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Saint-Macoux

Saint-Macoux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).

Saint-Macoux
Saint-Macoux
L'église et la place.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Jean-Pierre Bernard
2020-2026
Code postal 86400
Code commune 86231
Démographie
Gentilé Macouins
Population
municipale
481 hab. (2020 en augmentation de 1,26 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 06″ nord, 0° 14′ 02″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 144 m
Superficie 10,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Civray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Macoux
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Saint-Macoux
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Saint-Macoux

    Géographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Macouins et les Macouines.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La région de Saint-Macoux présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :

    • pour 12 % par des groies profondes dans les plaines. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière
    • pour 75 % de Terres Rouges plus ou moins profondes sur les plateaux. Ce sont des sols acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels du Massif central,
    • pour 5 % de calcaire dans les vallées et les terrasses alluviales.

    En 2006, 89,4 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 9,5 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 1,1 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2].

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Charente sur une longueur de 1,3 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 916 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 859,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 51 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de la commune:

    Les aéroports les plus proches de la commune sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Macoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (0,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Au lieu-dit Breuil d’Haleine, la maison des Dupas est une maison typique du Civraisien. Elle date des XVIIe et XVIIIe siècles. La porte principale est surmontée d’un blason muet avec, au-dessus, une croix. Une pierre à évier est disposée à côté de la porte, et une autre pierre à évier est scellée un peu plus loin. Elle correspond au logement du personnel. La maison est construite en pierre. La toiture est peu pentue et elle est en tuile.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Macoux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[24] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Macoux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage Mas-Chaban, un ouvrage de classe A[Note 8] situé dans le département de la Charente et construit pour constituer une réserve d’eau de 14 millions de m3. Le PPI a été approuvé en 1999. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].

    Toponymie

    En 1793 et jusqu'en 1801, le nom du village était Macoul.

    Histoire

    Saint Macou (ou Maclou ou Malo) a laissé son nom à différents lieux-dits et notamment des fontaines dans le Poitou. En effet, le saint était invoqué pour la guérison des enfants malades, plus particulièrement, les enfants rachitiques et fragiles appelés les macouins. La pratique consistait à immerger le petit malade quelques secondes dans la fontaine. Cette pratique a perduré jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le culte de saint Macou était important.

    Le territoire de la commune a été habité dès l’époque préhistorique en raison de la présence de nombreuses sources et des chemins praticables. En effet, une route joignait Poitiers à Ruffec à l’époque gauloise. Elle fut abandonnée au XIIIe siècle. Une autre voie, romaine, traversait aussi la commune et avait le même itinéraire. Enfin, un axe est-ouest reliait La Rochelle au Massif central. Ce chemin, dit le Grand Chemin ou le chemin des Mules ou encore le chemin des Marchants fut abandonné progressivement à partir de 1835, date de la construction de la route allant de Limoges à Nantes.

    Saint-Macoux subit l’invasion des Sarrazins : le chemin des Maures et les noms de famille telle que Moreau, Moréchaud ou Morel conservent le souvenir de leur passage.

    La localité a subi aussi des destructions importantes lors des guerres franco-anglaises : Plantagenet contre Capétiens au XIe siècle puis guerre de Cent Ans.

    De nombreux seigneurs se sont convertis au protestantisme au XVIe siècle. De ce fait, la commune a connu les affres des guerres de Religion puis les dragonnades au XVIIe siècle sous Louis XIV.

    En 1754 et surtout en 1777, un terrible ouragan ravagea la commune: en moins de trente minutes, les noyers furent arrachés et les châtaigniers qui offraient à l’air une plus forte résistance furent rompus. Les récoltes furent perdues. Les maisons furent endommagées et les granges perdirent leur toiture.

    Zone de passage, Saint-Macoux et le hameau de Comporté accueillaient des foires importantes vers la mi-juin et le début de l’automne. Les Auvergnats venaient y vendre leurs jeunes bœufs de race Salers. Saint-Macoux reste de nos jours toujours une terre de passage puisque la voie ferrée Paris - Bordeaux passe sur son territoire.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis 2015, Saint-Macoux est dans le canton de Civray (no 6) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Saint-Macoux était dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[30] - [31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    an IX 1808 Pierre Touzalin
    1808 1815 Bailliot
    1815 1835 Jacques Bailloux
    1835 1838 Jean Briaud
    1838 1854 Jean Joseph Lothaire Dumarais
    1854 1878 André Barbot
    1878 1891 Célestin Sabourault
    1891 1900 Pierre Naud
    1900 Octave Célestin Goumain
    mars 2001 mars 2008 Yves Sableaux
    mars 2008 Jean-Michel Métayer

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Énergies nouvelles

    Sur le sol de la commune, un parc, regroupant douze éoliennes, devrait voir le jour en mai 2014 après neuf ans de procédure. Ce parc, le plus grand du département de la Vienne, est à cheval sur les communes de Saint-Macoux, de Saint-Gaudent, de Lizant et de Voulême. Ce parc représente une puissance totale de 24 MW pour une production estimée à 53 GWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26 500 habitants. Les éoliennes sont composées d'un mât de 100 m de hauteur et de pales de 50 m. Cette énergie renouvelable devrait permettre d'économiser chaque année 17 000 tonnes de CO2.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 481 habitants[Note 9], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    571592643775710817869835868
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    870745731732723784796790727
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    704649616569587528550531525
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    539539490495474450456456483
    2014 2019 2020 - - - - - -
    475485481------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 44 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Saint-Macoux ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 494 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (onze personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 483 habitants.

    La répartition de la population par sexe est la suivante :

    • en 1999 : 49,8 % d'hommes et 50,2 % de femmes.
    • en 2004 : 49,1 % d'hommes et 50,9 % de femmes.
    • en 2010 : 47,6 % d'hommes pour 52,4 % de femmes.

    En 2004 :

    • Le nombre de célibataires était de 19,9 % dans la population.
    • Les couples mariés représentaient 67,6 % de la population, les divorcés 3,7 %.
    • Le nombre de veuves et veufs était de 8,8 %.

    Enseignement

    La commune de Saint-Macoux dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection Académiquede la Vienne. L’école fait partie d’un regroupement pédagogique intercommunal: la maternelle et la CP sont à Saint-Saviol puis le CE1 à CM2 à Saint-Macoux.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[36], il n'y a quatorze exploitations agricoles en 2010 contre douze en 2000. Contrairement à une tendance générale constatée dans les autres communes agricoles du département de la Vienne, le nombre d'exploitations à Saint-Macoux s'est donc accru.

    Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté et sont passées de 561 hectares en 2000 à 903 hectares en 2010. 55 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 30 % pour les oléagineux (colza et tournesol) et 7 % pour le fourrage. En 2000, un hectare (zére en 2010) était consacré à la vigne[36].

    Trois exploitations en 2010 (contre 4 en 2000) abritent un élevage de caprins (1 447 têtes en 2010 contre 586 têtes en 2000)[36]. C’est devenu un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[37]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44%[38]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres[39].

    L'élevage d'ovins a disparu au cours de cette décennie (115 têtes réparties sur quatre fermes en 2000)[36]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[37].

    La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Chabichou du Poitou (AOC)
    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charente (AOC)
    • Beurre des Deux-Sèvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Porc du Limousin (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    Activité et emploi

    Le taux d'activité était de 67,6 % en 2004 et 63,4 % en 1999.

    Le taux de chômage était

    • en 1999 : 11,4 %.
    • en 2004 : 14,2 %
    • en 2011 : 12,4 %

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 30,3 % de la population en 2004 et 24,7 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Maclou de Saint-Macoux est construite en calcaire. L'édifice de style roman du XIIe siècle. Il a été fortement remanié au XVe siècle. Le plan est classique : il est en croix latine. Le clocher, carré, s'élève sur le portail occidental. Le toit de l'église a été fortement rabaissé. Le portail occidental est de style gothique flamboyant. Il est orné de pilastres à clochetons, de moulures et de choux. Il a été endommagé au cours des guerres de Religion. Le chemin de croix date du XXe siècle. Il a été réalisé par neuf artistes du groupe artien de Civray (Vienne). L'église fut, pendant longtemps, un lieu de pèlerinage en raison d'une source qui prend naissance sous l'autel. Un conduit souterrain l'évacue au niveau du chevet. L'eau est toujours à la même température, soit 10°. On y plongeait les enfants rachitiques pour les fortifier.
    • Le portail.
      Le portail.
    • Porte latérale et contrefort.
      Porte latérale et contrefort.
    • Belle grange voûtée au hameau de Comporté. C’est une grange qui a été construite en pierre de taille en 1604. C’est un vestige du château primitif. Il aurait servi de lieu de culte aux protestants au XVIe et XVIIe siècles lors des guerres de Religion et durant les dragonnades ou après la révocation de l'Édit de Nantes. Au milieu du XVIIIe siècle, un nouveau château est construit. Il est constitué d’un corps de logis et de deux ailes. De nos jours, il ne reste plus que ces dernières. Les pierres du logis ont été récupérées pour l’édification de la mairie de Civray.
    • La mairie-école. Le bâtiment a été édifié en 1869, à l’extérieur de la commune. Auparavant, il n’y avait pas d’école et l’instituteur recevait les élèves à son domicile. Un deuxième bâtiment est construit à côté du premier en 1880. Dès lors, il y a deux écoles, l’une pour les garçons et l’autre pour les filles. De nos jours, la partie ancienne a été restaurée et a été transformée en mairie. L’autre partie est toujours une école.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Morel Dupas. C'est un prêtre qui a vécu durant la période révolutionnaire. Il a été arrêté dans sa maison familiale au lieu-dit Breuil d’Haleine où il s’était réfugié. Il avait été chassé de Ruffec, le . Il exerçait son ministère. Il est arrêté durant l’été 1793. Il est transféré à Poitiers. Il est condamné à la déportation « comme assermenté rétracté » le . Il est envoyé aux Pontons de Rochefort. Il est, alors, enfermé sur le bateau « Les deux Associés », ancré face à l’Ile Madame. Il y meurt de typhus le . Il est enterré à l’ile d’Aix. Il a été béatifié le .
    • Camille Gourdon, né le à Saint-Macoux mais ayant vécu à Moncoutant, faisait partie de l'Organisation civile et militaire. Lors d'un violent accrochage avec une division blindée allemande à Lussac-les-Châteaux, il est mortellement blessé et décède à l'hôpital de Montmorillon le [40].

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[28].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    10. « Orthodromie entre Saint-Macoux et Civray », sur fr.distance.to (consulté le ).
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