AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Saint-Pastous

Saint-Pastous est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Saint-Pastous
Saint-Pastous
La mairie.
Blason de Saint-Pastous
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement ArgelĂšs-Gazost
Intercommunalité CC Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
GĂ©rard Cha
2020-2026
Code postal 65400
Code commune 65393
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Pastousiens
Population
municipale
143 hab. (2020 en augmentation de 9,16 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 00â€Č 53″ nord, 0° 03â€Č 27″ ouest
Altitude Min. 420 m
Max. 1 661 m
Superficie 8,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction ArgelĂšs-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives 2e circonscription des Hautes-Pyrénées
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Pastous
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Pastous
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Saint-Pastous
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Saint-Pastous

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituĂ©e d'un ensemble de sept vallĂ©es en amont de la ville de Lourdes. ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par le ruisseau de Saint-Pastous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Pastous est une commune rurale qui compte 143 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 541 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'ArgelĂšs-Gazost.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Pastousiens ou Saint-Pastousiennes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Pastous se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  26 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  km d'ArgelĂšs-Gazost[2], sous-prĂ©fecture.

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Pastous fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particuliÚrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays Dabant-Aygues qui regroupe huit communes[3].

    Communes limitrophes

    Vue du village..

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ayros-Arbouix (1,2 km), BoĂŽ-Silhen (1,3 km), Vier-Bordes (1,7 km), PrĂ©chac (2,7 km), Agos-Vidalos (2,8 km), Geu (3,0 km), Ayzac-Ost (3,2 km), Lau-Balagnas (3,4 km).

    Communes limitrophes de Saint-Pastous[5]
    Geu Berbérust-Lias
    BoĂŽ-Silhen Saint-Pastous Gazost
    Ayros-Arbouix Vier-Bordes

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Pastous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 274 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 031,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  19 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[20] : les « massifs du Montaigu et de Hautacam » (5 411 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[21] et le « pied du massif de Hautacam entre ArgelĂšs et St-CrĂ©ac » (961 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pastous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [I 2] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'ArgelĂšs-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (62,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (58,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (39,9 %), forĂȘts (22,7 %), prairies (21,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,3 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 117, alors qu'il Ă©tait de 102 en 2013 et de 89 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 51,7 % étaient des résidences principales, 41,8 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pastous en 2018 en comparaison avec celle des Hautes-Pyrénées et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,8 %) trÚs supérieure à celle du département (23,3 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87 % en 2013), contre 64,9 % pour les Hautes-Pyrénées et 57,5 % pour la France entiÚre[I 6].

    Le logement Ă  Saint-Pastous en 2018.
    Typologie Saint-Pastous[I 5] Hautes-Pyrénées[I 7] France entiÚre[I 8]
    RĂ©sidences principales (en %) 51,7 67,2 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 41,8 23,3 9,7
    Logements vacants (en %) 6,6 9,5 8,2

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par les routes dĂ©partementales D 100 qui monte Ă  Hautacam puis D 100b.

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Saint-Pastous est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021[29] - [26].

    Saint-Pastous est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pastous.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a faible (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 106 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pastous est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[34].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Saint-Pastous Ă  l'est d'ArgelĂšs-Gazost.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    • Sancti Pastoris, latin (v. 1050-1070, cartulaire de Bigorre ; v. 1075, cartulaire de Saint-Savin) ;
    • Sen Pastos, latin et gascon (v. 1105, cartulaire Saint-Savin) ;
    • Sent Pastos, Sent Pastor (XIIe siĂšcle ou XIIIe siĂšcle, livre vert de BĂ©nac) ;
    • Sempastors (1285, montre Bigorre) ;
    • Sancto Pastore, latin (1313, Debita regi Navarre ; 1342, pouillĂ© Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
    • Sent Pastos, Senpastos (1349, livre vert BĂ©nac) ;
    • Sent Pastors, Sent Pastoos, Sent Pastos (1429, censier de Bigorre) ;
    • St Pastous (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).

    Étymologie : Sanctus Pastor.
    Nom occitan : Sent Pastors.

    Histoire

    Le nom primitif du village était Lump ou Lourp. Le village de Lurp est mentionné dans une bulle papale de 1167, adressée à l'Abbé de Saint-Savin. On ne peut préciser avec certitude à quelle occasion ce nom fut remplacé par Sen Pastous.

    L'utilisation du nom de Saint-Pastous en Lavedan semble remonter au XIe siÚcle, période à laquelle une petite seigneurie de ce nom s'installa au village de Lurp. La premiÚre citation remonte vers 1050.

    Le premier seigneur connu est Guillaume-Bernard de Saint Pastous cité en 1105.

    On connaßt également Bertrand de Saint Pastous, né vers 1260.

    Cette famille prolifique possĂšde de multiples branches dans le sud de la France, notamment celles de Bonrepos (Prat-Bonrepaux, 09), de Montbrun (32), de LapeyrĂšre (31), etc.

    La branche des Saint Pastous seigneurs de Bonrepos (Prat-Bonrepaux, AriÚge) remonte au minimum à Bertrand de Saint Pastous, pÚre d'Arnaud-Guillaume de Saint Pastous de Bonrepos (né vers 1290, cité en 1337) marié à Anne-Bernarde de Poussin. Cette famille a été maintenue en sa noblesse par Laugeois à l'intendance de Montauban le . Cette branche est toujours vivante actuellement.

    RĂ©gis Valette fait remonter la noblesse de cette famille en 1397.

    La branche des Saint-Pastous seigneurs de LapeyrÚre (31) remonte au minimum à Aymar de Saint Pastou (né vers 1400) co-seigneur de Montbrun (32). Cette branche s'achÚve avec Anne de Saint Pastou de LapeyrÚre (dame et héritiÚre de LapeyrÚre) qui épouse en 1624 : François Ignace Deguilhem qui deviendra plus tard : François ignace de Guilhem de Saint Pastou de LapeyrÚre de Lacombe.

    Instituée en commune par la Révolution française, le village de Saint-Pastous allait peu aprÚs regrouper les anciennes paroisses de Saint-GermÚs et de Sainte-Marie, ainsi que le hameau de BayÚs connu comme le quartier des cagots.

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, ArribÚra de Davantaygue, canton de Davantaygue (1790), ArgelÚs-Gazost (depuis 1801). Sainte-Marie (commune en 1790), Bayés et Saint-GermÚs (non citées dans la premiÚre répartition, mais communes dans la seconde), sont réunies à Saint-Pastous entre 1791 et 1801[36].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement d'ArgelÚs-Gazost du département des Hautes-Pyrénées.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'ArgelÚs-Gazost[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de la Vallée des Gaves

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription des Hautes-Pyrénées.

    Intercommunalité

    Saint-Pastous était membre de la petite communauté de communes de la Vallée d'ArgelÚs-Gazost, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© de communes PyrĂ©nĂ©es VallĂ©es des Gaves, dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1805 1805 M. Dominique Faureditpere
    1817 juin 1926 Jean Baptiste Dufau
    1837 1853 Etienne Castres
    1858 Jean Marie Boyrie
    1867 1870 Dominique Siprien Castres
    1887 1887 Jean Marie Suberbie
    1920 1928 Antoine Bears
    Les données manquantes sont à compléter.
    1948 1953 Pierre Lannes
    1953 1986 Étienne Anthian
    1986 1995 René Cabanne
    mars 1995 mars 2014 François Cazau
    mars 2014 mars 2020 GĂ©rard Cha
    juillet 2020[39] automne 2022 Jacques Debien Cadre retraité
    octobre 2020 [40] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    GĂ©rard Cha

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[41].

    Justice, sécurité, secours et défense

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[44].

    En 2020, la commune comptait 143 habitants[Note 8], en augmentation de 9,16 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    432432446541506444502521536
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    490470495418381354407370359
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294302277221195174179139111
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    106918278911099388116
    2014 2019 2020 - - - - - -
    131142143------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]2,3 %7,7 %3,6 %
    DĂ©partement[I 10]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  82 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 3,6 % de chĂŽmeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 9] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'ArgelÚs-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 18 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 9 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,7 %[I 13].

    Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église de l'Assomption de Saint-Pastous.
    • Chapelle Sainte-Marie de Lurp.
    • Lavoir.


    • L'Ă©glise de l'Assomption de Saint-Pastous en 2017.
      L'Ă©glise de l'Assomption de Saint-Pastous en 2017.
    • L'Ă©glise Sainte-Marie de Lurp en 2017.
      L'Ă©glise Sainte-Marie de Lurp en 2017.
    • Le lavoir en 2017.
      Le lavoir en 2017.
    • Le monument aux morts municipal.
      Le monument aux morts municipal.

    ModÚle:Articles connexesListe des églises des Hautes-Pyrénées

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Pastous Blason
    D'argent au mont de sinople chargĂ© d'une fleur de lys d'or, sommĂ© d'une aigle essorante de sable tenant avec son bec une clochette du mĂȘme.
    DĂ©tails
    blason vérifié auprÚs de la mairie.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Pastous » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Saint-Pastous » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de ArgelÚs-Gazost » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Pastous - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Pastous - Section LOG T7 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans les Hautes-Pyrénées - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Pastous » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Pastous » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Pastous et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Pastous et ArgelÚs-Gazost », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
    4. « Communes les plus proches de Saint-Pastous », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
    6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    7. « Fiche communale de Saint-Pastous », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Ayros-Arbouix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Saint-Pastous et Ayros-Arbouix », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Ayros-Arbouix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Saint-Pastous et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Pastous », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « ZNIEFF les « massifs du Montaigu et de Hautacam » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « pied du massif de Hautacam entre ArgelÚs et St-Créac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    26. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Pastous », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    28. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    29. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur www.gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    30. « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur www.hautes-pyrenees.gouv.fr (consultĂ© le )
    31. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur www.gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Pastous », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    34. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    35. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
    36. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    38. « Les maires de Saint-Pastous », sur https://www.francegenweb.org (consulté le ).
    39. Répertoire national des maire, édition du décembre 2020, MinistÚre de l'intérieur.
    40. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    41. « Annuaire : RĂ©sultats de recherche », sur le site du ministĂšre de l'Éducation nationale (consultĂ© le ).
    42. « Liste des juridictions compétentes pour Saint-Pastous », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le )
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.