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VoulĂȘme

VoulĂȘme est une commune du Centre-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Vienne (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).

VoulĂȘme
VoulĂȘme
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Maire
Mandat
Alain Fonteneau
2020-2026
Code postal 86400
Code commune 86295
DĂ©mographie
GentilĂ© VoulĂȘmois
Population
municipale
391 hab. (2020 en augmentation de 3,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 06â€Č 00″ nord, 0° 13â€Č 56″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 167 m
Superficie 11,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ruffec
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Civray
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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VoulĂȘme
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VoulĂȘme
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
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VoulĂȘme
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VoulĂȘme

    GĂ©ographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Voulemois et les Voulemoises.

    Localisation

    VoulĂȘme est situĂ© Ă  km au sud-ouest de Saint-Macoux la plus grande ville Ă  proximitĂ©.

    La commune est situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud du dĂ©partement de la Vienne, Ă  la limite des dĂ©partements de la Charente et des Deux-SĂšvres.

    C’est une commune essentiellement rurale.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La rĂ©gion de VoulĂȘme prĂ©sente un paysage de plaines vallonnĂ©es plus ou moins boisĂ©es et de vallĂ©es. Le terroir se compose[1]:

    • de Terres Rouges pour 82 % sur les plateaux. Ce sont des sols acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central.
    • de 18 % de calcaire qui se trouve dans les vallĂ©es alluviales.

    Hydrographie

    La commune est traversée par km de cours d'eau, avec comme riviÚre principale la Charente sur une longueur de km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 912 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 859,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  53 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de la commune :

    Les aéroports les plus proches de la commune sont :

    Urbanisme

    Typologie

    VoulĂȘme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ruffec, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (85,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,7 %), forĂȘts (12,5 %), prairies (6,9 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de VoulĂȘme est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2018[23] - [21].

    Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des sols argileux de VoulĂȘme.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[24]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage Mas-Chaban, un ouvrage de classe A[Note 9] situĂ© dans le dĂ©partement de la Charente et construit pour constituer une rĂ©serve d’eau de 14 millions de m3. Le PPI a Ă©tĂ© approuvĂ© en 1999. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[29].

    Toponymie

    Le nom du bourg dérive de "Volesma", graphie mentionnée en 1195. Elle devint "Voulesme" en 1398[30].

    Histoire

    Le territoire de la commune a Ă©tĂ© occupĂ© par l’homme dĂšs la prĂ©histoire. Un important outillage datant du palĂ©olithique infĂ©rieur a Ă©tĂ© retrouvĂ© en 1886 ainsi que des haches polies et des pointes de flĂšche datant du nĂ©olithique. Ces verstiges ont Ă©tĂ© dĂ©couverts aux lieudits des Bois Sourds, des Petits Champs, du Coudret, autour du hameau de Nieuillet, de la cCoix de Nieuil et de la Croix de Chambe. Une partie de ces objets est exposĂ©e au MusĂ©e de Civray et une autre Ă  la mairie de VoulĂȘme.

    Plusieurs villas gallo-romaines Ă©taient implantĂ©es sur le territoire. Des photographies aĂ©riennes ont rĂ©vĂ©lĂ© l’existence de vestiges de constructions datant de cette Ă©poque. Cette prĂ©sence d’un habitat ancien a Ă©tĂ© confirmĂ©e par des dĂ©couvertes au sol. En effet, lors de fouilles, des pierres et des tuiles Ă  rebord ont pu ĂȘtre dĂ©terrĂ©es. De mĂȘme, au lieu-dit le Rochetas, a Ă©tĂ© mis au jour un vaste domaine composĂ© d’une villa et de son chauffage au sol, ainsi que des traces d’un vaste domaine agricole allant jusqu’aux rives de la Charente. Sur ce site, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts des ossements, des poteries, des monnaies qui sont exposĂ©s au musĂ©e de Civray.

    En 1777, un ouragan a ravagé la région et plus particuliÚrement la commune. Un tiers des noyers er tous les chùtaigniers, toutes les treilles et une partie des récoltes furent arrachés du sol ou détruits.

    En 1830 et 1835, la commune fut frappée par une épidémie de choléra.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis 2015, VoulĂȘme est dans le canton de Civray (no 6) du dĂ©partement Vienne. Avant la rĂ©forme des dĂ©partements, VoulĂȘme Ă©tait dans le canton no 5 de Civray dans la 3e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[31]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 2001 Pierre Gibaux PS
    mars 2001 2014 Yvon Vignaud
    2014 2020 Raymond Gallais
    2020 En cours Alain Fonteneau

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Énergies nouvelles

    Sur le sol de la commune, un parc, regroupant douze Ă©oliennes, devrait voir le jour en mai 2014 aprĂšs neuf ans de procĂ©dure. Ce parc, le plus grand du dĂ©partement de la Vienne, est Ă  cheval sur les communes de Saint-Macoux, de Saint-Gaudent, de Lizant et de VoulĂȘme. Ce parc reprĂ©sente une puissance totale de 24 MW pour une production estimĂ©e Ă  53 GWh, soit la consommation annuelle moyenne de 26 500 habitants. Les Ă©oliennes sont composĂ©es d'un mĂąt de 100 m de hauteur et de pales de 50 m. Cette Ă©nergie renouvelable devrait permettre d'Ă©conomiser chaque annĂ©e 17 000 tonnes de CO2.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 391 habitants[Note 10], en augmentation de 3,44 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    803708642811881862864908907
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    931889839780798809817786742
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    714708698595546540516520468
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    429366368385368329350352372
    2014 2019 2020 - - - - - -
    378391391------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’INSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 32 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune de VoulĂȘme ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 378 personnes. À cela, il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (6 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 372 habitants.

    La répartition par sexe de la population est la suivante :

    • en 1999 : 49,4 % d'hommes et 50,6 % de femmes.
    • en 2004 : 48,6 % d'hommes et 51,4 % de femmes.
    • en 2010 : 44,3 % d'hommes pour 55,7 % de femmes.

    En 2004 :

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de : 24,2 % dans la population.
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 60,6 % de la population, les divorcĂ©s 4,2 %.
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 11 %.

    Enseignement

    La commune de VoulĂȘme dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son Ă©cole primaire dĂ©pend de l'inspection acadĂ©mique de la Vienne. Les communes de Lizant, VoulĂȘme et Saint-Gaudent sont en regroupement pĂ©dagogique intercommunal. Ainsi, les maternelles sont localisĂ©es Ă  Lizant puis les CP et CE1 Ă  l’école de VoulĂȘme et enfin les CE2, CM1 et CM2 Ă  l’école de Saint-Gaudent.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[36], il n'y a plus que huit exploitations agricoles en 2010 contre treize en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont stagnĂ© et sont passĂ©es de 1 075 hectares en 2000 Ă  1 035 hectares en 2010[36]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[37].

    43 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 29 % pour les oléagineux (colza et tournesol à parts égales), 16 % pour le fourrage et 6 % restent en herbe. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacrés à la vigne[36].

    Quatre exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (468 tĂȘtes en 2010 contre 309 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a disparu au cours de cette dĂ©cennie (57 tĂȘtes rĂ©parties sur trois fermes en 2000)[36].

    Activité et emploi

    Le taux d'activité était de 64,6 % en 2004 et 60,5 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage en 2004 Ă©tait de 9,5 % et en 1999 il Ă©tait de 13 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 36,3 % de la population en 2004 et 28,2 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise saint-Hilaire est un parallĂ©logramme terminĂ© par une abside carrĂ©e voĂ»tĂ©e en ogive et percĂ©e de trois fenĂȘtres en plein cintre, allongĂ©es, Ă©troites en dehors et Ă©vasĂ©es en dedans. La nef est sans voĂ»te. La porte ogivale, situĂ©e sur le cĂŽtĂ© sud, est ornĂ©e de moulures simples. Le toit est plat et les contreforts sont peu saillants. Le clocher est carrĂ©. Il est sur deux Ă©tages. Il est percĂ© de baies Ă©troites et carrĂ©es comme des meurtriĂšres. Il s'Ă©lĂšve au-dessus du chƓur. Le mur du fond de l'abside est terminĂ©e par un pignon avec une croix en pierre. La nef a Ă©tĂ© rĂ©Ă©difiĂ©e au dĂ©but du XVIe siĂšcle.

    Patrimoine civil

    • Le logis seigneurial de Chambe est construit au lieu-dit Chambes. Le logis est le tĂ©moin de l'existence d'un ancien chĂąteau du XVe siĂšcle qui dominait la vallĂ©e de la Charente. Il ne reste que quelques traces des fortifications, une tour et une maison du XVIIIe siĂšcle.
    • Le logis de Nieuil-sur-Charente qui date du XVe siĂšcle.
    • Les moulins : le territoire communal est traversĂ© par la Charente qui Ă©tait bordĂ©e d’anciens moulins. Ces moulins servaient pour fabriquer de la farine ou de l’huile. Cette activitĂ© a disparu. Il ne reste plus que des vestiges de ce passĂ© industrieux et certains moulins ont pu ĂȘtre depuis transformĂ©s en rĂ©sidence ce qui a permis de les conserver : moulin Ă  eau datant du Moyen Âge de l’Etourneau, situĂ© en bas du hameau de Nieuillet et qui a gardĂ© son mĂ©canisme de fabrication d’huile, le moulin du Roc et le moulin de Chambes.
    Coteau de l'Étourneau

    Le coteau de l’Étourneau est une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) qui couvre 1 % de la surface communale. Il domine la Charente qui, aprĂšs avoir inflĂ©chi son cours vers le sud-ouest en aval de Civray, dĂ©crit de profonds mĂ©andres dus Ă  la faible pente de son lit. Alors que la partie concave des boucles du fleuve, est plane et est occupĂ©e par des habitats alluviaux de plus en plus remplacĂ©s de nos jours par des cultures intensives ; la partie convexe est dominĂ©e par des coteaux avec des versants abrupts qui font passer en quelques dizaines de mĂštres de 130 m d’altitude sur le plateau Ă  moins de 100 m au niveau du fleuve.

    Les pentes du coteau de l’Étourneau sont orientĂ©es au nord. Son sol est composĂ© de calcaires bajociens Ă  silex. Les pentes sont couvertes par des chĂȘnes pĂ©donculĂ©s et des charmes, mĂȘlĂ©s d’érables champĂȘtres. La strate arbustive est caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence du buis.

    En bas de versants, sur les terrasses alluviales bordant la Charente, la chĂȘnaie-charmaie laisse la place, sur des sols franchement hydromorphes, Ă  une aulnaie-frĂȘnaie. L’orientation au nord du coteau et la forte humiditĂ© atmosphĂ©rique entretenue par la proximitĂ© de la riviĂšre crĂ©ent, au sein du bois, un microclimat trĂšs frais qui est renforcĂ© par le feuillage dense des essences arborĂ©es. Ces conditions particuliĂšres ont favorisĂ© le dĂ©veloppement d’un humus propice Ă  l’implantation d’une flore forestiĂšre trĂšs diversifiĂ©e. Elle se rĂ©partit sur les pentes en fonction de ses exigences en humiditĂ© : Jacinthe des bois et Ornithogale des PyrĂ©nĂ©es sur les pentes moyennes, FĂ©tuque gĂ©ante et Ail des ours Ă  proximitĂ© de l’eau.

    Sur le plan botanique, le coteau de l’Étourneau prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt biologique du fait de la prĂ©sence de plusieurs espĂšces rares ou menacĂ©es qui ont justifiĂ© son classement et sa protection. Ainsi, ont Ă©tĂ© recensĂ©es :

    Personnalités liées à la commune

    • La famille Chambe. C'est une des familles les plus anciennes du Poitou. Jean de Chambe a Ă©tĂ© gouverneur de La Rochelle en 1460. Charles de Chambes (1549-1621), comte de Montsoreau, nĂ© vers 1543, Grand veneur d'Anjou, a Ă©pousĂ©, en 1576, Françoise de Maridor. Charles de Chambe tua le gouverneur d'Anjou, Bussy d'Amboise, qui s'Ă©tait vantĂ© d'avoir une liaison avec la comtesse de Montsoreau.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[28].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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