Bertrand Capmartin de Chaupy
L'abbé Bertrand Capmartin de Chaupy, né le à Grenade-sur-Garonne et décédé le à Paris, est un écrivain et archéologue français, connu pour avoir découvert la maison de campagne d'Horace.
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(à 77 ans) Paris |
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Biographie
Bertrand Capmartin de Chaupy naît le à Grenade-sur-Garonne. Il est fils de procureur. Il est ordonné prêtre le dans le diocèse de Toulouse. Il vient habiter Paris. Il publie deux écrits polémiques — l'un en 1754 contre le Châtelet, au sujet de la Chambre Royale, et l'autre en 1756 contre le Parlement, au sujet du grand Conseil — qui lui valent d'être proscrit. Obligé de quitter la France, il s'exile à Rome, où il étudie l'Antiquité, et spécialement les inscriptions. En même temps, il se constitue une importante collection de monnaies anciennes. De 1767 à 1769, il publie Découverte de la maison de campagne d'Horace, travail qui déborde beaucoup le sujet, et est une véritable étude topographique de Rome et de la campagne romaine (comme à Frégelles). Son exil terminé vers 1776, il rentre à Paris, avec ses collections d'objets antiques, de médailles et de livres. En 1785, il fait un voyage en Champagne pour examiner une ville romaine découverte par Pierre-Clément Grignon en 1772, sur la petite montagne du Châtelet, entre Saint-Dizier et Joinville. En 1789-1790, il publie anonymement Philosophie des Lettres qui aurait pu tout sauver. Il meurt le à Paris[1]. La vente de ses biens a lieu le 11 vendémiaire an VII, cloître Notre-Dame.
Œuvres
- Observations sur le refus que fait le Châtelet de reconnaître la Chambre royale, 1754.
- Réflexions d'un avocat sur les remontrances du Parlement, du 27 novembre 1755, au sujet du grand conseil, Londres, 1756.
- Découverte de la maison de campagne d’Horace. Ouvrage utile pour l’intelligence de cet Auteur, & qui donne occasion de traiter d’une suite considérable de lieux antiques, Rome, J. Ughetti, 1767-1769, 3 tomes :
- Tome 1, LXXX+366 p., 1767, texte sur wikisource,
- Tome 2, XVI+478 p., 1767 texte sur wikisource,
- Tome 3, XVI+575 p., 1769 texte sur wikisource.
- (Publié anonymement), Philosophie des lettres qui auroit pu tout sauver. Misosophie voltairienne qui n'a pu que tout perdre. Ouvrage inutile à la présente tenue des États, pour laquelle il avoit été entrepris, mais qui pourra servir à celle qui pourra lui succéder, si la mode s'en continue, à Paris, en la double année des événemens que nos glorieux pères n'auroient jamais pu prévoir, & que nos neveux, s'ils redeviennent de bons François, ne pourront point croire, c'est-à-dire, en 1789 & 1790, 2 volumes in 8o, 700 pages (XXX-1 à 368 et (4)-369 à 700).
Un abbé Capmartin de Xaupy a composé, au XVIIIe siècle, divers manuscrits sur les origines celtiques (Bibl. Nat., fr. 6493-6501). C'est sans doute la même personne, avec une variante orthographique.
Bibliographie
L'ouvrage suivant traite de l'écrit de Capmartin de Chaupy qui lui a valu son exil à Rome :
- Louis Adrien Le Paige, Mémoires au sujet d'un nouvel écrit (de l'abbé Capmartin de Chaupy) contre le Parlement, intitulé : Observations sur le refus que fait le Châtelet de reconnaître la Chambre royale, 1754.
Le rôle de Capmartin de Chaupy dans la découverte de la maison de campagne d'Horace est évoqué dans les ouvrages suivants :
- Camille Jullian, La Villa d'Horace et le territoire de Tibur, Mélanges d'archéologie et d'histoire, 1883, vol. 3, no 3, p. 82-89. Fac-similé sur site Persée
Sur la rive droite du Teverone (Anio), presque à égale distance de Subiaco (Sublaqueum) et de Tibur, entre les deux rochers que couronnent les bourgs de Vicovaro (Varia) et de Cantalupo (Mandela), s'ouvre la petite vallée de la Licenza (Digentia) : c'est dans cette vallée, à une lieue et demi environ du point où la rivière débouche dans l'Anio, et près du petit village de Rocca Giovine, que l'abbé Capmartin de Chaupy retrouva l'emplacement de la villa d'Horace[Jullian 1]. On cherchera encore longtemps, après lui, l'endroit précis où elle était située : mais on ne s'éloignera jamais de Rocca Giovine et de Cantalupo. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire la préface de Noël des Vergers à l'édition d'Horace publiée par la maison Didot[Jullian 2]. Le bon abbé avait donc eu raison d'intituler son livre Découverte de la maison de campagne d'Horace[Jullian 3].
Il est certain qu'Horace n'eut pas d'autre maison de campagne. On aura beau changer la chronologie de ses œuvres, qui se prêtent d'ailleurs merveilleusement à toutes ces modifications, on ne prouvera jamais qu'il ait acheté ou loué une villa à Tibur sur la fin de ses jours[Jullian 4], et que les pièces où il parle de sa résidence "tiburtine" sont de beaucoup postérieures à celles où il disait : « Je ne souhaite plus rien »[Jullian 5],
- Satis beatus unicis Sabinis[Jullian 6].
L'abbé Capmartin disait, en son langage : « Le premier caractère qu'Horace donne à sa campagne, c'est d'être unique »[Jullian 7].
Mais comment expliquer alors ce texte de Suétone : « Horace vécut le plus souvent dans sa retraite de Sabine ou de Tibur » ? II faut admettre que la ville d'Horace pouvait s'appeler, comme celle de Catulle, "sabine" ou "tiburtine". Ce qui ne peut s'expliquer que d'une seule manière : la partie de la Sabine la plus rapprochée de Tibur se nommait aussi du nom de la ville. C'est là, a-t-on dit[Jullian 8], une simple confusion, due au voisinage de la cité.
La vérité, c'est que la contrée où se trouvait la villa d'Horace était à la fois terre sabine et territoire de Tibur[Jullian 9].
On sait que de chaque cité dépendait un territoire presque toujours considérable, qui égalait ou même surpassait en étendue les plus grands de nos arrondissements. Le nom officiel de ce territoire est région, regio[Jullian 10]. La région est définie "l'espace où les magistrats d'une colonie ou d'un municipe exercent leur autorité judiciaire"[Jullian 11]. À une cité importante comme était Tibur il fallait de vastes domaines. Or son territoire était forcément limité, au sud par ceux de Rome et de Préneste, à l'ouest par celui de Fidènes. On ne pouvait constituer la région de Tibur qu'à l'aide du pays qui s'étendait au nord de la ville, le long de la rive droite de l'Anio. Or cette contrée était une contrée sabine.
Pline, à propos des affluents du Tibre, dit que le cours de l'Anio « enfermait le Latium par derrière »[Jullian 12] ; ailleurs, faisant la description de la Sabine, il parle de l'Anio et des curiosités que présente la vallée supérieure de la rivière, des lacs qu'elle formait près de Subiaco[Jullian 13]. Ainsi, selon Pline, Subiaco était dans la Sabine, qui atteignait la rive droite de l'Anio, où elle s'arrêtait. Nous avons d'autres témoignages, et plus sérieux. Denys d'Halicarnasse raconte qu'en l'année de Rome 249 les Romains, en guerre contre les Sabins, vinrent poser leur camp près de Tibur, sur les bords de l'Anio, rivière, dit-il, qui, après avoir arrosé cette ville, parcourt les campagnes de la Sabine et du Latium, qu'elle sépare l'une de l'autre[Jullian 14]. Catulle avait une maison tout près de Tibur, qui était à l'abri de tous les vents, ce qui a fait très justement supposer qu'elle se trouvait de l'autre côté de l'Anio : il est impossible d'ailleurs qu'elle fût située sur la rive gauche, où s'élevait Tibur, car jamais alors on n'eût appelé le bien de Catulle, sabinum. C'est ce qui arrivait souvent, et le poète plaisante agréablement sur le double nom que pouvait recevoir sa villa. Ceux qui ne voulaient point le fâcher la nommaient tiburtine : les gens de Tibur étaient des Latins ; mais de mauvais amis affirmaient à tout prix qu'elle était en pays sabin[Jullian 15]; « le nom de sabin, commente l'abbé de Chaupy, était une injure dans la bouche des agréables, parce qu'ils traitaient la sévérité sabine de rusticité »[Jullian 16].
Ainsi la Sabine s'étendait jusqu'à Subiaco, jusqu'aux portes de Tibur : la vallée de la Digentia était sabine et la villa d'Horace, comme celle de Catulle, pouvait porter ce nom-là ; mais Horace, à la différence de Catulle, ne le dédaignait pas.
Il s'agit maintenant de prouver que toute la partie de la Sabine qu'arrosaient l'Anio et ses affluents de droite formait une portion du territoire de Tibur.
On sait que le territoire tout entier d'une seule ville était inscrit dans une même tribu[Jullian 17]. C'est à l'aide de ce principe que les éditeurs du Corpus inscriptionum latinarum ont pu délimiter assez exactement le territoire des grandes villes de l'empire, et, en particulier, tracer les frontières de l'Italie du côté des Alpes[Jullian 18]. Mais dans quelle tribu Tibur était-elle inscrite ?
Tibur a vraiment joué de malheur et peu de villes ont été comme elle la proie des faussaires. Deux inscriptions publiées par Muratori la rangent dans la tribu Quirina[Jullian 19] : ces deux inscriptions, Grotefend l'a remarqué[Jullian 20], sont ligoriennes. Celles qu'il cite pour prouver que Tibur appartenait à la tribu Aniensis ne valent pas mieux. Si elles ne sont pas toutes fausses, le mot Aniensis ne se lit certainement que sur celles auxquelles on ne doit pas se fier[Jullian 21].
M. Kubitschek, dans un ouvrage récemment paru, et qui est destiné à compléter Grotefend[Jullian 22], dit qu'on ne saurait décider si Tibur dépendait de la tribu Aniensis ou de la tribu Camilla. Il n'y a guère d'argument solide en faveur de la première opinion. Voici qui rend la seconde à peu près irréfutable[Jullian 23].
Dans une liste de soldats prétoriens, trouvée sur l'Esquilin, on lit que Sextus Caecilius Capitolinus, de la tribu Camilla, était de Tibur[Jullian 24]. Un autre soldat, de la première cohorte prétorienne, Calpurnius, de la même tribu, était également tiburtin[Jullian 25]. Sur une inscription qui se trouve à Tibur même, un quatuorvir de cette ville est mentionné comme inscrit dans la Camilla[Jullian 26]. Il en est de même de C. Bicleius Priscus, « qui a rempli toutes les charges de son municipe et a bien mérité de Tibur »[Jullian 27]. Deux inscriptions qui se trouvent encore dans les jardins publics de Tivoli, près des cascades, achèvent de prouver que la tribu de Camilla était bien celle de la cité[Jullian 28].
Jusqu'où s'étendait le territoire de cette tribu ? Nous n'avons pas à craindre de confusion, puisque Préneste était de la Tribu Menenia, Carseoli de la tribu Aniensis[Jullian 29].
Sur la via Valeria qui longeait la rive septentrionale de l'Anio et par conséquent se trouvait en Sabine, à mi-chemin entre Tibur et Varia (Vicovaro) on a trouvé l'inscription d'un magistrat, évidemment de Tibur, C. Maenius Bassus, qui était inscrit dans la tribu Camilla[Jullian 30]. Une inscription conservée dans le château Bolognetti à Vicovaro[Jullian 31] mentionne un primipile, M. Helvius Rufus, de la tribu Camilla qui fit construire un bain public pour ses concitoyens et les habitants de l'endroit : et ce bain, fait remarquer l'abbé Capmartin de Chaupy[Jullian 32] était situé à l'endroit même où s'élève le château Bolognetti. Que l'expression de "concitoyens" désignent les gens de Tibur ou ceux de Varia, ce dernier bourg dépendait bien de Tibur.
Il semblerait que la tribu Camilla ne s'étendait pas jusqu'à Sublaqueum. Une inscription tombale parle d'un L. Maenius de la tribu Aniensis[Jullian 33]. Mais nous, avons un témoignage positif, qui ne permet pas de douter que Sublaqueum se rattachât au territoire tiburtin. On sait que Néron possédait à Sublaqueum, près des stagna Simbruina, une splendide villa. Or, un jour qu'il y était descendu, la foudre frappa la maison et renversa sa table. On crut voir par là que les dieux invitaient Plautus à conspirer contre le prince : car Plautus était d'une famille tiburtine et l'événement, dit Tacite, s'était passé sur le territoire de Tibur[Jullian 34].
Ainsi donc la tribu Camilla et le territoire de Tibur s'étendaient jusqu'à Sublaqueum. Il est vrai que la vallée de la Digentia n'a fourni d'autre monument à l'épigraphie que la fameuse inscription du temple de la Victoire, fanum Vacunae, que restaura Vespasien[Jullian 35], inscription où il ne pouvait guère être question de Tibur et de sa tribu. Mais nous avons vu que Varia, sans nul doute, dépendait de Tibur et de la tribu Camilla. Or la villa d'Horace était située dans "l'arrondissement" de Varia. Les jours où il fallait nommer un magistrat, soit du bourg, soit peut-être aussi de la ville de Tibur[Jullian 36], les cinq boni patres qui habitaient sur les terres du poète allaient voter à Varia[Jullian 37] : pour nous servir d'expressions modernes, les électeurs qui vivaient sur le domaine d'Horace étaient inscrits dans la section de vote de Varia, l'une du collège de Tibur.
Lorsque l'empereur Auguste divisa l'Italie en onze régions, il suivit le plus souvent les anciennes répartitions des villes en races ou en peuplades. Il semblerait donc que Tibur, cité latine, eût dû être placé dans la première région, qui comprenait l'ancien et le nouveau Latium, et la Campanie. Il n'en fut rien. Tibur fut rangé dans la quatrième région, avec les villes de la Sabine[Jullian 38]. Cela s'explique : le territoire de Tibur était presque tout entier formé de terres sabines. La frontière du Latium se trouvait moins déplacée en étant reculée en deçà des murs de Tibur qu'en étant avancée jusqu'à Subiaco, jusqu'aux portes de Carseoli et des bourgades marses. Quand plus tard la Sabine fut réunie au Picenum, le nom de Picenum, qui désigna la nouvelle province, s'étendit ainsi jusqu'aux portes de Tibur[Jullian 39]. Et cette anomalie fut la conséquence de la situation bizarre de Tibur, ville latine, chef-lieu d'un territoire sabin.
- Notes
- On pourrait former toute une bibliothèque avec les livres écrits sur la villa ; voyez la nomenclature dressée par Capmartin de Chaupy, t. III, et par C. G. Zumpt, Abhandlung über das Leben des Horatius (préface de l'édition de Heindorf, revue par Wüstemann, Leipzig, 1843, in-8), p. 18 et s.
- Paris, 1857 ; cf. Rosa, Belli et Henzen, Bullettino dell'Instituto di corrispondenza archeologica, 1857, pp. 30, 105-110, 151-154.
- Rome, 1767-1769, 3 in-8. L'abbé Capmartin de Chaupy avait quitté la France où un livre qu'il avait fait paraître sous le titre de Réflexions d'un avocat sur les remontrances du parlement du 27 novembre 1755 avait été condamné. C'était un excellent humaniste, mais un très-pauvre théologien, dit-on.
- Teuffel, Real-Encyclopädie de Pauly, IV, p. 1468. On a même voulu retrouver les ruines de sa villa de Tibur. D'autres ont dit qu'il y habitait chez Mécène.
- Sermones, 2, 6, 4.
- Carmina, 2, 18, 14.
- I, p. 21.
- Suétone, Fragmenta, éd. Roth, p. 298,22 : Vixit plurimum in secessu ruris sui, Sabini aut Tïburtini, domusque ejus ostenditur circa Tiburni lucum.
- Voyez en particulier C. G. Zumpt, p. 18.
- Ou disait même, dans les pays grecs ῥεγιών, C. i. gr., 3436.
- Siculus Flaccus, De conditionibus agrorum (Gromatici veteres, éd. Lachmann), p. 135 ; cf. Mommsen, Hermes, IV, p. 108, n. 1 ; Marquardt, Rœmische Staatsverwaltung, I (2e éd., 1881), p. 16.
- Historia naturalis, 3, 5 (9), 54 : Tiberis infra Tiniam et Clanim duobus et quadraginta fluviis augelur, praecipue autem Nare et Aniene, gui, et ipse navigabilis, Latium includit a tergo.
- Hist. nat., 3, 12 (17), 109 : Anio, in monte Trebulanorum ortus, lacus tres, amoenitate nobiles, qui nomen dedere Sublaqueo, defert in Tïberim. Infra Sabinos Latium est.
- Denys d'Halicarnasse, 5, 37 : Οὺαλίϱιος ἐγγὺς τῶν πολεμἰων ϰατιστρατοπἰδενσι, παϱἁ ποταμὁν Ἀνἰϰνα, ὂς ἐϰ πὁλεως μἐν Τιϐὐϱων ϰαθ’ ὑψηλοὒ πολὐς ἱϰχεἰται, ϕἰϱἐται δἱ διἀ τἠς Σαϐἰων ϰαἰ 'Ρωμαἱων πεδιἁδος, ὀϱιζων τὁν ἑϰατἑραν χὠϱαν.
- Carmina, 44 :
- 0 funde noster seu Sabine seu Tiburs, —
- (Nam te esse Tiburtem autumnant, quibus non est
- Cordi Catullum laedere : at quibus cordi est,
- Quovis Sabinum pignore esse contendunt),—
- Sed seu Sabine seu verius Tiburs, etc.
- II, p. 424.
- Cf. les Vorbemerkungen de Grotefend, Imperium romanum tributim descriptum, Hanovre, 1863, in-8 ; excellent livre, mais qui aurait besoin d'une réimpression ou plutôt d'une nouvelle édition.
- Voyez C. i. l., V, les préfaces de M. Mommsen aux différents groupes d'inscriptions, d'après lesquelles ont été dressées les deux cartes de Kiepert qui terminent le volume.
- 144, 4 ; 337, 4.
- P. 81.
- Orelli, 1817 (cf. Henzen, p. 160) ; Muratori, 76, 12 ; Orelli, 684 = Gruter, 192, 2 (cf. Henzen, p. 65).
- De romanarum tribuum origine ac propagatione, Vienne, 1882, in-8, p. 65, n. 237.
- Ce m'est un devoir très agréable de remercier à ce propos M. Hermann Dessau, qui a bien voulu me permettre de consulter les fiches du XIVe volume du Corpus et me guider dans cette recherche. M. Dessau publiera ce volume, qui contiendra Ostie, Tibur, Préneste, tout le vetus Latium.
- C. i. l., VI, 3844, 4e col., 12 : Sex. Caecilius., Sex. f., Cam., Capitolinus, Tib.
- C. i. l, VI, 2427 : L. Calpurnius, L. f., Cam., Memor., Tibur.
- C. i. l, I, 1119 : L. Octavius, L. f., Cam., Vitulus, IIII vir j. d.
- Inscr. de Tibur, Henzen, 6994 : C. Bicleio, V. f., Cam., Prisco, omnibus honoribus functo, optime de republica Tïburtium merito, s. p. q. T. — Hic rempublicam Tib. ex asse heredem fecit.
- Henzen, 6065 : T. Trebulano, T. f, Cam., etc. ; Nibby, Analysi della carta dei dintorni di Moma, III, p. 213 : C. Sextilio, C. f., Cam.
- Grotefend, p. 71, p. 44.
- Orelli, 3434 : C. Maenio, C. f., Cam., Basso aedili III viro, etc.
- Capmartin de Chaupy, III, 254 = Muratori, 476, 11 : M. Helvius, M. f., Cam., Rufus Givica, prim. pil., balneum municipibus et incolis dedit.
- III, p. 255.
- Fabio Gori, 'Viaggio a Subiaeo, 11, p. 30.
- Annales, 14, 22 : Auxit rumorem (de la conspiration de Plautus) pari vanitate orta interpretatio fulguris, quia discumbentis Neronis apud Simbruina stagna, cui Sublaqueum nomen est, ictae dapes mensaque disjecta erat ; idque finibus Tiburtum acciderat ; unde paterna Plauto origo, etc.
- Inscription du palais de Rocca Giovine, Capmartin de Chaupy, III, p. 170.
- De même qu'il n'était pas nécessaire pour élire les magistrats romains, de venir voter à Rome, Suétone, V. Aug. 46.
- Epistolae, 1, 14, 1-3.
- Pline, Hist. nat, 3, 12 (17), 107.
- Gruter, 1079, 1 ; Orelli, 1099, 3172 ; Liber coloniarum, p. 258 (Gromatici veteres, éd. Lachmann).
- Gaston Boissier, Nouvelles promenades archéologiques : Horace et Virgile (1886), chapitre premier, La Maison de campagne d'Horace. Texte en ligne sur wikisource.
- Nicolas Mathieu, Capmartin de Chaupy, découvreur de la maison de campagne d'Horace ou petite promenade archéologique au sujet du domaine d'Horace en Sabine, au XVIIIe siècle, in R. Chevallier (ouvrage édité par), Présence d'Horace, collection CAESARODUNUM XXIII bis, Publications de l'Université de Tours, Centre de Recherches A. Piganiol, 1988, (ISBN 2-86906-023-8) ; p. 177-198.
Les ouvrages suivants évoquent la vie de Bertrand Capmartin de Chaupy :
- Guy Audebaud, Un ancien collège de l’esquive, Joseph Joubert, moraliste tolérant et éducateur (1754-1824), in L’Auta, octobre 1991, page 244.
- André Beaunier, Joseph Joubert et la Révolution, Perrin et Cie, 1918, pages 22-39.
Sources
- Jannet et Chaillou, Catalogue des livres rares et curieux, manuscrits et imprimés, composant la bibliothèque de feu le citoyen [Pierre-Antoine] de Milly, dont la vente se fera le 21 Fructidor an VII et jours suivans, à quatre heures de relevée, en sa maison, rue du Bouloy, n° 48 ; (p. V-VII)[2].
- J.-M. Quérard, La France littéraire, ou dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France…, tome second, chez Firmin Didot, 1828, p. 45.
- Georges Grente, Dictionnaire des Lettres françaises. Le Dix-huitième siècle A-K, Librairie Arthème Fayard, 1960.
- M. Michaud [sous la dir. de], Biographie universelle ancienne et moderne, tome VIII, Paris, A. Thoisnier Desplaces, éditeur, 1844, p. 45-46 ; texte sur Gallica
- Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome 3, p. 1106, 1869 ; texte sur wikisource.
Notes
- Relevé généalogique sur Geneanet
- Ce catalogue de livres comprend un éloge de l’abbé Bertrand Capmartin de Chaupy. Un exemplaire est conservé à la bibliothèque Sainte-Geneviève sous la cote 8° Qb 369 INV 1018.