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Tour de France 1995

Le Tour de France 1995 est la 82e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 1er au sur 20 étapes pour 3 653 km. Miguel Indurain remporte l'épreuve pour la cinquième fois consécutive. Ce Tour est endeuillé par la mort du coureur Fabio Casartelli à la suite d'une chute dans une descente.

Tour de France 1995
Généralités
Course
Étapes
20
Date
Distance
3 653 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Partants
189
Vitesse moyenne
39,195 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Meilleur jeune
Meilleure équipe

Présentation

Parcours

Équipes

  • En juin, les cinq autres équipes sont dévoilées : Brescialat, Polti, TVM Lampre et Kelme. Les équipes Telekom, Aki, et ZG Mobili sont retenues en tant que réservistes, et peuvent être appelées à disputer l'épreuve en cas de défection d'une des vingt équipes sélectionnées.
  • Deux jours avant le départ, l'équipe cycliste Aki est repêchée à la suite de l'abandon de l'équipe du Groupement en raison de difficultés financières et de la blessure de leur leader Luc Leblanc[2]. Dans le même temps, la direction du Tour libère une place supplémentaire pour une équipe, alors que deux équipes réservistes sont en lice (Telekom et ZG Mobili). Faute d'accord sur l'identité de l'équipe retenue, les deux formations s'entendent pour engager une équipe mixte[3], qui associe six coureurs de l'équipe Telekom (avec Erik Zabel en leader) et trois coureurs de ZG Mobili[4]. L'équipe Telekom-ZG-Mobili est la dernière équipe mixte de l'histoire du Tour de France.
  • Finalement, ce sont 21 formations de neuf coureurs qui se présentent au départ.

Liste des coureurs

Banesto
Gewiss-Ballan
Carrera-Tassoni
Aki-Gipiemme
Mapei-GB
Festina-Lotus
ONCE
Lampre-Panaria
Gan
Polti-Granarolo-Santini
Kelme-Sureña
Motorola
TVM-Polis Direct
Lotto-Isoglass
Castorama
MG Maglificio-Technogym
Novell Software-Decca
Mercatone Uno-Saeco-Magniflex
Chazal-König
Brescialat
Deutsche Telekom - ZG Mobili-Selle Italia

NP : non-partant ; C : abandon sur chute ; A : abandon en cours d'étape ; HD : hors-délai.

Déroulement de la course

En lice pour une cinquième victoire consécutive dans le Tour de France, Miguel Indurain est le grand favori de l'épreuve. Son adversaire le plus attendu est le Suisse Tony Rominger, qui sort d'une victoire écrasante dans le Tour d'Italie. Parmi les autres outsiders, les équipes ONCE et Gewiss paraissent très fortes, avec Laurent Jalabert, Johan Bruyneel et Alex Zülle pour la première, et Bjarne Riis et Evgueni Berzin pour la seconde. Marco Pantani et Richard Virenque sont eux attendus pour les étapes de montagne.

Le prologue de Saint-Brieuc, disputé en soirée pour contenter les chaînes de télé, est très décevant. Une forte averse s'abat sur la course et les leaders décident de ne pas prendre de risque : tous terminent très loin du vainqueur, Jacky Durand, parti sous le soleil. Seul Chris Boardman, qui a misé toute sa saison sur ce prologue, prend tous les risques. Il chute gravement et se fracture un poignet et une cheville et abandonne.

Au cours de la première semaine, le maillot jaune passe sur les épaules de Laurent Jalabert, qui bénéficie de la deuxième place de sa formation ONCE dans le contre-la-montre par équipes. Après le festival des sprinters, la 7e étape offre un profil semblable à celui d'une classique ardennaise : adoptant une stratégie plus offensive qu'à l'accoutumée, Miguel Indurain figure dans une échappée dont Johan Bruyneel s'extirpe dans la dernière montée. Indurain le rejoint et fait l'essentiel du travail jusqu'à l'arrivée. Bruyneel s'impose et revêt le maillot jaune… pour 24 heures seulement. Car le lendemain, au terme du premier contre-la-montre individuel, Miguel Indurain a repris sa tunique, même s'il n'a pas été aussi dominateur que les années précédentes : Bjarne Riis, impressionnant, et Tony Rominger, limitent les dégâts en terminant à moins d'une minute de l'Espagnol. Pour eux, tous les espoirs sont encore permis.

Cependant, Indurain va s'appliquer à vite tuer le suspense lors des deux étapes des Alpes. La 9e étape voit une grande offensive menée par le Suisse Alex Zülle, échappé dès le début de l'étape, qui s'impose à la Plagne et vient s'installer durablement à la deuxième place du général. Profitant de l'usante montée de la Plagne, Indurain a attaqué derrière le Suisse, repoussant Pantani à deux minutes, Rominger à trois et Riis à quatre. Le lendemain, c'est Marco Pantani qui s'impose à l'Alpe d'Huez après avoir démarré au pied de l'ascension et avalé tous les échappés. Mais là encore, le grand gagnant est Miguel Indurain, qui termine deuxième devant tous ses adversaires directs.

Alors que les étapes qui séparent les deux massifs de montagne offrent traditionnellement au peloton l'occasion de souffler, la 12e étape entre Saint-Étienne et Mende est le théâtre d'une grande passe d'armes. Attaqué par toute l'équipe ONCE, Indurain est contraint de laisser partir Laurent Jalabert, maillot vert, qui compte bientôt dix minutes d'avance et se retrouve provisoirement en tête du classement général ! Les équipiers de Banesto roulent à bloc pour limiter l'écart, mais Jalabert s'impose à Mende et se glisse sur la troisième marche du podium. Cette fois, Indurain a eu chaud.

La première étape pyrénéenne voit l'Espagnol une nouvelle fois attaqué. Tony Rominger, Laurent Jalabert et Bjarne Riis tentent leur chance, mais c'est Marco Pantani qui s'échappe et s'impose à Guzet-neige dans le brouillard. Le lendemain, lors de la 15e étape entre Saint-Girons et Cauterets, la victoire d'étape du maillot à pois Richard Virenque est ternie par l'accident qui coûte la vie à Fabio Casartelli dans la dangereuse descente du col du Portet d'Aspet. En hommage au coureur italien, champion olympique à Barcelone en 1992, l'étape du lendemain est neutralisée, malgré l'opposition de quelques-uns comme Bjarne Riis. En effet, cette étape était potentiellement décisive pour le classement général, car il s'agissait de la dernière étape pyrénéenne (devant passer par les cols du Soulor, de l'Aubisque, de Marie-Blanque, du Soudet et de la Hourcère).

La remontée vers Paris s'effectue sans grand bouleversement, dans une atmosphère endeuillée. La victoire à Limoges de l'Américain Lance Armstrong, équipier de Casartelli, au terme de la 18e étape est une nouvelle occasion de célébrer la mémoire du coureur italien. Indurain remporte le dernier contre-la-montre devant Riis et Rominger, tandis que Zülle conserve sa deuxième place, que Jalabert termine quatrième avec en sus le maillot vert et que Richard Virenque endosse son deuxième maillot à pois.

À Paris, Miguel Indurain fête discrètement son cinquième succès consécutif, l'ambiance restant morose.

Étapes

Étape[5] - [6] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue 1er juillet Saint-BrieucSaint-Brieuc
Contre-la-montre individuel
7,3 Jacky Durand Jacky Durand
1re étape 2 juillet DinanLannion
Étape de plaine
233,5 Fabio Baldato Jacky Durand
2e étape 3 juillet Perros-GuirecVitré
Étape de plaine
235,5 Mario Cipollini Laurent Jalabert
3e étape 4 juillet MayenneAlençon
Contre-la-montre par équipes
67 Gewiss-Ballan Laurent Jalabert
4e étape 5 juillet AlençonLe Havre
Étape de plaine
162 Mario Cipollini Ivan Gotti
5e étape 6 juillet FécampDunkerque
Étape de plaine
261 Jeroen Blijlevens Ivan Gotti
6e étape 7 juillet Dunkerque Charleroi (BEL)
Étape de plaine
202 Erik Zabel Bjarne Riis
7e étape 8 juillet Charleroi (BEL) Liège (BEL)
Étape accidentée
203 Johan Bruyneel Johan Bruyneel
8e étape 9 juillet Huy (BEL) Seraing (BEL)
Contre-la-montre individuel
54 Miguel Indurain Miguel Indurain
10 juillet Le Grand-Bornand
Jour de repos
Journée de repos no 1
9e étape 11 juillet Le Grand-BornandLa Plagne
Étape de montagne
160 Alex Zülle Miguel Indurain
10e étape 12 juillet Aime-la-PlagneL'Alpe d'Huez
Étape de montagne
162,5 Marco Pantani Miguel Indurain
11e étape 13 juillet Le Bourg-d'OisansSaint-Étienne
Étape accidentée
199 Maximilian Sciandri Miguel Indurain
12e étape 14 juillet Saint-ÉtienneMende
Étape accidentée
222,5 Laurent Jalabert Miguel Indurain
13e étape 15 juillet MendeRevel
Étape de plaine
245 Sergueï Outschakov Miguel Indurain
14e étape 16 juillet Saint-Orens-de-GamevilleGuzet-Neige
Étape de montagne
164 Marco Pantani Miguel Indurain
17 juillet Saint-Girons
Jour de repos
Journée de repos no 2
15e étape 18 juillet Saint-GironsCauterets - Crêtes du Lys[Note 1]
Étape de montagne
206 Richard Virenque Miguel Indurain
16e étape 19 juillet TarbesPau
Étape de montagne
237 [Note 2] Miguel Indurain
17e étape 20 juillet PauBordeaux
Étape de plaine
246 Erik Zabel Miguel Indurain
18e étape 21 juillet Montpon-MénestérolLimoges
Étape de plaine
166,5 Lance Armstrong Miguel Indurain
19e étape 22 juillet Circuit du Lac de Vassivière-en-Limousin
Contre-la-montre individuel
46,5 Miguel Indurain Miguel Indurain
20e étape 23 juillet Sainte-Geneviève-des-BoisParis - Champs-Élysées
Étape de plaine
155 Djamolidine Abdoujaparov Miguel Indurain

Notes :

  1. Cette étape devait initialement se terminer au Pont d'Espagne, toujours sur la commune de Cauterets, mais l'arrivée fut déplacée au Cirque du Lys à la suite des problèmes environnementaux que le passage de la course aurait posé dans un site protégé.
  2. L'étape a été neutralisée en hommage à Fabio Casartelli, décédé la veille dans la descente du col de Portet-d'Aspet.

Classements

Classement général final

Classement général[7]
Coureur Pays Équipe Temps
1er Miguel Indurain Leader du classement général Drapeau de l'Espagne Espagne Banesto en 92 h 44 min 59 s
2e Alex Zülle Drapeau de la Suisse Suisse ONCE + 4 min 35 s
3e Bjarne Riis Drapeau du Danemark Danemark Gewiss-Ballan + 6 min 47 s
4e Laurent Jalabert Leader du classement par points Drapeau de la France France ONCE + 8 min 24 s
5e Ivan Gotti Drapeau de l'Italie Italie Gewiss-Ballan + 11 min 33 s
6e Melchor Mauri Drapeau de l'Espagne Espagne ONCE + 15 min 20 s
7e Fernando Escartín Drapeau de l'Espagne Espagne Mapei-GB + 15 min 45 s
8e Tony Rominger Drapeau de la Suisse Suisse Mapei-GB + 16 min 46 s
9e Richard Virenque Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Festina-Lotus + 17 min 31 s
10e Hernán Buenahora Drapeau de la Colombie Colombie Kelme-Sureña + 18 min 50 s
11e Claudio Chiappucci Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni + 18 min 55 s
12e Laurent Madouas Drapeau de la France France Castorama + 20 min 37 s
13e Marco Pantani Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni + 26 min 20 s
14e Paolo Lanfranchi Drapeau de l'Italie Italie Brescialat-Fago + 29 min 41 s
15e Bruno Cenghialta Drapeau de l'Italie Italie Gewiss-Ballan + 29 min 55 s
16e Álvaro Mejía Drapeau de la Colombie Colombie Motorola + 33 min 40 s
17e Bo Hamburger Drapeau du Danemark Danemark TVM-Polis Direct + 34 min 49 s
18e Viatcheslav Ekimov Drapeau de la Russie Russie Novell Software-Decca + 39 min 51 s
19e Laurent Dufaux Drapeau de la Suisse Suisse Festina-Lotus + 45 min 55 s
20e Erik Breukink Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas ONCE + 47 min 27 s
21e Vicente Aparicio Drapeau de l'Espagne Espagne Banesto + 52 min 54 s
22e Jean-Cyril Robin Drapeau de la France France Festina-Lotus + 56 min 1 s
23e Arsenio González Drapeau de l'Espagne Espagne Mapei-GB + 56 min 18 s
24e Federico Muñoz Drapeau de la Colombie Colombie Kelme-Sureña + 1 h 1 min 3 s
25e Vladimir Poulnikov Drapeau de l'Ukraine Ukraine Deutsche Telekom / ZG Mobili + 1 h 1 min 31 s

Classements annexes finals

Classement par points

Grand Prix de la montagne

Classement du meilleur grimpeur[5] - [8]
Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Richard Virenque Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Festina-Lotus 438 points
2e Claudio Chiappucci Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni 214 pts
3e Alex Zülle Drapeau de la Suisse Suisse ONCE 205 pts
4e Miguel Indurain Leader du classement général Drapeau de l'Espagne Espagne Banesto 198 pts
5e Hernán Buenahora Drapeau de la Colombie Colombie Kelme-Sureña 177 pts
6e Marco Pantani Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni 142 pts
7e Laurent Dufaux Drapeau de la Suisse Suisse Festina-Lotus 132 pts
8e Fernando Escartín Drapeau de l'Espagne Espagne Mapei-GB 121 pts
9e Laurent Brochard Drapeau de la France France Festina-Lotus 104 pts
10e Federico Muñoz Drapeau de la Colombie Colombie Kelme-Sureña 101 pts

Classement du meilleur jeune

Classement du meilleur jeune[5] - [8]
Coureur Pays Équipe Temps
1er Marco Pantani Drapeau de l'Italie Italie Carrera Jeans-Tassoni en 93 h 11 min 19 s
2e Bo Hamburger Drapeau du Danemark Danemark TVM-Polis Direct + 8 min 29 s
3e Beat Zberg Drapeau de la Suisse Suisse Carrera Jeans-Tassoni + 40 min 48 s
4e Lance Armstrong Drapeau des États-Unis États-Unis Motorola + 1 h 1 min 46 s
5e Georg Totschnig Drapeau de l'Autriche Autriche Polti-Granarolo-Santini + 1 h 4 min 7 s
6e Andrea Peron Drapeau de l'Italie Italie Motorola + 1 h 15 min 58 s
7e Gabriele Colombo Drapeau de l'Italie Italie Gewiss-Ballan + 1 h 30 min 54 s
8e Didier Rous Drapeau de la France France Carrera Jeans-Tassoni + 1 h 41 min 19 s
9e Erik Dekker Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas Novell Software-Decca + 2 h 12 min 8 s
10e Marco Milesi Drapeau de l'Italie Italie Brescialat-Fago + 2 h 27 min 50 s

Classement par équipes

Classement par équipes[5] - [8]
Équipe Pays Temps
1re ONCE Drapeau de l'Espagne Espagne en 278 h 29 min 35 s
2e Gewiss-Ballan Drapeau de l'Italie Italie + 13 min 23 s
3e Mapei-GB Drapeau de l'Italie Italie + 55 min 53 s
4e Festina-Lotus Drapeau de la France France + 1 h 17 min 5 s
5e Carrera Jeans-Tassoni Drapeau de l'Italie Italie + 1 h 23 min 31 s
6e Banesto Drapeau de l'Espagne Espagne + 1 h 54 min 11 s
7e Kelme-Sureña Drapeau de l'Espagne Espagne + 2 h 1 min 9 s
8e Castorama Drapeau de la France France + 3 h 3 min 39 s
9e Motorola Drapeau des États-Unis États-Unis + 3 h 17 min 31 s
10e Brescialat-Fago Drapeau de l'Italie Italie + 3 h 28 min 2 s

Classement de la combativité

Classement de la combativité[5] - [8]
Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Hernán Buenahora Drapeau de la Colombie Colombie Kelme-Sureña 36 points
2e Richard Virenque Leader du classement du meilleur grimpeur Drapeau de la France France Festina-Lotus 30 pts
3e Laurent Jalabert Leader du classement par points Drapeau de la France France ONCE 30 pts

Évolution des classements

  1. Étape neutralisée par les coureurs pour rendre hommage à Fabio Casartelli, décédé la veille.

Bilan de la course

  • C'est le cinquième Tour de France remporté par l'Espagnol Miguel Indurain, qui rejoint ainsi Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Bernard Hinault. C'est le premier à les remporter consécutivement.
  • Lors de la 15e étape entre Saint-Girons - Cauterets, Richard Virenque arrive seul au sommet de la Crêtes-du-Lys, il ignore alors qu'un drame s'est produit à l'arrière. Dans la descente du col de Portet-d'Aspet, une chute a emporté plusieurs coureurs dont certains jusque dans le ravin. Le cas le plus inquiétant est celui d'un jeune de l'équipe Motorola, Fabio Casartelli. L'Italien, champion olympique en titre, sur route, aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, a percuté un parapet au bord de la route alors qu'il ne portait pas de casque. Transporté d'urgence par hélicoptère à l'hôpital de Tarbes, il décéda à son arrivée.
  • La 16e étape est annulée en raison de l'accident de la veille. Les coureurs ont néanmoins décidé de prendre le départ. L'équipe Motorola passe la ligne d'arrivée à Pau en tête, quelques mètres devant le peloton, en hommage au coureur disparu la veille. Aucun classement n'est publié à l'occasion de cette étape.
  • Lance Armstrong, le champion du monde 1993, remporte la 18e étape, un doigt levé vers le ciel en mémoire de son coéquipier.
  • Seule la formation Banesto arrive au complet à Paris.
  • Moyenne du vainqueur : 39,191 km/h.

Notes et références

  1. (en) « Tour de France Team selection », sur cyclingnews.com,
  2. « Le Groupement et Leblanc forfaits pour le Tour », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « The Tour de France Results Service », sur cyclingnews.com (consulté le ).
  4. Jean-Louis Le Touzet, « Telekom-ZG Mobili, esprit d'équipe es-tu là?Pour participer au Tour, la formation allemande et l'écurie italienne ont dû fusionner. Scènes de cohabitation. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « 82ème Tour de France 1995 » [« 82nd Tour de France 1995 »] [archive du ], sur Mémoire du cyclisme (consulté le )
  6. « The history of the Tour de France – Year 1995 – The stage winners » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  7. « Tour de France 1995 – Le Classement général » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  8. Jacques Culot, « Le rouleur au lac et le sprinter aux Champs (19e et 20e étapes) », Le Soir, , p. 19 (lire en ligne, consulté le )
  9. « Tour de France 1995 – Leaders overview » [archive du ], sur ProCyclingStats (consulté le )
  10. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1995 » [« Information about the Tour de France from 1995 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

Liens externes

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