Blanquefort (Gironde)
Blanquefort (Blancahòrt en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Blanquefort | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Véronique Ferreira 2020-2026 |
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Code postal | 33290 | ||||
Code commune | 33056 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Blanquefortais | ||||
Population municipale |
15 276 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 453 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 54′ 41″ nord, 0° 38′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 39 m |
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Superficie | 33,72 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Portes du Médoc | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ses habitants sont appelés les Blanquefortais[1].
Géographie
Localisation
Blanquefort est une commune de l'aire d'attraction de Bordeaux, située dans son unité urbaine. Elle s'étend sur 3 372 hectares dont une partie est inconstructible, en l'occurrence la moitié orientale proche de la Garonne et de la rivière Jalle de Blanquefort qui est majoritairement formée d'anciens marais. Ceux-ci ont été asséchés à partir du XVIIe siècle par des Hollandais mais demeurent encore zones inondables. Cette partie de la commune est alors convertie en prés pour l'élevage de bétail. Une carrière d'extraction de graves y est installée, ce qui a formé le second plus vaste plan d'eau de la banlieue bordelaise aujourd'hui.
La commune se partage entre de vastes bois (notamment celui de Tanaïs), la viticulture, les zones habitées et une zone d'activité économique. Les châteaux viticoles constituent encore aujourd'hui une activité importante de la ville et contribuent à la structure du paysage. Le château Dillon a ainsi été intégré dans un lycée agro-viticole en 1923.
Après une croissance rapide durant les années 1970 et 1980, le nombre d'habitants de la ville semble stagner. La ville comprend une importante population jeune, les établissements scolaires sont d'ailleurs nombreux tant publics que privés. La croissance démographique a poussé la ville à se doter d'infrastructures socio-culturelles comme le centre des Colonnes, à la fois médiathèque et cinéma. Il illustre l'urbanisation du centre-ville avec des ensembles collectifs de moyenne importance, tandis que dans le reste de la commune domine un habitat pavillonnaire individuel structuré en lotissements à voies curvilignes.
La commune comprend également une zone d'activité économique de la métropole bordelaise, plus petite que les zones phares de Mérignac-Aéroparc, Bordeaux-Nord ou encore Pessac-Bersol (voir paragraphe Economie).
Les espaces verts restent la priorité de la commune, puisque en effet c'est une ville qui cherche à maintenir un aspect campagnard. Le parc de Majolan a été construit à la fin du XIXe siècle dans le goût romantique. Doté d'un vaste plan d'eau, de grottes et de ruines artificielles, le parc est l'un des lieux de promenade prisé des habitants de l'agglomération bordelaise.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Parempuyre, Bordeaux, Le Pian-Médoc, Le Taillan-Médoc, Eysines, Bruges, Bassens et Saint-Louis-de-Montferrand.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,8 °C pour 1981-2010[11], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Blanquefort est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[16] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (19,4 %), prairies (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), eaux continentales[Note 7] (11,7 %), terres arables (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,3 %), forêts (9 %), cultures permanentes (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones humides intérieures (2 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Blanquefort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2002 et 2009[26] - [22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 534 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 517 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Voies de communication et transports
Réseau routier
- Accès depuis la rocade de Bordeaux - :
- 06 Bruges-Blanquefort-ZI Campilleau
- 04a Stade Atlantique-Parc Expositions-Bruges (en contournant la Réserve Naturelle Nationale des Marais de Bruges)
- 07 Eysines-Le Vigean (en traversant le lieu-dit du Vigean d'Eysines)
- Depuis les portes du Médoc (Parempuyre, Ludon-Médoc, Macau) :
- ou route des Châteaux du Médoc, traversant l'ouest de la commune
- Ã l'est de la commune.
- au centre de la commune.
- D'autres routes locales relient la commune à Bordeaux, au Pian-Médoc ou au Taillan-Médoc.
Réseau TBM
Blanquefort est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:
Dès le 4 septembre 2023[30], Blanquefort sera desservie par les lignes TBM suivantes:
- (arrêts Gare de Blanquefort et Frankton)
- 22 - 37 - 38 - 52 - 77 - 79
Réseau TransGironde
La ligne 704 part de la gare à destination d'Arsac, la ligne 705 part quant à elle de Place Ravezies-Le Bouscat à destination de Pauillac, Saint-Estèphe et Cissac-Médoc.
Réseau ferroviaire
- La gare de Blanquefort est desservie par la ligne du Médoc.
Toponymie
Blanquefort tire son nom du latin blanca fortis, dénomination du « fort blanc », château construit au XIe siècle en pierres calcaires.
Histoire
Les premières traces d'occupation remontent à l'époque protohistorique. À l'âge du bronze (1500 av. J.-C.) existaient des habitats près de la rivière qui borde la commune au sud, la Jalle de Blanquefort. Des céramiques ont été retrouvées le long de la rivière et sur le site de la forteresse médiévale.
Le même site est occupé à l'époque romaine puisque des tegulae (tuiles romaines) et des monnaies y ont été mises au jour lors de fouilles. Le bâtiment, dont il ne reste d'autres traces, était probablement un poste de garde ou un péage car situé sur la voie romaine reliant Burdigala (Bordeaux) à Noviomagus dans le Médoc.
Le village existe déjà au Haut Moyen Âge, comme l'atteste la présence de sarcophages mérovingiens dans les soubassements de l'église. De plus, le bâtiment cultuel a été dédié à saint Martin, évangélisateur de la Gaule, ce qui laisse imaginer une origine lointaine.
Au milieu du XIe siècle, des seigneurs s'établissent et édifient un premier château de pierre, de style roman. Il succède vraisemblablement à un donjon primitif en bois. Le château est construit sur la route de Bordeaux au Médoc, axe stratégique sur lequel le seigneur perçoit des droits de passage. Établi au milieu de marais, l'édifice blanc - car construit en pierres calcaires - marque les esprits à une époque où même les églises sont encore en bois. Il donne son nom à la ville : Blanquefort est le blanca fortis, c'est-à -dire le « fort blanc ».
Au XIIIe siècle, le château devient la propriété du roi d'Angleterre Édouard Ier, qui est aussi duc d'Aquitaine. Le château est cédé peu après à la puissante famille de Durfort qui conserve la forteresse jusqu'à la Révolution française. Au début du XIVe siècle, les Durfort sont la plus puissante famille de Guyenne et ils représentent le roi en son absence. Blanquefort est leur principale possession. La seigneurie comprend alors un tiers du Médoc, atteint l'océan Atlantique et le bassin d'Arcachon.
Le petit château est alors agrandi pour devenir une forteresse royale anglaise chargée de défendre Bordeaux contre une attaque du roi de France. Blanquefort devient un lieu stratégique de la guerre de Cent Ans. Une enceinte en pierres est construite ; le donjon est agrandi par l'adjonction de six grosses tours.
Parallèlement, d'autres châteaux plus modestes apparaissent sur l'actuelle commune, comme à Breillan ou Terrefort. Une chapelle est construite plus au nord, dans le village de Caychac.
En 1453, après la victoire française de Castillon, la forteresse est prise, avant que Bordeaux ne tombe. C'est la fin de la guerre de Cent Ans. Pendant quelques années, le château devient forteresse royale française, possession de Louis XI. Puis l'un de ses lieutenants, Antoine de Chabannes, obtient la forteresse qu'il adapte à l'artillerie à feu et embellit de décors gothiques. Les Durfort récupèrent Blanquefort peu après.
La forteresse perdra progressivement son intérêt stratégique. Incendiée au XVIIe siècle, elle est abandonnée et sert même de carrière de pierres durant la Révolution.
Au XVIIe siècle, le village de Blanquefort connaît un nouvel essor avec la construction du château Dillon, du nom d'une famille de nobles irlandais venus s'installer ici. Un domaine viticole se développe, notamment autour du domaine de Breillan, acquis au XVIIIe siècle par deux autres familles irlandaises. Le château du Déhez illustre bien, avec son plan de villa romaine, le goût du siècle pour les châteaux de campagne. Le magnifique château de Fongravey a été construit par l'architecte Victor Louis, qui a également édifié le Grand Théâtre de Bordeaux, pour le consul de Hambourg Daniel Kristof Meyer. Le cadre de vie des habitants du Blanquefort d'alors nous est en partie connu (structure seigneuriale et rurale[31], mœurs juridiques familiales[32]) par quelques travaux d'universitaires.
On en voit ici une rame photographiée avant la Première Guerre mondiale.
La commune est secouée par la Révolution. Elle connaît la particularité d'avoir eu comme premier maire révolutionnaire Pierre Thadé Saincric, qui était le curé de la paroisse ; par la suite il se maria et devint notaire.
La viticulture connaît son apogée au XIXe siècle où des domaines comme Dulamon,
Le Dehez ou Dillon changent de mains. L'activité emploie alors la majorité d'une population qui atteint environ 2 000 habitants en 1900. Près de la Garonne, dans la palus se trouve alors pendant une courte période le principal élevage de sangsues de Bordeaux car les animaux étaient alors utilisés en médecine.
Blanquefort connaît une rapide croissance à partir des années 1960. La commune est intégrée à la communauté urbaine de Bordeaux à sa création en 1968. Une immense zone industrielle voit le jour où s'implante bientôt une usine du constructeur automobile Ford. Elle devient vite la plus grosse entreprise privée de la région Aquitaine avec plus de 4 000 salariés. La commune connaît alors un développement lié à l'agglomération bordelaise, en s'intégrant parfaitement dans la banlieue de la ville.
- La Salle de Breillan avant sa réhausse.
- Le château Dillon.
- Le Béchon, lycée agricole.
- L'ancien moulin de Grattequina.
- Le château de Pouyastruc avant son incendie.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Bordeaux du département de la Gironde. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de la Gironde.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Blanquefort[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton des Portes du Médoc.
Intercommunalité
La commune était membre de la Communauté urbaine de Bordeaux, créée par la loi no 66-1069 du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines, et instituant les communautés urbaines de Strasbourg, Lille, Lyon et Bordeaux.
Cette communauté urbaine est transformée en métropole au par décret du pris en exécution de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) de 2014.
La commune est donc depuis lors membre de Bordeaux Métropole. Elle y possède 2 sièges lors des séances des conseils métropolitains.
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[40].
En octobre 2012, la ville a rejoint le réseau des "villes du bien vivre", communauté internationale appelée aussi Cittaslow.
Distinctions et labels
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[41]. Elle est ainsi la seule ville de Gironde avec ce label[42].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 15 276 habitants[Note 9], en diminution de 1,21 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture
La vie culturelle est structurée par de nombreuses associations regroupées autour de l'A.B.C., Maison de la Jeunesse et de la culture et de E.S.B., l'Entente sportive blanquefortaise. L'E.S.B. propose à ses 4 000 licenciés plus d'une vingtaine de disciplines sportives.
La saison culturelle est marquée par deux festivals de théâtre qui se déroulent sur le domaine de Fongravey. Le premier, « L'Échappée Belle » donne la part belle au théâtre de rue grâce à la venue de nombreuses troupes professionnelles; ces troupes viennent de France et d'Europe. Le festival a lieu chaque année début juin pendant une semaine à l'initiative de l'ELAC-Les Colonnes qui programme par ailleurs tout au long de l'année une trentaine de spectacles et gère le cinéma. Le second festival, « Gueule d'Amateur »[49] propose fin septembre des spectacles de troupes de théâtre amateur venues principalement de Gironde. Ce festival est organisé par le « Théâtre Expression » l'une des troupes que compte la commune. Le Carnaval à la mi-mars est un temps fort très populaire avec son traditionnel défilé de chars et la crémation de M. Carnaval. Mi-mai les jongleurs s'expriment lors de leur convention : Jubil'à jongle.
La musique bénéficie de la présence de l'école de musique et de danse « Henri Sauguet » qui propose une trentaine de disciplines. La ville compte aussi des chorales telle « La Villanelle » et de très nombreux groupes de rock amplifiés tels que Les Pellos et Les Isotops. Mi-mai se tient le festival Culture-Rock à Fongravey. Le clou de l'année musicale est la fête de la musique.
La commune a mis en place également une radio locale, RIG (90.7 FM).
Économie
Durant des années, l'usine de boîtes de vitesse de Ford Aquitaine Industries (FAI), implantée depuis 1972 à Blanquefort a été la plus grande usine d’Aquitaine. En 2009, HZ Holding France, associé au groupe allemand Johann Hay reprend l'usine qui est renommée First à l'occasion, en proposant plusieurs projets industriels. En 2010, ces derniers semblant ne pas aboutir, les syndicats déclenchent une procédure d'alerte. Finalement, Ford revient sur sa décision en juin 2011 et rachète son ancienne usine[50] maintenant 955 emplois sur les 1 500 du site. Elle a arrêté définitivement sa production le 24 juillet 2019, épilogue de plus d'un an de conflit social pour tenter d'empêcher la fermeture de ce site qui avait employé jusqu'à 3 600 salariés[51].
Parmi les autres entreprises : Castel frères, Groupe Berkem, Bardinet, Servicad, Labso chimie fine, Auchan Supermarché, LIDL, Aqmo, transport naval, France sécurité, First Aquitaine industries et CESI.
Projet Ecoparc : site de référence pour l’économie durable, piloté par la ville de Blanquefort, avec le soutien de la CUB, du conseil général de la Gironde et du conseil régional d'Aquitaine. Le projet favorise à la fois un développement économique et une démarche de qualité environnementale autour d’un parc dédié aux éco-industries et éco-activités.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 345 €, ce qui plaçait Blanquefort au 10 160e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[52].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château Dillon, construit à la fin du XVIIe et au tout début du XVIIIe siècle (avec des remaniements au XIXe siècle). Inscrit monument historique[53]. Il abrite aujourd'hui le lycée viticole de Blanquefort.
- Salle de Breillan.
- Château du Déhez.
- Château Saint-Ahon.
- Château Cambon.
- Château de Terrefort.
- Château Dulamon.
- Parc de Majolan, classé Jardin remarquable.
- Parc et château de Fongravey.
- Forêt et château de Tanaïs[54].
- Cinéma Les Colonnes.
- La forteresse.
- Église Saint-Martin de Blanquefort.
- Église Saint-Joseph de Caychac.
- Château de Grattequina et Port.
- La Salle de Breillan.
- Le château de Tanaïs.
- Le château Dulamon.
- Le château de Grattequina.
- Castel Cholet à Caychac.
- L'église Saint-Martin.
- L'église de Caychac.
- L'ancienne mairie.
- Le chalet Vauclair.
Personnalités liées à la commune
- La Salle de Breillan a été habitée par la famille Eyquem, des cousins de Michel de Montaigne.
- Au début du XIXe siècle, le baron Portal (politicien, sous Napoléon) a séjourné à Blanquefort dans son domaine de Breillan.
- Édouard de Woodstock, prince de Galles, fils aîné du roi d’Angleterre Edouard III (nommé le Prince Noir) serait passé à Blanquefort.
- Daniel Christophe Meyer consul de la république de Hambourg à Bordeaux possédait le domaine de Fongravey sur lequel il fit édifier une belle demeure.
- Friedrich Hölderlin poète allemand romantique, extrêmement connu dans son pays, enseigna aux enfants du consul Daniel Christophe Meyer à Fongravey.
- Le président au Parlement Jean-Baptiste Mercier Dupaty possédait à la veille de la révolution le château et domaine du Dehez où est né un de ses fils Emmanuel poète et auteur dramatique (1775-1781) membre de l'Académie française.
- Élysée Aviragnet, né le 30 juillet 1828 à Port-Louis (Île Maurice) et mort en 1908 à Lewisburg (Pennsylvanie), où il a été directeur de la Bucknell School of Music. Avec sa famille, il a été propriétaire du château du Grand Clapeau à Blanquefort (village de Caychac).
- Édouard Otlet, entrepreneur belge y est décédé en 1907
- Philippe Poutou, ex-ouvrier à l'usine Ford de la ville, candidat du NPA à l'élection présidentielle de 2012,de 2017 puis de 2022. Il est aujourd'hui conseiller municipal d'opposition à Bordeaux et conseiller métropolitain d'opposition dans l'hémicycle de Bordeaux Métropole.
- Vincent Feltesse, ex-homme politique français et ancien conseiller de François Hollande, a été maire de Blanquefort de 2001 à 2012 puis président de la CUB (maintenant Bordeaux Métropole) de 2007 à 2014 et enfin candidat à la mairie de Bordeaux en 2020 avant de renoncer en décembre 2019[55] puis de se retirer de la vie politique en février 2020[56].
- Mathieu Valbuena, footballeur professionnel ayant joué avec l'équipe de France, il est sélectionné pour disputer la Coupe du monde 2010, l'Euro 2012 et la Coupe du monde 2014.
- Benjamin Millepied, danseur et chorégraphe français de danse contemporaine, mari de Natalie Portman
Héraldique
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Les armes de Blanquefort (Gironde) se blasonnent ainsi : D'azur à l'enceinte fortifiée de quatre tours d'argent, ouverte de sable, en perspective fuyante, sommée d'un donjon de six grosses tours aussi d'argent, le tout ajouré et maçonné aussi de sable, sur une mer d'azur ondée d'argent, semée de touffes de roseaux de sable, le dit donjon accosté de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard aussi d'or armé et lampassé du champ. |
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Installation d'art contemporain
Au début des années 2010, Bordeaux Métropole commissionne la création d'une sculpture à la station de tramway Blanquefort. Réalisée par les artistes Cécile Beau et Nicolas Montgermont, Traversée est inaugurée en 2017. Elle se trouve composée par un rail qui serpente au sol avant de s’élever en une courbe sur une quinzaine de mètres et de repartir dans le sol. L’œuvre a demandé sept ans de travail et nécessité l’intervention de nombreux corps de métiers : bureau d’études, travail du métal, pose du rail, génie civil… Faisant écho à la pratique amérindienne d’écoute des rails du chemin de fer, elle permet à chaque arrivée ou départ de tramway d’en écouter et ressentir les vibrations changeantes[57].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 8 novembre 2011.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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