RER C) qui sont toutes trois des villes limitrophes.
Il est possible d'y accéder directement en empruntant les lignes DM5 (Juvisy RER - ZAC de la Croix Blanche) et 510 (Grigny - ZAC de la Croix Blanche) qui sont les lignes les plus importantes de la ville car elles desservent la quasi-intégralité des zones d'habitations de la ville.
La ligne TICE 401 (Saint-Michel-sur-Orge - Corbeil-Essonnes) relie la ville Ă Ăvry-Courcouronnes (notamment son centre commercial rĂ©gional et sa prĂ©fecture) et Corbeil-Essonnes qui sont les deux villes les plus importantes du dĂ©partement, mais Ă©galement Ă ses voisines Sainte-GeneviĂšve des Bois et Saint-Michel-sur-Orge jusqu'Ă minuit tous les jours.
Pour la maison d'arrĂȘt, la ligne 109 permet de relier la maison d'arrĂȘt Ă Paris - Porte d'OrlĂ©ans en moins de 30 minutes par autoroute tous les jours, et la DM50 Ă la gare de Juvisy, sans arrĂȘt Ă©galement.
La ligne TICE 409 (Fleury-MĂ©rogis - VillabĂ©) dessert Ă©galement le territoire communal, mais uniquement 3 arrĂȘts qui sont tous situĂ©s dans la ZI des Ciroliers et aux portes de la ZAC de la Croix-Blanche et avec une desserte assez famĂ©lique du fait de ses 4 Ă 5 passages journaliers les jours ouvrĂ©s seulement.
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
L'ouest de la ville compte une petit quartier prioritaire nommé Les Aunettes, à ne pas confondre avec plusieurs quartiers éponymes dans ce secteur de l'Essonne. Il compte 1 364 habitants en 2018, le secteur prioritaire étant limité à un petit groupe de treize immeubles à l'ouest de l'avenue du docteur Fichez[16].
Au sein des Aunettes, un écoquartier, les Joncs-Marins, est construit à partir de 2013[17] avec seize lots devant totaliser onze cents logements familiaux (labellisés « effinergie + »), sociaux, résidence pour personnes ùgées à mobilité réduite, centre commercial. Les petits immeubles, en majorité de cinq étages, sont quadrillés de rues ombragées d'arbres avec des allées de verdure et des pelouses. S'étendant sur 17 hectares, il comprend aussi des parkings et des commerces de proximité. Des appartements sont accessibles à la propriété, les derniers étant livrés pour 2016. Le lot no 2 comprend dix-neuf maisons individuelles construites selon les normes écologiques.
Urbanisme
Typologie
Fleury-Mérogis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [18] - [19] - [20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[21] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].
Toponymie
Fluriacum en 1093[26], Floriacum, Floriacum Merogii, Fleury-Merongis, Flori[27] ou Flory au XIIIe siĂšcle.
De florus « ĂȘtre riche », -acum « fortification » et de l'anthroponyme MĂ©raugis[28].
Histoire
L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est Ă l'Ă©poque un domaine agricole appartenant Ă un seigneur du nom de Florus (d'oĂč le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de MĂ©rogis[30], et ainsi le village se nomme Flory-MĂ©rogis au dĂ©but du XIVe siĂšcle. Il est construit autour de sa petite Ă©glise et du chĂąteau fort mĂ©diĂ©val dĂ©truit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriĂ©taire des terres, fait construire un nouveau chĂąteau dans les annĂ©es 1720. La vocation agricole de Fleury-MĂ©rogis se perpĂ©tue jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1960. En parallĂšle, on sait aussi qu'au XIXe siĂšcle, la commune comptait aussi une carriĂšre de pierres meuliĂšres, destinĂ©es Ă la ville de Paris, dont le lieu-dit du "Bois des trous" tire son nom[31]. Fleury-MĂ©rogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.
Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrĂȘt de Fleury-MĂ©rogis, le plus grand centre pĂ©nitentiaire d'Europe[32].
La population de la commune explose à partir des années 1970[29], intégrant des travailleurs immigrés et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette période marquée par la politique de regroupement familial est gérée par une municipalité communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 1990[30], de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 2013[33]. De grandes cités de logements sociaux sont construites rapidement dans les années 1970-1990. La politique de la ville évolue au début du XXIe siÚcle avec la destruction de tours et la réhabilitation de certains quartiers. Il est à noter que 37 % de la surface de la commune sont constitués d'espaces verts ou boisés[30].
Une nuit d'émeute a éclaté en juin 2016 dans la partie ouest de la ville.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
JusquâĂ la loi du 10 juillet 1964[34], la commune faisait partie du dĂ©partement de Seine-et-Oise. Le redĂ©coupage des anciens dĂ©partements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient dĂ©sormais Ă l'Essonne et Ă son arrondissement d'Ăvry aprĂšs un transfert administratif effectif le . Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, la commune est rattachĂ©e Ă la dixiĂšme circonscription de l'Essonne.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau. Celui-ci est scindé en 1964 et la commune rattachée à celui de Juvisy-sur-Orge. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, la commune intÚgre en 1967 le canton de Viry-Chùtillon, puis, en 1975, celui de Morsang-sur-Orge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ris-Orangis.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Val d'Orge créée au .
Dans le cadre de la mise en Ćuvre de la loi MAPAM du , qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le projet de schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale de fĂ©vrier 2015 prĂ©voyait la crĂ©ation, en Essonne, dâune agglomĂ©ration de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de lâArpajonnais au SAN de SĂ©nart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. AprĂšs concertation, ce projet a Ă©tĂ© amendĂ© et le prĂ©fet de la rĂ©gion d'Ăle-de-France approuve le un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Val d'Orge et de la communautĂ© de communes de l'Arpajonnais »[35].
Cette fusion est intervenue le , crĂ©ant la communautĂ© d'agglomĂ©ration CĆur d'Essonne AgglomĂ©ration[36], dont la commune est dĂ©sormais membre.
Tendances et résultats politiques
- Ălections prĂ©sidentielles
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 79,46 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,54 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 72,78 % de participation[37].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 51,81 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 48,19 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 83,03 % de participation[38].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 62,65 % pour François Hollande (PS), 37,35 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 78,13 % de participation[39].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 62,55 % pour Emmanuel Macron (LREM), 37,45 % pour Marine Le Pen (FN), 72 % de participation[40].
- Ălections lĂ©gislatives
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 58,80 % pour Julien Dray (PS), 41,20 % pour Francis Decoux (UMP), 47,35 % de participation[41].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 57,25 % pour Julien Dray (PS), 42,75 % pour Laurence Gaudin (UMP), 51,92 % de participation[42].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 58,48 % pour Malek Boutih (PS), 41,52 % pour Marianne Duranton (PR), 48,28 % de participation[43].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 51,35 % pour Charlotte Girard (FI), 48,65 % pour Pierre-Alain Raphan (EM), 32,02 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 23,26 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 21,82 % pour Francis Wurtz (PCF), 33,06 % de participation[44].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 24,32 % pour Patrick Le Hyaric (PCF), 16,59 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 32,22 % de participation[45].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 29,01 % pour Aymeric Chauprade (FN), 21,33 % pour Pervenche BerĂšs (PS), 35,12 % de participation[46].
- Ălections europĂ©ennes de 2019 : 29,09 % pour Jordan Bardella (RN), 12,25 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 36,99 % de participation.
- Ălections rĂ©gionales
RĂ©sultats des deux meilleurs scores :
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 62,62 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 21,82 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 55,77 % de participation[47].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 71,59 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 28,41 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 39,25 % de participation[48].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 50,27 % pour Claude Bartolone (PS), 25,99 pour Wallerand de Saint-Just (FN), 23,74 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 48,03 % de participation.
- Ălections cantonales puis dĂ©partementales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :
- Ălections cantonales de 2004 : 69,66 % pour Marjolaine Rauze (PCF), 30,34 % pour Laurence Gaudin (UMP), 56,00 % de participation[49].
- Ălections cantonales de 2011 : 68,14 % pour Marjolaine Rauze (PCF), 31,86 % pour RenĂ© Delmas (FN), 36,91 % de participation[50].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 60,15 % pour HĂ©lene Dian-Leloup et StĂ©phane Raffali (PS) , 39,85 % pour Isabelle Rossignol et Claude Stillen (FN), 36,96 % de participation.
- Ălections municipales
RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections municipales de 2001 : donnĂ©es manquantes.
- Ălections municipales de 2008 : 100 % pour Michel Humbert (PCF) Ă©lu au premier tour, 40,61 % de participation[51].
- Ălections municipales partielles de 2009 : 54,43 % pour David Derrouet (PS) Ă©lu au premier tour, 45,57 % pour Michel Humbert (PCF), 52,42 % de participation[52].
- Ălections municipales de 2014 : 57,45 % pour David Derrouet (DVG) Ă©lu au premier tour, 15,60 % pour Bruno Hyson (DVD), 15.55 % pour Abdel Yassine (DVG), 11,38 % pour Annie Saltzmann (FDG), 62,07 % de participation[53].
- Ălections municipales partielles de 2019 : 56 % pour Olivier Corzani (PCF), Ă©lu au premier tour, 29 % pour Nadia Le Guern, adjointe sortante et 15 % pour Abdel Yassine, 39,05 % de participation[54].
- Ălections municipales de 2020 : 79,72 % pour Olivier Corzani (PCF) Ă©lu au premier tour, 20,28 % pour Nadia Le Guern, 42,39 % de participation[55].
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 69,86 % pour le Oui, 30,14 % pour le Non, 19,63 % de participation[56].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 73,73 % pour le Non, 26,27 % pour le Oui, 65,54 % de participation[57].
Politique locale
Le maire rĂ©Ă©lu au terme des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Essonne, David Derrouet, annonce en juin 2017 sa dĂ©mission pour des raisons personnelles[58]. Le conseil municipal Ă©lit en octobre 2017 son successeur, Aline Cabeza[59], malgrĂ© la contestation de certains Ă©lus[60]. Celle-ci annonce toutefois sa dĂ©mission dĂšs novembre 2018, au terme d'un conseil municipal oĂč le quorum n'avait pas Ă©tĂ© rĂ©uni et oĂč des Ă©lus avaient reprochĂ©s au maire le dĂ©part de mĂ©decins[61].
Les élections municipales partielles organisées le voient la victoire de la liste « Fleury pleinement citoyenne » (SE) menée par Olivier Corzani (PCF) dÚs le premier tour[62] et celui-ci est élu maire le [63].
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[78].
Jumelages
La commune de Fleury-Mérogis n'a développé aucune association de jumelage.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[79] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 13 708 habitants[Note 4], en augmentation de 47,52 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 50,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 6,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 9 207 hommes pour 4 710 femmes, soit un taux de 66,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Fleury-Mérogis est rattachée à l'académie de Versailles. Elle dispose des groupes scolaires Robert Desnos, Frédéric Joliot-Curie et Paul Langevin.
Santé
Le centre hospitalier Manhes a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés [83]. Aujourd'hui, le centre hospitalier propose :Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), HÎpital de Jour , Psychiatrie, Hémodialyse rénale, un service de consultations externes . La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes Marcel-Paul (rattaché au centre Manhes, a vu le jour à l'initiative d'anciens déportés). Le centre Jean-Moulin fondé en 1948, est également rattaché au centre Manhes [84]. Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[85].
Culture
La ville dispose de plusieurs infrastructures culturelles, dont[86] :
- la salle André-Malraux (théùtre, danse, musique) ;
- la médiathÚque Elsa-Triolet ;
- l'espace Jean-Wiener (centre musical et artistique) ;
- Le Onze (studio de répétition et d'enregistrement).
Sports
Le club de football, le FC Fleury 91, la D1 Féminine, les réserves, et les jeunes évoluent au Complexe Sportif Auguste Gentelet. Tandis que l'équipe premiÚre masculine réside au stade Robert-Bobin de Bondoufle.
Services publics
La commune dispose en 2010 sur son territoire d'une brigade de gendarmerie nationale[87] et d'une agence postale[88].
Lieux de culte
La paroisse catholique de Fleury-MĂ©rogis est rattachĂ©e au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-GeneviĂšve-des-Bois et au diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'Ă©glise du Saint-RĂ©dempteur[89], datant du XVIIIe siĂšcle[90].
MĂ©dias
L'hebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'Ă©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă TĂ©lif.
Ăconomie
La ville est principalement connue pour accueillir sur son sol la prison de Fleury-MĂ©rogis.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 16 729 âŹ, ce qui plaçait la commune au 12 100e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages que compte le pays et au cent quatre-vingtiĂšme rang dĂ©partemental[91].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Fleury-MĂ©rogis | 0,0 % | 1,5 % | 8,8 % | 18,2 % | 44,7 % | 26,9 % |
Zone dâemploi dâOrly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
RĂ©partition des emplois par secteurs dâactivitĂ©s en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Fleury-MĂ©rogis | 0,3 % | 5,7 % | 3,1 % | 11,5 % | 6,4 % | 4,1 % |
Zone dâemploi dâOrly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[92] - [93] - [94] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les bois communaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[95].
Lieux et monuments
Une borne routiÚre marquée d'une fleur de lys, aujourd'hui disparue, a été inscrite aux monuments historiques le [96].
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fleury-Mérogis :
- Georges Marrane (1888-1976), homme politique y est mort.
- Florimond Bonte [1890-1977), homme politique y est mort.
- Martine Lefeuvre-DĂ©otte (1951-), sociologue y enseigna.
- La famille Joly de Fleury possédait le domaine sous l'Ancien Régime.
- Grégoire Ludig (1982-), humoriste et acteur, y est né.
HĂ©raldique et logotype
Fleury-MĂ©rogis dans les arts et la culture
- Trust - Le Mitard (musique) : 8e morceau de la version française de l'album RĂ©pression, et 10e pour la version anglaise. Les auteurs sont Bernie Bonvoisin (chanteur du groupe) et Jacques Mesrine (ancien criminel français, connu comme "l'ennemi public numĂ©ro un", et principal protagoniste du morceau). Dans cette chanson, Fleury-MĂ©rogis dĂ©signe la maison d'arrĂȘt de ladite commune, oĂč Jacques Mesrine fut incarcĂ©rĂ©. Elle visait Ă dĂ©noncer le traitement des dĂ©tenus.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-MĂ©rogis et Ăvry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-MĂ©rogis et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-MĂ©rogis et Ătampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 16/09/2012.
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- « Le Parti communiste perd la mairie : L'UMP, qui n'avait pas respectĂ© la date limite du dĂ©pĂŽt des candidatures, est restĂ©e hors jeu. Ce rĂ©sultat, Ă l'issue d'un duel « fratricide » entre deux hommes qui faisaient cause commune en mars 2008, constitue un vrai sĂ©isme au sein de la gauche essonnienne. Le PC perd un de ses derniers fiefs. Michel Humbert Ă©tait en poste depuis 1998 », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- Nolwenn Cosson, « DĂ©mission du maire de Fleury-MĂ©rogis : « Je ne regrette rien, jâai fait du mieux que jâai pu » : Comme annoncĂ© dans une lettre distribuĂ©e il y a quelques semaines Ă ses concitoyens, David Derrouet, le maire (DVG) de Fleury-MĂ©rogis, vient de dĂ©missionner de son mandat. Il dĂ©voile les raisons de son dĂ©part », Le Parisien, Ă©dition du Val-de-Marne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Un deuxiĂšme maire, David Derrouet, annonce son dĂ©part du Parti socialiste car François Hollande "s'est dĂ©tournĂ© de ses promesses" », Le Lab politique Europe 1,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Fleury-Mérogis, consultée le 26 octobre 2017
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- Centre hospitalier Manhes
- Centre Jean-Moulin
- Fiche du centre de PMI de Fleury-Mérogis sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 15/01/2013.
- Site de la mairie
- Organisation des forces de l'Ordre en Essonne sur le site de la préfecture. Consulté le 24/11/2010.
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- Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocÚse. Consulté le 08/11/2009.
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- Carte des ENS de Fleury-Mérogis sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 03/2019.
- « Borne à fleur de lys n° 18 », notice no PA00087913, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Fleury-MĂ©rogis », p. 821â823
- Angel Perez, Fleury-Mérogis, La Pensée Unique, , 156 p. (ISBN 978-2-214-04666-1)
- Collectif d'auteurs, Le Spectateur anonyme, Ramsay,
- Ălisabeth Cons, La boĂźte Ă oubli : dix ans Ă Fleury-MĂ©rogis, Lattes, , 265 p. (ISBN 978-2-7096-2199-1)
- Martine Schachtel, Femmes en prison : dans les coulisses de Fleury-MĂ©rogis, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-12071-7)
- Isabelle Le Bourgeois, DerriĂšre les barreaux des hommes : femme et aumĂŽnier Ă Fleury-MĂ©rogis, (ISBN 978-2-220-05230-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Fleury-Mérogis (91235) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).