LabĂšge
LabÚge est une commune française, limitrophe de Toulouse, située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
LabĂšge | |||||
L'église Saint-Barthélémy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Sicoval (siÚge) |
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Maire Mandat |
Laurent Chérubin 2020-2026 |
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Code postal | 31670 | ||||
Code commune | 31254 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Labégeoises, Labégeois | ||||
Population municipale |
4 122 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 539 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 31âČ 48âł nord, 1° 31âČ 51âł est | ||||
Altitude | Min. 141 m Max. 202 m |
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Superficie | 7,65 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Castanet-Tolosan | ||||
LĂ©gislatives | DixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site de la Mairie | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », liĂ© Ă la fois Ă la culture du pastel et Ă lâabondance des productions, et de « grenier Ă blĂ© du Languedoc ». ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Hers-Mort, le ruisseau d'Escalquens et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
LabÚge est une commune urbaine qui compte 4 122 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les LabÚgeois ou LabÚgeoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le pigeonnier, inscrit en 1977.
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de LabÚge se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 3 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Orens-de-Gameville (2,5 km), Escalquens (2,8 km), Castanet-Tolosan (3,0 km), Auzielle (3,2 km), PĂ©chabou (3,6 km), Auzeville-Tolosane (3,9 km), Belberaud (4,0 km), Lauzerville (4,1 km).
Sur le plan historique et culturel, LabÚge fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
LabĂšge est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Toulouse, Auzeville-Tolosane, Castanet-Tolosan, Escalquens, Ramonville-Saint-Agne et Saint-Orens-de-Gameville.
GĂ©ologie
La superficie de la commune est de 765 hectares ; son altitude varie de 141 Ă 202 mĂštres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau d'Escalquens, le ruisseau de Bolé, le ruisseau de Juncarolle, le ruisseau de Tricou et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, aprÚs avoir traversé 40 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[15] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis Ă 14,3 °C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[20] : les « prairies Ă Jacinthe de Rome de la Ferme cinquante » (34 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[21].
Urbanisme
Typologie
LabÚge est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 2] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (63 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (49,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (43,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29 %), zones urbanisĂ©es (19,8 %), terres arables (8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
- Par la route départementale : D 813 ancienne route nationale 113 ou l'A61 (sorties échangeur du Palays).
Plusieurs lignes de bus Tisséo relient la commune au métro toulousain :
- la ligne 79âââââââââââââââ part de la station de mĂ©tro Ramonville jusqu'Ă Escalquens et Saint-Orens-de-Gameville en passant par le centre commercial de LabĂšge et le pĂŽle Innopole mais il existe une seconde branche qui dessert le centre-ville de LabĂšge et qui a son terminus dans l'avenue Louis Couder situĂ©e au nord de la commune ;
- la ligne 80âââââââââââââââ part de la station de mĂ©tro Rangueil jusqu'Ă Escalquens et Belberaud en passant par le nord du centre commercial de LabĂšge et l'avenue de BaziĂšge ;
- la ligne 109âââââââââââââââ part de MalepĂšre Ă Toulouse jusqu'Ă Castanet-Tolosan en passant par le pĂŽle Innopole ainsi que la halte SNCF de LabĂšge-Innopole.
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac.
La commune compte deux gares sur son territoire, la gare de LabÚge-Innopole, située à proximité de la zone commerciale à l'ouest, et la halte de LabÚge-Village, située en centre-ville. Ces deux gares sont desservies par des TER Occitanie effectuant des liaisons entre Toulouse-Matabiau, Castelnaudary, Narbonne et Perpignan.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de LabĂšge est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2022[27] - [25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 021 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 021 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2003, 2011, 2016, 2017, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (dĂ©partement de l'Aude). Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[30].
Toponymie
Une forme ancienne est Lapidea (villa), qui proviendrait d'un surnom latin Lapideus, ou de l'adjectif lapideus, en pierre[31].
Le nom est orthographiĂ© la BĂšge sur les cartes de Cassini (XVIIIe siĂšcle) et d'Ătat-Major (XIXe siĂšcle)[32].
Histoire
Quelques traces romaines sont visibles Ă LabĂšge. Mais aucun village n'est alors prĂ©sent sur cette commune. Il s'agirait essentiellement d'un lieu de passage secondaire entre Toulouse et Narbonne, via BaziĂšge. MĂȘme au Moyen Ăge, l'habitat est dispersĂ©. Il existe une Ă©glise, mais annexe de la paroisse de Belberaud, et dont les dĂźmes sont perçues par le chapitre de Saint-Ătienne.
Au XIVe siÚcle, une seigneurie de LabÚge existe dans des documents d'époque. Elle est achetée en 1360, avec celles de Drémil et d'Auzil, par le cardinal Hélie de Talleyrand-Périgord pour assurer des revenus au collÚge Saint-Front de Périgord (plus connu sous le nom de collÚge de Périgord) qu'il vient de fonder à Toulouse, collÚge qui en restera propriétaire pendant quatre siÚcles. Le village se forme alors autour de l'église dÚs la fin de la Renaissance.
Ă partir de 1960, LabĂšge accueille de nombreux bureaux et laboratoires sur le site de LabĂšge Innopole.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : D'or aux deux pals de sable. |
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Politique et administration
La mairie
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de vingt-sept[33] - [34].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Commune faisant partie de la dixiÚme circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté d'agglomération du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[43].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[44].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[46].
En 2020, la commune comptait 4 122 habitants[Note 8], en diminution de 2,25 % par rapport Ă 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 1 529 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 3 441 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 25 530 âŹ[I 8] (23 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 56 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 10] (55,3 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 4 % | 6,7 % | 6,7 % |
DĂ©partement[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 2 762 personnes, parmi lesquelles on compte 62,5 % d'actifs (55,8 % ayant un emploi et 6,7 % de chÎmeurs) et 37,5 % d'inactifs[Note 11] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 14 267 emplois en 2018, contre 12 350 en 2013 et 12 475 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 558, soit un indicateur de concentration d'emploi de 915,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 14].
Sur ces 1 558 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 416 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
1 664 établissements[Note 12] sont implantés à LabÚge au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 664 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 83 | 5 % | (5,7 %) |
Construction | 91 | 5,5 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 442 | 26,6 % | (25,9 %) |
Information et communication | 202 | 12,1 % | (4,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 129 | 7,8 % | (3,8 %) |
Activités immobiliÚres | 58 | 3,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 441 | 26,5 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 144 | 8,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 74 | 4,4 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (442 sur les 1664 entreprises implantées à LabÚge), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
- Scalian DS, conseil en systĂšmes et logiciels informatiques (109 651 kâŹ)
- Bernard Pages, commerce de gros (commerce interentreprises) de minerais et mĂ©taux (91 349 kâŹ)
- Scalian Op, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (71 322 kâŹ)
- Premium Auto Distribution, commerce de voitures et de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (61 848 kâŹ)
- Plastisud, fabrication de moules et modĂšles (55 119 kâŹ)
La commune est constituée de deux pÎles complÚtement différents. Au nord-ouest vers Toulouse, se trouve LabÚge Innopole rebaptisé Enova[54], le centre économique de la commune avec des centres commerciaux (centre commercial Carrefour LabÚge 2), un cinéma Gaumont, des restaurants et de nombreuses entreprises (Diagora, Sud Radio) ainsi que l'IoT Valley, une communauté d'entreprises (e.g. Sigfox, Donecle) spécialisée dans l'internet des objets.
Au sud-est se trouve le pÎle résidentiel avec LabÚge-village qui est le village avec ses commerces de proximité et la plupart de ses habitants. Ces deux zones sont séparées par une zone verte.
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 13 ha[57] - [Carte 6] - [Carte 7].
Vie pratique
à LabÚge Innopole a lieu une fois par an le Toulouse Game Show Springbreak, le rendez-vous des amoureux des jeux vidéo et de l'animation japonaise.
Enseignement
LabÚge fait partie de l'académie de Toulouse.
L'Ă©ducation est assurĂ©e sur la commune de LabĂšge par une crĂšche, une Ă©cole maternelle et une Ă©cole primaire, ainsi que par l'Ăcole nationale supĂ©rieure des ingĂ©nieurs en arts chimiques et technologiques.
La premiĂšre Ă©cole primaire a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e par le conseil municipal le . Pascal Avignon qui exerçait dĂ©jĂ sur la commune en tant quâinstituteur libre a Ă©tĂ© nommĂ© instituteur. Auparavant l'instruction Ă©tait donnĂ©e par les curĂ©s de la paroisse[58].
Santé
Centre Médical de l'Autan, Clinique vétérinaire, maison de retraite Bastide Médicis,
Culture et festivités
ComitĂ© des fĂȘtes, MĂ©diathĂšque
Activités sportives
Une salle de sport, ainsi que le plus grand club de pétanque de la région, club de football le LabÚge Football Club, cyclisme, trial, handball (CIEL 31), Basket-ball (BLAC[59]), savate
Basket-ball
Le basket-ball est en 2017 sous la tutelle du Basket LabĂšge Auzeville Club qui associe les Ă©quipes de LabĂšge et d'Auzeville Tolosane.
Auparavant, ce sport se pratiquait sous l'égide du foyer rural. Le premier "terrain" dans les années 1963 environ était la place du village. Plus tard, un terrain fut aménagé derriÚre la mairie, à cÎté de l'ancienne école primaire. Les encadrants étaient des bénévoles, la responsable du club a amené les enfants (garçons et filles) en gravissant au plus haut des échelons régionaux.
Le Pétanque Club Labégeois, créé en 1962, s'est doté le , d'un boulodrome couvert.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La place Saint-Barthélemy avec sa maison de maßtre ornée d'un cadran solaire, de 1906, la Maison Pastel et la Maison Salvan, le restaurant et la sculpture-fontaine. De la place partent la rue Baratou en direction de Castanet, la rue de la Mairie et la rue de l'Ancien Chùteau qui passe devant l'église et ceinture le reste du vieux village.
- La maison Salvan, espace consacré à l'art contemporain (expositions et résidences d'artistes nationaux et internationaux), mais également à la création contemporaine (concerts, conférences, atelier pédagogiques, etc.)[60].
- Ăglise Saint-BarthĂ©lemy du XIXe siĂšcle ; il est fait mention d'une premiĂšre Ă©glise en 1232 ; plusieurs Ă©glises brĂ»lĂ©es et reconstruites, notamment la deuxiĂšme de 1518 Ă 1570, dĂ©truite par les Huguenots.
- L'ancien presbytÚre aujourd'hui école de musique dédiée à Claude Nougaro.
- Le pigeonnier du Bouysset datant du XVIIIe siĂšcle inscrit aux monuments historiques depuis le .
- Le monument aux morts prĂšs du cimetiĂšre.
- Les fontaines Saint-Sernin et du Laurier sont connues pour leurs eaux curatives. Une lĂ©gende raconte que saint Sernin se serait arrĂȘtĂ© Ă LabĂšge et donna Ă la fontaine de Saint-Sernin le pouvoir de guĂ©rir.
- Place Saint-Barthélemy - maison de maßtre
- Cadran solaire de 1906
- La façade de l'église Saint-Barthélemy.
- L'Ă©cole de musique Claude-Nougaro
- Pigeonnier du Bouysset.
- Le monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Le , le curé Druilhe est élu premier maire de LabÚge[61].
- Ădouard Dulaurier a Ă©tĂ© une gloire de LabĂšge ; membre de l'institut, professant le malais et le sanskrit, il fut choisi par l'empereur NapolĂ©on III pour aller consulter sous le pontificat de Pie IX les archives du Vatican pour recueillir les matĂ©riaux nĂ©cessaires pour Ă©crire la vie de CĂ©sar. Il a Ă©galement publiĂ© une histoire du Languedoc Ă la librairie Privat[62].
Pour approfondir
Bibliographie
- LabÚge au siÚcle des lumiÚres de Françoise Salomé
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
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« Je n'ai jamais Ă©tĂ© adhĂ©rent ou mĂȘme sympathisant de l'UMP (aujourd'hui Les RĂ©publicains), nous affirme-t-il aujourd'hui. Je tiens d'ailleurs Ă souligner que je suis adhĂ©rent du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV) depuis 2015. » - J.-N. G., « Laurent ChĂ©rubin, nouveau prĂ©sident du PRG », La DĂ©pĂȘche,â (lire en ligne).
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- monographie LabĂšge 1885