Accueil🇫🇷Chercher

Peterhof

Peterhof (en russe : Петергоф, de l'allemand Peterhof « la cour de Pierre ») est une municipalitĂ© du district de Petrodvorets de l'agglomĂ©ration de Saint-PĂ©tersbourg. De 1944 Ă  1997, la ville porte le nom de Petrodvorets et beaucoup de Russes s'y rĂ©fèrent encore par cette appellation. Cette municipalitĂ© est connue pour sa sĂ©rie de palais et de jardins, construits sur ordre de l'empereur de Russie Pierre le Grand dans les annĂ©es 1720. SurnommĂ©e la « Versailles russe », la ville abrite aussi un campus important de l’universitĂ© de Saint-PĂ©tersbourg, ainsi que l’usine de montres de Petrodvorets, autrefois l'une des principales manufactures de montres de l’Union soviĂ©tique. Peterhof est situĂ© Ă  environ 25 km du centre de Saint-PĂ©tersbourg, sur la rive sud du golfe de Finlande, bras de la mer Baltique.

Peterhof
(ru) Петергоф
Blason de Peterhof
HĂ©raldique
Drapeau de Peterhof
Drapeau
Peterhof
Administration
Pays Drapeau de la Russie Russie
RĂ©gion Ă©conomique RĂ©gion Ă©conomique du Nord-Ouest
District fédéral District fédéral du Nord-Ouest
Sujet fédéral Saint-Pétersbourg
Maire Alexander Shifman (depuis 2019)
Code OKATO 40 290 501
Indicatif (+7) 812
DĂ©mographie
Population 85 100 hab. (2019)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 59° 53′ nord, 29° 54′ est
Fuseau horaire UTC+04:00
Divers
Fondation 1705
Statut Ville depuis 1762
Ancien(s) nom(s) Petrodvorets (1944-1997)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Voir sur la carte topographique de Russie européenne
Peterhof
GĂ©olocalisation sur la carte : Saint-PĂ©tersbourg
Voir sur la carte topographique de Saint-PĂ©tersbourg
Peterhof
GĂ©olocalisation sur la carte : Russie
Voir sur la carte topographique de Russie
Peterhof
Liens
Site web www.peterhof.com

    Histoire

    L'emplacement fut choisi comme site de construction pour la résidence de Pierre le Grand, tsar de Russie. C'est après un voyage en France qu'il ordonna de faire élever un palais grandiose qui dépasserait en beauté le palais de Versailles.

    Les travaux débutèrent en 1714 dans le parc de Peterhof. Le tsar lui-même surveillait la construction de son palais et habitait pendant ce temps dans la maisonnette Monplaisir, encore visible aujourd'hui. Les travaux furent officiellement terminés en 1723.

    Le château et les jardins ont beaucoup souffert des déprédations de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale.

    La composante la plus spectaculaire du parc est un talus amĂ©nagĂ© contre une falaise de soixante mètres de haut Ă  moins de cent mètres de la rive du golfe de Finlande Ă  partir duquel s'Ă©tendent les Jardins du bas (NijniĂŻ Sad) sur environ 1,02 km2. La majoritĂ© des fontaines de Peterhof s'y situent ainsi que plusieurs petites constructions. Ă€ l'est de ces jardins se trouve le parc Alexandria, une addition ultĂ©rieure considĂ©rĂ©e comme distincte de Peterhof.

    Autres Ă©difices

    Les palais de Monplaisir et de Marly (ce dernier inspiré du château de Marly, près de Versailles), ainsi que le pavillon du nom d'Ermitage furent construits dès l'origine. Les jardins du bas contiennent aussi une grande serre et dans le parc Alexandria se trouve le cottage à l'anglaise de Nicolas Ier. En 1820, le grand-duc rend visite au peintre Friedrich dans son atelier à Dresde et lui achète quelques tableaux mélancoliques qui seront installés dans le "cottage". Ces toiles sont en harmonie avec la chapelle impériale néogothique vouée à saint Alexandre Nevski, œuvre de Karl Friedrich Schinkel, et construite en 1829[1].

    Palais de Marly

    Tourisme

    Beaucoup de passionnés d'horlogerie profitent de la visite du palais pour ensuite aller visiter l'usine de montres de Petrodvorets, qui produit les montres de la marque Raketa et entre autres les montres de l'armée russe.

    Notes et références

    1. MikhaĂŻl Piotrovski, Ermitage, P-2 ART PUBLISHERS, , p. 250

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes


    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.