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Blanquefort (Gironde)

Blanquefort (Blancahòrt en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Blanquefort
Blanquefort (Gironde)
La mairie.
Blason de Blanquefort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Véronique Ferreira
2020-2026
Code postal 33290
Code commune 33056
Démographie
Gentilé Blanquefortais
Population
municipale
15 276 hab. (2020 en diminution de 1,21 % par rapport à 2014)
Densité 453 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 41″ nord, 0° 38′ 11″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 39 m
Superficie 33,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton des Portes du Médoc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Blanquefort
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Blanquefort
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Blanquefort
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Blanquefort

    Ses habitants sont appelés les Blanquefortais[1].

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Blanquefort est une commune de l'aire d'attraction de Bordeaux, située dans son unité urbaine. Elle s'étend sur 3 372 hectares dont une partie est inconstructible, en l'occurrence la moitié orientale proche de la Garonne et de la rivière Jalle de Blanquefort qui est majoritairement formée d'anciens marais. Ceux-ci ont été asséchés à partir du XVIIe siècle par des Hollandais mais demeurent encore zones inondables. Cette partie de la commune est alors convertie en prés pour l'élevage de bétail. Une carrière d'extraction de graves y est installée, ce qui a formé le second plus vaste plan d'eau de la banlieue bordelaise aujourd'hui.

    La commune se partage entre de vastes bois (notamment celui de Tanaïs), la viticulture, les zones habitées et une zone d'activité économique. Les châteaux viticoles constituent encore aujourd'hui une activité importante de la ville et contribuent à la structure du paysage. Le château Dillon a ainsi été intégré dans un lycée agro-viticole en 1923.

    Après une croissance rapide durant les années 1970 et 1980, le nombre d'habitants de la ville semble stagner. La ville comprend une importante population jeune, les établissements scolaires sont d'ailleurs nombreux tant publics que privés. La croissance démographique a poussé la ville à se doter d'infrastructures socio-culturelles comme le centre des Colonnes, à la fois médiathèque et cinéma. Il illustre l'urbanisation du centre-ville avec des ensembles collectifs de moyenne importance, tandis que dans le reste de la commune domine un habitat pavillonnaire individuel structuré en lotissements à voies curvilignes.

    La commune comprend également une zone d'activité économique de la métropole bordelaise, plus petite que les zones phares de Mérignac-Aéroparc, Bordeaux-Nord ou encore Pessac-Bersol (voir paragraphe Economie).

    Les espaces verts restent la priorité de la commune, puisque en effet c'est une ville qui cherche à maintenir un aspect campagnard. Le parc de Majolan a été construit à la fin du XIXe siècle dans le goût romantique. Doté d'un vaste plan d'eau, de grottes et de ruines artificielles, le parc est l'un des lieux de promenade prisé des habitants de l'agglomération bordelaise.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Parempuyre, Bordeaux, Le Pian-Médoc, Le Taillan-Médoc, Eysines, Bruges, Bassens et Saint-Louis-de-Montferrand.


    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 908 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,8 °C pour 1981-2010[11], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Blanquefort est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[16] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (19,4 %), prairies (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), eaux continentales[Note 7] (11,7 %), terres arables (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,3 %), forêts (9 %), cultures permanentes (4,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones humides intérieures (2 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Blanquefort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[24]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2002 et 2009[26] - [22].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Blanquefort.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 534 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 517 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier

    • Depuis les portes du Médoc (Parempuyre, Ludon-Médoc, Macau) :
      • D 2 ou route des Châteaux du Médoc, traversant l'ouest de la commune
      • D 209 à l'est de la commune.
      • D 210 au centre de la commune.

    Réseau TBM

    Plan actuel du réseau TBM à Blanquefort

    Blanquefort est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes:

    • (T) (C) (arrêts Gare de Blanquefort et Frankton, ouverture en 2016)
    • (Bus) 22 37 38 57 77 78

    Dès le 4 septembre 2023[30], Blanquefort sera desservie par les lignes TBM suivantes:

    • (T) (C) (arrêts Gare de Blanquefort et Frankton)
    • (Bus) 22 - 37 - 38 - 52 - 77 - 79

    Réseau TransGironde

    La ligne 704 part de la gare à destination d'Arsac, la ligne 705 part quant à elle de Place Ravezies-Le Bouscat à destination de Pauillac, Saint-Estèphe et Cissac-Médoc.

    Réseau ferroviaire

    La gare de Blanquefort sur la ligne du Médoc.

    Toponymie

    Blanquefort tire son nom du latin blanca fortis, dénomination du « fort blanc », château construit au XIe siècle en pierres calcaires.

    Histoire

    Les premières traces d'occupation remontent à l'époque protohistorique. À l'âge du bronze (1500 av. J.-C.) existaient des habitats près de la rivière qui borde la commune au sud, la Jalle de Blanquefort. Des céramiques ont été retrouvées le long de la rivière et sur le site de la forteresse médiévale.

    Le même site est occupé à l'époque romaine puisque des tegulae (tuiles romaines) et des monnaies y ont été mises au jour lors de fouilles. Le bâtiment, dont il ne reste d'autres traces, était probablement un poste de garde ou un péage car situé sur la voie romaine reliant Burdigala (Bordeaux) à Noviomagus dans le Médoc.

    Le village existe déjà au Haut Moyen Âge, comme l'atteste la présence de sarcophages mérovingiens dans les soubassements de l'église. De plus, le bâtiment cultuel a été dédié à saint Martin, évangélisateur de la Gaule, ce qui laisse imaginer une origine lointaine.

    Au milieu du XIe siècle, des seigneurs s'établissent et édifient un premier château de pierre, de style roman. Il succède vraisemblablement à un donjon primitif en bois. Le château est construit sur la route de Bordeaux au Médoc, axe stratégique sur lequel le seigneur perçoit des droits de passage. Établi au milieu de marais, l'édifice blanc - car construit en pierres calcaires - marque les esprits à une époque où même les églises sont encore en bois. Il donne son nom à la ville : Blanquefort est le blanca fortis, c'est-à-dire le « fort blanc ».

    Au XIIIe siècle, le château devient la propriété du roi d'Angleterre Édouard Ier, qui est aussi duc d'Aquitaine. Le château est cédé peu après à la puissante famille de Durfort qui conserve la forteresse jusqu'à la Révolution française. Au début du XIVe siècle, les Durfort sont la plus puissante famille de Guyenne et ils représentent le roi en son absence. Blanquefort est leur principale possession. La seigneurie comprend alors un tiers du Médoc, atteint l'océan Atlantique et le bassin d'Arcachon.

    Le petit château est alors agrandi pour devenir une forteresse royale anglaise chargée de défendre Bordeaux contre une attaque du roi de France. Blanquefort devient un lieu stratégique de la guerre de Cent Ans. Une enceinte en pierres est construite ; le donjon est agrandi par l'adjonction de six grosses tours.

    Parallèlement, d'autres châteaux plus modestes apparaissent sur l'actuelle commune, comme à Breillan ou Terrefort. Une chapelle est construite plus au nord, dans le village de Caychac.

    En 1453, après la victoire française de Castillon, la forteresse est prise, avant que Bordeaux ne tombe. C'est la fin de la guerre de Cent Ans. Pendant quelques années, le château devient forteresse royale française, possession de Louis XI. Puis l'un de ses lieutenants, Antoine de Chabannes, obtient la forteresse qu'il adapte à l'artillerie à feu et embellit de décors gothiques. Les Durfort récupèrent Blanquefort peu après.

    La forteresse perdra progressivement son intérêt stratégique. Incendiée au XVIIe siècle, elle est abandonnée et sert même de carrière de pierres durant la Révolution.

    Au XVIIe siècle, le village de Blanquefort connaît un nouvel essor avec la construction du château Dillon, du nom d'une famille de nobles irlandais venus s'installer ici. Un domaine viticole se développe, notamment autour du domaine de Breillan, acquis au XVIIIe siècle par deux autres familles irlandaises. Le château du Déhez illustre bien, avec son plan de villa romaine, le goût du siècle pour les châteaux de campagne. Le magnifique château de Fongravey a été construit par l'architecte Victor Louis, qui a également édifié le Grand Théâtre de Bordeaux, pour le consul de Hambourg Daniel Kristof Meyer. Le cadre de vie des habitants du Blanquefort d'alors nous est en partie connu (structure seigneuriale et rurale[31], mœurs juridiques familiales[32]) par quelques travaux d'universitaires.

    La commune fut desservie par le réseau de l'ancien tramway de Bordeaux dès 1897 jusqu'à l'après-guerre.
    On en voit ici une rame photographiée avant la Première Guerre mondiale.

    La commune est secouée par la Révolution. Elle connaît la particularité d'avoir eu comme premier maire révolutionnaire Pierre Thadé Saincric, qui était le curé de la paroisse ; par la suite il se maria et devint notaire.

    La viticulture connaît son apogée au XIXe siècle où des domaines comme Dulamon,

    Le Dehez ou Dillon changent de mains. L'activité emploie alors la majorité d'une population qui atteint environ 2 000 habitants en 1900. Près de la Garonne, dans la palus se trouve alors pendant une courte période le principal élevage de sangsues de Bordeaux car les animaux étaient alors utilisés en médecine.

    Blanquefort connaît une rapide croissance à partir des années 1960. La commune est intégrée à la communauté urbaine de Bordeaux à sa création en 1968. Une immense zone industrielle voit le jour où s'implante bientôt une usine du constructeur automobile Ford. Elle devient vite la plus grosse entreprise privée de la région Aquitaine avec plus de 4 000 salariés. La commune connaît alors un développement lié à l'agglomération bordelaise, en s'intégrant parfaitement dans la banlieue de la ville.

    • Cartes postales anciennes de Blanquefort
    • La Salle de Breillan avant sa réhausse.
      La Salle de Breillan avant sa réhausse.
    • Le château Dillon.
      Le château Dillon.
    • Le Béchon, lycée agricole.
      Le Béchon, lycée agricole.
    • L'ancien moulin de Grattequina.
      L'ancien moulin de Grattequina.
    • Le château de Pouyastruc avant son incendie.
      Le château de Pouyastruc avant son incendie.

    Politique et administration

    Blanquefort au sein de la Bordeaux Métropole.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Bordeaux du département de la Gironde. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de la Gironde.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Blanquefort[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton des Portes du Médoc.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la Communauté urbaine de Bordeaux, créée par la loi no 66-1069 du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines, et instituant les communautés urbaines de Strasbourg, Lille, Lyon et Bordeaux.

    Cette communauté urbaine est transformée en métropole au par décret du pris en exécution de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) de 2014.

    La commune est donc depuis lors membre de Bordeaux Métropole. Elle y possède 2 sièges lors des séances des conseils métropolitains.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1793 Pierre Thadé Saincric Curé de la paroisse
    Antoine-Joseph Dariste Royaliste Médecin
    Conseiller général de Blanquefort (1833 → 1839)
    1868 1878 Amédée Tastet Constitutionnel
    Bonapartiste
    Courtier en vins, propriétaire du château Fleurennes
    Conseiller général de Blanquefort (1874 → 1880)
    1878 1880 Jean-Baptiste Cavalié[34] Républicain Propriétaire à Bordeaux
    Conseiller général de Blanquefort (1886 → 1892)
    1904 1910 Alcide Lançon
    1910 1925 Émile Lançon
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1971 Jean Duvert
    1971 1998 Jean-Pierre Delhomme DVD
    1998 2001 Louis Fournier UDF
    2001 juillet 2012[35] Vincent Feltesse[36] PS Président de la communauté urbaine de Bordeaux (2007 → 2014)
    Démissionnaire à la suite de son entrée au parlement en remplacement de Michèle Delaunay, nommée au gouvernement
    juillet 2012[37] En cours
    (au 23 juin 2020)
    Véronique Ferreira PS Professeure d'histoire-géographie
    (Réélue maire pour le mandat 2020-2026)[38] - [39]
    Vice-présidente de Bordeaux Métropole (depuis 2020)

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[40].

    En octobre 2012, la ville a rejoint le réseau des "villes du bien vivre", communauté internationale appelée aussi Cittaslow.

    Distinctions et labels

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[41]. Elle est ainsi la seule ville de Gironde avec ce label[42].

    Jumelages

    Au 01 mars 2020, Blanquefort est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 15 276 habitants[Note 9], en diminution de 1,21 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0802 0031 7471 9712 0742 0521 9952 1752 274
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3252 4982 7272 7472 7472 8793 0323 0042 957
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8382 6532 6412 4482 5762 6362 7153 6854 362
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 0174 6716 9189 97212 84313 90114 94415 10615 615
    2020 - - - - - - - -
    15 276--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
    Rang de la commune dans le département 23 20 18 17 18 18 18 19
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    Culture

    La vie culturelle est structurée par de nombreuses associations regroupées autour de l'A.B.C., Maison de la Jeunesse et de la culture et de E.S.B., l'Entente sportive blanquefortaise. L'E.S.B. propose à ses 4 000 licenciés plus d'une vingtaine de disciplines sportives.

    La saison culturelle est marquée par deux festivals de théâtre qui se déroulent sur le domaine de Fongravey. Le premier, « L'Échappée Belle » donne la part belle au théâtre de rue grâce à la venue de nombreuses troupes professionnelles; ces troupes viennent de France et d'Europe. Le festival a lieu chaque année début juin pendant une semaine à l'initiative de l'ELAC-Les Colonnes qui programme par ailleurs tout au long de l'année une trentaine de spectacles et gère le cinéma. Le second festival, « Gueule d'Amateur »[49] propose fin septembre des spectacles de troupes de théâtre amateur venues principalement de Gironde. Ce festival est organisé par le « Théâtre Expression » l'une des troupes que compte la commune. Le Carnaval à la mi-mars est un temps fort très populaire avec son traditionnel défilé de chars et la crémation de M. Carnaval. Mi-mai les jongleurs s'expriment lors de leur convention : Jubil'à jongle.

    La musique bénéficie de la présence de l'école de musique et de danse « Henri Sauguet » qui propose une trentaine de disciplines. La ville compte aussi des chorales telle « La Villanelle » et de très nombreux groupes de rock amplifiés tels que Les Pellos et Les Isotops. Mi-mai se tient le festival Culture-Rock à Fongravey. Le clou de l'année musicale est la fête de la musique.

    La commune a mis en place également une radio locale, RIG (90.7 FM).

    Économie

    Durant des années, l'usine de boîtes de vitesse de Ford Aquitaine Industries (FAI), implantée depuis 1972 à Blanquefort a été la plus grande usine d’Aquitaine. En 2009, HZ Holding France, associé au groupe allemand Johann Hay reprend l'usine qui est renommée First à l'occasion, en proposant plusieurs projets industriels. En 2010, ces derniers semblant ne pas aboutir, les syndicats déclenchent une procédure d'alerte. Finalement, Ford revient sur sa décision en juin 2011 et rachète son ancienne usine[50] maintenant 955 emplois sur les 1 500 du site. Elle a arrêté définitivement sa production le 24 juillet 2019, épilogue de plus d'un an de conflit social pour tenter d'empêcher la fermeture de ce site qui avait employé jusqu'à 3 600 salariés[51].

    Parmi les autres entreprises : Castel frères, Groupe Berkem, Bardinet, Servicad, Labso chimie fine, Auchan Supermarché, LIDL, Aqmo, transport naval, France sécurité, First Aquitaine industries et CESI.

    Projet Ecoparc : site de référence pour l’économie durable, piloté par la ville de Blanquefort, avec le soutien de la CUB, du conseil général de la Gironde et du conseil régional d'Aquitaine. Le projet favorise à la fois un développement économique et une démarche de qualité environnementale autour d’un parc dédié aux éco-industries et éco-activités.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 345 €, ce qui plaçait Blanquefort au 10 160e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[52].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château Dillon, construit à la fin du XVIIe et au tout début du XVIIIe siècle (avec des remaniements au XIXe siècle). Inscrit monument historique[53]. Il abrite aujourd'hui le lycée viticole de Blanquefort.
    • Salle de Breillan.
    • Château du Déhez.
    • Château Saint-Ahon.
    • Château Cambon.
    • Château de Terrefort.
    • Château Dulamon.
    • Parc de Majolan, classé Jardin remarquable.
    • Parc et château de Fongravey.
    • Forêt et château de Tanaïs[54].
    • Cinéma Les Colonnes.
    • La forteresse.
    • La forteresse de Blanquefort
    • Église Saint-Martin de Blanquefort.
    • Église Saint-Joseph de Caychac.
    • Château de Grattequina et Port.
    • La Salle de Breillan.
      La Salle de Breillan.
    • Le château de Tanaïs.
      Le château de Tanaïs.
    • Le château Dulamon.
      Le château Dulamon.
    • Le château de Grattequina.
      Le château de Grattequina.
    • Castel Cholet à Caychac.
      Castel Cholet à Caychac.
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • L'église de Caychac.
      L'église de Caychac.
    • L'ancienne mairie.
      L'ancienne mairie.
    • Le chalet Vauclair.
      Le chalet Vauclair.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armes

    Les armes de Blanquefort (Gironde) se blasonnent ainsi :

    D'azur à l'enceinte fortifiée de quatre tours d'argent, ouverte de sable, en perspective fuyante, sommée d'un donjon de six grosses tours aussi d'argent, le tout ajouré et maçonné aussi de sable, sur une mer d'azur ondée d'argent, semée de touffes de roseaux de sable, le dit donjon accosté de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard aussi d'or armé et lampassé du champ.

    Installation d'art contemporain

    Au début des années 2010, Bordeaux Métropole commissionne la création d'une sculpture à la station de tramway Blanquefort. Réalisée par les artistes Cécile Beau et Nicolas Montgermont, Traversée est inaugurée en 2017. Elle se trouve composée par un rail qui serpente au sol avant de s’élever en une courbe sur une quinzaine de mètres et de repartir dans le sol. L’œuvre a demandé sept ans de travail et nécessité l’intervention de nombreux corps de métiers : bureau d’études, travail du métal, pose du rail, génie civil… Faisant écho à la pratique amérindienne d’écoute des rails du chemin de fer, elle permet à chaque arrivée ou départ de tramway d’en écouter et ressentir les vibrations changeantes[57].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 8 novembre 2011.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Bordeaux-Mérignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Blanquefort et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques près de chez moi - commune de Blanquefort », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    24. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    25. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Bordeaux », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Blanquefort », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    30. Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
    31. Jean Cavignac, Noblesse et seigneurie rurale dans la région de Blanquefort au XVIe siècle, Bordeaux, .
    32. Thierry Benesse, Les contrats de mariage en Haut-Médoc dans la première moitié du XVIIIe siècle, Bordeaux, université Bordeaux IV, .
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. http://histoire-caychac.e-monsite.com/album/bourg-rues-et-monuments/lagnet-le-bassin-verso.html
    35. « Vincent Feltesse ne sera plus maire de Blanquefort », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    36. Commune de Blanquefort sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 9 novembre 2011.
    37. Christine Morice, « Madame le maire, élue hier soir : Véronique Ferreira a été élue hier soir maire de la commune et l’UMP Jean-Christophe Guillaume a démissionné », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Vincent Feltesse lui avait, en quelque sorte, passé le relais lorsqu’il a démissionné de son poste de maire pour rester simple conseiller municipal : la socialiste Véronique Ferreira, 40 ans, a été élue hier soir, sans surprise, maire de Blanquefort. Pour deux ans. Elle est la première femme à occuper cette fonction sur la commune ».
    38. B.L.., « Blanquefort : une liste signée Véronique Ferreira », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    39. Mila Ta Ninga, « Municipales 2014 à Blanquefort : un tour devrait suffire », France Bleu Gironde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Blanquefort, consultée le 27 octobre 2017
    41. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    42. « Les communes labellisées Site officiel du Label Villes et Villages Fleuris », sur www.villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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    47. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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    49. Site du festival Gueule d'Amateur
    50. Ford confirme la pérennisation de 1 000 emplois à Blanquefort en Gironde, lexpress.fr, 6 mai 2011
    51. Gironde: L'usine Ford de Blanquefort a arrêté définitivement sa production ce mercredi, 20minutes.fr, 24 juillet 2019
    52. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    53. Notice no PA00083146, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. « Note historique sur le château de Tanaïs », sur associations-blanquefort.fr, (consulté le ).
    55. « Municipales : Vincent Feltesse renonce à présenter une liste à Bordeaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    56. « Bordeaux : Vincent Feltesse quitte la vie politique », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
    57. Cécile Beau et Nicolas Montgermont, « Site dédié à l'œuvre "Traversée" » (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

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