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Cauterets

Cauterets [kotʁɛ] est une commune française situĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ©e d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes.

Cauterets
Cauterets
La mairie en 2014.
Blason de Cauterets
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement ArgelĂšs-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Jean-Pierre Florence
2020-2026
Code postal 65110
Code commune 65138
DĂ©mographie
Gentilé Cauterésiens
Population
municipale
870 hab. (2020 en diminution de 7,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 53â€Č 20″ nord, 0° 06â€Č 52″ ouest
Altitude Min. 503 m
Max. 3 298 m
Superficie 156,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Cauterets
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Cauterets
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Cauterets
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Cauterets
Liens
Site web http://www.ville-cauterets.fr https://www.cauterets.com

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le gave de Pau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », le « moun NĂ© de Cauterets, pic de Cabaliros », « PĂ©guĂšre, Barbat, CambalĂšs » et « Gaube, Vignemale ») et douze zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Cauterets est une commune rurale qui compte 870 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 989 habitants en 1881. Ses habitants sont appelĂ©s les CauterĂ©siens ou CauterĂ©siennes.

    C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.

    GĂ©ographie

    Vue générale du village depuis le pic du Cabaliros.

    Localisation

    Cartographies de la commune
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    La commune de Cauterets se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontaliÚre avec l'Espagne (Aragon)[I 1].

    Elle se situe Ă  41 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  13 km d'ArgelĂšs-Gazost[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Viscos (6,1 km), Grust (6,6 km), ChĂšze (7,1 km), Sazos (7,2 km), Estaing (7,6 km), Saligos (7,6 km), Sassis (8,0 km), Soulom (8,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Cauterets fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ© d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particuliĂšrement du comtĂ© de Bigorre. La commune est dans le pays de riviĂšre de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets[4].

    Commune trÚs étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises. Les communes limitrophes sont Uz, Arcizans-Avant, Arras-en-Lavedan, ChÚze, Estaing, Gavarnie, Gavarnie-GÚdre, Grust, Luz-Saint-Sauveur, Saint-Savin, Sazos, Soulom, Villelongue, Viscos, Sallent de Gållego, Panticosa et Torla-Ordesa.

    La vallée de Cauterets.

    EntourĂ©e de hautes montagnes des PyrĂ©nĂ©es, la commune de Cauterets s’étale dans l’étroite vallĂ©e du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de JĂ©ret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accĂšs Ă  de nombreux sentiers de randonnĂ©es qui desservent des sites naturels touristiques, comme le PĂ©guĂšre, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (3 032 m), le pont d'Espagne, village Ă  flanc de montagnes traversĂ© par une cascade ou encore le petit massif de la FruitiĂšre.

    L’altitude minimale, 503 m, se situe au nord, lĂ  oĂč le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L’altitude maximale avec 3 298 m correspond au point culminant des PyrĂ©nĂ©es françaises, le Vignemale, marquant la frontiĂšre avec l’Espagne.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainĂ©e par le gave de Pau, le gave de Cauterets, le gave de Lutour, Gave de Cambasque, Gave de Gaube, Barrancou d'Ardiden, un bras du Gave des Oulettes de Gaube, un bras du Gave du Marcadau, le gave d'Arratille, le gave de CambalĂšs, le riou de LassĂšgues, le Rioutou, le ruisseau d'AnapĂ©ou, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 186 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GĂšdre et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Loubouer, aprĂšs avoir traversĂ© 88 communes[9].

    Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Soulom, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[10].

    Le gave de Lutour, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le nord pour se jeter dans le gave de Cauterets sur le territoire communal[11].

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2015 permet de connaßtre l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records CAUTERETS - CENTRE-VILLE (65) - alt : 917 m 42° 53â€Č 30″ N, 0° 06â€Č 54″ O
    Records établis sur la période du 01-04-1954 au 31-12-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −0,3 −0,3 1,9 3,7 6,8 9,8 12 12,1 9,5 6,6 2,5 0,4 5,4
    Température moyenne (°C) 3,6 4,1 6,5 8,2 11,5 14,7 17 17 14,3 11,1 6,6 4,2 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,4 11,1 12,6 16,3 19,6 21,9 21,9 19,1 15,6 10,7 8 14,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,5
    15.01.1960
    −18
    11.02.1956
    −14
    01.03.05
    −7
    12.04.1958
    −3,5
    14.05.1995
    −1
    09.06.1965
    3
    03.07.1979
    3
    29.08.1986
    −1
    24.09.1979
    −4
    25.10.1964
    −9,5
    23.11.1988
    −15
    12.12.1967
    −18
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,5
    30.01.02
    24
    28.02.1960
    26
    12.03.1957
    27
    30.04.05
    30,5
    17.05.06
    35
    25.06.01
    36
    20.07.1989
    36,3
    18.08.12
    32
    10.09.1962
    29,5
    02.10.01
    23
    08.11.15
    21
    10.12.1978
    36,3
    2012
    PrĂ©cipitations (mm) 128 91,5 99,7 122,2 108,1 79,6 72,1 72,5 86,3 111,7 135,4 131,1 1 238,2
    Source : « Fiche 65138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur et de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 2]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[15] - [16] - [17]. Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 268,10 ha[18] ;

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Quatre sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • « PĂ©guĂšre, Barbat, CambalĂšs », d'une superficie de 4 651 ha, abrite des ensembles de pins Ă  crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)[21] ;
    • le « moun NĂ© de Cauterets, pic de Cabaliros », d'une superficie de 3 703 ha, prĂ©sente une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique de la haute montagne pyrĂ©nĂ©enne sur calcaire et substrats siliceux[22] ;
    • les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisĂ© sur deux domaines biogĂ©ographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des rĂ©seaux linĂ©aires sĂ©lectionnĂ©s pour leurs capacitĂ©s d'accueil du saumon Salmo salar[23] ;
    • « Gaube, Vignemale », d'une superficie de 7 378 ha, constitue un paysage glaciaire remarquable. Ce site forestier prĂ©sente une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique de la haute montagne pyrĂ©nĂ©enne sur calcaire et sur granite, avec des ensembles de pins Ă  crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget)[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[25] :

    • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[26] ;
    • les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » (121 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « massif d'Ardiden au Gave de Gavarnie » (3 958 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[28] ;
    • le « massif du Vignemale et vallĂ©es du Marcadau, de Gaube et de Lutour » (13 415 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[29] ;
    • les « massifs du Cabaliros et du Moun NĂ© » (7 764 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[30] ;
    • le « vallon de CestrĂšde » (2 292 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[31] ;
    • les « vallons d’Ossoue et d’AspĂ© » (6 992 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[32] ;
    • le « versant est du Viscos » (1 484 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[33] ;
    • le « versant ouest du Viscos » (917 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[34] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 5] - [25] :

    • la « Haute vallĂ©e du Gave de Pau : vallĂ©es de GĂšdre et Gavarnie » (24 593 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[35] ;
    • le « val d'Azun et haute vallĂ©e du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 21 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[36] ;
    • les « vallĂ©es de BarĂšges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[37].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Cauterets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [38] - [I 2] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (98,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (98,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (52,8 %), forĂȘts (28,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (16,9 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %), prairies (0,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,1 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Cauterets.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[41] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    • Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;
    • vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;
    • in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;
    • de Cautereis, latin (1168, bulle d’Alexandre III) ;
    • Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;
    • De Cauteresio, latin (1342, pouillĂ© de Tarbes) ;
    • De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
    • Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;
    • Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;
    • CauterĂ©s, (1790, DĂ©partement 1) ;
    • Cauterez, (1790, DĂ©partement 2) ;

    On notera également la dénomination Caulderets dans l'oeuvre Heptameron[42] de Marguerite de Navarre, écrit au milieu du XVÚme siÚcle.

    Étymologie : la signification ne pose pas de problĂšme : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallĂ©e) oĂč il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».

    Nom occitan : Cautarés.

    Microtoponymie

    • L'ArraillĂšre, ou La RaillĂšre par mĂ©coupure, du gascon ArralhĂšre / ArralhĂšra 'Ă©boulis'[43] (le radical est arr- 'pierre') ;
    • Bourdalats, du gascon bourdalĂ  / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;
    • Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt'[43] - [44] ;
    • Le Lis ou Lys, un hydronyme frĂ©quent dans le Sud-Ouest.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutÎt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pùturages[45].

    On a peu de traces de la pĂ©riode qui prĂ©cĂšde la conquĂȘte romaine. De l’époque gallo-romaine, on a retrouvĂ© des vestiges d’utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu’une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un castrum fut Ă©difiĂ© ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer Ă©tait situĂ©e sur l’emplacement actuel du bourg de Cauterets.

    Moyen Âge

    Au VIIIe ou au IXe siĂšcle, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallĂ©e. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pĂšlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possĂšde l’hĂŽpital de CauterĂšs, nommĂ© ainsi dans une bulle papale du XIIe siĂšcle ainsi que des territoires donnĂ©s par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L’abbaye fut pillĂ©e et dĂ©truite par les Normands.

    De 1059 Ă  1078, Bernard III, abbĂ© de Saint-Savin, fait amĂ©nager une piscine dĂ©nommĂ©e « bain d’en-haut ». Des cabanes d’habitations se groupent autour de ce bassin. C’est le dĂ©but du village de Cauterets (Caouteres).

    Au XIIe siĂšcle, un conflit opposa les habitants du Lavedan et ceux de la vallĂ©e d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la consĂ©quence fut la mort de plusieurs Aspois. L’évĂȘque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans, qui se repentirent ensuite, et furent condamnĂ©s Ă  payer Ă  perpĂ©tuitĂ© et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l’église de Saint-Savin. Elle fut rĂ©guliĂšrement payĂ©e jusqu’en 1789 : elle s’appelait le tribut des MĂ©dailles.

    Il existait alors trois bains autour des diffĂ©rentes sources d’eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston FĂ©bus vint soigner sa surditĂ© Ă  Cauterets en 1380.

    Temps modernes

    Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siÚcle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.

    Au XVIe siĂšcle, l’abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se dĂ©labre par manque d’entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s’arrĂȘte Ă  la suite des destructions et des guerres contre l’Espagne.

    La construction de routes carrossables au XVIIIe siĂšcle jusqu’à la RaillĂšre aide au dĂ©veloppement de la vallĂ©e ; la RaillĂšre devient la source Ă  la mode grĂące Ă  des Ă©ditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du XVIIIe siĂšcle, l’établissement thermal Bruzaud est construit.

    PĂ©riode contemporaine

    Les thermes de Pauze en 2021.
    Les thermes de CĂ©sar en 2021.

    Le XIXe siùcle ou l’ñge d’or du thermalisme

    Les Thermes de CĂ©sar, le Grand hĂŽtel d’Angleterre, le Grand hĂŽtel Continental
, aux façades monumentales, sont autant de tĂ©moins d’un XIXe siĂšcle, Ăąge d’or du thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s’y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. L’écrivain et poĂšte allemand Heinrich Heine sĂ©journe en cure Ă  Cauterets durant l’étĂ© 1841; ce sĂ©jour pyrĂ©nĂ©en lui inspire son Ă©popĂ©e humoristique en vers „Atta Troll“. Mais les mondains ne sont pas les seuls Ă  frĂ©quenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allĂ©e Ă  plusieurs reprises en 1858 et 1859.

    La vogue du thermalisme au XIXe siĂšcle fait venir de nombreuses personnalitĂ©s dont des membres de la famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l’impĂ©ratrice JosĂ©phine et Ă©pouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, sĂ©journe Ă  Cauterets du 18 juin au 10 aoĂ»t 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnĂ©e des guides ClĂ©ment, Lacrampe et Martin, fait la traversĂ©e Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue[46]. En 1822, Vincent Chausenque, rĂ©alisa la premiĂšre ascension de la pointe qui dĂ©sormais porte son nom, Ă  3 205 mĂštres d’altitude. Le comte Henry Russell et d’autres cĂ©lĂšbres alpinistes viennent rĂ©aliser de nombreuses ascensions dans la vallĂ©e. Du 8 au 22 mai 1858, Bernadette Soubirous, visionnaire de Lourdes, y est envoyĂ©e se reposer. Le 8 septembre 1859, NapolĂ©on III et l’impĂ©ratrice EugĂ©nie visitent Cauterets.

    La RaillĂšre est construite en pierre entre 1818 et 1828.

    Gravure d’A. M. Perrot, 1834.

    Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la RaillÚre mis en service le 2 août 1897.

    Le XXe siÚcle : vers une société de loisirs

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, Louis Falisse est l’un des pionniers du ski dans les PyrĂ©nĂ©es. Avec Henri Sallenave et Louis Robach, il rĂ©alise les premiĂšres ascensions du Vignemale et de l’Aneto en ski. Le pic Falisse (2 765 m), proche de la Grande Fache lui rend hommage. Le club de ski de Cauterets est crĂ©Ă© en 1907. En 1910, le championnat de France de ski est organisĂ© aux Eaux-Bonnes et Ă  Cauterets. En 1918, l’un des premiers gardiens du refuge Wallon Ă©tait Pantet ; le pic R.-Pantet (2 867 m) porte son nom.

    En 1937, l’idĂ©e d’un tĂ©lĂ©phĂ©rique pour dĂ©velopper le ski est lancĂ©e mais remise Ă  plus tard Ă  cause de la Seconde Guerre mondiale.

    Dans les annĂ©es 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroĂ©lectriques, Cauterets refusa l’implantation de plusieurs retenues au pont d’Espagne[47].

    Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a dĂ©truit plusieurs constructions du village. La route dĂ©partementale 920, route d’accĂšs Ă  Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a Ă©tĂ© emportĂ©e par le gave. Les services du Conseil gĂ©nĂ©ral des Hautes-PyrĂ©nĂ©es ont fait rĂ©aliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mĂštres tracĂ©e Ă  flanc de montagne, au moyen d’une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrĂ©e.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Cauterets fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en décembre 1997, qui réunit sept communes.

    Tendances politiques et résultats

    La mairie en 2021.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 Justin Longue
    mars 2006
    (réélu en mars 2014)
    mars 2020 Michel Aubry[Note 8]
    mars 2020 en cours Jean-Pierre Florence

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[49].

    En 2020, la commune comptait 870 habitants[Note 9], en diminution de 7,55 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6596006727201 0019561 0541 2691 301
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3761 4571 6111 5551 7861 9891 9411 6851 594
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5471 4161 4241 3741 3001 5771 2531 0121 242
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 0341 1301 0651 1051 2011 3051 1071 1091 118
    2014 2019 2020 - - - - - -
    941878870------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Cauterets dispose de deux Ă©coles, l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique Alphonse Meillon et l'Ă©cole maternelle publique de CauterĂȘts[52]. Ces Ă©coles sont rattachĂ©es Ă  l'acadĂ©mie de Toulouse ; leur zone de vacances est la zone C.

    La commune ne possÚde aucun collÚge, lycée, ou structure d'enseignement supérieur : les études se poursuivent souvent dans la commune voisine de Pierrefitte-Nestalas.

    Sports

    Le fronton en 2021.
    La patinoire en 2023.

    De par sa proximitĂ© avec certains grands cols pyrĂ©nĂ©ens (cols d’Aspin, d’Aubisque, du Soulor, et du Tourmalet), Cauterets est au dĂ©part ou Ă  l’arrivĂ©e d’une Ă©tape du Tour de France en 1953 (10e Ă©tape Pau-Cauterets et 11e Ă©tape Cauterets-Luchon), 1989 (9e Ă©tape Pau-Cauterets (le Cambasque) et 10e Ă©tape Cauterets-Luchon-SuperbagnĂšres), 1995 (15e Ă©tape Saint-Girons-Cauterets (crĂȘtes du Lys)) et 2015 (11e Ă©tape Pau-Cauterets (vallĂ©e de Saint-Savin))[53].

    Arrivées du Tour de France

    Arrivées du Tour d'Espagne

    ‱ Cauterets possùde aussi une patinoire

    ‱ il y a un club de patinage artistique et un club de hockey sur glace CHC

    Cultes

    Une église catholique est présente sur la commune, l'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption[57]. Un temple protestant est également présent, inauguré en 1991[58].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 524 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 960 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 010 â‚Ź[I 5] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]3 %2,6 %6 %
    DĂ©partement[I 8]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  545 personnes, parmi lesquelles on compte 84,7 % d'actifs (78,7 % ayant un emploi et 6 % de chĂŽmeurs) et 15,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 789 emplois en 2018, contre 817 en 2013 et 878 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 455, soit un indicateur de concentration d'emploi de 173,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 11].

    Sur ces 455 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 409 travaillent dans la commune, soit 90 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 45,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 42,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Agriculture

    L'agriculture occupe de nos jours une place plus rĂ©servĂ©e parmi les activitĂ©s professionnelles de Cauterets. Elle s'effectue aux pĂ©riphĂ©ries de la ville, sur les flancs des montagnes, dans quartiers comme celui de CancĂ©ru. Sa visĂ©e est principalement la production de foin, pour nourrir les bĂȘtes pendant l'hiver, notamment les moutons et les vaches. Les travailleurs de la terre sont donc souvent des Ă©leveurs ; toutefois, ils se revendiquent plus comme paysans et bergers, que comme Ă©leveurs ou agriculteurs. En effet, leur mode de travail n'est pas industriel, n'a pas pour but unique la quantitĂ© et le rendement. La prĂ©servation de ces modes de travail de la terre est facilitĂ©e par le relief, qui impose aux parcelles une petite taille, empĂȘche l'utilisation de tracteurs trop gros ; mais Ă©galement permise par la tradition perpĂ©tuĂ©e par les travailleurs, dans la plupart des cas des hommes du pays[59].

    Spécialités

    Confiserie arrivĂ©e au XVIe siĂšcle en Europe, le berlingot fait son apparition au XIXe siĂšcle dans les communes thermales des PyrĂ©nĂ©es, dont Cauterets, selon les prĂ©conisations de certains mĂ©decins, pour attĂ©nuer le goĂ»t soufrĂ© de l’eau[60]. De la dizaine de fabriques de berlingots existant au dĂ©but du XXe siĂšcle Ă  Cauterets, il en reste quatre commerces en 2014, dont trois spĂ©cialisĂ©s dans ce produit[60].

    Thermalisme

    Thermes de CĂ©sar.
    Le lavoir rue de Pauze en 2021.

    Cauterets est une ville thermale ayant des indications en ORL et rhumatologie. Les eaux de ses onze sources sont exploitĂ©es dans deux Ă©tablissements qui accueillent les curistes : les Thermes de CĂ©sar dans le village de Cauterets mĂȘme, et les Thermes des Griffons au hameau de la RaillĂšre. Les sources restent encore aujourd’hui la propriĂ©tĂ© d’un syndicat des communes limitrophes.

    Sports d’hiver

    Station de télécabines.
    Tapis roulant Funbelt pour skieurs.

    Cauterets est une station de sports d’hiver oĂč l’on peut pratiquer le ski alpin et le ski de fond sur le domaine du cirque du Lys et sur celui du pont d'Espagne. Ainsi, le domaine du cirque du Lys compte deux pistes vertes pour les dĂ©butants, six pistes bleues pour le niveau dit moyen, six pistes rouges pour le niveau dit difficile et deux pistes noires de niveau trĂšs difficile.

    L’Association europĂ©enne d'athlĂ©tisme y a organisĂ© le 8 juillet 2007 les championnats europĂ©ens de course en montagne (European Mountain Running Championships).

    En fĂ©vrier 2013, Cauterets a connu un enneigement record[61], faisant d’elle la station la plus enneigĂ©e du monde devant Mammoth Mountain[62] avec 5,5 mĂštres dans la station.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine architectural

    • À l’emplacement de l’ancienne Ă©glise dĂ©molie en 1884 fut Ă©rigĂ©e l’église Notre-Dame-de-l'Assomption de Cauterets, inaugurĂ©e en 1886[63]. En 1995, l’Association des Amis de l’Orgue a fait l’acquisition d’une Ɠuvre de Pierre Baldi : « Le Chemin de croix », 1er prix mondial de peinture sacrĂ©e en 1996, qui trĂŽne aujourd’hui dans l’église.
    • Chapelle du Marcadau de Cauteret.
    • Temple protestant.
    • InaugurĂ©e en 1901, l’ancienne gare ferroviaire de Cauterets a Ă©tĂ© inscrite au titre des monuments historiques en 1981 pour ses façades et toitures[64]. Il s’agit d’une construction originale que certains apparenteront aux chalets de montagne alors que d’autres voudront y voir un dĂ©cor de western. La ligne ferroviaire Pierrefitte-Cauterets ayant Ă©tĂ© abandonnĂ©e en 1949, elle a Ă©tĂ© transformĂ©e en une voie verte de trente kilomĂštres. La gare est elle-mĂȘme aujourd’hui le lieu de spectacles et autres manifestations mais, seuls les bus l’abordent dĂ©sormais. En effet, elle reste tout de mĂȘme une gare routiĂšre.
    • L’ancienne gare du tĂ©lĂ©phĂ©rique a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e par les Ă©quipes de Gustave Eiffel.
    • Les Thermes de CĂ©sar, rĂ©novĂ©s en 1999, ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s en 1844.
    • L’ensemble constituĂ© de la rue Richelieu poursuivie par la rue de la RaillĂšre se prĂ©sente comme l’axe historique du village. SituĂ© sur la rive droite du gave, des hĂŽtels et des rĂ©sidences emblĂ©matiques de Cauterets s’y trouvent.
    • Chalet Galitzine, datant de 1840.
    • Le boulevard Latapie-Flurin prĂ©sente plusieurs immeubles remarquables de la fin du XIXe siĂšcle, l’hĂŽtel d’Angleterre, l’hĂŽtel Continental et le Casino Club[65]. L’hĂŽtel Continental, devenu l’immeuble Continental RĂ©sidence et le Casino Club, devenu rĂ©sidence le Lys offrent des façades ornĂ©es de nombreuses sculptures. L’immeuble Continental RĂ©sidence est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 pour sa façade principale[66].
    • L’église Notre-Dame.
      L’église Notre-Dame.
    • L’ancienne gare ferroviaire, devenue gare routiĂšre.
      L’ancienne gare ferroviaire, devenue gare routiùre.
    • Le portail de l’immeuble Continental RĂ©sidence.
      Le portail de l’immeuble Continental RĂ©sidence.
    • Une des statues de l’immeuble RĂ©sidence le Lys.
      Une des statues de l’immeuble RĂ©sidence le Lys.
    • Ancien hĂŽtel d’Angleterre et cafĂ©.
      Ancien hĂŽtel d’Angleterre et cafĂ©.
    • Le casino en 2021.
      Le casino en 2021.
    • Le monument aux morts municipal.
      Le monument aux morts municipal.

    Patrimoine environnemental

    Commune pyrénéenne trÚs étendue, Cauterets offre de nombreux sites naturels au contact du Parc national des Pyrénées : le pont d'Espagne, le lac de Gaube ou les cascades qui agrémentent le gave de Jéret ou le gave de Lutour.

    Depuis le village de Cauterets, la tĂ©lĂ©cabine du Lys puis le tĂ©lĂ©siĂšge du Grand Barbat permettent d’accĂ©der au cirque du Lys.

    • La cascade du pont d’Espagne.
      La cascade du pont d’Espagne.
    • Le pont d’Espagne.
      Le pont d’Espagne.
    • Le lac de Gaube.
      Le lac de Gaube.
    • La cascade du Lutour.
      La cascade du Lutour.
    • La cascade du Cerisey.
      La cascade du Cerisey.

    Personnalités liées à la commune

    Renélys (1913-1991), célÚbre illusionniste, citoyen d'honneur de Cauterets.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D’azur Ă  la montagne d’argent, sur une plaine de sinople, sommĂ©e d’un choucas essorant de sable* accostĂ© de deux chaudrons de gueules*[70].
    Commentaires : * Il y a là non-respect de la rÚgle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable et gueules sur azur, deux interdits en héraldique).

    La montagne rappelle la situation géographique de la commune sommée du légendaire choucas de Lavedan.

    Les chaudrons sont remplis d’eau froide (torrent glacĂ©) et d’eau chaude (source sulfureuse Ă  55 °C) et rappellent l’origine du nom de la ville ; Cauterets = chaud et froid.

    Cauterets dans la littérature

    • Cauterets constitue le cadre de L’HĂ©ptamĂ©ron, recueil de nouvelles inachevĂ© Ă©crit par Marguerite de Navarre. La crue des eaux retient Ă  Cauterets, oĂč ils Ă©taient en cure, dix dames et gentilshommes qui dĂ©cident de se divertir en racontant chacun une histoire par jour.
    • C'est Ă  Cauterets qu'Alfred Tennyson a l'idĂ©e de plusieurs poĂšmes, en particulier Les Mangeurs de Lotus, lors d'un voyage en compagnie de son ami Arthur Hallam pendant l'Ă©tĂ© de 1830.
    • Cauterets est le thĂ©Ăątre d'action dans le poĂšme animalier Atta Troll du poĂšte allemand Heinrich Heine, qui vĂ©cut en exil en France Ă  partir de 1831.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Élu en mars 2006 lors d’élections partielles Ă  la suite de la dĂ©mission d’une partie du prĂ©cĂ©dent conseil municipal.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Cauterets » sur Géoportail (consulté le 20 mars 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Cauterets » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cauterets » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cauterets » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cauterets » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Cauterets et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Cauterets et ArgelÚs-Gazost », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Cauterets », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
    6. (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
    7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    8. « Fiche communale de Cauterets », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    9. Sandre, « le Gave de Pau »
    10. Sandre, « le Gave de Cauterets »
    11. Sandre, « le Gave de Lutour »
    12. « Fiche du Poste 65138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. « Parc national des Pyrénées - la faune », sur www.pyrenees-parcnational.fr (consulté le )
    16. « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le )
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    18. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cauterets », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « site Natura 2000 FR7300924 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    24. « site Natura 2000 FR7300925 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    27. « ZNIEFF les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF le « massif de l'Ardiden au Gave de Gavarnie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, Gaube et Lutour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Louis Vallas, Cauterets, Mille ans d’histoire et d’idylles, Ă©d. Couloir de Gaube, 1982.
    • RenĂ© Flurin, Histoire de Cauterets, des origines Ă  nos jours, Ă©d. CrĂ©er, 1999.
    • RenĂ© Flurin, Cauterets thermal au fil de l’histoire, Ă©d. MonhĂ©lios, 2010.

    Articles connexes

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