Gaspard Louis Langeron (1772-1858)
Gaspard Louis Langeron, né le , à Landau (Royaume de Bavière) et mort le dans son château de Miramion à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Gaspard Louis Langeron | ||
Gaspard Louis Langeron | ||
Naissance | Landau Électorat de Bavière |
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Décès | (à 86 ans) château de Miramion à Saint-Jean-de-Braye (Loiret) |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Empire français (Cent-Jours) Royaume de France |
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Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1787 – 1853 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Chevalier de l’Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service dans le 49e régiment d’infanterie le , il rejoint le 101e régiment d’infanterie le , et il est affecté à la Légion des Alpes le .
Employé aux armées des Alpes et du Rhin de 1793 à 1795, il est nommé sous-lieutenant le , lieutenant à titre provisoire le , confirmé le . À la prise du Mont-Cenis, le , à la tête de 15 hommes d’avant-garde, il fait prisonniers 200 grenadiers piémontais, et s’empare de deux pièces de canon.
Il passe capitaine le , à la légion des Alpes, devenue par la suite le 23e régiment d’infanterie légère, il est employé aux armées des Alpes et d’Italie en 1796 et 1797, et en 1798 il rejoint la Corse jusqu’au . Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret impérial du .
Il est nommé chef de bataillon le , et le il est affecté au 23e régiment d’infanterie Légère à l’armée d’Italie. Il passe ensuite au Royaume de Naples et en Calabre en 1807 et 1808. Il est blessé par un coup de feu à l’affaire de Mileto le .
En 1809, il participe à la campagne d’Allemagne et d’Autriche, il combat avec beaucoup de valeur à l’affaire de Saint-Michel le et il est atteint de deux coups de feu à la bataille de Raab le suivant. Il est promu officier de la Légion d'honneur par décret impérial en date du . Il reçoit son brevet de colonel sur le champ de bataille de Wagram, et il prend le commandement du 2e régiment d’infanterie légère le . Il est créé chevalier de l’Empire par décret impérial du et lettres patentes du .
De 1810 à 1813, il est employé en Espagne et au Portugal, il commande le 4e régiment d’infanterie légère le et il reçoit un coup de feu dans une affaire au Portugal le . Il est blessé de nouveau le par un coup de feu à la bataille de Vitoria, en Espagne.
Le , il prend la tête d'une brigade du 6e corps de la Grande Armée, et le , il est promu général de brigade. Commandant de la 1re brigade de la 2e division militaire de la réserve de Paris le , il prend le commandement de la 2e division militaire le suivant.
Il est mis en non-activité à la Première Restauration, le , et il est fait Chevalier de Saint-Louis par ordonnance royale du .
Il est rappelé par le Maréchal Davout, ministre de la guerre, durant les Cent-Jours, en qualité de général de brigade, commandant du département de l'Aisne le , et le suivant il est gouverneur de la place de Laon, et commandant de place de la Fère.
Il est remis en non-activité, à la Seconde Restauration le , et le , il est rappelé en qualité d’inspecteur d’infanterie dans la 23e division militaire en Corse, puis le , il est mis à la disposition du gouverneur militaire de la Corse, en qualité d’adjoint à l’inspection générale de l’infanterie. Commandant de la 2e subdivision de la 23e division militaire à Ajaccio le , il devient inspecteur général de l’infanterie en Corse en 1819. Il prend le commandement d’une subdivisions de la 17e division militaire par ordonnance du , et il est mis en disponibilité le . Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le .
Il est rappelé à l’activité le , comme commandant de la 1re subdivision de la 8e division militaire à Marseille, puis comme commandant de la 3e subdivision de la 8e division militaire dans le Vaucluse le . Le , il devient commandant de la 4e subdivision de la 10e division militaire dans le Gers et les Hautes-Pyrénées).
Il est admis à la retraite le , et il est placé dans la section de réserve de l’état-major général de l’armée le . Il est réadmis en retraite le .
Il est replacé dans la section de réserve de l’état-major général de l’armée le .
Il meurt le dans son château de Miramion à Saint-Jean-de-Braye.
Pensions, rentes
- Dotation accompagnant son titre de Chevalier de l’Empire.
Règlement d'armoiries
« D’azur à trois étoiles d’argent ; à la bordure de gueules chargée d’une croix de la Légion d’honneur d’argent[1]. »
Notes et références
Sources
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. côte : 8 Yd 1 645.
- Dossier de la Légion d’honneur, côte : LH/1469/6 (en ligne).
- Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux Français (Courcelles-1822).
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur « web.genealogie.free.fr : Les militaires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Biographie sur lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien.