AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Pressac

Pressac est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Pressac
Pressac
Le vieux pont, le vieux puits et le Clain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
GĂ©rard Huguenaud
2020-2026
Code postal 86460
Code commune 86200
DĂ©mographie
Population
municipale
561 hab. (2020 en diminution de 6,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 07â€Č 00″ nord, 0° 34â€Č 18″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 216 m
Superficie 49,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Confolens
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Civray
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pressac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pressac
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
Voir sur la carte topographique de la Vienne
Pressac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Pressac

    Ses habitants sont appelés les Pressacois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située au bord du Clain à la limite entre les départements de la Charente et de la Vienne et aux confins des limites entre langue d'oïl et langue d'oc.

    Pressac est situé à km au sud-ouest d'Availles-Limouzine, la plus grande ville à proximité.

    GĂ©ologie et relief

    La rĂ©gion de Pressac prĂ©sente un paysage de bocages. Le paysage de bocage dans le dĂ©partement de la Vienne se caractĂ©rise par des champs cultivĂ©s ou des prĂ©s enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractĂ©ristiques contribuent Ă  une meilleure qualitĂ© des eaux, permettent son infiltration et protĂšgent ainsi contre l'Ă©rosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversitĂ©. Elles ont, aussi, un rĂŽle de rĂ©gulation climatique et de nombreux intĂ©rĂȘts agronomiques (brise vent, protection du bĂ©tail...).

    Le terroir se compose[1] :

    • sur les plateaux du Seuil du Poitou de :
      • Bornais pour 8 %. Ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse,
      • Argile Ă  silex peu profonde pour 26 %,
      • Terres fortes pour 11 %. Ce sont des sols composĂ©s d’argilo-calcaires moyennement profonds alternant avec des sols limoneux, riches en cailloux et blocs de meuliĂšres. Ces terres sont Ă  tendance acide et hydromorphe. Ces sols sont communs dans toute cette rĂ©gion du sud du dĂ©partement de la Vienne.
      • Terres de brandes pour 17 %,
      • Sols limoneux sur altĂ©rite pour 11 %.
    • de vallĂ©es et de terrasses alluviales, Ă©troites et encaissĂ©es.
    • sur les collines et les plateaux des massifs anciens de :
      • Sols sur granite rose pour 12 %,
      • Sols sur leucogranite pour 7 %.

    La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominĂ©e par la BruyĂšre arborescente et l’Ajonc d’Europe qui constituent un couvert difficilement pĂ©nĂ©trable pouvant atteindre m de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom rĂ©gional de « brandes ». C’est un espace issu de la dĂ©gradation et de l’exploitation intensive de la forĂȘt originelle. La lande couvrait jusqu’à la fin du XIXe siĂšcle plusieurs dizaines de milliers d’hectares (90 000 hectares pour le dĂ©partement de la Vienne vers 1877). Cette terre a Ă©tĂ© largement mise en culture Ă  la suite de dĂ©frichements ou boisĂ©es avec du Pin maritime. Il s’agit maintenant d’espaces marginaux et menacĂ©s car considĂ©rĂ©s comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rĂŽle majeur pour une biodiversitĂ© qui s’est adaptĂ©e et a survĂ©cu en leur sein et il s’agit Ă©galement d’un espace refuge pour de nombreuses espĂšces de mammifĂšres.

    En 2006, 88 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 11 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels, et 1 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[2]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides 
 constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par environ 29,5 km de cours d'eau, comprenant principalement :

    • Le Clain sur une longueur de 10,4 km,
    • Le PrĂ©hobe sur une longueur de 5,6 km,
    • Le Payroux sur une longueur de km,
    • La ClouĂšre sur une longueur de 3,6 km,
    • Le ruisseau du Petit Maltard sur une longueur de 1,4 km,
    • Le ruisseau de TorignĂ© sur une longueur de 1,4 km,
    • La rigole de La Font du Puits sur une longueur de 1,2 km,
    • Le ruisseau des Ă©tangs sur une longueur de 0,5 km,
    • Le PrĂ©obe sur une longueur de 0,4 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 885 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le-Vigeant », sur la commune du Vigeant, mise en service en 1991[9] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 776,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  55 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de Pressac sont :

    Les aéroports et aérodromes proches de Pressac sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Pressac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Confolens, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (88 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (40,7 %), terres arables (40,3 %), forĂȘts (10,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,4 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pressac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Payroux, le Clain et la ClouĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[24] - [22].

    Pressac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[25]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [26], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [27] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pressac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[29]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[30]. 74,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [31].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Pressac est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[32].

    Histoire

    Le monument aux morts.

    Pressac accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires. Et ce symbole est attaquĂ© lors de la rĂ©action royaliste[33].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis 2015, Pressac est dans le canton de Civray (N°6) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Pressac était dans le canton N°1 de Availles- Limouzine dans la 3e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 novembre 2015[34] Roland Debiais DVD
    février 2016 En cours Gérard Huguenaud Agent de maßtrise

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 561 habitants[Note 10], en diminution de 6,03 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8697718508868019971 0661 1901 200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1451 1071 1201 1441 1611 2121 2191 2581 203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1591 1231 1361 0351 0571 036984879858
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    792737721687628576539531629
    2015 2020 - - - - - - -
    578561-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 11 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    La diminution de 8 % de la population de la commune de 1999 Ă  2006 s’intĂšgre dans une Ă©volution gĂ©nĂ©rale Ă  l’ensemble des communes rurales du dĂ©partement de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste rĂ©gion circonscrite autour des deux grandes mĂ©tropoles du dĂ©partement : Poitiers et ChĂątellerault, et plus particuliĂšrement au profit des cantons limitrophes de la prĂ©fecture.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 611 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (6 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 605 habitants.

    RĂ©partition par sexe de la population, selon l'Insee :

    • en 1999 : 53 % d'hommes et 47 % de femmes.
    • en 2005 : 51,2 % d'hommes et 48,8 % de femmes.
    • en 2010 : 52,4 % d'hommes pour 47,6 % de femmes.

    En 2005, selon l'Insee:

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de 30,9 % dans la population.
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 55 % de la population,
    • Les divorcĂ©s Ă©taient 4,4 %,
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 9,7 %.

    Enseignement

    La commune de Pressac dépend de l'Académie de Poitiers (Rectorat de Poitiers) et son école primaire publique (une école maternelle et élémentaire) qui peut accueillir une trentaine d'élÚves, dépend de l'Inspection académique de la Vienne.

    Économie

    Agriculture

    Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[39], il n'y a plus que 32 exploitations agricoles en 2010 contre 41 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont toutefois augmentĂ© de 9 % et sont passĂ©es de 3 965 hectares en 2000 Ă  4 341 hectares en 2010 dont 485 hectares sont irrigables[39]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[40].

    32 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 11 % pour les oléagineux (1/5e en colza et 4/5e en tournesol), 1 % pour les protéagineux, 41 % pour le fourrage et 12 % reste en herbes. En 2000,un hectares (0 en 2010) était consacré à la vigne[39].

    11 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (2 314 tĂȘtes en 2010 contre 1 682 tĂȘtes en 2000)[39]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[41].

    24 exploitations en 2010 (contre 33 en 2000) abritent un Ă©levage important d'ovins (14 860 tĂȘtes en 2010 contre 13 591 tĂȘtes en 2000)[39]. C'est l'un des troupeaux le plus important du dĂ©partement de la Vienne qui compte en 2011, 214 300 moutons[42].

    L'élevage de volailles s'est un peu développé au cours de cette décennie[39].

    La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    Commerce

    En 2012, deux commerces sont encore présents sur le territoire de la commune :

    Activité et emploi

    Le taux d'activité était de 67,9 % en 2005 et 69,9 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage en 2005 Ă©tait de 8,7 % et, en 1999, il Ă©tait de 10 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 35,8 % de la population en 2005 et 28 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    L'ancienne gendarmerie au débouché du pont.
    L'Ă©glise Saint-Just.

    Patrimoine civil

    • Des deux arbres de la libertĂ© plantĂ©s en mars 1948, pour cĂ©lĂ©brer le centenaire de la RĂ©volution française de 1848 et la proclamation de la DeuxiĂšme RĂ©publique, seul le tilleul plantĂ© dans la cour de l’école des filles a survĂ©cu. Celui de la place du champ de foire est mort rapidement[43].
    • Les anciennes maisons du centre du village.
    • Le pont qui enjambe le Clain.

    Patrimoine religieux

    Patrimoine naturel

    Deux zones ZNIEFF (Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique) de type I se trouvent sur le territoire de la commune :

    • L’étang de Combourg, 32 hectares[47] - [48].
    • L’étang de la BergĂšre, 18 hectares[49] - [50].

    Ces deux étangs sont inclus dans le site Natura 2000 de la Région de Pressac, étang de Combourg, 3 359 hectares en partie aussi sur les communes de Mauprévoir et Pleuville[51] - [52].

    Classement en ZPS (Zone de protection spĂ©ciale) (arrĂȘtĂ© du ).

    C'est une zone humide composée d'une quarantaine d'étangs, d'un grand bois, de quelques petites zones de landes et d'un bocage humide. Elle sert d'alimentation et de repos pour de nombreux oiseaux hivernants et migrateurs. Elle abrite la plus importante colonie d'Hérons cendrés et la deuxiÚme colonie d'Héron pourprés de la Vienne.

    Quelques oiseaux observés :

    Bouscarle de Cetti, Bruant des roseaux, Busard des roseaux, Canard chipeau, GrĂšbe castagneux, GrĂšbe huppĂ©, Huppe fasciĂ©e, Martin-pĂȘcheur, Milan noir, RĂąle d'eau, Sarcelle d'Ă©tĂ©, Sarcelle d'hiver, Alouette lulu, Rousserolle effarvatte...

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Le-Vigeant - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Pressac et Le Vigeant », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Le-Vigeant - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Pressac et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Confolens », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Pressac », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    25. « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne, (consultĂ© le )
    26. « ArrĂȘtĂ© relatif aux obligations de dĂ©broussaillement - Vienne », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne, (consultĂ© le )
    27. « RÚglement permanent de l'emploi du feu et du brûlage des déchets verts », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le )
    28. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    32. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    33. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 145-146
    34. « Pressac pleure son maire Roland Debiais », sur http://www.lanouvellerepublique.fr, (consulté en ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    39. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    40. Agreste – EnquĂȘte Structure 2007
    41. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
    42. Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
    43. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 225
    44. « L'église Saint-Just », notice no PA00105660, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    45. « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    46. Claude Garda, "Il y a 350 ans : le miracle eucharistique de Pressac", in Bulletin du Groupe de recherches historiques et archéologiques de l'Isle-Jourdain, n° 3, 1993, p. 19-40.
    47. « ZNIEFF 540003506 Étang de Combourg », sur Inventaire national du patrimoine naturel - https://inpn.mnhn.fr/ (consultĂ© en ).
    48. [PDF]« Étang de Combourg », sur http://www.pegase-poitou-charentes.fr, (consultĂ© en ).
    49. « ZNIEFF 540003507 Étang de la BergĂšre », sur Inventaire national du patrimoine naturel - https://inpn.mnhn.fr/ (consultĂ© en ).
    50. [PDF]« Étang de la BergĂšre », sur http://www.pegase-poitou-charentes.fr, (consultĂ© en ).
    51. « FR5412019 - Région de Pressac, étang de Combourg », sur Inventaire national du patrimoine naturel - https://inpn.mnhn.fr/ (consulté en ).
    52. [PDF]« Zone de protection spéciale FR5412019 - CHARTE NATURA 2000 », sur http://www.pegase-poitou-charentes.fr, (consulté en ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.