Agos-Vidalos
Agos-Vidalos est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.
Agos-Vidalos | |||||
Le village de Vidalos. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | ArgelĂšs-Gazost | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
Maire Mandat |
Gilles Probst 2020-2026 |
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Code postal | 65400 | ||||
Code commune | 65004 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Agolosiens | ||||
Population municipale |
406 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 02âČ 16âł nord, 0° 04âČ 14âł ouest | ||||
Altitude | Min. 391 m Max. 1 360 m |
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Superficie | 6,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lourdes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le gave de Pau, le ruisseau du Bergons, le ruisseau de Saint-Pastous et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) » et « granquet-Pibeste et Soum d'Ech »), un espace protĂ©gĂ© (la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du massif du Pibeste-Aoulhet) et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Agos-Vidalos est une commune rurale qui compte 406 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes. Ses habitants sont appelés les Agolosiens ou Agolosiennes.
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune d'Agos-Vidalos se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 4 km d'ArgelÚs-Gazost[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Geu (1,8 km), BoÎ-Silhen (2,0 km), Ayzac-Ost (2,5 km), Saint-Pastous (2,8 km), Ouzous (3,0 km), Ger (3,2 km), Viger (3,4 km), Berbérust-Lias (3,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Agos-Vidalos fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ© d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particuliĂšrement du comtĂ© de Bigorre. La commune est dans lâestrĂšm de Salles qui regroupe sept communes[4].
Agos-Vidalos est limitrophe de sept autres communes.
Paysages et relief
Le village d'Agos. Agos. Vidalos.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le gave de Pau, le Ruisseau du Bergons, le ruisseau de Saint-Pastous, Canal des Moulins et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GÚdre et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, aprÚs avoir traversé 88 communes[8].
Le Ruisseau du Bergons, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune d'Aucun et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 10 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[15] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 031,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă 17 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[21].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc National des PyrĂ©nĂ©es[Note 5]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations dâisards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre dâĂgypte ou lâAigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue lâexemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[24] - [25] - [26].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] :
- les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar[29] ;
- « Granquet-Pibeste et Soum d'Ech », d'une superficie de 7 259 ha, représente un des aquifÚres importants du département avec un milieu karstique remarquable[30] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[31] - le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 29 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[32] et les « Soulanes et crĂȘtes des massifs du Granquet, Estibette et Pibeste » (4 471 ha), couvrant 11 communes dont une dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et dix dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [31] - les « massifs calcaires de l'EstibĂšte, du Granquet et du Pibeste, forĂȘt de TrĂšs Crouts, vallĂ©e du Bergons et crĂȘtes » (17 871 ha), couvrant 24 communes dont trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 21 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[34].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Agos-Vidalos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [35] - [I 2] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lourdes, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (67,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (37,6 %), forĂȘts (24,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,9 %), zones urbanisĂ©es (7,8 %), mines, dĂ©charges et chantiers (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,2 %)[37].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par les routes dĂ©partementales DâŻ921b, (ancienne NâŻ21), et par la route dĂ©partementale DâŻ821.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Agos-Vidalos est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le gave de Pau et le ruisseau du Bergons. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[40]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012, 2013, 2015, 2018, 2021 et 2022[41] - [38].
Agos-Vidalos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[42]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 49,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 182 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 114 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 63 %, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[45].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013 et par des glissements de terrain en 1991[38].
Risque technologique
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic et une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[46].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune d'Agos-Vidalos est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[47].
Toponymie
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[48] qui rapporte les dénominations historiques des villages :
Agos
DĂ©nominations historiques :
- Raimundo de Gos, latin et gascon (1037 ou v. 1040, Livre vert de BĂ©nac) ;
- de Goss (v. 1050-1070, cartulaire de Bigorre) ;
- de Gos (v. 1083-1105, cartulaire de Saint-Savin ; 1168, bulle d'Alexandre III) ;
- de Goz (v. 1105, ibid. ; v. 1143, ibid.) ;
- entro Agos (v. 1200-1230, cartulaires Bigorre) ;
- A Gos (ibid.) ;
- Agos (1285, Montre Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre) ;
- de Agossio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Aguos, Agos (1429, censier de Bigorre).
Nom occitan : AgĂČs.
Vidalos
DĂ©nominations historiques :
- Bidalos (v. 1184, cartulaires Bigorre ; v. 1200-1230, ibid. ; 1285, Montre Bigorre) ;
- De Vidalossio, latin (1313, Debita regi Navarre) ;
- De Bidalossio, latin (1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
- Bidalos (1429, censier Bigorre) ;
- Vidalos (ibid. ; 1541, ADPA, B 1010) ;
- Vidalos (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).
Nom occitan : VidalĂČs.
Histoire
Le comte de Bigorre Centulle III, qui fit construire le chùteau de Vidalos, encouragea la création d'un village prÚs de sa garnison en accordant des exemptions d'impÎts et de corvées aux paysans qui s'y installaient[49].
Le traité de Brétigny, le , donna le chùteau aux Anglais avec la Bigorre. Charles V reprit ensuite la province. La forteresse servit ultérieurement de prison pour les détenus de droit commun.
Agos et Vidalos sont citées comme communes distinctes en 1790, elles sont réunies en 1846.
Politique et administration
Intercommunalité
Agos-Vidalos fait partie de la communauté de communes de la Vallée d'ArgelÚs-Gazost, créée en , qui réunit seize communes.
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[51].
En 2020, la commune comptait 406 habitants[Note 11], en diminution de 4,25 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2021.
Sports
La commune est traversée par la voie verte des Gaves.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 175 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 421 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 510 âŹ[I 5] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 3,7 % | 6,6 % | 6,1 % |
DĂ©partement[I 8] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 244 personnes, parmi lesquelles on compte 80,7 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 6,1 % de chÎmeurs) et 19,3 % d'inactifs[Note 13] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lourdes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 137 emplois en 2018, contre 131 en 2013 et 145 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 11].
Sur ces 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Hippolyte d'Agos.
- Ăglise Saint-Michel de Vidalos.
- Tour de Vidalos, ruines d'un chĂąteau construit en 1175 par le comte de Bigorre, Centulle III (dit Centot).
- Lavoirs.
- L'Ă©glise Saint-Hippolyte d'Agos en 2014.
- L'Ă©glise Saint-Michel de Vidalos en 2014.
- La tour de Vidalos.
- Le monument aux morts.
- La fontaine.
Le lavoir d'Agos. Le lavoir de Vidalos.
Personnalités liées à la commune
- Mgr AndrĂ© Lacrampe, archevĂȘque de Besançon, nĂ© Ă Agos-Vidalos en 1941.
HĂ©raldique
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Les armoiries de Agos-Vidalos se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Agos-Vidalos sur le site de l'Institut géographique national
- Agos-Vidalos sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[27].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Agos-Vidalos » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Agos-Vidalos » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lourdes » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Agos-Vidalos » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Agos-Vidalos » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
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