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Arras-en-Lavedan

Arras-en-Lavedan [aʁas ɑ̃ lavdɑ̃] est une commune française situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ©e d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes.

Arras-en-Lavedan
Arras-en-Lavedan
La commune vue depuis le col d'Arras.
Blason de Arras-en-Lavedan
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement ArgelĂšs-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Charles Legrand
2020-2026
Code postal 65400
Code commune 65029
DĂ©mographie
Gentilé Arrasiens
Population
municipale
488 hab. (2020 en diminution de 2,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 20 hab./km2
Population
agglomération
6 807 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 59â€Č 35″ nord, 0° 07â€Č 33″ ouest
Altitude Min. 509 m
Max. 2 288 m
Superficie 24,66 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine ArgelÚs-Gazost
(banlieue)
Aire d'attraction ArgelĂšs-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Arras-en-Lavedan
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Arras-en-Lavedan
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Arras-en-Lavedan
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Arras-en-Lavedan

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le ruisseau du Bergons et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des PyrĂ©nĂ©es, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « moun NĂ© de Cauterets, pic de Cabaliros ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Arras-en-Lavedan est une commune rurale qui compte 488 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomĂ©ration d'ArgelĂšs-Gazost et fait partie de l'aire d'attraction d'ArgelĂšs-Gazost. Ses habitants sont appelĂ©s les Arrasiens ou Arrasiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Arras-en-Lavedan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  31 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km d'ArgelĂšs-Gazost[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Arcizans-Avant (1,8 km), Sireix (2,5 km), ArgelĂšs-Gazost (2,6 km), Gez (2,6 km), Lau-Balagnas (2,9 km), Arcizans-Dessus (2,9 km), Bun (3,1 km), Saint-Savin (3,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arras-en-Lavedan fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particuliÚrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays du val d'Azun, qui bute au nord sur le bassin de Lourdes, à l'est sur la vallée de l'Adour, au sud sur l'Aragon (Espagne) par le Balaïtous et, à l'ouest sur le Béarn (département des Pyrénées-Atlantiques, région Nouvelle-Aquitaine) - [4].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Paysages et relief

    Vue en été.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainĂ©e par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le Ruisseau du Bergons, le Bacherou, le ruisseau d'arribancie, le ruisseau de Banciole, le ruisseau de Bergouey, le ruisseau de Carasse, le ruisseau de Larrode et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 32 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le gave d'Azun, d'une longueur totale de 29,1 km, prend sa source dans la commune d'Arrens-Marsous et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Ayros-Arbouix, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[8].

    Le gave d'Estaing, d'une longueur totale de 18,2 km, prend sa source dans la commune d'Estaing et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Azun Ă  Arras-en-Lavedan, aprĂšs avoir traversĂ© 4 communes[9].

    Le Ruisseau du Bergons, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune d'Aucun et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Agos-Vidalos, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 214 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 031,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  23 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[22].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[23] - [24]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[25] - [26] - [27].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « moun NĂ© de Cauterets, pic de Cabaliros »[29], d'une superficie de 3 703 ha, prĂ©sente une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique de la haute montagne pyrĂ©nĂ©enne sur calcaire et substrats siliceux[30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[31] -

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [31] -

    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Arras-en-Lavedan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [37] - [I 2] - [38]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'ArgelĂšs-Gazost, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 13 communes[I 3] et 6 807 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'ArgelĂšs-Gazost dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (82,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (33,1 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (3,3 %), zones urbanisĂ©es (1,1 %)[39].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 385[I 8].
    Parmi ces logements, 58,9 % sont des résidences principales, 35,4 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants.

    Risques naturels et technologiques

    • Rues du village.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 918 et par les routes dĂ©partementales D 13, D 103 et D 613.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Arras-en-Lavedan Ă  l'ouest d'ArgelĂšs-Gazost.
    Le chĂąteau en 2015.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[40] qui rapporte les dénominations historiques du village.

    DĂ©nominations historiques :

    • Arras (entre 1025 et 1078, cartulaire Saint-Savin ; v. 1025-1070, cartulaire de Bigorre ; v. 1200-1230, ibid. ; etc.) ;
    • de Ras (1168, bulle d'Alexandre III ; 1313, Debita regi Navarre) ;
    • d’Aras (v. 1184, cartulaires Bigorre) ;
    • Garsias Arnaldi de Ratz, latin et gascon (1300, enquĂȘte Bigorre) ;
    • Guillelmus d’Aratz, latin et gascon (ibid.) ;
    • De Arasio, latin (1342, pouillĂ© de Tarbes) ;
    • de Arassio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
    • Arras (1429, censier de Bigorre) ;
    • Arras (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini) ;
    • Arras prend le nom d’Arras-en-Lavedan en 1937.

    Étymologie : peut-ĂȘtre du basque aquitain arr (= pierre) et as/aitz (= pointe rocheuse).

    Nom occitan : ArrĂ s.

    Histoire

    On a longtemps exploité à Arras-en-Lavedan des mines de cuivre et de plomb.

    Cadastre napoléonien d'Arras-en-Lavedan

    Le plan cadastral napoléonien d'Arras-en-Lavedan est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées[41].

    Politique et administration

    La mairie en 2017.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1995 mars 2008 Jean-Pierre Prat SE
    mars 2008 mars 2014 Élie Pucheu SE
    mars 2014 en cours Charles Legrand

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée d'Azun, canton d'Azun, ArgelÚs (1790), d'Aucun (depuis 1801). Arras prend le nom d'Arras-en-Lavedan en 1937[42].

    Intercommunalité

    Arras-en-Lavedan appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en janvier 2017 et qui réunit 46 communes.

    Services publics

    La commune d'Arras-en-Lavedan dispose d'une agence postale.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45]. En 2020, la commune comptait 488 habitants[Note 11], en diminution de 2,01 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    796816836817824794780840796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723739733706732697676645639
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    608624610533504564457394423
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    449455402418418456506521527
    2014 2019 2020 - - - - - -
    498482488------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    La tour de l'abbatiale.

    Enseignement

    La commune dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Toulouse. Elle dispose d’une Ă©cole en 2016[48].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 212 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 490 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 050 â‚Ź[I 9] (20 420 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    Division200820132018
    Commune[I 11]5,4 %9,8 %6,2 %
    DĂ©partement[I 12]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  294 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 6,2 % de chĂŽmeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 13] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'ArgelĂšs-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 14]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 68 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 200, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 15].

    Sur ces 200 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Tourisme

    Station de sports d'hiver de Val d’Azun.

    Culture locale et patrimoine

    La fontaine.

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts municipal.
    Le menhir de Bayle.
    • SĂ©lection de vues de l'Ă©glise Saint-Martin en 2017.
    • Le clocher.
      Le clocher.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Lemoine, cĂ©lĂšbre escroc de la Belle Époque. Il employa l'argent que le millionnaire Wernher et d'autres actionnaires lui avaient confiĂ©, Ă  construire une centrale Ă©lectrique Ă  Arras-en-Lavedan.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à la fasce d'argent chargée d'un sanglier de sable défendu aussi d'argent et amputé de sa patte antérieure dextre, accompagnée, en chef, de trois corneilles aussi de sable * becquées et membrées de gueules et, en pointe, d'un chùteau sommé de trois donjons couverts et girouettés d'argent et maçonné de sable[49].
    Commentaires : Officiel
    * Il y a là non-respect de la rÚgle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (Sable/azur).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[28].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Arras-en-Lavedan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune d'Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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