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Saint-Gaudent

Saint-Gaudent est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Gaudent
Saint-Gaudent
L'Ă©glise (fin XIXe).
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Josette Colas
2020-2026
Code postal 86400
Code commune 86220
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Gaudentais
Population
municipale
313 hab. (2020 en augmentation de 3,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 27 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 07â€Č 00″ nord, 0° 17â€Č 24″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 153 m
Superficie 11,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Civray
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Gaudent
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Saint-Gaudent

    GĂ©ographie

    Saint-Gaudent est une commune rurale.

    La commune est proche du parc naturel régional Périgord Limousin.

    Les citoyens de Saint-Gaudent sont nommés les Saint-Gaudentais et les Saint-Gaudentaises.

    Localisation

    La grande ville la plus proche de Saint-Gaudent est Poitiers et se trouve Ă  52,33 km au nord, Ă  vol d'oiseau.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La rĂ©gion de Saint-Gaudent prĂ©sente un paysage de plaines vallonnĂ©es plus ou moins boisĂ©es et de vallĂ©es. Le terroir se compose[1] pour 100 % de Terres Rouges plus ou moins profondes qui sont situĂ©es sur les plateaux. Ce sont des sols acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central.

    En 2006, 88,5 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 9,1 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 2,4 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[2].

    Hydrographie

    Le Ruisseau du Pas de la Mule est le principal cours d'eau qui traverse le territoire de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 866 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 859,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  51 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de la commune :

    Les aéroports les plus proches de Saint-Gaudin sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Gaudent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (88,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,6 %), forĂȘts (9,1 %), zones urbanisĂ©es (2,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Gaudent est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Gaudent.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[25]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [26].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2010 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Toponymie

    La commune s'est appelée jusqu'en 1793 : Gaudent, puis jusqu'en 1801 : Saint-Gaudant.

    Histoire

    Le premier arbre de la libertĂ© de la RĂ©volution française est plantĂ© par le curĂ© de Saint-Gaudent, Pressac de la Chassagnaye, en [27]. Norbert Pressac, curĂ© proche de ses paroissiens et progressiste[28], fait un discours sur les bienfaits de la RĂ©volution, et exhorte ses concitoyens Ă  finir leurs procĂšs par des arbitrages afin que la concorde et l’union fasse prospĂ©rer cet arbre[29]. En 1811, un autre arbre est plantĂ© en l’honneur de la naissance du fils de NapolĂ©on Ier, NapolĂ©on II le roi de Rome[30].

    Politique et administration

    Saint-Gaudent dépend de la sous-préfecture de la Vienne à Montmorillon.

    Intercommunalité

    Saint-Gaudent est rattachée à la communauté de communes du Civraisien.

    Depuis 2015, Saint-Gaudent est dans le canton de Civray (n°6) du département Vienne. Avant la réforme des départements, Saint-Gaudent était dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 André Cordeau
    mars 2008 mars 2014 Gabriel Ordonneau
    mars 2014 En cours Josette Colas
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 313 habitants[Note 8], en augmentation de 3,64 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    367384333361385388401426407
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    412420418416423409412431415
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    395396377355344346356376376
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    320317327337341305285288294
    2014 2019 2020 - - - - - -
    302313313------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 25 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune de Saint-Gaudent ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 306 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (douze personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 294 habitants.

    La répartition de la population par sexe était :

    • en 1999 : 48,9 % d'hommes et 51,1 % de femmes.
    • en 2004 : 50,9 % d'hommes et 49,1 % de femmes.
    • en 2010 : 45,7 % d'hommes pour 54,3 % de femmes.

    En 2004, selon l'Insee :

    • le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de 22,9 % ;
    • les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 64,1 % de la population ;
    • les divorcĂ©s reprĂ©sentaient 4,5 % ;
    • le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 8,6 %.

    Le nombre de naissances entre 1999 et 2009 est de 22 et celui des décÚs, durant cette décennie, de 35.

    Enseignement

    La commune de Saint-Gaudent dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Poitiers et les Ă©coles primaires de la commune dĂ©pendent de l'Iinspection acadĂ©mique de la Vienne. L’école primaire publique de Saint-Gaudent est une classe unique de cycle 3 (CE2-CM1-CM2) de 22 Ă©lĂšves. L’école fait partie d’un regroupement pĂ©dagogique intercommunal. Ainsi, les maternelles sont localisĂ©es Ă  Lizant puis les CP et CE1 Ă  l’école de VoulĂȘme et enfin les CE2, CM1 et CM2 Ă  l’école de Saint-Gaudent.

    Santé

    L’association dĂ©partementale de parents et amis des personnes handicapĂ©es mentales de la Vienne gĂšre un Ă©tablissement – un institut mĂ©dico-Ă©ducatif (IME) - situĂ© au lieu-dit le Roc. Cet Ă©tablissement est agrĂ©Ă© pour dispenser une Ă©ducation et un enseignement spĂ©cialisĂ©s pour des enfants et adolescents atteints de dĂ©ficience Ă  prĂ©dominance intellectuelle.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[36], il n'y a plus que dix exploitations agricoles en 2010 contre 23 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 1 160 hectares en 2000 Ă  855 hectares en 2010. 43 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre pour 88 % des surfaces cĂ©rĂ©aliĂšres mais aussi d'orge), 32 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol Ă  parts Ă©gales), 8 % pour le fourrage et 15% restent en herbe[36].

    Cinq exploitations en 2010 (contre neuf en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (586 tĂȘtes en 2010 contre 875 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage d'ovins a disparu au cours de cette dĂ©cennie[36]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7% de 1990 Ă  2007[37].

    La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Chabichou du Poitou (AOC)
    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charente (AOC)
    • Beurre des Deux-SĂšvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Porc du Limousin (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    DĂ©veloppement durable

    Sur le sol de la commune, un parc, regroupant douze Ă©oliennes, devrait voir le jour en mai 2014 aprĂšs neuf ans de procĂ©dure. Ce parc, le plus grand du dĂ©partement de la Vienne, est Ă  cheval sur les communes de Saint-Macoux, de Saint-Gaudent, de Lizant et de VoulĂȘme. Ce parc reprĂ©sente une puissance totale de 24 MW pour une production estimĂ©e Ă  53 GWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26 500 habitants. Les Ă©oliennes sont composĂ©es d'un mĂąt de 100 m de hauteur et de pales de 50 m. Cette Ă©nergie renouvelable devrait permettre d'Ă©conomiser chaque annĂ©e 17 000 tonnes de CO2.

    Emplois

    Le taux de chĂŽmage en 2004 Ă©tait de 5,8 % et en 1999 il Ă©tait de 8,1 %.

    Les retraités et les préretraités représentaient 30,5 % de la population en 2004 et 24,9 % en 1999.

    Le taux d'activité était de 77,7 % en 2004 et de 68,9 % en 1999.

    Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois de catĂ©gories A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi),B (personnes recherchant un emploi et ayant exercĂ© une activitĂ© de 78 h ou moins au cours du mois), C (personnes recherchant un emploi et ayant exercĂ© une activitĂ© de plus de 78 h au cours du mois) au Ă©tait de 12.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • Église de Saint-Gaudent : elle date du XIVe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© transformĂ©e en foyer rural. De l’édifice primitif, seul demeure le campanile Ă  une baie qui a Ă©tĂ© refait au XVIIIe siĂšcle. Sa porte d’entrĂ©e qui est de style gothique ogival et date du XIVe siĂšcle, a Ă©tĂ© placĂ©e dans la nouvelle Ă©glise, Ă  l’entrĂ©e du transept sud.
    • Église paroissiale : elle a Ă©tĂ© construite de 1880 Ă  1882 par les architectes Boutaud et Perlat. Elle est de style nĂ©o-gothique. Les trois cloches ont Ă©tĂ© bĂ©nies le .

    Patrimoine civil

    • ChĂąteau de la Roche d’Orillac : du chĂąteau d’origine, il ne reste de nos jours que la tour centrale, une porte en accolade et une fenĂȘtre moulurĂ©e datant du XVe siĂšcle. Le chĂąteau est inscrit Ă  l’inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques depuis 1935 pour sa cheminĂ©e, son portail et son Ă©lĂ©vation.
    • Logis de Cornac qui date de la fin du XVIIe siĂšcle.
    • ChĂąteau du Roc : il date du XVIIIe siĂšcle. Il se compose d’un long bĂątiment Ă  un Ă©tage qu’encadrent deux pavillons.

    Patrimoine naturel

    Équipement culturel

    Une salle de spectacle d’une capacitĂ© de 150 personnes

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Civray - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Gaudent et Civray », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Civray - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Gaudent et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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