Aucamville (Tarn-et-Garonne)
Aucamville est une commune française, située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine.
Aucamville | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Grand Sud Tarn et Garonne | ||||
Maire Mandat |
Eric Fraysse 2020-2026 |
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Code postal | 82600 | ||||
Code commune | 82005 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aucamvillois | ||||
Population municipale |
1 531 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 48′ 14″ nord, 1° 12′ 57″ est | ||||
Altitude | 148 m Min. 97 m Max. 168 m |
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Superficie | 22,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Verdun-sur-Garonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | www.aucamville.fr | ||||
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau Secourieu, le ruisseau Segonde et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aucamville est une commune rurale qui compte 1 531 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Aucamvillois ou Aucamvilloises.
Géographie
Situation
Commune de l'aire d'attraction de Toulouse située à 32 km au nord de Toulouse et à 25 km de l'aéroport Toulouse-Blagnac, Aucamville est situé à la limite sud du département de Tarn-et-Garonne, à mi-distance entre Montauban et Toulouse.
Communes limitrophes
Aucamville est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Savenès, Le Burgaud, Grenade, Saint-Cézert, Grisolles et Verdun-sur-Garonne.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 291 hectares ; son altitude varie de 97 à 168 mètres[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Save, le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau Secourieu, le ruisseau Segonde, le ruisseau de Fontanelle, le ruisseau des Ribets et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[4] - [5].
La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[6].
Le ruisseau de Marguestaud, d'une longueur totale de 23,2 km, prend sa source dans la commune de Caubiac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Verdun-sur-Garonne, après avoir traversé 10 communes[7].
Le ruisseau de Saint-Pierre, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune de Pelleport et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Marguestaud sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savenès_man », sur la commune de Savenès, mise en service en 1986[14] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[15] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 684,4 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 26 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[18] à 14 °C pour 1991-2020[19].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[21] :
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[22]
et un au titre de la directive oiseaux[21] :
- la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac », d'une superficie de 4 493 ha, hébergeant une avifaune bien représentée en diversité, mais en effectifs limités (en particulier, baisse des populations de plusieurs espèces de hérons). Sept espèces de hérons y nichent, dont le héron pourpré, ainsi que le Milan noir (avec des effectifs importants), l'Aigle botté, le Petit gravelot, la Mouette mélanocéphale, la Sterne pierregarin et le Martin-pêcheur[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : la « rivière de la Save en aval de Montaigut-sur-Save » (94 ha), couvrant 6 communes dont cinq dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne[25].
Urbanisme
Typologie
Aucamville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,9 %), forêts (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (3,2 %), cultures permanentes (2,8 %), prairies (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), eaux continentales[Note 8] (0,6 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La gare SNCF la plus proche est située à 8 km, sur la commune de Grisolles (gare de Grisolles).
On y a accès depuis Toulouse par la voie lactée (D 902) jusqu'à Beauzelle puis par la D 2 jusqu'à Grenade sur Garonne, et également depuis l'autoroute française A62, sortie 10.1 Grenade/Eurocentre.
La ville est située à environ 9 km à l'ouest de la RN 20 à mi-distance de Toulouse et Montauban, l'axe principal qui traverse la ville est la D 3 (prolongation de la D 29a dans la Haute-Garonne) reliant Beaumont de Lomagne à Grenade sur Garonne.
Des chemins communaux relient en outre Aucamville aux communes voisines les plus proches de Saint-Cezert (31) (à 3 km au sud-ouest) et Le Burgaud (31) (à 4 km à l'ouest)
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aucamville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, la Save, le ruisseau de Marguestaud et le ruisseau de Saint-Pierre. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000, 2003, 2010, 2015, 2017 et 2021[32] - [29].
Aucamville est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 575 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 575 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1998, 2003, 2011, 2012 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
Toponymie
Aucamville est cité pour la première fois au XIe siècle sous la forme Ochamsvilla, puis Aucamvilla après 1312[38].
Le blason de la ville représente une oie sur fond violet et blanc (dans un écu ovale, on voit une porte de ville et sur le seuil de la porte une oie passant), car selon la légende, le nom de la commune signifierait « la ville de l'oie », en latin *Aucum Villa, occitan auca « oie ». Ce genre d'explication toponymique est fréquent dans les blasonnements des paroisses et relève généralement de l'étymologie populaire ou latinisante[39], mais elle est généralement sans fondement.
Cette étymologie n'est pas retenue par les spécialistes, d'une part parce que la forme la plus ancienne Ochamsvilla la contredit, d'autre part parce que le [m] final du latin s'était amui depuis longtemps en latin vulgaire, donc a fortiori au moment de la formation des noms en -ville qui datent tous du Moyen Âge. Un composé roman basée sur auca « oie » est possible phonétiquement, si on suppose une nasalisation hypothétique de [a], mais il impose de rejeter comme erronée la forme Ochamsvilla. De plus, sur plusieurs milliers de composés en -ville, seule une petite dizaine contient un nom d'animal, qui pourrait être un sobriquet, mais dont les formes anciennes permettent de formuler cette hypothèse car elles sont parfaitement claires, ce qui n'est pas le cas ici. Ainsi, un premier élément d'origine animale est bien identifiable dans Quièvreville (Capravilla v. 1024) ou Chèvreville (Caprivillam 1186) avec « la chèvre » ou encore Villechien (Villacanis 1112, Villa Canis 1172 - 1182), par exemple, mais Ernest Nègre considère qu'il s'agit de surnoms de personnages, d'après l'animal[40].
Les formations toponymiques en -ville ne sont jamais mentionnés dans la documentation disponible avant la période mérovingienne et ce, contrairement à de nombreux autres toponymes bien attestés à l'époque antique. Les toponymes en -ville sont en outre fréquemment basés sur un nom de personne parfois aisément identifiable, par exemple Ramonville, Martinville, Rogerville, etc., généralement il s'agit d'un anthroponyme de type germanique. C'est pourquoi les spécialistes de la toponymie penchent pour un anthroponyme ayant cette origine, soit Ogmarus, traité comme *Ogamarus[40], soit un nom de femme wisigothique *Auka[41]. On rencontre la variante Aukisa dans Aucazein (*Aukasinga), commune de l'Ariège[42].
Homonymie avec Aucamville qui est peut-être une transposition du nom originel d'après Ernest Nègre[40], en effet ces transferts sont fréquents en toponymie.
Histoire
Les traces les plus anciennes d'habitat ont été retrouvées dans le parc de Nolet ; elles remontent à l'époque gallo-romaine (pièces de bronze), puis mérovingienne (plaques de ceinturons). Des fouilles ont révélé des restes de mosaïque et des vases en terre noire.
L'abbé Galabert rapporte dans son ouvrage qu'aux environs du XIIIe siècle, le village, primitivement établi à environ 500 m au nord du cimetière, fut détruit par un incendie et reconstruit à sa position actuelle.
En 1360, une contribution de 35 florins d'or permis à Aucamville de relever ses murailles[43]
Sur l'emplacement du cimetière subsistent les restes de la chapelle Saint Martin qui était l'ancienne église paroissiale.
La commune d'Aucamville fut intégrée au département de Tarn-et-Garonne le 21 novembre 1808 ; auparavant, elle dépendait, comme la totalité du canton de Verdun-sur-Garonne, du département de la Haute-Garonne.
En 2004, un fait divers secoue la commune. Les gendarmes de Verdun-sur-Garonne reçoivent en septembre 2003 les confidences d'un témoin qui leur raconte que quelques années plus tôt un SDF du nom de Georges Hourdin a été assassiné à l'Auberge du Tail, son corps donné à manger aux cochons mais, bien nourris, ils ne l'ont pas touché, si bien que ses restes ont été jetés dans un puisard puis brûlé[44]. La tenancière de l'auberge Altobella Cappelleri, mise en examen en 2004, est condamnée pour séquestration ayant entraîné la mort du SDF à 20 ans de prison[45]. Elle est maintenant morte et enterrée dans le cimetière d'Aucamville
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[46] - [47].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Verdun-sur-Garonne. Avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Garonne et Gascogne.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49]. En 2020, la commune comptait 1 531 habitants[Note 10], en augmentation de 32,67 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Enseignement
Aucamville fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par une école maternelle[52] et une école élémentaire
Culture et festivité
Comité des fêtes, fanfare,
Sports
La ville comprend plusieurs associations sportives : Le Jujutsu Club d'Aucamville, un club de football nommé « la violette sportive aucamvilloise », qui joue en violet et blanc, un club de Judo pour enfants « les ours aucamvillois », le Judo club les Ours, un club de tennis.
Sont également présentes : une société de chasse (« Saint Hubert aucamvilloise »), une société de pêche (« la rabote aucamvilloise »), un club de pétanque[53],
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre d'un syndicat intercommunal le (SIEEOM)[54].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 552 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 450 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 660 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 6,8 % | 7 % | 9 % |
Département[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 926 personnes, parmi lesquelles on compte 83,5 % d'actifs (74,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 16,5 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 177 emplois en 2018, contre 157 en 2013 et 142 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 694, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70,3 %[I 10].
Sur ces 694 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 99 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
107 établissements[Note 13] sont implantés à Aucamville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 107 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 6,5 % | (9,6 %) |
Construction | 12 | 11,2 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 29 | 27,1 % | (29,7 %) |
Information et communication | 3 | 2,8 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 4 | 3,7 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 20 | 18,7 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 17 | 15,9 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 14 | 13,1 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 107 entreprises implantées à Aucamville), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
- Phytocosma, fabrication d'autres produits alimentaires n.c.a. (1 401 k€)
- SARL Azema, entreposage et stockage non frigorifique (189 k€)
- Elec & Ceau, travaux d'installation électrique dans tous locaux (142 k€)
- Le Domaine De Balestat, organisation de foires, salons professionnels et congrès (87 k€)
- Van-Away Developpement, commerce d'autres véhicules automobiles (67 k€)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place très importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Aucamville se trouve dans son aire urbaine. L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés[56]
On trouve sur la commune plusieurs commerces et services, tel que boulangerie, épicerie, bar-tabac, fleuriste, salon de coiffure, pharmacie, centre médical, centre de kinésithérapie, station service, station de lavage automobile, pizzeria, snack, micro crèche...
Agriculture
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 31 en 2000 puis à 24 en 2010[59] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[60] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 731 ha en 1988 à 1 499 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 83 ha[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin d'Aucamville (XIIIe siècle ; XVe siècle ; XVIe siècle). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1926[61].
- Ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste (XVIIIe siècle). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1990[62].
- Le monument aux morts.
- Église Saint-Barthélemy
- Vue intérieure de l'église Saint-Barthélemy
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste
- Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- L'abbé Jean-Antoine-Firmin Galabert (qui fut le curé d'Aucamville de 1881 à 1907) écrivit et publia en 1890 un ouvrage sur l'histoire de la ville intitulé "Monographie d'Aucamville". Cet ouvrage, encore disponible aujourd'hui, reste le mieux documenté et le plus complet sur l'histoire de la ville.
Héraldique
Blason | De gueules à la porte de ville, sommée d'une tour, le tout d'argent, ajouré et maçonné de sable, ouvert du champ à l'oie d'argent passant le seuil. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Firmin Galabert, Monographie d'Aucamville, 1890, réédition 2004, collection dirigée par M.-C. Micberth
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Autres sources
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- Sandre, « le Ruisseau de Marguestaud »
- Sandre, « le Ruisseau de Saint-Pierre »
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- Par exemple : les deux tours en feu de Torigni-sur-Vire, basées sur un turris ignis « tours de feu », alors qu'il s'agit en fait, comme tous les Thorigny, Thorigné, d'un ancien Thoriniacum.
- ibid.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968 (Réédition Guénégaud 1979), p. 34b.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Désastres causés par la guerre de Cent ans au pays de Verdun-sur-Garonne à la fin du XIVe siècle par Firmin Galabert
- « Affaire de l'auberge d'Aucamville : un meurtre sans cadavre devant les assises », sur ladepeche.fr, .
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