Merville (Haute-Garonne)
Merville (Mervila en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Merville | |||||
La façade du chùteau de Merville | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts Tolosans | ||||
Maire Mandat |
Chantal Aygat 2020-2026 |
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Code postal | 31330 | ||||
Code commune | 31341 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mervillois | ||||
Population municipale |
6 241 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 203 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 43âČ 21âł nord, 1° 17âČ 54âł est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 179 m |
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Superficie | 30,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Merville (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de LĂ©guevin | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la commune | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui sâĂ©tend autour de Toulouse le long de la vallĂ©e de la Garonne, bordĂ© Ă lâouest par les coteaux du SavĂšs, Ă lâest par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallĂ©e de lâ AriĂšge et du Volvestre. ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, la Save, le ruisseau de la Capelette, le ruisseau de Ribarot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « cours infĂ©rieur de la Garonne » et le « Ramier de Bigorre ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Merville est une commune rurale qui compte 6 241 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Merville et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mervillois ou Mervilloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le chùteau, classé en 1987, et le chùteau de Beillard, inscrit en 1992.
GĂ©ographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
La commune de Merville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 15 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Daux (3,8 km), Aussonne (4,5 km), Seilh (5,4 km), Grenade (5,6 km), Mondonville (5,7 km), Larra (5,7 km), Saint-Jory (6,2 km), Saint-Paul-sur-Save (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Merville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Merville est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Grenade, Larra, Montaigut-sur-Save, Daux, Aussonne, Seilh, Gagnac-sur-Garonne et Saint-Jory.
La Garonne sépare la commune de celles de Gagnac-sur-Garonne et Saint-Jory, en rive droite.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 3 068 hectares ; son altitude varie de 105 Ă 179 mĂštres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Garonne, la Save, le ruisseau de la Capelette, le ruisseau de Ribarot, un bras de la Save, un bras de la Save, le ruisseau de Beillard, le ruisseau de Billas, le ruisseau de Cazevieille, le ruisseau de Marianne, le ruisseau de Montagne, le ruisseau de rigoulet, le ruisseau de Rigoulet, le ruisseau des Fourclins, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 35 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans lâocĂ©an Atlantique[9].
La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, aprÚs avoir traversé 46 communes[10].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[16] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 13,8 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 14,3 °C pour 1991-2020[20].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[21] - [22].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « cours infĂ©rieur de la Garonne », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 452,7 ha[23] ;
- le « Ramier de Bigorre », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 119,5 ha[24].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste »[26], d'une superficie de 9 581 ha, un rĂ©seau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayĂšres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages rĂ©guliers et dont des adultes atteignent dĂ©jĂ Foix sur l'AriĂšge[27].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[28] : « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[29] et la « riviĂšre de la Save en aval de Montaigut-sur-Save » (94 ha), couvrant 6 communes dont cinq dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [28] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de MontrĂ©jeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31].
Urbanisme
Typologie
Merville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [I 2] - [33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Merville, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 6 241 habitants en 2020, constituant une ville isolée[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (89,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (56,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,4 %), zones urbanisĂ©es (8,2 %), forĂȘts (6,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,3 %), eaux continentales[Note 10] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,9 %)[34].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
La ligne 362 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routiÚre de Toulouse depuis Larra, et la ligne 388 relie la commune à Blagnac, la station Basso Cambo du métro de Toulouse ou à la gare routiÚre de Toulouse depuis Grenade.
- Par le train : en gare de Castelnau-d'Estrétefonds par TER Occitanie sur la ligne de Bordeaux à SÚte.
- Par l'avion : l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Merville est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Save. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2000, 2009, 2018 et 2022[37] - [35].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (88,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 808 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 808 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 98 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2000, 2003, 2012, 2016 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Cap de Long sur la Neste de Couplan (dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es). Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[40].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Homerville en 1397[41], Omerville, puis Merville (par aphérÚse).
Il s'agit d'une formation toponymique mérovingienne ou carolingiennne en -ville au sens ancien de « domaine rural » et précédé comme dans la plupart des cas d'un nom de personne germanique. Ernest NÚgre cite Otmerius[41] (comprendre Otmar[42]).
Homonymie fortuite avec les autres Merville, qui sont composés d'un autre nom de personne germanique.
Histoire
Les origines de Merville et le Haut Moyen Ăge
D'origine vraisemblablement gallo-romaine[43], le village de Merville était à l'origine divisé en trois communautés :
- la vaste communautĂ© de Mayras, situĂ©e sur le plateau, dont le Fort dominait toute la vallĂ©e de la Save. De nombreuses poteries d'origines gallo-romaines refont surface dĂšs que l'on laboure ces champs. Un sarcophage wisigoth et d'autres vestiges de haut Moyen Ăge ont mĂȘme Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans cette zone. Une Ă©glise, dont nous ne savons rien, se trouvait autrefois Ă cet endroit ;
- la communautĂ© d'Homerville, qui se situe un peu plus au sud que le centre actuel du village, oĂč devait se trouver la villa d'Otmerius (maison, bĂątiments, terres, biens du propriĂ©taire). C'est lĂ que se trouvait la premiĂšre Ă©glise du village, dĂ©diĂ©e Ă saint Saturnin ;
- la communautĂ© de Fourclens, dans la direction d'Aussonne, oĂč se trouvait autrefois une Ă©glise, dĂ©diĂ©e Ă san Salvadour. De ce point du plateau, on domine toute la vallĂ©e de la Garonne.
Pendant le Moyen Ăge, ces trois communautĂ©s se seraient rapprochĂ©es pour former une communautĂ© unique, celle de Merville.
L'abbaye de Notre-Dame-de-la-Capelle
La présence de nombreuses églises à Merville, ainsi que la présence de l'abbaye de Notre-Dame-de-la-Capelle, témoignent de l'importance des institutions religieuses à Merville.
En 1143, Bertrand Jourdain de l'Isle fit don de ses terrains, situĂ©s au bord de la Garonne Ă Merville, Ă l'ordre des chanoines rĂ©guliers de PrĂ©montrĂ©s pour qu'ils y fondent un monastĂšre. La communautĂ© religieuse Ă©tait riche et prospĂšre : elle vivait d'agriculture, de viticulture, de location de terres dans un endroit calme et apaisant, oĂč saint Dominique se rendit souvent. La communautĂ© dut affronter le catharisme.
En 1570, le monastĂšre fut complĂštement dĂ©truit et brulĂ© par le sire de Montgomery et les moines furent tuĂ©s. Certains moines, qui Ă©chappĂšrent Ă l'assaut, redonnĂšrent un nouvel essor Ă l'abbaye au dĂ©but du XVIIe siĂšcle. En 1791, aprĂšs la RĂ©volution, la loi interdit les vĆux monastiques et c'est la fin de l'abbaye de la Capelle. Ses biens furent revendus. Aujourd'hui, le puits du Moyen Ăge et la chapelle saint Dominique rappellent l'histoire de l'abbaye.
Le Moyen Ăge Ă Merville
Le toponyme de Merville apparait pour la premiÚre fois dans le Saisimentum comitatus tholosani, texte qui sanctionne le passage du comté de Toulouse, sous l'autorité du roi de France, en 1271.
La documentation concernant le premier village médiéval est trÚs rare. Il se situait plus au sud de l'actuel village, autour d'une église, dédiée à saint Saturnin, et de son cimetiÚre, qui se trouvait dans l'actuel bois de Bayler. La population s'était installée tout autour de ce centre religieux.
En 1359, pendant la guerre de Cent Ans, le village fut détruit par les Anglais, qui tentaient d'envahir Toulouse. Devant les ruines du village encore fumantes, on prit la décision de le reconstruire entiÚrement plus au nord.
Pour dominer la vallée de la Garonne, le nouveau village, entouré d'un profond fossé et d'une large muraille, fut construit au sommet du plateau, à l'emplacement actuel du chùteau. On construisit une nouvelle église en 1370 dans le Fort, dédiée comme la précédente à saint Saturnin. L'ancienne église, qui avait résisté aux assauts anglais, fut démolie.
Il y avait à l'intérieur du Fort, une cinquantaine de maisons de propriétaires différents, quatre rues (La grande rue, la rue de l'église, la rue du Four et la rue traversiÚre), le four, la forge, une place avec un puits au milieu et deux chùteaux seigneuriaux (maisons fortifiées). La population s'installa tout autour de ce Fort.
Plusieurs familles seigneuriales se succéderont à Merville : celle de Jourdain de l'Isle, celle de Pérusse des Cars, de Chalvet-Rochemonteix, de La Fßte-Pelleport et de VillÚle[44] - [45].
Les grandes reconstructions du XVIIIe siĂšcle
Le marquis Henri-Auguste de Chalvet-Rochemonteix acquiert en 1734 la seigneurie de Merville. Un peu Ă l'Ă©troit dans le chĂąteau de ses ancĂȘtres, et enclin Ă une ambition dĂ©mesurĂ©e, il rĂ©cupĂšre des terrains du Fort, fait des Ă©changes, achĂšte des maisons. Il rĂ©ussit Ă acquĂ©rir la totalitĂ© de l'enceinte fortifiĂ©e, qu'il rasera pour construire un chĂąteau.
Il bouleverse complÚtement l'aspect du village, détruisant entiÚrement toute trace de l'ancien village. Il ne conservera que l'église du fort, qui brulera accidentellement en 1807. Les constructions du chùteau ont lieu de 1743 à 1759. Plus tard, un parc de buis est construit pour agrémenter le bùtiment avec un labyrinthe. Il est aujourd'hui encore debout, classé Monument historique du pur XVIIIe.
La construction de l'église actuelle, dédiée à saint Saturnin, fut commencée en 1825. Cinq ans plus tard, on inaugurait la nouvelle église[46] - [47] - [48].
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : D'azur à la mer d'argent, sur laquelle est bùtie une ville de gueules, maçonnée de sable. |
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Politique et administration
L'hĂŽtel de ville.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de vingt-neuf[49] - [50].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Commune faisant partie de la cinquiÚme circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Merville faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le de la communauté de communes de Save et Garonne.
Tendances politiques et résultats
Les Mervillois sont assez fidÚles à leur administration communale : en 224 ans, seulement 18 maires se sont succédé, soit une moyenne de 12,4 ans par mandat.
Liste des maires
Jumelages
- Bergantino (Italie) en Vénétie[54].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[56]. En 2020, la commune comptait 6 241 habitants[Note 11], en augmentation de 22,09 % par rapport Ă 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 2 361 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 6 138 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 540 âŹ[I 8] (23 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 9]). 59 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (55,3 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 10] | 5,1 % | 6,6 % | 8,6 % |
DĂ©partement[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entiĂšre[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 3 800 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 8,6 % de chÎmeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 14] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 13]. Elle compte 1 174 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 948 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 776, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,2 %[I 14].
Sur ces 2 776 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 479 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 91,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
419 établissements[Note 15] sont implantés à Merville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 419 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 26 | 6,2 % | (5,7 %) |
Construction | 73 | 17,4 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 98 | 23,4 % | (25,9 %) |
Information et communication | 9 | 2,1 % | (4,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 10 | 2,4 % | (3,8 %) |
Activités immobiliÚres | 15 | 3,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 79 | 18,9 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 69 | 16,5 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 40 | 9,5 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (98 sur les 419 entreprises implantées à Merville), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[63] :
- Sud Aero, mĂ©canique industrielle (9 149 kâŹ)
- Techni Moules, fabrication de moules et modĂšles (5 573 kâŹ)
- Societe Industrielle D'exploitation Beton Arme - Sieba, fabrication d'Ă©lĂ©ments en bĂ©ton pour la construction (5 240 kâŹ)
- Navocap, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (4 926 kâŹ)
- Depannages 31, rĂ©paration de machines et Ă©quipements mĂ©caniques (3 019 kâŹ)
- Bégué Charpente, entreprise de charpente. Philippe Bégué, Compagnon du Devoir.
L'agriculture basĂ©e sur la culture de cĂ©rĂ©ales (maĂŻs, blĂ©âŠ) a encore une place importante mais tend Ă disparaĂźtre en faveur de zones rĂ©sidentielles liĂ©es Ă la proximitĂ© de l'agglomĂ©ration toulousaine.
Agriculture
La commune est dans « les VallĂ©es », une petite rĂ©gion agricole consacrĂ©e Ă la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui sâĂ©tendent de part et dâautre des sillons marquĂ©s par la Garonne et lâAriĂšge[64]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyĂ©levage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă 49 en 2000 puis Ă 46 en 2010[66] et enfin Ă 37 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[67] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 943 ha en 1988 Ă 1 479 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 27 Ă 40 ha[66].
Culture locale et patrimoine
ChĂąteau de Merville
Chùteau du XVIIIe siÚcle, classé au titre des monuments historiques. Labyrinthe XVIIIe siÚcle classé Parcs et Jardins Remarquables.
Ăglise Saint-Saturnin
La premiĂšre pierre de lâĂ©glise de Merville fut posĂ©e en 1825 et lâĂ©glise fut inaugurĂ©e en 1830. Elle a remplacĂ© lâancienne Ă©glise situĂ©e dans la cour du chĂąteau et dĂ©truite par un incendie en 1807. Elle est placĂ©e sous la protection de Saint Saturnin ou Sernin, Ă©vĂȘque de Toulouse martyrisĂ© en 250. LâĂ©glise, de style nĂ©o-classique, prĂ©sente une façade de brique foraine ornĂ©e dâun fronton triangulaire et coiffĂ©e dâun clocher-mur percĂ© de trois baies. Le blason aux armes des Montlezun-Saint-Lary, datĂ© 1705-1741, provient de lâAbbaye Notre-Dame de la Capelle, situĂ©e en bord de Garonne, qui disparut Ă la RĂ©volution. La nef unique de lâĂ©glise est encadrĂ©e par quatre chapelles et elle prĂ©sente un chevet plat. Son dĂ©cor peint fut rĂ©alisĂ© en 1840 par François et Jean-Antoine Pedoya, une fratrie dâartistes dâorigine italienne. Il est composĂ© de trompe-lâĆil et de grisailles, notamment la rosace placĂ©e au-dessus de lâautel. Au sommet des murs sont reprĂ©sentĂ©s douze mĂ©daillons avec saint Pierre et saint Paul, six apĂŽtres et les quatre Ă©vangĂ©listes. Le chĆur est encadrĂ© de stalles de bois sculptĂ©es et il est fermĂ© par une grille de communion. Le maĂźtre-autel, fait de marbres prĂ©cieux, est surmontĂ© dâune descente de croix.
Pigeonniers
De nombreux pigeonniers furent construits Ă Merville, ils prĂ©sentent une grande variĂ©tĂ© architecturale. Disparu aujourd'hui, lâĂ©levage des pigeons Ă©tait autrefois une source de revenus, grĂące Ă la chair trĂšs fine du pigeon et grĂące Ă la colombine, fiente du pigeon, utilisĂ©e comme engrais. Le type de pigeonnier le plus rĂ©pandu a une toiture dâune seule pente, interrompue par un ressaut, oĂč se trouvent les trous dâenvol percĂ©s dans une planche de bois. Son profil caractĂ©ristique lui a valu le surnom de pied-de- mulet. Ă lâintĂ©rieur, les murs Ă©taient tapissĂ©s de nids, appelĂ©s boulins, fabriquĂ©s en osier ou en briquettes. Un pigeonnier de dimension moyenne contenait 80 Ă 100 boulins. Beaucoup de soin Ă©tait donnĂ© Ă ces constructions car elles affichaient aussi lâaisance financiĂšre de leur propriĂ©taire. Câest le cas de lâancien pigeonnier du ChĂąteau de Merville visible depuis la rue du [68].
Le Ramier de Bigorre
SituĂ© dans un mĂ©andre de la Garonne, la Ramier de Bigorre est un espace naturel protĂ©gĂ© dâenviron 70 hectares, abritant une faune et une flore riche et variĂ©e. Ce milieu prĂ©servĂ© oĂč la forĂȘt est lâĂ©lĂ©ment essentiel du site, regorge dâune vĂ©gĂ©tation luxuriante. Il nâest pas rare dâapercevoir des hĂ©rons, des Ă©cureuils ou encore des milans noirs sâaccommodant Ă cet endroit paisible avec une grande facilitĂ©. Le site est gĂ©rĂ© par lâassociation Nature Midi-PyrĂ©nĂ©es qui a amĂ©nagĂ© le site avec un chemin balisĂ© et des panneaux dâinformation.
- Chateau de Merville
- Le monument aux morts
- L'Ă©glise Saint-Saturnin
- La nef
- La chaire
- L'autel
- Chapelle de la Vierge de Pitié
Personnalités liées à la commune
- Jean-Pierre Castillon, né à Merville, en 1828.
- Ămile Pouvillon, (1840-1906) Ă©crivain issu d'une famille mervilloise.
- Luis Cazorro a fait partie du FC Merville.
- Jean François de Chalvet de Rochemonteix.
- Colette Bégué[69] (1941) adjointe au maire de la commune, présidente d'associations.
Vie pratique
Enseignement
Merville fait partie de l'académie de Toulouse.
Groupe scolaire Georges Brassens école maternelle et l'école élémentaire. Depuis le 7 novembre 2022, 2Úme groupe scolaire : l'école des Tournesols (élémentaires et maternelles
Culture
Amalgam (Association danse respect et citoyenneté), foyer rural.
Activités sportives
Merville est un village dynamique ayant de multiples clubs et associations sportives, en voici une liste non exhaustive:
FC Merville club de football, Merville tennis club, Merville handball club, Top Forme Club Gymnastique, la pétanque merviloise, Equi Libre, randonnée pédestre (Randonnées, Culture & Loisirs de Merville (ARCLM)),
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne[70].
Pour approfondir
Bibliographie
- Célestin Douais, La coutume de Merville (1307, 1317, 1320, 1336, 1352, 1355, 1359), Toulouse, E. Privat, Paris, L. Larose et Forcel, 1891, extrait de Nouvelle revue historique de droit français et étranger", septembre-
- CĂ©lestin Douais, Les manuscrits du chĂąteau de Merville : notices, extraits et fac-similĂ©s, Paris, A. Picard, Toulouse, E. Privat, 1890 â PubliĂ© aussi dans les Annales du Midi : revue archĂ©ologique, historique et philologique de la France mĂ©ridionale, 1890, vol.2, n°2-5, pp. 36-64
- AbbĂ© Henri-Dominique Larrondo, Une commune rurale avant la RĂ©volution ou Histoire de la baronnie de Merville, pays de Guyenne, sĂ©nĂ©chaussĂ©e et diocĂšse de Toulouse, Toulouse : Ă. Privat, 1891, XI-552 p., fig. et errata. â Ă lire dans Gallica
- Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, pp.51-174
- Abbé Jean Dancausse, Nouvelle histoire de Merville
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[65].
- Cartes
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