Lizant
Lizant est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Lizant | |||||
Ăglise Sainte-Radegonde-Saint-Junien. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Gauthier 2020-2026 |
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Code postal | 86400 | ||||
Code commune | 86136 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
387 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 05âČ 10âł nord, 0° 16âČ 48âł est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 157 m |
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Superficie | 16,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Civray | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Les habitants sont appelés les Lizantais et les Lizantaises.
Localisation
Lizant est situé à 5 km au nord-est de Taizé-Aizie la plus grande ville aux alentours, et au sud de Civray.
La commune est proche du parc naturel régional Périgord Limousin.
Le village est niché dans une vallée aux aspects montagnards. Il est bordé, dans sa partie sud, par la Charente. En outre, il s'est développé à la confluence de quatre petites riviÚres : le Cornac, le Pas de Mule, le Cibiou qui se rejoignent dans le bourg pour former la Sonnette.
Câest la commune qui est situĂ©e la plus au sud du dĂ©partement de la Vienne. Le paysage est dĂ©jĂ charentais avec ses vallons accentuĂ©s.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Lizant présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :
- pour 43 % par des Terres Rouges (ce sont des sols acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s dâargiles ferrugineuses Ă silex provenant dâĂ©pandages superficiels du Massif Central) situĂ©es sur les plateaux,
- pour 4 % de calcaire dans les vallées et les terrasses alluviales,
- pour 53 % d'argile Ă silex peu profonde sur les plateaux du seuil du Poitou.
En 2006, 81,7 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture et 18,3 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels[2]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet dâoffrir des conditions favorables Ă lâaccueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours dâeau et zones humides, dunes et plages⊠constituent ainsi des cĆurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.
La richesse du sous-sol des collines a permis, dĂšs le Moyen Ăge, lâexploitation de la pierre. Ainsi, les pierres retirĂ©es des carriĂšres ont permis la construction de lâĂ©glise Saint-Nicolas de Civray.
Hydrographie
La commune est traversée par 8,3 km de cours d'eau dont les principaux sont le ruisseau Du Pas de la Mule sur une longueur de 4,8 km, le Cibiou sur une longueur de 2,2 km et la Charente sur une longueur de 1,3 km.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 859,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 55 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Voies de communication et transports
La route départementale D 1 commence à Lizant et relie la commune à Dangé-Saint-Romain.
Les gares et les haltes ferroviaires proches de la commune :
- la halte d'Ăpanvilliers Ă 16,2 km ;
- la gare de Saint-Saviol Ă 8,5 km ;
- la halte ferroviaire d'Anché-Voulon à 29,5 km ;
- la gare de Ruffec Ă 9,4 km ;
- la halte de Luxé à 25,8 km.
Les aéroports les plus proches de Lizant sont :
- l'aĂ©roport international AngoulĂȘme-Cognac Ă 40 km ;
- l'aéroport de Poitiers-Biard à 56 km ;
- l'aérodrome de Niort - Souché à 58 km.
Urbanisme
Typologie
Lizant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (81 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), forĂȘts (19,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,9 %), prairies (8,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lizant est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Charente et le ruisseau du Pas de la Mule. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2018[24] - [22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[27]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage Mas-Chaban, un ouvrage de classe A[Note 8] situĂ© dans le dĂ©partement de la Charente et construit pour constituer une rĂ©serve dâeau de 14 millions de m3. Le PPI a Ă©tĂ© approuvĂ© en 1999. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[30].
Toponymie
Le nom du village dérive de « LÚze », qui désigne une argile. En effet, le bourg est situé sur une terrain trÚs argileux[31].
Histoire
Lizant a subi les ravages de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion.
Lâagriculture a Ă©tĂ© pendant longtemps centrĂ©e sur la chĂątaigne et le blĂ©.
Politique et administration
Intercommunalité
Depuis 2015, Lizant est dans le canton de Civray (no 6) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Lizant était dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Ănergies nouvelles
Sur le sol de la commune, un parc, regroupant 12 Ă©oliennes, devrait voir le jour en mai 2014 aprĂšs neuf ans de procĂ©dure. Ce parc, le plus grand du dĂ©partement de la Vienne, est Ă cheval sur les communes de Saint-Macoux, de Saint-Gaudent, de Lizant et de VoulĂȘme. Ce parc reprĂ©sente une puissance totale de 24 MW pour une production estimĂ©e Ă 53 GWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26 500 habitants. Les Ă©oliennes sont composĂ©es d'un mĂąt de 100 m de hauteur et de pales de 50 m. Cette Ă©nergie renouvelable devrait permettre d'Ă©conomiser chaque annĂ©e 17 000 tonnes de CO2.
Protection de lâenvironnement
Depuis 2011, la commune est signataire de la Charte Terre Saine « Votre commune sans pesticides ». La charte Terre Saine Poitou-Charentes invite les communes et les établissements publics intercommunaux à participer à la réduction des pesticides et à la préservation d'un environnement sain en région Poitou-Charentes.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[34].
En 2020, la commune comptait 387 habitants[Note 9], en diminution de 8,73 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, selon lâINSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 27 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune de Lizant ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie de Lizant administre une population totale de 470 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (cinq personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 465 habitants.
En 2010, la répartition de la population par sexe était la suivante : 47,8 % d'hommes pour 52,2 % de femmes.
Enseignement
La commune de Lizant dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école maternelle publique dépend de l'inspection académique de la Vienne.
Les communes de Lizant, VoulĂȘme et Saint-Gaudent sont en regroupement pĂ©dagogique intercommunal. Ainsi, les maternelles sont localisĂ©es Ă Lizant puis les CP et CE1 Ă lâĂ©cole de VoulĂȘme et enfin les CE2, CM1 et CM2 Ă lâĂ©cole de Saint-Gaudent.
Ăconomie
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[37], il n'y a plus que 8 exploitations agricoles en 2010 contre 10 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© de 25 % et sont passĂ©es de 583 hectares en 2000 Ă 730 hectares en 2010 dont 248 irrigables[37]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible dâexploitations. Cette tendance est conforme Ă lâĂ©volution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă 2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[38].
46 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 16 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 11 % pour le fourrage et 18 % reste en herbes[37].
Quatre exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (266 tĂȘtes en 2010 contre 326 tĂȘtes en 2000). les Ă©levages de moutons et de volailles ont disparu au cours de cette dĂ©cennie[37]. La disparition de l'Ă©levage d'ovins est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, ce troupeau, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[39].
La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants dâavoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :
- Chabichou du Poitou (AOC)
- Beurre Charente-Poitou (AOC)
- Beurre des Charente (AOC)
- Beurre des Deux-SĂšvres (AOC)
- Veau du Limousin (IGP)
- Porc du Limousin (IGP)
- Jambon de Bayonne (IGP)
Commerce et service
En 2012, le seul commerce encore ouvert au sein du village est une boulangerie.
Secteur protégé
L'Ă©tablissement et service d'aide par le travail (ESAT) Joseph-Rouil est ouvert depuis 1981 et accueille 60 personnes reconnues travailleurs handicapĂ©s. Ses activitĂ©s sont le conditionnement et les travaux Ă façon, la blanchisserie industrielle, lâentretien et la crĂ©ation d'espaces verts, lâassemblage et le montage, la dĂ©coupe et le travail du bois.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Radegonde-Saint-Junien. Elle est situĂ©e au cĆur du village. LâĂ©difice est accolĂ© sur son cĂŽtĂ© droit aux maisons et les autres cĂŽtĂ©s sont longĂ©s par le ruisseau de Cornac. Le chevet est droit. Il date du XVe siĂšcle. LâĂ©glise possĂšde deux fenĂȘtres de style gothique flamboyant. Le bĂątiment a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1765. Il est dotĂ© de deux nefs. LâĂ©glise est dĂ©diĂ©e Ă deux saints trĂšs vĂ©nĂ©rĂ©s dans le Poitou : sainte Radegonde et saint Junien qui est nĂ© Ă ChampagnĂ©-le-Sec et qui a vĂ©cu en ermite Ă Chaunay. Les deux saints sont morts le mĂȘme jour, saint Junien Ă Chaunay (ou Ă MairĂ©-lâEvescaut) et sainte Radegonde Ă Poitiers. La cloche date de 1731.
- Maison Ă la tour. Elle date du XIIe siĂšcle. La maison se caractĂ©rise, de nos jours, par la prĂ©sence dâune tour pentagonale avec Ă sa base une porte cloutĂ©e que surmonte un linteau en accolade avec un Ă©cusson. Cette maison est construite sur une chute dâeau. Il sâagit de vestiges dâune construction plus importante qui possĂ©dait deux tours. Elle marquait, alors, lâentrĂ©e du bourg, sur la route allant de Charroux Ă Saintes. Elle aurait Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© des Templiers et pourrait dĂ©pendre de la commanderie de Civray. La maison a Ă©tĂ©, par la suite, transformĂ©e en huilerie.
- Colombier du XVIIe siĂšcle au lieu dit Boisseguin[40].
- Le Tilleul de Sully est classé en tant que monument naturel[41].
HĂ©raldique
Blason | D'azur à cinq tours d'or maçonnée de sable ordonnées en chevron[42]. |
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Détails | Blason à confirmer Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles de Wikipédia
- Liste des communes de la Vienne
- Anciennes communes de la Vienne
- Liste des cantons de la Vienne
- Liste des intercommunalités de la Vienne
- Poitou
- Liste des monuments historiques de la Vienne
- GĂ©ographie de la Vienne
- Histoire de la Vienne
- Climat de la Vienne
- Ăconomie de la Vienne
- DĂ©mographie de la Vienne
- Tourisme dans la Vienne
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[29].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Civray - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Lizant », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lizant », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes â Ădition FLOHIC â 2002 â (ISBN 2-84234-128-7).
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste â EnquĂȘte Structure 2007
- Agreste â Bulletin no 12 de mai 2013
- Ce lieu dit n'a pas de lien avec la famille Dugros de Boisseguin. Cette famille appartient à l'ancienne bourgeoisie de la Saintonge (Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siÚcle, tome 14, pages 374 à 375 Dugros de Boisseguin.
- DREAL Poitou-Charentes / SDAP, 2013
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).