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Perros-Guirec

Perros-Guirec [pɛʁɔs giʁɛk] est une commune, chef-lieu de canton du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, dans la rĂ©gion Bretagne, en France. Elle se trouve Ă  78 km de Saint-Brieuc, 175 km de Rennes et 524 km de Paris.

Perros-Guirec
Perros-Guirec
Perros-Guirec - La cĂŽte de granit rose et le phare de Ploumanac'h.
Blason de Perros-Guirec
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Erven LĂ©on
2020-2026
Code postal 22700
Code commune 22168
DĂ©mographie
Gentilé Perrosien
Population
municipale
7 149 hab. (2020 en diminution de 1,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 505 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 48â€Č 51″ nord, 3° 26â€Č 32″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 96 m
Superficie 14,16 km2
Unité urbaine Lannion
(banlieue)
Aire d'attraction Lannion
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Perros-Guirec
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Perros-Guirec
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Perros-Guirec
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Perros-Guirec
Liens
Site web Site officiel de la commune de Perros-Guirec
    Statue de saint Guirec, qui donna son nom Ă  la commune.

    Prestigieuse station balnĂ©aire depuis plus d'un siĂšcle, Perros-Guirec est situĂ©e dans un site naturel protĂ©gĂ©, au milieu d'un paysage insolite oĂč la terre et la mer sont parsemĂ©es de rochers de granit rose aux formes qui semblent comme dĂ©coupĂ©es par le vent.

    La ville a deux emblĂšmes : le macareux, petit oiseau marin au bec colorĂ© dont la plus grande colonie en France niche dans les Sept-Îles, et la fleur d'hortensia particuliĂšrement prĂ©sente dans la ville et les jardins des particuliers.

    Perros-Guirec tire une part importante de ses ressources du tourisme. Durant l'été, la ville prend une autre dimension tant en matiÚre d'animations (sportives, culturelles et économiques) que de population (qui se multiplie par 5 environ). Elle bénéficie d'une réputation de station balnéaire familiale, grùce à ses quelques magnifiques plages de sable fin (Trestraou et Trestrignel) bordées de villas remarquables et à sa cÎte composée en partie de blocs de granit rose aux formes impressionnantes (la CÎte de granit rose).

    La commune est divisĂ©e en plusieurs bourgs (regroupements de maisons). En dehors de la ville elle-mĂȘme, les deux plus importants sont Ploumanac'h[1] et La ClartĂ©[2].

    GĂ©ographie

    Perros-Guirec est situĂ© sur l'un des plus beaux sites naturels de France, la cĂ©lĂšbre CĂŽte de Granit rose. Le Sentier des douaniers, sur le site protĂ©gĂ© des landes de Ploumanac'h, borde la CĂŽte de granit rose, Ă©rodĂ©e depuis prĂšs de 300 millions d'annĂ©es, qui offre un paysage surnaturel de chaos granitiques aux formes insolites, s'Ă©tendant sur prĂšs de km.

    La ville comprend trois plages principales. Celle de Trestraou est la plus grande. Il s'agit d'une grande plage de sable fin qui fait face aux Sept-Iles. On y trouve le casino, le Grand HĂŽtel et le Palais des congrĂšs, oĂč ont souvent lieu des expositions et des concerts de musique de chambre. La plage est entourĂ©e de magnifiques villas balnĂ©aires de la fin du XIXe siĂšcle et du dĂ©but du XXe siĂšcle, notamment Ă  l'Est de la plage. De l'embarcadĂšre de cette plage, on embarque pour visiter les Sept-Îles qui l'environnent, parmi lesquelles « l'Île aux Oiseaux » (l'Île Rouzic), inhabitĂ©e, mais oĂč rĂ©sident goĂ©lands et fous de Bassan. On embarque Ă©galement pour l'Ile de BrĂ©hat.

    La plage de Trestrignel est un peu plus sauvage. Également de sable fin, elle est de plus faible longueur que Trestraou, plus traditionnelle aussi car moins animĂ©e. Elle est comme encaissĂ©e au bas d'une cĂŽte, bordĂ©e de somptueuses villas (dont la villa "Silencio y descanso", construite par les architectes Pierre-Henri Gelis-Didot et ThĂ©odore Lambert pour la comĂ©dienne Marcelle Josset et achetĂ©e en 1908 par le peintre Maurice Denis[3] et flanquĂ©e d'une pointe, dite "pointe du ChĂąteau", un promontoire rocheux du haut duquel on peut profiter d'une vue panoramique sur les Ăźles, notamment sur l'Ăźle TomĂ© (qui ne fait pas partie des Sept-Îles).

    La plage de Saint-Guirec se situe quant à elle dans le bourg de Ploumanac'h, le long du sentier des douaniers ; joyau de la CÎte de Granit rose, elle constitue une halte onirique pour tout randonneur l'été. Face à elle, sur la petite ßle de CostaérÚs, se dresse le chùteau de CostaérÚs.

    Le port de la ville est dotĂ© d'un bassin Ă  flot et accueille aussi bien les marins pĂȘcheurs que les plaisanciers. Un bassin de rĂ©tention d'eau jouxtant le bassin Ă  flot, le Linkin, anciennement bassin de chasse[4], a Ă©tĂ© transformĂ© en aire d'activitĂ©s nautiques (scolaire ou touristique, selon la saison).

    Perros-Guirec est Ă©galement cĂ©lĂšbre pour les Sept-Iles, dont l'une, l'Ile aux Moines, peut ĂȘtre visitĂ©e.

    Localisation

    Communes limitrophes de Perros-Guirec
    La Manche La Manche La Manche
    Trégastel Perros-Guirec La Manche
    Pleumeur-Bodou Lannion Louannec
    Saint-Quay-Perros

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 9,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 2] : 869 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1947 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records PLOUMANAC'H (22) - alt : 55 m 48° 49â€Č 30″ N, 3° 28â€Č 18″ O
    Records établis sur la période du 01-08-1947 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,2 4,9 6,3 7,1 9,6 12 13,9 14,3 13,2 10,8 8 5,9 9,3
    Température moyenne (°C) 7,4 7,3 8,9 9,9 12,4 14,8 16,9 17,3 16 13,4 10,2 8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,6 9,7 11,5 12,7 15,2 17,7 19,8 20,4 18,9 16 12,5 10,2 14,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    20.01.1963
    −11
    21.02.1948
    −3,2
    03.03.1965
    0
    12.04.1986
    1,8
    03.05.1967
    6
    02.06.1949
    8,2
    12.07.1972
    7,8
    27.08.1950
    7
    30.09.1974
    1
    30.10.1997
    −2,8
    04.11.1949
    −10
    24.12.1963
    −11
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,8
    24.01.16
    20,6
    23.02.1990
    25
    30.03.21
    26,9
    18.04.18
    30,3
    16.05.02
    32,7
    20.06.1998
    36,2
    19.07.16
    35,6
    29.08.1961
    30,5
    30.09.11
    30,8
    01.10.11
    22
    01.11.15
    18,3
    19.12.15
    36,2
    2016
    Précipitations (mm) 93,3 76,3 65,5 64,9 61,3 45,5 47,4 49,5 55,4 91,5 95,8 109,8 856,2
    Source : « Fiche 22168001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Perros-Guirec est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lannion, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 11 communes[15] et 46 701 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (50,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (41,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (47,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,1 %), forĂȘts (7,5 %), mines, dĂ©charges et chantiers (3,5 %), zones humides cĂŽtiĂšres (2,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la paroisse est attesté sous les formes « Penros » en 1198, 1267, 1453 et 1630, « Penros Quiroc » au XVIe siÚcle, « Penros Guirec » en 1516, « Perros » en 1592 et « Peros-Quirec » en 1779[25].

    Perros-Guirec est un hagiotoponyme caché.

    Perros est un toponyme breton composé de penn, qui signifie « bout, extrémité »[25] et de roz, « promontoire[26], coteau ». Perros est un toponyme courant en Bretagne ; l'élément penn est devenu « per » sous l'influence du R de « ros »[25].

    Guirec est l'anthroponyme issu du saint fondateur du lieu, saint Guirec, également patron de Locquirec[27], commune finistérienne située à une trentaine de kilomÚtres de Perros-Guirec.

    En breton moderne, le nom de la commune est Perroz-Gireg[25]. La prononciation bretonne est assez identique Ă  celle du français, mais avec le « o » et le « i » bien plus accentuĂ©s (API [pɛˈroːz ˈgiːrɛk])[28]. Localement, on ne parle que de Perroz.

    Perros-Guirec est une des villes bretonnes, avec Penvénan (Perwenan) et Perret (Penred), n'ayant pas repris son ancien nom breton Penros sur les panneaux de signalisation en breton mais à avoir créé une forme bretonne Perroz-Gireg non utilisée aujourd'hui par la population bretonnante. Il est vrai aussi que Penros n'est pas utilisé depuis 4 siÚcles.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le port de Ploumanac'h a favorisé dÚs l'Antiquité les échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne et le continent.

    • Lingots de plomb servant de lest trouvĂ©s dans les restes de l'Ă©pave d'un bateau romain du IVe siĂšcle au large de Ploumanac'h.
      Lingots de plomb servant de lest trouvés dans les restes de l'épave d'un bateau romain du IVe siÚcle au large de Ploumanac'h.
    • La "pierre branlante" de Perros-Guirec (dessin de Jules Gailhabaud, 1857)
      La "pierre branlante" de Perros-Guirec (dessin de Jules Gailhabaud, 1857)

    Moyen Âge

    L'Ă©vangĂ©lisateur Saint Guirec, venu du Pays de Galles au VIe siĂšcle, a lui donnĂ© son nom Ă  la ville. L'oratoire qui lui est consacrĂ© et la chapelle perpĂ©tuent son souvenir. Perros-Guirec fait partie du TrĂ©gor, mais jusqu'Ă  la RĂ©volution française la paroisse de Perros-Guirec, enclavĂ©e dans l'Ă©vĂȘchĂ© de TrĂ©guier faisait partie du doyennĂ© de Lannion relevant de l'Ă©vĂȘchĂ© de Dol et connue sous le vocable de Jacques le Mineur (voir l'Ă©glise Saint-Jacques, principale Ă©glise de la ville).

    Le XIXe siĂšcle

    En 1856 on recense Ă  Perros-Guirec 346 maisons couvertes de chaume et 193 de tuiles (provenant principalement de Bridgwater) ou d'ardoises[29].

    Voitures et wagons en gare de Perros-Guirec.

    La station balnéaire de Perros-Guirec connaßt déjà un essor certain dÚs le XIXe siÚcle avec la vogue des bains de mer. En 1881, la cÎte est rapprochée de Paris grùce à l'extension du réseau ferré. DÚs lors, Perros-Guirec va devenir un lieu de villégiature privilégié de familles parisiennes aisées et d'écrivains et de peintres renommés[30].

    L'ingénieur polonais Bruno Abakanowicz construit en 1895 un chùteau sur l'ßle de CostaérÚs ; plusieurs écrivains polonais y ont séjourné, notamment Henryk Sienkiewicz, l'auteur du fameux roman Quo Vadis ? qu'il écrivit dans ce qui est davantage une grande villa balnéaire de style médiéval.

    DĂšs 1896 Perros-Guirec fait pression pour empĂȘcher une desserte ferroviaire de TrĂ©gastel, Pleumeur-Bodou et TrĂ©beurden par crainte de promouvoir des stations balnĂ©aires concurrentes[31].

    La Belle Époque

    L'essor de la station s'accĂ©lĂšre avec l'ouverture de la ligne Lannion-Perros, dĂ©clarĂ©e d’intĂ©rĂȘt public en 1900, et ouverte aux voyageurs le 11 aoĂ»t 1906, encourageant l'arrivĂ©e d’une clientĂšle parisienne fortunĂ©e. C'est Ă  cette Ă©poque que sont construites les remarquables villas de front de mer et des hĂŽtels tels que le grand hĂŽtel de Trestraou. Entre le et le , la ville est desservie par le train Ă  voie mĂ©trique des Chemins de fer des CĂŽtes-du-Nord, de la ligne de Lannion Ă  Perros-Guirec. Cette ligne rejoignait la ligne TrĂ©guier - Perros-Guirec Ă  la gare de « Petit Camp »[32]. Dans Perros, la gare Ă©tait situĂ©e au niveau du port du Linkin. La station est alors frĂ©quentĂ©e par des notables parisiens et bretons, ainsi que par des artistes et Ă©crivains.

    « À Perros, courant juillet [1914], on rencontre la famille de l'aviateur Bonnier[33]; M. Delannay[34], prĂ©fet de la Seine ; M. Viviani , prĂ©sident du conseil, y a retenu des chambres, et M. Millerand, homme politique en vue, avec une suite nombreuse, occupe l'une des plus belles villas du Trestraou »[35].

    Parmi les nombreuses personnalités qui ont villégiaturé à Perros-Guirec, on peut également citer Gustave Eiffel, qui y fait construire une superbe villa en 1903, ou encore le peintre Maurice Denis, qui rachÚte une villa sur la plage de Trestrignel à une actrice parisienne, Marcelle Josset (Mademoiselle Laure).

    Perros-Guirec est connue pour abriter de splendides demeures offrant des vues Ă  couper le souffle sur la mer et les Sept-Iles. Parmi les plus belles, on peut citer Park ar Lann, Castel ar Mor, Kerdu, Ker an Gwell, Ker Dor, Park an Izel et beaucoup d'autres[36].

    Le monument aux Morts

    Le monument aux Morts porte les noms de 234 soldats morts pour la Patrie[37] :

    • 144 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale.
    • 81 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
    • 3 sont morts durant la Guerre d'AlgĂ©rie.
    • 6 sont morts durant la Guerre d'Indochine.

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le Monument aux Morts fait état de 144 soldats Morts pour la France. Parmi ces braves, 17 ont péri en mer[38].

    La Seconde Guerre mondiale

    Georges Tilly, originaire de Perros-Guirec, membre du Bezenn Perrot, infiltra un groupe de maquisards qu'il dĂ©nonça ensuite : trois d'entre eux dont Joseph Le Botlan, qui tenait une auberge Ă  Pont-du-Logeo en SĂ©glien[39], assassinĂ© en juillet 1944 dans la forĂȘt de L'Hermitage-Lorge[40], et Joachim Gueveneu, lequel mourut en dĂ©portation[41]. Georges Tilly fut condamnĂ© Ă  mort et exĂ©cutĂ© lors de la LibĂ©ration[42].

    Politique et administration

    L'hĂŽtel de ville de Perros-Guirec[43].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Lannion du département des CÎtes-d'Armor.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Perros-Guirec[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Perros-Guirec

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquiÚme circonscription des CÎtes-du-Nord.

    Intercommunalité

    Perros-Guirec, qui s'y était longtemps refusé[45], est membre depuis le de la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans les CĂŽtes-d'Armor, la liste DVD menĂ©e par le maire sortant Erven LĂ©on remporte la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 1 931 voix (45,49 %, 22 conseillers municipaux et 4 conseillers communautaires Ă©lus), devançant la liste menĂ©e par Pierrick Rousselot — maire sortant de la commune voisine de Saint-Quay-Perros — (DVG-LREM, 1 765 voix, 41,59 %, 6 conseillers municipaux et un conseiller communautaire Ă©lus) et celle de Sylvie Bourbigot (EÉLV-PS-PCF-UDB, 548 voix, 12,91 %, 1 conseiller municipal Ă©lu), lors d'un scrutin marquĂ© par 39,29 % d'abstention[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[47]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    30 septembre 1944 31 octobre 1947 Julien Laforest SFIO
    31 octobre 1947 27 février 1961 Yves Le Jannou RPF puis UNR Directeur commercial
    27 février 1961 20 mars 1981 Yves Le Paranthoën Centriste Attaché commercial
    DĂ©missionnaire
    20 mars 1981 3 septembre 2013[48] Yvon Bonnot[49] - [50] CDS puis UDF
    puis SE
    Chef d'entreprise, ancien premier adjoint
    DĂ©putĂ© des CĂŽtes-d'Armor (1993 → 1997)
    Vice-prĂ©sident du conseil rĂ©gional (1986 → 2004)
    Président de l'association nationale des élus du littoral
    DĂ©missionnaire
    3 septembre 2013[51] 5 avril 2014 Gilles Déclochez DVD HÎtelier retraité, ancien adjoint
    5 avril 2014 En cours Erven LĂ©on[52] DVD Dirigeant d'entreprise
    Conseiller dĂ©partemental de Perros-Guirrec (2015 → )
    Vice-prĂ©sident du conseil dĂ©partemental (2015 → 2021)
    Vice-prĂ©sident de Lannion-TrĂ©gor CommunautĂ© (2017 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[53]

    Jumelages

    La ville de Perros-Guirec est jumelée avec 6 villes :

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[56].

    En 2020, la commune comptait 7 149 habitants[Note 5], en diminution de 1,8 % par rapport Ă  2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7381 4771 7831 9682 2512 3662 3682 5552 605
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6352 7652 8002 7612 7782 9202 7132 6142 809
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9913 3953 4883 6334 0784 4324 6055 8125 231
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6 0206 8667 7737 4967 4977 6147 3697 2977 312
    2018 2020 - - - - - - -
    7 0657 149-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Perros-Guirec[Note 6] - [58].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Perros-Guirec s'Ă©tablit Ă  16 611 000 € en dĂ©penses et 19 106 000 € en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 7] se rĂ©partit en 13 487 000 € de charges (1 726 € par habitant) pour 15 581 000 € de produits (1 994 € par habitant), soit un solde de 2 094 000 € (268 € par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour une valeur totale de 7 359 000 € (55 %), soit 942 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 39 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (680 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 898 € par habitant en 2010 et un maximum de 947 € par habitant en 2012 ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 9] pour une somme de 6 904 000 € (44 %), soit 884 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă  2013, ce ratio augmente de façon continue de 754 € Ă  884 € par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Perros-Guirec[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 10] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 11] pour une valeur totale de 2 276 000 € (73 %), soit 291 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 43 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (507 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 125 € par habitant en 2012 et un maximum de 381 € par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 12] pour une valeur de 812 000 € (26 %), soit 104 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 44 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (72 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Perros-Guirec se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour un montant de 764 000 € (22 %), soit 98 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 15 € par habitant en 2012 et un maximum de 98 € par habitant en 2013 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour 125 000 € (4 %), soit 16 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 73 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (59 € par habitant).

    L'endettement de Perros-Guirec au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 13], l'annuité de la dette[Note 14] et sa capacité de désendettement[Note 15] :

    • l'encours de la dette pour 13 202 000 €, soit 1 690 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 86 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (909 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio diminue de façon continue de 1 941 € Ă  1 690 € par habitant[A2 5] ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour une somme de 1 470 000 €, soit 188 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 79 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (105 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 188 € par habitant en 2013 et un maximum de 223 € par habitant en 2011[A2 5] ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour 2 701 000 €, soit 346 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 22 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (284 € par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio augmente de façon continue de 261 € Ă  346 € par habitant[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 4 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ 3 annĂ©es en 2002 et un maximum d'environ 13 annĂ©es en 2007.Langue bretonne

    À la rentrĂ©e 2017, 18 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue catholique (soit 4,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[59].

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d’ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le Conseil municipal le 4 fĂ©vrier 2016.

    Secteur privé

    • CarriĂšre de granit rose Ă  La ClartĂ©.
    • Tourisme, nautisme.
    • Centre de thalassothĂ©rapie Ă  proximitĂ© de la grande plage de Trestraou.

    La ville profite aussi de sa proximité avec le pÎle économique et universitaire de Lannion.

    Dans les années 1980, les télécommunications avec le centre de télécommunication par satellite de Pleumeur-Bodou situé prÚs de Perros-Guirec ont également influencé la réputation du Trégor.

    Les carriÚres de granite rose et le bourg de La Clarté.

    Culture locale et patrimoine

    La commune héberge le cercle celtique ar Skewell (du nom d'un bloc rocheux remarquable entre Perros et Ploumanac'h) et un bagad, le bagad Sonerien Bro Dreger (en français : les sonneurs du Trégor).

    DĂ©but aoĂ»t chaque annĂ©e, avait lieu le « festival des Hortensias », avec dĂ©filĂ© des groupes et cercles invitĂ©s, un concert d'un musicien ou d'un groupe connu (Dan Ar Braz, Alan Stivell, Tri Yann, Soldat Louis, Hugues Aufray, etc.) et un fest-noz. Le festival se tenait sur plusieurs scĂšnes simultanĂ©ment. L'ambiance Ă©tait plutĂŽt Ă  la musique traditionnelle bretonne, mais on trouvait aussi des groupes plus « Ă©lectriques » et systĂ©matiquement une dĂ©lĂ©gation folklorique d'une nation Ă©trangĂšre. Depuis 2015, cet Ă©vĂ©nement est devenu « Les hortensias en fĂȘte ».

    En avril, la commune accueille aussi un festival de bandes dessinées.

    Sports

    Le Rugby Club Perrosien joue en 3e/4e SĂ©rie.

    La ville hĂ©berge un club de tennis de table (« 7 Îles Tennis de table ») dont les premiĂšres Ă©quipes Ă©voluent en championnat national.

    La ville est réguliÚrement le point de départ ou une étape de la course au large en solitaire du Figaro. Elle l'a été en juillet 2011, pour la 17e fois.

    C'est à Perros-Guirec qu'est basé le seul club de surf des CÎtes-d'Armor, le Seven Islands Surf Club. Le club a une vocation pédagogique (initiation) mais aussi de compétition puisqu'il compte des champions de Bretagne et des compétiteurs en longboard de niveau national et international. Le champion de France Open longboard 2008 est Perrosien en la personne d'Alexy Deniel. La pratique se fait sur la grande plage de Trestraou essentiellement de septembre à mai quand les dépressions s'enroulent sur la pointe Bretagne.

    En 2010, Alexis Deniel devient champion de France de longboard pour la seconde fois[60].

    Au niveau du football, la ville est en entente avec la commune de Louannec. Les seniors Ă©voluent en promotion d'honneur, les moins de 18 ans Ă©voluent Ă©galement au niveau rĂ©gional, en Promotion d'Honneur.

    En , la ville accueille la quatriĂšme Ă©tape et finale de la coupe de France FFVL de kitesurf speedcrossing sur la plage de Trestraou.

    Le dimanche , la ville accueille le départ de la 2e étape du Tour de France 2021 entre Perros-Guirec et Mûr-de-Bretagne - Guerlédan.

    MĂ©dia

    Une radio FM est basĂ©e Ă  Perros-Guirec, Station MillĂ©nium qui diffuse sur 102,5 MHz dans un rayon de 40 km[61].

    Musées

    • MusĂ©e de l'histoire et des traditions de Basse-Bretagne (musĂ©e de cire) : ancienne capitainerie du Port Ă  Perros-Guirec, c'est en 1989, que ce musĂ©e a Ă©tĂ© inaugurĂ© par Pierre-Jakez HĂ©lias (cĂ©lĂšbre Ă©crivain breton, auteur du Cheval d'Orgueil).
    De Perros-Guirec à Lannion en passant par Tréguier, Moncontour, Morlaix, etc., de grands personnages et des événements marquants sont présentés et commentés dans les dix salles sur deux étages, au milieu des décors de Jean-Marie Le Prieur et des fresques de Véronique Chanteau.

    Langue et culture bretonnes

    Le Bagad Sonerien Bro Dreger Ă©volue entre la premiĂšre et la seconde catĂ©gorie du championnat national des bagadoĂč.

    Le Bagad Sonerien Bro Dreger Ă©volue entre la premiĂšre et la seconde catĂ©gorie du championnat national des bagadoĂč.

    À la rentrĂ©e 2017, 18 Ă©lĂšves Ă©taient scolarisĂ©s dans la filiĂšre bilingue catholique (soit 4,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire).

    L’adhĂ©sion Ă  la charte Ya d’ar brezhoneg a Ă©tĂ© votĂ©e par le Conseil municipal le 4 fĂ©vrier 2016.

    BĂątiments et lieux publics remarquables

    • La maison de Maurice Denis, peintre nabi et impressionniste au-dessus de la plage de Trestrignel. Construite en 1894 suivant les plans des architectes parisiens Pierre-Henri GĂ©lis-Didot et ThĂ©odore Lambert. Le nom de la villa Silencio y Descanso[62] est une allusion aux origines espagnoles de la comĂ©dienne qui la fit construire, Marcelle Josset. C'est en 1908 que le peintre Maurice Denis en fit l'acquisition. Pendant la Seconde Guerre mondiale la maison est occupĂ©e par les Allemands qui la dĂ©tĂ©riorent partiellement[63]. À l'intĂ©rieur, la grande piĂšce destinĂ©e aux rĂ©ceptions au dernier niveau sous charpente s'ouvre par une sĂ©rie de fenĂȘtres sur la mer[64].
    • Le Grand HĂŽtel, Ă  Trestraou[65], d'architecture Art dĂ©co typique du style balnĂ©aire des annĂ©es 1920, actuellement en cours de rĂ©novation complĂšte.
    • Nombreuses villas remarquables construites Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle, d'inspirations architecturales variĂ©es, incluant souvent des Ă©lĂ©ments en granit rose extraits des carriĂšres de Ploumanac'h, et des Ă©lĂ©ments de fantaisie tels que des dĂ©tails art dĂ©co, des colombages dans le style anglo-normand, des tourelles, des bow-windows, etc.. Parmi ces villas, la villa Rochefontaine bĂątie en 1903, qui arbore une multitude de tours et tourelles[66].
    • SĂ©maphore de La ClartĂ© : il surveille toute la navigation depuis l'Ăźle de Batz jusqu'Ă  l'Ăźle-de-BrĂ©hat 24 h/24. On peut le visiter seulement lors des journĂ©es du patrimoine en septembre.
    Moulin de la Lande du Crach.
    Ce moulin à vent[68], datant de 1727[69], est situé à La Clarté, il est construit en moellons de granite rose, la charpente recouverte d'ardoise, s'oriente en fonction du vent.
    Il est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1983 et a été restauré en 1986 grùce à des fonds privés, mais la machinerie intérieure n'existe plus.
    Il est propriété de la commune mais ne se visite pas.
    • Parc municipal de Ploumanac'h[70].
    • Parc des sculptures Christian Gad et Daniel Chhe.
    Situé entre la Clarté et Ploumanac'h (à l'entrée de cette derniÚre), ce parc contient de nombreuses sculptures en granit, dont celles de Pierre Székely qui a fait de nombreux séjours à Perros-Guirrec dans les années 1980-1990 pour tailler le granite rose[71].
    À la suite de l'initiative, en 1993, de Paul Hignard, carrier et maire de LanhĂ©lin, Perros-Guirec accueille en 1998 le quatriĂšme symposium international de sculptures monumentales sur granit breton. Le parc se transforme alors en chantier Ă  ciel ouvert. En 2007, un nouveau symposium sera organisĂ© sur le site.
    Réaménagé en 2016, le parc est désormais consacré à dix-huit sculptures monumentales de granite : La vie au Soleil, d'Hervé Quéré ; La colline et la Crique, de Tatsumi Sakaï ; Dahed, de Patrice Le Guen ; Menhir II, de Marc Simon ; L'Ankou, de François Breton ; Distant view, de Tatsumi Sakaï ; Le sculpteur et sa création, de Shelomo Selingeer ; Le couple (Te aroha nui, littéralement en maori : le grand amour), de Renate Verbrugge ; DEclosion, de Seenu ; Le repos du tailleur, de Patrice Le Guen ; Nu primitif, de Pierre Székely ; Femme fleur, de Wattel ; MÚre à l'enfant, de François Breton ; Anishnabe, de Biscornet ; Le passage de Jean-Yves Ménez ; L'homme de granit, de Pierre Székely ; Le fauteuil, de David Puech ; La fragilité du dialogue de l'infini à Rouzic, de Viorel Enache.

    BĂątiments religieux

    Notre-Dame de La Clarté.
    Maurice Denis : Le pÚlerinage à Notre-Dame-de-la-Clarté.
    • Église Saint-Jacques, classĂ©e au titre des monuments historiques[74]. L'Ă©glise a Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e Ă  saint Jacques[75] car la ville Ă©tait un lieu de passage pour la route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, pour des pĂšlerins en provenance de Grande-Bretagne ; on trouve d'ailleurs quelques coquilles Saint-Jacques gravĂ©es aux frontispices des portes. Le pardon de Saint-Jacques est cĂ©lĂ©brĂ© le dernier dimanche de juillet. L'orgue est de Yves Fossaert[76].
    • Chapelle Notre-Dame de La ClartĂ© (Itron Varia ar Sklaerder en breton)[77], classĂ©e au titre des monuments historiques[78]. Cette chapelle a Ă©tĂ© construite en 1445 Ă  la suite d'un vƓu fait par le marquis de Barac'h qui fut sauvĂ© d'un naufrage. Sur le tertre attenant Ă  cette chapelle, on cĂ©lĂšbre chaque annĂ©e une grand'messe en l'honneur de Notre-Dame-de-la-ClartĂ© le 15 aoĂ»t. Ce pardon est prĂ©sidĂ© par l'Ă©vĂȘque du diocĂšse de Saint-Brieuc ou par d'autres Ă©vĂȘques invitĂ©s.
    Le Grand pardon de Notre-Dame-de-la-Clarté attire chaque année plusieurs milliers de personnes.
    • Chapelle Saint-Joseph, ou chapelle de la Rade. De construction rĂ©cente (1960), elle est situĂ©e dans le quartier de la Rade, Ă  quelques centaines de mĂštres du port, posĂ©e sous le bois d'Amour.
    • Chapelle de Kernivinen, dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame-de-PitiĂ© fut Ă©difiĂ©e sur l'emplacement d'une autre chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Marc. On cĂ©lĂšbre chaque annĂ©e un pardon le deuxiĂšme dimanche aprĂšs PĂąques.
    • Chapelle Saint-Guirec de Ploumanac'h. On y cĂ©lĂšbre un pardon le mercredi soir avant le jeudi de l'Ascension. Cette messe en l'honneur de saint Guirec est suivie de la procession Ă  l'oratoire sur la plage dont la tradition rapporte que c'est de cet endroit qu'il est arrivĂ© pour Ă©vangĂ©liser la rĂ©gion. Ce pardon est aujourd'hui remis en valeur par l'association de Ploumanac'h et attire plus d'une centaine de personnes.
      • Calvaire, Ă  Ploumanac'h, dans l'enclos de la chapelle Saint-Guirec[79].
    • Le temple protestant de Perros-Guirec, parfois appelĂ© « temple de mĂ©thodistes » en raison de son histoire liĂ©e Ă  l'Église mĂ©thodiste[80].
    • Oratoire de Saint-Guirec, sur la plage du mĂȘme nom Ă  Ploumanac'h, est classĂ© au titre des monuments historiques[81]. Cet oratoire, accessible uniquement Ă  marĂ©e basse, protĂšge une statue du saint. Une coutume ancestrale consiste pour les jeunes filles Ă  piquer une Ă©pingle dans le nez de la statue ; l'Ă©pingle qui tient est un bon prĂ©sage de mariage[82]. Cette coutume a mis Ă  mal le nez de la statue originale en bois ; la statue actuelle est en granite, mais son nez a beaucoup souffert, moins Ă  cause des jeunes filles que des touristes qui « perpĂ©tuent » la tradition.
    • Croix du XVIIIe siĂšcle, situĂ©e sur la hauteur dominant la plage de Trestaou[83].
    • Monuments commĂ©moratifs[84] - [85].

    Autres monuments

    • ChĂąteau de CostaĂ©rĂšs, gros manoir sur une Ăźle privĂ©e (sur la commune de TrĂ©gastel), accessible Ă  trĂšs grandes marĂ©es basses et sur laquelle Henryk Sienkiewicz aurait Ă©crit la version française de son livre Quo vadis ?. L'Ăźle est aujourd'hui propriĂ©tĂ© du comĂ©dien allemand Dieter Hallervorden.
    • Dolmen Ă  galerie, dans la partie sud-ouest de l'Ăźle de Bono[86].
    • Le sentier des douaniers[87] : chemin cĂŽtier entre le Ranolien et le port de Ploumanac'h, rĂ©servĂ© aux piĂ©tons, permettant de faire une promenade en bord de mer au milieu des amas chaotiques, masses de rochers de granite rose dont certains ont des formes Ă©vocatrices : la Bouteille renversĂ©e, le DĂ© (sur la commune de TrĂ©gastel), le Chapeau de NapolĂ©on (citĂ© par Charles de Gaulle lors d'une diffusion de La France aux Français), le lapin, le chĂąteau du Diable, etc.. On y voit le phare de Mean Ruz, reconstruit entiĂšrement en granit rose aprĂšs sa destruction durant la Seconde Guerre mondiale.
    • Phare des Triagoz (Établissement de signalisation maritime[88].
    • Le monument dit La Roche des Martyrs, ou La Roche des PoĂštes, ou Le Rocher du Dante, ou La Roche des Soupirs[89].
    Landes et rochers de Ploumanac’h - Anse de Pors Kamor - abri de la vedette de sauvetage de la SNSM ; au fond, Les Sept-Îles.
    • L'anse de Pors Kamor (photo ci-dessus) ; l'abri et le bateau de la SNSM PrĂ©sident Toutain (SNS 098).
    • Le port naturel de Ploumanac'h, un des plus protĂ©gĂ©s de la cĂŽte nord de Bretagne. Deux moulins Ă  marĂ©e (un moulin Ă  glace et un moulin Ă  blĂ©) sĂ©parent le port de la vallĂ©e des TraouĂŻero.
    • La vallĂ©e des TraouĂŻero, double vallĂ©e encaissĂ©e (le grand et le petit TraouĂŻero) dĂ©bouchant dans le port de Ploumanac'h et qui, dit-on, Ă©tait si inaccessible qu'elle a servi de refuge Ă  des brigands.
    • Les plages : Trestraou, Trestrignel et Saint-Guirec ; la Bastille.
    • Le port de Perros-Guirec, Ă  la Rade (partie basse de la ville de Perros).
    • Les Sept-Îles, archipel de petites Ăźles au large de Perros, la plus importante est l'Ăźle aux Moines avec son phare[90] et son fort[91] ; l'Ăźle Riouzig (Rouzic) est une des plus grandes rĂ©serves ornithologiques de France d'oiseaux de mer (RĂ©serve naturelle des Sept-Îles).
    • Les carriĂšres de granite rose, prĂšs du petit bourg de La ClartĂ©, d'oĂč sont extraits les blocs de granit de couleur si particuliĂšre.
    • Le bourg de Ploumanac'h, oĂč se trouve l'anse de Saint-Guirec, a Ă©tĂ© Ă©lu "Village prĂ©fĂ©rĂ© des Français" en 2015. Une plaque commĂ©more l'Ă©vĂ©nement sur la plage de Saint-Guirec.
    • Le lavoir de Mez Gouez[92].
    • Phare de Ploumanach.
      Phare de Ploumanach.
    • Le port de Ploumanac'h, avec au 1er plan Ă  gauche l'AimĂ©e-Hilda, ancien canot de sauvetage de la SNSM.
      Le port de Ploumanac'h, avec au 1er plan à gauche l'Aimée-Hilda, ancien canot de sauvetage de la SNSM.
    • Autre vue du port de Ploumanac'h.
      Autre vue du port de Ploumanac'h.
    • La plage de Trestrignel et au fond, l'Ăźle TomĂ©.
      La plage de Trestrignel et au fond, l'ßle Tomé.
    • Vue aĂ©rienne de la plage de Trestrignel, on distingue Ă  l'arriĂšre-plan

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es sur le territoire de la commune

    Ont vécu sur la commune

    Décédées sur la commune

    Tableaux représentant Perros-Guirec


    • Maurice Denis : RĂ©gates Ă  Perros-Guirec (1892, huile sur toile, musĂ©e des beaux-arts de Quimper).
      Maurice Denis : Régates à Perros-Guirec (1892, huile sur toile, musée des beaux-arts de Quimper).
    • Maurice Denis : RĂ©gates Ă  Perros-Guirec, vues de la jetĂ©e ouest, (1897, MusĂ©e dĂ©partemental Maurice Denis « Le PrieurĂ© »)
      Maurice Denis : Régates à Perros-Guirec, vues de la jetée ouest, (1897, Musée départemental Maurice Denis « Le Prieuré »)
    • Maurice Denis : Baigneuses Ă  Perros-Guirec (vers 1912, MusĂ©e du Petit-Palais, Paris).
      Maurice Denis : Baigneuses à Perros-Guirec (vers 1912, Musée du Petit-Palais, Paris).
    • Maurice Denis : Le pardon de Notre-Dame de la ClartĂ© [Ă  Perros-Guirec] (1926, manoir de Kerazan, fondation Astor).
      Maurice Denis : Le pardon de Notre-Dame de la Clarté [à Perros-Guirec] (1926, manoir de Kerazan, fondation Astor).
    • Maurice Denis : Itron Varia Sklerder ou Notre-Dame de la ClartĂ© (huile sur toile, 1931, musĂ©e des beaux-arts de Morlaix)
      Maurice Denis : Itron Varia Sklerder ou Notre-Dame de la Clarté (huile sur toile, 1931, musée des beaux-arts de Morlaix)

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© d'or et d'azur, au chef d'azur chargĂ© de trois coquilles Saint Jacques d'or.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Perros-Guirec. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    7. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    8. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    9. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    10. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    11. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    12. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    13. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    14. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    15. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Perros-Guirec.

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

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    84. Monument aux Morts prÚs de l'église Saint-Jacques, Plaque commémorative chapelle Saint-Guirec, Monument commémoratif de la Résistance, Plaque Commémorative canotiers de sauvetage, Plaque commémorative, Carré militaire
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    92. Lavoir de Mez Gouez.
    93. Thierry Le Luron remporte son premier concours d'artistes amateurs à Perros Guirec, dont son pÚre est originaire, en août 1968

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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