Saint-Orens-de-Gameville
Saint-Orens-de-Gameville, souvent appelĂ©e Saint-Orens et prononcĂ© /sÉÌ(t)oÊÉÌs/ dans le langage courant, est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de la Haute-Garonne, en rĂ©gion Occitanie.
Saint-Orens-de-Gameville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Toulouse Métropole | ||||
Maire Mandat |
Serge Jop 2022-2026 |
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Code postal | 31650 | ||||
Code commune | 31506 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Orennais | ||||
Population municipale |
13 163 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 008 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 33âČ 06âł nord, 1° 32âČ 02âł est | ||||
Altitude | Min. 144 m Max. 219 m |
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Superficie | 13,06 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Castanet-Tolosan | ||||
LĂ©gislatives | DixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | ville-saint-orens.fr | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », liĂ© Ă la fois Ă la culture du pastel et Ă lâabondance des productions, et de « grenier Ă blĂ© du Languedoc ». ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Marcaissonne, la Saune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (les « prairies humides Ă jacinthe de Rome sur les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de Quint-Fonsegrives ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Saint-Orens-de-Gameville est une commune urbaine qui compte 13 163 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Orennais ou Saint-Orennaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : une croix, inscrite en 1965.
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de Saint-Orens-de-Gameville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 5 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : LabĂšge (2,5 km), Lauzerville (2,6 km), Auzielle (2,8 km), Quint-Fonsegrives (3,8 km), Escalquens (4,3 km), Ramonville-Saint-Agne (4,8 km), Aigrefeuille (4,9 km), Castanet-Tolosan (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Orens-de-Gameville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Saint-Orens-de-Gameville est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Quint-Fonsegrives, Auzielle, Escalquens, LabĂšge, Lauzerville et Toulouse.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 1 306 hectares ; son altitude varie de 144 Ă 219 mĂštres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune, le ruisseau de Bolé, le ruisseau de Nicol, le ruisseau de Tricou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
La Marcaissonne, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune de Beauville (31) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, aprÚs avoir traversé 14 communes[9].
La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune du Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, aprÚs avoir traversé 18 communes[10].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[16] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 13,8 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 14,3 °C pour 1991-2020[20].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « prairies humides Ă jacinthe de Rome sur les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de Quint-Fonsegrives », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 12,8 ha[23].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[24] : les « prairies humides des bords de la Saune » (47 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[25].
Urbanisme
Typologie
Saint-Orens-de-Gameville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 2] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 047 829 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (57,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones urbanisĂ©es (35,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication
AccĂšs par la route via l'autoroute A61 sortie 18 Montaudran.
Transports
La ligne de bus Ă haut niveau de service LinĂ©o L7 du rĂ©seau TissĂ©o relie le centre commercial de la commune au centre-ville de Toulouse jusqu'au Cours Dillon, la ligne 78 relie le lycĂ©e de la commune et traverse la ville d'est en ouest jusqu'Ă la station UniversitĂ©-Paul-Sabatier du mĂ©tro de Toulouse, la ligne 79 relie le lycĂ©e de la commune Ă la station Ramonville, la ligne 83 relie le lycĂ©e de la commune et traverse la ville jusqu'Ă la station Balma - Gramont, la ligne 109 relie la commune Ă Castanet-Tolosan et au quartier MalepĂšre de Toulouse, la ligne 201 dessert un seul arrĂȘt Ă l'ouest de la commune et relie le quartier MalepĂšre Ă Varennes, et la ligne 356 du rĂ©seau Arc-en-Ciel relie la commune Ă la gare routiĂšre de Toulouse depuis Revel.
Il n'y a pas de gare à Saint-Orens. Les gares de LabÚge-Innopole et Escalquens sont situées à proximité.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Orens-de-Gameville est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Saune. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1993, 1996, 1999, 2000 et 2009[31] - [29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 820 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 814 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1994, 1998, 2003, 2005, 2011, 2012, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (dĂ©partement de l'Aude). Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[34].
Toponymie
Lâorigine de Saint-Orens de Gameville vient du nom dâun Ă©vĂȘque du Ve siĂšcle, Orentius Ă qui fut attribuĂ©e la dĂ©livrance de Toulouse de lâemprise des romains en 438. Ses priĂšres rĂ©pĂ©tĂ©es auraient provoquĂ© un Ă©pais nuage entourant le gĂ©nĂ©ral romain Litorius, lâĂ©garant aux portes de la ville de Toulouse oĂč il fut fait prisonnier. AprĂšs sa mort en 439, Orentius fut canonisĂ©. En son hommage, on fit construire lâĂ©glise en son nom sur le site mĂȘme de la bataille.
Pour certains, Orens ne se prononce pas /oÊÉÌs/ ("Orinss") comme le font traditionnellement les Toulousains, mais /orÉÌ/ ("Oran") comme le font les vieux Saint-Orennais. Pierre Founaud, instituteur Ă Saint-Orens (mariĂ© Ă Marie-Jeanne Mailhol, fille d'Alphonse Maihlol, maire du village de 1938 Ă 1941) en avait fait la dĂ©monstration en son temps. La raison rĂ©side dans l'origine du nom propre qu'est Orens. Selon la dĂ©finition du Larousse, il y a historiquement trois prononciations possibles pour Saint Orens : Saint "Orient", Saint "Orance", Saint "Oran".
La prononciation "orince" de "orens" correspond au "in" (/ÉÌ/) que l'on entend dans "pentagone" ou 'benjamin".
C'est la prononciation de langue d'oc héritée directement du latin "Orientius", se prononçant "Orinssiuss" et écrite parfois "Orencius".
La prononciation "Oran", accentuée d'un "r" roulé, ne doit pas faire illusion ; elle est le fruit de l'embarras des instituteurs méridionaux, tenaillés entre le "bon français" et la phonétique locale.
D'autres exemples, comme "Graulhet" prononcé '"Groyé", "Muret" prononcé "MurÚth", Laguiole prononcé "Layole", témoignent de la difficulté à retranscrire les noms occitans en français.
Saint-Orens-de-Gameville est une des 101 communes portant par leur nom ou sur leur territoire la mémoire incontestable de saint Orens, dont le nom est donné à des lieux-dits, des communes, des paroisses, des lieux de culte, des confréries, des légendes, etc.[35].
Histoire
La crĂ©ation de la commune provient de la fusion, le , de trois communautĂ©s : Cayras, Gameville et Lantourville qui faisaient partie du diocĂšse de Toulouse. Le premier maire de la ville sâappelait Jean BelliĂšres qui a donnĂ© son nom Ă l'actuelle place oĂč se situe lâespace culturel Altigone.
On note qu'en 1791, le conseil municipal vota une somme destinée à payer un chirurgien pour les pauvres et en 1818 la création d'un bureau particulier de charité.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : Coupé au premier d'or à une croix retranchée chargée de la Sainte Eponge sur son roseau en bande, et de la Sainte Lance en barre, le tout de sable, au second d'argent à deux pals de gueules, mi-parti de gueules à la croix occitane d'or[36]. |
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Ce blason fait référence à une croix du XIIe siÚcle[37], classée Monument historique, qui se trouve au rond-point devant l'église de Saint-Orens.
Sur la croix sont représentés deux des instruments de la passion de Jésus-Christ.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de trente-trois[38] - [39].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Commune faisant partie de la dixiĂšme circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse MĂ©tropole et du canton de Castanet-Tolosan.
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[42] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 13 163 habitants[Note 9], en augmentation de 13,66 % par rapport Ă 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Dâun village de moins de 1 500 habitants jusque dans les annĂ©es 1970, Saint-Orens a connu une explosion dĂ©mographique Ă partir de 1980, la population passant de 4 500 Ă 10 000 habitants en moins de 20 ans.
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 5 573 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 12 499 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 25 530 âŹ[I 8] (23 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 64 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 11] (55,3 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 4 % | 7,3 % | 7,6 % |
DĂ©partement[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 7 383 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (69,7 % ayant un emploi et 7,6 % de chÎmeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 12] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 5 064 emplois en 2018, contre 4 683 en 2013 et 4 378 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,4 %[I 14].
Sur ces 5 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 163 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,3 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
1 160 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Orens-de-Gameville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 160 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 43 | 3,7 % | (5,7 %) |
Construction | 104 | 9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 330 | 28,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 44 | 3,8 % | (4,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 45 | 3,9 % | (3,8 %) |
Activités immobiliÚres | 49 | 4,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 202 | 17,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 242 | 20,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 101 | 8,7 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,4 % du nombre total d'établissements de la commune (330 sur les 1160 entreprises implantées à Saint-Orens-de-Gameville), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :
- Clinique De ST Orens, activitĂ©s hospitaliĂšres (14 310 kâŹ)
- Societe Nouvelle Des Ateliers Fauroux, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures pour la plomberie et le chauffage (11 750 kâŹ)
- Sirvin - PSP, travaux de plĂątrerie (5 627 kâŹ)
- Bonnie&Ride, commerce et rĂ©paration de motocycles (4 294 kâŹ)
- Sodimetal, travaux de menuiserie mĂ©tallique et serrurerie (3 524 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 15 en 2000 puis Ă 12 en 2010[52] et enfin Ă 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[53] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 662 ha en 1988 Ă 708 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 35 Ă 64 ha[52].
Ăquipements, services et vie locale
Enseignement
- Le lycée Pierre-Paul-Riquet, créé en 1991 et appelé aussi « lycée de l'Espace. » C'est un lycée général et technologique
- Le collÚge Jacques-Prévert
- Le collÚge René-Cassin
- Ăcoles Ă©lĂ©mentaires et maternelles d'Henri-Puis, de Catala, et du Corail.
Sports
- Roller Skating Saint-Orens (RSSO), club de Roller ayant le plus grand nombre de licenciés en Midi-Pyrénées (disciplines rando, hockey, course et artistique)[56].
- Saint-Orens rugby féminin club de rugby à XV féminin plusieurs fois championne de France. Associé une partie avec les féminines de Blagnac et du Stade Toulousain. Nombreuses internationales. Le Stade Saint Orens xv va redémarrer une section féminine.
- Saint-Orens FC : club de football de la ville crĂ©Ă© en 1964 sous le nom de Jeunesse Sportive Saint-Orennaise (JSSO) avant d'ĂȘtre renommĂ©, en 2000, Saint-Orens Football Club. Il est, depuis de nombreuses annĂ©es, composĂ© de plusieurs Ă©quipes dans toutes les catĂ©gories, de dĂ©butants Ă vĂ©tĂ©rans.
- Saint-Orens XV: club de rugby Ă XV issue de la Jsso omnisports.de la ville. Champion rĂ©gional de sĂ©rie 4 le club Ă Ă©voluĂ© plus de 15 ans en fĂ©dĂ©rale 3 et jouĂ© la montĂ©e en division 2. Ăcole de rugby agrĂ©Ă© FFR....couplĂ©e en Ă©lite cadet et junior avec l'Avenir Castanet (fĂ©dĂ©rale 1). Actuellement l'Ă©quipe fanion Ă©volue en promotion d'honneur, fait partie de la FFR, comitĂ© dĂ©partemental du 31, ligue occitanie de rugby. Populaire, convivial il est leader associatif sur le secteur ou les amateurs de rugby comme les gamins de LabĂšge, Auzielle, St Foy d'Aigrefeuille, Odars,Escalquens y adhĂšrent en nombre. L'entitĂ© dispose d'un club *partenaires* qui attire,de plus en plus, les entreprises locales mais aussi des zi de LabĂšge, la plaine et Montaudran.
- Le Stade Toulousain y dispose d'une base pour stage de vacances
- Piscine Tournesol
- Saint-Orens Badminton : Saint-Orens Badminton, SOBAD, est un club qui a été créé en 1987 en tant que section badminton au sein de la Jeunesse Sportive Saint-Orennaise (JSSO) puis devint SOBAD en 2000. Plusieurs équipes composent le club. Ce sport est pratiqué en loisirs ou en compétition de 7 à 77 ans.
- Gymnastique Rythmique de Saint Orens (GRSO), club de gymnastique rythmique membre de l'UFOLEP. Le club compte 200 gymnastes ùgées de 5 à 18 ans encadré par 25 animatrices[57].
- Tour de France 1995.
- Skatepark, tennis, complexe sportif Gustave Plantade, gymnase Riquet,
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[58].
- Les jardins familiaux d'En Prunet[59]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau Catala du XVIIe siÚcle entiÚrement rénové
- Ăglise paroissiale Saint-Orens du XVe siĂšcle
- Croix du XVIe siĂšcle, inscrite monument historique depuis 1965[60].
- Moulin à eau de Quint-Cayras situé sur la Saune à cheval sur les communes de Quint-Fonsegrives et Saint-Orens[61].
- Lâancienne poste (1912)
- L'Ă©glise Saint-Orens
- La croix monumentale
- Croix et monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- Robert Redeker, professeur s'Ă©tant fait connaĂźtre par son Ă©ditorial paru dans Le Figaro
- Nathalie Amiel, joueuse de rugby internationale
- Raymond Leygue homme politique né dans la commune
- François Leygue officier de marine
- Antoine RougĂ© (1763-1831), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique. Prit, le , la tĂȘte d'une insurrection royaliste dans la rĂ©gion toulousaine, qui fut dĂ©faite Ă la bataille de MontrĂ©jeau le suivant. DĂ©cĂ©dĂ© dans la commune.
- Nicolas Giraud alias 100TAUR (1982-), peintre, graveur, sculpteur.
Pour approfondir
Bibliographie
- Brice Torrecillas, Saint-Orens de Gameville, Ville Nature[62], Le Pas dâoiseau Ăditions, 2018.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
- Cartes
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Autres sources
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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- Sandre, « la Marcaissonne »
- Sandre, « la Saune »
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- Par décision du conseil municipal. NB : le blason ancien : « Fascé d'argent et de gueules de six piÚces », attribué par d'Hozier à la suite de l'édit de 1696 n'est pas utilisé.
- Cette croix est présentée sur le site de la paroisse
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020 (consulté le ).
- Toujours membre du parti en 1988.
- « M. Marc Censi maire de Rodez (UDF) nouveau prĂ©sident de Midi-PyrĂ©nĂ©es », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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- RSSO
- GRSO, « La GRS à Saint Orens de Gameville »
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- « Le beau livre « Saint-Orens de Gameville, Ville nature » », sur ladepeche.fr, La DĂ©pĂȘche du Midi, .