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Civray (Vienne)

Civray est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Civray
Civray (Vienne)
La place Gambetta.
Blason de Civray
Blason
Civray (Vienne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité CC du Civraisien en Poitou
(siĂšge)
Maire
Mandat
Emmanuel Brunet
2022-2026
Code postal 86400
Code commune 86078
DĂ©mographie
Gentilé Civraisiens
Population
municipale
2 574 hab. (2020 en diminution de 6,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 296 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 08â€Č 56″ nord, 0° 17â€Č 43″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 157 m
Superficie 8,70 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Civray
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Civray
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 3e circonscription de la Vienne
Localisation
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Civray
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Civray
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Civray
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Civray
Liens
Site web https://www.civray.fr/

    Ses habitants sont les Civraisiens et les Civraisiennes[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Civray est une ville du Poitou situĂ©e Ă  15 km au nord-est de Ruffec, qui est la plus grande ville Ă  proximitĂ©.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Genouillé, Saint-Gaudent, Saint-Pierre-d'Exideuil et Savigné.

    GĂ©ologie et relief

    La région de Civray présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :

    • pour 52 % de Terres Rouges (ce sont des sols acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif central) sur les plateaux ;
    • pour 21 % de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) sur les plateaux du seuil du Poitou ;
    • pour 4 % de calcaire dans les vallĂ©es et les terrasses alluviales ;
    • pour 23 % par l'agglomĂ©ration.

    En 2006, 62,1 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 17,5 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 20,6 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (l'agglomĂ©ration de Civray)[3]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides
 constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par la Charente sur 3,5 km.

    La Charente Ă  Civray.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 856 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records CIVRAY (86) - alt : 143 m 46° 09â€Č 36″ N, 0° 17â€Č 54″ E
    Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1990 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,5 4,2 5,9 9,7 12,6 14,1 14,2 11,2 9,2 5,1 2,7 7,9
    Température moyenne (°C) 5,5 6,2 8,8 10,8 15 18,1 20,1 20,3 16,7 13,3 8,4 5,5 12,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,9 13,4 15,8 20,3 23,7 26,1 26,4 22,2 17,5 11,6 8,3 17
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,5
    09.01.09
    −12,7
    09.02.12
    −9,7
    01.03.05
    −3,7
    21.04.91
    0,2
    14.05.95
    5,4
    10.06.90
    7,3
    13.07.93
    5,6
    30.08.93
    3,1
    26.09.10
    −3
    30.10.97
    −7,2
    24.11.98
    −11,4
    19.12.09
    −12,7
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,8
    26.01.08
    24,5
    27.02.19
    25,7
    31.03.21
    30,4
    30.04.05
    32,6
    27.05.05
    38,1
    30.06.15
    39,9
    23.07.19
    40,2
    05.08.03
    35
    14.09.20
    29,3
    02.10.11
    23,8
    08.11.15
    18,5
    07.12.00
    40,2
    2003
    Précipitations (mm) 84,8 58,8 61 69,4 64,9 64,6 50,7 56 62,8 91,5 96 98,9 859,4
    Source : « Fiche 86078002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    • Le bois des Âges qui couvre 1 % du territoire de la commune est classĂ© comme zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[11] et comme espace naturels sensible (ENS).
    • Le moulin des Âges inscrit en tant que monument naturel[12].
    • Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[13], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un pin parasol situĂ© au lieu-dit le Ravarit.

    Le bois des Âges s’étale sur un coteau qui est situĂ© dans un des mĂ©andres de la Charente, sur sa rive gauche. Le classement ne concerne pas la totalitĂ© du bois mais seulement les versants pentus nord-est.

    Le Bois des Âges

    Deux types de boisement couvrent les pentes : dans les secteurs Ă  sol assez profond et Ă  bonne rĂ©serve en eau, elles sont occupĂ©es par des chĂȘnes pĂ©donculĂ©s et des charmes, qui laisse la place et dans les zones avec des pentes fortes, oĂč le substrat nutritif est moins Ă©pais et les sols plus riches en matĂ©riaux grossiers, par une forĂȘt composĂ©e d’essences diversifiĂ©es, qui associent des tilleuls, des Ă©rable champĂȘtres et des frĂȘnes. La strate arbustive, est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence du buis. La strate herbacĂ©e, trĂšs variĂ©e, associe de nombreuses plantes forestiĂšres oĂč se mĂȘlent des espĂšces comme le Millepertuis Ă©lĂ©gant ou la GermandrĂ©e scorodoine, la Mercuriale vivace et la Jacinthe des bois. Mais ce n’est pas la grande diversitĂ© de sa flore forestiĂšre qui a justifiĂ© le classement et la protection du bois des Ages mais la prĂ©sence de plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales peu communes, voire rares en Poitou-Charentes.

    En effet, le site est connu par les botanistes depuis le milieu du XIXe siĂšcle pour abriter la trĂšs rare Dentaire bulbifĂšre, une crucifĂšre dissĂ©minĂ©e normalement dans le nord de la France, dont la prĂ©sence devient rarissime au sud de la Loire oĂč elle atteint Ă  peine la rĂ©gion Poitou-Charentes. En effet, seulement six sites ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s : quatre dans le dĂ©partement de la Vienne et deux dans le dĂ©partement des Charentes. La curieuse LathrĂ©e Ă©cailleuse, plante dĂ©pourvue de chlorophylle, parasite de divers arbres et arbustes, avait Ă©tĂ© observĂ©e Ă©galement par les botanistes dans le bois des Âges dĂšs la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle, ce qui tĂ©moigne des facultĂ©s de survie du patrimoine vĂ©gĂ©tal tant que les milieux sont prĂ©servĂ©s.

    Deux autres plantes, Ă©galement rares, apportent une touche montagnarde au site : l’Épiaire des Alpes est en effet une plante des sous-bois montagnards, rare dans les plaines atlantiques, de mĂȘme que la Grande Luzule qui forme souvent dans les hĂȘtraies de moyenne montagne des colonies spectaculaires. Leur survie est rendue possible par divers facteurs microclimatiques tels que des pentes d’orientation nord-est exposĂ©es aux vents froids, une forte humiditĂ© atmosphĂ©rique apportĂ©e par la Charente voisine.

    Urbanisme

    Typologie

    Civray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [14] - [15] - [16].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Civray, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[17] et 3 994 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (38,7 %), zones urbanisĂ©es (21 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,5 %), forĂȘts (14,3 %), prairies (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Construit le long de la Charente qui se divise en deux bras pour entourer un Ăźlot, le centre-ville de Civray s'organise autour de deux rues parallĂšles aboutissant Ă  deux ponts.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 739, alors qu'il Ă©tait de 1 738 en 2013 et de 1 631 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 74,8 % étaient des résidences principales, 9,4 % des résidences secondaires et 15,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,9 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Civray en 2018 en comparaison avec celle de la Vienne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,4 %) supérieure à celle du département (5,9 %) et comparable à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,3 % en 2013), contre 61,7 % pour la Vienne et 57,5 % pour la France entiÚre[I 2].

    Le logement Ă  Civray en 2018.
    Typologie Civray[I 1] Vienne[I 3] France entiĂšre[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 74,8 84,5 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,4 5,9 9,7
    Logements vacants (en %) 15,8 9,6 8,2

    Voies de communication et transports

    Les gares ferroviaires et les haltes ferroviaires les plus proches de Civray sont :

    Les aéroports les plus proches de Civray sont :

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Civray est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[25] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Civray.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[28]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 5] - [29].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage Mas-Chaban, un ouvrage de classe A[Note 6] situĂ© dans le dĂ©partement de la Charente et construit pour constituer une rĂ©serve d’eau de 14 millions de m3. Le PPI a Ă©tĂ© approuvĂ© en 1999. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[31].

    Toponymie

    Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Severus avec le suffixe latin de propriĂ©tĂ© -acum (donnant le nom de Severiacum) devenu, avec le temps, " -ec" puis "-Ă©" voire "-et" ou "-ay" et signifiant « domaine de Severus »[32].

    Histoire

    Antiquité

    À l’époque gallo-romaine, un domaine appartenant Ă  un certain Severus est implantĂ© sur le territoire auquel il laisse son nom.

    Moyen Âge

    Une premiĂšre agglomĂ©ration se dĂ©veloppe avec une petite Ă©glise et un chĂąteau fortifiĂ©, autour d'un guĂ© sur la Charente, puis d'un pont. Le chĂąteau est construit par les comtes de la Marche qui ont siĂ©gĂ© Ă  Charroux du Xe siĂšcle Ă  1177. DressĂ© sur les coteaux peu Ă©levĂ©s de la rive gauche de la Charente, le chĂąteau avait pour objectif de protĂ©ger le passage mais aussi de percevoir des droits. Sa situation aux confins du Poitou et de l’Angoumois en faisait un ouvrage avancĂ© de la marche poitevine face au chĂąteau ou tour d’Aizie en Angoumois. DĂšs 1030, Civray est considĂ©rĂ©e comme une des places fortes les plus puissantes du Poitou. De part et d’autre du pont Perrin (construit en 1169), s’établissent marchands, aubergistes et artisans : c’est la naissance sur la rive droite du nouveau Civray. À la mĂȘme Ă©poque, l’église Saint-Nicolas est construite.

    Civray est donc aux mains des comtes de la Marche. Quand Melle et ChizĂ© quittent (vers 1017 ?) la maison des vicomtes de Melle et d'Au(l)nay (et aussi le Poitou de Guillaume le Grand) pour rejoindre les comtes d'AngoulĂȘme (Guillaume IV, fils de Manzer) puis les comtes de la Marche[Note 7], ces seigneuries sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©es, dĂ©sormais, Ă  Civray[33]. C'est sans doute le mariage d'Almodis de la Marche avec Hugues V de Lusignan vers 1035 qui fait passer ces terres aux Lusignan.

    Appartenant donc Ă  la Maison de Lusignan, notamment Ă  la branche des comtes d’Eu, sires d'Exoudun, Melle, La Mothe, Villeneuve, Usson et ChizĂ©, qui se sont rĂ©voltĂ©s contre l’autoritĂ© du roi Saint Louis, ce dernier assiĂšge le chĂąteau de Civray et l’occupe en 1246. Marie de Lusignan (vers 1232/1234-1260) est l'hĂ©ritiĂšre de ces fiefs quand elle Ă©pouse vers 1250 Alphonse de Brienne. Les Brienne, comtes d'Eu et de GuĂźnes, gardent ces fiefs jusqu'Ă  leur saisie par la Couronne en 1350 Ă  la suite de la disgrĂące et de l'exĂ©cution du connĂ©table Raoul[Note 8].

    La ville subit, au cours de cette pĂ©riode, les vicissitudes liĂ©es aux guerres dues Ă  ces seigneurs turbulents aux allĂ©geances variables. En effet, durant cette Ă©poque, Ă  la fĂ©odalitĂ© en cours de constitution, ces seigneurs souvent autoproclamĂ©s, propriĂ©taires de forteresses Ă©chappent Ă  toute autoritĂ© ducale et dominent la contrĂ©e environnante. Ils multiplient les exactions contre les paysans ou les monastĂšres qu’ils peuvent parfois doter ou piller alternativement. Surtout, ces familles se livrent constamment entre eux Ă  de violentes et dĂ©vastatrices guerres privĂ©es.

    En raison de l’insĂ©curitĂ© chronique qui rĂšgne Ă  partir du milieu du XIVe siĂšcle avec la guerre de Cent Ans, les villes se sont fortifiĂ©es Ă  grand frais. Ainsi, pour pĂ©nĂ©trer dans Civray, il faut franchir l’une des quatre portes fortifiĂ©es construites par les habitants : porte d’AngoulĂȘme, porte Niortaise, porte SĂ©nĂ©geaud ou porte de l’Evesquerie.

    En 1363, la ville qui fait partie du domaine royal depuis 1308 ou 1350, est livrĂ©e Ă  l'enfant Thomas de Wodestock (1355-1397), dernier fils du roi d’Angleterre Édouard III, en application du traitĂ© de BrĂ©tigny, signĂ© trois ans plus tĂŽt[34]. Toutefois, Bertrand du Guesclin reprend le chĂąteau en 1373 pour le comte du roi Valois Charles V.

    Durant la guerre de Cent Ans, les villes, comme Civray, rĂ©sostent derriĂšre leur fortification. Civray a pu, ainsi, accueillir les habitants des campagnes avoisinantes, voire des artisans fuyant les rĂ©gions les plus touchĂ©es comme l’Angoumois ou la Saintonge. Les foires, se tiennent dorĂ©navant Ă  l’abri des murs des villes. Mais les campagnes autour de Civray sont dĂ©vastĂ©es : arbres fruitiers et ceps de vigne arrachĂ©s, rĂ©coltes dĂ©truites ou brulĂ©es. Les champs sont abandonnĂ©s. La famine devient endĂ©mique et favorise les Ă©pidĂ©mies comme la peste noire (1348-1350) qui toucha Civray.

    Melle, ChizĂ© et Civray sont rattachĂ©es au comtĂ© du Poitou par Charles V, et des comtes en sont alors seigneurs, notamment Jean de Berry et Charles ; puis Charles du Maine (en 1452), suivi de Charles d'AngoulĂȘme et sa femme Louise de Savoie en 1487, reçoivent ces seigneuries.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    La commanderie de Civray dĂ©pendait de celle d’EnsignĂ© (actuellement dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres). Elle est bĂątie sur le versant sud du coteau qui borde la rive gauche de la Charente. La chapelle est de plan rectangulaire et de style roman.

    Avec la disparition de l’ordre du Temple, la commanderie et la chapelle sont transmises aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. AprĂšs la RĂ©volution française, la chapelle devint une grange.

    Temps modernes

    À la fin du XVe siùcle, le commerce est prospùre et de belles et riches demeures se construisent (maison Louis XIII).

    François Ier donne un second souffle Ă  Civray en l’érigeant en comtĂ© en juillet 1526 (avec Usson, ChizĂ©, Melle et St-Maixent, enlevĂ©es au comtĂ© de Poitou) pour sa mĂšre, Louise de Savoie (1476-1531), aussi faite duchesse d'AngoulĂȘme au mĂȘme moment. Une sĂ©nĂ©chaussĂ©e est crĂ©Ă©e qui englobe Melle, Aulnay, ChizĂ©, Saint-Maixent et Usson-du-Poitou. Elle subsistera jusqu’à la RĂ©volution française[35]. François Ier supprime ensuite le comtĂ© de Civray en octobre 1533 (rattachement au Poitou), le rĂ©tablit le 12 juin 1540 en faveur de son dernier fils Charles d'OrlĂ©ans (1522-1545).

    Puis le comtĂ© de Civray fait retour Ă  la Couronne, mais est souvent engagĂ© : le 24 avril 1589 et le 5 dĂ©cembre 1591 au sieur Chesne pour 2 730 Ă©cus d'or en tout ; le 14 dĂ©cembre 1593 et le 26 mai 1595 Ă  Mery de BarbeziĂšres pour 16 438 Ă©cus, suivi de son petit-neveu François de BarbeziĂšres le 3 mars 1600 et le 17 novembre 1620, lui-mĂȘme pĂšre d'Achille († ap. 1654) et Charles de BarbeziĂšres ; des portions du comtĂ© sont d'ailleurs aliĂ©nĂ©es temporairement par adjudication : en 1617 Jeanne de CossĂ©, puis son fils le duc Louis Gouffier en juin 1622, sont barons de Melle, et JosuĂ© de St-Gelais-Lusignan est sgr. de Civray en 1641 ; puis le comtĂ© de Civray est engagĂ© le 12 janvier 1656 au marĂ©chal de Turenne (1611-1675) pour 169 000 livres environ, suivi de son neveu le cardinal de Bouillon (1643-1715) qui cĂ©da tout de suite Ă  Dangeau (1638-1720) pour 150 000 livres ; Dangeau fut suivi de sa veuve la comtesse Sophie de BaviĂšre-Palatinat-Löwenstein-Wertheim (1664-1736) et de leur petite-fille Marie-Sophie (1713-1756 ; sans postĂ©ritĂ©) ; enfin le prince de CondĂ© (1736-1818) fut dĂ©clarĂ© l'hĂ©ritier de Marie-Sophie (par sa femme Charlotte de Rohan (1737-1760), arriĂšre-petite-fille d'Hercule-MĂ©riadec de Rohan, prince de Soubise, duc de Rohan-Rohan (1669-1749), le 2e mari de Marie-Sophie), et il devint le dernier comte engagiste de Civray.

    Entre 1550 et 1560, les Protestants reprĂ©sentent Âč⁄₃ de la population de Civray. Outre leur temple, ils avaient leur propre cimetiĂšre, situĂ© en face des PĂąlatries. La route actuelle qui va vers CouhĂ©, sĂ©parait les deux cimetiĂšres : protestant et catholique. Une clĂ© de cintre de la boulangerie MagnĂ© porte une inscription protestante de la fin du XVIe siĂšcle : « Mieux vaut entrer pauvre au Paradis, que riche en Enfers ». Calvin serait venu Ă  Civray, invitĂ© par un aristocrate poitevin, fin lettrĂ©, Boiceau de La Borderie et il l’aurait cachĂ©, chez lui, Ă  La FĂ©nicardiĂšre.

    Les protestants occupent Civray pendant quelques jours en 1574. L'Ă©dit de Nantes proclamĂ© en 1598 par Henri IV les autorise Ă  construire un temple en 1613, dans la rue qui porte de nos jours ce nom. Sous le rĂšgne de Louis XIII, Civray fait partie du « croissant protestant » qui va du Poitou jusqu’au DauphinĂ©, englobant la Saintonge, l’Aunis (La Rochelle) et l’Angoumois, la Haute et Basse Guyenne, le Haut et Bas-Languedoc dont les CĂ©vennes. Dans cette zone, vivaient les ⁄₅ des populations huguenotes. Des villages entiers appartenaient Ă  la RĂ©forme. De plus, dans le Poitou, rĂ©gnait « le protestantisme seigneurial » : on forçait les paysans Ă  aller au prĂȘche[36]. Durant cette pĂ©riode, Ă  partir de 1613, des Capucins sont envoyĂ©s Ă  Civray pour promouvoir la Contre-RĂ©forme et lutter contre le protestantisme. Ces religieux franciscains ne vivent que de la charitĂ© et s’occupent de donner des soins aux malades et d’enseigner. Leur couvent est installĂ© Ă  l’emplacement de l’actuel collĂšge Jeanne-d’Arc et de la Maison de retraite des capucines.

    Toujours, dans cette volontĂ© de contrer le protestantisme, les bĂ©nĂ©dictines s’installent Ă  Civray en 1637. Le couvent est construit sur un terrain situĂ© actuellement rue Duplessis, Ă  l’emplacement du lycĂ©e AndrĂ©-Theuriet. Le couvent est fondĂ© par Eymerie de Rochechouart-Mortemart, marquise de Ruffec et dame de Boisseguin (fille de RenĂ©, sgr. de Mortemart et de Tonnay-Charente ; Ă©pouse en 1594 de Philippe II de Volvire, marquis de Ruffec). Les bĂ©nĂ©dictines ont pour mission d’assurer l’éducation des jeunes filles. Le couvent assurera cette fonction d’enseignement jusqu’à la fermeture et la vente des bĂątiments en 1791.

    Révolution française et Empire

    Civray accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, comme la fĂȘte de la Raison et de la Philosophie le [37]. Avantage retirĂ© de la RĂ©volution : Civray est promue chef-lieu du district de Civray de 1790 Ă  1795.

    En 1801, Civray devient sous-prĂ©fecture. NapolĂ©on 1er crĂ©e le collĂšge de Civray. En 1832, le palais de justice, l’hĂŽtel de ville et la prison sont construits.

    Époque contemporaine

    Sous le rĂšgne de Louis-Philippe, vers 1840, la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux, devant desservir Civray, est dĂ©cidĂ©e. Le maire de l’époque, transporteur de son mĂ©tier, redoutant la ruine pour son entreprise choisit Saint-Saviol pour la construction de la gare. Une partie de la population, craignant pour sa tranquillitĂ©, a soutenu son maire. La gare de Saint-Saviol situĂ©e Ă  quelques kilomĂštres de Civray, Ă  la limite des dĂ©partements de la Vienne et des Deux-SĂšvres, prend le nom de Civray-les-Champs. Il faut donc conduire les voyageurs et les marchandises Ă  Civray-les-Champs. De ce fait, rapidement, il devient impĂ©ratif de crĂ©er un moyen de communication entre la gare et Civray. Ainsi en 1883, une petite ligne de chemin de fer est construite et la gare de Civray - Ville est Ă©difiĂ©e. Celle-ci est dĂ©saffectĂ©e depuis 1991.

    Ainsi, au XIXe siĂšcle, une ligne de chemin de fer reliait la commune de Saint-Saviol Ă  celle de Lussac-les-ChĂąteaux en desservant Civray. Cette voie unique Ă©tait longue de 64 km. Elle fut construite en plusieurs Ă©tapes par la Compagnie PO (Paris-OrlĂ©ans). La premiĂšre Ă©tape : la section Saint-Saviol -Civray-Charroux (Vienne), longue de 17 km a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le . La deuxiĂšme portion : Charroux-Le Vigeant-Lussac-les-ChĂąteaux, longue de 47 km, fut mise en service cinq ans plus tard soit le .

    Au niveau commercial, Civray avec ses champs de foire et ses nouvelles halles est un centre renommĂ© pour ses foires et ses marchĂ©s. Entre 1870 et 1914, les rĂ©coltes de truffes sont importantes. Celles qui sont de qualitĂ© sont exportĂ©es au PĂ©rigord. Quand, les hommes sont mobilisĂ©s au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale, les rĂ©coltes disparaissent. La commune a perdu 82 de ses administrĂ©s lors de ces quatre annĂ©es de guerre. Pour garder le souvenir de cette terrible hĂ©catombe, en 1919, un monument aux morts est Ă©rigĂ© sur la place d’armes, situĂ©e devant l’église Saint-Nicolas. Le monument reprĂ©sente Le Poilu victorieux, Ɠuvre d'EugĂšne BĂ©net, en fonte bronzĂ©e de m de haut. Le poilu brandit la couronne de la victoire. Le monument est inaugurĂ© le .

    En 1926, un sérieux coup est porté au développement de la ville : Civray perd sa sous-préfecture. Civray verra au cours de cette période disparaitre le tribunal, les moulins, les scieries, les grandes foires.

    Il existait trois moulins sur le territoire paroissial de Civray. Ils Ă©taient trĂšs proches les uns des autres et tous situĂ©s sur les berges de la Charente. Le plus ancien est le moulin de Cantes. Il est attestĂ© dĂšs 1363. Il n’existe plus de nos jours. Le moulin de Roche, plus rĂ©cent, est citĂ© Ă  partir de 1414. Il est reconstruit en 1840 pour devenir une minoterie. Il comprend deux Ă©tages avec des combles. Il est construit en pierre enduite avec une toiture en ardoise. La chute d’eau fait 1,4 m. L’énergie hydraulique est complĂ©tĂ©e, lors des basses eaux, par un moteur Ă©lectrique. Peu rentable, le moulin, comme tous ceux du Civraisien a cessĂ© de fonctionner en 1975. Le troisiĂšme moulin, dit le moulin neuf, date de 1662. Il n’existe plus.

    En 1821, la commune de Saint-Clémentin, instituée par la Révolution française, est absorbée par celle de Civray[38].

    Un plan d'Ă©vacuation de 210 000 Mosellans, mis au point depuis 1935, prĂ©voyait que Civray accueillerait les rĂ©fugiĂ©s de Merlebach tandis que L’Isle-Jourdain et Availles-Limouzine recevraient la ville voisine de Freming. C'est ainsi que vont ĂȘtre accueillis Ă  Civray et dans son canton 7 915 personnes. La municipalitĂ©, aidĂ©e du commissaire de police de Merlebach organisent l'installation des rĂ©fugiĂ©s. Les enfants sont accueillis Ă  l’école dans des baraquements prĂšs du pont de chemin de fer. Pour NoĂ«l, les Mosellans se chargent de dĂ©corer le sapin avec des boules, des guirlandes et des bougies, ce qui est une nouveautĂ© pour les Civraisiens.

    Un bataillon d’infanterie coloniale affronte à Civray la Wehrmacht, dans un baroud d’honneur, le [39].

    AprĂšs la dĂ©faite de la France, le maire de Merlebach annonce aux Mosellans qu’ils peuvent rentrer chez eux. Mais Ă  Saint-Dizier (frontiĂšre entre la zone libre et la zone occupĂ©e), les soldats allemands les enrĂŽlent de force. Certains parviennent Ă  s'Ă©vader et reviennent Ă  Civray. Les rĂ©fugiĂ©s de confession juive, interdits en Moselle, restent Ă  Civray, mais n'ont plus droit Ă  l’allocation de rĂ©fugiĂ©s octroyĂ©e par l’État.

    En , une jeune fille prĂ©vient les familles juives qu’une rafle va ĂȘtre organisĂ©e et permet, ainsi, Ă  plusieurs familles de s’échapper en quittant Civray Ă  pied en direction de la zone libre. Ceux qui n'ont pas fui seront arrĂȘtĂ©s par les gendarmes. Le , Civray a inaugurĂ© la rue de Merlebach, en hommage Ă  ces rĂ©fugiĂ©s

    Les et , la Wehrmacht, en retraite, se heurte Ă  des maquisards qui engagent le combat. Il va durer deux jours. Il y a 22 morts tant parmi les maquisards que les civils[40]. En souvenir de ces jours, un monument aux morts est Ă©rigĂ© par la commune de Civray sur les lieux mĂȘme du combat, Ă  Combosseize, en .


    En 1962, une nouvelle perception est implantĂ©e boulevard Carnot. L’annĂ©e 1970 est, quant Ă  elle, marquĂ©e par la destruction des halles. La modernisation s’avĂšre tragique pour les commerces du centre-bourg qui disparaissent au profit des grandes surfaces installĂ©es aux entrĂ©es des grandes villes. À la fin du XXe siĂšcle, Civray avec ses administrations et avec ses cinq banques reste toujours une ville administrative. En 1990, un nouveau pont est jetĂ© sur la Charente et une rocade est construite. Mais la ville reste toujours Ă  l’écart des grandes voies de communication : la gare de voyageurs de Saint-Saviol n’est pas desservie par le TGV.

    Politique et administration

    La mairie en 2011.

    Rattachements administratifs

    La commune, qui a été le chef-lieu de l'Arrondissement de Civray de 1801 à 1926, se trouve depuis cette date dans l'arrondissement de Montmorillon du département de la Vienne.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Civray[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Civray porté de 12 à 30 communes.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisiÚme circonscription de la Vienne.

    Intercommunalité

    Civray était le siÚge de la communauté de communes du Civraisien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes des Pays Civraisien et Charlois, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans la Vienne, la liste SE menĂ©e par Gilbert Jaladeau obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 662 voix (53,25 %, 18 conseillers municipaux Ă©lus dont 5 communautaires), devançant de 81 voix celle PS menĂ©e par Jean-Paul Gentils[41] — ancien premier maire-adjoint de Jean-Bernard Brunet, qui ne se reprĂ©sentait pas — avec 581 voix (46,74 %, 5 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 29,48 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[42] - [43].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Vienne, la liste SE menée par Pascal Lecamp obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 564 voix (61,97 %, 19 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant trÚs largement celle, également SE, menée par le maire sortant Gilbert Jaladeau[44] - [45], qui a recueilli 346 voix (38,02 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 48,00 % des électeurs se sont abstenus[46].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[47]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    18 mai 1945[48] mai 1953 Roger Bonnet RĂ©sistant
    mai 1953 juin 1954 Albert-Léon Hivert[Note 9] Retraité de l'Armée
    Mort en fonction
    1954 mars 1959 Fernand Fertier
    mars 1959 mars 1971 André Guillard[Note 9] - [49] - [50] Chirurgien, résistant, chirurgien des maquis du Sud Vienne,
    Fondateur de la clinique de Civray
    mars 1971 1997 Raoul Cartraud[51] PS Professeur de sciences physiques
    DĂ©putĂ© de la Vienne (3e circ.) (1981 → 1986)
    Conseiller rĂ©gional de Poitou-Charentes (1981 → 1992)
    PrĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Poitou-Charentes (1982 → 1985)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Civray (1967 → 1992)
    DĂ©missionnaire
    1997 mars 2001 Jacques Rigaud[52] PS Résistant, retraité de la SNCF
    mars 2001 mars 2014 Jean-Bernard Brunet[53] PS Ancien chef de centre de secours
    mars 2014 mai 2020 Gilbert Jaladeau SE Retraité gestion finances
    mai 2020[54] août 2022 Pascal Lecamp[55] MoDem Cadre administratif et commercial d'entreprise
    DĂ©putĂ© de la Vienne (3e circ.) (2022 → )
    Vice-prĂ©sident de la CC des Pays Civraisien et Charlois (2020 → 2022)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme député
    août 2022[56] En cours
    (au 4 février 2023)
    Emmanuel Brunet Technicien

    Jumelages

    Panneau des jumelages de Civray.

    Civray est jumelée avec Illingen (Allemagne) et Downham Market (Angleterre).

    Distinctions et labels

    Civray a le label Station Verte.

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[57].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune de Civray dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne.

    Sur la commune de Civray, sept établissements scolaires sont ouverts : trois écoles, deux collÚges et deux lycées :

    Equipements culturels

    Outre le Le MusĂ©e de la prĂ©histoire, la commune dispose d'une bibliothĂšque municipale : plus de 12 000 documents sont mis Ă  la disposition des habitants. Ils sont rĂ©partis entre un fonds pour adulte et un fonds pour la jeunesse.

    Postes et télécommunications

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Santé

    • L'EHPAD (Établissement hĂ©bergeant des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes) Les Capucines est un Ă©tablissement public mĂ©dico-social autonome Ă  proximitĂ© du centre ville de Civray. Il accueille des personnes d'au moins 60 ans (sauf dĂ©rogation) des deux sexes, plus ou moins dĂ©pendantes, isolĂ©es ou en couple. Il dispose de 116 chambres individuelles et de 2 chambres doubles rĂ©parties en 4 secteurs et sur 3 niveaux. Cet Ă©tablissement emploie plus de 75 agents. Il offre une prestation qui comprend aussi bien les soins, la surveillance mĂ©dicale, les activitĂ©s et loisirs, l'entretien du linge, les repas, l'aide aux dĂ©marches administratives et l'accompagnement des rĂ©sidents de façon gĂ©nĂ©rale.
    • EHPAD Santa Monica est une maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e qui est implantĂ©e dans un parc boisĂ© de 13 hectares. Elle propose un hĂ©bergement temporaire ou dĂ©finitif pour les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. L'Ă©tablissement a une capacitĂ© d'accueil de 60 lits dont une unitĂ© de prise en charge de la maladie d'Alzheimer de 10 lits.

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[59].

    En 2020, la commune comptait 2 574 habitants[Note 10], en diminution de 6,23 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4591 3431 4871 5612 2032 1002 1092 2472 260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2272 3042 2842 2882 2792 5492 5492 5532 558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4922 3932 5152 3622 2842 3432 5222 7122 900
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 8673 0343 1082 9782 8142 6382 7482 8032 866
    2015 2020 - - - - - - -
    2 6642 574-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique


    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 326 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    DE 1999 Ă  2005, Civray a connu une nette hausse de 15,5 % de sa population.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune de Civray ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie de Civray administre une population totale de 3 013 personnes. À cela, il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (163 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 2 850 habitants.

    La répartition de la population par sexe était la suivante:

    • en 1999: 45,8 % d'hommes et 54,2 % de femmes.
    • en 2005: 45,7 % d'hommes et 54,3 % de femmes.
    • en 2010: 44,8 % d'hommes pour 55,2 % de femmes.

    RĂ©partition de la population en 2012 par tranche d'Ăąge :

    • moins de 20 ans : 17.98 %
    • de 20 Ă  60 ans : 38,11 %
    • de 60 ans ou plus: 43.91 % dont de 75 ans ou plus : 23.79 %

    Le nombre de célibataires était de :

    • en 2005 : 25,8 %,
    • en 2012 : 27,9 %.

    Les couples mariés représentaient

    • en 2005 : 50,3 % de la population,
    • en 2012 : 48,09 %.

    Les divorcés

    • en 2005 : 7 %,
    • en 2012 : 6,55 %.

    Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de

    • en 2005 : 16,9 %,
    • en 2012 : 17,47 %.

    L'évolution des naissances et décÚs de 2002 à 2011 est la suivante (INSEE) :

    • en 2011 : 19 naissances et 74 dĂ©cĂšs.
    • en 2010 : 27 naissances et 79 dĂ©cĂšs.
    • en 2009 : 19 naissances et 66 dĂ©cĂšs.
    • en 2008 : 21 naissances et 53 dĂ©cĂšs.
    • en 2007 : 24 naissances et 57 dĂ©cĂšs.
    • en 2006 : 27 naissances et 56 dĂ©cĂšs.
    • en 2005 : 26 naissances et 66 dĂ©cĂšs.
    • en 2004 : 24 naissances et 58 dĂ©cĂšs.
    • en 2003 : 19 naissances et 53 dĂ©cĂšs.
    • en 2002 : 27 naissances et 49 dĂ©cĂšs.

    Manifestations culturelles et festivités

    Chaque année depuis 2004, fin Juillet, se tient le Festival Au fil du son à l'Espace François Mitterrand.

    Sports et loisirs

    Les associations sportives:

    • U.S. Civray Basket-Ball,
    • Cycle Amical Civraisien,
    • U.S. Civray Hand-Ball,
    • U.S. Civray Natation,
    • ACG Foot Sud 86,
    • Entente PĂ©tanque,
    • Gymnastique Civraisienne,
    • U.S. Civray Volley-Ball,
    • Cyclotouristes Civraisiens,
    • Tennis Club du Pays Civraisien,
    • Judo Club de Civray,
    • Club Pugilistique Civraisien,
    • Club de Tennis de Table,
    • Les Ailes Civraisiennes,
    • Association Communale de Chasse,
    • Nocquet Ryu (AĂŻkido),
    • Sport Ambiance et Bonne Humeur,
    • Badminton Loisir,
    • Les Goupils du Civraisien,
    • Jeunes Sapeurs Pompiers.

    MĂ©dias

    • Le Journal de Civray et du Sud-Vienne : hebdomadaire d'informations locales fondĂ© en 1838.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[61], il n'y a plus que 3 exploitations agricoles en 2010 contre 4 en 2000. Ce sont des exploitations individuelles. Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont considĂ©rablement augmentĂ© et sont passĂ©es de 3 hectares en 2000 Ă  175 hectares en 2010.

    La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Chabichou du Poitou (AOC)
    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charente (AOC)
    • Beurre des Deux-SĂšvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
    • Porc du Limousin (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    Commerces et services

    Une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne est prĂ©sente sur le territoire de la commune. En 2012, il y avait 11 commerces Ă  savoir :

    Un marchĂ© important a lieu deux fois par semaine sur la place Leclerc : le mardi matin (75 exposants) et le vendredi matin (25 exposants).

    Emploi et activités

    Le taux d'activité était de 66,7 % en 2005 et 67,2 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage Ă©tait de :

    • en 1999 : 12,10 %.
    • en 2005 : 11,30 %.
    • en 2009 : 13,70 %.

    Les catégories socioprofessionnelles à Civray en 2009 :

    • Agriculteurs : 1,80 %,
    • Artisans : 8,57 %,
    • Cadres : 8,11 %,
    • Professions intermĂ©diaires : 19,39 %,
    • EmployĂ©s : 34,22 %,
    • Ouvriers : 27,91 %.

    Répartition des emplois par secteur d'activité (Insee - 2012) :

    • Agriculture : 0,25 %,
    • Construction : 3,18 %,
    • Industrie : 11,76 %,
    • Tertiaire marchand : 42,48 %,
    • Tertiaire non marchand : 42,32 %.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Saint-Nicolas de Civray.
      Saint-Nicolas de Civray.
    • Chapelle de la commanderie des Templiers, situĂ©e rue de la Commanderie, Ă  300 m de la sortie sud du grand pont.
      La chapelle a un chevet plat percĂ© de trois hautes baies en plein cintre. Elles sont largement Ă©vasĂ©es Ă  l’intĂ©rieur. Le portail est de style roman caractĂ©risĂ© par des arcs lĂ©gĂšrement brisĂ©s. Il s’ouvre dans le mur nord de la chapelle. Les murs latĂ©raux Nord et Sud sont sans ouvertures. La seule ouverture se situe sur la façade occidentale de l’édifice, avec, sans doute, une porte qui est de nos jours condamnĂ©e par la construction d’une maison. Le portail est cachĂ© par la construction de bĂątiments agricoles de servitude.
    • Vestige du chĂąteau qui date des Xe et XIe siĂšcles. Son existence est attestĂ©e dĂšs 1010-1020 sous le nom de Castrum Sivriacum.
    • Maison noble de l’Hermitage. Son nom provient de la prĂ©sence de grottes qui Ă©taient autrefois habitĂ©es ainsi que de son relatif Ă©loignement du centre de Civray. La maison a appartenu Ă  la mĂȘme famille de 1629 Ă  1985. Cette famille Ă©tait protestante comme le prouve l’inscription « Crux Ave 1649 » situĂ©e sur la clĂ© de voĂ»te du portail. Autre preuve: la prĂ©sence de pins parasols.
    • Tour situĂ©e au 4, place Leclerc, Ă  cĂŽtĂ© de l’église Saint-Nicolas. C’est un ancien pigeonnier. Il date des XVe et XVIe siĂšcles. Cette tour se caractĂ©rise par l’étroitesse de sa base par rapport Ă  son sommet. Elle est, aussi, crĂ©nelĂ©e en son milieu. Ce dĂ©tail pourrait indiquer que le pigeonnier a Ă©tĂ© une tour appartenant aux anciennes fortifications de la ville, qui aurait Ă©tĂ© transformĂ©e ultĂ©rieurement en pigeonnier. La tour est dotĂ©e d’un toit en poivriĂšre en ardoise.
    L'hĂŽtel Louis XIII.
    • HĂŽtel de la PrĂ©vĂŽtĂ© situĂ© au no 10 de la rue Louis-XIII. Cet Ă©difice s’appelle, aussi, « HĂŽtel Louis XIII » en souvenir du passage du roi Ă  Civray. En effet, Louis XIII coucha dans cette maison les 2, 3 et . Il Ă©tait, alors, ĂągĂ© de 16 ans. Il Ă©tait accompagnĂ© de sa femme, Anne d'Autriche, qu’il venait d’épouser Ă  Bordeaux et de sa mĂšre, Marie de MĂ©dicis. Hostile au mariage, l’armĂ©e protestante de CondĂ© suivait celle du jeune roi. La maison date de la fin du XVe siĂšcle. Il est fort probable qu’elle Ă©tait le lieu de rĂ©sidence des gouverneurs de Civray puis des sĂ©nĂ©chaux. La maison possĂšde une tour qui contient un escalier Ă  colonne centrale et Ă  base prismatique. La charpente est en carĂšne de vaisseau. Sa façade est ciselĂ©e. Sa porte d’angle possĂšde des pinacles de style gothique flamboyant et son fronton en ogive se termine en fleuron. Les fenĂȘtres gothiques Ă  meneaux furent dĂ©truites au XVIIIe siĂšcle. Il reste de nos jours une fenĂȘtre de style gothique et Renaissance italienne. L'Ă©difice est inscrit comme monument historique depuis 1927.
    • L'hĂŽtel Louis-XIII : fenĂȘtre Renaissance.
      L'hĂŽtel Louis-XIII : fenĂȘtre Renaissance.
    • HĂŽtel des Trois Piliers. Il est situĂ© au nos 1, 3, 4, 5 et 7 rue Louis-XIII. Il date du dĂ©but du XVIe siĂšcle. C’était l’hĂŽtellerie la plus importante et la plus rĂ©putĂ©e de Civray. Elle Ă©tait immense et comportait notamment une boulangerie, une rĂŽtisserie, de vastes Ă©curies (qui ont Ă©tĂ© transformĂ©es en cinĂ©ma aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale), des dĂ©pendances. DĂ©nommĂ©e dans un premier temps, HĂŽtel des Trois Piliers, l’hĂŽtellerie prit ensuite le nom de HĂŽtel de France puis HĂŽtel du ChĂȘne Vert. Il disparut vers 1910. De nos jours, le bĂątiment est occupĂ© par une banque. Il reste de l’ancien temps : quelques fenĂȘtres, la tour et son escalier intĂ©rieur Ă  vis, une porte ogivale. Son concurrent direct, situĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de la rue, l’HĂŽtel du Dauphin, a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1890.
    • Pigeonnier de la FĂ©nicardiĂšre : le hameau se trouve sur le territoire communal de SavignĂ©, mais le pigeonnier est sur celui de Civray. Il date du XVIe siĂšcle.
    • Belles portes « Ă  l’italienne » aux nos 4 et 8 de la rue Louis-XIII. Elles datent du XVIIe siĂšcle. Celle du no 8 sera trĂšs Ă  la mode durant tout ce siĂšcle. Elle imite le fronton du pĂ©ristyle d’un temple grec : pied-droit tenant lieu de colonnes, chapiteaux simulĂ©s, architrave, fronton triangulaire ornĂ© de gouttes et formant auvent, triglyphes et mĂ©topes.
    • Porte Ă  l'italienne, 8 rue Louis-XIII.
      Porte Ă  l'italienne, 8 rue Louis-XIII.
    • Porte Ă  l'italienne, 4 rue Louis-XIII.
      Porte Ă  l'italienne, 4 rue Louis-XIII.

    Le Musée de la préhistoire

    Un musée de la préhistoire abrite des collections magdaléniennes provenant en partie des grottes du Chaffaud situées sur le territoire de la commune de Savigné. En 1853, la premiÚre gravure préhistorique sur os connue fut découverte dans cette grotte. Elle est actuellement au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

    Gastronomie

    Civray est une petite citĂ© commerçante oĂč se dĂ©guste la spĂ©cialitĂ© locale : le chabichou qui est un fromage de chĂšvre.

    Les fromages frais, produits dans la rĂ©gion et rĂ©alisĂ©s Ă  base de lait de chĂšvres rentrent dans la prĂ©paration d'une spĂ©cialitĂ©: la galette fromagĂšre ou fromagĂ©, qu’on peut acheter en pĂątisserie Ă  Civray. Elle est composĂ©e de fromage de chĂšvre frais, ou de fromage de vache, d'Ɠufs, de sucre et d'un peu de farine sur pĂąte brisĂ©e. Dans le parler poitevin du Civraisien on la nomme « froumajhĂ© », « galette au froumajhe », « galette froumajhĂšre »[63].

    Une autre spĂ©cialitĂ© qu’on trouve Ă  acheter en pĂątisserie est la « grimole » ou « cigalĂ© ». C’est une sorte de clafoutis aux pommes[63].

    Personnalités liées à la commune

    Y sont nés
    Y ont vécu et/ou fait leurs études

    HĂ©raldique

    Blason de Civray Blason
    D'azur semĂ© de roses d'or, au lion du mĂȘme brochant[66].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    6. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[30].
    7. Il existait des liens intimes entre ces familles comtales car la Maison des comtes de la Marche assume le comtĂ© de PĂ©rigord depuis 975, aprĂšs le mariage du comte Boson ; or les comtes de PĂ©rigord sont une branche cadette des comtes d'AngoulĂȘme, et ils avaient Ă©tĂ© associĂ©s au comtĂ© d'AngoulĂȘme jusqu'en 975)
    8. Pour certains, Civray aurait Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©e de cet ensemble fĂ©odal et aurait rejoint les possessions de la branche aĂźnĂ©e des Lusignan : elle aurait Ă©tĂ© annexĂ©e Ă  la Couronne dĂšs 1308/1314, Ă  la suite de la mort des derniers Lusignan ayant eu rang comtal, Guy, comte de la Marche, d'AngoulĂȘme et de PorhoĂ«t, baron de FougĂšres, sgr. de Lusignan, puis sa sƓur Yolande
    9. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    3. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Fiche du Poste 86078002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    12. DREAL Poitou-Charentes / SDAP, 2013
    13. Poitou-Charentes Nature, 2000
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Civray », sur Géorisques (consulté le )
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    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Civray », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    29. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    30. Article R214-112 du code de l’environnement
    31. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    32. Le Patrimoine des communes de la Vienne, Paris, Flohic, , 1136 p. (ISBN 2-84234-128-7).
    33. « Les seigneurs de Melle et de Civray, puis comtes de Civray, p. 83-99 », sur Notes diverses pour servir à l'histoire de Melle, par Henri Beauchet-Filleau, chez Edouard Lacuve, à Melle, 1890
    34. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-SĂšvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, Ă©ditions GĂ©rard Tisserand, , 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 196.
    35. Bulletins de la Société des antiquaires de l'Ouest, 1849, p. 345-346.
    36. Louis XIII de Jean-Christian Petitfils. Les Ă©ditions Perrin.2008. (ISBN 978-2-262-04819-8).
    37. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 127 et 175
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    39. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La CrÚche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 11.
    40. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 54.
    41. « Jean-Paul Gentils mĂšnera une liste : https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/civray/jean-paul-gentils-menera-une-liste », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ 17/1/2014 mis Ă  jour le 2/6/2017 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    42. RĂ©sultats officiels pour la commune Civray
    43. Jean-François Rullier, « Coup de tonnerre Ă  Civray: la liste Jaladeau sort la gauche ! », Centre Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Bastion socialiste, la mairie de Civray Ă©tait dĂ©tenue par la gauche depuis 1971 et l'arrivĂ©e de Raoul Cartraud. Hier, la liste conduite par Gilbert Jaladeau a mis un terme Ă  cette hĂ©gĂ©monie en battant celle de Jean-Paul Gentils, premier adjoint sortant, au terme d'une Ă©lection marquĂ©e par une forte participation ».
    44. « Civray : Gilbert Jaladeau se porte candidat aux Ă©lections municipales », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ 9/10/2019 mis Ă  jour le 11/10/2019 (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    48. « Chronique civraisienne du mois de mai 1945 », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Roger Bonnet, chef rĂ©sistant est Ă©lu maire par 13 voix sur 14 ».
    49. La fiche biographique d'André Guillard sur le site du Who's Who
    50. « Des rues portent le nom de rĂ©sistants », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    51. « Quand une rue Raoul Cartraud ? : Raoul Cartraud est dĂ©cĂ©dĂ© il y a 10 ans. Si la mĂ©moire de ce brillant homme politique reste trĂšs vive, en Civraisien, aucune rue ni place ne porte son nom », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    52. « Jacques Rigaud, ancien maire », La Nouvelle RĂ©publique,‎ (lire en ligne) « Conseiller municipal en 1989, puis premier adjoint de 1995 Ă  1997 et enfin maire de 1997 Ă  2001, succĂ©dant Ă  Raoul Cartraud, il a consacrĂ© une grande partie de sa vie aux associations ».
    53. « Jean-Bernard Brunet a quittĂ© les Civraisiens », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ 26/7/2016 mis Ă  jour le 27/4/2017 (lire en ligne, consultĂ© le ) « Jean-Bernard Brunet a Ă©tĂ© Ă©lu en 1995, il a pris ses fonctions de maire en 2001 jusqu'en 2014 ».
    54. « Pascal Lecamp s’installe dans le fauteuil de maire : Pascal Lecamp, seul candidat, a Ă©tĂ© Ă©lu maire de Civray, samedi Ă  La Margelle. Le nouveau conseil municipal comptera six adjoints », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    55. « Pascal Lecamp, un diplomate viscĂ©ralement attachĂ© Ă  son terroir : Élu dĂ©putĂ© de la 3e circonscription de la Vienne, Pascal Lecamp, maire de Civray, marche sur les traces de son guide en politique, Raoul Cartraud. Et compte user de diplomatie dans les rangs d'une majoritĂ© prĂ©sidentielle en proie au doute », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ 20/6/2022 mis Ă  jour le 21/6/2022 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    56. « Emmanuel Brunet est le nouveau maire de Civray depuis le 25 aoĂ»t : AprĂšs la dĂ©mission de Pascal Lecamp, Ă©lu dĂ©putĂ©, il fallait choisir un nouveau maire, Ă  Civray. Le conseil municipal du 25 aoĂ»t a Ă©lu Emmanuel Brunet », La Nouvelle RĂ©publique du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Avec 20 voix et un blanc, il a Ă©tĂ© Ă©lu au premier tour ».
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    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    61. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    62. Visite virtuelle de l'Ă©glise Saint-Nicolas de Civray
    63. Éric Nowak, La tarte au fromage blanc : le cheese-cake des rĂ©gions de France, CPE Ă©ditions, 2014. (ISBN 978 2 36572 320 6).
    64. Michel Demézil, 2018.- Henry Blondet-Desbordes (1856-1940). Les amis du pays civraisien, no 195 : 18-27.
    65. Yves Gomy (1998).- Henry Desbordes (1856-1940) ou la dignité des convenances. Nouvelle Revue d'Entomologie (N.S.), 15 (2): 105-123.
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 », sur armorialdefrance.fr.
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