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Availles-Limouzine

Availles-Limouzine (en occitan limousin Avalha Lemosina[1]) est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Availles-Limouzine
Availles-Limouzine
Village et Ă©glise d'Availles-Limouzine.
Blason de Availles-Limouzine
Blason
Availles-Limouzine
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Liliane Chabauty
2020-2026
Code postal 86460
Code commune 86015
DĂ©mographie
Gentilé Availlais
Population
municipale
1 237 hab. (2020 en diminution de 4,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 07â€Č 19″ nord, 0° 39â€Č 23″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 224 m
Superficie 57,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Civray
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Availles-Limouzine
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Availles-Limouzine
Liens
Site web https://www.availles-limouzine.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Availles-Limouzine se situe en milieu rural à l'extrémité sud du département de la Vienne.

    Historiquement, appartenant à l'ancien comté de la Marche, la commune a été rattachée au Poitou et au département de la Vienne lors de la révolution française. Le Conseil municipal de l'époque ayant été débouté de sa demande de rattachement à la Charente.

    C'est pourquoi le parlĂ© historique de la commune est le marchois, variable de la langue d'oc dans une rĂ©gion oĂč domine la langue d'oil, la langue est, ici, diffĂ©rente de celle des villages situĂ©s plus au nord.

    L'occitan limousin et le marchois.

    Le bourg, dont l'église se dresse au sommet de l'éperon que gravit la rue du vieux village, domine la vallée de la Vienne. Il faut flùner dans le village pour découvrir de vieilles portes et des maisons médiévales.

    Communes limitrophes

    La commune d'Availles-Limouzine est limitrophe avec le département de la Charente et se trouve à quelques kilomÚtres seulement de la Haute-Vienne.

    Communes limitrophes d’Availles-Limouzine
    Saint-Martin-l'Ars Le Vigeant Millac
    Pressac Availles-Limouzine
    Lessac
    (Charente)
    Abzac
    (Charente)

    GĂ©ologie et relief

    La région d'Availles-Limouzine présente un paysage de bocages et de vallées. Le terroir se compose[2] :

    • d'alluvions dans des vallĂ©es Ă©troites et encaissĂ©es pour 8 % ;
    • de Terres de brandes (pour 22 %), d'argile Ă  silex peu profonde (pour 17 %), de sols limoneux sur altĂ©rite (pour 11 %) et de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) (pour 4 %) sur les plateaux du Seuil du Poitou ;
    • de sols sur granite rose (pour 37 %) sur les collines et les plateaux des massifs anciens ;
    • des constructions de l'agglomĂ©ration (pour 2 %).

    Hydrographie

    La commune se situe dans la vallĂ©e de la Vienne, riviĂšre qui prend sa source sur le plateau de Millevaches (Limousin). Availles-Limouzine est d'ailleurs la premiĂšre commune du dĂ©partement de la Vienne traversĂ©e par la riviĂšre du mĂȘme nom.

    La commune est traversĂ©e par 21 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 10 km et la ClouĂšre sur une longueur de 10 km.

    Le barrage de Jousseau est d'une capacitĂ© de 4 780 000 m3.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 881 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le-Vigeant », sur la commune du Vigeant, mise en service en 1991[9] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 776,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă  55 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,4 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Loin de tous les axes de communication, Availles-Limouzine se situe Ă  65 km de Poitiers, 70 km de Limoges et 70 km d'AngoulĂȘme.

    Les autoroutes les plus proches se situent Ă  70 km (A10 Poitiers Sud) et (A20 Limoges Nord).

    Urbanisme

    Typologie

    Availles-Limouzine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (93 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (49,9 %), terres arables (33,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,5 %), forĂȘts (3,2 %), eaux continentales[Note 7] (3,2 %), zones urbanisĂ©es (2,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Availles-Limouzine est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vienne et la ClouĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[24] - [22]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Vienne "amont" - Section Availles-Limouzine/Valdivienne », approuvĂ© le et par le PPRI « Vienne CommunautĂ© de Communes Vienne et Gartempe (CCVG) », prescrit le [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Availles-Limouzine.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[27]. 54,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de VassiviĂšre dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[30].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Availles-Limouzine est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[31].

    Histoire

    Availles accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et Ă©vĂšnements importants de l’époque, comme le brĂ»lement des titres fĂ©odaux en novembre 1793, ou l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI[32]. La mĂȘme annĂ©e, pour suivre un dĂ©cret de la Convention du 25 vendĂ©miaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royautĂ©, de la fĂ©odalitĂ© ou des superstitions, Ă  les remplacer par d'autres dĂ©nominations, la commune change de nom pour Availles-la-Montagne, hommage Ă  la Montagne[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1953 Félix Guichard PCF Conseiller général du canton d'Availles-Limouzine (1945-1958)
    1967 1971 Henri Sarrazin directeur d'Ă©cole honoraire
    mars 1989 mars 2008 Raymond Brunet PCF[34] Conseiller général du canton d'Availles-Limouzine (1988-2001)
    mars 2008 mai 2020 Joël Faugeroux[35] DVD Retraité fonction publique
    mai 2020 En cours Liliane Chabauty Retraitée fonction publique

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    L'école d'Availles-Limouzine compte cinq classes. L'effectif demeure stable avec 102 élÚves à la rentrée 2022-2023.

    Une maison pluridisciplinaire de santé est présente sur la commune d'Availles-Limouzine. Elle regroupe actuellement deux médecins généralistes, un cabinet de trois infirmiÚres diplÎmées d'Etat, deux chirurgiens dentistes, un kinésithérapeute, une diététicienne, un ostéopathe et une hypnothérapeute.

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Availlais[36] et en ancien français : les Availlauds.


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[38].

    En 2020, la commune comptait 1 237 habitants[Note 10], en diminution de 4,77 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7541 8001 6991 8931 9051 8551 9331 9061 971
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0502 0702 1142 0742 1952 2402 2462 2562 250
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3002 1932 1672 0132 0391 9111 9131 8831 668
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5241 5151 3971 4411 3241 3091 3111 3121 289
    2017 2020 - - - - - - -
    1 2721 237-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 23 hab/km2, 61 hab/km2 pour le dĂ©partement, 68 hab/km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab/km2 pour la France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 41 exploitations agricoles en 2010 contre 55 en 2000[41].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 4 436 hectares en 2000 Ă  4 266 hectares en 2010. 35 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre, orges et maĂŻs), 6 % pour les olĂ©agineux (colza et essentiellement du tournesol), 32 % pour le fourrage et 20% reste en herbes[41].

    13 exploitations en 2010 comme en 2011 abritent un Ă©levage de bovins mais avec un nombre de bĂȘtes beaucoup plus important:1 347 tĂȘtes en 2010 contre 959 tĂȘtes en 2000[41]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[42]. 28 exploitations en 2010 (contre 39 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (13 929 tĂȘtes en 2010 contre 18 335 tĂȘtes en 2000)[41]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[42]. L'Ă©levage de volailles et de chĂšvres ont disparu en 2010 (respectivement 594 tĂȘtes rĂ©parties sur 25 fermes en 2000 et 422 tĂȘtes sur 3 exploitations)[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Availles-Limouzine (86) en mars 2011.

    Ruines du chĂąteau

    Porte de ville.

    Sur les bords de la Vienne (rive gauche) demeurent les restes du chùteau féodal qui marquait l'entrée de la ville. Aujourd'hui encore, une des tours du chùteau a été conservée, ainsi que deux des portes de la ville situées aux deux extrémités de la rue des Cavaliers.

    Les Fontaines Salées

    Situé sur les communes d'Availles-Limouzine et d'Abzac (16) sur la D99, ce lieu-dit jouit de sources naturelles d'eaux salées. De nombreux forages ont été réalisés afin de faire des recherches sur d'éventuels bienfaits naturels de ces eaux. Relancés de nombreuses fois au cours des derniÚres décennies, un projet de complexe thermal a semble-t-il été abandonné...

    La Pierre Fade

    La Pierre Fade est un bloc de granit erratique considéré à tort comme un menhir situé sur une butte longeant la rive gauche de la Vienne en aval du village. Le bloc se situe au lieu-dit les Grands Moulins sur la D 8. Il a été classé comme monument historique en 1889. Plusieurs légendes lui sont associées[43].

    Maison rue Adrien-Veillon

    Cette maison est inscrite comme monument historique depuis 2002.

    La grande croix

    C'est une grande croix de mission, ajourée, située devant l'église. Elle date du XIXe siÚcle. Elle est en pierre pour le socle et en fonte moulée pour la croix. Un visage de pleureuse à demi-caché sous un voile en orne la base, décorée de feuillages qui s'enroulent pour épaissir et renforcer le pied de la croix. Des rayons qui symbolisent le triomphe du Christ, partent du croisement du montant et de la traverse de la croix.

    Depuis le XVIIe siÚcle, des croix de mission sont édifiées à l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent fréquentes à la fin du XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle, notamment à partir de 1905, en réaction à la laïcisation de la société.

    Patrimoine naturel

    La commune abrite quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44] qui couvrent 1 % de la surface communale :

    • le Grand Étang de Chez Rateau ;
    • l'Ă©tang de la Mondie ;
    • les coteaux du Moulin de Vareilles ;
    • le vallon du Puits Tourlet.

    Arbre remarquable

    Selon l'inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[45], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un chĂȘne pĂ©donculĂ©.

    L'Ă©tang de la Mondie

    L’étang de la Mondie est une zone classĂ©e d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44]. L’étang et ses environs immĂ©diats (prairie humide, saulaie) d’une dizaine d’hectares est Ă  cheval sur les communes de Le Vigeant et d’Availles-Limousine. Il s’agit d’un Ă©tang peu profond, d’origine artificielle, aux eaux relativement pauvres en substances nutritives, Ă  niveau variable, peuplĂ©es d’une vĂ©gĂ©tation aquatique assez dense et dont les berges, en pente douce, ont favorisĂ© le dĂ©veloppement de ceintures amphibies remarquables. L’étang est ses rives abritent 38 espĂšces de plantes.

    Parmi les espÚces aquatiques, il faut citer la Naïade marine qui peut former localement des peuplements denses en eau peu profonde ou le Potamot à feuilles de graminée, toujours trÚs localisé car inféodé à des eaux acides et transparentes sur des sols non calcaires.

    Les ceintures amphibies situĂ©es dans la zone de balancement du niveau de l’eau hĂ©bergent, quant Ă  elles, plusieurs espĂšces adaptĂ©es Ă  ces conditions trĂšs particuliĂšres de submersion et d’exondation ; les plus remarquables d’entre elles sont la Gratiole officinale et la Littorelle uniflore, cette derniĂšre pouvant constituer des gazons assez denses, toutes deux en forte rarĂ©faction Ă  l’échelle de la France entiĂšre et bĂ©nĂ©ficiant de ce fait d’un statut de protection officiel sur l’ensemble du territoire national.

    Toutes ces espĂšces sont Ă©troitement dĂ©pendantes d’une bonne qualitĂ© de l’eau et ne sauraient supporter ni «engraissement» par apports d’engrais en vue d’une pisciculture intensive, ni apports d’effluents mĂ©nagers ou agricoles en provenance des habitations situĂ©es en pĂ©riphĂ©rie immĂ©diate.

    En 2008, la faune de l’étang n’avait pas encore fait l’objet d’un inventaire complet, notamment des oiseaux et des mammifĂšres vivant dans ou grĂące au lac.

    Le vallon du puits du Tourlet

    Le vallon, qui est une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44],au fond duquel coule le ruisseau du Puits de Tourlet est situĂ© dans l’extrĂȘme sud-est du dĂ©partement de la Vienne entre L'Isle-Jourdain et Availles-Limouzine, sur la rive droite de la Vienne. Le vallon est d’orientation gĂ©nĂ©rale ouest-est.

    Le vallon aux sols acides, présente des versants pentus aux expositions trÚs contrastées - majoritairement sud ou sud-ouest sur la rive droite et nord ou nord-est pour la rive gauche - générant des micro-climats tranchés.

    De ce fait, la forĂȘt qui s’étage le long des versants, a adoptĂ© un boisement diversifiĂ© : une chĂȘnaie acidophile Ă  ChĂȘne pĂ©donculĂ© sur les sols Ă  tendance sableuse et peu profonds des pentes raides, une chĂȘnaie-charmaie sur les substrats plus argileux des bas de versants et une aulnaie- frĂȘnaie en fond de thalweg dans la zone d’influence de la nappe du ruisseau.

    La strate herbacée mélange de nombreuses plantes sylvatiques banales avec des espÚces à affinités submontagnardes comme :

    • le Myosotis des bois,
    • le Compagnon rouge,
    • la Jacinthe des bois,
    • l’Ornithogale des PyrĂ©nĂ©es,
    • l’Aconit tue-loup : il s’agit d’une robuste RenonculacĂ©e dont la tige, haute jusqu’à un mĂštre, porte de grandes feuilles profondĂ©ment divisĂ©es et produit Ă  partir du mois de juin une grappe plus ou moins rameuse de fleurs jaune pĂąle en forme de casque allongĂ© trĂšs caractĂ©ristiques. Elle est rĂ©pandue dans les PyrĂ©nĂ©es, les Alpes et le Massif Central mais rarissime dans les plaines atlantiques. En Poitou-Charentes, l’aconit se trouve dans des sites trĂšs dispersĂ©s, presque tous situĂ©s dans la partie granitique du dĂ©partement de la Vienne (quelques trĂšs rares cas sont connus sur calcaire toutefois comme Ă  LigugĂ©), toujours en situation fraĂźche, en gĂ©nĂ©ral en fond de vallons ombragĂ©s ou en bordure de ruisseaux ou de petites riviĂšres.
    • la Scille Ă  deux feuilles est abondante sur le site. RĂ©pandue dans l’Est et le Centre de la France, elle se rarĂ©fie fortement vers l’ouest et s’arrĂȘte Ă  la vallĂ©e de la Vienne qui constitue dans la rĂ©gion sa limite gĂ©ographique naturelle.

    Personnalités liées à la commune

    • RenĂ© Tamarelle, homme politique
    • Johnny Griffin, saxophoniste de renom
    • Alain Renoux, deux fois champion du Monde de cyclisme handisport (1986-1990)
    • Jean-Marie Dudognon, Historien et collectionneur.
    • Adrien Veillon, MĂ©decin et bactĂ©riologiste français. Met au point une technique de culture des bactĂ©ries anaĂ©robies dit "tubes de Veillon". Il met en Ă©vidence le bacille de la gangrĂšne gazeuse.
    • François Henri Guiot de La RochĂšre, gĂ©nĂ©ral de cavalerie.

    HĂ©raldique

    Blason de Availles-Limouzine Blason
    De gueules Ă  deux pals de vair, au chef d'or[46].
    DĂ©tails
    Armes de la famille D'ARCHIAC, famille féodale du lieu.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[29].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Viena », Toponimiaoccitana
    2. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Le-Vigeant - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Availles-Limouzine et Le Vigeant », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Le-Vigeant - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Availles-Limouzine et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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    28. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    29. Article R214-112 du code de l’environnement
    30. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    31. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    32. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 194.
    33. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 (charles.bouyssi.free.fr), consultĂ© le 18 novembre 2008
    34. Parti communiste français, liste des maires communistes, publiée le 6 mars 2008 (sic), consultée le 25 septembre 2010
    35. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
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    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    42. Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
    43. Jean-Pierre Pautreau et Montserrat Mataro I Pladelasala, Inventaire des mĂ©galithes de la France, 12-Vienne, SupplĂ©ment Ă  Gallia prĂ©histoire, Chauvigny, Éditions du CNRS, , 319 p. (ISBN 2-909165-15-9), p. 47.
    44. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    45. Poitou-Charentes Nature, 2000
    46. « 86015 Availles-Limouzine (Vienne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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