Pibrac
Pibrac est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne (31), en région Occitanie.
Pibrac | |||||
Vue aérienne de Pibrac (2010) | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Toulouse Métropole | ||||
Maire Mandat |
Camille Pouponneau 2020-2026 |
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Code postal | 31820 | ||||
Code commune | 31417 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pibracaises, Pibracais | ||||
Population municipale |
8 523 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 330 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 37âČ 03âł nord, 1° 17âČ 08âł est | ||||
Altitude | Min. 145 m Max. 237 m |
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Superficie | 25,86 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Toulouse-7 | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui sâĂ©tend autour de Toulouse le long de la vallĂ©e de la Garonne, bordĂ© Ă lâouest par les coteaux du SavĂšs, Ă lâest par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallĂ©e de lâ AriĂšge et du Volvestre. ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aussonnelle, le Courbet, le ruisseau du Panariol, le ruisseau du Rouchet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Une partie de la forĂȘt de Bouconne est situĂ©e sur le territoire de la commune.
Pibrac est une commune urbaine qui compte 8 523 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pibracais et Pibracaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bùtiments protégés au titre des monuments historiques : le chùteau, inscrit en 1932 puis classé en 1947, et l'église Sainte-Marie-Madeleine, inscrite en 1946.
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de Pibrac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Brax (3,7 km), Colomiers (4,1 km), LĂ©guevin (4,6 km), La Salvetat-Saint-Gilles (4,7 km), Cornebarrieu (4,9 km), Plaisance-du-Touch (5,8 km), Tournefeuille (6,0 km), Mondonville (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Pibrac fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Communes limitrophes
Pibrac est limitrophe de dix autres communes dont plusieurs communes par un quinquepoint. Les communes limitrophes sont Montaigut-sur-Save, Brax, Colomiers, Cornebarrieu, Lasserre-PradĂšre, LĂ©guevin, LĂ©vignac, Mondonville et Plaisance-du-Touch.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 2 586 hectares ; son altitude varie de 145 Ă 237 mĂštres[5].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Aussonnelle, le Courbet, le ruisseau du Panariol, le ruisseau du Rouchet, le ruisseau de la Chauge et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
L'Aussonnelle, d'une longueur totale de 42,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Thomas et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Seilh, aprÚs avoir traversé 12 communes[8].
Le Courbet, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Léguevin et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans L'Aussonnelle à Colomiers, aprÚs avoir traversé 4 communes[9].
Le ruisseau du Panariol, d'une longueur totale de 14,24 km, prend sa source dans la commune de Lasserre-PradÚre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussonnelle à Aussonne, aprÚs avoir traversé 4 communes[10].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[16] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 13,8 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 14,3 °C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[21] : le « cours de l'Aussonnelle et rives » (76 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[22] et la « forĂȘt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [21] : les « terrasses de Bouconne et du Courbet » (2 088 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[24].
Lâassociation Jardin Nature Pibrac (31820) a crĂ©Ă© un Chemin de dĂ©couverte de la BiodiversitĂ© long de 4km et ponctuĂ© de 17 bornes permettant dâaccĂ©der, via l'application smartphone "Nature Pibrac", Ă des informations en 5 langues, Ă©crites et lues, Ă propos de la biodiversitĂ© vĂ©gĂ©tale et animale dans la zone verte et bleue Ă proximitĂ© de la ville et en bordure de zones agricoles et forestiĂšres. Plus informations sont disponibles sur le site https://jardinnaturepibrac.org.
Urbanisme
Typologie
Pibrac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [25] - [I 2] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (57,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (42,7 %), forĂȘts (28,9 %), zones urbanisĂ©es (18,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,5 %), prairies (2,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication
AccĂšs par la route nationale 124.
Transports
La commune compte une gare du réseau SNCF sur son territoire, la gare de Pibrac, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, L'Isle-Jourdain et Auch.
Pibrac est desservie par la ligne 32 du réseau Tisséo, permettant de rejoindre la gare de Colomiers et la gare des Ramassiers, pour ensuite atteindre Toulouse par la ligne C. La commune est également desservie par la ligne 935 du réseau liO, reliant Toulouse à Auch.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Pibrac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Courbet et le ruisseau du Panariol. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 2000, 2009, 2014 et 2017[30] - [28].
Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 25 septembre 2006. Pibrac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de Bouconne. Il est ainsi dĂ©fendu aux propriĂ©taires de la commune et Ă leurs ayants droit de porter ou dâallumer du feu dans l'intĂ©rieur et Ă une distance de 200 mĂštres des bois, forĂȘts, plantations, reboisements ainsi que des landes. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[31] - [32]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 955 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 955 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 1999, 2006, 2008, 2011, 2012, 2016 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Toponymie
Ce nom vient probablement de *Piperacum, du latin piper, "poivre", pebre en occitan, employĂ© pour dĂ©signer un lieu oĂč habitait un homme au caractĂšre caustique et pour cette raison surnommĂ© Piper[35].
Histoire
On sait qu'au début du XIIe siÚcle, il existe un castrum entre les cours d'eau du Courbet et de l'Aussonnelle, sur un promontoire. La motte fortifiée et ses alentours composés de lieux d'habitations dont celle du seigneur constitue le village de Pibrac. Le premier seigneur connu se nomme Pierre de Pibrac. Le territoire est sous l'influence des seigneurs de L'Isle-Jourdain et des chevaliers de l'ordre des Hospitaliers.
Pibrac est notamment la ville d'origine de Guy Du Faur de Pibrac au XVIe siĂšcle, et de Germaine Cousin, une bergĂšre, devenue, aprĂšs sa canonisation, sainte Germaine. Son corps a Ă©tĂ© retrouvĂ© en 1664, presque intact. Au dĂ©part, c'est un culte populaire qui se dĂ©veloppe mais en 1854, elle est bĂ©atifiĂ©e par l'Ăglise. Elle y est enterrĂ©e et une basilique, de style romano-byzantin, qui lui est dĂ©diĂ©e, a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e dans les annĂ©es 1900.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : Palé de sable et d'or de quatre piÚces. |
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Politique et administration
La Mairie - Monument aux morts
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de la sixiÚme circonscription de la Haute-Garonne de Toulouse Métropole et du Canton de Toulouse-7 (avant le redécoupage départemental de 2014, Pibrac faisait partie de l'ex-canton de Léguevin).
Liste des maires
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de vingt-neuf[41] - [42].
Le maire est entouré de 8 adjoints et de 20 conseillers municipaux.
Depuis les Ă©lections municipales de 2020, sa composition est la suivante :
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[44]. En 2020, la commune comptait 8 523 habitants[Note 9], en augmentation de 3,61 % par rapport Ă 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 3 470 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 9 014 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 29 610 âŹ[I 8] (23 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 71 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (55,3 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 4,4 % | 5,3 % | 6,2 % |
DĂ©partement[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 5 326 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 6,2 % de chÎmeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 1 538 emplois en 2018, contre 1 397 en 2013 et 1 300 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 768, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,7 %[I 14].
Sur ces 3 768 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 646 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 85,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,7 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
566 établissements[Note 13] sont implantés à Pibrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 566 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 30 | 5,3 % | (5,7 %) |
Construction | 59 | 10,4 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 91 | 16,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 21 | 3,7 % | (4,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 16 | 2,8 % | (3,8 %) |
Activités immobiliÚres | 27 | 4,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 121 | 21,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 139 | 24,6 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 62 | 11 % | (7,9 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,6 % du nombre total d'établissements de la commune (139 sur les 566 entreprises implantées à Pibrac), contre 16,6 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
- La Bouconne SARL, hĂ©bergement mĂ©dicalisĂ© pour personnes ĂągĂ©es (3 190 kâŹ)
- Sud Marche Groupe - SMG, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (2 285 kâŹ)
- Garage Ponsin, commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (1 128 kâŹ)
- H&B Habitat Construire Autrement, construction de maisons individuelles (1 102 kâŹ)
- Chic Planet'voyages, activitĂ©s des agences de voyages (726 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entiÚrement dévolues aux grandes cultures[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 22 en 2000 puis Ă 18 en 2010[54] et enfin Ă 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[55] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 913 ha en 1988 Ă 1 606 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 28 Ă 89 ha[54].
Vie pratique
Enseignement
à Pibrac, se trouvent deux écoles maternelles, deux écoles élémentaires, un collÚge ainsi qu'un lycée d'enseignement général et technologique. Il existe également un groupe scolaire et un collÚge privés sous contrat.
- Groupes scolaires du Bois de la Barthe et Maurice Fonvieille.
- Groupe scolaire et collÚge Privé Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle.
- CollĂšge du Bois de la Barthe.
- Lycée général et technologique Nelson Mandela.
Santé
La ville comprend en 2014, 12 médecins généralistes, 3 pharmacies et 1 cabinet d'infirmerie libérale.
Culture
Théùtre musical de Pibrac
Sports
Patinodrome ou se déroule la premiÚre étape du Trophée des 3 Pistes, systématiquement le samedi de Pùques (compétition internationale de patinage à roulettes de vitesse). TrentiÚme édition en 2016[56].
Pibrac accueille différentes associations sportives, telles que la MJC, des clubs d'arts martiaux (judo, karaté et aïkido), hippique (Club hippique de Pibrac (FFE), initialement appelé club hippique de Toulouse), cycliste[57]... La ville compte également son club de football, l'Union Sportive Pibracaise (U.S Pibrac), fondé le . Au cours d'une saison sportive, l'US PIBRAC organise plusieurs tournois. Il s'agit notamment du tournoi de Pùques, du tournoi féminin en septembre, et du tournoi Interpro au mois de juin. Des équipes venant de diverses régions françaises ou de villes européennes sont généralement présentes durant ces tournois.
ĂvĂ©nements
- Autour du 21 Mars : BiodiverStival : une semaine de ciné-débats et d'animation à propos de la Biodiversité : programme disponible sur https://jardinnaturepibrac.org
- Juin : pĂšlerinage de sainte Germaine.
- Tournoi international de football GĂ©rard Sedjal.
- Fin septembre : repas de quartier rue du Cramail organisé par Pibrac + (association de quartier).
- 2Ăšme week-end d'octobre: La Mekanik du rire, un festival de rue autour du Rire et du Partage[58].
- Second dimanche de Novembre : Festi Jardin Nature et Plantes : programme et liste des exposants disponibles sur https://jardinnaturepibrac.org
- Novembre: Pyrénicimes, festival sur la montagne.
- Décembre : marché de Noël organisé par la communauté allemande.
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Classée au titre des monuments historiques[60], les restes de Sainte-Germaine y sont conservés dans une chùsse.
- Le retable, les 6 statues, et les bas-reliefs (lambris) en bois : peint, et doré, du XVIIIe siÚcle, sont classés depuis 1968[61]
- L'autel, le tabernacle, le crucifix, et les deux statues en marbre sont classés depuis 1968[62]
- L'orgue de tribune est doublement classé au titre des monuments historiques[63]
- Sainte-Marie-Madeleine de Pibrac
- Sainte-Marie-Madeleine de Pibrac le Clocher-mur
- Orgue de tribune
- Sainte-Marie-Madeleine de Pibrac - Intérieur
- Retable, statues et bas relief, classés
- Autel, tabernacle, croix et deux statues classés
- La chaire
- La chĂąsse de Sainte-Germaine
- "La Mort de Sainte-Germaine" Raoul de Pibrac
- Basilique Sainte Germaine de Pibrac, construite en 1896 par l'architecte Pierre Esquié.
- Prieuré Saint Dominique de Pibrac
- ChĂąteau de Pibrac.
- Porte Henri IV.
- Façade
- Le portail Henri IV
Personnalités liées à la commune
- Lieu de naissance de Guy Du Faur de Pibrac, comte de Pibrac, homme dâĂtat et Ă©crivain (nĂ© Ă Pibrac en 1529 et mort Ă Paris en 1584). Auteur des "Quatrains" et de "Les plaisirs de la vie rustique". Accompagne le duc d'Anjou en Pologne. Il est le 1er ministre du roi de Pologne. Organise le retour du duc dâAnjou qui va devenir le roi Henri III, Ă la mort de Charles IX. Retourne en France et conseille au roi Henri III de terminer les guerres de religion Henri III le nomme prĂ©sident du Parlement de Paris. Ă la suite de la demande du roi de BĂ©arn et de Navarre (futur Henri IV) Ă Henri III, il est nommĂ© chancelier de Marguerite de Navarre. Puis, peu de temps avant sa mort est nommĂ© chancelier dâHenri III.
- Sainte Germaine, paysanne canonisée. Le pÚlerinage à Pibrac est un rendez-vous trÚs fréquenté encore de nos jours.
- Daniel Prix Germain Du Faur de Pibrac, nĂ© Ă Auxerre le , mousquetaire noir (il ne l'est plus en 1781) capitaine d'infanterie. Il est instituĂ© lĂ©gataire gĂ©nĂ©ral et universel d'Anne du Faur (dĂ©cĂ©dĂ©e le ), derniĂšre reprĂ©sentante de la branche des Du Faur de Pibrac, Ă charge pour lui de relever le nom de Pibrac. DĂ©putĂ© de la noblesse aux Ătats gĂ©nĂ©raux de Versailles en 1789, chevalier de Saint-Louis et dernier possesseur du fief de Cormont dans la commune de Boismorand (Loiret), commune dont il possĂ©dait la quasi-totalitĂ© des terres avant et aprĂšs la RĂ©volution. MariĂ© en 1784, Ă AngĂ©lique Anne d'Hallot, il meurt Ă OrlĂ©ans, oĂč il Ă©tait adjoint au maire, le [64]
- Jean Garaud, seigneur de Pibrac
- Ville de résidence de Guy NovÚs, ancien sélectionneur du XV de France. Il fut professeur de sport pendant plus de vingt ans au collÚge du Bois de Labarthe à Pibrac, remportant six titres de champion de France scolaires avec l'équipe de l'établissement. Il a d'ailleurs eu comme élÚves David Skrela et Grégory Morales, qui ont joué sous ses ordres au Stade toulousain. Il quitte son poste d'enseignant en 2001 pour se consacrer entiÚrement au Stade toulousain.
- LĂ©on Taverdet
- Tibo InShape, de son vrain nom Thibaud Delapart, est un vidéaste youtubeur spécialisé dans le domaine de la musculation ayant presque 8 millions d'abonnés. Il a passé toute son enfance à Pibrac, de 3 à 23 ans. Il a sorti une vidéo le spécialement pour parler de la ville et des lieux qu'il y a fréquenté.
Pour approfondir
Bibliographie
- C'est à Pibrac que Villiers de l'Isle-Adam a situé sa nouvelle Les Brigands, publiée dans les Contes cruels en 1883[65].
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
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- Mérimée PA00094419
- Palissy PM31000476
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- Palissy PM31001472 et Palissy PM31001478
- Grand dictionnaire historique de Moréri - Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables⊠de Chaix d'Est-Ange - Armorial général et nobiliaire français, de Hubert Lamant - Paul Gache, historien du Gùtinais et du Giennois - Cercle historique de Boismorand (Loiret)
- [lire en ligne].