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Saint-Avold

Saint-Avold [sɛ̃t‿avɔld][1] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle, en Lorraine, au sein de la nouvelle entitĂ© administrative Grand Est.

Saint-Avold
Saint-Avold
L'abbatiale vue depuis la place de la Victoire, place centrale de la ville.
Blason de Saint-Avold
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie
(siĂšge)
Maire
Mandat
René Steiner
2020-2026
Code postal 57500
Code commune 57606
DĂ©mographie
Gentilé Naboriens
Population
municipale
15 171 hab. (2020 en diminution de 4,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 428 hab./km2
Population
agglomération
33 493 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 06â€Č 13″ nord, 6° 42â€Č 29″ est
Altitude Min. 215 m
Max. 383 m
Superficie 35,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Avold (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Avold (partie française)
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Avold
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Avold
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Saint-Avold
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Saint-Avold
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Saint-Avold
Liens
Site web mairie-saint-avold.fr

    Ses habitants sont appelés les Naboriens et les Naboriennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune du nord-est de la France, chef-lieu de canton du dĂ©partement de la Moselle, sur la Rosselle, prĂšs de la frontiĂšre franco-allemande, la commune de Saint-Avold est localisĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-Est. La ville fait partie d'une conurbation transfrontaliĂšre avec les villes de Forbach, Freyming-Merlebach, Sarreguemines et Creutzwald cĂŽtĂ© français et de Sarrebruck et Völklingen cĂŽtĂ© allemand, connue sous le nom d’Eurodistrict SaarMoselle.

    Linguistiquement, Saint-Avold est située dans la zone du francique rhénan ; sachant que la ligne qui sépare le francique mosellan du francique rhénan passe à l'ouest du territoire communal.

    Carte de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 548 hectares ; l'altitude varie entre 215 et 383 mĂštres[2]. SituĂ©e en bordure du Warndt, dans la vallĂ©e de la Rosselle, la localitĂ© prend un aspect vosgien avec ses nombreuses collines et faux-plats.

    Saint-Avold est située exactement sur la frontiÚre géologique du bassin parisien[Note 1], on y rencontre donc les premiers affleurements de roches primaires quand on vient de l'ouest.

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Rosselle, le ruisseau le Blindengraben, le ruisseau le Merle et le ruisseau de Dourd'Hal[Carte 1].

    La Rosselle, d'une longueur totale de 32,8 km, prend sa source dans la commune de Boucheporn traverse treize communes françaises puis, au-delĂ  de Petite-Rosselle, poursuit son cours en Allemagne oĂč elle se jette dans la Sarre[3].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Avold.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement dĂ©limitĂ© par un triangle formĂ© par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est la rĂ©gion Grand Est[4]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[5].

    La qualitĂ© des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau la Rosselle, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[6].

    Le climat de Saint-Avold est ocĂ©anique dĂ©gradĂ© Ă  influence continentale. Les saisons sont contrastĂ©es et bien marquĂ©es mais en fonction des vents dominants peuvent se succĂ©der du jour au lendemain des pĂ©riodes de prĂ©cipitations (influence ocĂ©anique) ou de forte amplitude thermique (influence continentale). En , une tempĂȘte de grĂȘle s'abat sur la ville causant de nombreux dĂ©gĂąts matĂ©riels heureusement, aucun mort n'est Ă  dĂ©plorer. Sept ans plus tard, le , un orage sans prĂ©cĂ©dent Ă©clate au-dessus de Saint-Avold et ses environs (les villes et villages de Longeville-lĂšs-Saint-Avold, Valmont, Macheren, Petit-Ebersviller et Folschviller sont les plus touchĂ©s). En une heure et demie, il est tombĂ© l'Ă©quivalent de deux mois de pluie, aucune victime n'est Ă  dĂ©plorer mais les nombreuses inondations sont lourdes de consĂ©quences : les cinquante patients de la clinique Saint-Nabor ont dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©s vers les hĂŽpitaux de Sarreguemines, Metz et Forbach.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Avold est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [7] - [8] - [9].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Avold (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 6 communes[10] et 33 493 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (56,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (56,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (18,3 %), zones urbanisĂ©es (16,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,4 %), prairies (3,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,4 %), terres arables (1,1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[16].

    Morphologie urbaine

    L'Ă©glise paroissiale est construite en grĂšs et il y a encore 20 ou 30 ans certaines rues avaient un aspect tout Ă  fait montagnard (de bois et de moellons).

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 18 315, alors qu'il Ă©tait de 15 122 en 1999[a 1].

    Parmi ces logements, 87,9 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 10,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 45,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,7 % des appartements[a 2].

    La proportion des rĂ©sidences principales, propriĂ©tĂ©s de leurs occupants Ă©tait de 49,4 %, en hausse par rapport Ă  1999 (45,4 %). La part de logements HLM louĂ©s vides Ă©tait de 13,8 contre 16,7, leur nombre ayant augmentĂ© de façon importante 1 925 contre 1 600[a 3].

    Projets d’amĂ©nagements

    Une mosquée de 700 places est en cours de construction[17].

    Voies de communication et transports

    Sur le territoire de la commune se trouvent des vestiges de la voie romaine de Paris (LutĂšce) Ă  Mayence (Mogontiacum).

    Encore aujourd'hui, le grand axe europĂ©en qu'est l’autoroute A4 traverse la commune.

    Un réseau de transports en commun (bus) est mis à disposition sur l'ensemble de la communauté de communes du Pays Naborien : le réseau Transavold. La gare routiÚre de Saint-Avold a récemment été rénovée (2014).

    L'aéroport ainsi que la gare Lorraine-TGV sont situés à environ 50 km du centre-ville.

    Transports routiers

    Saint-Avold est desservie par quatre axes routiers principaux :

    • l'autoroute A4 reliant Paris Ă  Strasbourg par Reims et Metz, marquĂ©e par la barriĂšre de pĂ©age de Saint-Avold ;
    • la RD 603 (ancienne RN3) reliant Metz Ă  Forbach et la frontiĂšre allemande ;
    • la RN 33 reliant Saint-Avold Ă  la frontiĂšre allemande vers Sarrelouis ;
    • la D 910A reliant Folschviller Ă  Saint-Avold.

    L'A4 et la RD 603 sont des voies de communication ouest-est, la RN 33 est orientée nord-sud.

    La gare au début du XXe siÚcle.

    Transport ferroviaire

    La ville dispose d'une gare SNCF mais celle-ci, trÚs excentrée (pour des raisons de relief lors de la construction des voies ferrées), se trouve sur le territoire de la commune voisine de Valmont.

    Transports en commun

    Saint-Avold est desservie par le réseau de transports urbains Transavold composé de six lignes urbaines et de dix lignes suburbaines/interurbaines TIM qui convergent vers la gare routiÚre. Saint-Avold était auparavant également desservie par la ligne transfrontaliÚre MS vers Sarrebruck mais ce n'est plus le cas depuis le début de l'année 2018.

    Dans le cadre de l'eurodistrict SaarMoselle, une ligne de tram-train est en projet entre Sarrebruck et Saint-Avold par Forbach et Freyming-Merlebach, qui desservirait la ville par trois stations : Saint-Avold (nord) et Saint-Avold (centre)[18]. La premiÚre phase envisagée à l'horizon 2017 pourrait se limiter toutefois au trajet Sarrebruck - Forbach[19].

    Cyclisme urbain

    En 2011, Saint-Avold se voit délivrer le « clou rouillé » par la Fédération française des usagers de la bicyclette, pour le non-respect de la loi LAURE, et la mauvaise prise en compte des déplacements à vélo[20].

    InstituĂ© en 2017, le BaromĂštre des villes cyclables est une enquĂȘte bisannuelle Ă©valuant l'indice de satisfaction des usagers en France ; sur une Ă©chelle allant de 1 Ă  6, il leur est demandĂ© de noter leur sentiment de sĂ©curitĂ©, le confort de dĂ©placement, les amĂ©nagements cyclables (piste et bande cyclable, sas vĂ©lo, double-sens cyclable, cĂ©dez-le-passage cycliste au feu
) et les possibilitĂ©s de stationnement, comme par exemple les arceaux Ă  vĂ©lo ; d'autres Ă©lĂ©ments sont pris en compte, tels que la place allouĂ©e aux cycles dans les transports en commun, la politique municipale de promotion du vĂ©lo comme mode de transport, la prĂ©sence d'un magasin ou d'un atelier vĂ©lo solidaire et participatif, la location, le libre-service, etc. Le classement va de “A+” (excellent) Ă  “G” (trĂšs dĂ©favorable). En 2017, Saint-Avold se classe en “G”, avec une note globale de 2,11 — atteinte seulement grĂące Ă  la prĂ©sence d'un vĂ©lociste et d'un magasin de sport avec un rayon vĂ©los —, en avant-derniĂšre position des 19 communes de la rĂ©gion Grand Est classĂ©es.

    En 2019, Saint-Avold se positionne toujours en “G”, avec une note globale de 2,19, avant-derniĂšre des 49 communes qualifiĂ©es dans la rĂ©gion Grand Est, les notes allant de 2,17 Ă  4,02[21].

    En 2021, Saint-Avold se positionne toujours en “G” (trĂšs dĂ©favorable), avec une note globale de 2,09, avant-derniĂšre des 90 communes qualifiĂ©es dans la rĂ©gion Grand Est, les notes allant de 1,93 Ă  4,18[22].

    Toponymie

    Au cours du Moyen Âge une petite ville s’est dĂ©veloppĂ©e autour de l'abbaye de Sankt Nabor/Saint-Nabor (en latin Monasterium Sancti Naboris) qui a Ă©tĂ© visitĂ©e comme centre de pĂšlerinage ; cet endroit a pris le nom de l'abbaye. BasĂ© sur le nom de Sankt Nabor, le dialecte francique rhĂ©nan de Lorraine a crĂ©Ă© Santerfor par la suite. À partir de la prononciation locale, l’administration française a fait plus tard Saint-Avaux. À partir de 1750, la graphie officielle est Saint-Avold[23].

    • Hilariacus viculus (587), Saint-Nabor (XIIe siĂšcle), Saint-Auor (1241), Saint-Avou (1339), Saint-Avoulz (1395), Saint-Avost (1396), Saint-Avolz (1431), Saint-Avolt et Saint-Avoult (1489), S. nabor (1508 environ)[24], Saint-Avau (1553), Die statt Nabor (1553), Santerfor (1592), Saint-Azoult (XVIIe siĂšcle), Saint-Avolze (1633), Saint-Avolx (1638)[25], RosselgĂšne et Trimouts (noms rĂ©volutionnaires)[26], Saint Avold (1793)[26].
    • En francique lorrain : SĂ€ndafor[27], Santer For[28], SĂ€nt Avor et SĂ€nt Avuur. En allemand : Sankt Avold (1871-1918, 1940-44).
    • Les habitants de Saint-Avold portent le nom de Naboriens, rappelant saint Nabor, patron de l'abbaye autour de laquelle s'est dĂ©veloppĂ©e la ville[29]. Leur sobriquet donnĂ© par les villages voisins est Santaforer Lilotscher (les linottes de Saint-Avold)[30].

    Autres lieux de la commune

    • Oderfang[25] : Lauderfang (1483), Oderfang (1680), Odrefang (1718).
    • Dourd'hal[25] : Dourchdalleym (1341), Dourdalheim (1343), DĂŒrthalen (1365), Dourchdahle (1587), Dourchdalhaim (1594), Dourdal (1664), Durchdalen (XVIIIe siĂšcle), Dhordal (1751), Dorthal ou Dordhal (1756), Dourdhal (1801).
    • Étang d'Oderfang[25] : Usselange (1414), Ussing (1483), Essing (1756), Nessing (1802), Oderfanger Weiher, Nisinger Weiher/Weyer.

    Histoire[31]

    Au XVIIIe siĂšcle, l’érudit bĂ©nĂ©dictin Dom Calmet Ă©crivait : « Saint-Avold a jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans l’histoire lorraine. Elle abritait dans ses murs des ducs de Lorraine, des rois de France et des empereurs d’Allemagne ».

    De la fondation de la ville au Saint-Avold Ă©piscopal

    Un moine irlandais du nom de Fridolin de SĂ€ckingen, venant de Poitiers en 509, crĂ©e un oratoire nommĂ© Hilariacum, Ă  l’emplacement de Saint-Avold, avant de fonder le monastĂšre de Sickingen. Saint Sigebaud, Ă©vĂȘque de Metz, fait construire vers 720 une abbaye sous le vocable de Saint-Pierre. Saint Chrodegang, Ă©vĂȘque de Metz, ministre de Charles Martel et PĂ©pin le Bref, y introduit la rĂšgle bĂ©nĂ©dictine de saint BenoĂźt. Il permet, lors d’un voyage Ă  Rome, le , de transfĂ©rer les reliques de saint Nabor. Le demeure la date de vĂ©nĂ©ration et de pĂšlerinage. Une bourgade se dĂ©veloppe extra-muros Ă  l’ombre du monastĂšre, renommĂ© abbatias Sancti-Naboris, l’abbatiale Saint-Nabor, rĂ©putĂ© pour son scriptorium et placĂ©e sous la protection des Ă©vĂȘques de Metz. Angelram, trente-sixiĂšme Ă©vĂȘque de Metz de 766 Ă  791, y aurait vĂ©cu comme simple moine.

    Saint Nabor.

    Aux Xe et XIe siĂšcles, les habitants de Saint-Nabor se placent sous la protection d’un seigneur laĂŻc appelĂ© avouĂ©, chargĂ© de les protĂ©ger. Les avouĂ©s hĂ©rĂ©ditaires des Ă©vĂȘques de Metz sont d’abord les comtes Ă©piscopaux de Metz. Étienne de Bar (1121-1162) confie vers 1160 l’avouerie de Hombourg-Saint-Avold, c’est-Ă -dire la ville et une vingtaine de villages, aux comtes de Sarrebruck et de CrĂ©hange. Sous la protection de l’évĂȘque, Saint-Avold se dĂ©veloppe. Renaud de Bar l’affranchit en 1302. Elle devient le chef-lieu politique de l’avouerie, siĂšge d’une justice particuliĂšre, la mĂšre-cour et de l’administration civile. Un droit de bourgeoisie est instituĂ© avec possibilitĂ© pour ses habitants d’élire un conseil de ville et de prĂ©lever des impĂŽts. La ville se dote d’un coutumier ou Stadtrecht, dĂ©finitivement codifiĂ© en 1580, qui prĂ©cise le fonctionnement de l’institution municipale. Un premier hĂŽpital est fondĂ© en 1313 par l’abbĂ© Jean de Saint Nabor. Une deuxiĂšme institution est crĂ©Ă©e en 1426 par le couple Elkine von der Linden et Anselm, greffier. En 1534, son administration passe Ă  la bourgeoisie.

    La ville est un centre commercial actif, servant de relais pour les marchands français et lorrains qui se rendent vers le Rhin, Nancy et Vaudrevange, capitale du bailliage d’Allemagne. De grandes corporations de marchands se crĂ©ent, tels les tanneurs, tisserands et bouchers. Elles exportent leurs produits dans tout le monde rhĂ©nan. Six foires animent chaque annĂ©e l’économie locale au XVIe siĂšcle. Elles attirent des marchands hollandais, allemands, français et lorrains. On y Ă©change du cuivre, du chanvre et de la laine. Ce dĂ©veloppement attire la convoitise d’autres seigneurs territoriaux. Les Ă©vĂȘques dĂ©cident alors de fortifier Saint-Avold en 1327. L’entretien des remparts se fait grĂące Ă  un impĂŽt sur les marchandises, l’octroi accordĂ© par l’évĂȘque de Metz, AdhĂ©mar de Monteil en 1360.

    La ville est une paroisse unique. Elle possĂšde une Ă©glise construite en style gothique vers 1300, dĂ©diĂ©e aux saints apĂŽtres Pierre et Paul, agrandie vers 1500 par l’abbĂ© Adam de Roupeldange. Cette Ă©glise sert au culte paroissial jusqu’en 1792, date Ă  laquelle elle est dĂ©saffectĂ©e et remplacĂ©e par l’église abbatiale, aprĂšs la suppression du monastĂšre des bĂ©nĂ©dictins.

    Du duché de Lorraine au royaume de France

    Le , le cardinal Charles Ier de Lorraine, Ă©vĂȘque de Metz, cĂšde l’avouerie Ă  son neveu Henri Ier, duc de Guise, qui lui avance 18 000 florins d’or. À son tour, le duc de Guise cĂšde par traitĂ© le nouveau fief au roi de France, puis, revenant sur la dĂ©cision, il le vend le pour 96 000 Ă©cus Ă  son cousin Charles III, duc de Lorraine. La ville est alors intĂ©grĂ©e dans le duchĂ© de Lorraine, État indĂ©pendant qui connaĂźt son Ăąge d'or. Elle forme une seigneurie d’une trentaine de localitĂ©s, gĂ©rĂ©e par un bailli ducal Ă©tabli au chĂąteau de Hombourg. Son lieutenant s’installe Ă  Saint-Avold, capitale Ă©conomique de la seigneurie.

    La ville participe au dĂ©veloppement du duchĂ©. Elle connaĂźt une expansion Ă©conomique et dĂ©mographique remarquable. Le duc de Lorraine Henri II cĂšde ses terres en 1621 Ă  sa niĂšce Henriette de Lorraine lors de son mariage avec Louis de Guise, baron d'Ancerville, fils illĂ©gitime du Cardinal de Guise, son favori. Le couple stimule le commerce et l’économie de la seigneurie. Il crĂ©e une verrerie au lieu-dit Ambach. La princesse Henriette fonde en 1631 le couvent des bĂ©nĂ©dictines malgrĂ© les menaces de la guerre de Trente Ans. Celles-ci crĂ©ent la premiĂšre Ă©cole bilingue de jeunes filles de la rĂ©gion.

    Pendant la guerre de Trente Ans, la ville est plusieurs fois occupĂ©e et pillĂ©e par la soldatesque française, suĂ©doise, les ImpĂ©riales et mĂȘme
 Lorraine. PrĂ©lĂšvements et guerres font disparaĂźtre une grande partie de la population. Beaucoup sont morts, d’autres fuient vers les pays rhĂ©nans et mosellans. La ville ne compte plus que dix-huit habitants en 1656, contre deux mille en 1621. Les traitĂ©s de Ryswick qui rendent la Lorraine au duc LĂ©opold Ier de Lorraine et celui de 1718, voient la paix s’installer et le retour de la prospĂ©ritĂ©.

    Les mesures prises par le duc LĂ©opold Ier aprĂšs 1698 dans les domaines Ă©conomiques et administratifs favorisent la reconstruction de Saint-Avold, alors dĂ©signĂ© comme chef-lieu d’une prĂ©vĂŽtĂ© de vingt-trois villages dans le bailliage d’Allemagne reconstituĂ©. La reprise Ă©conomique des annĂ©es 1715-1730 voit la construction de plus de deux cents nouvelles maisons, le rĂ©tablissement de ses foires. Un nouvel hĂŽtel de ville est construit en 1735 et le paysage urbain de la ville change. Un ensemble de belles fontaines construites par le maĂźtre maçon Melchior Spinga agrĂ©mentent plusieurs quartiers. Un nouvel hĂŽtel des postes est construit en 1723. De belles demeures bourgeoises, aux portes sculptĂ©es et fenĂȘtres mansardĂ©es, tĂ©moignent de la richesse de la bourgeoisie commerçante. Le beau XVIIIe siĂšcle laisse son empreinte au centre-ville. FortifiĂ©e par l’apport tyrolien des annĂ©es 1700-1720, la dĂ©mographie naborienne est rĂ©tablie en 1750-1760.

    Ancien hĂŽtel de ville.

    Plusieurs dynasties d’artistes s’implantent Ă  Saint-Avold lors de la reconstruction de l’abbaye en 1720-1790 tels les Metzinger et les Melling, ces derniers Ă©tant originaires du pays de Thionville. Les remparts de la ville disparaissent entre 1710 et 1720. La ville retrouve son rĂŽle de ville Ă©tape entre le monde germanique et la France. Un certain nombre de familles naboriennes (Avrange, Kaiser, Hennin) choisissent d’ailleurs de servir l’empereur et accompagnent le duc de Lorraine François III en Autriche, oĂč elles feront de belles carriĂšres dans l’administration et l’armĂ©e.

    Le rĂšgne du roi polonais Stanislas, imposĂ© par la France en 1735, n’est que nominal, son intendant François Chaumont de la GalaiziĂšre, sans Ă©gard pour les traditions lorraines, introduit le systĂšme français de la corvĂ©e et de la milice. En 1751, la prĂ©vĂŽtĂ© est supprimĂ©e. La ville est incluse - de force et bien malgrĂ© elle - dans le Bailliage de Boulay, qui comprend plus de soixante-dix bourgs et villages. L’église abbatiale oĂč une Ă©cole rĂ©putĂ©e forme les enfants de la bourgeoisie Ă©clairĂ©e, est reconstruite de 1754 Ă  1769 dans le style classique, selon les plans de Dom LĂ©opold Durand, Ă©galement architecte Ă  Echternach. Les orgues sont construites par le facteur d’orgues Barthelemy Chevreux en 1770-1771, tandis que Jacques Gounin, sculpteur trĂšs connu dans les comtĂ©s de Nassau-Sarrebruck et Deux-Ponts voisins, façonne le nouveau buffet d’orgue en 1769.

    ConformĂ©ment aux dispositions du TraitĂ© de Vienne (1738), Saint-Avold est rattachĂ© au royaume de France Ă  la mort de Stanislas LeszczyƄski en 1766.

    Orgue de l’abbatiale.

    La RĂ©volution Ă  Saint-Avold

    En 1789, Saint-Avold est un bourg de prĂšs de 3000 habitants. La rĂ©volution, commencĂ©e et acceptĂ©e dans l’allĂ©gresse gĂ©nĂ©rale, la Constitution civile du clergĂ© en 1791 va partager les opinions de surcroĂźt dĂ©jĂ  irritĂ©es aprĂšs la dissolution des ordres monastiques. La Terreur provoque l’émigration de soixante-trois personnes en 1793. Saint-Nabor devient RosselgĂšne et le culte de l’Être suprĂȘme est instituĂ©, tandis que les prĂȘtres rĂ©fractaires bĂ©nĂ©ficient de la vaste complicitĂ© d’une partie croissante de la population. Le nouveau magistrat Ă©lu tente de s’adapter Ă  la situation de crise. La nouvelle municipalitĂ© affronte une situation financiĂšre dĂ©gradĂ©e et des passages de troupes continuels. Elle est chef-lieu de canton et s’intĂšgre difficilement dans le nouveau dĂ©partement crĂ©Ă© en 1790, malgrĂ© l’aide de son premier dĂ©putĂ©, Joseph Becker (1743-1812), le seul des Ă©lus mosellans Ă  avoir votĂ© contre l’exĂ©cution de Louis XVI. Le Consulat puis l’Empire ramĂšnent le calme dans les esprits et la paix religieuse, grĂące Ă  la modĂ©ration de Jean Nicolas HoullĂ©, archiprĂȘtre de Saint-Avold. Une certaine prospĂ©ritĂ© Ă©conomique se dĂ©veloppe jusqu’en 1813. Le rĂ©gime de NapolĂ©on Ier y bĂ©nĂ©ficie d’une large popularitĂ© grĂące Ă  l’action du gĂ©nĂ©ral-baron Georges Kister (1755-1832).

    De la campagne de France (1814) Ă  l'annexion

    Saint-Avold est la premiÚre ville de vieille France qui sera prise puis occupée par les troupes alliées.

    Devant l'avance de la cavalerie prussienne, le , le marĂ©chal Auguste-FrĂ©dĂ©ric-Louis Viesse de Marmont regroupe ses troupes Ă  Saint-Avold[32] et se replie lui-mĂȘme en direction de Metz en laissant en arriĂšre-garde Ă  Saint-Avold le gĂ©nĂ©ral de Beurmann, 600 fantassins, 400 hussards du Xe rĂ©giment sous les ordres du colonel Curely, 5 piĂšces d'artillerie[33] face aux troupes du Feldmarschall Gebhard Leberecht von BlĂŒcher (1742-1819) qui occupent la Sarre. Au Nord de Saint-Avold, la ville d'Überherrn est tombĂ©e aux mains du prince Guillaume de Prusse (1783-1851) qui commande la 2e brigade du corps de Yorck. Les unitĂ©s de pointe du Oberstleutnant baron Franz Carl Friedrich Ernst von KlĂŒx (de) (1776-1858) occupent dĂšs le les villages de Bisten, Guerting, Carling et L'HĂŽpital (Moselle). Uhlans, dragons, chasseurs et les hussards du rĂ©giment national de SilĂ©sie du prince Biron attaquent la ville qui est Ă©vacuĂ©e aprĂšs une demi-heure de combat. Les infanteries prussiennes et russes occupent la ville[34]. Saint-Avold est tombĂ©e sans la jonction redoutĂ©e de BlĂŒcher avec Schwarzenberg.

    De Sarrebruck, BlĂŒcher donne ses ordres pour la journĂ©e du :

    « Le , le corps de York marche avec ses cantonnements entre Fouligny et Saint-Avold. La brigade von Horn continue sa marche vers Thionville. La brigade d'avant-garde du prince Guillaume de Prusse avance sur Metz (
). Le corps de Sacken marche en prenant ses quartiers de cantonnement entre Faulquemont et Puttelange-aux-Lacs. Mon quartier-gĂ©nĂ©ral vient Ă  Saint-Avold[32]. »

    BlĂŒcher envoie l'officier de son Ă©tat-major, le major comte von Hardenberg prĂ©parer son arrivĂ©e Ă  Saint-Avold. Le marĂ©chal Auguste FrĂ©dĂ©ric Louis Viesse de Marmont entre Ă  Metz le et annonce au marĂ©chal Berthier, major-gĂ©nĂ©ral des armĂ©es son intention de dĂ©fendre la Moselle. Le , BlĂŒchner laisse le corps de York devant Metz. Apprenant que le gros des troupes françaises se replie vers Verdun, il souhaite dĂ©sormais marcher sur Paris[35], partageant la position du Generalmajor August Neidhardt von Geissenau (1760-1831) qui pense que le haut-commandement alliĂ© doive marcher sur Paris sans conquĂ©rir les places fortes rencontrĂ©es, afin de prĂ©cipiter la chute de NapolĂ©on[36].

    Le , l'officier d'Ă©tat-major de l'armĂ©e bavaroise, le major prince August von Thurn und Taxis[37] arrive Ă  Saint-Avold avec ses troupes. Il sera rejoint le mĂȘme jour par 1 500 dragons et de cosaques de la cavalerie russe du gĂ©nĂ©ral Nikolai Mikhailovich Barasdin (1782-1830) qui s'installe Ă  Saint-Avold. Le la troupe du gĂ©nĂ©ral Barasdin quitte sur ordre de BĂŒchner la ville afin de rejoindre le corps d'York et de faire le siĂšge de Metz.

    L’occupation bavaroise se poursuit jusqu’en 1818 et la citĂ© compte en garnison un rĂ©giment de cavalerie. Au niveau politique, la ville accompagne tous les changements de rĂ©gime sans aucune rĂ©sistance. NĂ©anmoins, NapolĂ©on III y est trĂšs populaire.

    La cantine du 18e régiment des chasseurs.

    L’industrialisation se dĂ©veloppe au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Fabrique de creusets, fonderie, fabrique de flanelles, tuilerie, brasserie, fabrique de bleu de Prusse, faĂŻencerie, quinze tanneries, assurent du travail Ă  de nombreux Naboriens ainsi qu’aux habitants du canton. NĂ©anmoins beaucoup de Naboriens, devant la duretĂ© des conditions de vie, les Ă©pidĂ©mies et famines de 1817-1818, 1849 et 1866, Ă©migrent vers les États-Unis. Certaines familles, comme les Collin et les Risse, font fortune dans le Nouveau Monde. La situation va changer Ă  partir de 1851. L’ouverture de la voie de chemin de fer Metz–Saint-Avold en 1851, puis Saint-Avold–Forbach–Sarrebruck en 1852, ainsi que la dĂ©couverte du charbon Ă  Carling avec l’ouverture du puits Max en 1862, va asseoir la prospĂ©ritĂ© de la ville. À la veille de 1870, le pays naborien subit une profonde mĂ©tamorphose Ă©conomique, comme l’ensemble de l’est mosellan. La ville, bien intĂ©grĂ©e dans la communautĂ© nationale, voit la naissance de vingt-trois gĂ©nĂ©raux dont Édouard Hirschauer (1857-1943), futur fondateur de l’aĂ©ronautique française. Elle est le lieu de naissance du pĂšre EugĂšne Braun (1825-1882), fondateur des servantes du SacrĂ©-CƓur de JĂ©sus, Ă©tablies en France, en Angleterre et en Autriche.

    L'Alsace-Lorraine et les deux guerres mondiales

    En 1871, la ville de Saint-Avold est annexĂ©e Ă  l'Empire allemand en vertu du traitĂ© de Francfort. Sanct-Avold fait alors partie de l'arrondissement de Forbach au sein du district de Lorraine, l'un des trois districts administratifs de l'Alsace-Lorraine. L’intĂ©gration Ă©conomique de la ville se fait d'abord de maniĂšre trĂšs lente jusqu’en 1885-1890. À partir des annĂ©es 1890, la ville connaĂźt une nouvelle vocation avec l’arrivĂ©e des militaires[38] et de leurs familles et une rapide expansion grĂące au dynamisme de l’empire allemand. L’agglomĂ©ration se dĂ©veloppe vers le nord sur un axe reliant la ville aux casernes De Brack (JĂ€gerkaserne), Lahitolle (Artilleriekaserne), Mahon (Ketzerratkaserne) et Hamon (Bahnhofskaserne), cette derniĂšre Ă©tant occupĂ©e par les Uhlans.

    Vue d'ensemble de l'Infanterie Kaserne vers 1908 (rebaptisée Caserne Ardant du Picq par les Français en 1919.

    Des cinq casernes construites Ă  l'Ă©poque de l'Alsace-Lorraine seule subsiste dans son intĂ©gralitĂ© la Infanterie-Kaserne, rebaptisĂ©e caserne Ardant du Picq par l’armĂ©e française aprĂšs 1919 pour honorer le colonel Charles Ardant du Picq mort Ă  Metz en 1870. AprĂšs le dĂ©part de l'armĂ©e en 1999 elle a Ă©tĂ© rachetĂ©e par la ville en 2008 pour un million d’euros. EmblĂ©matique de l'architecture wilhelmienne, ce dernier vestige du passĂ© militaire de la ville est aujourd'hui menacĂ© de destruction par un projet immobilier spĂ©culatif[39].

    Le protestantisme connaĂźt un dĂ©veloppement fulgurant avec en 1889, la construction du temple de la garnison. En 1900, la ville atteint les 5 000 habitants, elle passe Ă  6 400 habitants en 1910, dont 2 500 militaires. Elle participe Ă  la prospĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale de l’Empire et se dote d’infrastructures nouvelles (tramway, eau, gaz et Ă©lectricitĂ©), grĂące aux trĂšs dynamiques maires de carriĂšre, dont Joseph Koestel. En mĂȘme temps sont construits un hĂŽpital militaire, une infirmerie et un mess des officiers.

    Homburgerstrasse mit Hauptwache Homburgerstraße avec la Corps de garde.
    La place de la Victoire et le tramway de Saint-Avold vers 1924.

    Les garnisons introduisent des activitĂ©s de service pour l’approvisionnement du commerce. Les taverniers profitent des activitĂ©s militaires et de l’animation en ville. Les constructions nouvelles portent l’empreinte du nĂ©ogothique et de la nĂ©orenaissance caractĂ©ristiques du style wilhelmien. Le palais de justice et l’hĂŽpital sont rĂ©alisĂ©s par Weissdorf dans un style nĂ©oclassique. La fin du XIXe siĂšcle voit s’établir dĂ©finitivement l’organisation spatiale de la ville. Les rues commerçantes sont celles de PoincarĂ© et Hirschauer et la place de la Victoire, celles des services et finances dans les rues des AmĂ©ricains et De Gaulle. La noblesse militaire occupe la nouvelle rue HoullĂ©, l’avenue Clemenceau et la rue de la CarriĂšre, les artisans et ouvriers les rues des Tanneurs, de la Montagne, de l’HĂŽpital et de la Mertzelle, alors que les casernes sont construites en pĂ©riphĂ©rie. Cette pĂ©riode voit la naissance d’Adrienne Thomas (1897-1980), Ă©crivain de langue allemande, auteur en 1933 d’un livre Ă  succĂšs, Catherine soldat ou Kathrin wird Soldat, livre antimilitariste condamnĂ© par les nazis. Elle meurt Ă  Vienne en Autriche, en 1980. Elle sera rĂ©habilitĂ©e par sa ville natale grĂące Ă  la crĂ©ation d’un prix attribuĂ© par la municipalitĂ© Ă  de jeunes historiens travaillant sur Saint-Avold.

    AprĂšs deux gĂ©nĂ©rations de paix et de prospĂ©ritĂ©, la germanisation des esprits est telle que les Mosellans se battent tout naturellement pour l’Empire allemand lorsque la guerre Ă©clate en 1914. Beaucoup de Lorrains tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi Ă  l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux de l'Empereur, les Mosellans accueillent cependant avec joie la fin des hostilitĂ©s et la paix retrouvĂ©e.

    Monnaie de nécessité (1917) frappée à Saint-Avold durant la PremiÚre Guerre mondiale.
    Inauguration de l’avenue du GĂ©nĂ©ral-GrĂ©goire le 20 novembre 1918 Ă  Saint-Avold.

    En , le gĂ©nĂ©ral GrĂ©goire met en marche sa Division pour reprendre possession de la Lorraine. À Saint-Avold, le , une rĂ©ception solennelle est organisĂ©e pour la reconquĂȘte de la Lorraine. Le gĂ©nĂ©ral GrĂ©goire entre Ă  cheval Ă  la tĂȘte de ses troupes.

    Mars 1940 le 30e bataillon de chasseurs à pied défend la ville.

    AprĂšs 1918, la ville conserve son aspect de ville de garnison. Le dĂ©veloppement charbonnier fait de Saint-Avold une ville de rĂ©sidence. En 1928-1930, la sociĂ©tĂ© houillĂšre Sarre et Moselle construit ex nihilo pour son personnel une citĂ© de six-cent-cinquante logements, la citĂ© Jeanne d’Arc, situĂ©e Ă  proximitĂ© du puits Sainte-Fontaine. Au recensement de 1926, la population est de 3 412 habitants. Elle triple en 1931 avec 8 264 habitants. Les nouveaux arrivants sont surtout d’origine polonaise et transitent par la Westphalie pour travailler dans les mines de charbon lorraines. 1 205 Polonais vivent Ă  Saint-Avold en 1931, dont 1 032 Ă  la nouvelle citĂ© Jeanne d’Arc. La ville souffre de la proximitĂ© de la ligne Maginot construite Ă  partir de 1928, beaucoup d’industriels rĂ©pugnent Ă  s’installer si prĂšs d’un front potentiel.La Seconde Guerre mondiale touche immĂ©diatement les habitants de Saint-Avold. AprĂšs l’évacuation forcĂ©e organisĂ©e par le gouvernement français, en raison de la proximitĂ© de la frontiĂšre, et la dĂ©bĂącle de , le patrimoine de la commune n'Ă©chappe pas au pillage. La Moselle Ă©tant de nouveau annexĂ©e Ă  l’Allemagne en , l'arrondissement de Saint-Avold est crĂ©Ă© ex nihilo le , Ă  partir des arrondissements de Boulay et de Forbach. L'arrondissement fait partie du CdZ-Gebiet Lothringen, nouvelle division territoriale intĂ©grĂ©e au Gau Saarpfalz, renommĂ© Westmark en 1942. Entre 1940 et 1944, la ville paye un lourd tribut Ă  la guerre. Comme dans le reste de la Moselle annexĂ©e, la dictature nazie fait rage et apporte son lot de dĂ©solations. Alors que la Hitlerjugend devient obligatoire pour les jeunes du pays le , une ordonnance institue le service obligatoire dans la Wehrmacht le . Dix jours plus tard, les premiers « MalgrĂ©-nous » sont appelĂ©s dans les armĂ©es du Reich. À partir de 1944, les bombardements alliĂ©s se succĂšdent au-dessus de la rĂ©gion[40], obligeant les habitants Ă  se terrer dans les caves et dans des abris de fortune. Le bombardement dĂ©vastateur du restera dans les mĂ©moires[41]. La ville ne sera libĂ©rĂ©e que le , aprĂšs le dĂ©part de la 36e Volksgrenadier Division du LXXXII. Armeekorps. Le cimetiĂšre amĂ©ricain de Saint-Avold est le plus grand d’Europe : avec ses 10 489 tombes, il tĂ©moigne de la duretĂ© des combats pendant la campagne de Lorraine.

    Renouveau industriel d’aprùs guerre

    GrĂące Ă  son environnement agrĂ©able et Ă  sa situation de carrefour ainsi qu’à son Ă©loignement de la zone industrielle, la ville devient un centre rĂ©sidentiel du bassin. De 1945 Ă  1966, les HouillĂšres y construisent plus de 1 300 logements et la population augmente de 7 054 Ă  18 000 habitants, rĂ©partis dans les citĂ©s du Wenheck, La CarriĂšre, Émile-Huchet et Arcadia.

    Le dĂ©veloppement de la centrale Émile-Huchet prend une ampleur exceptionnelle entre 1949 et 1960.

    La cokerie de Carling voit le jour avec le dĂ©veloppement du procĂ©dĂ© de carbonisation. Cette plate-forme donne naissance aprĂšs 1954 Ă  diverses usines et installations dont l’ensemble reprĂ©sente l’une des plus importantes plates-formes chimiques de France.

    DĂšs les annĂ©es 1960, la ville poursuit son expansion vers le nord et l’est, accĂ©lĂ©rĂ©e par la construction de l’autoroute Metz–Sarrebruck.

    La ville poursuit une politique de diversification industrielle avec la crĂ©ation de la ZIL du Gros-HĂȘtre, zone artisanale et industrielle, en 1968-1969, ainsi qu’une zone industrielle au Hollerloch en 1975, sur un espace de quarante-six hectares occupĂ© par quarante-sept entreprises. Ce puissant dĂ©veloppement Ă©conomique favorise l’expansion de la ville et du canton.

    Dans les annĂ©es 1960-1970, la ville se dote d’infrastructures modernes : deux lycĂ©es : le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique Charles Jully, et le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral Poncelet ; trois collĂšges et une piscine avec complexe sportif dignes d’une ville chef-lieu de canton. Elle connaĂźt une croissance dĂ©mographique de 1,42 % entre 1968 et 1975, supĂ©rieure Ă  la moyenne française. Le a lieu la concrĂ©tisation de la rĂ©conciliation franco-allemande par le jumelage avec Dudweiler, en Sarre[42].

    L’aprùs charbon

    La centrale Ă©lectrique Émile-Huchet.

    Avec la fin du charbon en France, CdF, en faillite a dû céder la cokerie de L'HÎpital-Carling située en partie sur le ban de Saint-Avold, cokerie en instance de liquidation, avant sa fermeture définitive en 2009.

    La cokerie de L'HĂŽpital-Carling employait alors prĂšs de 500 personnes, mais ne trouvant pas de repreneurs, la cokerie envisageait une fermeture dĂ©finitive fin 2004, dans un contexte de mondialisation et de forte concurrence asiatique. Finalement, dans l’euphorie d’un marchĂ© immobilier dopĂ© par des bulles spĂ©culatives immobiliĂšres et banquiĂšres, le marchĂ© du coke, portĂ© par celui de l’acier profite d’un retournement spectaculaire les premiers mois de 2003 Ă  grĂące au fait que la Chine manquait de coke en raison de sa sidĂ©rurgie en pleine croissance. Ceci a permis de repousser la fermeture et de nĂ©gocier une vente avec divers acquĂ©reurs possibles. L’usine avait Ă©tĂ© achetĂ©e le par une firme allemande qui s’engageait Ă  conserver l’intĂ©gralitĂ© de la propriĂ©tĂ© et de l’exploitation de la cokerie durant cinq ans au moins, et en reprenant (via une convention de mise Ă  disposition) tout le personnel de l’usine. 421 emplois locaux ont ainsi pu ĂȘtre sauvĂ©s en 2004, nĂ©anmoins rĂ©duits Ă  257 en 2008. Le gain pour CdF avait Ă©tĂ© estimĂ© Ă  49 M€ par la cour des comptes malgrĂ© une cession Ă  l’euro symbolique, grĂące Ă  l’économie de frais de personnels et de coĂ»ts d’entretien du site pour CfF (d’environ 76 M€, toujours selon la cour des comptes)[43]. La production recule. AprĂšs d’importantes manifestations organisĂ©es par les salariĂ©s[44] la cokerie est dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©e en . Elle employait Ă  sa fermeture 400 salariĂ©s et prĂšs de 700 sous-traitants[45]. La dĂ©construction, commencĂ©e en durera jusqu’au dĂ©but de l'annĂ©e 2014, date Ă  laquelle sera entreprise la dĂ©pollution du site.

    La centrale Ă©lectrique Émile-Huchet, situĂ©e sur le ban de Saint-Avold et de Carling, mise en service en 1948, est restĂ©e depuis les annĂ©es 1960 l'une des plus grosses centrales thermiques de France (1 873 MW avec trois tranches charbon de 115 MW (tranche 4), 330 MW (tranche 5) et 600 MW (tranche 6). Deux tranches (7 et 8) CCGT de 414 MW chacune, mises en service en .

    75 M€ ont Ă©tĂ© investis pour diminuer la pollution par le soufre et les oxydes d'azote des fumĂ©es (DeSOx-DeNOx) de la tranche 6.

    En 2011 elle a produit 4 655 GW*h, et c'est l'une des rares fonctionnant encore au charbon[46], mais elle vieillit et perd de sa rentabilitĂ© (notamment en raison des quotas d'Ă©mission de gaz Ă  effet de serre). Le groupe allemand E.ON la rachĂšte en 2009, Elle fonctionne avec plus de 350 personnes jusqu'en 2012 oĂč 42 suppressions de postes sont annoncĂ©s et cent autres au moins avant fin 2015. Les tranches de production 4 et 5 (environ 150 postes) devraient fermer en 2015[47].

    Une ville face Ă  son avenir

    À l’orĂ©e du nouveau siĂšcle, aprĂšs la « fin du charbon », la carbochimie n’est pas morte. C’est l’industrie pĂ©trochimique qui favorise un nouveau dĂ©veloppement Ă©conomique. Avec 17 000 habitants, la ville connaĂźt une croissance moyenne supĂ©rieure aux autres villes du bassin houiller. AprĂšs avoir misĂ© sur les aspects quantitatifs et immĂ©diats dans la stratĂ©gie du dĂ©veloppement, il semble que l’on s’oriente dorĂ©navant vers la diversification industrielle et les aspects qualitatifs. Les annĂ©es 1990 voient la crĂ©ation d’un centre rĂ©gional d’essais et d’applications en plasturgie inaugurĂ© le , agrandi devant son succĂšs croissant en 1998 pour atteindre une superficie de 1 740 m2, avec plus de 1 200 m2 de locaux techniques et 540 m2 de surface pour les bureaux. Plus de cent-cinquante entreprises font appel Ă  son service dans les domaines de la chimie lourde. Le site de Saint Avold abrite ainsi 31 industries classĂ©es risque Seveso haut. Le , l’UniversitĂ© Paul-Verlaine de Metz inaugure un IUT de chimie fine. En partenariat avec Sarrebruck est crĂ©Ă© aussi, dans le cadre du SIVOM, l’Europort spĂ©cialisĂ© dans la logistique et les transports, sur une surface totale de cent hectares.

    Cette diversification industrielle ne va pas sans une certaine recherche de qualitĂ© de vie. La ville possĂšde un potentiel forestier important. Sur la colline du Felsberg, la ville a amĂ©nagĂ© Ă  partir de 1983, dans le cadre d’un contrat ville-relais, un centre de rencontre international formĂ© d’un ensemble de chambres, d’un restaurant associatif et d’un terrain de camping. Le Felsberg est un lieu frĂ©quentĂ© par les touristes nĂ©erlandais et allemands. Le massif boisĂ© de la forĂȘt de Saint-Avold permet l’amĂ©nagement d’un centre aĂ©rĂ© dĂšs 1965 et d’un centre Ă©questre avec parcours de santĂ©. Des Ă©tudes sont envisagĂ©es pour la rĂ©habilitation de l’étang d’Oderfang, disparu en 1957 Ă  la suite du pompage de la nappe phrĂ©atique par la centrale de Carling. La ville dĂ©veloppe aussi ses infrastructures culturelles. En , elle inaugure le Centre d’action culturelle. Elle offre par ce biais des spectacles diversifiĂ©s de bonne tenue. Un certain nombre d’artistes tels Jean Marie Wallaster (1927-2000), Jean Schouler (1927-1984), Gabrielle Bouffay tĂ©moignent du renom culturel de Saint-Avold.

    Celle-ci se tourne vers des dĂ©fis du futur et se dote de structures industrielles capables de faire face Ă  la mondialisation. Depuis le , Saint-Avold participe Ă  la crĂ©ation de la communautĂ© de communes du Pays naborien qui rassemble les dix communes de l’ex SIVOM - Altviller, Carling, Diesen, Folschviller, Lachambre, L’HĂŽpital, Macheren, Porcelette, Saint-Avold et Valmont - d’une population totale de 43 076 habitants. La crĂ©ation de cet Ă©tablissement public intercommunal situĂ© au cƓur d’un espace transfrontalier de plus d'un million d'habitants offre de rĂ©elles perspectives d’avenir. Relever le dĂ©fi du dĂ©veloppement Ă©conomique est un des axes prioritaires de ce territoire d’une superficie de 10 880 hectares. Plus d’une centaine d’entreprises se rĂ©partissent sur quatre zones d’activitĂ© gĂ©rĂ©es et valorisĂ©es par la CommunautĂ© de communes, Ă  savoir la zone Europort de Saint-Avold, la zone Actival de Valmont, la zone Furst Ă  Folschviller et la zone du Grunhof de Porcelette.

    Son agglomĂ©ration s’étend d'ailleurs de part et d’autre de la frontiĂšre. L’aire urbaine compte 37 041 habitants pour sa partie française. Saint-Avold est la septiĂšme commune la plus peuplĂ©e du dĂ©partement de la Moselle aprĂšs Metz, Thionville, Forbach, Montigny-lĂšs-Metz, Sarreguemines et Yutz mais devant Hayange.

    D’aprĂšs le dernier recensement (2014), la ville compte 15 875 habitants.

    Politique et administration

    En 1964, la petite commune de Dourd'Hal est rattachée à Saint-Avold[26]

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle du département de la Moselle.

    Elle Ă©tait de 1793 Ă  1870 et de 1918 Ă  1984 le chef-lieu du canton de Saint-Avold, annĂ©e oĂč celui-ci est scindĂ© pour crĂ©er les cantons de Saint-Avold-1 et de Saint-Avold-2[26]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Saint-Avold relĂšve du tribunal d'instance de Saint-Avold, du tribunal de grande instance de Sarreguemines, de la cour d'appel de Metz, du tribunal pour enfants de Sarreguemines, du conseil de prud'hommes de Forbach, du tribunal de commerce de Sarreguemines, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[48].

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Avold

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septiÚme circonscription de la Moselle.

    Intercommunalité

    La ville était le siÚge de la communauté de communes du Pays naborien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2004.

    Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes du Centre mosellan pour former, le , la communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie, dont Saint-Avold est désormais le siÚge.

    Tendances politiques et résultats

    Saint-Avold et le bassin de vie de Moselle-est sont en grande partie gouvernés par des élus issus de partis de la droite et du centre.

    Le maire de la ville, André Wojciechowski (MRSL) a donné son parrainage à François Fillon pour la Présidentielle de 2017.

    Le 2d tour de la prĂ©sidentielle 2017 donne les rĂ©sultats suivants Ă  Saint-Avold : Emmanuel Macron (En Marche!) est en tĂȘte du scrutin, crĂ©ditĂ© de 55,08% des suffrages. A la deuxiĂšme place Marine Le Pen (Front national) obtient quant Ă  elle 44,92% des voix. Sur l'ensemble des votants, 5,92% ont votĂ© blanc et 1,82% ont votĂ© nul[49].

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 en Moselle, la liste menĂ©e par le maire sortant AndrĂ© Wojciechowski (UDI), qui avait Ă©tĂ© en tĂȘte au premier tour, est battue par celle menĂ©e par son ex-maire-adjoint RenĂ© Steiner, avec 41, 86 % des suffrages exprimĂ©s (2 304 voix) pour la premiĂšre contre 58,13 % (3 199 voix pour la seconde, le scrutin ayant Ă©tĂ© marqiĂ© par 52,88 % d'abstention[50].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    24 janvier 1790 Jean Nicolas Spinga[52] 
 notaire
    27 novembre 1793 Claude Harouard d'Avrainville 
 capitaine au régiment de Forez[53]
    Ventose, An III (février/mars 1795) Jean André 
 marchand de drap en détail, ancien délégué du Tiers Etat de Saint-Avold, pour l'élection des députés, en mars 1789.
    An IX, An X Delesse 
 marchand
    ? 31 décembre 1812 Jean André 
 marchand de drap en détail
    31 décembre 1812 ? Georges Kister 
 général retraité
    ? 1817 Jean André 
 marchand de drap en détail
    1817 1824 Georges Kister 
 général retraité
    1843 1848 Nicolas Altmayer 
 Agriculteur[54] (propriétaire) et conseiller d'arrondissement
    Second Empire Spinga 
 notaire
    26 septembre 1894 23 juin 1908[Note 4]
    (démission)
    Robert Hein 
 

    10 septembre 1908 2 dĂ©cembre 1918[Note 5] Joseph Koestel 
 SecrĂ©taire d’État
    3 décembre 1918 1934 Théodore Paqué URD Propriétaire et commerçant en vins
    DĂ©putĂ© de la Moselle (1924 → 1928)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Avold (1919 → 1937)
    1934 1950 Barthélémy Crusem 
 

    1951 1959 Jean Robert DVD Artiste-peintre
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Avold (1949 → 1961)
    mars 1959 mars 1977 Denis Klein UDR MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Avold (1964 → 1976)
    mars 1977 mars 2001 François Harter SE Directeur d'école
    mars 2001 juillet 2020 André Wojciechowski UMP-PR puis UDI
    puis MRSL
    puis LR
    Fonctionnaire de La Poste
    DĂ©putĂ© de la 7e circonscription de la Moselle (2007 → 2012)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Avold-2 (1998 → 2007)
    Conseiller départemental du canton de Saint-Avold (depuis 2015)
    PrĂ©sident de la CC du Pays naborien (2004 → 2016)
    PrĂ©sident de la CA Saint-Avold Synergie (2017 → 2020)
    juillet 2020[55] En cours
    (au 4 juillet 2020)
    René Steiner DVC Retraité des HouillÚres du Bassin de Lorraine

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :

    • total des produits de fonctionnement : 26 309 000 â‚Ź, soit 1 582 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 25 845 000 â‚Ź, soit 1 555 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 5 624 000 â‚Ź, soit 338 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 5 370 000 â‚Ź, soit 323 â‚Ź par habitant.
    • endettement : 18 149 000 â‚Ź, soit 1 092 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 25,59 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 6,68 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 81,26 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 19,88 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2014 : MĂ©diane en 2014 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 18 841 â‚Ź[57].

    Distinctions et labels

    La commune a reçu le label « Ville Internet @@ » en 2008[58] et @@@ en 2010[59].

    Jumelages

    Au , Saint-Avold est jumelée avec[60] :

    Le rond-point de l’Europe qui permet l’accĂšs au centre-ville, rappelle le jumelage franco-allemand grĂące Ă  un imposant monument reprĂ©sentant une poignĂ©e de mains.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Saint-Avold est situĂ©e dans l’acadĂ©mie de Nancy-Metz.

    Établissements scolaires

    La ville administre neuf Ă©coles maternelles : Boulevard de Lorraine / Quartier Crusem / Quartier Emile Huchet / Quartier Jeanne D'Arc / Quartier Wenheck 1 et 2 / Quartier Dourd'Hal / Maternelle Ronde / Quartier CarriĂšre. Ainsi que sept Ă©coles primaires : Quartier Crusem / Pierre Frisch / Quartier CarriĂšre / Quartier Emile Huchet / Quartier Jeanne D'Arc / Quartier Wenheck / Quartier Dourd'Hal.

    Le département de la Moselle y gÚre deux collÚges : le collÚge La Fontaine et le collÚge de La CarriÚre ; le Grand Est deux lycées : le lycée J.-V.-Poncelet, le lycée Charles-Jully.

    Saint-Avold dispose d'un établissement privé, le groupe scolaire Sainte-Chrétienne.

    Vie universitaire

    La ville possĂšde un IUT de chimie faisant partie de l'universitĂ© Paul-Verlaine de Metz, ainsi qu'une rĂ©sidence de 63 chambres et le restaurant universitaire Robert-Schuman.

    Santé

    La ville est dotée de deux centres hospitaliers (Hospitalor et Centre Hospitalier Lemire) ainsi que d'une clinique (Saint-Nabor, qui a été entiÚrement reconstruite -entre 2014 et 2016-, maintenant située rue des Généraux Altmayer), deux maisons de retraite (Ehpad Villa d'Avril, maison de retraite Lemire) et de trois laboratoires[61]. De nombreux professionnels de la santé exercent sur la commune[61].

    Population et société

    Langues

    Plusieurs langues sont utilisées sur le territoire de la ville de Saint-Avold. Les principales sont :

    • le français (langue officielle de la RĂ©publique) ;
    • l’allemand (ou « Hochdeutsch »). Son usage reste exceptionnel dans la commune (publications, cultes et chants) ;
    • le dialecte francique rhĂ©nan de Lorraine (ou « RheinfrĂ€nkisch ») qui fait partie du groupe des langues germaniques du moyen-allemand occidental (ou « Westmitteldeutsch »). L’usage du dialecte (ou « Platt ») est en long dĂ©clin Ă  Saint-Avold et alentours.

    En 1790, le bilinguisme administratif est appliquĂ© Ă  Saint-Avold et l’usage du « Platt » est constant.

    En 1794, une loi (reprise plus tard par Napoléon Bonaparte) interdit tout acte officiel en une langue autre que le français. Néanmoins les archives naboriennes montrent certains écarts avec ce principe.

    1850 : le français gagne du terrain mais le catéchisme et les cultes se font en allemand. La population cultivée lit invariablement des publications en français et en allemand. Le dialecte est la langue du quotidien.

    1870 : à la suite de l’occupation allemande et de l’exode de citoyens de la ville, la culture allemande commence à s’introduire peu à peu, des colons Allemands commencent à s’installer dans la ville de Saint-Avold qui s’industrialise.

    1872 : l’école devient tout Ă  fait allemande. Le « Platt » reste la langue du quotidien.

    1902 : le naborien Hans Koch (Ă©crivain) (1881-1952) fonde avec Otto Flake, RenĂ© Schickele et Ernst Stadler le mouvement littĂ©raire expressionniste de langue allemande et les revues « Der StĂŒrmer » et « Der Merker »[62].

    1918 : le français s’impose au retour de la Lorraine Ă  la France. L’enseignement se met en place progressivement en français. Plusieurs familles de langue allemande quittent la citĂ© (la famille d'Adrienne Thomas quittera Saint-Avold dĂšs 1916).

    1926 : les Ă©coliers naboriens suivent encore quelques heures d’enseignement d’allemand par semaine. Le catĂ©chisme et les cultes se font souvent en allemand. Le prĂ©sident Raymond PoincarĂ© prĂŽnera un bilinguisme français/dialecte ce qui entraĂźnera une rĂ©action hostile des dĂ©putĂ©s et des Ă©vĂȘques. La situation restera inchangĂ©e jusqu’au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale.

    1930 : la naborienne exilée Adrienne Thomas publie l'un des premiers romans anti-guerre de l'époque, Die Katrin wird Soldat (traduit et publié en français en 1932: Catherine soldat)[63]. Sous le nazisme, l'ouvrage sera interdit et brûlé[64].

    1940 : la Moselle est annexĂ©e au TroisiĂšme Reich. Les cours doivent se faire en allemand (« Hochdeutsch ») uniquement. Des enseignants de langue maternelle allemande sont mis en place dans les diffĂ©rentes Ă©coles. Le français est interdit et son usage est verbalisĂ©. Les actes se font dĂ©sormais uniquement en allemand. Le dialecte (« Platt ») continue d’ĂȘtre utilisĂ© par la population.

    AprĂšs 1945 : on assiste Ă  une francisation forcĂ©e. La loi de 1926 sur l’enseignement de l’allemand Ă  l’école restera provisoirement suspendue jusqu’en 1972, date Ă  laquelle l’enseignement de l’allemand rĂ©apparaĂźtra timidement au primaire (mĂ©thode Holderith). Le dialecte (« Platt ») connaĂźt un long dĂ©clin et ne survit que dans les Ă©changes quotidiens de la population ĂągĂ©e et dans certaines manifestations populaires (thĂ©Ăątre, chants et poĂ©sies)[65]. En 1967, l'allemand a Ă©tĂ© aboli finalement en tant que langue rĂ©guliĂšre lors du service religieux Ă  Saint-Avold. MĂȘme dans les annĂ©es 1950, les services allemands ont Ă©tĂ© davantage visitĂ©s que les français[66].

    1986 : l'option « Langues et cultures régionales » au baccalauréat devient « Langue et culture des pays mosellans ».

    2004 : Albert Hudlett linguiste de la Faculté de Mulhouse et une quarantaine d'usagers du dialecte se réunissent à Saint-Avold afin de rédiger une charte sur l'harmonisation des graphies des différentes variances du « Platt »[67].

    2012 : lors des « Estivales du kiosque » de Saint-Avold, le groupe de Spicheren Die Platt Spieler ont repris des tubes de rock des années 1960 à 80 adaptés trÚs librement en Platt[68].

    2013 : pour la premiÚre fois le club « Théùtre en Platt » de la Concordia se produit au centre culturel de Saint-Avold le [69].

    L'office de tourisme de Saint-Avold propose différents objets avec une inscription typiquement « Platt » correspondante.

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[70] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 15 171 habitants[Note 7], en diminution de 4,43 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    2 9003 3452 7262 9723 3653 1463 2882 9252 843
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    2 7153 0872 9433 3743 9315 6485 9783 8884 181
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    5 4128 2718 8937 05411 24415 24716 28017 95516 485
    1990 1999 2006 2011 2016 2020 - - -
    16 53316 92216 91516 27815 44615 171---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[71]. |recens-prem=annu.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  31,9 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 26,2 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 7 284 hommes pour 8 149 femmes, soit un taux de 52,8 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,08 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    2,1
    6,9
    75-89 ans
    10,3
    20,0
    60-74 ans
    19,6
    21,8
    45-59 ans
    22,0
    17,2
    30-44 ans
    15,5
    17,5
    15-29 ans
    16,6
    16,1
    0-14 ans
    13,9
    Pyramide des ùges du département de la Moselle en 2018 en pourcentage[73]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    6,7
    75-89 ans
    9,6
    16,6
    60-74 ans
    17,5
    21,5
    45-59 ans
    21,1
    19,3
    30-44 ans
    18,5
    17,8
    15-29 ans
    15,9
    17,6
    0-14 ans
    16

    Archives

    Le centre des archives industrielles et techniques de la Moselle (CAITM).

    La ville de Saint-Avold offre aux usagers deux accĂšs Ă  des archives.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année à Saint-Avold sur le champ de foire de l'Agora a lieu le salon du 2 roues organisé par les cow riders, une des nombreuses associations de la ville[74].

    Durant 2 jours et sur 5 000 mÂČ d’exposition, le Salon rĂ©unit tous les acteurs du monde de la moto, du scooter et du quad : constructeurs, Ă©quipementiers, distributeurs, accessoiristes, voyagistes


    Sports

    La ville possÚde des clubs de sport trÚs variés et de nombreuses infrastructures sportives :

    • six stades, oĂč les sports comme le football, le rugby et l'athlĂ©tisme sont pratiquĂ©s.
    • un stade nautique (natation, plongĂ©e, water-polo)
    • huit gymnases (tennis de table, arts martiaux, gymnastique rythmique, handball, basket, volley, escrime)
    • une piste bicross et un skate-park.
    • quatre courts de tennis
    • cinq boulodromes
    • six city-stades installĂ©s dans les diffĂ©rents quartiers de la ville (sport de balle)
    • un centre Ă©questre (Oderfang)

    Culture

    • Maison des jeunes et de la culture de Saint-Avold (MJC), affiliĂ©e Ă  la FFMJC (FĂ©dĂ©ration Française des Maisons des Jeunes et de la Culture crĂ©Ă©e en 1948), elle est situĂ©e 1 rue de la Chapelle Ă  Saint-Avold et prĂ©sente des activitĂ©s rĂ©parties sur diffĂ©rents espaces (espace Chapelle, espace Clemenceau). Son directeur en est Fabien Chambrion. Elle est dirigĂ©e par un Bureau Ă©lu au sein du conseil d'administration. Son ancien prĂ©sident Ă©tait Georges Loeffler qui a dirigĂ© l'association de 1999 Ă  2013. Le prĂ©sident actuel est Gilbert Heymes, assistĂ© de deux vice-prĂ©sidents: Ramazan Ayhan et Jacqueline Schmitt. Les adhĂ©rents composant le conseil d'administration sont renouvelĂ©s par tiers lors d'une AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale annuelle. La MJC propose diffĂ©rentes activitĂ©s destinĂ©es Ă  un large public: secteur loisirs jeunesse (mercredis Ă©ducatifs et centres de vacances), activitĂ©s pour enfants, activitĂ©s pour adolescents, activitĂ©s pour adultes et seniors, clubs[75]

    • Centre culturel Pierre Messmer, situĂ© 1 rue de la Chapelle Ă  Saint-Avold. Il est gĂ©rĂ© directement par la ville de Saint-Avold. Il comporte une salle de spectacles, une mĂ©diathĂšque municipalle, un cinĂ©ma d'art et d'essai (salle de cinĂ©ma François Truffaut).
    • Salle des congrĂšs, situĂ©e rue de la Piscine Ă  Saint-Avold. Elle accueille des manifestations diverses.
    • Galerie municipale de l'HĂŽtel de Ville. Accueille des manifestations et expositions temporaires diverses.
    • L'Agora, prĂ©sente deux salles (2700 et 300 m2) accueillant des expositions et des manifestations diverses.
    • Lieux d'exposition privĂ©s (VerriĂšre Saints-Pierre-et-Paul (Laboratoire D. Guisard)
).

    Presse

    Radio

    • Radio Saint Nabor sur la frĂ©quence 103,2 MHz. Elle Ă©met depuis 1995. Son prĂ©sident est Roland Berrar.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 24 125 €, ce qui plaçait Saint-Avold au 24 679e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[76].

    Emploi

    En 2009, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  10 604 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,3 % d'actifs dont 55,8 % ayant un emploi et 10,5 % de chĂŽmeurs[a 4].

    On comptait 11 632 emplois dans la zone d'emploi, contre 10 566 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone d'emploi Ă©tant de 5 964, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 195,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre deux emplois pour un habitant actif[a 5].

    Entreprises et commerces

    Au , Saint-Avold comptait 1 415 Ă©tablissements : 12 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 82 dans l'industrie, 102 dans la construction, 943 dans le commerce-transports-services divers et 276 Ă©taient relatifs au secteur administratif[a 6].

    En 2011, 129 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  Saint-Avold[a 7], dont 60 par des autoentrepreneurs[a 8].

    Une boutique en ligne spécialisée dans les accessoires canins est originaire de Saint-Avold[77].

    Des établissements de métallurgie et de chimie sont installés à Saint-Avold (Plate-forme pétrochimique de Carling)[78] - [79] - [80].

    Culture locale et patrimoine

    Façade de l'église abbatiale Saint-Nabor avec la statue du portail de Blondel représentant la Foi.
    Mise au tombeau de 1510, abbatiale Saint-Nabor de Saint-Avold.
    Le chƓur de l'abbatiale Saint-Nabor en 1981.

    Monuments historiques

    L'inventaire général du patrimoine culturel de la France recense 44 bùtiments à Saint-Avold[81] dont neuf à l'inventaire des monuments historiques :

    • chapelle de la Sainte-TrinitĂ© (construite de 1699 Ă  1714 aux frais des Ă©poux Hermann Richard, anciens meuniers Ă  Oderfang ; bĂ©nite 1714), « inscrite » depuis le [82] ; les boiseries datent du XVIIIe ; la façade percĂ©e de deux hagioscopes permettant de voir l'autel, comporte une statue de l'archange Saint Michel placĂ©e dans une niche, au-dessus de l'entrĂ©e ;
    • hĂŽtel, « inscrit » depuis le [83] ;
    • chapelle Sainte-Croix ou Belle-Croix, « inscrite » depuis le [84] ; Ă©voquĂ©e dĂ©jĂ  au (XIVe siĂšcle), elle est citĂ©e pour la premiĂšre fois en 1583 ; son architecture dĂ©note une construction du (XIIIe siĂšcle)[85] ; statues de Melling (Saint Jean et la Vierge) ; chemin de croix de 1663 ; les deux fĂȘtes principales du lieu Ă©taient l'Invention et l'Exaltation de la Sainte Croix ;
    • chapelle des Comtes de CrĂ©hange (sans doute construite aprĂšs 1574 pour Pierre Ernest de CrĂ©hange et son Ă©pouse Marie de Mansfeld. TransformĂ©e en remise au XIXe siĂšcle quand la demeure des comtes de CrĂ©hange devint l'hĂŽtel de Paris), « classĂ©e » depuis le [86] ; la clef de voĂ»te de cet Ă©difice gothique porte les armes des Comtes de CrĂ©hange. Elle Ă©tait construite prĂšs de leur hĂŽtel particulier (disparu) ;
    • fontaine devant l'immeuble, « inscrite » depuis le [87] ;
    • immeuble, « inscrit » depuis le [88] ;
    • ancienne mine de plomb du Bleiberg, « inscrite » depuis le [89] ;
    • carreau de Sainte-Fontaine, « inscrit » depuis le [90] ;
    • Ă©glise Saint-Nabor, « classĂ©e » depuis le [91]. Cette prestigieuse abbaye fondĂ©e au VIe siĂšcle a Ă©tĂ© reconstruite au XVIIe siĂšcle et au XVIIIe siĂšcle; grandes orgues restaurĂ©es ; sur la façade de l'Ă©glise abbatiale, statue reprĂ©sentant la Religion ou la Foi du sculpteur Pierre-François Le Roy (1739-1812) provenant du portail de Blondel de la cathĂ©drale Saint-Étienne de Metz ;

    Autres lieux, monuments civils ou militaires

    • Vestiges gallo-romains : statue de Diane[92] dĂ©couverte au XIXe siĂšcle dans les murs en dĂ©molition d'une maison situĂ©e rue PoincarĂ© en provenance d'un ancien temple romain disparu situĂ© Ă  l'emplacement de l'oratoire de Bonne Fontaine Ă  Moulin-Neuf (commune de Macheren), ruines d'un camp romain.
    • ChĂąteau dit d'Henriette de Lorraine, construit dĂ©but XVIIIe siĂšcle, sans doute pour les comtes de Hennin. Acquis dĂ©but XIXe siĂšcle par le gĂ©nĂ©ral baron Kister, maire de Saint-Avold de 1817 Ă  1824. Vendu en 1873 au dĂ©partement. TransformĂ© en Ă©tablissement d'enseignement. HĂŽtel-de-ville depuis 1965. Il comportait au rez-de-chaussĂ©e une ancienne chapelle.
    • Caserne Ardant du Picq, ou Infanterie-Kaserne (1896), bel exemple de l'architecture militaire du XIXe siĂšcle.
    • La Maison des Aviculteurs, ancien grenier Ă  grains militaire du XIXe siĂšcle, rue de Porcelette.
    • CimetiĂšre amĂ©ricain, le plus important d’Europe de la Seconde Guerre mondiale, qui compte 10 489 tombes ; chapelle-mĂ©morial et belvĂ©dĂšre.
    • Les fontaines anciennes parsemant le centre-ville[93].
    • L’esprit de la matiĂšre no 1, sculpture de Shelomo Selinger.
    • ChĂȘne des SorciĂšres : arbre de 850 ans, liĂ© Ă  certaines lĂ©gendes et classĂ© par l'association Arbres remarquables de France.
    • Arboretum de la forĂȘt d'Oderfang.
    • Ouvrages de la Ligne Maginot.
    • Ouvrage de la Ligne Maginot situĂ© prĂšs de la D72.
      Ouvrage de la Ligne Maginot situé prÚs de la D72.
    • Ouvrage de la Ligne Maginot situĂ© prĂšs de la D633.
      Ouvrage de la Ligne Maginot situé prÚs de la D633.
    • ChĂąteau d'Henriette de Lorraine (actuel HĂŽtel-de-Ville).
      ChĂąteau d'Henriette de Lorraine (actuel HĂŽtel-de-Ville).
    • Caserne Ardant du Picq ("Infanterie-Kaserne")
      Caserne Ardant du Picq ("Infanterie-Kaserne")
    • L’esprit de la matiĂšre no 1 de Shelomo Selinger.
      L’esprit de la matiùre no 1 de Shelomo Selinger.

    Autres Ă©difices religieux

    Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours de Saint-Avold, vue de la façade avec statue de Blondel.
    • Basilique Notre-Dame-de-Bonsecours. SituĂ©e au Sud de Saint-Avold, c'est un vaste Ă©difice (XVIIe au XIXe) qui remplace une chapelle construite au XVIe siĂšcle en l'honneur de la Vierge Marie et ornĂ©e elle aussi d'une statue de l'ancien portail de la cathĂ©drale de Metz. PrĂšs de la basilique se trouve une chapelle construite en 1922, accueillant la tombe de l'abbĂ© Lemire, ancien archiprĂȘtre de Saint-Avold. À proximitĂ© s'Ă©lĂšve une vaste maison de rĂ©collection appelĂ©e Foyer Notre-Dame.
    • Abbaye de BĂ©nĂ©dictines de l'Annonciation, construite de 1631 Ă  1633 ; restaurĂ©e XVIIIe siĂšcle ; vendue comme bien national en 1798 ; ruinĂ©e au cours du XIXe siĂšcle. Il en subsiste quelques murs avec une porte armoriĂ©e d'un blason reprĂ©sentant deux poissons. Le maĂźtre-autel de la chapelle de ce couvent rĂ©alisĂ© par Jean-Marc Melling (dit Remacle) en 1765 fut sauvĂ© de la vente des biens de la RĂ©volution et entreposĂ© dans une remise. En 1832 il fut rachetĂ© par le maire Schang de Folschviller pour la somme de 400 francs et offert Ă  la paroisse de cette ville. RestaurĂ© par l'artiste naborien Jean Robert (1906-1976), il se trouve toujours dans l'Ă©glise de Folschviller.
    • Église paroissiale Saint-Thomas Ă  Dourd'Hal, remplace une Ă©glise construite en 1717 et dĂ©molie en 1834-1835. Reconstruite en 1835-1836. Demeure l'Ă©glise du village de Dourd'hal, rattachĂ© Ă  la ville de Saint-Avold depuis 1965
    • Ancienne Ă©glise paroissiale Saints-Pierre-et-Paul, construite vers 1300 ; rĂ©parĂ©e en 1497 ; reconstruite et agrandie en 1557 ; rĂ©parĂ©e au long du XVIIIe siĂšcle ; abandonnĂ©e en 1791 au profit de l'Ă©glise de l'abbaye bĂ©nĂ©dictine ; vendue comme bien national en 1798 ; puis partiellement dĂ©molie (le chƓur et la tour). La vaste nef a Ă©tĂ© transformĂ©e en commerce. Un espace nommĂ© la VerriĂšre, est dĂ©diĂ© aux expositions temporaires. SituĂ©e au cƓur de la ville, c'est l'une des plus anciennes Ă©glises gothiques de Lorraine.
    • Église Saint-Pie-X (CitĂ© Émile-Huchet) XXe siĂšcle.
    • Église Sainte-Jeanne-d'Arc (CitĂ© Jeanne-d'Arc)
    • Chapelle-mĂ©morial (1960) du cimetiĂšre amĂ©ricain de Saint-Avold: sur la façade moderne, la statue de Saint Nabor. Surplombant le maĂźtre-autel, 5 statues allĂ©goriques de la lutte pour la libertĂ© (un guerrier entourĂ© du roi Arthur, de George Washington, du roi David et de l'empereur Constantin Ier) ; de part et d'autre du mĂ©morial, Mur des Disparus qui porte le nom de 444 soldats amĂ©ricains dont les corps ne furent pas retrouvĂ©s. À l'intĂ©rieur de la chapelle, cartes murales Ă©maillĂ©e, Ɠuvre de Pierre Bourdelle et de Georgette Pierre, reprĂ©sentant les trois phases de la libĂ©ration de la rĂ©gion. La vaste chapelle est construite sur le site de l'ancien terrain de manƓuvres impĂ©rial oĂč se rendit en son temps l'empereur Guillaume II, Ă  l'entrĂ©e du cimetiĂšre militaire amĂ©ricain, le plus vaste d'Europe. Il abrite 10 489 tombes.
    • Chapelle du CholĂ©ra ou Sainte-Croix, construite en 1832 au carrefour du Wehneck, sur la route de Valmont, elle a Ă©tĂ© dĂ©truite en 1944.
    • Chapelle de la Sainte-TrinitĂ©, construite de 1699 Ă  1714.
    • Chapelle Saint-SĂ©bastien, au cimetiĂšre Ă  Dourd'Hal, construite en 1832 par les habitants du village, Ă  la suite d'une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra.
    • Crypte carolingienne, place de la Victoire. Mise Ă  jour lors de la dĂ©molition de l'immeuble Collin ; les colonnes ont Ă©tĂ© dĂ©montĂ©es.
    • Oratoire Ă  la Vierge, rue des anglais.
    • Chapelle sĂ©pulcrale, rue Lemire.
    • Église LuthĂ©rienne, rue Lemire construite entre 1887 et 1889.
    • Église LuthĂ©rienne aux (CitĂ© Jeanne-d'Arc) construit en 1954.
    • Église NĂ©o-apostolique, route du Puits.
    • Synagogue de Saint-Avold. La premiĂšre fut construite rue des Anges, la seconde Ă  l'angle de la rue Mertzelle et de la rue des AmĂ©ricains, reconstruite en 1825, dĂ©truite au cours de la Seconde Guerre mondiale et reconstruite en 1956.
    • CimetiĂšre IsraĂ©lite, rue du CimetiĂšre, crĂ©Ă© en 1902. Le cimetiĂšre abrite un monument aux morts dĂ©diĂ© aux 44 victimes naboriennes de la Shoa[94]. Ce monument, Ɠuvre de R. Sounillac, marbrier sculpteur Ă  Fontaines-sur-SaĂŽne, a Ă©tĂ© inaugurĂ© par Robert Schuman le .
    • La basilique Notre-Dame-de-Bonsecours.
    • L'abbatiale Saint-Nabor
    • Ancienne Ă©glise paroissiale Saints-Pierre-et-Paul
      Ancienne Ă©glise paroissiale Saints-Pierre-et-Paul
    • Église Saint-Pie-X,CitĂ© Émile-Huchet.
      Église Saint-Pie-X,CitĂ© Émile-Huchet.
    • Église Sainte-Jeanne-d'Arc, CitĂ© Jeanne-d'Arc.
      Église Sainte-Jeanne-d'Arc, CitĂ© Jeanne-d'Arc.
    • Église paroissiale Saint-Thomas Ă  Dourd'Hal
      Église paroissiale Saint-Thomas à Dourd'Hal
    • Chapelle Sainte-Croix.
    • Chapelle de la Sainte-TrinitĂ©.
    • Chapelle Saint-SĂ©bastien Ă  Dourd'Hal
      Chapelle Saint-SĂ©bastien Ă  Dourd'Hal
    • Chapelle-MĂ©morial
      Chapelle-MĂ©morial
    • Chapelle SĂ©pulcrale Lemire
      Chapelle SĂ©pulcrale Lemire
    • Oratoire Ă  la Vierge.
      Oratoire Ă  la Vierge.
    • Église LuthĂ©rienne
      Église LuthĂ©rienne
    • Église LuthĂ©rienne, CitĂ© Jeanne-d'Arc.
      Église LuthĂ©rienne, CitĂ© Jeanne-d'Arc.
    • Église NĂ©o-apostolique
      Église NĂ©o-apostolique
    • La synagogue, reconstruite aprĂšs la derniĂšre guerre mondiale.
      La synagogue, reconstruite aprĂšs la derniĂšre guerre mondiale.

    Légendes liées à Saint-Avold

    Le Gros ChĂȘne ou ChĂȘne des SorciĂšres millĂ©naire situĂ© dans la forĂȘt entre L'HĂŽpital et Saint-Avold (septembre 2013).

    La légende de Mélusine

    Mélusine (fée) serait à l'origine du chùteau ou palais mythique de la colline du Felsberg de Saint-Avold qu'elle confia à un prince de sa parenté pour protéger les habitants de la vallée de la Rosselle et les voyageurs de passage et qu'elle détruisit car il ne tenait pas ses engagements[95].

    Les lĂ©gendes liĂ©es au Gros ChĂȘne aussi appelĂ© ChĂȘne des SorciĂšres

    La tradition populaire rapporte le passage de FrĂ©dĂ©ric Ier Barberousse auprĂšs du Gros ChĂȘne situĂ© dans la forĂȘt entre Saint-Avold et L'HĂŽpital (Moselle) au temps des premiĂšres croisades[96] vers 1180. Enfonçant sa lance dans le tronc de l'arbre, il s'y serait arrĂȘtĂ© accompagnĂ© du Comte de Sarrebruck, de Robert de Roldinga Seigneur de Varsberg et d'autres Seigneurs et Dames afin de se reposer et de se restaurer Ă  l'ombre de son feuillage[97]. Autour du chĂȘne se dĂ©roulaient, selon diffĂ©rentes lĂ©gendes, des sabbats de sorciĂšres[98] - [99]. Les habitants de L'HĂŽpital s'y rendaient en processions. Le chĂȘne abritait dans l'une de ses branches une statue de la Vierge.

    La légende de la fondation de la Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours de Saint-Avold

    Des moines bĂ©nĂ©dictins de l'abbaye de Saint-Avold se rendaient Ă  leur ferme de FĂŒrst en prenant le chemin de Valmen (Valmont). Un des moines aperçut une statue de la Vierge dans un buisson prĂšs du chemin et la rapporta au couvent. Peu de temps aprĂšs elle disparut. S'en retournant Ă  la ferme de FĂŒrst, il la retrouva dans ce buisson. De nouveau il la rapporta au couvent et elle disparut pour ĂȘtre retrouvĂ©e encore une fois dans le buisson. À la vue de la rĂ©pĂ©tition de ce miracle, les moines dĂ©cidĂšrent la construction d'une chapelle nommĂ©e Valmerskappelle (chapelle de Valmont) Ă  cet endroit. Cette chapelle est Ă  l'origine de l'actuel sancturaire, la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours[100].

    Le tramway de Saint-Avold

    Le tramway de Saint-Avold en 1910

    Le tramway de Saint-Avold a Ă©tĂ© mis en service en 1910 et reliait jusqu'en 1944 le centre-ville Ă  la gare qui est situĂ©e Ă  environ 2,5 km de la localitĂ©[101].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Avold Blason
    CoupĂ© d'un et parti de trois : au premier fascĂ© d'argent et de gueules de huit piĂšces, au deuxiĂšme d'azur semĂ© de fleurs de lys d'or brisĂ© en chef d'un lambel de gueules, au troisiĂšme d'argent Ă  la croix alĂ©sĂ©e potencĂ©e d'or cantonnĂ©e de quatre croisettes du mĂȘme, au quatriĂšme d'or aux quatre pals de gueules, au cinquiĂšme d'azur semĂ© de fleurs de lys d'or Ă  la bordure cousue de gueules, au sixiĂšme d'azur au lion contournĂ© d'or Ă  la queue fourchue, armĂ©, lampassĂ© et couronnĂ© de gueules, au septiĂšme d'or au lion de sable armĂ© et lampassĂ© de gueules, au huitiĂšme d'azur semĂ© de croisettes recroisetĂ©es au pied fichĂ© d'or aux deux bars adossĂ©s du mĂȘme brochant sur le tout ; sur le tout d'or Ă  la bande de gueules chargĂ©e de trois alĂ©rions d'argent.
    DĂ©tails
    Saint-Avold porte les armes pleines de la maison de Lorraine[25] - [102].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    En 1701 la ville reçut des armoiries d'office qui étaient : d'argent au pal d'azur, chargé d'une belette d'argent[25].

    Personnalités nées à Saint-Avold

    Adrienne Thomas (1897-1980).

    Personnalités liées à Saint-Avold

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Le bassin parisien est un bassin sĂ©dimentaire (constituĂ© de roches du secondaires et du tertiaire) entourĂ© par des massifs anciens (de l'Ăšre primaire) situĂ©s Ă  quelque 250 ou 350 kilomĂštres du centre (de Paris).
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Robert Hein démissionne de son mandat de maire en 1908.
    5. Joseph Koestel est démis de son mandat de maire le 2 décembre 1918.
    6. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'indicateur de concentration d'emploi est Ă©gal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la zone, selon la dĂ©finition de l'Insee.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Avold » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© au 31 dĂ©cembre 2010.
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Autres références

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    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    3. Sandre, « la Rosselle »
    4. « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le )
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    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    24. Visible sur la Carte "Ducatus Lotharingie" http://bmn-renaissance.nancy.fr/viewer/show/1907#page/n0/mode/1up
    25. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    27. Geoplatt
    28. François Summa et Alain Schadd, MuselfrÀnkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis
    29. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 10 septembre 2009
    30. Jean-Louis Kieffer, Le Platt Lorrain de poche, Assimil, 2007
    31. une société local d'histoire a publié de nombreux articles sur des aspects trÚs divers de l'histoire naborienne et des environs ; on peut en lire beaucoup en ligne : http://shpn.fr/page15/page15.html
    32. Le cahier du pays naborien no 25, 2011
    33. de la 7e compagnie du 3e régiment d'artillerie à cheval sous les ordres du capitaine Thomas René Lechesne
    34. Julius von Wickede, Ein deutsches Reiterleben, Alexander Duncker Verlag, Berlin, 1861
    35. Lettre de BĂŒchner adressĂ©e au gĂ©nĂ©ral Ernst von RĂŒchel.
    36. Lettres du 15 janvier envoyées de Saint-Avold par von Geissenau au maréchal Karl Friedrich von dem Knesebeck (1768-1848).
    37. Auguste von Thurn und Taxis, Aus drei FeldzĂŒgen 1812 bis 1815, Leipzig, 1912.
    38. http://www.shpn.fr/page62/page62.html
    39. Des Naboriens se battent pour garder la caserne sur republicain-lorrain.fr (article du RĂ©publicain lorrain du 19/07/2013).
    40. Le 7 novembre 1944 et les jours suivants, prĂšs de 1 300 bombardiers lourds amĂ©ricains dĂ©versĂšrent des centaines de tonnes d'explosifs et de napalm sur les points stratĂ©giques situĂ©s dans la zone de combat de la IIIe armĂ©e amĂ©ricaine
    41. Les bombes amĂ©ricaines dĂ©vastĂšrent plusieurs pĂątĂ©s de maisons, ainsi qu'une partie de l’église Saint-Nicolas dans l’aprĂšs-midi du 9 novembre 1944.
    42. « Histoire de Saint-Avold | Société d'Histoire du Pays Naborien », sur shpn.fr (consulté le )
    43. Rapport annuel 2009 de la Cour des comptes
    44. "Le RĂ©publicain Lorrain" du 26 septembre 2009
    45. "Agora Vox" du lundi 3 fĂ©vrier 2014 : « L’immense gĂąchis de la cokerie de Carling »
    46. E. ON France, Centrale thermique Emile Huchet, 2012
    47. Le rĂ©publicain lorrain, Deux cents emplois menacĂ©s Ă  Émile-Huchet ; l’énergĂ©ticien allemand E.ON a dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter, d’ici 2013, les groupes 4 et 5 de la centrale thermique Émile-Huchet Ă  Saint-Avold. Un coup dur qui entraĂźnerait la suppression de 200 emplois., 28 novembre 2012.
    48. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
    49. « Saint-Avold (57500) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
    50. Arthur Blanc, « Municipales Ă  Saint-Avold : l'ex-adjoint RenĂ© Steiner met fin Ă  19 ans de mandat d'AndrĂ© Wojciechowski : C'est probablement l'une des plus grosses sensations de ce second tour des municipales en Moselle. RenĂ© Steiner est devenu ce dimanche maire de Saint-Avold. Il Ă©carte AndrĂ© Wojciechowski, dont il a Ă©tĂ© l'adjoint, avec 58,13% des suffrages », France Bleu Lorraine Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    51. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    52. A l'époque, il était échevin de l'ancienne administration municipale. Cf. Lycée Poncelet, Saint-Avold en révolution, 1789-1989, p. 9, 23 et 30.
    53. Il signe Harouard mais c'est probablement ce d'Avrainville qui contribue pour une forte somme à la contribution patriotique de 1791, puis fonde le club patriotique d'opposition a la municipalité de Spinga. (Cahiers Naboriens, n°7, art de N. Gabriel sur RosselgÚne, p. 53 et 55-56.
    54. correspondant de l'Académie Royale de Metz, il a publié dans les Mémoires de l'Académie de Metz des articles sur les assolements (1828-29 et 1834), sur les engrais azotés (1848 et 54), sur la maladie de la pomme de terre (1846 et 54), sur la culture forestiÚre (1841) Cf. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32813131h/date.r=academie+de+metz.langFR
    55. Marc Bertrand, « RenĂ© Steiner prend les rĂȘnes de Saint-Avold aprĂšs un dernier coup d'Ă©clat d'AndrĂ© Wojciechowski : RenĂ© Steiner a Ă©tĂ© officiellement Ă©lu maire de Saint-Avold ce samedi 4 juillet, lors du conseil municipal d'installation. Le maire sortant battu aux Ă©lections, AndrĂ© Wojciechowski, a quittĂ© la salle avec son groupe sitĂŽt aprĂšs avoir passĂ© la main sous quelques huĂ©es du public », France Bleu Lorraine Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « À l'intĂ©rieur, le nouveau maire RenĂ© Steiner est Ă©lu Ă  la majoritĂ© absolue des 26 voix de sa majoritĂ©. Les sept voix de l'opposition sont comptĂ©es comme des abstentions ».
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    84. J.-C. Eckert & R. Maurer, Saint-Avold, Cité d'Art?, imprimerie Léon Louis, Boulay, 1977, éditions numérotée
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    102. Marie-AgnĂšs Grinevald, Anselme dit Augustus Grinevald un peintre Lorrain au destin contrariĂ©, Metz, Éditions des Paraiges, .
    103. RĂ©publicain Lorrain, « Louis Aloyse Risse, un Naborien Ă  New York », Le RĂ©publicain lorrain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    104. Hans Koch: cofondateur du mouvement littĂ©raire expressionniste et des revues "Der StĂŒrmer" et "Der Merker" (Eros Vicari 2007, p. 137")
    105. Adrienne Thomas sera réhabilitée par sa ville natale grùce à la création d'un prix attribué par la municipalité depuis février 2004, à de jeunes historiens travaillant sur Saint-Avold.
    106. Porcelets de Maillane introduisit la rĂ©forme bĂ©nĂ©dictine et fonda en 1611 le village de Porcelette. On voit encore dans le bas-cĂŽtĂ© droit de la nef de l’abbatiale Saint-Nabor de Saint-Avold une croix de 1624, que l’on continue d’appeler la Croix des Porcellets.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

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