Assia Djebar
Assia Djebar (en arabe : ۹۳Ùۧ ۏۚۧ۱), nom de plume de Fatima-Zohra ImalhayĂšne, nĂ©e le Ă Cherchell (dĂ©partement d'Alger) dans lâactuelle wilaya de Tipaza[1] (AlgĂ©rie) et morte le Ă Paris, est une femme de lettres franco-algĂ©rienne d'expression française.
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 78 ans) 19e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Fatima-Zohra ImalhayĂšne |
Pseudonyme |
Assia Djebar |
Nationalités | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
A travaillé pour | |
---|---|
Parti politique | |
Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée |
Auteure de nombreux romans, nouvelles, poĂ©sies et essais, elle a aussi Ă©crit pour le thĂ©Ăątre et a rĂ©alisĂ© plusieurs films. Assia Djebar est considĂ©rĂ©e comme l'un des auteurs les plus cĂ©lĂšbres et les plus influents du Maghreb. Elle est Ă©lue Ă l'AcadĂ©mie française en 2005, devenant ainsi la premiĂšre Ă©crivaine nord-africaine Ă y ĂȘtre reçue.
Biographie
Assia Djebar naĂźt le 30 juin 1936 dans une famille de la petite bourgeoisie traditionnelle algĂ©rienne[2]. Son pĂšre, Tahar ImalhayĂšne, est un instituteur (issu de lâĂcole normale dâinstituteurs de BouzarĂ©a) chenoui originaire de Gouraya. Sa mĂšre, Bahia Sahraoui, appartient Ă la famille des Berkani, dont un aĂŻeul a combattu aux cĂŽtĂ©s dâAbd El-Kader et l'a suivi en exil[3]. Assia Djebar passe son enfance Ă MouzaĂŻaville (Mitidja), Ă©tudie Ă l'Ă©cole française, puis dans une Ă©cole coranique privĂ©e. Ă partir de 10 ans, elle Ă©tudie au collĂšge de Blida et, faute de pouvoir y apprendre l'arabe classique, elle commence Ă apprendre le grec ancien, le latin et l'anglais. Elle obtient le baccalaurĂ©at en 1953 puis entre en hypokhĂągne au lycĂ©e Bugeaud dâAlger (actuel lycĂ©e Emir Abdelkader)[3].
En 1954, elle entre en khĂągne au lycĂ©e FĂ©nelon (Paris). L'un de ses professeurs est Dina Dreyfus[3]. L'annĂ©e suivante, elle intĂšgre l'Ăcole normale supĂ©rieure de jeunes filles de SĂšvres, oĂč elle choisit l'Ă©tude de l'Histoire. Elle est la premiĂšre femme algĂ©rienne Ă intĂ©grer l'Ăcole[4]. Ă partir de 1956, elle dĂ©cide de suivre le mot d'ordre de grĂšve de l'UGEMA, lâUnion gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants musulmans algĂ©riens, pour protester contre la rĂ©pression en AlgĂ©rie, et ne passe pas ses examens. Elle est exclue de l'Ă©cole de la rue de SĂšvres pour avoir participĂ© Ă la grĂšve[3]. C'est Ă cette occasion qu'elle Ă©crit son premier roman, La Soif[3]. Pour ne pas choquer sa famille, elle adopte un nom de plume, Assia Djebar : Assia, la consolation, et Djebar, l'intransigeance. Elle Ă©pouse l'Ă©crivain Walid Garn, pseudonyme de l'homme de thĂ©Ăątre Ahmed Ould-Rouis, puis quitte la France pour l'Afrique du Nord.
Le GĂ©nĂ©ral de Gaulle lui-mĂȘme demande sa rĂ©intĂ©gration dans lâĂcole en 1959 en raison de son « talent littĂ©raire »[5]. Ă partir de cette annĂ©e-lĂ , elle Ă©tudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb Ă la FacultĂ© des lettres de Rabat. En parallĂšle, aidĂ©e par l'islamologue Louis Massignon, elle monte un projet de thĂšse sur Lalla Manoubia, une sainte matrone de Tunis.
Le , elle retourne en AlgĂ©rie. Elle est nommĂ©e professeure Ă l'universitĂ© d'Alger[6]. Elle y est la seule professeure Ă dispenser des cours dâhistoire moderne et contemporaine de l'AlgĂ©rie. Dans cette pĂ©riode de transition post-coloniale, la question de la langue de l'enseignement se pose. L'enseignement en arabe littĂ©raire lui est imposĂ©, ce qu'elle refuse. Elle quitte alors l'AlgĂ©rie[3].
En 1965, elle décide d'adopter, avec Walid Garn, l'orphelin Mohamed Garne[7].
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France, et séjourne réguliÚrement en Algérie. Elle épouse en secondes noces Malek Alloula, dont elle se sépare par la suite.
Pendant une dizaine d'années, elle délaisse l'écriture pour se tourner vers un autre mode d'expression artistique, le cinéma. Elle réalise deux films, La Nouba des Femmes du Mont Chenoua en 1978, long-métrage qui lui vaut le prix FIPRESCI à la Mostra de Venise 1979, et un court-métrage, La Zerda ou les chants de l'oubli, en 1982[3].
De 1997 Ă 2001, elle dirige le Centre d'Ă©tudes francophones et françaises, Ă la suite d'Ădouard Glissant, Ă l'universitĂ© dâĂtat de Louisiane[8].
En 1999, elle soutient sa thĂšse Ă l'universitĂ© Paul-ValĂ©ry Montpellier 3, au sujet de sa propre Ćuvre[9]. La mĂȘme annĂ©e, elle est Ă©lue membre de l'AcadĂ©mie royale de langue et de littĂ©rature françaises de Belgique.
Se partageant entre la France et les Ătats-Unis, elle enseigne Ă compter de 2001 au dĂ©partement d'Ă©tudes françaises de l'universitĂ© de New York[10].
Le 16 juin 2005, elle est Ă©lue au fauteuil 5 de l'AcadĂ©mie française, succĂ©dant Ă Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006[3]. Elle est docteur honoris causa de l'universitĂ© de Vienne (Autriche), de l'universitĂ© Concordia de MontrĂ©al (Canada) et de l'universitĂ© dâOsnabrĂŒck (Allemagne).
Distinctions
DĂ©corations
Honneurs
Elle a plusieurs doctorats honoris causa des universités :
- Université Concordia en 2016[14] (à titre posthume)
- UniversitĂ© d'OsnabrĂŒck en 2005[15]
- Université de Vienne en 1995[15]
Sociétés savantes :
- 2005 : Ălue membre de l'AcadĂ©mie française au fauteuil de M. Georges Vedel (5e fauteuil)[16].
- 1999 : Ălue membre de l'AcadĂ©mie royale de langue et de littĂ©rature françaises de Belgique
Prix
- 2006 : Prix international Grinzane Cavour pour la lecture (Turin, Italie)
- 2005 : Prix international Pablo Neruda (Italie)
- 2000 : Prix de la paix des libraires allemands (Francfort)
- 1999 : Prix de la revue Ătudes françaises, pour Ces voix qui m'assiĂšgent... en marge de ma francophonie
- 1999 : Grande médaille de la francophonie par l'Académie française.
- 1998 : Prix international de Palmi (Italie)
- 1997 : Prix Marguerite Yourcenar (Boston), pour Oran, Langue morte.
- 1997 : Fonlon Nichols Prize, African Literature Association, pour toute son Ćuvre.
- 1996 : Neustadt International Prize for Literature (Ătats-Unis)
- 1995 : Prix Maurice Maeterlinck, Bruxelles
- 1989 : LiBeraturpreis, Francfort, pour Ombre sultane.
- 1985 : Prix de l'Amitié franco-arabe, pour L'Amour La Fantasia.
- 1983 : Best historic film, Berlin Film Festival, pour La Zerda et les Chants de l'oubli.
- 1979 : Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise, pour La Nouba des Femmes du Mont Chenoua (long métrage)
- 1962 : Prix de la Culture française pour Les Enfants du nouveau monde.
ThĂšmes de son Ćuvre
Les Ćuvres de Assia Djebar partent souvent de lâindividuel, voire de lâautobiographique, pour Ă©voquer des thĂšmes collectifs. Elle a ainsi Ă plusieurs reprises dĂ©peint la situation de sa gĂ©nĂ©ration, confrontĂ©e aux valeurs de deux communautĂ©s et de deux cultures[17].
Parmi ses premiĂšres Ćuvres, Les Enfants du nouveau monde, en 1962, et Les Alouettes naĂŻves en 1967, se placent durant la guerre d'indĂ©pendance algĂ©rienne (qui nâest pas terminĂ©e au moment oĂč le premier de ces romans est Ă©crit), et Ă©voquent le rĂŽle des femmes au quotidien et dans ce conflit spĂ©cifique, leur claustration dans la sociĂ©tĂ© traditionnelle algĂ©rienne et leur dĂ©sir dâĂ©mancipation. Femmes dâAlger dans leur appartement, en 1980, est un recueil de nouvelles qui emprunte son titre aux tableaux d'EugĂšne Delacroix et de Pablo Picasso. Au-delĂ du dialogue avec ces Ćuvres picturales, câest lâhistoire des femmes dâAlger, du pouvoir patriarcal et de la colonisation[17]. Loin de MĂ©dine, en 1991, rappelle les Ă©vĂ©nements qui entourent les derniers jours du ProphĂšte Mahomet et le rĂŽle des femmes dans ces Ă©vĂ©nements[18].
En 1996, dans Le Blanc de lâAlgĂ©rie, elle sâinsurge contre le retour dâune terreur meurtriĂšre en AlgĂ©rie, et tente de remonter le fil du temps pour rendre intelligible lâorigine du mal[17].
En 2003, son ouvrage La Disparition de la langue française est consacrĂ© Ă cette langue imposĂ©e puis assumĂ©e comme langue dâĂ©criture[17].
Nulle part dans la maison de mon pĂšre, en 2007, est un rĂ©cit intimiste sur la fin de son adolescence, le refus dâune sociĂ©tĂ© patriarcale, les interdits qui Ă©touffaient sa vie Ă l'Ă©poque et la libertĂ© dont semblaient jouir, en regard, ses condisciples europĂ©ennes[17][19].
Principales Ćuvres littĂ©raires
Les Ćuvres d'Assia Djebar ont Ă©tĂ© traduites en 21 langues.
- Nulle part dans la maison de mon pĂšre, Ăd. Fayard, Paris, 2007, 407 p. (ISBN 9782213635408) (roman)
- La Disparition de la langue française, Ăd. Albin Michel, Paris, 2003, 306 p. (ISBN 9782226141651) (roman)
- La Femme sans sĂ©pulture, Ăd. Albin Michel, Paris, 2002, 219 p. (ISBN 2226131868) (roman)
- Filles d'IsmaĂ«l dans le vent et la tempĂȘte, Florence, Juinti, 2000 (thĂ©Ăątre musical)
- Ces voix qui m'assiĂšgent... en marge de ma francophonie, Ăd. Presses de l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, MontrĂ©al, 1999, 272 p. (ISBN 9782760617506) / Ăd. Albin Michel, Paris, 1999, 272 p. (ISBN 9782226108234) (essai)
- Les Nuits de Strasbourg, roman, Actes Sud, 1997, 408 p. (ISBN 9782742714056) (roman)
- Oran, langue morte, Ăd. Actes Sud, Paris, 1997, 380 p. (ISBN 9782742734450) (nouvelles)
- Le Blanc de l'AlgĂ©rie, Ăd. Albin Michel, Paris, 1996, 250 p. (ISBN 9782253153405) (rĂ©cit)
- Vaste est la prison, Ăd. Albin Michel, Paris, 1995, 351 p. (ISBN 9782253152224) (roman)
- Loin de MĂ©dine, Ăd. Albin Michel, Paris, 1991, 314 p. (ISBN 9782226052599) (roman)
- Ombre sultane, roman, J.-C. LattĂšs, 1987 (roman)
- L'Amour, la fantasia, roman, J. C. LattĂšs/Enal, 1985 (roman)
- Femmes d'Alger dans leur appartement, nouvelles, Des Femmes, 1980.
- Rouge l'aube, théùtre, SNED, 1969.
- PoÚmes pour l'Algérie heureuse, poésie, SNED, 1969.
- Les Alouettes naĂŻves, Ăd. Julliard, Paris, 1967 (roman)
- Les Enfants du Nouveau Monde, Ăd. Julliard, Paris, 1962 (roman)
- Les Impatients, Ăd. Julliard, Paris, 1958 (roman)
- La Soif, Ăd. Julliard, Paris, 1957 (roman); 2e Ăd. Barzakh, Alger, (2017)
Filmographie
- 1978 : La Nouba des femmes du mont Chenoua
- 1982 : La Zerda ou les chants de l'oubli (coscénariste : Malek Alloula)
Hommages et postérité
En 2016, la JournĂ©e Assia Djebar est instaurĂ©e Ă MontrĂ©al, elle est cĂ©lĂ©brĂ©e annuellement le 16 juin par lâUnion des Ă©crivaines et Ă©crivains quĂ©bĂ©cois (UNEQ), lâorganisme Racines et Confluences, les Ă©ditions MĂ©moire d'encrier et la compagnie de production artistique et cinĂ©matographique SN Production[20] - [14].
Lieux
- Une des salles de l'Ăcole normale supĂ©rieure de la rue d'Ulm, Ă Paris, porte le nom d'Assia Djebar[21]. L'Ăcole normale supĂ©rieure de Constantine (AlgĂ©rie) porte le nom d'Assia Djebar.
- à Nantes, une voie piétonne du quartier de l'ßle de Nantes porte le nom d'allée Assia-Djebar.
- Une bibliothÚque porte son nom dans le 20e arrondissement de Paris, rue de Lagny[22]. Une médiathÚque porte également son nom à Blanquefort (Gironde).
- Une rue du nouveau Ă©co-quartier Ă Bagneux (Hauts-de-Seine) porte le nom d'Assia-Djebar.
- La 45e promotion de l'Ă©cole nationale d'administration, d'Alger, porte le nom d'Assia-Djebar.
- Ă Roubaix (Nord), un centre social porte le nom d'Assia-Djebar.
- Ă Lille-Sud (Nord), une rue porte le nom d'Assia Djebar.
Prix Assia Djebar du roman
Le Prix Assia Djebar du roman est un prix littéraire algérien créé en 2015 pour promouvoir la production littéraire algérienne.
Notes et références
Notes
Références
- « Assia Djebar : les chemins de la gloire », Djazairess,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Biographie sur le site de l'Académie française.
- Rémy 2006 (site de l'Académie française).
- Claire Devarrieux, « Assia Djebar, pionniÚre de la langue », sur Libération (consulté le )
- « L'AcadĂ©mie française ouvre ses portes Ă Assia Djebar », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Mort de l'Ă©crivaine algĂ©rienne Assia Djebar, membre de lâAcadĂ©mie française », TĂ©lĂ©rama.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Assia Chalabi, « Son fils adoptif Mohamed Garne Ă Echorouk : voici mon histoire avec âma mĂšreâ Assia Djebar », Echourouk,â (lire en ligne).
- (en) « History of the Center of French and Francophone Studies », sur lsu.edu/cffs, (consulté le ).
- Sous la dir. de Jeanne-Marie Clerc, Le Roman maghrébin francophone entre les langues, entre les cultures : quarante ans d'un parcours : Assia Djebar, 1957-1997 (thÚse de doctorat Ús lettres), Montpellier, université Paul-Valéry-Montpellier-3, , 245 p. (SUDOC 051012510, présentation en ligne).
- « Assia Djebar, écrivaine et historienne (1936-2015) », sur femmessavantes.pressbooks.com (consulté le ).
- Abdou Semmar, « Le cercle des amis d'Assia Djebar confirme le décÚs de cette grande écrivaine algérienne », sur Algérie Focus, .
- Nadjia Bouzeghrane, « Assia Djebar dĂ©cĂ©dĂ©e : Perte dâune intellectuelle majeure », sur El Watan, .
- « Assia Djebar », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- Yahia Arkat, « LâĆuvre dâAssia Djebar revisitĂ©e », LibertĂ© (AlgĂ©rie),â (lire en ligne).
- http://www.univ-bejaia.dz/Fac_Lettres_Langues/images/Communique_colloque.pdf
- « Assia DJEBAR | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
- Bouguerra et al. 2013, p. 1280-1281.
- Lalaoui 2004.
- « Assia Djebar et LeĂŻla Sebbar : une jeune AlgĂ©rienne qui rĂȘvait en français », sur Le Monde.fr (consultĂ© le ).
- Union des écrivaines et écrivains québécois, « Instauration de la Journée Assia Djebar », sur Union des écrivaines et écrivains québécois, (consulté le ).
- « Inauguration de la salle Assia Djebar », sur ens.fr (consulté le ).
- « Une bibliothĂšque Ă Paris portera le nom de l'Ă©crivaine Assia Djebar », Al Huffington Post,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Mohamed R. Bouguerra, BĂ©atrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des crĂ©atrices, vol. 1, Ăditions des femmes, , « Djebar, Assia (Fatima-Zohra-ImalayĂšne) (Cherchell 1936) », p. 1280-1281
- Ivantcheva-Merjanska, Irene. Ăcrire dans la langue de l'autre. Assia Djebar et Julia Kristeva. Paris: L'Harmattan, 2015
- Calle-Gruber, Mireille : « Refaire les contes dans la langue adverse. Assia Djebar, Oran, langue morte ». In: Ruhe, Ernstpeter: Assia Djebar. Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. WĂŒrzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 157â167
- Calle-Gruber, Mireille : Assia Djebar, ou la résistance de l'écriture : regards d'un ecrivain d'Algérie, Maisonneuve & Larose, 2001
- BeĂŻda Chikhi, Les Romans d'Assia Djebar, Alger, OPU, 1990. Ădition augmentĂ©e et refondue en 2002
- Beïda Chikhi, Assia Djebar: histoires et fantaisies, Paris, PUPS, 2006 (accompagné de documents, d'illustrations et d'un index)
- Beida Chikhi, "Comme un air de flûte", Postface, La Soif, Alger, Editions Barzakh, 2017
- Clerc, Jeanne-Marie : Assia Djebar : Ă©crire, transgresser, rĂ©sister. Paris/MontrĂ©al : LâHarmattan, 1997 (analyse complĂšte des textes qui ont Ă©tĂ© publiĂ©s jusqu'en 1997)
- Bougherara-Gaspoz, Nassima, Relevé topographique d'une lecture allemande d'Assia Djebar in : Assia Djebar en pays de langue allemande : Chroniques allemandes/8, dir. N. Bougherara, CERAAC, université Stendhal, Grenoble III, 2000, 73-89
- Ruhe, Ernstpeter: « Assia Djebar ». Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. WĂŒrzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 157â167
- Déjeux, Jean: Assia Djebar : romanciÚre algérienne, cinéaste arabe, Sherbrooke Univ. Press, 1980
- Grandguillaume, Gilbert : « La relation PĂšre-Fils dans lâAmour la Fantasia dâAssia Djebbar et Bandarshah Tayeb Salah ». In : LittĂ©ratures maghrĂ©bines, colloque Jacqueline Arnaud, Paris XIII. Paris : LâHarmattan, 1990, Vol. 10, T. 1, p. 167â173 ; voir sur Internet (derniĂšre interrogation : 29/06/2005)
- Geyss, Roswitha: Bilinguisme littĂ©raire et double identitĂ© dans la littĂ©rature maghrĂ©bine de langue française: le cas d'Assia Djebar et de Leila Sebbar. UniversitĂ© de Vienne: MĂ©moire de fin d'Ă©tudes (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades fĂŒr Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne: 2006 400 p.
- Hornung, Alfred, Ernstpeter Ruhe : Postcolonialisme et autobiographie. Albert Memmi, Assia Djebar, Daniel Maximim. Amsterdam â Atlanta : Studies in comperative literature 20, Series Editors C.C. Barfoot and Theo Dâhaen, 1998
- Violaine Houdart-Merot, « Assia Djebar », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, H. Champion, Paris, 2010, p. 148-152 (ISBN 978-2-7453-2126-8)
- Kirsch, Fritz Peter : « Quelques rĂ©flexions sur lâHistoire dans les Ćuvres narratives dâAssia Djebar ». In : Chroniques allemandes no 8-2000 : Assia Djebar en pays de langue allemande. Centre dâĂ©tudes et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC) de lâuniversitĂ© Stendhal-Grenoble III, 2000, p. 91â103
- Ndiaye, Christiane, « RĂ©cits des origines chez quelques Ă©crivaines de la francophonie », Ătudes françaises, vol. 40, no 1,â , p. 43-62 (lire en ligne).
- Fatima Z. Lalaoui, « Ăcriture de lâoralitĂ© et contre-discours fĂ©minin dans Loin de MĂ©dine dâAssia Djebar », Semen, no 18,â (lire en ligne)
- Okresek, Christine : Re-dire lâHistoire. Travail fictionnel et recherches historiques dans trois romans dâAssia Djebar (LâAmour, la fantasia â Vaste est la prison â Le Blanc de lâAlgĂ©rie). UniversitĂ© de Vienne : MĂ©moire de fin d'Ă©tudes (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades fĂŒr Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne, 1997
- Redouane Najib (sous la direction de) et Yvette Benayoum-Szmidt, Assia Djebar Colloque, L'Harmattan, 2008 (ISBN 9782296051942)
- Rezzoug, Simone : « Ămergence dâune parole fĂ©minine dans lâhistoire: le dernier roman dâAssia Djebar ». In : prĂ©sence de femmes. ItinĂ©raires dâapprentissage. Alger : Hiwer, 1987, p. 106â110
- Ringrose, Priscilla : « Sistre and the Semiotic : Reinscribing Desire into Language ». In: Ruhe, Ernstpeter: Assia Djebar. Studien zur Literatur und Geschichte des Maghreb. Band 5. WĂŒrzburg: Königshausen & Neumann, 2001, p. 91â105
- Ruhe, Ernstpeter : « Fantasia en Alsace. Les Nuits de Strasbourg dâAssia Djebar ». In : Chroniques allemandes no 8-2000 : Assia Djebar en pays de langue allemande. Centre dâĂ©tudes et de recherches allemandes et autrichiennes contemporaines (CERAAC) de lâUniversitĂ© Stendhal-Grenoble III, p. 105â121
- Rocca, Anna: Assia Djebar : le corps invisible, voir sans ĂȘtre vue, L'Harmattan, 2005
- Thiel, Veronika: Assia Djebar : la polyphonie comme principe gĂ©nĂ©rateur de ses textes. UniversitĂ© de Vienne, mĂ©moire de fin d'Ă©tudes (Diplomarbeit zur Erlangung des Magistergrades fĂŒr Philosophie). S/D Zohra Bouchentouf-Siagh. Vienne : 2005. Preaesens, 2005
- Brun, Catherine, « Assia Djebar, Jalons pour l'itinéraire d'un "je-nous" » dans Revue d'Histoire littéraire de la France, 2016, Presses universitaires de France
- Ching Selao, « (Im)possible autobiographie : vers une lecture derridienne de Lâamour, la fantasia dâAssia Djebar », Ătudes françaises, vol. 40, no 3,â , p. 129-150 (lire en ligne)
- Christina A. Oikonomopoulou, « Rouge lâaube ou la rĂ©sistance thĂ©Ăątrale anticoloniale et fĂ©minine dâAssia Djebar », Actes du Colloque International Des Ă©crits des femmes enterrĂ©s â Colloque international Ă la mĂ©moire dâAssia Djebar, Inter-Textes, n° 19, septembre 2019, pp. 63-73.
- Christina A. Oikonomopoulou, « Dramaturges algĂ©riennes francophones de lâĂ©poque coloniale tardive et postindĂ©pendante : des femmes qui parlent des femmes » revue scientifique du DĂ©partement d'Etudes ThĂ©Ăątrales de l'UniversitĂ© de PĂ©loponnĂšse (GrĂšce) ÎΔΏÏÏÎżÏ Î ÏλÎčÏ, 2016, pp. 99-118, https://ts.uop.gr/images/files/Theatre_Polis_Issue_2_FINAL_2016.pdf.
- Farah AĂŻcha Gharbi, « Femmes dâAlger dans leur appartement dâAssia Djebar : une rencontre entre la peinture et lâĂ©criture », Ătudes françaises, vol. 40, no 1,â , p. 63-80 (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Dossier d'analyses d'Ćuvres d'Assia Djebar sur le blog La Plume francophone
- Dossier Assia Djebar sur remue.net
- Pierre-Jean Remy, « Réponse au discours de réception de Mme Assia Djebar », sur le site de l'Académie française,