Arras-en-Lavedan
Arras-en-Lavedan [aÊas ÉÌ lavdÉÌ] est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ©e d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes.
Arras-en-Lavedan | |||||
La commune vue depuis le col d'Arras. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | ArgelĂšs-Gazost | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
Maire Mandat |
Charles Legrand 2020-2026 |
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Code postal | 65400 | ||||
Code commune | 65029 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arrasiens | ||||
Population municipale |
488 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
6 807 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 59âČ 35âł nord, 0° 07âČ 33âł ouest | ||||
Altitude | Min. 509 m Max. 2 288 m |
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Superficie | 24,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | ArgelÚs-Gazost (banlieue) |
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Aire d'attraction | ArgelĂšs-Gazost (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le ruisseau du Bergons et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « moun NĂ© de Cauterets, pic de Cabaliros ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Arras-en-Lavedan est une commune rurale qui compte 488 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomération d'ArgelÚs-Gazost et fait partie de l'aire d'attraction d'ArgelÚs-Gazost. Ses habitants sont appelés les Arrasiens ou Arrasiennes.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Arras-en-Lavedan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 3 km d'ArgelÚs-Gazost[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Arcizans-Avant (1,8 km), Sireix (2,5 km), ArgelĂšs-Gazost (2,6 km), Gez (2,6 km), Lau-Balagnas (2,9 km), Arcizans-Dessus (2,9 km), Bun (3,1 km), Saint-Savin (3,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Arras-en-Lavedan fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particuliÚrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays du val d'Azun, qui bute au nord sur le bassin de Lourdes, à l'est sur la vallée de l'Adour, au sud sur l'Aragon (Espagne) par le Balaïtous et, à l'ouest sur le Béarn (département des Pyrénées-Atlantiques, région Nouvelle-Aquitaine) - [4].
Paysages et relief
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le Ruisseau du Bergons, le Bacherou, le ruisseau d'arribancie, le ruisseau de Banciole, le ruisseau de Bergouey, le ruisseau de Carasse, le ruisseau de Larrode et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le gave d'Azun, d'une longueur totale de 29,1 km, prend sa source dans la commune d'Arrens-Marsous et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Ayros-Arbouix, aprÚs avoir traversé 10 communes[8].
Le gave d'Estaing, d'une longueur totale de 18,2 km, prend sa source dans la commune d'Estaing et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Azun à Arras-en-Lavedan, aprÚs avoir traversé 4 communes[9].
Le Ruisseau du Bergons, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune d'Aucun et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Agos-Vidalos, aprÚs avoir traversé 10 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[16] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 031,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă 23 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[22].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations dâisards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre dâĂgypte ou lâAigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue lâexemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[25] - [26] - [27].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « moun NĂ© de Cauterets, pic de Cabaliros »[29], d'une superficie de 3 703 ha, prĂ©sente une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique de la haute montagne pyrĂ©nĂ©enne sur calcaire et substrats siliceux[30].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[31] -
- le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les Pyrénées-Atlantiques et 29 dans les Hautes-Pyrénées[32] ;
- le « massifmontagneux entre ArgelÚs-Gazost et l'Ouzom » (6 108 ha), couvrant 12 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[33],
- les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département[34] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [31] -
- les « massifs calcaires de l'EstibĂšte, du Granquet et du Pibeste, forĂȘt de TrĂšs Crouts, vallĂ©e du Bergons et crĂȘtes » (17 871 ha), couvrant 24 communes dont trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 21 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[35] ;
- le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[36].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Arras-en-Lavedan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [37] - [I 2] - [38]. Elle appartient à l'unité urbaine d'ArgelÚs-Gazost, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[I 3] et 6 807 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'ArgelÚs-Gazost dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (82,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (33,1 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (3,3 %), zones urbanisĂ©es (1,1 %)[39].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 385[I 8].
Parmi ces logements, 58,9 % sont des résidences principales, 35,4 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants.
Risques naturels et technologiques
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale DâŻ918 et par les routes dĂ©partementales DâŻ13, DâŻ103 et DâŻ613.
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[40] qui rapporte les dénominations historiques du village.
DĂ©nominations historiques :
- Arras (entre 1025 et 1078, cartulaire Saint-Savin ; v. 1025-1070, cartulaire de Bigorre ; v. 1200-1230, ibid. ; etc.) ;
- de Ras (1168, bulle d'Alexandre III ; 1313, Debita regi Navarre) ;
- dâAras (v. 1184, cartulaires Bigorre) ;
- Garsias Arnaldi de Ratz, latin et gascon (1300, enquĂȘte Bigorre) ;
- Guillelmus dâAratz, latin et gascon (ibid.) ;
- De Arasio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- de Arassio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Arras (1429, censier de Bigorre) ;
- Arras (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini) ;
- Arras prend le nom dâArras-en-Lavedan en 1937.
Ătymologie : peut-ĂȘtre du basque aquitain arr (= pierre) et as/aitz (= pointe rocheuse).
Nom occitan : ArrĂ s.
Histoire
On a longtemps exploité à Arras-en-Lavedan des mines de cuivre et de plomb.
Cadastre napoléonien d'Arras-en-Lavedan
Le plan cadastral napoléonien d'Arras-en-Lavedan est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées[41].
Politique et administration
Liste des maires
Historique administratif
Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée d'Azun, canton d'Azun, ArgelÚs (1790), d'Aucun (depuis 1801). Arras prend le nom d'Arras-en-Lavedan en 1937[42].
Intercommunalité
Arras-en-Lavedan appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en janvier 2017 et qui réunit 46 communes.
Services publics
La commune d'Arras-en-Lavedan dispose d'une agence postale.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45]. En 2020, la commune comptait 488 habitants[Note 11], en diminution de 2,01 % par rapport Ă 2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Enseignement
La commune dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Toulouse. Elle dispose dâune Ă©cole en 2016[48].
- Ăcole primaire: Joseph Contraires
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 212 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 490 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 050 âŹ[I 9] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 5,4 % | 9,8 % | 6,2 % |
DĂ©partement[I 12] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 294 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 6,2 % de chÎmeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'ArgelÚs-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 14]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 68 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 200, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 15].
Sur ces 200 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Tourisme
Station de sports d'hiver de Val dâAzun.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Martin d'Arras-en-Lavedan. Ăglise de montagne (inscrite Ă l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques) avec une porte gothique de cagots emmurĂ©e, un clocher rectangulaire qu'abrite une toiture d'ardoise Ă trois pentes, un maĂźtre autel en bois dorĂ© du XVIIIe siĂšcle, une peinture du XVIIe siĂšcle du martyre de sainte Catherine et une « Vierge assise Ă l'Enfant » en bois polychrome du XIVe siĂšcle.
- à cÎté de l'église, seul vestige de l'Abbadie ou manoir des abbés lays d'Arras, se dresse une tour cylindrique aux murs épais dont le rez-de-chaussée est une salle en voûte.
- Surplombant le village, les ruines d'une petite forteresse, le Castet-Naou en cours de restauration, rappellent qu'Arras-en-Lavedan fut anglais pendant quarante ans sous la domination du Prince Noir.
- Menhir de Bayle.
Le clocher.
Personnalités liées à la commune
- Henri Lemoine, cĂ©lĂšbre escroc de la Belle Ăpoque. Il employa l'argent que le millionnaire Wernher et d'autres actionnaires lui avaient confiĂ©, Ă construire une centrale Ă©lectrique Ă Arras-en-Lavedan.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'azur à la fasce d'argent chargée d'un sanglier de sable défendu aussi d'argent et amputé de sa patte antérieure dextre, accompagnée, en chef, de trois corneilles aussi de sable * becquées et membrées de gueules et, en pointe, d'un chùteau sommé de trois donjons couverts et girouettés d'argent et maçonné de sable[49].
Commentaires : Officiel * Il y a là non-respect de la rÚgle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (Sable/azur). |
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Communauté de communes du Val d'Azun
- Le Pays des Sept Vallées : le Lavedan
- Val d'Azun
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Arras-en-Lavedan sur le site de l'Insee
- Lavedan Val d'Azun
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Arras-en-Lavedan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'ArgelÚs-Gazost » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'ArgelÚs-Gazost » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Arras-en-Lavedan
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Arras-en-Lavedan et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Arras-en-Lavedan et ArgelÚs-Gazost », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Arras-en-Lavedan », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Arras-en-Lavedan », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Gave d'Azun »
- Sandre, « le Gave d'Estaing »
- Sandre, « le Ruisseau du Bergons »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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