Accueil🇫🇷Chercher

Le Blanc-Mesnil

Le Blanc-Mesnil, est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France, à sept kilomètres des boulevards des Maréchaux et du périphérique au nord-est de Paris.

Le Blanc-Mesnil
Le Blanc-Mesnil
La place de l'Eau et la flèche de l'hôtel de ville.
Blason de Le Blanc-Mesnil
Blason
Le Blanc-Mesnil
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Terres d'Envol
Maire
Mandat
Jean-Philippe Ranquet (LR)
2021-2026
Code postal 93150
Code commune 93007
DĂ©mographie
Gentilé Blanc-Mesnilois, Blanc-Mesniloise(s)
Population
municipale
57 989 hab. (2020 en augmentation de 6,94 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7 204 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 56′ 20″ nord, 2° 27′ 49″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 47 m
Superficie 8,05 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton du Blanc-Mesnil
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 4e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Blanc-Mesnil
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Blanc-Mesnil
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Voir sur la carte topographique de la Seine-Saint-Denis
Le Blanc-Mesnil
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Le Blanc-Mesnil
Liens
Site web www.blancmesnil.fr

    Ses habitants sont appelés : Les Blanc-Mesnilois et Blanc-Mesniloises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Située dans la partie méridionale de la plaine de France aujourd'hui largement urbanisée, la ville, sans relief particulier, est traversée au nord par la Morée, cours d'eau aujourd'hui canalisée et délimitée au sud par la Molette, physiquement plus présente en surface.

    La partie septentrionale de la ville est placée sur un ample bombement de la plaine de France. Il est ceinturé par trois dépressions :

    • au nord, la vallĂ©e de la MorĂ©e, dont l'altitude varie de 41 Ă  43 mètres ;
    • Ă  l'est, Ă  la confluence de la MorĂ©e et du Sausset (47 mètres) ;
    • au sud, par la vallĂ©e de la Molette.

    La commune fait partie du pays d'Aulnoye délimité au nord par le pays de France, au nord-est par la Goële et à l'est par la Brie meldoise dont font aussi partie Drancy, Bobigny, Bondy, Les Pavillons-sous-Bois, Aulnay-sous-Bois, Le Raincy, Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Gagny et Coubron.

    Communes limitrophes

    La commune se situe à mi-chemin entre le stade de France et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

    Rose des vents Bonneuil-en-France, Gonesse

    (Val-d'Oise)

    Rose des vents
    Dugny N Aulnay-sous-Bois
    O Le Blanc-Mesnil E
    S
    Le Bourget Drancy Bondy

    La commune fait partie de la MĂ©tropole du Grand Paris[1].

    Climat

    Le Blanc-Mesnil est soumis Ă  un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©[2]. La tempĂ©rature moyenne annuelle au Blanc-Mesnil est de 11,2 °C tandis que les prĂ©cipitations annuelles moyennes sont de 645 mm[3].

    Relevés des températures, des précipitations et de l'ensoleillement au Bourget (Seine-Saint-Denis) 1971-2000[4] - [5]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,3 2,9 5 8,3 11,2 12,9 12,7 10,6 7,7 3,8 1,7 6,6
    Températures moyennes (°C) 4 4,5 7,3 9,7 13,7 16,5 18,9 18,8 15,5 11,5 7 5 11,9
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7,6 10,8 14,4 18,2 21,5 24 23,8 20,9 16 10,1 6,8 15
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 54.3 46.1 53.5 46.5 63.3 57.8 53.6 51.6 53.8 55.5 55.8 55.6 647.3
    Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) 55.6 87.5 129.4 172.8 201.4 218.8 239.1 221.1 173.3 125.8 75.2 50.6 1749.5
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Le Blanc-Mesnil 1 749647env. 15env. 19env. 13
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Voies de communication et transports

    La ville est accessible par l'autoroute A1 à l'ouest et l'autoroute A3 à l'est[6]. Elle est reliée à la province par la RD 317 en direction du nord et de la RD 932 (ex-RN 2) vers Soissons et Laon. La route départementale 115, ou la route des Petits-Ponts, traverse le sud de la ville. D'un côté, elle mène à la porte de Pantin et de l'autre, à Mitry-Mory en Seine-et-Marne.

    Pour le trafic ferroviaire, elle est desservie par la gare du Blanc-Mesnil sur la ligne du RER B, ainsi que par la gare de Drancy.

    Le Blanc-Mesnil est desservie par 17 lignes d'autobus par la RATP[7].

    Projets

    En 2024, une gare est prévue dans la ville. La ville sera desservie la même année par la gare du Bourget-Aéroport[8] - [9].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Blanc-Mesnil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16] - [17].

    Morphologie urbaine

    La cité Pierre-Semard, construite de 1985 à 1992 par l'architecte Iwona Buczkowska, est le plus grand ensemble de logements collectifs de bois en France[18].

    Logement

    Le nombre des logements au Blanc-Mesnil est de 19 774 en 2016[19].

    Nombre de logements et d'habitants par logements en 2016
    Le Blanc-Mesnil Moyenne des villes
    Nombre de logements 19 774 836
    Habitants par logement 2,8 2,4

    La plupart des habitants du Blanc-Mesnil vivent en appartement plutĂ´t qu'en maison[20].

    Types de logements en 2008
    Type de logements Nombre
    Maisons 7873
    Appartements 10883

    Projets d'aménagements

    La ville prĂ©voit de rĂ©aliser 466 logements dans le secteur de l'AbbĂ© Niort[21], de renouveler le grand ensemble du quartier des tilleuls afin d'amĂ©liorer le cadre de vie et d'introduire la mixitĂ© urbaine en construisant plus de 2 500 logements[22].

    La création d'un nouveau quartier est en projet autour de la future ligne 16 du Grand Paris[23]. Une nouvelle gare sera créée afin d'améliorer les conditions de mobilité du nord-est parisien et ouvrira en 2024[24].

    Le quartier de la Molette va ĂŞtre transformĂ© afin d'accueillir 1 100 logements, un espace vert, des espaces d'eaux et des lieux de loisirs[23].

    Le quartier Gare Sémard va être réhabilité en intégrant 1 pôle commercial et 245 logements[25].

    Toponymie

    Le nom du village est formé à partir du mot « mansio » qui signifie « lieu habité » en latin et de « blauntch » qui signifie « blanc » en allemand[26].

    Au Moyen Âge, le village se nomme « Mansionile Blaun » en raison de la couleur calcaire des maisons[26].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La découverte en 1984 dans le cadre de fouilles archéologiques de trois haches polies et de silex retouchés atteste une présence humaine sur le site du Blanc-Mesnil à l'époque néolithique et gallo-romaine[27]. Des tessons de céramique gauloise y ont été découverts[28].

    La Morée et la Molette et la proximité d’une ancienne voie romaine confortent cette hypothèse[28].

    Moyen Ă‚ge

    Le nom de Blanc-Mesnil est cité pour la première fois en 1060 au début du règne de Philippe Ier[29] lorsque ce dernier dote l'abbaye Saint-Vincent de Senlis, fondée par sa mère Anne de Kiev pour le repos du roi Henri Ier, des terres du Blanc-Mesnil, sans doute une propriété agricole avec terres et dépendances. Le village compte 3 moulins et 110 habitants[26] - [29].

    L'ancienne chapelle Notre-Dame vers 1900.

    Dès 1353 sous le roi Jean II, bienfaiteur, la chapelle Notre-Dame-de-l'Annonciation (reconstruite en 1912 pour devenir Notre-Dame de Blancmesnil[30]) devient un lieu de pèlerinage[31] de la confrérie des orfèvres de Paris[32] qui s'y rend jusqu'en 1678, située à deux grandes lieues de la capitale et célèbre à cent lieues à la ronde. Un clocheteur de la confrérie se promène dans les rues avec sa clochette d'argent pour avertir le peuple parisien. Elle dépend alors de la paroisse de Dugny et du diocèse de Paris. Les pèlerinages ont lieu à l'Annonciation, à l'Assomption et à la Conception. La légende veut que Jeanne d’Arc soit venue prier dans la chapelle et se reposer sous l'un de ses arbres de la ferme Notre-Dame, appelé des siècles durant, « l'arbre de Jeanne d'Arc ». La chapelle est mentionnée dans le compte des menus plaisirs d'Isabeau de Bavière, reine de France. La chapelle est détruite en 1823.

    Au début du XIVe siècle, le hameau se situe à l'endroit que l'on nomme encore aujourd'hui le Vieux pays (rue Édouard Renault et alentours). Il possède un manoir seigneurial, quelques chaumières, la chapelle Notre-Dame et un moulin à eau. Le territoire est « en labourages et en prairies »[33]. À l'époque, le hameau est chef-lieu paroissial.

    Époque moderne

    Au XVe siècle, Simon Potier, prévôt des marchands, prend le contrôle de la seigneurie, dans laquelle il fait bâtir un château. La famille Potier de Blancmesnil y règne jusqu'à la cession du fief en 1672 à René de Marillac, maître des requêtes au Conseil d’État, puis à Charles Armand René de La Trémoille[34].

    Le jeudi , Jean Héroard évoque le jeune Louis XIII dans le château qui « dépouille son pourpoint, se met sur son lit à midi et s'éveille à quatre heures ». Il joue « à la longue paume deux heures, puis soupe et se couche à dix heures ». Le lendemain matin, il « monte à cheval à onze heures, part du Blanc-Mesnil, arrive à Paris à une heure »[35].

    Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, président du Parlement de Paris, reprend la charge.

    • SchĂ©ma du château du Blanc Mesnil au XVIIIe siècle
      Schéma du château du Blanc Mesnil au XVIIIe siècle
    • Vue du jardin du château du Blanc Mesnil, depuis le milieu du parterre, vers 1720.
      Vue du jardin du château du Blanc Mesnil, depuis le milieu du parterre, vers 1720.
    • Vue du jardin du Blanc Mesnil, depuis le bosquet Ă  gauche du château, vers 1720.
      Vue du jardin du Blanc Mesnil, depuis le bosquet à gauche du château, vers 1720.
    • Vue du jardin du château du Blanc Mesnil, depuis le vertugadin, vers 1720.
      Vue du jardin du château du Blanc Mesnil, depuis le vertugadin, vers 1720.

    À la veille de la Révolution française, le hameau du Blanc-Mesnil comporte trois fermes, un moulin à eau, un débit de boissons, les enseignes d'un maréchal-ferrant et d'un charron. Il possède également les domaines du Coudray et de Groslay[36].

    Le château de Blanc-Mesnil construit par Guillaume de Lamoignon, est attesté en 1680[37].

    À la Révolution, il est abandonné par le comte Pierre Louis Charles Delley, et détruit vers 1800. Les pilastres de l’entrée sont remontés à l’accès du parc Jacques-Duclos[38].

    Époque contemporaine

    Le Vieux Pays au début du XXe siècle.

    En 1858, la ligne de chemin de fer reliant Paris à Soissons est construite. La même année, la zone industrielle de la Molette voit le jour. La population et les logements s'accroissent à partir de 1880 jusqu'à 1928. Puis les deux guerres mondiales détruisent en grande partie la ville qui prend un nouvel essor entre 1957 et 1974, période lors de laquelle la ville s'agrandit, ouvre des établissements scolaires tandis que les grands ensembles font leur apparition. À partir de 1973, la Seine-Saint-Denis dans son ensemble est touchée par une crise économique et une désindustrialisation[29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du , la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy, après un transfert administratif effectif au [39].

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

    Elle faisait partie de 1793 à 1922 du canton de Gonesse, année où elle intègre le canton d'Aulnay-sous-Bois du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle devient en 1964 le chef-lieu du canton du Blanc-Mesnil, qui ne comprend alors que la commune[40].

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton est modifié, intégrant une partie de la commune de Drancy.

    Intercommunalité

    SEAPFA

    La ville fait partie du syndicat d'équipement et d'aménagement des Pays de France et de l'Aulnoye (SEAPFA). Celui-ci, à l'origine syndicat intercommunal à vocations multiples créé en 1971, est devenu syndicat mixte à la carte en 1992. Il s'agit, là, d'une longue expérience de coopération intercommunale qui a favorisé la création de la communauté d'agglomération Terres de France, que la commune n'a pas alors souhaité rejoindre.

    MĂ©tropole du Grand Paris et EPT Terres d'Envol

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[41].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

    Le Blanc-Mesnil fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Paris Terres d'Envol, créé par un décret du [42] et qui regroupe les cinq communes adhérant au SEAPFA (dont les trois communes membres de Terres de France) ainsi que les trois communes qui faisaient partie de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget.

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des Ă©lections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI-MoDem menĂ©e par Thierry Meignen obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 7 011 voix (50,75 %, 34 conseillers municipaux Ă©lus).

    Il devance de 209 voix la liste FG-EELV-PS menĂ©e par le maire sortant Didier Mignot, qui a obtenu 6 802 voix (49,24 %, 11 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 43,41 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[43].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[44], la liste SL - LR - UDI - LREM menĂ©e par le maire sortant Thierry Meignen obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 5 248 voix (52,44 %, 35 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain).

    Il devance largement la liste PCF - LFI - PS - GRS - G·s menĂ©e par l'ancien maire Didier Mignot, qui a obtenu 4 182 voix (41,79 %, 10 conseillers municipaux Ă©lus), ainsi que deux autres listes, qui ont obtenu moins de 5 % et n'ont donc pas d'Ă©lus.

    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,21 % des électeurs se sont abstenus[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[46]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1787 1790 Jean-Jacques Cousin
    1790 1792 François-Noël Chartier
    1792 1793 Christophe Bazureau
    1793 1797 Joseph Mirgon
    1797 1798 Carles-Victor Tetard
    1798 1816 Pierre Maillet
    1816 1821 Auguste-François de Gourgues Marquis
    1821 1860 Joseph Renault
    1860 1892 Michel Renault
    1892 1905 Marcel-Edouard Renault
    1905 1908 Pierre-Hippolyte Jouslain
    1908 1929 André Neufinck Rad. Conseiller général (1925 → 1928)
    1929 1935 Marcel Gerdil SFIO
    1935 octobre 1939[47] Henri Duquenne[48] PCF Ouvrier blanchisseur
    Conseil municipal suspendu « jusqu'à la cessation des hostilités » par le Gouvernement Daladier
    octobre 1939[47] Bernard Legrand Nommé président de la délégation spéciale par le gouvernement Daladier
    1941[49] M. Ratel Décédé en fonction
    mai 1941[49] 1943 Alfred Dubuissez Agriculteur
    Nommé maire par le Gouvernement de Vichy
    1943 1944 Maurice Lambot
    1944 1945 Henri Duquenne[48] PCF Ouvrier blanchisseur
    1945 1965 Eugène le Moign[50] PCF Cheminot puis ouvrier d’usine
    1965 1989 Robert Fregossy[51] PCF Ouvrier
    Conseiller général du Blanc-Mesnil (1982 → 1994)
    1989 2008[52] Daniel Feurtet PCF TĂ´lier chaudronnier
    Conseiller général du Blanc-Mesnil (1994 → 1997),
    Député de la Seine-Saint-Denis (1997 → 2002)
    2008[53] avril 2014 Didier Mignot PCF Technicien de laboratoire[54]
    avril 2014[55] - [56] - [57] septembre 2021[58]. Thierry Meignen[59] - [60] UMP puis LR-SL[59] Administrateur civil au ministère de la Défense
    Conseiller départemental du Blanc-Mesnil (2015 → 2016[61])
    Conseiller régional (2015[62] → 2021)
    Vice-président de l'EPT Paris Terres d'Envol (2016 →)
    Sénateur de la Seine-Saint-Denis (2021 → )
    Démissionnaire à la suite de son accession au Sénat, en application de la législation limitant le cumul des mandats en France
    septembre 2021[63] - [64] En cours
    (au 21 septembre 2021)
    Jean-Philippe Ranquet UDI-FED
    puis LR[65] - [66]
    Ancien fonctionnaire de police Ă  Drancy

    Distinctions et labels

    La ville a obtenu en 1999 trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[67].

    Pour la gestion de son patrimoine arboré, elle a été récompensée en 1997 par le Prix National de l'Arbre et en 2000 par le Prix du Fleurissement d’Automne.

    La ville reçoit un prix de la catégorie « Gestion de l'ambiance et prévention et réduction des nuisances » pour son projet visant à mieux gérer les implantations des antennes relais et à améliorer l'information[68].

    La ville a obtenu en 2006 le prix Action, innovation, accessibilité pour son initiative en faveur du handicap[69].

    En 2019, la ville reçoit le label « ma commune a du coeur », récompensant son investissement en installant 23 défibrillateurs[70].

    Jumelages

    Le Blanc-Mesnil est jumelé avec 5 villes :

    Deux nouveaux jumelages sont en projets avec une ville italienne et une ville aux États-Unis[71].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 57 989 habitants[Note 4], en augmentation de 6,94 % par rapport Ă  2014 (Seine-Saint-Denis : +5,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1206383819610995128119
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    109105138128156166170165170
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2139781 7703 93210 68819 34321 66018 27725 363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    35 70848 48749 10747 03746 95646 93651 10951 91655 987
    2020 - - - - - - - -
    57 989--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement et petite enfance

    La ville compte 6 multi-accueils pour les enfants en bas âge ainsi qu'un relais petite enfance[74] - [75]. La ville compte également 34 écoles dont 17 écoles maternelles et 17 écoles élémentaires, 5 collèges publics et 3 lycées publics[76]. Les établissements scolaires relèvent de l’académie de Créteil[77].

    Santé

    Concernant la santé, la ville est équipée de 2 centres municipaux de santé contenant 30 médecins et 10 personnels paramédicaux[78], 2 centres hospitaliers[79], 1 centre médico-sportif[80] et 4 centre de la protection maternelle et infantile[81].

    Culture

    La ville du Blanc-Mesnil comprend de nombreux Ă©tablissements culturels dont[82] :

    • Le théâtre du Blanc-Mesnil contient une salle avec une capacitĂ© de 736 places[83].
    • Le conservatoire de la ville permet d'Ă©tudier les instruments de musique, la danse et de jouer dans un orchestre[84].
    • La mĂ©diathèque Édouard-Glissant et la ludo-mĂ©diathèque Jean-Jaurès mettent Ă  disposition des habitants toutes sortes de ressources telles que des livres, journaux et magazines, des films, des documentaires, de la musique et jouets[85]. Ces Ă©tablissements proposent aussi des animations culturelles[85].
    • Le deux pièces cuisine est un Ă©tablissement musical qui comprend 7 studios d'enregistrements, 1 salle de concert et 1 studio de danse[86].
    • Le cinĂ©ma Louis Daquin propose des films grands publics et contient 3 salles avec une capacitĂ© totale de 450 places. Le cinĂ©ma peut Ă©galement diffuser des films en 3D[87].
    • La Maison d'Art Pluralium est un pavillon avec jardin de 300 m2 propose depuis 2016 aux visiteurs d'y dĂ©couvrir un petit parc d'art : des installations artistiques immersives et interactives au sein d'un jardin dĂ©corĂ© de sculptures. En plus de son parc d'art, la Maison d'Art hĂ©berge une boutique-galerie ainsi que des ateliers d'artistes et propose de nouvelles expositions plusieurs fois par an[88].

    Sports

    Le stade Jean-Bouin oĂą Ă©volue l'Ă©quipe du Blanc-Mesnil SF Ă  domicile.

    La ville est composée de plusieurs équipements sportifs dont[89]:

    De plus, il existe plusieurs activités associatives dans la ville comme les sports collectifs ou les arts martiaux[90].

    Le club de l'Étoile sportive du Blanc-Mesnil est un des plus titrés au niveau national.

    Cultes

    Église Notre-Dame-de-l'Annonciation.

    Le Blanc-Mesnil se rattache au diocèse de Saint-Denis pour le culte catholique[91].

    Elle dispose des lieux de cultes suivants :

    Économie

    La ville est en plein essor et l'activité économique s'accroît. Elle comporte 5 zones d'activités économiques dont[95] :

    • Zone d'activitĂ©s de la Molette, laissant place au commerce, Ă  la logistique et au stockage.
    • Zone d'activitĂ©s du Coudray, accueillant les activitĂ©s de bureau, logistique et stockage. On retrouve notamment dans cette zone la sociĂ©tĂ© Traction Levage qui est dĂ©tenue par le groupe Axel Johnson International[96]
    • Zone logistique du Pont Yblon, accueillant en majoritĂ© les activitĂ©s de transports et de logistique.
    • Zone logistique de Garonor, contenant des entreprises majeures telles qu'Amazon.
    • Parc d'activitĂ© Segro Business Park, accueillant toutes sortes d'activitĂ©s confondues.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    De son histoire rurale, le Blanc-Mesnil conserve aujourd'hui d'importantes traces architecturales. Au XXe siècle, des réalisations d'architectes[97], André Lurçat, Georges Candilis et les ateliers Jean Prouvé, ainsi que la présence de sculptures contemporaines, permettent de donner un cadre urbain entre tradition et modernité[98].

    La ville possède par ailleurs un musée astronaute important en France: le Musée de l'Air et de l'Espace. Elle a également en son nom un aéroport privé international: l'Aéroport de Paris-Le Bourget.

    Architecture ancienne

    La ferme Notre-Dame est un ensemble de bâtiments du XVIIIe siècle édifiés en plâtre et moellons. Bâtie sur un plan carré, la ferme, une des quatre plus importantes du vieux pays, est caractéristique des fermes de la Plaine de France. La ferme comporte deux maisons d'habitation, une étable, une écurie, un pigeonnier et une grange métallique. Elle cesse ses activités agricoles en 1972 avant d'être reconvertie en centre de loisirs.

    La ferme du Petit-Groslay est édifiée au XVIIIe siècle. Au cœur d'un domaine de dix hectares, spécialisé dans la production laitière, elle est devenue une maison de l'enfance. Le porche charretier ouvre sur une large cour fermée par des bâtiments d'exploitation[99].

    L'ancienne poste, édifice en meulière, brique et céramique, construit sous la IIIe République.

    L'église Notre-Dame-de-l'Annonciation est édifiée en 1912 et agrandie en 1959 sur le bas-côté ouest. En 1918, un obus de la grosse Bertha crève le plafond de la nef et fait sept tués et vingt-deux blessés parmi les fidèles[100]. En 2018 est apposée une plaque commémorative sur le bâtiment, pour le centenaire de ce drame[101].

    L'église du Sacré-Cœur est commencée en 1929 au château de Vaux-le-Pénil de la princesse de Faucigny-Lucinge, Marie Juliette May. Sur les plans de Paul Lambert et Henry Lheritier de Chezekk, l'Église du Sacré-Cœur est terminée en 1933 sous la direction de l’architecte Hector Caignard de Mailly. L'église est construite en béton et en brique, qui est en façade l’unique ornementation, en dehors du tympan sculpté représentant le Sacré Cœur de Jésus. Elle comprend un ensemble de onze verrières géométriques exécutées par le peintre verrier André Ripeau à Versailles. Elle a été construite grâce à la générosité de la Princesse de Faucigny-Lucinge et de monsieur Louis Artus.

    L'église Saint-Charles est construite en 1931 et utilise la brique comme matériau d'ornementation. Elle est placée sous le vocable de Charles Borromée. Sur le tympan, sous le blason de mosaïque représentant les armoiries de Charles Gibier, évêque de Versailles, on peut lire : « À la mémoire bénie de Monseigneur Charles Gibier en témoignage d’admiration et de reconnaissance le clergé et les fidèles ont édifié cette église »[102].

    Cité-jardin La Fontaine, ensemble de quatorze logements, distribués dans huit pavillons épars rue de La Fontaine, édifié pour l'OPHBM de Seine-et-Oise, élaboré en 1932 par Hector Caignard de Mailly. Le terrain a appartenu à Ernest de Royer.

    Cité-jardin Jean-Bouin, ensemble de trente-six logements en pavillons individuels, groupés par deux et disposés autour d'une placette carrée, conçu par Hector Caignard de Mailly pour l'OPHBM en 1933.

    École élémentaire Jules-Ferry est construite en 1933 sur des plans de l'architecte communal Albert Leduc.

    Architecture contemporaine

    La cité 212 est un ensemble collectif édifié par l'architecte Germain Dorel en 1935 dans le quartier de l'Aviation offrant 497 logements, dans des bâtiments en brique et béton brut inspirée de l'architecture du Karl Marx Hof[103] construits à Vienne en 1927 par l'architecte autrichien Karl Ehn. Les bâtiments se font suite dans une perspective formée par des arches centrales qui marquent les médianes de la polychromie et de la répartition pyramidale des balcons. Les façades sont ornées de bas-reliefs moulés de style Art déco en béton et de figures en ronde-bosse[104]. La cité 212, construite le long de la ligne de tramway qui menait à Paris-Opéra, constitue la première réalisation d'habitations à bon marché dans la ville. Depuis 1996, elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

    La ZAC Pierre-Sémard (limitrophe de la gare du Blanc-Mesnil), abrite, depuis 1992, deux-cent vingt-cinq logements et six ateliers d'artiste à l'architecture avant-gardiste conçus par Iwona Buczkowska. L’usage du bois de mélèze comme matériau de construction essentiel, l’architecture pointue et labyrinthique (des « drakkars »[105] selon le mot de François Maspero), largement inspirée par les formes du cubisme, la multiplicité des agencements des appartements s’opposent à la normalisation des logements collectifs des grands ensembles des années 1960[106]. Il est le plus grand ensemble collectif en bois de France.

    Cœur de Ville, quartier en centre-ville en construction, est en partie réalisé par l'artiste Jean-Luc Vilmouth.

    Plaques commémoratives

    Les murs de la commune comportent huit plaques commémoratives liées à la mémoire de la Résistance.

    Sculptures et peintures

    Le parcours Ă  la paix de Françoise CatalĂ a cĂ©lèbre le cinquantième anniversaire de la libĂ©ration du Blanc-Mesnil. Le parcours initiatique commence au pied du château d'eau, par un mĂ©morial, en matĂ©riaux composites de roches volcaniques et de mica, sur lequel est gravĂ© l'extrait d'un poème de Pablo Neruda qui se finit par « Rien pas mĂŞme la victoire n'effacera le goĂ»t terrible du sang… Rien, ni la mer, ni le pas, ni le sable et le temps, ni le gĂ©ranium embrasĂ© sur la sĂ©pulture. » Au-dessus, sept creux vides rappellent les « riens » de ce poème et correspondent aux sept vides des fenĂŞtres du château d'eau. Ă€ cĂ´tĂ©, la colonne des anciens combattants, Ă  hauteur d'homme accompagne cinq ifs noirs. Presque au centre de la place, s'Ă©lève une flèche monumentale de 12,50 mètres, fichĂ©e au sol et Ă  la hampe brisĂ©e, symbole de fin de guerre. Sur son bronze patinĂ©, sont incisĂ©s cent cinquante motifs, symbolisant la diversitĂ© d'origine de la population blanc-mesniloise. Le parcours passe ensuite devant trois ginkgo bilobas, seule espèce vivante Ă  avoir survĂ©cu Ă  l'explosion atomique d'Hiroshima. Le parcours se poursuit en traversant les portes de la paix, en bĂ©ton blanc qui amorcent le dĂ©part ou l'entrĂ©e de la place. Sur la première, le mot paix est gravĂ© en langues anciennes. Sur la deuxième, il est reprĂ©sentĂ© en langues actuelles parlĂ©es par les Blanc-Mesnilois aux multiples nationalitĂ©s. Sur la troisième, sont repris vingt-neuf mots « paix » imaginĂ©s par l'Ă©crivain James Joyce, dans son Ĺ“uvre inachevĂ©e Finnegans Wake. Les arbres du lycĂ©e Mozart invitent Ă  suivre l'alignement des pruniers qui prolongent le parcours Ă  la paix jusqu'Ă  l'avenue de Gaulle. Pour l'inauguration, l'Ĺ“uvre Myrha pour rĂ©citant, six percussions, groupes d'enfants avec des galets de marbre et bande magnĂ©tique deux pistes, sur des textes de Pablo Neruda, Louis Aragon, James Joyce et Martin Luther King a Ă©tĂ© jouĂ© sous la direction du compositeur Fernand Vandenbogaerde.

    Les Enfants du monde de l'artiste plasticien Rachid Khimoune veillent depuis 1985 au pied des Quatre Tours en bordure du boulevard Jacques-Decour. Conçus comme des plaques d'égout moulées en élastomère (caoutchouc synthétique), ces personnages représentent des gamins des quatre coins du monde.

    Inaugurée en , la fontaine-sculpture dédiée à « l'appel du 18 Juin 1940 », discours prononcé à la radio de Londres par le général Charles de Gaulle, a été conçue par Véronica Tello à la demande de la ville du Blanc-mesnil. Elle est située aux abords de l'avenue du Général-de-Gaulle face au lycée. La sculpture reprend intégralement le texte de l'appel du 18 Juin tel que rédigé par Charles de Gaulle. Le graphiste-affichiste Alberto Bali a participé à l'illustration du projet. Les études, complexes, ainsi que la réalisation du projet ont été assurées par les métalliers-fondeurs de Coubertin dits "Les Ateliers Saint-Jacques" relayés par des entreprises de fontainerie et d'éclairage. Trois phrases gravées dans le socle de la fontaine rappellent des points clés de ce discours. Quant à l'eau et à la lumière de la fontaine, elles font référence à la traversée de la Manche, dans l'obscurité, par les résistants français (et autres) vers les ports des côtes anglaises.

    La sculpture d'AndrĂ©e HonorĂ© est une stèle en bronze de 3,15 mètres qui orne le jardin du souvenir du cimetière communal. La sculptrice dĂ©crit ainsi son Ĺ“uvre : « Ses formes, tendues, vibrantes, c'est l'humanitĂ© tout entière. Ce sont des corps qui vivent, qui peuvent mourir mais seulement debout et qui restent plein d'espoir ».

    La porte de l'Ouest de Louis Chavignier, sculpture réalisée en 1962.

    La sculpture de David Mach représente deux sumos géants qui soulèvent un container aux couleurs roses. L'œuvre est exposée à l'extérieur de la plate-forme logistique au bord de l'A1.

    En 2017, la ville a inauguré une stèle en hommage à Louis Delgrès, figure historique de la Guadeloupe, chef de la résistance qui a affronté les troupes napoléoniennes pour empêcher le rétablissement de l’esclavage.

    Espaces verts et jardins

    Les espaces verts représentent 1/12e de la superficie de la ville[107].

    Un concours est organisé chaque année afin de rendre la ville plus fleurie[107].

    Avant le XVIIIe siècle

    • Jean Lebeuf consacre un chapitre Ă  Notre-Dame de Blancmesnil et aux seigneurs du Blancmesnil dans son essai Histoire du diocèse de Paris (1755).
    • D'Alembert Ă©crit plusieurs lettres du château Ă  Gabriel Cramer et Ă  Madame de Duffant, Ă  laquelle il adresse : « Je suis parti mercredi matin pour Blancmesnil, oĂą je suis Ă  prĂ©sent ».

    Au XIXe siècle

    • Dans les guerres napolĂ©oniennes, le gĂ©nĂ©ral Langeron Ă©voque dans ses MĂ©moires son arrivĂ©e au Blanc-Mesnil : « Le 17/, je marchai par Mory et le Tremblay jusqu'Ă  Blanc-Mesnil, oĂą je m'arrĂŞtai. Ma cavalerie campa en avant du Bourget, et mon infanterie entre le Bourget et le Blanc-Mesnil ».
    • Au cours de la guerre franco-prussienne, le Blanc-Mesnil est le siège de violents combats au nord de la commune. Au nord, le gĂ©nĂ©ral Vinoy Ă©voque les « batteries d'un fort calibre et d'une grande portĂ©e » dans L'armistice et la commune (1872). Dans le sud, le gĂ©nĂ©ral Ducrot Ă©voque dans La dĂ©fense de Paris (1870-1871) un « bataillon de francs-tireurs (qui) gagnera la route des Petits-Ponts en se prolongeant vers la gauche et se portera sur la ferme de Groslay » et « de fortes colonnes ennemies (qui) avaient Ă©tĂ© ainsi attirĂ©es sur le bord du ruisseau la MorĂ©e ». Dans Les braves gens (1901), Paul Margueritte et Victor Margueritte cite la « canonnade des batteries de Pont-Iblon[108] et du Blanc-Mesnil » et « l'attaque en trois colonnes des grenadiers, tirailleurs et uhlans de la Garde prussienne ». L'Ă©crivain canadien, Octave CrĂ©mazie, exilĂ© Ă  Paris et tĂ©moin de son temps, relève dans son Journal une « escarmouche sans importance près de Groslay ». Des historiens français, Arthur Chuquet, Ernest Lavisse, Joseph d’Haussonville, Pierre Emmanuel Albert Baron Du Casse, des militaires, le gĂ©nĂ©ral Boulanger, le gĂ©nĂ©ral Helmuth Karl Bernhard von Moltke, Auguste Edouard Hirschauer, des hommes politiques, Jules Favre, Maurice Berteaux, et des Ă©crivains, LĂ©on Barracand, Ă©voquent les combats au Blanc-Mesnil.
    • Hector Malot cite dans son roman Pompon (1881) le paysage blanc-mesnilois : « ÉlevĂ©e au point culminant de la colline, elle dominait la forĂŞt de Bondy, et des nombreuses fenĂŞtres de sa façade plate, la vue s'Ă©tendait librement sur cette forĂŞt et sur les plaines immenses de Blanc-Mesnil ».

    Au XXe siècle

    • Jules Ferrier, mĂ©decin militaire, Ă©voque « De l'hospitalisation d'urgence en temps de guerre » (1903) la vie au village blanc-mesnilois au temps de la guerre franco-prussienne.
    • Henri Germain, romancier, cite Ă  larges traits la ferme du Blanc-Mesnil dans son roman Le Sorcier (1914).
    • Hans Joachim Kitzing dans son « journal » Das Herz marschiert mit (1943)[109] Ă©voque la ville de « banlieue » durant l'Occupation.
    • Jean Amila cite dans « Nous sommes tous des assassins » (Gallimard, 1952) le nom de la commune : « Le Blanc-Mesnil, disait le père Arnaud avec ravissement. Rien que le nom a quelque chose de coquet, de printanier... Vous ne trouvez pas, M. Pouget ? ».
    • Le journaliste Philippe Gavi tĂ©moigne dans un essai Les Ouvriers du tiercĂ© Ă  la RĂ©volution de la vie des cheminots dans la commune.
    • Jean-Claude Andro place un passage de l'action dans la ville dans les romans : La Maison profonde (Flammarion, 1976) et La RĂ©gion des grands lacs (Flammarion, 1978).
    • Jacques-Laurent Bost dĂ©crit la ville dans son Le dernier des mĂ©tiers (Gallimard, 1977) : « Au bord de la route : un Ă©criteau « Blanc-Mesnil ». Une Ă©glise et trente maisons mortes. En traversant ce dĂ©filĂ© le flot kaki de piĂ©tons et de cavaliers devient plus dense et se noue en remous convulsifs...»
    • Jean Galtier-Boissière cite la ferme du Blanc-Mesnil dans La fleur au fusil (Mercure de France, 1980).
    • François MaspĂ©ro Ă©voque Ă  grands traits dans le chapitre sur la Petite Couronne de Les Passagers du Roissy-Express (1990), son « stade Jean-Bouin », son « cinĂ©ma Daquin », sa « gare ».
    • Voyage Noir, des lycĂ©ens Ă©crivent (1996) est un recueil de nouvelles Ă©crit, par des Ă©lèves du lycĂ©e Jean-Moulin avec Alain Bellet.
    • Isabelle Rèbre a publiĂ© la pièce de théâtre Moi, quelqu'un (Actes Sud) reprĂ©sentĂ© pour la première fois au Forum le .

    Au XXIe siècle

    • L'acadĂ©micienne Assia Djebar consacre dans La Disparition de la langue française (Albin Michel, 2003) un passage Ă  la vie dans un studio de la ville.
    • Daniel Pennac relate dans un chapitre de son Chagrin d'Ă©cole (Gallimard, 2007) la vie d'un professeur de français dans un collège de la ville.
    • Alain Sevestre dans une nouvelle de son Chez moi (Gallimard, 2007) dĂ©crit le centre-ville.
    • Robert Sabatier Ă©voque ironiquement dans Les Trompettes guerrières (Albin Michel, 2007) l'« École des cadres rouges du Blanc-Mesnil ».
    • Laura Alcoba place son roman Le Bleu des abeilles (Gallimard, 2013) dans la ville.

    Radio

    Voltage FM a été créée en 1982 au Blanc-Mesnil par Jean-Marc Cohen.

    Noblesse du Blanc-Mesnil

    • Denis le Maignan et Nicolas-François-Jean le Maignan, orfèvres Ă  Paris au XVe siècle ;
    • La famille Potier de Blancmesnil, parmi lesquels figurent d'illustres descendants qui furent proches de la famille royale, notamment Nicolas III, conseiller du Roi ;
    • La famille PrĂ©vost de Sansac, originaire de l'Angoumois ;
    • La famille Delley de la Garde, originaire du canton de Vaud en Suisse, vĂ©cut en son château ;
    • ChrĂ©tien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, homme d'État, acadĂ©micien et avocat de Louis XVI, y sĂ©journa longuement et s'y rĂ©fugia sous la RĂ©volution, afin de prĂ©parer la fuite du Roi ;
    • La famille de Lavau ;
    • La famille de Gourgues, originaire de Gascogne.

    Militaire

    • Le gĂ©nĂ©ral Trochu ;
    • Le gĂ©nĂ©ral Moltke y fit une halte durant la guerre franco-prussienne.

    Clergé et religion

    • Dom Louis Isidore Lefebvre, curĂ© avant la fin du XVIIIe siècle ;
    • L'abbĂ© de Genouillac a administrĂ© la paroisse au dĂ©but du XXe siècle ;
    • Le père Lhande, ainsi que le père Trudo, ont Ă©tĂ© curĂ©s Ă  la paroisse du Blanc-Mesnil.

    Sciences et techniques

    • Le savant d'Alembert sĂ©journa au château des Lamoignon en 1749, 1751, 1753 et probablement jusqu'en 1754, souvent pendant les vacances de l'AcadĂ©mie des sciences entre mi-septembre et mi-novembre ;
    • Claude Louis Berthollet, chimiste français et gentilĂ© aulnaysien, s'y rendit frĂ©quemment.
    • Fidèle Outerrick, inventeur du vĂ©lo-taxi en 1940, fit la Une de L'Illustration.

    Politique

    • La famille Renault, lignĂ©e de maires et propriĂ©taires terriens ;
    • Maria Valtat, femme politique française, cadre de la RĂ©sistance, conseillère municipale puis adjointe au maire ;
    • Jacques Marinelli, homme politique et sportif français, est nĂ© au Blanc-Mesnil ;
    • Isabelle Thomas, femme politique française ;
    • Marie-George Buffet, dĂ©putĂ©e de la circonscription du Blanc-Mesnil, y vit.
    • HervĂ© Bramy est nĂ© au Blanc-Mesnil.
    • Thierry Meignen, maire du Blanc-Mesnil et conseiller rĂ©gional d'Ile-de-France, est nĂ© au Blanc-Mesnil et y a grandi.

    Architecture

    Littérature et presse

    • Élisabeth Vonarburg, Ă©crivaine quĂ©bĂ©coise de science-fiction, y a vĂ©cu dans son enfance ;
    • Marc Kravetz, grand reporter et journaliste français (prix Albert-Londres 1980), y a grandi ;
    • Olivier Pont, dessinateur et scĂ©nariste de bandes dessinĂ©es, y est nĂ© ;
    • Nicolas Grenier, poète et Ă©crivain français, y a vĂ©cu ;
    • Christophe Tardieux, connu sous son nom d'artiste Remedium, nĂ© en 1981, auteur de bandes dessinĂ©es et de livres pour enfants, y a vĂ©cu[110].

    Danse et chorégraphie

    Musique

    • Patrick Hernandez, chanteur de variĂ©tĂ©s, auteur du succès mondial Born to Be Alive, nĂ© au Blanc-Mesnil ;
    • Casey, et Bunzen, rappeurs, le collectif Anfalsh, en partie, y vivent ou y ont vĂ©cu ;
    • Sofiane, rappeur français d'origine algĂ©rienne est originaire de la ville ;
    • Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade, slameur et poète auto-compositeur-interprète est nĂ© dans la ville.
    • Michel Jonasz, chanteur français, y a vĂ©cu

    Télévision et radio

    Sports

    Théâtre - Cinéma

    HĂ©raldique

    Armes du Blanc-Mesnil

    Les armes du Blanc-Mesnil se blasonnent ainsi :
    D'azur à la croix engrêlée d'or cantonnée au premier d'un échiqueté d'argent et d'azur de quatre tires en référence , au deuxième et au troisième d'une main dextre apaumée d'or, au quatrième d'un drageoir du même.

    Le blason est inspiré de celui de la famille Potier de Blancmesnil qui règne sur les terres du Blancmesnil au XVe siècle. La croix et le drageoir sont repris des armoiries de la Corporation des Orfèvres de Paris.

    Pour approfondir

    Monographies

    • Le Blanc-Mesnil et son passĂ©, Ernest Soitel, 1969.
    • Histoire anecdotique de Blanc-Mesnil, Albert Galicier, 1973.
    • Le Blanc-Mesnil des temps modernes : 1935-1985, 1986.
    • Le Blanc-Mesnil, Pierre Bourgeade, Gilles Smadja, Jean-Pierre Vallorani, Françoise Vasseur, 1992.
    • Le Blanc-Mesnil : citoyens de demain, Patrick Laigre et Jocelyne HĂ©quet, 1993.
    • Le Blanc-Mesnil, Christian Massart, Alan Sutton Ă©ditions, 2005.

    Ouvrages généraux

    • Charte de la reine Anne, donnĂ©e en 1060, pour la fondation et dotation du couvent de Saint-Vincent de Senlis ; avec un vidimus du roi Philippe I" son fils, Acte royal, 1060.
    • Sommaire des principaux temples dĂ©diĂ©s Ă  la Mère de Dieu, et nommĂ©ment de la chapelle Ă©rigĂ©e Ă  sa gloire au bourg de Blancmesnil, au règne du roi Jean, en 1352, Paris, sans nom d'auteur, 1660.
    • Devoir des maistres de la confrairie de Nostre-Dame de Blanc-Mesnil, .
    • Notre-Dame de l'Annonciation de Blanc-Mesnil, canton de Gonesse, Seine-et-Oise, abbĂ© A-E Fossard, 1912.
    • Les CitĂ©s jardins au point de vue social. La citĂ© jardin du Petit-Groslay, près la nouvelle gare du Blanc-Mesnil, AmĂ©dĂ©e Gabillond et Louis Boutillon, 1912.
    • Projet culturel en lycĂ©e professionnel : le projet du lycĂ©e Jean-Moulin du Blanc-Mesnil, Joseph Rossetto, CĂ©line Baliki, Michèle Simon, 1999.
    • Villes du Bourget, Blanc-Mesnil, La Courneuve, Aubervilliers, Pantin, Archives municipales du Bourget, Le Blanc-Mesnil, La Courneuve, Aubervilliers et Pantin, 2000.
    • Moulins d'Aulnoye et d'alentour, sur Aulnay-sous-Bois, Bagnolet, Blanc-Mesnil, Jean-Claude Gaillard, Sides, 2001.
    • ÉlĂ©ments d'architecture des annĂ©es 1930 : Dugny, le Blanc-Mesnil, Le Bourget, Jean-BarthĂ©lĂ©mi Debost, 2004.
    • Le Blanc-Mesnil-DebrĂ©-Berhan (en langues française, anglaise, amharique), Daniel Feurtet, JoĂ«l Le Corre, Colette Delsol, 2005[111].
    • Architecture de bois : la citĂ© Pierre-SĂ©mard au Blanc-Mesnil, Lucie Couet, 2006.
    • Les citĂ©s-jardins de la banlieue du nord-est parisien, BenoĂ®t Pouvreau, Marc CouronnĂ©, Marie-Françoise Laborde et Guillaume Gaudry, Ă©ditions du Moniteur, 2007.
    • La rĂ©sidence Germain Dorel au Blanc-Mesnil - un ensemble remarquable des annĂ©es 30, Marie-Françoise Laborde, Laure-Estelle Moulin, Ă©ditĂ© par la Ville du Blanc-Mesnil, Efidis et le Caue 93, 2010.

    Recherches universitaires

    • L'Armature commerciale du Bourget et du Blanc-Mesnil, Jacques Cottin, thèse sous la direction de Pierre George, Paris, 1966.
    • EMP, structure de soins, structure pĂ©dagogique : rĂ©flexions Ă  partir d'une expĂ©rience Ă  l'externat mĂ©dico-pĂ©dagogique de Blanc-Mesnil, Françoise Bessis-Averoin, 1973.
    • Électrification de Blanc-Mesnil (1880-1939), Martrou-Hachette (D.), mĂ©moire sous la direction de P. Gerbod, 1984.
    • Contribution Ă  l'Ă©tude des enfants dans leurs modes de garde : Ă©tude comparative de trois groupes de cinquante enfants dans chaque mode de garde (crèches collective, familiale, assistantes maternelles) au Blanc-Mesnil, Michel Dautriche.
    • Bilan de santĂ© en Ă©cole maternelle et rĂ´le de la protection maternelle et infantile : une Ă©tude menĂ©e en 1997 dans le dĂ©partement de la Seine-Saint-Denis, Ă  Blanc-Mesnil, Sandra Zerbib-Attia, thèse sous la direction de Claire Hurlimann.
    • Quartier de santĂ©, Jeunes en fĂŞte : l'expĂ©rience d'une journĂ©e de sensibilisation et de prĂ©vention au Blanc-Mesnil, CĂ©cile Lagier, universitĂ© Nancy 1, FacultĂ© de mĂ©decine, École de santĂ© publique, 2004.
    • Les Ă©lus et les techniciens face Ă  la participation des populations dĂ©favorisĂ©es dans les projets urbains : le cas de l'opĂ©ration Maison pour tous du quartier sud du Blanc-Mesnil, Camille Gardess, thèse sous la direction de FĂ©rial Drosso et Jodelle Zetlaoui, universitĂ© de Paris XII, Institut d'urbanisme de Paris, 2007.
    • Les rĂ©sidences d'artistes Ă  travers l'exemple du Forum de Blanc-Mesnil, StĂ©phanie Feret, thèse sous la direction de Daniel Urrutiaguer, universitĂ© de la Sorbonne-Nouvelle, 2008.

    Catalogues d'exposition et livres d'art

    • Olivier CĂ©na, Philippe Charpentier : Blanc-Mesnil, 1988.
    • Le Blanc-Mesnil : 2 000 regards, photographies de Luc Choquer, François Crignon, Erwan Guillard, prĂ©face de Michel Host, 1999.
    • Escale, Édouard Sautai : exposition, Le Blanc-Mesnil, Forum, - , Élie During, Morten Salling, Guillaume Fontaine, 2009.

    Articles de revue et de presse

    • Les Études, Dans l'air et dans la boue, Henri du Passage, .
    • L'HumanitĂ©, Front unique dans la lutte Ă  Blanc-Mesnil, .
    • Le vieux château de Blanc-Mesnil au XVIIIe siècle, Letiausse, A, 1956.
    • Le Blanc-Mesnil : Ses Ă©glises et ses cimetières, Alain Garcia, 1981.
    • Les Inrockuptibles, Dialectique & Ă©clectique sont dans une expo, .
    • Projet (revue), Centre d'Ă©tude et de recherche en action sociale, CERAS, La ville et ses quartiers, Entretien avec Patrick Norynberg, [112].
    • L'HumanitĂ©, Rue « Blou-MĂ©nil », Virginie Fauvel, [113].
    • Politis, Rencontre avec des habitants du Blanc-Mesnil, Marion Dumand et Marina da Silva, [114].
    • L'HumanitĂ©, Au Blanc-Mesnil, la citoyennetĂ© s'apprend, [115].
    • Les Inrockuptibles, Ma citĂ© a craquĂ©, Marc Kravetz, .
    • Le Moniteur, Le Blanc-Mesnil ZAC CĹ“ur de Ville : un hectare de voirie rendu aux piĂ©tons, .
    • Le Monde diplomatique, Quelques-unes d’entre nous, Maud Pascal, [116].
    • Le Monde, Plus de 65 % de « oui » au vote des Ă©trangers au Blanc-Mesnil, [117].
    • Le Parisien, Sciences Po s'investit au Blanc-Mesnil, [118].
    • Politis, Ma vie sur scène, Gilles Costaz, [119].
    • Le Monde, Rouge, noir, jaune au Blanc-Mesnil, [120].
    • 20 minutes, Le Blanc-Mesnil mijote l'agrandissement de sa Cuisine, [121].
    • Le Parisien, Le premier Ă©cĂ´pole d'ĂŽle-de-France sort de terre, [122].

    Filmographie

    • Le CafĂ© du Beau Site, voix-off et auteur : Jean-Claude Bergeret, ORTF, 1959.
    • Jochen Gerz, Rufen bis zur Erschöpfung / To Cry until Exhaustion, installation vidĂ©o en noir et blanc (19 minutes 30) sur le chantier de l'autoroute du Nord, tournage le [123].
    • Iwona Buczkowska, Architecte urbaniste (documentaire in L'Art de faire la ville), rĂ©alisation : Olivier Gueneau, Conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-Saint-Denis, 1997.
    • Ados Amor (long-mĂ©trage de fiction), rĂ©alisation : François Stuck, Zarina Khan Productions, 1997[124].
    • Garde Ă  toi, Garde Ă  vue, mode d'emploi, rĂ©alisation : Roland Moreau et la Commission droit du Conseil local des jeunes de Blanc Mesnil, La Cathode, 2000[125].
    • Clic-clac (documentaire vidĂ©o), sujet : destruction d’un immeuble de la citĂ© Pierre-Montillet.
    • La CitĂ© 212 du Blanc-Mesnil (documentaire), rĂ©alisation : Patrice Ladoucette, produit par Transeuropfilms en coproduction avec FR3 Ile-de-France, 2004.
    • Jardins du Blanc-Mesnil, rĂ©alisation : Dominique Philiponska, 2007.
    • 93150 un autre football (documentaire), L'Équipe TV, 2009.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Métropole du Grand Paris | Ville du Blanc-Mesnil », sur www.blancmesnil.fr.
    2. « PREVISIONS METEO FRANCE - Site Officiel de Météo-France - Prévisions gratuites à 15 jours sur la France et à 10 jours sur le monde », sur meteofrance.com.
    3. « Climat Le Blanc-Mesnil: Température moyenne Le Blanc-Mesnil, diagramme climatique pour Le Blanc-Mesnil - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    4. « Site de météorologie et de climatologie », sur lameteo.org.
    5. « Site de climatologie et de météorologie », sur infoclimat.fr.
    6. « Seine-Saint-Denis : un camion s’encastre dans un pont, l’A1 fermée pendant plus de trois heures », sur leparisien.fr,
    7. « Réseaux de bus », sur blancmesnil.fr (consulté le ).
    8. « Gare du Grand Paris L17 | Ville du Blanc-Mesnil », sur blancmesnil.fr.
    9. « Gare Le Bourget Aéroport – Atelier Novembre », sur novembre-architecture.com.
    10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Architecture de bois : la cité Pierre-Sémard au Blanc-Mesnil, sur www.atlas-patrimoine93.fr.
    19. « Population du Blanc Mesnil (93150) », sur linternaute.com.
    20. « Statistiques Le Blanc-Mesnil : population Le Blanc-Mesnil, ménages Le Blanc-Mesnil et logements Le Blanc-Mesnil (93150 - Seine-Saint-Denis) », sur www.communes.com.
    21. « Secteur de l'Abbé Niort », sur blancmesnil.fr.
    22. « Quartier des Tilleuls », sur Ville du Blanc-Mesnil.
    23. « Quartier de la Gare (future ligne 16) », sur Ville du Blanc-Mesnil.
    24. « Gare du Grand Paris L16 », sur blancmesnil.fr.
    25. « Quartier Gare Sémard », sur Ville du Blanc-Mesnil.
    26. « Le Blanc-Mesnil », sur leparisien.fr, .
    27. Atlas du patrimoine culturel de Seine-Saint-Denis
    28. « Histoire du Blanc-Mesnil », sur blancmesnil.fr.
    29. « Histoire de la ville | Ville du Blanc-Mesnil », sur blancmesnil.fr (consulté le ).
    30. Curiosité de l'histoire des arts, page 261, P-L Jacob, éditions Adolphe Delahays, 1858
    31. Journal d'un bourgeois de Paris (1405-1449), page 24
    32. Histoire de l'orfèvrerie-joaillerie et des anciennes communautés, page 246, Paul Lacroix, Ferdinand Seré, 1850
    33. Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, Pierre Thomas Nicolas Hurtaut et Magny, 1779.
    34. Archives nationales, page 53
    35. Journal de Jean HĂ©roard sur l'enfance et la jeunesse de Louis XIII, Jean HĂ©roard, page 295.
    36. « Histoire de le Blanc Mesnil version longue », sur blancmesnil.fr.
    37. Les environs de Paris disparus, Georges Pillement, Editions Albin Michel, 1968, page 131.
    38. Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
    39. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
    42. « Décret no 2015-1660 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Aulnay-sous-Bois », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    43. RĂ©sultats officiels pour la commune Le Blanc-Mesnil
    44. Thomas Poupeau, « Municipales 2020 : « candidat pour reprendre Le Blanc-Mesnil aux promoteurs ! » : Didier Mignot, ex-maire (PCF), aura une liste aux municipales 2020. Il devrait affronter l’actuel maire (LR) Thierry Meignen », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    45. « Résultats de l'élection municipale et communautaire de 2020 au Blanc-Mesnil », sur Ministère de l'intérieur, (consulté le )
    46. « Les maires de Blanc-Mesnil (Le) », sur francegenweb.org (consulté le ).
    47. « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
    48. Claude Pennetier, « Duquenne Henri : Né le 25 janvier 1875 à Paris (XIVe arr.), mort le 16 juillet 1951 à Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis) ; ouvrier blanchisseur ; militant socialiste puis communiste de Seine-et-Oise [Seine-Saint-Denis ; maire de Blanc-Mesnil »], Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    49. « Maires », Journal officiel de l’État français, no 137,‎ , p. 2099 (lire en ligne, consulté le ).
    50. Claude Pennetier, « Le Moign Eugène : Né le 11 juillet 1901 à Brest (Finistère), mort le 14 mars 1982 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ; cheminot puis ouvrier d’usine ; maire communiste de Blanc-Mesnil de 1945 à 1965 », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    51. « Décès de Robert Fregossy », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
    52. « Daniel Feurtet est toujours au conseil », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J'avais pris la décision de partir en 2001. J'ai préparé ma succession avec Didier Mignot. Tout se passe donc au mieux. » A 64 ans, il siège toujours au conseil municipal et préside la commission d'aménagement du territoire, des travaux et de l'habitat ».
    53. « Daniel Feurtet passe le relais à Didier Mignot », Le Parisien - Municipales 208,‎ (lire en ligne).
    54. Jean-Gabriel Bontinck, « Didier Mignot (PC), entre hôpital et politique au Blanc-Mesnil », sur Le Parisien, (consulté le ).
    55. « Thierry Meignen : « Mettre fin au clientélisme » : 55 ans, candidat UMP », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    56. Jean-Gabriel Bontinck, « Pour la première fois, ils ont endossé l'habit de maire ce week-end : Meignen (UMP) face à l'amertume du PCF au Blanc-Mesnil », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎ « Seule note discordante : les mimiques et grimaces des vaincus. Hier soir, ces derniers ont tenu à donner le ton. Moins d'un quart d'heure après le début de la séance, Alain Ramos, le candidat dissident PS, qui a déposé un recours en préfecture, a quitté la salle avec sa colistière Patricia Debryune. Quant à l'UMP Thierry Meignen, à qui la victoire a échappé de seulement 45 voix au second tour, il s'est lancé dans un discours riche en métaphores, fustigeant le score « médiocre » du Parti communiste obtenu « en calomniant vos adversaires » ».
    57. « Au Blanc-Mesnil, les économies à tout prix de Thierry Meignen (UMP) », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    58. Alexandre Arlot, « Seine-Saint-Denis : Philippe Dallier renonce à son mandat de sénateur, Thierry Meignen lui succède : S’il avait anticipé l’échec de la droite aux départementales, il avoue qu’il ne se serait pas porté candidat à ce scrutin. Élu dans son canton, le patron des Républicains du 93 a dû choisir entre ses mandats de parlementaire et de conseiller municipal aux Pavillons-sous-Bois. Il a opté pour sa ville. Le maire du Blanc-Mesnil siégera donc à sa place à Paris », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La loi empêchant les élus de cumuler un mandat de parlementaire avec la direction d’un exécutif local, le maire du Blanc-Mesnil passera le flambeau début septembre à Jean-Philippe Ranquet (Libres !), son premier adjoint actuellement chargé du développement durable et de l’espace public ».
    59. Thomas Poupeau, « Municipales au Blanc-Mesnil : la droite veut confirmer face à l’ancien maire communiste », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    60. « Compte-rendu du conseil municipal du 25 mai 2020 » [PDF], Les délibérations du conseil municipal, sur blancmesnil.fr (consulté le ).
    61. S.T., « Trois nouveaux élus au conseil départemental du 93 », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    62. Jean-Gabriel Bontinck, « Le maire (LR) du Blanc-Mesnil savoure son entrée au conseil régional », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
    63. Hajera Mohammad, « Le Blanc-Mesnil : Jean-Philippe Ranquet devient le nouveau maire », sur francebleu.fr, (consulté le ) « Sur sa page Facebook, Thierry Meignen, qui avait réélu au Blanc-Mesnil en 2020, affirme "suspendre" son mandat de maire jusqu'à 2023, date à laquelle son mandat de sénateur doit s'achever »
    64. Dorine Goth, « Thierry-Meignen sénateur : son premier adjoint assurera l'intérim au Blanc-Mesnil : Le 1er adjoint Jean-Philippe Ranquet a été élu, samedi 4 septembre 2021, par le conseil municipal du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) pour assurer l'intérim de Thierry Meignen. », Actu Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    65. « UDI Le Blanc-Mesnil », (consulté le ), sur Facebook.
    66. Alexandre Arlot, « Le Blanc-Mesnil : Jean-Philippe Ranquet, maire «par intérim» avant le retour de Thierry Meignen ? : Un an et demi après sa réélection aux municipales, le nouveau sénateur a cédé son fauteuil à son bras droit, pour une période censée durer deux ans. L’intéressé se défend d’être «un maire fantoche», comme le redoute l’opposition », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    67. Village et Ville fleuris
    68. Grand prix de l'Environnement des villes de l'ĂŽle-de-France
    69. « Quand les communes se mobilisent : Des communes ont ouvert la voie de l’accessibilité. La charte Ville handicap et les prix Action, innovation, accessibilité valorisent les initiatives les plus structurées », Accessibilité, guide pratique,‎ , p. 18-19 (lire en ligne).
    70. « Le Blanc-Mesnil reçoit le label « Ma commune a du cœur » », sur blancmesnil.fr, .
    71. « Jumelage », sur blancmesnil.fr.
    72. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    74. « Le relais petite enfance », sur blancmesnil.fr.
    75. « Les multi-accueils », sur blancmesnil.fr.
    76. « Écoles élémentaires », sur blancmesnil.fr.
    77. « Annuaire : Résultats de recherche », sur education.gouv.fr.
    78. « Centres municipaux de santé », sur blancmesnil.fr.
    79. « Hôpitaux et laboratoires », sur blancmesnil.fr.
    80. « Centre médico-sportif », sur blancmesnil.fr.
    81. « Protection maternelle et infantile (PMI) », sur blancmesnil.fr.
    82. « La culture au Blanc-Mesnil », sur blancmesnil.fr.
    83. « La nouvelle salle du Théâtre », sur blancmesnil.fr.
    84. « Le conservatoire à rayonnement départemental Erik Satie », sur blancmesnil.fr.
    85. « Médiathèques », sur blancmesnil.fr.
    86. « 2 Pièces Cuisine », sur blancmesnil.fr.
    87. « Cinéma Louis Daquin », sur blancmesnil.fr.
    88. « Pluralium, Maison d'Art », sur pluralium.fr (consulté le ).
    89. « Les équipements sportifs », sur blancmesnil.fr (consulté le ).
    90. « Les activités associatives », sur blancmesnil.fr (consulté le ).
    91. « Le Blanc-Mesnil », sur Association diocésaine de Saint-Denis-en-France, (consulté le ).
    92. « Charisma église chrétienne », sur charisma.fr.
    93. (en) Synagogues of Europe: Architecture, History, Meaning, page 98, Carol Herselle Krinsky, 1996.
    94. Carole Sterlé, « Blanc-Mesnil : un an après la controverse, portes ouvertes à la mosquée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    95. « Panorama économique de la ville », sur blancmesnil.fr.
    96. « Traction Levage | Spécialiste des produits de levage », sur www.traclev.com (consulté le )
    97. Histoire de l'architecture moderne en France de 1889 à nos jours : un siècle de modernité, par René Jullian, Paris : Philippe Sers, 1984.
    98. Ministère de la Culture et de la Communication, Photothèque
    99. Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis
    100. Revue d'Histoire de l'Église de France, page 344, 1953.
    101. Thomas Poupeau, « Le Blanc-Mesnil : il y a 100 ans, un obus allemand endeuillait la messe des Rameaux », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    102. La Croix, Nouvelle religieuse, 29 septembre 1931.
    103. Great Buildings
    104. Ministère de la Culture et de la Communication
    105. Les Passagers du Roissy-Express, photographies de AnaĂŻk Frantz. Editions du Seuil, 1990.
    106. (en) Building in Wood: Construction and Details, Gotz Gutdeutsch, Birkhauser, 1996
    107. « Espaces verts et fleurissement », sur blancmesnil.fr.
    108. Dans le Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti le pont Iblon est décrit comme suit : « pont pratiqué sur la route de Lille pour traverser la Morée, et à distance égale de Dugny et du Blanc-Ménil. »
    109. (de) Das Herz marschiert mot, Hans Joachim Kitzing, E.S. Mittler & Sohn, 1943
    110. Aurélien Soucheyre, « Blanc Mesnil : Croqué au vitriol, le maire s’acharne », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
    111. Le Blanc-Mesnil-Debré-Berhan
    112. Centre d'Ă©tude et de recherche en action sociale
    113. L'Humanité, article du 13 avril 2005
    114. Politis, article de novembre 2005
    115. Au Blanc-Mesnil, la citoyenneté s'apprend - l'Humanite
    116. Le Monde diplomatique, article de janvier 2006
    117. Le Monde, article du 18 juin 2006
    118. Le Parisien, article du 30 mai 2007
    119. Politis, article de mars 2007
    120. Le Monde, article du 7 février 2008
    121. Le Blanc-Mesnil mijote l'agrandissement de sa Cuisine sur 20Minutes.fr
    122. Le Parisien, le 18 décembre 2008
    123. Centre Pompidou, page 11
    124. Forum des Images
    125. Association des documentaristes français
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.