Creutzwald
Creutzwald [kÊĂžtswald] est une commune du dĂ©partement de la Moselle, en rĂ©gion Grand Est, prĂšs de la frontiĂšre franco-allemande. Elle est localisĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-est.
Creutzwald | |
Le lac de Creutzwald. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes du Warndt (siÚge) |
Maire Mandat |
Jean-Luc Wozniak 2007-2026 |
Code postal | 57150 |
Code commune | 57160 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Creutzwaldois |
Population municipale |
12 772 hab. (2020 ) |
Densité | 478 hab./km2 |
Population agglomération |
16 602 hab. (2020) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 12âČ 00âł nord, 6° 41âČ 00âł est |
Altitude | 266 m Min. 198 m Max. 334 m |
Superficie | 26,72 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Creutzwald (ville-centre) |
Aire d'attraction | Creutzwald (commune-centre) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Boulay-Moselle |
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.creutzwald.fr/ |
Un décret du rattache les communes de Creutzwald-la-Houve et Creutzwald-Wilhelmsbronn à celle de Creutzwald-la-Croix, qui est renommée Creutzwald le .
GĂ©ographie
Localisation
Creutzwald est situĂ©e Ă la frontiĂšre franco-allemande, conjointe avec Ăberherrn du cĂŽtĂ© allemand. Elle partage Ă©galement une forĂȘt, le Warndt avec lâAllemagne et Ă proximitĂ© des lâautoroute A4 et de la Bundesautobahn 620, la ville constitue une voie de transit privilĂ©giĂ©e.
Les principaux quartiers de la commune sont : Cité Maroc, Breckelberg, Bellevue, Beau Site, Centre, Fatima, Garang, Houvergarten, La Houve (alias Kolenwald), Altschacht, Neudorf et Neuland.
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Bisten, le ruisseau de Diesen, le fossé Schneiderwiesgraben, le ruisseau de Glockenhoff et le ruisseau le Leibsbach[Carte 1].
La Bisten, d'une longueur totale de 15,8 km en France, est une riviĂšre franco-allemande qui prend sa source dans la commune de Bisten-en-Lorraine et conflue avec la Sarre, en rive gauche, Ă Wadgassen, en Allemagne[1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement dĂ©limitĂ© par un triangle formĂ© par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est la rĂ©gion Grand Est[2]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualitĂ© des eaux des principaux cours dâeau de la commune, notamment de la Bisten, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©. Ainsi en 2020, derniĂšre annĂ©e d'Ă©valuation disponible en 2022, l'Ă©tat Ă©cologique de la Bisten Ă©tait jugĂ© moyen (jaune)[Carte 2].
Climat
Un climat tempéré à influence continentale est présent à Creutzwald. Des précipitations importantes sont enregistrées toute l'année à Creutzwald, y compris lors des mois les plus secs. Cet emplacement est classé comme Cfb par Köppen et Geiger. En moyenne la température à Creutzwald est de 9.6 °C. Sur l'année, la précipitation moyenne est de 745 mm[4].Environ 32 jours de neige par an.
Urbanisme
Typologie
Creutzwald est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creutzwald, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[8] et 16 602 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[9] - [10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Creutzwald, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11] - [12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (62 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (55 %), zones urbanisĂ©es (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (8,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (3,6 %), zones humides intĂ©rieures (1,8 %), terres arables (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[14].
Tramway de 1924 Ă 1961
Le projet
En 1889 la ville de Sarrelouis était connectée au réseau ferroviaire reliant Sarrebruck (Sarre Allemagne) et TrÚves (Rhenanie-Palatinat, Allemagne). En 1894 on relie Ensdorf puis en 1899 une ligne à vapeur relie Fraulautern et en 1913 Felsberg (Sarre).
En 1914 Ă©clate la PremiĂšre Guerre mondiale. La Sarre est française pour 15 ans. Les politiciens de Sarrelouis se rĂ©unissent pour un projet de liaison. Les reprĂ©sentants de Saint-Avold veulent une ligne directe Sarrelouis -Ensdorf.- Creutzwald - Saint-Avold, mais finalement le plan est rejetĂ©. En 1919 on veut prolonger la ligne Felsberg Ă Creutzwald et Ăberherrn. En dĂ©cembre 1922, les mines de la Houve signe le contrat de raccordement de Felsberg au siĂšge1 (la Houve, Mine de Creutzwald) via Ăberherrn - Sarrelouis et prennent en charge les frais de construction jusqu'Ă la frontiĂšre, et la Houve se charge des deux kilomĂštres restants.
M. Friedel, ingénieur des mines, présente un projet de ligne pour relier le siÚge 1 à la frontiÚre sarroise jusqu'à Sarrelouis pour le transport des ouvriers jusqu'à la Houve qui produit 600.000 tonnes de charbon pour 4.200 ouvriers.
Inauguration, capacité de transport
Le 4 dĂ©cembre 1924, Le commandant de brigade de Creutzwald signe un rapport pour l'ouverture d'une ligne partant de Sarrelouis -Felsberg jusqu'Ă Creutzwald passant par Ăberherrn.La construction continuera entre 1925-1939.
La Ligne appelé "Vignolschienen" dessert 21 stations, est longue de 15,526 km et passe par Sarrelouis "Kleiner Markt" à Creutzwald "la Houve", à l'actuelle salle socioculturelle.
Le premier train est Ă cinq heures du matin et passe toutes les heures. En Ă©tĂ© pour la fĂȘte de Sarrelouis on le voit passer toutes les demi-heures. On compte 6,5 millions de voyageurs dans les annĂ©es 1930. Le train est constituĂ© d'une voiture et une motrice Ă©lectrique, on peut y ajouter six voitures supplĂ©mentaires. Une voiture = 24 siĂšges + 20 places debout. Le tramway complet peut ainsi transporter 250 Ă 300 passagers par trajet.
AprÚs la guerre, fin de service et remplacement par le réseau de Bus
Le 15 septembre 1939 débute la 2e guerre mondiale. Les habitants de Creutzwald et environs sont évacués ainsi que les habitants allemands qui sont évacués vers Sarrelouis. Le matériel ferroviaire est déplacé vers Francfort. à partir du 27 novembre le service reprend pour assurer le transport des troupes allemandes. L'artillerie française provoque des dégùts sur la ligne. En 1939 le chef mécanicien de la K V S est mortellement blessé. Ce fut la premiÚre victime de cette exploitation.
Au retour des populations la ligne est rĂ©tablie entre Creutzwald et Ăberherrn. Le 4 octobre 1943 Sarrelouis est en partie dĂ©truite par les alliĂ©s et la circulation du tram est perturbĂ©e. En 1944 Sarrelouis est Ă nouveau bombardĂ©e. Les dĂ©gĂąts sont importants et le rĂ©seau dĂ©truit. En 1945 l'exploitation est entiĂšrement dĂ©truite. Le trajet entre Sarrelouis, Altforweiler via Felsberg reprend le 29 septembre 1945. Le 31 juillet 1946 la ligne est rĂ©tablie jusqu'Ă Ăberherrn et finalement le 15 septembre jusqu'Ă la houve. DĂšs 1948 certaines lignes furent remplacĂ©es par des lignes de trolleybus et peu Ă peu l'ensemble du rĂ©seau fut arrĂȘtĂ© au bĂ©nĂ©fice des bus conventionnels plus flexibles et plus simple d'entretien. La ligne 9 du fret fut interrompue le 31 dĂ©cembre 1960 et le transport des voyageurs le 28 fĂ©vrier 1961.
Source: Pierre REINERT membre du Cercle dâHistoire de Creutzwald[15]. RĂ©sumĂ© rĂ©alisĂ© par Huguette Schafer dans le cadre d'un projet d'initiation a l'informatique. Issue du document "LâHistoire de la Ligne 9 ou tramway reliant Creutzwald Ă Sarrelouis ".
Bus
N° de Ligne | Nom du Réseau | Destination | Notes |
---|---|---|---|
3 | MĂ©troLor TER | Creutzwald âBouzonville â Thionville | 1 A/R par jour (sauf mercredi 2 A/R) |
4 | Fluo Grand Est 57
(ex-TIM) |
Creutzwald â Boulay â Metz | |
7 | CreutzwaldâPorcelette âSaint-Avold | 3 A/R par jour | |
8 | Creutzwald â Forbach | Circule uniquement en pĂ©riode scolaire, (1A/R), Nouvelle ligne depuis le 1er Septembre 2020 | |
9 | Creutzwald â Filstroff | Circule uniquement en pĂ©riode scolaire, (3A/R) | |
10 | Creutzwald â Freyming-Merlebach | 1 A/R par jour (depuis le 1er Septembre 2020) | |
22 | (Ăberherrn â) Creutzwald â Carling â Saint-Avold | 6 A/R par jour dont 2 Ă partir de Ăberherrn | |
MS2 | KVS | Creutzwald â Saarlouis | 3 A/R par jour |
Desserte ferroviaire
La ville de Creutzwald dispose d'une gare sur la ligne de Haguenau Ă Hargarten - Falck, situĂ©e sur la section en service de Sarreguemines Ă Hargarten - Falck. Cette gare est fermĂ©e au service des voyageurs, mais reste ouverte Ă celui des marchandises. Une Ă©tude de la RĂ©gion Grand Est portant sur la rĂ©ouverture de la ligne Thionville - BĂ©ning[16], une autre Ă©tude de la Eurodistrict Saarmoselle portant sur un projet de rĂ©ouverture de la portion de ligne de Creutzwald Ă Ăberherrn[17], et une derniĂšre Ă©tude du Land de Sarre portant sur une rĂ©ouverture de la ligne Ăberherrn Ă Völklingen (S-bahn de Sarre) pour mettre en place deux lignes : Thionville - Bouzonville - Creutzwald - BĂ©ning - (Forbach) & Creutzwald - Ăberherrn - Völklingen - SaarbrĂŒcken.
Toponymie
- Anciennes mentions : Critzvald (1680), Craisvald (1681), Criswald (1721), Critzwaldt-la-Croix (1762), Critzwaldt (1779)[18], Creutzwald la Croix (1793), Creutzvaldt-la-Croix (1801), Creutzwald (1961)[19].
- En francique lorrain : Kritzwald[20] - [21] et Kreizwald[21]. En allemand : Kreuzwald[18].
En allemand ou en francique lorrain: "La Croix dans la ForĂȘt".
Histoire
Rattachements géographiques
- 843 : Francie médiane (traité de Verdun)
- 925 : Saint-Empire romain germanique - duché de Lorraine
- 1736-1766 : duché de Lorraine (traité de Vienne)
- 1766-1791 : royaume de France
- 1791-1871 : France
- 1871-1918 : Empire allemand - Territoire impĂ©rial « Reichsland ElsaĂ-Lothringen »
- 1918-1939 : France (traité de Versailles)
- 1940-1945 : Annexion par lâAllemagne nazie
- Depuis 1945 : France
Moyen Ăge
Ă lâorigine, Creutzwald Ă©tait formĂ©e de quatre villages indĂ©pendants : Creutzwald la Croix, Villers la Croix, Wilhelmsbronn et Creutzwald La Houve.
Temps modernes
Quatre villages ont donnĂ© naissance Ă Creutzwald : - Creutzwald, ou Crisvald ; - Villers La Croix, lâactuel Neudorf (village nouveau) ; - Wilhelmsbronn, câest le quartier Nassau ; - La Houve.
En 1601, la famille de CondĂ© se porta acquĂ©reur de la « forĂȘt de La Croix » ou Creutzwald, ayant appartenu Ă lâabbaye Sainte-Croix de Bouzonville. Cette enclave dans le Warndt fut vendue en 1594 par les moines de Busendorf (Bouzonville) au sieur Ătienne de HĂ©ning, lequel la revendit en 1601 au gentilhomme verrier calviniste Louis de CondĂ©. Rapidement un petit hameau se forma autour d'une premiĂšre verrerie situĂ©e prĂšs de l'Ă©glise du Centre. Il prit le nom de la forĂȘt : Creutzwald (forĂȘt de la Croix). En 1607, un nouveau village (Neudorf) se constitua non loin de lĂ : il prit le nom de Villers La Croix en l'honneur de Françoise de Villers, seconde Ă©pouse de Louis de CondĂ©. Creutzwald devint en 1611 le support dâune seigneurie relevant de la souverainetĂ© de Lorraine. Les deux premiers villages furent partiellement dĂ©truits pendant la guerre de Trente Ans (1618 - 1648). La plupart des habitants essentiellement protestants se dispersĂšrent. Certains dâentre eux revinrent aprĂšs la guerre, entraĂźnant dans leur sillage de nouveaux colons, catholiques pour la plupart. En 1626, Daniel de CondĂ© fonda sur les terres du comte Guillaume de Nassau-Sarrebruck une nouvelle agglomĂ©ration qui prit le nom de Wilhelmsbronn : lâactuel quartier Nassau. Trois villages indĂ©pendants coexistĂšrent alors avec leurs verreries respectives, leurs moulins et leurs lavoirs jusquâen 1644, lorsque Creutzwald engloba Villers La Croix pour former le village de Creutzwald La Croix.
Les habitants dĂ©sormais majoritairement catholiques frĂ©quentĂšrent alors une premiĂšre chapelle probablement en bois, construite en 1653 sur un terrain mis Ă disposition par les seigneurs de CondĂ©. En 1705, le duc LĂ©opold Ier accorda la charte de fondation dâune verrerie au lieu-dit la Houve, sur la rive gauche de la Bisten, afin de relancer lâĂ©conomie dans cette rĂ©gion relevant de sa souverainetĂ©. Un nouveau village vit ainsi le jour et prit le nom de La Houve. Une Ă©glise en pierre fut construite en 1730 Ă l'emplacement actuel de l'Ă©glise du centre afin de remplacer lâancienne chapelle devenue trop petite. Menaçant ruines et reconstruite Ă plusieurs reprises, cette Ă©glise acquit sa forme actuelle en 1911 Ă lâinitiative de lâabbĂ© Stenger.
Les trois communes furent rattachĂ©es Ă la France en 1766. Enfin par un dĂ©cret de NapolĂ©on Ier en date du 24 mars 1809, Creutzwald La Croix, Creutzwald-Wilhelmsbronn et Creutzwald La Houve furent rĂ©unies en une seule commune : Creutzwald. Plus tard, la commune fut Ă nouveau rebaptisĂ©e : Creutzwald-la-Croix. Cette appellation subsiste encore aujourdâhui sur les façades de la gare. Finalement la ville retrouvera en 1961 le nom de sa forĂȘt dâorigine : Creutzwald.
Contrairement à d'autres communes du canton de Sarrelouis, Creutzwald n'est pas cédé à la Prusse lors du traité de Paris de 1815 mais reste Mosellane.
Ăpoque contemporaine
Comme les autres communes de l'actuel dĂ©partement de la Moselle, Creutzwald est annexĂ©e Ă lâEmpire allemand de 1871 Ă 1918. AprĂšs deux gĂ©nĂ©rations de paix et de prospĂ©ritĂ©, les Mosellans se battent naturellement pour lâEmpire allemand en 1914. Beaucoup tomberont sous lâuniforme allemand, sur le Front de lâEst, mais aussi Ă lâOuest, en particulier en France et dans les Flandres. Loyaux sujets de l'Empereur, trĂšs peu de Mosellans trahiront leur Patrie pour rejoindre les troupes françaises. La victoire française en 1918 sera toutefois bien acceptĂ©e par les habitants du canton, heureux de retrouver la paix.
La Seconde Guerre mondiale, le drame de l'annexion de fait au TroisiÚme Reich nazi et les combats de la libération marqueront longtemps les esprits. La commune ne fut libérée que le 4 décembre 1944[22].
Le verre
Le premier essor industriel est liĂ© au verre, grĂące Ă l'abondance du bois des forĂȘts et Ă la prĂ©sence de sable siliceux dans le sol : matiĂšres nĂ©cessaires au fonctionnement des fours Ă verrerie. Une premiĂšre verrerie artisanale fut installĂ©e entre 1602 et 1603 par la famille de CondĂ©, gentilshommes verriers originaires de Champagne. Plusieurs verreries fonctionnĂšrent simultanĂ©ment Ă Creutzwald jusquâau milieu du XVIIe siĂšcle, puis elles dĂ©clinĂšrent progressivement. La derniĂšre verrerie, celle de la Houve, implantĂ©e en 1705 pour relancer lâactivitĂ©, fut rachetĂ©e par la verrerie de Meisenthal en 1843. De cette premiĂšre industrie fondatrice de Creutzwald restent comme seuls tĂ©moins dâune activitĂ© autrefois florissante : la Place de CondĂ©, la place des Verriers et quatre verres conservĂ©s en mairie.
La forge
La sidĂ©rurgie dĂ©marre dans la forĂȘt de la Houve Ă lâinitiative de la famille Quien qui installa deux hauts-fourneaux alimentĂ©s initialement au charbon de bois. On utilisera la houille, puis le coke bien plus tard. La force hydraulique produite par lâeau de la Bisten permit de mettre en action les souffleries servant Ă augmenter la tempĂ©rature dans les fourneaux. Lâindustrie du fer ne se dĂ©veloppa vĂ©ritablement quâĂ lâinitiative de Charles de Wendel. Elle devint mĂȘme florissante jusquâĂ la rĂ©volution qui mit un frein Ă cette activitĂ©. En 1814, François PayssĂ© relança la production. Puis lâusine passa aux mains de la famille Schlincker. Les hauts-fourneaux furent arrĂȘtĂ©s et ne subsista que le moulage de la fonte. La famille Quinchez succĂ©da Ă la tĂȘte de lâentreprise. Le parc et la rue « Quinchez » rappellent son passage Ă Creutzwald. Finalement la fonderie fut reprise en 1929 par les frĂšres Schmitt. Elle ferma dĂ©finitivement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il ne subsiste aujourdâhui quâun seul bĂątiment en brique rouges tĂ©moin de cette industrie.
La houille
Lâexploitation de la houille, connue en Sarre depuis le XVe siĂšcle, se dĂ©veloppe au XVIIIe siĂšcle lorsquâon commence Ă remplacer le bois dans les forges et les salines. Le charbon prit son essor Ă Creutzwald avec le fonçage du puits Marie au siĂšge 1 de la Houve en 1895 par la SociĂ©tĂ© des « Mines de le Houve » dirigĂ©e par Jules Schaller. Au puits Marie la premiĂšre couche de charbon nâest atteinte quâen 1898. Sa production progressa rapidement et en 1908 fut rĂ©alisĂ© le siĂšge 2 de la Houve. Le puits Barrois fut foncĂ© en 1935. Au total, sept puits surmontĂ©s chacun dâun chevalement et rĂ©partis sur 5 sites constituĂšrent la « Mine de la Houve » qui aura produit 106 millions de tonnes de charbon au terme de son exploitation le 23 avril 2004. Elle aura Ă©tĂ© en son temps lâune des mines les plus modernes dâEurope et aura contribuĂ© de maniĂšre prĂ©pondĂ©rante au dĂ©veloppement de la ville. Le SiĂšge de la Houve fut la derniĂšre mine de charbon en activitĂ© en France.
Les 23, 24 et 25 avril 2004 sous commande de Charbonnages de France, Ă lâoccasion de la fermeture du dernier puits de mine de France, et en hommage Ă toute la profession miniĂšre, le spectacle Les Enfants du Charbon est prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois sur le site de La Houve. Sylvie Dervaux a Ă©crit et mis en scĂšne ce spectacle original dont elle a Ă©galement assurĂ© la direction artistique[23]. Elle est Ă©galement l'auteur de la chanson l'Hymne aux enfants du charbon[24] - [25].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Les résultats du 2e tour de la présidentielle à Creutzwald sont les suivants :
- en 2017, sur 65,17 % de votants exprimĂ©s, Emmanuel Macron (En Marche!) en tĂȘte avec 52,78 % des voix. Marine Le Pen (FN) avec 47,22 %. Sur l'ensemble des votants, 5,13 % ont votĂ© blanc[26].
- en 2022[27], sur 64,9 % de votants exprimés : Marine Le Pen (56,5 %), Emmanuel Macron (43,5 %).
Liste des maires
Importance intercommunale
LâagglomĂ©ration de Creutzwald constitue, avec les communes de Bisten-en-Lorraine, Guerting, Ham-sous-Varsberg et Varsberg, la communautĂ© de communes du Warndt.
Bien quâelle soit la ville la plus peuplĂ©e de lâarrondissement dont elle fait partie, Creutzwald nâen est pas le chef-lieu de canton, particularitĂ© frĂ©quente dans lâorganisation cantonale française, liĂ©e Ă lâĂ©volution dĂ©mographique depuis le dĂ©but du XIXe siĂšcle : la population de Bouzonville, en 1885, Ă©tait encore de 1 698 habitants quand celle de Creutzwald nâatteignait que 1 493 habitants. Creutzwald et la communautĂ© de communes du Warndt font partie de l'Eurodistrict SaarMoselle et du SCOT Val de Rosselle.
Jumelages
Dillingen (Sarre) (Allemagne), depuis 1967
En 1966, le maire de Creutzwald, Felix Mayer (mandat entre 1944-1971), exprima, lors d'un entretien avec des reprĂ©sentants de la presse sarroise, le souhait de conclure un partenariat avec une ville allemande proche de la frontiĂšre. Un reprĂ©sentant de la presse qui Ă©tait prĂ©sent est venu de Dillingen et a suggĂ©rĂ© cette ville comme partenaire appropriĂ©. Lorsque le maire de Dillingen, Eduard Jakobs, a rĂ©agi positivement, la voie Ă©tait tracĂ©e pour un partenariat. Le contrat, signĂ© le 9 dĂ©cembre 1967, stipule : « Les villes jumelĂ©es sont convaincues que les querelles et les conflits appartiennent au passĂ© et que l'avenir est dĂ©terminĂ© par la paix, la libertĂ© et l'amitiĂ© ». L'objectif du partenariat devrait ĂȘtre d'encourager les jeunes, en particulier, Ă promouvoir la comprĂ©hension internationale et Ă jouer un rĂŽle actif dans la crĂ©ation d'une Europe unie.
Albert Kremer, recteur de l'école primaire de Pachten et échevin honoraire de la ville de Dillingen, a contribué de maniÚre significative par son engagement personnel aux résultats positifs des efforts visant à rapprocher les deux parties. Albert Kremer a été nommé citoyen d'honneur de la ville de Dillingen en 1976 pour ses services dans ce domaine. Le successeur de Felix Meyer, André Brohl, maire de Creutzwald de 1973 à 2007, a élargi le jumelage du cÎté français, ce qui lui a également valu le titre de citoyen d'honneur de Dillingen. Les manifestations conjointes des deux municipalités étaient des compétitions sportives, des festivals de rue, des manifestations municipales, des échanges d'étudiants, des réunions de hauts fonctionnaires et l'assistance administrative mutuelle des administrations municipales et des conseils municipaux. Le 50e anniversaire de la signature de l'accord de partenariat entre les deux villes de Dillingen et Creutzwald a été célébré lors d'une cérémonie au Dieffler Gemeindehaus. La cérémonie a été présidée par le maire de Dillingen, Franz Josef Berg, et son homologue de Creutzwald, Jean Luc Wozniak. Parmi les invités d'honneur figuraient Stephan Toscani, ministre des Affaires européennes de la Sarre, Catherine Robinet, consul général de la République française en Sarre, Thomas Delling, maire de Hoyerswerda, la ville jumelle de Dillingen, et André Brohl, ancien maire de Creutzwald[28].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[29] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 12 772 habitants[Note 5], en diminution de 4,37 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La ville dispose de :
- 8 Ă©coles maternelles (Breckelberg, Jules-Ferry, Garang, Houvergarten, La Houve, Maroc, Nassau, Schuman) ;
- 5 écoles élémentaires (Centre, Jules-Ferry, Schuman, Schweitzer et Houve) ;
- 1 collĂšge (Jacques-Yves-Cousteau) ;
- 1 lycée (Félix Mayer) ;
- 2 Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s (institut Les GenĂȘts, ESAT Les GenĂȘts).
La ville dispose Ă©galement dâun parcours bilingue français-allemand, dispensĂ© dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires (La Houve).
Santé
Beaucoup de services de santé sont proposés sur la commune : nombreux médecins et infirmiers, ensemble des métiers de la santé (dentistes, pharmacies, gynécologie, radiologie...). La ville est équipée d'un pÎle Hospitalier Gériatrique et d'un EHPAD et Unité Alzheimer les Lupins[31].
Associations
- Stand de tir ATC
- Cercle d'Histoire de Creutzwald créé en 2009
- Dauphin's Club Creutzwald (natation)
- Club de volley-ball de Creutzwald
- Club carnavalesque de Creutzwald « Die Windbeutel »
- Club informatique Souris Ram de Creutzwald
- Parade Creutzwald ou Batterie Fanfare
- Club de plongée de Creutzwald
- Club dâĂ©checs de Creutzwald
- ACV - Association pour la culture et les valeurs franco-polonaises
- Groupe Scouts et Guides de France de Creutzwald
- SR Creutzwald 03 (football)
- La Plume d'Or : association colombophile (pigeon voyageur)
- Judo Club de Creutzwald créé en 1952
- Club Canin de Creutzwald
- Cercle Nautique de Creutzwald (Voile)
- Souris Ram club informatique
- Union Sportive de Lutte de Creutzwald
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Vestiges dâune nĂ©cropole gallo-romaine.
- Plan dâeau (crĂ©Ă© en 1967, sur le lit de la Bisten) et espace vert du lac.
- Chemin historique constitué de 14 plaques bilingues.
- Arboretum.
- Ancienne mine de La Houve.
- HÎtel de ville, place du Marché.
- Monument aux morts
- Salle Baltus le-Lorrain, mise en service en octobre 2000.
- Stade nautique.
- Mini-golf.
- RĂ©gie municipale dâĂ©lectricitĂ©.
- Chaine télévisée locale CVS, depuis 1988, constituant ainsi une des premiÚres télévisions locales de France.
- MĂ©diathĂšque du Warndt.
- Bornes anciennes de la frontiĂšre franco-allemande.
- Maisons anciennes.
- Anciennes cités miniÚres.
- HÎpital de Creutzwald, construit en 1908 et 1909 par la Société des Mines de la Houve. Actuel pÎle gériatrique.
Ădifices religieux
- Ăglise Sainte-Croix appelĂ©e aussi Ă©glise du Centre, construite en 1730, reconstruite de 1763 Ă 1771, agrandie en 1862 (avec ajout d'un narthex et d'un clocher monumental) et transformĂ©e en 1911 par la volontĂ© du curĂ© Stenger, en style romano-byzantin avec coupole.
- Ăglise Sainte-ThĂ©rĂšse du quartier Neuland, XXe siĂšcle
- Ăglise Notre Dame de Fatima, XXe siĂšcle
- Ăglise du Christ-Roi, XXe siĂšcle
- Chapelle Sainte-Barbe, XXe siÚcle, détruite aprÚs 2013 (à préciser)
- Ăglise luthĂ©rienne, rue de la Gare, construite entre 1957 et 1963.
- Ăglise nĂ©o-apostolique, rue du GĂ©nĂ©ral-Hoche.
- Mosquée Al-Fath.
- Mosquée de cité Maroc.
- Grotte de Lourdes. Construite en 1925, elle se situe au cĆur de la citĂ© Neuland, rue du Havre.
- La Madone du Langenberg[32] de la forĂȘt de la Houve, en direction de Falck, se situe sur le ban de la commune de Creutzwald. Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le dimanche par le curĂ© Jean Risse de Creutzwald. PĂšlerinage du lundi de PentecĂŽte. Ă proximitĂ© se trouve une reproduction de la grotte de Lourdes rĂ©alisĂ©e par des mineurs. En contrebas se situe l'aire de Saint-Christophe dont la statue a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en 1952 par le VĂ©lo Club.
- Ăglise Ă©vangĂ©lique la Bonne Nouvelle, rue de la Houve.
- Ăglise Sainte-Croix.
- Ăglise Sainte-ThĂ©rĂšse.
- Ăglise Notre-Dame-de-Fatima.
- Ăglise du Christ-Roi.
- Chapelle Sainte-Barbe.
- Ăglise luthĂ©rienne.
- Ăglise nĂ©o-apostolique.
Le Sentier des Huguenots
Le sentier ou chemin des Huguenots/Hugenottenweg passe Ă Creutzwald et dans ses forĂȘts. Ce sentier de randonnĂ©e reprend le chemin que devaient suivre de 1685 Ă 1787 les Huguenots en provenance de Courcelles-Chaussy pour se rendre au temple de Ludweiler en Sarre pour suivre le culte rĂ©formĂ© et recevoir le baptĂȘme lors des persĂ©cutions religieuses touchant les protestants. Beaucoup de Huguenots français avaient alors trouvĂ© refuge en Sarre et notamment Ă Ludweiler, village protestant fondĂ© en 1604 par des calvinistes lorrains[33]. L'exercice du culte rĂ©formĂ© Ă©tait alors aprĂšs la rĂ©vocation de l'Ădit de Nantes, interdit en France. La « marche des Huguenots » a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 19 juin 1994 par les Mosellans et les Sarrois. Elle sâĂ©tale sur 48 km et traverse une rĂ©gion lĂ©gĂšrement vallonnĂ©e au nord-est de la Moselle. Le balisage est reprĂ©sentĂ© par des croix huguenotes bleues sur fond blanc en plus de panneaux dâinformations installĂ©s Ă tous les carrefours importants : Courcelles-Chaussy, Boucheporn, Kleindal, Ambach, dans la forĂȘt proche de Carling, Ă Creutzwald, Ă la frontiĂšre franco-allemande et Ă l'Ă©tang du Warndtweiher (en Sarre).
L'itinéraire débute à Courcelles-Chaussy et prend fin à l'église évangélique de Ludweiler. Une variante intÚgre une halte au temple protestant situé rue de Carling à L'HÎpital[34]. Sur le perron en grÚs de l'église évangélique de Ludweiler sont gravées l'inscription « Résistez » (en français) ainsi que la croix huguenote. Une « marche des Huguenots » a traditionnellement lieu durant le mois de septembre au départ de la place de Condé à Creutzwald, en direction de Lauterbach[35].
Ville et villages fleuris
La ville a été récompensée par trois fleurs au palmarÚs 2007 du concours des villes et villages fleuris[36].
- Mine Marie-Jules.
- Puits III.
- HĂŽtel de ville et la Bisten.
- Lac de Creutzwald en hiver.
Personnalités nées à Creutzwald
- Antoine Christophe Cochois (1755-1830), général français du Premier Empire.
- Nathalie Deruelle (née en 1952), astrophysicienne française.
- Ronald Zins (né en 1955), historien et auteur français, président de l'Académie Napoléon, ancien président du Souvenir napoléonien, lauréat de l'Institut de France.
- Jean-Luc Vilmouth (1952-2015), sculpteur français.
- Samuel Theis (né en 1978), acteur et réalisateur français.
- Cindy Sander (née en 1978), chanteuse française.
- Camille Jozwiak (né en 1991), acteur francais notamment connu pour son rÎle dans le film les Combattantes
HĂ©raldique
Blason | CoupĂ© : au 1er parti au I d'azur au mont de trois coupeaux d'or sommĂ© d'une croisette latine du mĂȘme, au II d'azur semĂ© de billettes d'or au lion du mĂȘme brochant sur le tout, au 2e d'azur au chevron d'or, accompagnĂ© de trois heaumes d'argent tarĂ©s de face ; sur le tout, de gueules Ă la lampe de mineur d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Nicolas Dicop, Creutzwald, carrefour de la Houve, 1968
- Cercle d'Histoire de Creutzwald, Creutzwald une histoire de villages et dâindustries, tome 1 : des origines Ă la fusion, 2014
Filmographie
Liens internes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Cercle d'Histoire de Creutzwald
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Creutzwald » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « la Bisten »
- « SAGE Bassin Houiller », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
- « Climat Creutzwald: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Creutzwald - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Creutzwald », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Creutzwald », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- André-Joseph, « Creutzwald Histoire », sur www.creutzwaldhistoire.fr (consulté le ).
- RĂ©gion Grand Est, Corest du 23/09/2019, (lire en ligne).
- Eurodistrict Saarmoselle, Etude Transport Eurodistrict (lire en ligne).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- François Summa et Alain Schadd, MuselfrÀnkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis
- Geoplatt
- 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 15).
- dépÎts en mai 2004 auprÚs de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques
- Les enfants du Charbon (ISSN 1282-6405) - Ă©nergie & matiĂšres premiĂšres /lettre no 24 - MinistĂšre de l'Ă©conomie et des finances - Direction gĂ©nĂ©rale de lâĂ©nergie et des matiĂšres premiĂšres - juillet 2004- page 18
- cdf Mag no 177 mai-juin 2005 - page 16 - (ISSN 1278-5369).
- « Creutzwald (57150) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
- « Creutzwald (57150) : Résultats de l'élection présidentielle 2022 », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le )
- (de) SaarbrĂŒcker Zeitung, « StĂ€dtepartnerschaft: Dicke Freunde seit 50 Jahren », sur SaarbrĂŒcker Zeitung (consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Vie pratique - Santé », sur Ville de Creutzwald, (consulté le ).
- Le cahier du pays naborien, 2008, no 22, pages 52-54
- Villes et Villages Fleuris