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Grenade (Haute-Garonne)

Grenade, aussi nommĂ©e Grenade-sur-Garonne[1] (en occitan : Granada de Garona), est une commune française de la rĂ©gion Occitanie. SituĂ©e dans le nord du dĂ©partement de la Haute-Garonne, elle se situe Ă  25 kilomĂštres de Toulouse et de Montauban, et Ă  mi-chemin entre Albi et Auch. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de RiviĂšre-Verdun, un petit pays d'Ă©lection de l'est de la Gascogne, Ă  l'Ă©cart des grandes voies de communication, et s'Ă©tageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallĂ©e de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine.

Grenade
Grenade (Haute-Garonne)
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Blason de Grenade
Blason
Grenade (Haute-Garonne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts Tolosans
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jean-Paul Delmas
2020-2026
Code postal 31330
Code commune 31232
DĂ©mographie
Gentilé Grenadains
Population
municipale
8 846 hab. (2020 en augmentation de 3,38 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 239 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 46â€Č 20″ nord, 1° 17â€Č 37″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 167 m
Superficie 37,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenade
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de LĂ©guevin
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Grenade
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Grenade
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Grenade
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Grenade
Liens
Site web Site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, la Save, l'Hers-Mort, le ruisseau de Saint-Pierre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallĂ©e de la Garonne de Muret Ă  Moissac » et « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »), trois espaces protĂ©gĂ©s (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », le « cours infĂ©rieur de la Garonne » et la « saulaie de Saint-Caprais ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Grenade est une commune urbaine qui compte 8 846 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Grenade et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelĂ©s les Grenadains ou Grenadaines.

    Grenade est la plus importante ville de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du Pays Tolosan. C'est un pÎle administratif, économique et résidentiel majeur sur l'axe Toulouse-Montauban.

    Personnes célÚbres vivant dans Grenade : Le Duo des Non, comédiens.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur la Save, inscrit en 1926, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, classée en 1951, la halle, classée en 1979, et le couvent des Ursulines, inscrit en 1988.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Grenade se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  22 km Ă  vol d'oiseau de Toulouse[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  20 km de LĂ©guevin[3], bureau centralisateur du canton de LĂ©guevin dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Grenade[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ondes (1,7 km), Saint-Rustice (4,7 km), Pompignan (5,3 km), Castelnau-d'EstrĂ©tefonds (5,4 km), Merville (5,6 km), Larra (6,1 km), Grisolles (6,3 km), Saint-Jory (7,0 km).

    Sur le plan physique, elle est situĂ©e Ă  25 km au nord-nord-ouest de Toulouse au confluent de deux riviĂšres : la Garonne et la Save en rive gauche ainsi que l’Hers-Mort en rive droite.

    Sur le plan historique et culturel, Grenade fait partie du pays de RiviÚre-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine[5].

    Grenade est limitrophe de neuf autres communes dont deux dans le département de Tarn-et-Garonne. Les communes limitrophes sont Grisolles, Aucamville, Castelnau-d'Estrétefonds, Launac, Merville, Ondes, Saint-Cézert, Saint-Jory et Larra.

    La Garonne sépare la commune de celles de Castelnau-d'Estrétefonds, Grisolles, Ondes et Saint-Jory, en rive droite.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 701 hectares ; son altitude varie de 97 Ă  167 mĂštres[6].

    Hydrographie

     Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Grenade.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainĂ©e par la Garonne, la Save, l'Hers-Mort, le ruisseau de Saint-Pierre, le Canalet, le ruisseau CabalĂ©ri, le ruisseau dela Cucq, le ruisseau de Machicou, le ruisseau de Marianne, le ruisseau de Mignan, le ruisseau de Montagne, le ruisseau de rigoulet, le ruisseau de Rigoulet, le ruisseau des Ribets et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 47 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’ocĂ©an Atlantique[9].

    La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'Ă©coule du sud-ouest vers le nord-est. Elle se jette dans la Garonne sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 46 communes[10].

    L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans la Garonne sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 40 communes[11].

    Le ruisseau de Saint-Pierre, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune de Pelleport et s'Ă©coule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Marguestaud Ă  Aucamville (82), aprĂšs avoir traversĂ© 8 communes[12].

    Climat

    Grenade connaßt un climat tempéré océanique, à influences méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et chaud, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents.

    Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (amenant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), le vent de sud-est (aussi appelé vent d'autan, plutÎt chaud et sec) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le nord de l'Europe).

    Tableau comparatif des données climatiques
    VilleEnsoleillementPluieNeigeOrageBrouillard
    Nice2 694 h / an767 mm / an1 j / an31 j / an1 j / an
    Toulouse2 047 h/an655 mm/an7 j/an26 j/an44 j/an
    Paris1 797 h/an642 mm/an15 j/an19 j/an13 j/an
    Strasbourg1 637 h/an610 mm/an30 j/an29 j/an65 j/an
    Moyenne nationale1 973 h/an770 mm/an14 j/an22 j/an40 j/an

    Grenade connaßt en moyenne 24 jours de fortes chaleurs et 33 jours de gel par an. Les mois les plus pluvieux sont les mois d'avril, mai et juin. Les températures normales minimales interviennent en janvier avec en moyenne 5 °C, et les températures normales maximales en août avec 23 °C.

    La station climatique la plus proche est celle de Toulouse et sert de référence pour les données climatiques du tableau ci-dessous.

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2,4 4,3 6,6 9,8 13,2 15,3 15,3 12,9 9,2 5 2,5 8,2
    Température moyenne (°C) 5,1 6,5 9,2 11,7 15,2 18,9 21,3 21,3 18,5 14 8,9 5,9 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,7 14,1 16,7 20,5 24,5 27,4 27,2 24,1 18,8 12,8 9,2 17,9
    Record de froid (°C) −18,6 −19,2 −8,4 −4,3 −0,8 4 7 5,5 0 −3 −8,3 −12 −19,2
    Record de chaleur (°C) 23,3 24,8 28,3 30 33,9 39,8 40,5 44 37,5 35,4 27 26,9 44
    Précipitations (mm) 52,4 46,3 51,6 63,9 73,3 60,2 40,8 48,3 53,5 52,2 52,2 55,4 649,8
    Source : Le climat à Toulouse (en °C et mm, moyennes mensuelles 1878/2008 et records depuis 1878)[13]

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[20].

    • « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ  Foix sur l'AriĂšge[21]

    et un au titre de la directive oiseaux[20] :

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensĂ©es sur la commune[23] :

    • les « graviĂšres de Saint-Caprais et de la Gravette » (233 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24] ;
    • « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă  LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[25],
    • la « riviĂšre de la Save en aval de Montaigut-sur-Save » (94 ha), couvrant 6 communes dont cinq dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne[26] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [23] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de MontrĂ©jeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Grenade est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [28] - [I 2] - [29]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Grenade, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 3] de 8 846 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (82,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (56,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,9 %), zones urbanisĂ©es (9,4 %), eaux continentales[Note 7] (6,2 %), forĂȘts (4,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,7 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Morphologie urbaine

    La bastide de Grenade est un vĂ©ritable damier : articulĂ© autour de la Halle avec ses 36 piliers, les rues parallĂšles s'Ă©tendent parfois jusqu'Ă  5 kilomĂštres de longueur, avec par exemple l'axe « route de Verdun - avenue du 22-Septembre - rue Gambetta - avenue Lazare-Carnot - rue des PyrĂ©nĂ©es » qui reliait le port bas au port haut, les deux Ă©tant sur la Garonne. De nos jours encore, cette « marque de fabrique » se fait ressentir dans les nouveaux quartiers, oĂč les rues sont, Ă  peu prĂšs, parallĂšles.

    Projets d'aménagements

    Deux projets structurants vont redessiner la ville dans les années à venir :

    Ce projet, destiné à dynamiser le Nord toulousain et créer des emplois, va aussi permettre de limiter le grignotage de terres agricoles par l'urbanisation[32].

    • La crĂ©ation d'un espace de rencontre et d'Ă©change au lieu-dit « Montagne », c'est-Ă -dire la crĂ©ation de toutes piĂšces d'un nouveau quartier rĂ©sidentiel, mais aussi avec des commerces et des services, tel que la crĂ©ation d'un Accueil de loisirs sans hĂ©bergement (ALSH), avec un groupe scolaire, un gymnase et une crĂšche.

    Voies routiĂšres

    À noter qu'aucun axe du rĂ©seau national ne traverse la commune.

    Routes départementales
    Routes et chemins communaux

    Plusieurs kilomÚtres de routes et chemins communaux traversent la commune de Grenade. Elles sont gérées par la communauté de communes de Save et Garonne. Les chemins ruraux sont gérés pas la commune.

    Transports

    La ligne express Hop!302 du réseau Arc-en-Ciel permet de rejoindre la station Borderouge du métro de Toulouse depuis la quai de Garonne, la ligne 326 dessert le centre-ville en reliant Laréole à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, en correspondance avec des TER Occitanie vers Toulouse-Matabiau, la ligne 328 relie le centre-ville à Launac, la ligne 362 relie Larra à la gare routiÚre de Toulouse en desservant le centre-ville, la ligne 372 relie également la gare routiÚre de Toulouse depuis Larra via le centre-ville, et la ligne 388 relie la mairie de la ville ou le quartier Saint-Caprais à la gare routiÚre de Toulouse ou la station de métro Basso Cambo.

    À proximitĂ© de la ville se trouve la gare SNCF de Castelnau-d'EstrĂ©tefonds, sur l'axe Toulouse-Paris. Elle est desservie par des corails et par des TER.

    L'aĂ©roport de Toulouse-Blagnac, situĂ© Ă  20 km de Grenade, assure les liaisons aĂ©riennes. L'accĂšs est possible Ă  la sortie Sortie 902.1.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Grenade est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Save, l'Hers-Mort et le ruisseau de Saint-Pierre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2009 et 2022[36] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grenade.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 812 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 812 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 1999, 2002, 2003, 2011, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Naguilhes sur le Gnoles (affluent de l'AriĂšge, dĂ©partement de l'AriĂšge). À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[39].

    Toponymie

    Le nom est dĂ©rivĂ© de l’occitan Granada en 1428 par une bastide crĂ©Ă©e durant l’annĂ©e 1290 par Eustache de Beaumarchais[40].

    La commune est parfois appelée Grenade-sur-Garonne, bien que son nom officiel soit Grenade.

    Histoire

    Les premiÚres traces humaines remontent au néolithique et des vestiges importants de l'époque gallo-romaine ont été trouvés en rive gauche de la Garonne.

    Les halles de Grenade.

    La ville est une bastide fondĂ©e en 1290 Ă  l'initiative des moines cisterciens de l'abbaye de Grandselve qui avaient fondĂ© Beaumont-de-Lomagne une dizaine d'annĂ©es auparavant. La ville fait l'objet d'un accord de parĂ©age entre les moines et le sĂ©nĂ©chal Eustache de Beaumarchais reprĂ©sentant du roi Philippe le Bel. Les bastides nouvelles crĂ©Ă©es Ă  cette Ă©poque sont baptisĂ©es des noms de grandes villes influentes de l'Ă©poque, d'Espagne ou d'Italie, comme Fleurance (Florence), ou Cologne. Grenade est donc appelĂ©e ainsi pour montrer qu'elle est destinĂ©e Ă  ĂȘtre une ville influente du Sud-Ouest de la France. On peut Ă©galement imaginer que Grenade vient du latin Granat, grain, signifiant que la culture de la terre est trĂšs prĂ©sente dans la rĂ©gion. Plus tard, lorsque le roi aura repris le contrĂŽle des diffĂ©rentes rĂ©gions du Sud-Ouest, sera crĂ©Ă© un « rĂ©seau » de bastides. Sous cette protection royale, Grenade a prospĂ©rĂ© grĂące Ă  la culture de plaines dĂ©frichĂ©es aux alentours. D'ailleurs, le plan initial de la ville prĂ©voyait plus de 3 000 habitations, mais seulement 1 000 furent rĂ©alisĂ©es[41] - [42] - [43] - [44].

    Grenade avait obtenu, en 1341, la faveur de relever son enceinte détruite en vertu d'un article du traité de Paris[45]. Ces remparts, situés au nord et au sud de la ville, furent détruits lors de la Révolution française, pour laisser place aux allées Alsace-Lorraine et Sébastopol.

    À la fin du XVIe siĂšcle, les Grenadains s'alliĂšrent aux Toulousains pour contrer l'offensive protestante, venant de la ville de Montauban. RepoussĂ©s, les protestants pillĂšrent et terrorisĂšrent les habitants des alentours. Afin de ne pas revivre cette expĂ©rience, un couvent de religieux, les Capucins, s'installa Ă  Grenade. Aujourd'hui, cet ancien couvent situĂ© sur les quais de Garonne est une Ă©cole primaire, mais fut aussi auparavant la mairie, puis une cornichonnerie.

    En 1626 le couvent des Ursulines est crĂ©Ă©. Alors que l'enseignement des garçons est effectif Ă  Grenade depuis plusieurs dizaines d'annĂ©es, l'enseignement des filles est dĂ©sormais possible grĂące aux religieuses. En 1789, Grenade est en proie Ă  de grave difficultĂ©s financiĂšres : plusieurs murs et tours, qui formaient les remparts de la ville, s'effondrent par manque d'entretien. C'est dans ce contexte qu'intervient la RĂ©volution française. Les Grenadains suivent le mouvement et Ă©lisent une municipalitĂ© pro-rĂ©volutionnaire. Les couvents (Ursulines et Capucins) sont vidĂ©s de leurs occupants. Le couvent des Ursulines est transformĂ© en hĂŽpital militaire, et l'Ă©glise en « temple de la raison ». Les troupes de la coalition anglo-hispano-portugaise y sĂ©journĂšrent lors de la bataille de Toulouse de 1814[46]. Ils en profitĂšrent pour piller et rançonner la ville. Cette pĂ©riode est marquĂ©e par la rivalitĂ© lĂ©gendaire entre Beaumont-de-Lomagne et Grenade. Or l'armĂ©e rĂ©volutionnaire de Toulouse dirigĂ©e par un Beaumontois fit rĂ©gner la terreur sur Grenade. À la chute de Robespierre, justice fut rendue aux Grenadains. Aujourd'hui encore, la « guerre des clochers » continue Ă  travers le rugby notamment, oĂč a lieu chaque annĂ©e le fameux match Grenade-Beaumont et vice-versa, la victoire Ă©tant obligatoire Ă  domicile et rĂ©jouissante Ă  l'extĂ©rieur, source de moquerie pour l'annĂ©e entiĂšre.

    En 1875, Saint-Caprais et le Rouanel, hameaux de Grenade sont partiellement dĂ©truits par l'inondation de la Garonne[47]. Le plan de prĂ©vention des risques actuel estime la probabilitĂ© de ce type d'inondation dite "centennale" Ă  une occurrence tous les 138 ans.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Armes de Grenade

    Les armes de Grenade se blasonnent ainsi[48] : d'azur, semé de grains de froment et de fleurs de lys d'or.

    Politique et administration

    L'hĂŽtel de ville.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Grenade appartient à l'arrondissement de Toulouse et au canton de Léguevin depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle était le chef-lieu du canton de Grenade.

    Pour l’élection des dĂ©putĂ©s, la commune fait partie de la cinquiĂšme circonscription de la Haute-Garonne, reprĂ©sentĂ©e depuis 2017 par Jean-François Portarrieu (LREM).

    Par ailleurs, la commune relĂšve du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, de la cour d'appel, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal administratif de Toulouse et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.

    Intercommunalité

    Depuis le , la commune appartient à la communauté de communes des Hauts Tolosans (anciennement Save Garonne Coteaux de Cadours), dont elle est la principale ville et le siÚge. Avant cette date, Grenade faisait partie de la communauté de communes de Save et Garonne.

    Par ailleurs, elle appartenait au pays Tolosan, qui fut dissous en 2015. C'était l'une des associations de collectivités territoriales qui regroupait des communautés de communes et des communes dites isolées, c'est-à-dire non installées en communauté de communes, pour travailler à l'élaboration et la réalisation de projets structurants, à partir de l'existant.

    Enfin, Grenade adhÚre au schéma de cohérence territoriale Nord Toulousain.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de vingt-neuf[49] - [50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Maire en 1937[51] Roger Cazaubon SFIO Négociant en bois, pépiniériste
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Grenade (1937 → 1940)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1962 Louis Marchand SFIO puis
    Soc.ind
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Grenade (1945 → 1951 puis dĂ©cembre 1967 → 1976)
    1962 1970 EugĂšne Dou[52] PS
    1971
    (démission)
    Jean Bertrand Mod.
    [53] Bernard MoulĂšres DVD Directeur technique
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Grenade (1976 → 1982)

    (décÚs)
    Jean-Claude Gouze[54] (1940-1992) PS MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Grenade (1982 → 1992)
    SupplĂ©ant du dĂ©putĂ© Jacques Roger-Machart (1988 → 1992)
    1992 Jean-Jacques Apine PS
    Jean Garros DVD Retraité, président honoraire du Tribunal de commerce de Toulouse
    Jean-Jacques Apine PS PrĂ©sident de la CC de Save et Garonne (2002 → 2008)
    [55] [56] Rémy André PRG Journaliste, ancien météorologue
    PrĂ©sident de la CC de Save et Garonne (2008 → 2012)
    [57] En cours Jean-Paul Delmas[58] DVG Fonctionnaire
    1er vice-prĂ©sident de la CC de Save et Garonne[59] (2012 → 2016)
    1er vice-prĂ©sident de la CC des Hauts Tolosans[60] (2017 → 2020)
    PrĂ©sident de la CC des Hauts Tolosans (2020 → )
    RĂ©Ă©lu en 2014[61] et 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances politiques et résultats

    • Élection municipale de 2014
    • Élection municipale de 2020

    Politique environnementale

    La politique environnementale de la ville de Grenade s'inscrit dans une démarche plus globale de développement durable, en liaison avec l'Agenda 21 de la communauté de communes de Save et Garonne. Basée sur un état des lieux et un diagnostic territorial des atouts et des faiblesses de la ville, la Charte de Développement Durable de Grenade identifie les objectifs stratégiques, déclinés en 4 axes majeurs et 76 fiches d'actions[62]., discutées avec la population lors de réunions publiques.

    Finances locales

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Grenade s'Ă©tablit Ă  12 108 000 € en dĂ©penses et 13 025 000 € en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 8] se rĂ©partit en 8 714 000 € de charges (1 067 € par habitant) pour 8 445 000 € de produits (1 034 € par habitant), soit un solde de −269 000 € (−33 € par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Grenade[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    Jumelages

    Au , Grenade est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[65].

    En 2020, la commune comptait 8 846 habitants[Note 9], en augmentation de 3,38 % par rapport Ă  2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 3603 3333 8863 9254 1124 2864 2814 4444 364
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 3024 1584 2044 0073 9733 9063 9983 9243 622
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5993 6063 3022 8693 0122 9272 7932 9743 235
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 3944 1084 5404 7845 0265 7676 6926 6818 074
    2015 2020 - - - - - - -
    8 6858 846-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee Ă  partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  35,1 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (38,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 21,7 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 4 260 hommes pour 4 581 femmes, soit un taux de 51,82 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,27 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[I 8]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,1
    6,0
    75-89 ans
    9,2
    12,9
    60-74 ans
    15,6
    22,4
    45-59 ans
    20,4
    20,6
    30-44 ans
    21,0
    16,4
    15-29 ans
    14,3
    21,2
    0-14 ans
    18,5
    Pyramide des ùges du département de la Haute-Garonne en 2018 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,6
    75-89 ans
    7,7
    13,3
    60-74 ans
    14,5
    19,5
    45-59 ans
    19
    20,9
    30-44 ans
    19,9
    21,7
    15-29 ans
    20,7
    18,4
    0-14 ans
    16,8

    Enseignement

    La ville de Grenade gÚre trois groupes scolaires publics comprenant chacun école maternelle et école élémentaire : l'école Jean-Claude-Gouze et une Annexe, l'école des Garosses et l'école de la Bastide. Il existe également un Centre de Loisirs "La Cabane" qui se situe Chemin de Montasse.

    L'école Sainte-Marthe et l'école maternelle Montessori sont privées.

    Le collÚge public Grand-Selve est géré par le conseil général de la Haute-Garonne.

    Une circonscription scolaire se situe Ă  Grenade. Elle s'occupe de tout le secteur nord de la Haute-Garonne et une partie du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne. Il y a donc un inspecteur de l'Éducation nationale.

    À la rentrĂ©e 2015, un nouveau groupe scolaire verra le jour, ainsi qu'un gymnase. Ces Ă©quipements s'ajouteront Ă  ceux dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©s en 2013, c'est-Ă -dire un accueil de loisir sans hĂ©bergement (ALSH) et une crĂšche intercommunale. Les travaux devraient dĂ©buter dans le courant de l'annĂ©e 2011[69].

    La saison culturelle de la ville de Grenade

    Le logo du carré d'art de la ville de Grenade.

    Intitulée « Le carré d'art » en référence au damier de la bastide, la saison culturelle de Grenade s'axe sur quatre thématiques :

    • Architecture ;
    • Art plastique ;
    • Spectacle vivant ;
    • Histoire et littĂ©rature.

    Pour la premiĂšre saison, 2011-2012, pas moins d'une trentaine d'Ă©vĂšnements sont prĂ©vus sur la commune, dans diffĂ©rents lieux tels que l'Office du Tourisme, l'Espace "Halle et Arts", le cinĂ©ma « Le Foyer », la salle des fĂȘtes, le foyer rural, la bibliothĂšque, la Halle aux agneaux et un peu partout en extĂ©rieur, dans la bastide.

    Du théùtre, des concerts, mais aussi des expositions d'art contemporain rythment cette saison culturelle. En point d'orgue, deux nouveaux festivals ont été créés pour l'occasion :

    • la FIGUE, le premier « Festival d'Improvisation Grenadain Ultra Excentrique » : des spectacles d'improvisations aux diffĂ©rents coins de rues. Tous les Grenadains et autres visiteurs peuvent y participer. Ce festival se dĂ©coupera en deux parties: la premiĂšre le , la seconde le .
    • Le festival « IBO, Mai photographique », festival de photographies dans plus de quarante communes de Midi-PyrĂ©nĂ©es se dĂ©roulera durant tout le mois de mai. À cette occasion, une exposition de photos de Jean Dieuzaide, photographe nĂ© Ă  Grenade, aura lieu. Cet Ă©vĂšnement se dĂ©roulera un peu partout dans la bastide et aussi dans l'Espace "Halle et Arts", Ă  l'office du Tourisme.

    Manifestations culturelles et festivités

    Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville de Grenade[70] :

    • Mars : Festival de danse enfants / Nuit du CinĂ©ma / Carnaval du Service Enfance de la Mairie de Grenade
    • Avril : Mai(s), ma Parole ! (Festival d'expression par tous les moyens artistiques) / Tremplin Grenad'In / Bouge ton territoire ! / CinĂ©latino
    • Mai : Festival IBO Mai Photographique / La FIGUE (Festival d'Improvisation Grenadain Ultra Excentrique)
    • Juin : Rendez-vous aux jardins / JournĂ©e du rugby / Traditionnelle fĂȘte de la musique / Concert des ateliers musicaux / 5 et 10 km de Grenade
    • Juillet : FĂȘte nationale (feu d'artifice, marchĂ© nocturne et vide-grenier)/ Concours de pĂȘche/ Visites guidĂ©es de la ville
    • AoĂ»t : Les fĂȘtes de Grenade (le week-end du 15 aoĂ»t)/ FesticinĂ©, festival de cinĂ©ma en plein air organisĂ© par le cinĂ©ma de Grenade et la communautĂ© de communes de Save et Garonne/ Visites guidĂ©es de la ville
    • Septembre : Les JournĂ©es europĂ©ennes du patrimoine/ le Forum Emploi Formation (plus grand forum d'emploi du Nord toulousain)/ Forum des associations le premier week-end de Septembre.
    • Octobre : Urban Show (festival de rue) / Foire de la Saint-Luc (cette derniĂšre est l’une des plus grandes foires du Sud-Ouest de la France)
    • Novembre : Grenad'In (festival de musique) / Week-end mĂ©diĂ©val / Ec(h)o Festival
    • DĂ©cembre : TĂ©lĂ©thon / Le PĂšre NoĂ«l fait son show

    Durant tout l'Ă©tĂ©, des visites guidĂ©es de la bastide de Grenade sont proposĂ©es par l'office de tourisme. Durant toute l'annĂ©e, des expositions diverses sont organisĂ©es Ă  l'office du tourisme, Ă  la salle des fĂȘtes ou en plein air.

    FĂȘtes de Grenade

    Aux alentours du , les Grenadaines et Grenadains se retrouvent sur les berges de la Save, pour le concours de pĂȘche; sur les allĂ©es SĂ©bastopol, pour le concours de pĂ©tanque; aux quais de Garonne pour la fĂȘte foraine ; ou tout simplement le soir, au coucher du soleil sur la bastide, sous la halle, ou Ă  ses abords, sur les nombreuses terrasses de restaurants, de bistrots, de bars Ă  vins, de salon de thĂ©, pour Ă©couter les diffĂ©rents concerts et spectacles proposĂ©s durant cette pĂ©riode.

    À cette occasion, une partie de la Bastide est piĂ©tonnisĂ©e, en permettant ainsi de relier Ă  pied les diffĂ©rents lieux oĂč se dĂ©roulent les festivitĂ©s.

    Grenad'In

    OrganisĂ© par l'association multimusiques de Grenade, Grenad'In fĂȘte ses dix ans en 2011.

    • Des artistes y sont passĂ©s durant ces 10 annĂ©es : Les 100 Grammes De TĂȘte, SaĂŻan Supa Crew, Jam Session BandĂŻa, Orlando Maraca Valle, Tarace Boulba, OVA, Les Pistons flingueurs, WaYa Di Fonk,Wally, Zurribanda, Fly And The Tox, Official Sound System, Les Croquants, Les CamĂ©lĂ©ons, Massilia Sound System, Les Svinkels, Watcha Clan, Les Notaires, I-Station, Wolffunkind, Samba RĂ©sille, François Hadji Lazaro, Les Hurlements D’LĂ©o, Les Castafiores, K2R Riddim, Ketza, Tagada Jones,Oaistar, Flying Pooh, Puppetmastaz, Afu-Ra, Improvisators Dub, Sayag Jazz Machine, Smooth, Dub Incorporation, La Varda, Sinsemilia, Raoul Petite, Burning Heads et bien d’autres[71]

    • Il existe aussi des soirĂ©es Grenad'In, avec par exemple en 2008, La Chanson du Dimanche.
    • Ce festival connait un succĂšs grandissant depuis sa crĂ©ation : c'est un des festivals de musiques actuelles les plus importants du Nord-Toulousain, voire de Midi-PyrĂ©nĂ©es.

    Santé

    La commune possÚde un centre communal d'action sociale, une maison de retraite ainsi que plusieurs cabinets de médecins généralistes et de spécialistes. L'ADMR de Grenade, présidée depuis 2009 par Véronique Volto, est une association à but non lucratif qui dispense des soins à domicile aux personnes ùgées et/ou dépendantes. Cette association créée le emploie une centaine de salariées, aides ménagÚres, auxiliaires de vie, une psychologue et une équipe d'infirmiÚres. C'est l'un des employeurs les plus importants du canton de Grenade. Ces services sont financés essentiellement par l'APA (aide personnalisée à l'autonomie) et la PCH (prestation compensation handicap) et soumis à la tarification du conseil général de la Haute-Garonne.

    Un des deux centres hospitaliers vétérinaires pour chevaux est aussi présent sur la commune (ex clinique du cheval)[72].

    Un foyer sociothérapique (ARSEAA).

    Volley-ball

    Le Grenade Volley Ball est un club français de volley-ball évoluant pour la saison 2009-2010 en Nationale 3 Féminine (quatriÚme niveau national) organisé par la Fédération française de volley-ball.

    Rugby Ă  XV

    Le Grenade Sports est un club de rugby à XV fondé en 1920 qui évolue en 2009-2010 en Fédérale 3 et appartient au comité Midi-Pyrénées. Le club dispute ses matchs au stade municipal J-M - Fages et son président est Daniel Bergougnou. Le club a été champion des Pyrénées Honneur en 1974 et finaliste en 1977. Il fut également finaliste du Challenge de l'Espoir en 2008 et atteint les 32e de finale du championnat de fédérale 3 en 2009. Il forme de nombreux joueurs dont certains connaissent une carriÚre de haut niveau par la suite tels que :

    Grenade Roller Skating

    Le Grenade Roller Skating est un club de roller vitesse, loisir et école de patinage basé à Grenade. Créé en 1942 et affilié à la Fédération française de roller sports, le club a déjà organisé quatre championnats de France et un championnat d'Europe.

    À ce jour, le club compte trois champions du Monde, trois champions d'Europe et plus de 300 champions de France.

    Autres sports

    • Club de football qui joue au niveau rĂ©gional ou au niveau « Grand Sud »[74]
    • Club de handball
    • Club de tennis
    • Club de judo, de boxe, de gymnastique, de danse...
    • Club d'aviron situĂ© sur le canal Ă  Castelnau d'Estretefonds (face Ă  la gare). FondĂ© en 1931 Ă  Grenade il dut dĂ©mĂ©nager pour problĂšme de navigabilitĂ©.

    Équipements sportifs

    La piste de rollers de la Hille avec ses tribunes.
    • Hippodrome de Marianne oĂč se jouent souvent des courses : lors du (fĂȘtes de Grenade) ou lors de la fin du mois de dĂ©cembre (derniĂšre course de l'annĂ©e souvent retransmise sur France 3).
    • 1 piscine municipale situĂ©e sur la route de Verdun-sur-Garonne, derriĂšre le stade J-M - Fages. C'est une piscine d'Ă©tĂ© (non couverte) qui dispose d'un grand bassin (profondeur 1,80 m-3,45 m), un petit bassin (profondeur 0,80 m-1,20 m) et une pataugeoire. Elle dispose Ă©galement d'une grande plage verte oĂč l'on peut installer plusieurs terrains de volley-ball et d'un snack.
    • 3 terrains de rugby dont deux qui servent Ă  l'entraĂźnement. Le stade J-M - Fages dispose d'une tribune d'environ 1 000 places.
    • 4 terrains de foot dont trois d'entraĂźnement et un pour les match. Tous ces terrains sont placĂ©s Ă  cĂŽtĂ© du collĂšge Grand-Selve, rue des Sports.
    • 3 terrains de tennis situĂ©s derriĂšre le stade J-M - Fages et Ă  cĂŽtĂ© de la piscine municipale.
    • 1 gymnase municipal situĂ© Ă  cĂŽtĂ© du collĂšge Grand-Selve. Dans ce gymnase, on peut pratiquer football, badminton, volley-ball, escalade, gymnastique, ping-pong...
    • 1 plateau sportif situĂ© Ă  cĂŽtĂ© du gymnase, comporte 4 terrains de basket-ball, 2 terrains de handball, 1 terrain de football, 4 terrains de volley-ball, un mur de pelote basque, une piste d'athlĂ©tisme, un parc de saut en longueur et un parc de lancer de poids. Ce plateau sportif est reliĂ© aux stades de football.
    • 1 piste de rollers situĂ© en dessous des quais de Garonne, cet anneau routier fait une distance de 400 mĂštres. Il y a souvent eu les championnats de France ou d'Europe de patins Ă  roulettes sur cette piste. Cet anneau sera renommĂ© au cours de l'annĂ©e 2009, « anneau routier de la hille ».

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 3 740 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 8 699 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 610 â‚Ź[I 9] (23 140 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]). 51 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (55,3 % dans le dĂ©partement).

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 18 650 â‚Ź, ce qui plaçait Grenade au 10 155e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[I 11].

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 12]7,7 %9,6 %7,7 %
    DĂ©partement[I 13]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entiĂšre[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  5 499 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chĂŽmeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 12]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 15]. Elle compte 2 591 emplois en 2018, contre 1 692 en 2013 et 2 299 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 4 028, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,8 %[I 16].

    Sur ces 4 028 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 876 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Un point d'appui emploi formation, antenne de Colomiers, nord Haute-Garonne contenant les services Reliances, YMCA, un représentant de la chambre d'agriculture, le Club du Comité d'Entreprises du Nord Toulousain (CENT), la CRAM, l'AISIP, le Comité de Bassin d'Emploi (CBE), un conciliateur, une inspection de l'éducation nationale HG 23 Grenade. Tous ces services se situent 10A allée Alsace-Lorraine.

    Secteurs d'activités

    765 établissements[Note 13] sont implantés à Grenade au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 19].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble765100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    526,8 %(5,7 %)
    Construction9011,8 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    20626,9 %(25,9 %)
    Information et communication121,6 %(4,1 %)
    Activités financiÚres et d'assurance303,9 %(3,8 %)
    Activités immobiliÚres324,2 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    12316,1 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    13417,5 %(16,6 %)
    Autres activités de services8611,2 %(7,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 26,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (206 sur les 765 entreprises implantĂ©es Ă  Grenade), contre 25,9 % au niveau dĂ©partemental[I 20].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[75] :

    • La Fourcade, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits laitiers, Ɠufs, huiles et matiĂšres grasses comestibles (40 792 k€)
    • Grenadine, location de terrains et d'autres biens immobiliers (27 637 k€)
    • Jucel, supermarchĂ©s (11 789 k€)
    • SCR Automobiles, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (3 516 k€)
    • Societe Boraso, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ɠuvre de bĂątiment (2 096 k€)

    Grenade dispose de plusieurs zones d'aménagement concerté. Au sud, la ZAC Proxima (qui est liée avec la ZAC de Grenade sud) regroupe entre autres l'administration de la communauté de communes des Hauts Tolosans est située au sud de la ville de Grenade. Cette zone contient une quarantaine d'entreprises, dont le centre de tri de La Poste et plusieurs grandes enseignes et entreprises nationales ou internationales.

    Mais il y a aussi de nombreux commerces en centre ville et aux abords de la ville ainsi que plusieurs supermarchés (Intermarché et Super U) avec son centre commercial.

    Agriculture

    La commune est dans « les VallĂ©es », une petite rĂ©gion agricole consacrĂ©e Ă  la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marquĂ©s par la Garonne et l’AriĂšge[76]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations84765247
    SAU[Note 16] (ha)2 5762 5182 7272 399

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  76 en 2000 puis Ă  52 en 2010[78] et enfin Ă  47 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[79] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 2 576 ha en 1988 Ă  2 399 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 31 Ă  51 ha[78].

    L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé...) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisqu'étant dans son aire d'attraction

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument aux morts Ă  l'entrĂ©e du cimetiĂšre
    • Église Saint-Caprais de Grenade.
    • Chapelle Saint-Bernard du cimetiĂšre datant du XIXe siĂšcle[80]. Elle fut restaurĂ©e en 2016[81], le confessionnal et un vitrail ont Ă©tĂ© restaurĂ©s en 2019[82].
    • Chapelle Saint-Jacques attenante Ă  l'hospice et de l’ancienne maison de retraite. Elle est aujourd'hui dĂ©sacralisĂ©e[81] - [83].
    • Le Monument aux morts
      Le Monument aux morts
    • La chapelle Saint-Bertrand
      La chapelle Saint-Bertrand

    L'Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption

    Voir l'article dĂ©diĂ© : Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Grenade.

    • Le portail.
      Le portail.
    • L'Ă©glise Notre-Dame et son clocher octogonal.
      L'Ă©glise Notre-Dame et son clocher octogonal.
    • Vue de l'intĂ©rieur.
      Vue de l'intérieur.

    L'édifice datant des XIIIe et XVe siÚcles est classé au titre des monuments historiques depuis 1951[84].

    C’est l’Abbaye de Grandselve, fondatrice de la ville de Grenade en 1290, qui est Ă  l’initiative de la construction de l’église Notre-Dame de l’Assomption au XIIIe siĂšcle. L’édifice de style gothique languedocien est ornĂ© d’un clocher octogonal de type toulousain (XVe siĂšcle) qui est percĂ© de baies gĂ©minĂ©es, coiffĂ© d’une balustrade ornĂ©e de clochetons et d’une flĂšche de brique. La nef est partagĂ©e en trois vaisseaux, par deux files de sept colonnes et coiffĂ©e d’une voĂ»te ogivale d’une grande Ă©lĂ©gance. Elle comporte huit travĂ©es dont la derniĂšre dĂ©termine un chƓur Ă  chevet plat. Onze chapelles sont disposĂ©es entre les contreforts. Le riche mobilier est composĂ© du grand retable central, de la chaire, de lustres de bois dorĂ© et de sculptures baroques. L’église possĂšde un ensemble de toiles de grands maĂźtres toulousains des XVIIe et XVIIIe siĂšcles en provenance de l’abbaye de Grandselve qui a disparu Ă  la RĂ©volution. L’édifice doit une grande partie de son amĂ©nagement intĂ©rieur aux campagnes de restauration menĂ©es au XIXe siĂšcle. L’orgue CavaillĂ©-Coll-Magen de 1857, qui possĂšde un buffet nĂ©o-gothique, est l’un des plus beaux instruments romantiques de la rĂ©gion[85] - [86].

    La halle de Grenade

    Cette halle du XIIIe siĂšcle est l’une des plus grandes halles mĂ©diĂ©vales couvertes de France. Elle occupe un moulon ou pĂątĂ© de maisons de la bastide situĂ© au croisement des axes principaux : rue Gambetta et rue de la RĂ©publique. De plan carrĂ©, elle mesure 134 pieds de cĂŽtĂ©, environ 41 mĂštres. La vaste toiture repose sur 36 piliers octogonaux de briques foraines. Le bois le plus ancien, rĂ©sineux et chĂȘne, a Ă©tĂ© coupĂ© au XIIIe siĂšcle. L’ajout du beffroi utilisĂ© comme tour de guet date du XVIIe siĂšcle. La fonction commerciale de la halle Ă©tait prĂ©vue dĂšs 1290 dans la charte de fondation de la ville par les seigneurs qui autorisaient un marchĂ© par semaine et deux foires par an. Plusieurs loges s’y trouvaient Ă  demeure, parmi lesquelles une loge avec les poids et mesures utilisĂ©s pour le contrĂŽle des Ă©changes, ainsi que celles des marchands, notamment la loge du mazel ou boucherie. L’autre fonction de la halle Ă©tait administrative. Elle abritait un auditoire royal oĂč se rendait la justice. De plus, les Ă©tages accueillaient la maison commune, lieu de travail du juge, du bailli, des notaires, crieurs publics et autres fonctionnaires, et lieu de rĂ©unions des consuls et des assemblĂ©es communautaires[87] - [88].

    En 1417, le roi Charles VI avait permis aux consuls « d’avoir et de faire une horloge avec cloche ». En 1992 et 1993, le sol ainsi que les piliers ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©s et restaurĂ©s. Des Ă©tudes rĂ©centes ont montrĂ© que les bois de charpente ont Ă©tĂ© coupĂ©s en 1293.

    Comme la plupart des bastides du Sud-Ouest, Grenade a sauvegardĂ© sa halle car c’est un lieu de rencontre de toutes les gĂ©nĂ©rations et cela depuis des siĂšcles. Elle est chĂšre au Grenadains qui s'y retrouvent pour le marchĂ© du samedi matin, la foire annuelle de la Saint-Luc et les bals de l'Ă©tĂ©, ainsi que d’autres manifestations qui s’y tiennent rĂ©guliĂšrement.

    La halle couverte (classée monument historique depuis le [89] occupe l'ßlot central ; elle est du XIVe siÚcle. C'est la plus grande et la plus vieille halle de France[90].

    • Les halles de Grenade.
      Les halles de Grenade.
    • La halle couverte.
      La halle couverte.

    L'ancien Couvent des Ursulines

    L’ancien couvent est un Ă©tablissement religieux d’enseignement qui fut fondĂ© en par les SƓurs Ursulines de Toulouse. Il Ă©tait alors l’un des Ă©difices religieux les plus importants de la ville. Plus de soixante religieuses, vingt-cinq pensionnaires et de nombreuses Ă©lĂšves externes y rĂ©sidaient. Il occupait l’ensemble du pĂątĂ© de maisons et comportait une chapelle, une Ă©glise, un cimetiĂšre, un pigeonnier et un jardin. En 1794, les religieuses furent renvoyĂ©es et le couvent fut nationalisĂ© puis transformĂ© en hĂŽpital militaire. Il fut ensuite morcelĂ©, restructurĂ© et en partie dĂ©truit. Depuis 1965 une grande partie de l’édifice a Ă©tĂ© restaurĂ©e, en particulier les toitures et les façades. On peut y admirer deux salles avec des plafonds peints et des fresques du XVIIe siĂšcle, les arcades de l’ancien cloĂźtre, le porche et la cour d’entrĂ©e. Depuis le dernier Ă©tage on bĂ©nĂ©ficie d’une vue panoramique sur la bastide. L’ancien couvent des ursulines est inscrit Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis le [91].

    L'hÎtel du Fermier Général

    En 1757 Durand de Lasserre d’Haumont, TrĂ©sorier gĂ©nĂ©ral de France et Premier PrĂ©sident au bureau des Finances de Toulouse, se fit construire le plus bel hĂŽtel particulier de la ville. La propriĂ©tĂ© d’origine occupait toute la largeur du pĂątĂ© de maisons. Elle Ă©tait composĂ©e d’un grand portail cocher ouvrant sur une cour d’honneur, d’un corps de logis, de deux cours secondaires, d’un petit jardin, d’écuries et de dĂ©pendances. L’édifice accueillait des boutiques au rez-de-chaussĂ©e et la maison noble Ă  l’étage. Un escalier de pierre desservait les salons de rĂ©ception, c’est le seul Ă©lĂ©ment de la dĂ©coration intĂ©rieure d’origine toujours existant. L’édifice de brique de style classique Ă©tait crĂ©pi, il fut pourvu de trĂšs grandes fenĂȘtres et d’un balcon de fer forgĂ©. Le sommet des fenĂȘtres fut ornĂ© d’agrafes avec guirlandes de feuilles et de mascarons de divinitĂ©s grecques. Ces dĂ©cors de terre cuite moulĂ©e Ă©taient peints en blanc pour imiter la pierre. L’édifice abrita la mairie de Grenade de 1892 Ă  1953[92].

    La Villa LĂ©opoldine

    Construite fin 18Úme et achevée début 19Úme, ancienne maison de famille du maréchal d'Empire Catherine-Dominique de Pérignon, elle a été rénovée.

    Le Pont de Save

    Le pont fut construit au XIVe siĂšcle, lors de la crĂ©ation de la bastide, pour faciliter l’accĂšs aux terres situĂ©es sur l’autre rive de la Save. Il permettait ainsi d’accĂ©der Ă  la grange de Larra, domaine agricole qui dĂ©pendait alors de Grenade. En 1341, au dĂ©but de la guerre de Cent Ans, les Grenadains furent contraints d’édifier des remparts pour protĂ©ger la bastide. Le pont fut alors flanquĂ© d’une porte et d’une tour qui permettaient aux gardes de surveiller les allĂ©es et venues. Le pont de brique foraine repose sur trois arcades en ogive. Il a fait l’objet de nombreuses modifications depuis sa construction mais il demeure un axe principal de circulation de la ville. Au Moyen Âge deux moulins furent construits de part et d’autre du pont, l’un en amont sur un canal de dĂ©rivation de la Save, le Canalet, et l’autre en aval, sur la chaussĂ©e de la Save. Le premier moulin fut Ă©quipĂ© Ă  la fin du XIXe siĂšcle de turbines hydrauliques, ce qui permit Ă  Grenade d’ĂȘtre dĂšs 1887 une des premiĂšres villes Ă©lectrifiĂ©es de France. Le pont est inscrit Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis le [93].

    • Le couvent des Ursulines Ă  Grenade.
      Le couvent des Ursulines Ă  Grenade.
    • Le pont sur la Save Ă  Grenade.
      Le pont sur la Save Ă  Grenade.

    Patrimoine culturel

    La commune dispose des Ă©tablissements suivants :

    • Un cinĂ©ma associatif « L'Entracte» (anciennement appelĂ© "le Foyer") en travaux pour passage au numĂ©rique/3D et rĂ©novation complĂšte de la salle. RĂ©ouverture prĂ©vue Ă©tĂ© 2015.
    • Un Point Information Jeunesse (PIJ), anciennement situĂ© prĂšs du collĂšge rue de Belfort, dĂ©sormais situĂ© Ă  la place de l'ancienne gare, sur les allĂ©es Alsace-Lorraine. La connexion a Internet est gratuite et vous pouvez trouver tout type de renseignements.
    L'ancienne laiterie de Grenade, anciennement le PIJ, désormais le « guichet unique » de la mairie de Grenade.
    • Une salle des fĂȘtes qui accueille plusieurs animations par an comme le festival Grenad'in, diffĂ©rentes expositions ainsi que plusieurs spectacles de tout genres.
    • Un foyer rural, situĂ© rue Victor-Hugo, il accueille plusieurs animations par an comme la salle des fĂȘtes mais reçoit plutĂŽt des comĂ©dies thĂ©Ăątrales[94]
    • La bibliothĂšque de Grenade, qui est situĂ©e dans l'ancien collĂšge, contient plus de 10 000 ouvrages. Une nouvelle salle accessible depuis la bibliothĂšque, accueille des expositions temporaires d'art en lien avec les musĂ©es de la rĂ©gion notamment les Abattoirs de Toulouse.
    • La halle de Grenade accueille Ă©galement de nombreuses animations en Ă©tĂ©, principalement lors de la fĂȘte locale, tout comme le rond de save.
    • L'hippodrome de Marianne sert aussi comme salle de spectacle. Par exemple le , un concert des ateliers musicaux y Ă©tait prĂ©vu[95].
    • Un CCAS se trouve dans la "maison Chiomento" rĂ©novĂ© en , en face de la mairie. Il est associĂ© avec un foyer du troisiĂšme Ăąge[96].

    Associations culturelles

    Grenade dĂ©ploie un large Ă©ventail d’activitĂ©s grĂące Ă  son tissu associatif. En tout, la ville dispose de plus de 70 associations Ă  but non lucratif[97].

    Multimusique est l'école de musique actuelle de Grenade qui regroupe 350 élÚves. Ces actions sont trÚs dynamiques, elle organise entre autres le festival Grenad'in. En septembre 2018, elle ouvre un pÎle cinéma qui produit des courts métrages avec les élÚves.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[77].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Grenade » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

    Site de l'Insee

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    8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Grenade (31232) », (consultĂ© le ).
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    10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
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    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Grenade » (consulté le ).
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    16. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Grenade » (consulté le ).
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    18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
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    20. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Accueil - Mairie de Grenade », sur Mairie de Grenade (consulté le ).
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    12. Sandre, « le ruisseau de Saint-Pierre »
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    40. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz (lire en ligne), p. 1728.
    41. Rumeau, Monographie de la ville de Grenade, Toulouse, Regnault, 1879, 96 p.
    42. J.P. Claverie, Notes historiques et renseignements divers sur la ville de Grenade et les communes de ce canton depuis la fin du XIIIe siĂšcle jusqu'Ă  nos jours, Toulouse, 1879, 86 p.
    43. Adrien Escudier, Monographie de la section de Saint-Caprais, commune de Grenade sur Garonne, Toulouse, imprimerie Founié, 1939.
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    50. https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/031/031232.html
    51. [PDF] « La bataille électorale du 10 octobre : Nos candidats dans la region », Le Midi socialiste, .
    52. « Dans le cas précis de Grenade, on doit aussi tenir compte de l'opposition qui s'est manifestée à l'égard de M. Dou, ancien maire ».
    53. « M. MoulĂšres est Ă©lu maire de Grenade », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
      « M. Bernard MoulÚres, modéré, a été élu, mercredi 5 février, maire de Grenade (Haute-Garonne) par 18 voix et 5 bulletins blancs sur 23 votants ».
    54. « Un autre fils, Jean-Claude Gouze (30 janvier 1940 à Toulouse-13 juillet 1992 à Grenade en Haute-Garonne), médecin, fut conseiller général (PS) du canton de Grenade de 1982 à 1992 et maire de Grenade de 1989 à 1992. »
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