Saint-Quay-Perros
Saint-Quay-Perros [sÉÌkÉpÉÊÉs] est une commune française du dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Saint-Quay-Perros | |||||
L'Ă©glise Saint-Quay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | CĂŽtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Lannion | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Olivier Houzet 2020-2026 |
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Code postal | 22700 | ||||
Code commune | 22324 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Kénanais, Kénanaise | ||||
Population municipale |
1 289 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 273 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 47âČ 36âł nord, 3° 26âČ 47âł ouest | ||||
Altitude | 20 m Min. 4 m Max. 96 m |
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Superficie | 4,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Lannion (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lannion (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Perros-Guirec | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site web de la commune de Saint-Quay-Perros | ||||
Bien que situĂ©e prĂšs de la mer la commune est plutĂŽt tournĂ©e vers le commerce et l'artisanat. Elle prĂ©sente Ă ses visiteurs un patrimoine architectural et historique digne d'intĂ©rĂȘt.
GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ploumanac'h », sur la commune de Perros-Guirec, mise en service en 1947[7] et qui se trouve Ă 2 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 856,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă 53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Quay-Perros est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[17] et 46 701 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (65,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (53,6 %), zones urbanisĂ©es (32,5 %), terres arables (6,2 %), prairies (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancto Ke en 1330, ecclesia de Sancto Que à la fin du XIVe siÚcle, Saint-Qué en 1426[24], Sainct Ke en 1481, Sainct Que en 1486, Sainct Quay en 1596 et Saint-Quay au XVIIIe siÚcle[25].
Saint-Quay-Perros doit son nom à Ke ou Keenan, un saint irlandais surnommé Colodoc, qui débarqua à Cléder[25].
Saint Quay, qui a donné son nom à Saint-Quay-Perros est assimilé au sénéchal Keu, un des Chevaliers de la Table ronde.
Perros est un toponyme breton composé de penn, qui signifie « bout, extrémité »[26] et de roz, « promontoire[27], coteau ». Perros est un toponyme courant en Bretagne ; l'élément penn est devenu « per » sous l'influence du R de « ros »[26].
Sant-Ke-Perroz en breton[28].
Histoire
Le NĂ©olitique
Le territoire de la commune, situé entre le Cruguil et le Kerduel, est occupé depuis le Néolithique, en témoigne la sépulture à entrée latérale de Crec'h Quillé (2 200 av. J.-C.).
Le Moyen Ăge
La commune doit son nom à un saint breton émigré, Zant Ke, devenu Saint Quay.
La Révolution française
ĂrigĂ©e en commune en 1790, Saint Quay-Perros prend dĂ©finitivement son nom actuel en 1921.
Les guerres du XXe siĂšcle
Le monument aux Morts porte les noms des 27 soldats morts pour la Patrie[29] :
- 23 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale.
- 3 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
- 1 est mort hors conflit.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[33].
En 2020, la commune comptait 1 289 habitants[Note 8], en diminution de 2,42 % par rapport Ă 2014 (CĂŽtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Distinctions culturelles
Saint-Quay-Perros fait partie des communes ayant reçu lâĂ©toile verte espĂ©rantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espĂ©ranto.
Lieux et monuments
- Allée couverte de Crec'h Quillié (Krec'h Kile).
- Ăglise Saint-Quay, vieux cimetiĂšre et presbytĂšre.
L'église date de 1672. Le clocher-porche, avec ses deux tourelles, date de 1672 - XVIIe et XIXe siÚcles. On y trouve plusieurs reliques dont celles de Saint-Méen, de Saint-Jude et de Saint-Judicaël. Le campanile de l'église, détruit par la foudre le 19 novembre 1880, a été reconstruit en 1882.
- Chapelle Saint-MĂ©en (1538)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Ploumanac'h - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Quay-Perros et Perros-Guirec », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Ploumanac'h - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Quay-Perros et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lannion », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Archives de Loire-Atlantiques, B2980
- infobretagne.com, « Ătymologie et Histoire de Saint-Quay-Perros ».
- Base de données KerOfis de l'Office public de la langue bretonne
- Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Bretagne : plus de 1200 noms expliquĂ©s, Paris, Christine Bonneton Ăditeur, , 231 p. (ISBN 2-86253-283-5), p. 116.
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Notice GUĂGAN Yves par François Prigent, version mise en ligne le 26 fĂ©vrier 2010, derniĂšre modification le 26 fĂ©vrier 2010
- « Municipales Ă Saint-Quay-Perros. Olivier Houzet enfile lâĂ©charpe de maire », Ouest-France,â (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.