Colomiers
Colomiers ((oc) ColomĂšrs /kulumÉs/) est une commune française situĂ©e dans le nord du dĂ©partement de la Haute-Garonne (en rĂ©gion Occitanie). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui sâĂ©tend autour de Toulouse le long de la vallĂ©e de la Garonne, bordĂ© Ă lâouest par les coteaux du SavĂšs, Ă lâest par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallĂ©e de lâ AriĂšge et du Volvestre.
Colomiers | |||||
L'hĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Toulouse Métropole | ||||
Maire Mandat |
Karine Traval-Michelet (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 31770 | ||||
Code commune | 31149 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Columérins ou Columérines | ||||
Population municipale |
39 866 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 914 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 36âČ 50âł nord, 1° 20âČ 12âł est | ||||
Altitude | Min. 145 m Max. 191 m |
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Superficie | 20,83 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Toulouse-7 | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | ville-colomiers.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aussonnelle, le Courbet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Colomiers est une commune urbaine qui compte 39 866 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Columérins ou Columérines.
Elle est située à l'ouest de l'agglomération toulousaine et dans l'aire d'attraction de Toulouse, c'est la 2e commune la plus peuplée de Haute-Garonne et la 14e de la région Occitanie.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Colomiers se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Tournefeuille (3,2 km), Cornebarrieu (4,1 km), Pibrac (4,1 km), Blagnac (5,0 km), Plaisance-du-Touch (6,2 km), La Salvetat-Saint-Gilles (6,6 km), Beauzelle (6,7 km), Mondonville (7,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Colomiers fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Colomiers est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Cornebarrieu, Tournefeuille, Blagnac, Pibrac, Plaisance-du-Touch et Toulouse.
GĂ©ologie et relief
La commune de 2 083 ha s'étage sur deux terrasses de la Garonne (la seconde et la troisiÚme, témoin des glaciations) : le terrain argileux (de nombreuses tuileries s'y sont développées au cours des siÚcles, en particulier l'entreprise Gélis), parsemé de galets, en général plat, mais marqué par les rebords de terrasse ou de riviÚre, parfois assez abrupts (8 %). La terrasse la plus basse (environ 147 m) est limitrophe de Toulouse à l'est. Elle est pour l'essentiel consacrée à l'industrie aéronautique au nord-est, à la limite avec Blagnac, l'ancien village de Saint-Martin du Touch, et à la nouvelle zone des Ramassiers (mixte logement pavillonnaire et zones de PME). La terrasse la plus élevée (un peu au-dessus de 180 m) à l'ouest, couvre environ deux tiers de la commune.
Altitude : 180 m (calculée sur le parvis de l'HÎtel de ville.
Hydrographie
Deux petits cours d'eau dévalent de la terrasse la plus élevée vers la plus basse en formant deux échancrures, dont l'une a été approfondie par la mise en place d'une quatre voies : le Rival (aujourd'hui busé) et, plus au sud, le ruisseau du Cabirol (ou ruisseau de l'Armurié ou ruisseau Ramassier) qui va rejoindre le Touch 200 m aprÚs sa sortie de la commune.
C'est de part et d'autre du Rival que s'était créé le village (un fort sur le versant sud et une église sur le versant nord), en revanche le Cabirol reste un parc. La riviÚre Aussonnelle (qui fait frontiÚre avec Pibrac, à l'Ouest) traverse la commune, et aussi son affluent le ruisseau du Bassac qui s'encaissent dans le plateau.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[10] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 14,3 °C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[15] : le « cours de l'Aussonnelle et rives » (76 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[16].
Urbanisme
Typologie
Colomiers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [I 2] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquiÚme de France en nombre d'habitants, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (87,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (49,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (46,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (34,6 %), forĂȘts (5,4 %), prairies (5,1 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,9 %), terres arables (1,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Les anciens terrains agricoles ont Ă©tĂ© urbanisĂ©s en deux temps : un plan d'urbanisme sur quelques centaines d'hectares vers 1960/1975, (dont la zone industrielle d'En Jacca) qui est pour l'essentiel une ville nouvelle, en bĂątiments mixtes, mais oĂč dominent les collectifs, puis, autour, des lotissements ou des rĂ©sidences couvrant la seconde terrasse.
Quartiers
- Nord-ouest : Naspe Séléry (Séléry, Tinturier, Bassac, Fourcaudis, EspingliÚre, Maouré, La Naspe)
- Nord-est : Parc aéronautique (Garrousal, Causses, Cabournas, Gramont, La Crabe, La Borie, Les ColomÚres)
- Ouest/nord-ouest : Perget Monturon (La Palanque, Servat, Monturon, Menuisier, Ramounet, Lespital, Le Perget, Ranch la ForĂȘt, Piquemil, Franc, Triguebeoure)
- Centre ouest : Falcou Fenassiers (Falcou, Val d'Aran, Fenassiers), inclus au sein d'un quartier prioritaire comptant prĂšs de 2 900 habitants en 2018[20]
- Centre nord : Prat Couderc (Poitou, Prat, Pradine)
- Plein centre
- Centre sud : Gare (Garonnette)
- Est : Bascule Oratoire (Village, Tricheries, Seycheron, Oratoire, Portalas, Al Page)
- Ouest/sud-ouest : En Jacca, quartier prioritaire comptant 1 246 habitants en 2018, (La Sauvegarde, Garrabot, Triguebeurre, Les Croses, Naudinats, Palas, El Pey, Bordeblanque, La MĂ©nude, L'Ăchut)
- Sud : Marots Cabirol (En Sigal, Les Sévennes, Le Bousquet, Les Marots, Bourdette, Armurié, Pujouane, Cabirol, La Masque)
- Sud-est : Les Ramassiers (Les Vignes, Ribaria, La BarriĂšre).
Logement
En 2014, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 17 199, alors qu'il Ă©tait de 14 814 en 2009[I 8].
Parmi ces logements, 97,4 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,8 % des appartements[I 8].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (46,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 27,5 % contre 30,6 %, leur nombre étant presque constant 4 600 contre 4 429[I 8].
Voies de communication et transports
La commune est accessible par la route nationale 124, qui est une voie rapide, qui traverse Colomiers d'ouest en est et qui compte quatre sorties sur la commune. Elle relie le périphérique de Toulouse à Auch. On compte aussi sur la commune la route départementale 63, qui relie Cornebarrieu à Portet-sur-Garonne.
Colomiers devrait ĂȘtre situĂ© sur le tracĂ© de la future Ligne C du mĂ©tro de Toulouse[21], qui devrait relier Colomiers Gare Ă LabĂšge, en passant par Fontaine Lumineuse, Blagnac, le centre-ville de Toulouse ainsi que ses quartiers nord et est. La ligne devrait ouvrir Ă l'horizon 2025 mais Ă cause du Covid-19 lâouverture est reportĂ©e Ă 2028.
Plusieurs lignes de bus Tisséo desservent la commune :
- La ligne L2âââââââââââââââ part de la station de mĂ©tro ArĂšnes (ligne A) jusqu'au lycĂ©e international Victor Hugo Ă Colomiers.
- La ligne 21âââââââââââââââ part de la station de mĂ©tro Basso-Cambo (ligne A) jusqu'Ă l'usine Airbus.
- La ligne 32âââââââââââââââ part de la gare de Colomiers jusqu'Ă Pibrac et Brax.
- La ligne 55âââââââââââââââ part de la gare de Colomiers jusqu'Ă La Salvetat-Saint-Gilles et Plaisance-du-Touch.
- La ligne 63âââââââââââââââ part de la station de mĂ©tro Compans-Caffarelli (ligne B) jusqu'au lycĂ©e de Tournefeuille en passant par le quartier des Ramassiers de Colomiers et Airbus.
- La ligne 150âââââââââââââââ qui boucle depuis la gare de Colomiers, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour remplacer l'ancien rĂ©seau Bus Colomiers.
Colomiers est également desservi par les lignes 305 et 343 du réseau Arc-en-Ciel, qui relient le métro ArÚnes ou la gare routiÚre de Toulouse au sud-ouest de l'aire urbaine de Toulouse (SabonnÚres, Rieumes...).
La commune compte deux gares ferroviaires : la gare de Colomiers (sur la ligne C du réseau Tisséo) et la gare de Colomiers-Lycée International.
Et l'aéroport de Toulouse-Blagnac est situé à quatorze kilomÚtres du centre-ville.
Transports
Colomiers était desservie par le réseau Bus Colomiers, qui gérait 8 lignes de bus, fonctionnant en boucle et convergeant vers une station centrale (l'esplanade François-Mitterrand). Ce réseau de bus gratuits transportait environ 1 500 000 voyageurs par an. Elle est aujourd'hui desservie par le réseau Tisséo. à Colomiers l'on compte trois parkings payants et tous les autres gratuits.
Risques naturels et technologiques
Colomiers est concerné par un risque d'inondations important. On compte également un risque de séismes de 1/5 (trÚs faible) sur la commune[22].
Toponymie
En occitan gascon, la commune se nomme ColomÚrs, qui signifie colombier au pluriel, et dérivé du latin "columbarium".
Histoire
Colomiers est une banlieue de la premiÚre couronne toulousaine : son histoire est d'abord rurale et liée aux chùteaux des capitouls ou parlementaires de Toulouse et à la vigne. Elle devient ensuite une banlieue plus industrielle, en particulier avec l'arrivée du tramway, puis le développement de l'aéronautique aprÚs 1945. Les quatre rues du « vieux Colomiers » se sont développées autour d'une place entre un fort et l'église, avec quelques hameaux, et sa population veille surtout à préserver ses espaces communautaires (l'église, les biens communaux) contre les empiétements des Toulousains. Les affrontements politiques (entre la Révolution et 1890) permettent aux Républicains de fonder une tradition d'aide sociale municipale. Le député maire socialiste d'aprÚs-guerre EugÚne Montel profite de ses relations comme président du Conseil général pour, en 1958, planifier le développement de sa commune dans un projet de socialisme municipal que réalise son successeur.
Préhistoire
Des outils taillĂ©s avec des quartzites pyrĂ©nĂ©ens ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur le site acheulĂ©en dâEn Jacca situĂ© au sud-ouest de la commune. Datant du palĂ©olithique infĂ©rieur, ils constituent un des plus anciens tĂ©moignages de la prĂ©sence humaine dans la vallĂ©e de la Garonne[23]. Au nĂ©olithique, le territoire de la commune de Colomiers abritait dĂ©jĂ un peuplement sĂ©dentaire actif. Les vestiges de cette Ă©poques sont, en partie, conservĂ©s au MusĂ©um de Toulouse.
Jusqu'Ă la RĂ©volution, une coseigneurie de la banlieue toulousaine
Le site, occupĂ© au palĂ©olithique, est sur l'axe romain vers Auch. Ses deux terrasses caillouteuses et argileuses, assez mĂ©diocres, sont exploitĂ©es par plusieurs villae Ă l'Ă©poque romaine (celle de Gramont a Ă©tĂ© fouillĂ©e). AprĂšs l'an mille, Colomiers (ou Colomiez Ă l'Ă©poque) dĂ©pend pour moitiĂ© de la basilique Saint-Sernin de Toulouse, et pour moitiĂ© du comte de Toulouse, puis du Roi. Saint-Sernin vend sa part en 1200 Ă une famille de bourgeois toulousains : Colomiers est officiellement une co-seigneurie[24] entre le Roi et plusieurs familles toulousaines en 1313. Un village se structure autour d'une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă sainte Radegonde et d'un fort (coseigneurial) au pied duquel on trouve une forge (place Firmin-Pons). Le terroir se couvre de mĂ©tairies, qui se fortifient et deviennent des chĂąteaux de plaisance pour les familles capitoulaires qui recherchent ce titre de coseigneurs. Elles prennent le nom de leurs propriĂ©taires ou celui de leurs mĂ©tiers (Gramont, Garroussal, Simonis, Armurier, Teinturier, Selery, Perget ou Raspaud). Ces coseigneurs se disputent plusieurs fois la prĂ©sĂ©ance (les Rabastens vers 1610, M. de Vignes cent ans plus tard). Ils nomment des reprĂ©sentants des villageois (les consuls) qui gĂšrent les biens de la communautĂ© (un « prat » - prĂ© communal - et une forĂȘt dite de « sauvegarde »). Les faibles revenus permettent l'entretien (rues, fontaines, Ă©glise, presbytĂšre, et halle de boucherie), malgrĂ© le poids des difficultĂ©s (guerres de religion, Ă©pidĂ©mies, passage de troupesâŠ). En plus du blĂ© sur les terrasses des grands domaines, les pentes caillouteuses des riviĂšres se couvrent de vignes. Elles favorisent une micro propriĂ©tĂ© et un artisanat agricole (voituriers). Vers 1789, les 1200 habitants se divisent, parfois violemment : la RĂ©volution dĂ©truit la coseigneurie, divise la paroisse, dĂ©fait les communaux et oppose les habitants (par exemple lors de l'Ă©meute de 1799). Les artisans favorables Ă la RĂ©publique (Collongues) s'opposent aux familles plus proches des anciens coseigneurs (De Vignes) : le principal coseigneur anti-rĂ©volutionnaire est Francois-Xavier Mescur de Lasplanes, qui s'appuie sur la charitĂ© paroissiale. Il gĂšre la commune aprĂšs son ralliement au Premier Empire. Il la domine sous la Restauration. Le village s'appelle d'ailleurs Colomiers-Lasplanes Ă la fin du XIXe siĂšcle.
Le village de banlieue
AprĂšs 1830, les propriĂ©taires bourgeois de Toulouse qui viennent Ă la belle saison dans leurs chĂąteaux, cherchent Ă rentabiliser leurs domaines : au conseil municipal, ils veulent privatiser les communaux et limiter leurs impĂŽts (restriction sur l'Ă©cole gratuite pour les enfants pauvresâŠ), afin d'« embellir » le village (les « odeurs » du cimetiĂšre et des mares, les croix des places gĂȘnent leurs aller-retour). Cela les oppose aux villageois : d'un cĂŽtĂ©, les paysans catholiques veulent conserver un cadre paroissial traditionnel (le cimetiĂšre Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, des Ă©coles religieuses, notamment avec l'arrivĂ©e de sĆurs pour les filles), de l'autre, les artisans rĂ©publicains dĂ©fendent les biens communaux et l'enseignement laĂŻc. Cela provoque des tensions de type Clochemerle (dĂ©linquance rurale, destructions des bois, bagarres politiques vers 1848). Sous le Second Empire et Ă la fin du XIXe siĂšcle, mĂȘme si le terroir reste agricole (vigne, blĂ©), l'arrivĂ©e du train, d'entreprises (fabrique de malles, tuileries, dĂ©veloppement des chemiseries Ă domicile ou de l'horticulture au Cabirol) et le dĂ©veloppement de la scolarisation ou de l'aide sociale sont les dossiers qui opposent les Ă©lus. Le lĂ©gitimiste, gendre de Lasplanes fils, Gabriel Lacoste de Belcastel, le bonapartiste industriel De Pigny, le propriĂ©taire modĂ©rĂ© BaquĂ©, le mĂ©decin rĂ©publicain Marini et mĂȘme l'avocat socialisant Bales s'opposent, en particulier sur le dossier de la scolaritĂ©, des communaux ou de l'emplacement de la mairie. L'Ă©glise et la mairie (dĂ©placĂ©e) sont embellies, la population passe Ă 1700 habitants. AprĂšs 1900, la commune de banlieue est marquĂ©e par l'arrivĂ©e du tramway et son Ă©lectrification. L'accord politique se fait sur un dĂ©veloppement d'une aide sociale Ă une population frappĂ©e par le mildiou, la fuite des ouvriers agricoles, et la saignĂ©e dĂ©mographique de 1914/18, sous la tranquille pĂ©riode du radical Ătienne Collongue. Vers 1930, son successeur l'ingĂ©nieur centriste Calvet modernise un peu la gestion. L'occupation allemande et une reprise du dĂ©veloppement urbain de la commune, surtout pour loger les ouvriers des usines aĂ©ronautiques voisines pose dans les annĂ©es 1950 la question d'un nouveau dĂ©veloppement.
Du village Ă la ville nouvelle
EugĂšne Montel Ă©tait un ancien collaborateur de LĂ©on Blum, ancien prĂ©sident du Conseil du Front populaire, qu'il avait cachĂ© Ă Colomiers en 1940 au chĂąteau de l'Armurier (du XVIIe siĂšcle). AprĂšs un sĂ©jour de 82 jours[25], LĂ©on Blum fut arrĂȘtĂ© par la milice le en compagnie d'EugĂšne Montel et de Vincent Auriol.
Maire socialiste depuis la Libération, d'abord avec l'appui des communistes, puis avec celui du centre droit chrétien (Anne Laffont), EugÚne Montel est aussi député et président du Conseil général : il profite de ses contacts pour lancer avec son collaborateur et successeur Alex Raymond le projet novateur, dÚs 1958, d'une ville nouvelle devant faire passer le village de 3 000 habitants à une ville de 35 000, la seconde commune du département. Le plan Viguier prévoit l'implantation de zones industrielles (En Jacca et celle liée à l'aéronautique Dassault et Aérospatiale). Cela donne du travail et les moyens de développer un urbanisme planifié marqué par des ronds-points. Cela permet aussi de soutenir un socialisme municipal qui fait de la commune un bastion électoral avec un haut niveau de services publics et de vie associative (en particulier une forte école de rugby). Dans les années 1980/1990, des difficultés financiÚres et l'évolution de la population conduisent à une nouvelle phase d'équipement et d'urbanisation (lycée international, ligne C, zones pavillonnaires et commerciales) qui effacent les derniers espaces agricoles et fondent Colomiers dans la zone urbaine de Toulouse (avec une implication de plus en plus forte dans l'intercommunalité, en particulier le grand Toulouse).
Signe particulier, jusqu'en 2003, les nombreux ronds-points de la ville avaient la priorité à droite puisque, disait Alex Raymond, ancien maire, cette ville avait été conçue ainsi et que « ça marchait depuis bien avant la loi instituant la priorité à gauche sur les ronds-points ». L'utilisation importante des ronds-points à Colomiers permet à la ville de n'avoir quasiment aucun recours aux feux tricolores (on en compte deux dans toute la ville et ceux-ci sont au vert la majeure partie du temps). Sous l'impulsion du nouveau maire Bernard Sicard, l'harmonisation des ronds-points de la ville est entrée dans les faits. Autres spécificités de la ville de Colomiers, la gratuité des parkings.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : ĂcartelĂ© : au premier d'azur Ă une tour d'argent, au deuxiĂšme d'azur au lion d'argent, au troisiĂšme de gueules au taureau furieux d'or, au quatriĂšme de gueules Ă la croix clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces d'or. |
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Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de la sixiĂšme circonscription de la Haute-Garonne de Toulouse MĂ©tropole et du canton de Toulouse-7. Elle accueille un conseil municipal des jeunes (CMJ).
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 30 000 habitants et 39 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de trente-neuf[26] - [27].
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[29].
Dans son palmarÚs 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a renouvelé son attribution de trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[30].
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[31].
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Colomiers[Note 8].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Colomiers s'établit à 95 705 000 ⏠en dépenses et 104 031 000 ⏠en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 9] se répartit en 60 365 000 ⏠de charges (1 701 ⏠par habitant) pour 66 464 000 ⏠de produits (1 873 ⏠par habitant), soit un solde de 6 098 000 ⏠(172 ⏠par habitant)[A2 1] - [A2 2] :
- le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 10] pour 38 686 000 ⏠(64 %), soit 1 090 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 49 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (733 ⏠par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 060 ⏠par habitant en 2012 et un maximum de 1 090 ⏠par habitant en 2013 ;
- la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 11] pour 13 507 000 ⏠(20 %), soit 381 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 31 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (556 ⏠par habitant). En partant de 2009 et jusqu'Ă 2013, ce ratio augmente de façon continue de 347 ⏠à 381 ⏠par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Colomiers[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation sans variation 10,81 % ;
- la taxe fonciĂšre sur le bĂąti Ă©gale 13,91 % ;
- celle sur le non bĂąti sans variation 111,30 %.
La section investissement[Note 12] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 13] pour une somme de 27 990 000 ⏠(79 %), soit 789 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 108 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (379 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 296 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 789 ⏠par habitant en 2013 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 14] pour une valeur de 3 000 000 ⏠(8 %), soit 85 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 11 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (96 ⏠par habitant).
Les ressources en investissement de Colomiers se répartissent principalement en[A2 4] :
- nouvelles dettes pour une valeur de 5 000 000 ⏠(13 %), soit 141 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 31 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (108 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 0 ⏠à 141 ⏠par habitant ;
- subventions reçues pour une valeur de 4 796 000 ⏠(13 %), soit 135 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 85 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (73 ⏠par habitant).
L'endettement de Colomiers au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 15], l'annuité de la dette[Note 16] et sa capacité de désendettement[Note 17] :
- l'encours de la dette pour une valeur totale de 2 215 000 âŹ, soit 62 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 94 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (1 092 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 10 ⏠par habitant en 2012 et un maximum de 62 ⏠par habitant en 2013[A2 5] ;
- l'annuitĂ© de la dette pour une valeur totale de 3 012 000 âŹ, soit 85 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 36 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (133 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de 1 ⏠à 85 ⏠par habitant[A2 5] ;
- la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 8 964 000 âŹ, soit 253 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 47 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (172 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 253 ⏠par habitant en 2013 et un maximum de 453 ⏠par habitant en 2010[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est de moins d'un an en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum en 2013 et un maximum d'environ 9 annĂ©es en 2000.
Instances judiciaires et administratives
Les juridictions compétentes pour la commune de Colomiers sont le tribunal d'instance de Toulouse, le tribunal de grande instance de Toulouse, la cour d'appel de Toulouse, le tribunal pour enfants de Toulouse, le conseil de prud'hommes de Toulouse, le tribunal de commerce de Toulouse, le tribunal administratif de Toulouse, la cour administrative d'appel de Bordeaux, et la chambre régionale des comptes de Montpellier.
Jumelage
La ville de Colomiers est jumelĂ©e avec Victoriaville (ville du QuĂ©bec) depuis 2019[32]. Le CMJ (Conseil municipal des jeunes) va aller une fois au QuĂ©bec pour Ă©tablir des liens et discuter car Colomiers et Victoriaville ont Ă peu prĂšs les mĂȘmes statistiques en ce qui concerne la population et la superficie. Des idĂ©es qui pourraient ĂȘtre appliquĂ©es Ă Colomiers pourraient l'ĂȘtre Ă Victoriaville.
DĂ©mographie
Ăvolutions
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[33] - [Note 18]. En 2020, la commune comptait 39 866 habitants[Note 19], en augmentation de 3,44 % par rapport Ă 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Au recensement de 2006, les 32 110 habitants (15 671 hommes et 16 438 femmes) se décomposent suivant les tranches d'ùges suivantes[I 9]:
- 27,0 % de moins de 20 ans
- 56,4 % de 20 Ă 59 ans
- 10,3 % de 60 Ă 74 ans
- 6,3 % de 75 ans et plus
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 16 445 mĂ©nages fiscaux[Note 20], regroupant 37 481 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 860 âŹ[I 10] (23 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 11]). 56 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 21] (55,3 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 7,8 % | 9,4 % | 9,7 % |
DĂ©partement[I 13] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entiĂšre[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 25 035 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,3 % ayant un emploi et 9,7 % de chÎmeurs) et 22 % d'inactifs[Note 22] - [I 12]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune fait partie du pÎle principal de l'aire d'attraction de Toulouse[Carte 2] - [I 15]. Elle compte 30 520 emplois en 2018, contre 27 666 en 2013 et 23 277 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17 269, soit un indicateur de concentration d'emploi de 176,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,1 %[I 16].
Sur ces 17 269 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 391 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,9 % les transports en commun, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
Secteurs d'activités
3 169 établissements[Note 23] sont implantés à Colomiers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 24] - [I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 3 169 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 202 | 6,4 % | (5,7 %) |
Construction | 343 | 10,8 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 853 | 26,9 % | (25,9 %) |
Information et communication | 144 | 4,5 % | (4,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 133 | 4,2 % | (3,8 %) |
Activités immobiliÚres | 92 | 2,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 621 | 19,6 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 544 | 17,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 237 | 7,5 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (853 sur les 3169 entreprises implantées à Colomiers), contre 25,9 % au niveau départemental[I 20].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
- Airbus Transport International, transports aĂ©riens de fret (155 346 kâŹ)
- Knauf Sud, fabrication d'Ă©lĂ©ments en matiĂšres plastiques pour la construction (102 236 kâŹ)
- Goodrich Aerospace Europe, construction aĂ©ronautique et spatiale (96 418 kâŹ)
- Excent France - Serta, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (52 519 kâŹ)
- Unither Liquid Manufacturing, fabrication de prĂ©parations pharmaceutiques (45 063 kâŹ)
L'économie est principalement liée à l'industrie aéronautique et au secteur tertiaire à travers des zones d'activités : Zone aéronautique au nord-est (Airbus), ZI En Jacca (stockage, logistique), ZAC du Perget (commerces et services), en pleine expansion à partir de 2005 et ZAC des Ramassiers, zone en développement à partir de 2007. Le secteur de la construction est présent avec l'usine de production de briques du groupe Terreal.
Agriculture
La commune est dans « les VallĂ©es », une petite rĂ©gion agricole consacrĂ©e Ă la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui sâĂ©tendent de part et dâautre des sillons marquĂ©s par la Garonne et lâAriĂšge[41]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 26] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 27] (24 en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 21 ha[43] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Radegonde.
- Chapelle du cimetiĂšre.
- Chapelle Sainte-Bernadette dédiée à sainte Bernadette.
- L'Ă©glise Sainte-Radegonde.
- La chapelle du cimetiĂšre
- La chapelle Sainte-Bernadette
- Villa romaine de Gramont
- Espace nautique Jean VauchĂšre
- Auditorium Jean Cayrou (concertsâŠ)
- Pavillon Blanc - MédiathÚque et Centre d'Art, conçu par l'architecte Rudy Ricciotti
- Ferme du Perget et sa façade avec son décor paysager et naturel
- ChĂąteau du Cabirol, visible derriĂšre les bĂątiments de la clinique du mĂȘme nom, avenue Ătienne-Collongues
- ChĂąteau de l'Armurier, lieu de l'arrestation de LĂ©on Blum et EugĂšne Montel le 15 septembre 1940[44], au cĆur d'une zone protĂ©gĂ©e de l'urbanisation sur les hauteurs des Ramassiers.
- Porte du chùteau des Raspaud, à proximité de la place Firmin-Pons
- Oratoire allĂ©e de Naurouze rĂ©alisĂ© par les frĂšres Francinot, dĂ©corĂ© Ă la fresque par Jean Ningres lors de sa construction. L'Ćuvre a Ă©tĂ© restaurĂ©e par l'artiste en 1919. PropriĂ©tĂ© privĂ©e, le monument a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© Ă la ville de Colomiers qui le rĂ©habilite en 1992 et le dĂ©core avec la photographie d'un tableau de Jean Ningres, une Vierge Ă l'Enfant que l'on peut voir dans lâĂ©glise Sainte-Radegonde. La dĂ©coration de l'oratoire est complĂ©tĂ©e par l'allĂ©gorie des 4 ĂvangĂ©listes.
- Paradise Park, un parc d'attractions des années 1990, aujourd'hui fermé
- L'ancienne mairie construite en 1936.
- Le chĂąteau du Cabirol.
- Le chĂąteau de l'Armurier.
- Pavillon Blanc - MĂ©diathĂšque.
- La ferme du Perget.
- Le pigeonnier du Perget.
Personnalités liées à la commune
- EugĂšne Montel : maire de Colomiers de 1945 Ă 1966, c'Ă©tait un collaborateur de LĂ©on Blum qui s'est cachĂ© dans le domaine de son gendre oĂč il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en 1940 par le rĂ©gime de Vichy.
- Jean Ningres : artiste peintre 1878-1964.
- François Mitterrand : président de la République, il appréciait l'ancien maire Alex Raymond. Il séjourna à de nombreuses reprises dans la ville et avait ses habitudes à la pension « Journey end » 16 chemin d'En Sigal, aujourd'hui devenue maison d'habitation.
- Jean-Luc Sadourny : rugbyman, arriÚre de l'US Colomiers, arriÚre de l'équipe de France de rugby à XV et resté fidÚle à son club de toujours malgré les multiples sollicitations.
- Fabien GalthiĂ© : rugbyman, formĂ© Ă l'US Colomiers qu'il rejoint Ă 12 ans, il fut demi de mĂȘlĂ©e de l'Ă©quipe de France de rugby Ă XV. Il quitte le club en 2000 pour rejoindre le Stade français.
- Monique Iborra : député de Haute-Garonne depuis 2007.
- Jean-Claude Skrela : rugbyman des années 1980, international et aujourd'hui directeur technique national de la Fédération française de rugby. PÚre de David Skrela, international au sein du XV de France et actuel joueur au Colomiers rugby à la fin de sa carriÚre.
- Jean-Jacques Santos : rugbyman.
- Dominique Arribagé : footballeur professionnel formé au TFC.
- Michel Cosem : auteur et éditeur né à Tunis en 1939, fondateur de la revue Encres vives.
- Yannick Delpech : chef cuisinier.
- Raymond Miquel : résistant mort dans la commune.
- Gabriel Lacoste de Belcastel : décédé le à Colomiers.
- Alain Refalo : militant de la non-violence.
- Jean Garaud, Raymond Garaud et Antoine de Raspaud : coseigneurs de Colomiers.
- Léon Bourrieau (1908-1974), aviateur français, est mort le à Colomiers[45].
Vie locale
Enseignement
Colomiers dépend de l'académie de Toulouse (zone C).
Pour le premier degré d'éducation, Colomiers possÚde 8 écoles maternelles publiques et 1 école maternelle privée, 4 écoles élémentaires publiques et 1 école élémentaire privée.
Pour le secondaire, Colomiers dénombre 4 collÚges publics et 2 collÚges privés.
La ville possÚde 2 lycées publics et 1 lycée privé.
Culture
Depuis octobre 2021, Colomiers dispose d'un nouveau cinéma de 5 salles, le cinéma Véo Grand Central[46].
En , les anciennes bibliothÚques de quartier ont disparu au profit du Pavillon Blanc Henri Molina, une médiathÚque et un centre d'art, construit par l'architecte Rudy Ricciotti.
Depuis 2012, l'ancien PĂŽle Municipal des Pratiques Artistiques (PMPA) est devenu Le Conservatoire.
La municipalité gÚre également une grande salle consacrée au spectacle vivant, le Hall Comminges.
ĂvĂ©nements
- Carnaval à thÚme chaque année le 1er samedi de mars ;
- Foire aux plantes au parc Duroch, deuxiĂšme dimanche de mars ;
- Grand prix cycliste, festival de printemps et cérémonie Libération 1945 en mai ;
- FĂȘte de la musique et feu de la Saint-Jean avec village mĂ©diĂ©val en juin ;
- FĂȘte nationale du 14 juillet avec feu d'artifice et manĂšges ;
- Festival de théùtre Les Estivades de Colomiers en juillet ;
- CinĂ©ma champĂȘtre par quartier et Lectures originales en aoĂ»t ;
- FĂȘte du patrimoine Il Ă©tait une fois⊠Colomiers en septembre ;
- Battage Ă l'ancienne et brocante le 1er samedi et dimanche de septembre ;
- Boulevards de Colomiers, courses pédestres enfants et adultes de 3 à 10 km le premier dimanche de septembre ;
- Journée sans voiture et salon du modélisme toujours en septembre ;
- Festival de la bande dessinée de Colomiers en novembre (gratuit avec carte bus)[47] ;
- Marché de Noël avec conte et feu d'artifice plus le Téléthon en décembre ;
Associations
- SiÚge national de l'Association Retina France « Vaincre les maladies de la vue », reconnue d'utilité publique, 21 000 membres au [48].
- Centre de ressources sur la non-violence de Midi-Pyrénées (association loi 1901).
- Ailes anciennes (collection d'avions anciens) dans la patrie de l'aéronautique[49].
- L'Ă©cole de danse modern jazz.
- SiÚge social de l'association de bienfaisance « France-Regard ». Aide et soutien des malades atteints de rétinite pigmentaire et de dégénérescence rétinienne (DMLA). Soutien l'aide à la recherche médicale. Association loi de 1901, reconnue d'utilité publique, déclarée à la préfecture de Haute-Garonne le .
- Groupe de danses et musiques du Pays basque et d'ailleurs[50].
- SiĂšge social de l'Association intermĂ©diaire « La Passerelle », secteur de l'Ă©conomie sociale et solidaire, qui Ćuvre pour le retour Ă l'emploi des personnes qui en sont Ă©loignĂ©es[51].
Sports
Ville sportive avec des clubs formateurs et recruteurs dans la rĂ©gion (natation synchronisĂ©e, rugby Ă XV, natation sportive, football, basket-ballâŠ).
- La section Natation SynchronisĂ©e de l'US Colomiers Omnisports a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1987 avec 30 licenciĂ©es. Elle n'a cessĂ© de grandir et de rĂ©colter les succĂšs avec aujourdâhui 113 nageuses. Le club occupe la 9e place au classement national (2011/2012) et la 1re place du Grand Sud-Ouest.
- Le Colomiers rugby, connu de 1915 à 2008 sous le nom US Colomiers rugby, a remporté le Challenge européen en 1998, finaliste de la Heineken Cup en 1999 et finaliste du championnat de France de rugby en 2000. En 2008, l'équipe remonte en pro D2 à la suite de son parcours sans faute (une seule défaite lors de cette saison) et son titre de champion de Fédérale 1.
- La section Natation Sportive ("USC Nat") créée le 22 mars 1976, regroupe plus de 400 licenciés aujourd'hui, et occupe par ses brillants résultats sportifs, le rang 87 sur 1285 au classement des meilleurs clubs français en 2009, le rang 20 sur 1038 sur le nombre de nageurs classés. Le club est classé 9e sur 62 sur le plan régional. Sa section Masters est la plus représentée de la région Midi-Pyrénées.
- L'US Colomiers football accéda en 2007 en CFA2, en 2008 en CFA et en 2013 en National.
- L'US Colomiers basket est le club le plus important de Haute-Garonne avec en particulier une équipe féminine qui évolue en Nationale féminine 1 (NF1), une école de basket-ball et de mini-basket.
- L'US Colomiers tennis est un club comptant environ un millier de membres et dont les équipes seniors masculine et féminine évoluent en premiÚre division française.
- L'US Colomiers judo ju-jitsu est le plus gros club du département en nombre de licenciés. Sous l'impulsion de Frank Opitz, il atteint le plus haut niveau français avec des équipes masculines et féminines en 1°division. En 2013, Chloé Nézar est championne de France cadette.
- L'Ătoile gymnique de Colomiers (EGC) qui fĂȘte ses 45 ans en 2018. BasĂ© Ă la Maison des activitĂ©s gymniques, au complexe Capitany, le club abrite plusieurs centaines de licenciĂ©s rĂ©partis dans des sports comme la gymnastique artistique, le trampoline, la gymnastique rythmique, la petite enfance ou encore l'aĂ©robic.
Voir aussi
Bibliographie
- Société d'archéologie et d'histoire locale de Colomiers, Colomiers des origines à 1940 et Colomiers de 1940 à 2000
- B. de CapĂšle, Y. Gachet, Colomiers, une histoire urbaine et solidaire, Ăditions Privat, 2012 (ISBN 978-2-7089-8356-4)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Mairie de Colomiers
- Colomiers sur le site de l'Institut géographique national
- Colomiers sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Ăconomie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Colomiers. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă la mise en Ćuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă acquĂ©rir des Ă©quipements dâenvergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dĂ©penses dâĂ©quipement » servent Ă financer des projets dâenvergure ayant pour objet dâaugmenter la valeur du patrimoine de la commune et dâamĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire dâen crĂ©er de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
- La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la detteâcapacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Colomiers.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes
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