Tromborn
Tromborn (prononcĂ© en français [tÊÉÌbÉÊn]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle, en rĂ©gion Grand Est.
Tromborn | |
L'Ă©glise de la « Translation de Saint-Ăloi » est une Ă©glise filiale de la paroisse d'Odenhoven.Voir ce lieu sur Google Street View | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes Houve-Pays Boulageois |
Maire Mandat |
Gabriel Armand Contelly 2020-2026 |
Code postal | 57320 |
Code commune | 57681 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Trombornois, Trombornoise |
Population municipale |
334 hab. (2020 ) |
Densité | 54 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 15âČ 28âł nord, 6° 35âČ 16âł est |
Altitude | Min. 305 m Max. 385 m |
Superficie | 6,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Bouzonville |
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-tromborn.fr |
GĂ©ographie
Localisation
La commune est en Moselle-est, Ă proximitĂ© de la frontiĂšre franco-allemande au cente du triangle formĂ© par les communes de Bouzonville, Boulay-Moselle et Creutzwald. SituĂ©e Ă 32 km de la ville de Metz, 16 km de Sarrelouis et 11 km de Boulay, elle est nichĂ©e sur le plateau qui jouxte le Pays de Nied et le Warndt, offrant un panorama sur toute la vallĂ©e de la Nied, celle de la Bisten et le bassin de la Sarre[1]. Sur les hauteurs du village s'offre une vue qui sâĂ©tend au-delĂ du pays Messin[2], jusquâaux cĂŽtes de Moselle et au Pays des trois FrontiĂšres. Le massif des Vosges situĂ© Ă environ 100 km sâobserve par temps clair avec du matĂ©riel optique. Les villes frontaliĂšres les plus proches de Tromborn sont Felsberg (Sarre) en Allemagne Ă 5 km, Schengen au Luxembourg Ă 30 km, Athus en Belgique Ă 65 km et BĂąle en Suisse Ă 200 km.
Lille Ă 300 kilomĂštres |
Maastricht aux Pays-Bas Ă 180 kilomĂštres |
Francfort en Allemagne Ă 175 kilomĂštres |
Paris Ă 300 kilomĂštres |
Nuremberg en Allemagne Ă 330 kilomĂštres | |
Dijon en CĂŽte-d'Or Ă 245 kilomĂštres |
BĂąle en Suisse Ă 200 kilomĂštres |
Munich en Allemagne Ă 380 kilomĂštres |
Le village se situe dans l'axe européen Bruxelles / Strasbourg, la direction sud-ouest correspond à la diagonale des faibles densités et à la diagonale continentale.
Communes limitrophes
Les distances entre Tromborn et les chefs-lieux suivants sont exprimées en kilomÚtres par la route :
- Bouzonville Ă 7 km ;
- Falck Ă 7 km ;
- Ăberherrn Ă 10 km ;
- Boulay Ă 11 km ;
- Creutzwald Ă 15 km ;
- Sarrelouis Ă 16 km ;
- Saint-Avold Ă 25 km ;
- Metz (préfecture) à 32 km ;
- Thionville Ă 36 km ;
- Sarrebruck Ă 38 km ;
- Forbach (sous-préfecture) à 40 km ;
- Nancy Ă 91 km ;
- Luxembourg Ă 119 km ;
- Francfort Ă 220 km ;
- Paris (capitale) Ă 366 km.
Relief
Localisation de quelques points culminants mosellans.
Le plateau sur lequel est bĂąti le village sâallonge dans la direction nord - nord-ouest vers le sud - sud-ouest, il prĂ©sente une pente trĂšs forte vers lâest - sud-est et sâabaisse au contraire en pente beaucoup plus douce vers Bouzonville dans la direction de lâouest -sud-ouest[4]. Ce relief du plateau lorrain mesure environ 2 km de largeur (sud-ouest/nord-est), 4,5 km de longueur (sud-est/nord-ouest)[5] et prĂ©sente une amplitude altimĂ©trique de 150 m[6] faisant de lui l'un des principaux points culminants du Pays de Nied[1] - [Note 1].
GĂ©ologie
Tromborn
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Cliquer sur l'image pour obtenir la légende
de cette carte hydrogéologique de la Lorraine.
« Les couches supĂ©rieures du grĂšs bigarrĂ© que nous voyons depuis Dalem, au sud-est du plateau de Tromborn laissent place un sol schisteux, verdĂątre et rouge, contenant des veines dâun gypse blanc fibreux (pierre Ă plĂątre). Ce sol se distingue Ă©galement par la prĂ©sence dâune grande quantitĂ© de minĂ©raux de type mica que lâon trouve habituellement dans les couches supĂ©rieures du grĂšs bigarrĂ©. On distingue les couches de plus en plus Ă©levĂ©es de cette formation calcaire ordinaire, comportant ses fossiles habituels (ammonites, moules et divers organismes marins). Dans la direction du nord-ouest, vers Bouzonville, on distingue nettement lâinclinaison des couches du muschelkalk. Puis, au pied du plateau, apparaissent de nouvelles formations en schiste. »
â Armand DufrĂ©noy et LĂ©once Elie de Beaumont, inspecteurs gĂ©nĂ©raux des mines, 1847[4].
Sous lâactuel chĂąteau dâeau du village se trouve une couche du DĂ©vonien moyen datĂ©e dâenviron 380 Ma[7].
Le systÚme de strates décrit par Philippe Louis Voltz[8] qui passa à Tromborn il y a 201 ans :
- Calcaire argileux tendre et blanc, entouré d'un calcaire cristallin à grain ;
- Marnes en schiste grises ;
- Marnes rouges et vertes ;
- Gypse inférieur du grÚs bigarré ;
- GrĂšs Ă ciment de marne rouge ;
- GrĂšs jaunĂątre Ă ciment argileux et calcaire ;
- Calcaire argileux ;
- Calcaire Ă grain fin, argileux, Ă effervescence lente.
En 1868, on note la présence de minerais de fer dans le muschelkalk de la cÎte de Tromborn[9]. La richesse du sous-sol en houille (sous la nappe phréatique et la couche du Permien) a engendré une activité miniÚre souterraine du milieu du XIXe siÚcle jusqu'en .
Hydrographie
L'eau joue un rĂŽle important dans l'origine toponymique du village, 4 masses d'eau des bassins versants Nieds et Bassin Houiller imprĂšgnent son sous-sol[10] :
- la Bisten[11], affluente de la Halsbach s'écoule vers Rémering[12] (55 % de la surface de la commune située sur la masse d'eau) ;
- l'Ihnerbach[13], affluent de la Dumbach s'Ă©coule vers Oberdorff et Villing (32 %) ;
- l'Ohligbach[14], affluent de la Leschbach s'Ă©coule vers Brettnach et Alzing (10 %) ;
- le ruisseau d'Ottonville[15], Ă cheval sur calcaire et grĂšs[16] s'Ă©coule vers TĂ©terchen (3 %).
Tromborn est desservie en eau potable par les quatre forages de Dalem et celui de TĂ©terchen qui ont une capacitĂ© de production maximale de 200 m3/h. Lâeau captĂ©e passe par la station de traitement de TĂ©terchen qui la dĂ©ferrise et la dĂ©sinfecte avant de la refouler vers les rĂ©servoirs de Tromborn et TĂ©terchen dâoĂč elle est ensuite distribuĂ©e. Le syndicat intercommunal[Note 2] produit en 2017 un volume d'eau de l'ordre de 670 000 m3 (21 litres/s) qu'il livre Ă ses 22 communes adhĂ©rentes (13 620 habitants) Ă travers son rĂ©seau long de plus de 200 km, ce qui reprĂ©sente une consommation moyenne de 134 litres/habitant chaque jour[17].
L'eau brute provient de la nappe profonde des grĂšs du Trias infĂ©rieur situĂ©e Ă environ 200 m de profondeur[18] qui est un rĂ©servoir d'eau naturel composĂ© d'une couche de roche faite de sables compactĂ©s (les grĂšs) dont les interstices sont remplis dâeau[18]. Cette eau potable et naturellement protĂ©gĂ©e de la pollution de surface par des couches d'argiles impermĂ©ables et de roches[18] circule lentement (moins de 25 m par an[19]) du sud vers le nord (des Vosges vers la Sarre) et du sud-ouest vers le nord-est (de la Meuse vers le nord de la Moselle) depuis plus de 5 000 ans[18].
Le village dispose d'une fontaine reconstruite en 1996 sur la place du mĂȘme nom et d'un chĂąteau d'eau d'une capacitĂ© de 200 m3[20] reprĂ©sentant 1,7 m3/foyer.
Climat
Le climat tempéré / océanique[21] (climat Cfb dans la classification de Köppen) à légÚre tendance montagnarde du village est caractérisé par des hivers rigoureux[Note 3] et des étés relativement chauds et secs avec un vent variable et persistant. Compte tenu de sa position sur un plateau[5], la commune est soumise à des vents persistants de type Niederwind (vosgiens) qui ont une vitesse moyenne de 20 km/h[22]. Sur ce point culminant du pays de Nied de surprenantes chutes de neige sont ponctuellement rapportées, comme en 1889[23]. Les vents tempétueux sont exceptionnels mais occasionnent parfois des dégùts sur les toits et les arbres. Le village subit des inondations et coulées de boue au printemps 1983 ainsi qu'à l'hiver 1999, date à laquelle il a également subit des mouvements de terrain[24].
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
MĂ©diane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Tromborn[Note 4] - [25] | 1766 | 765 | 39 | 23 | 51 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Les températures moyennes enregistrées dans la commune vont de 0,6 °C en janvier à 17,5 °C en juillet pour une moyenne annuelle de 9,1 °C[26]. à Tromborn, une surface couverte de cellules photovoltaïques de maniÚre optimale reçoit une irradiation de 3,54 kWh/m2 sur l'année[26].
Voies de communication et transports
Le village se situe aux kilomĂštres 32 et 33 de la route dĂ©partementale 954 qui sâĂ©tend dâouest en est de Metz (km 0) Ă Sarrelouis (km 38), en passant par Boulay-Moselle (km 21). Des routes relient les communes limitrophes de Dalem, RĂ©mering, Villing, Oberdorff, Brettnach et TĂ©terchen au plateau trombornois. La commune dispose d'un arrĂȘt de bus situĂ© en face de l'Ă©glise notamment desservi par une ligne qui va tous les mardis matin Ă Bouzonville[27], les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Bouzonville Ă 7 km, de Saint-Avold Ă 27 km et Metz Ă 36 km. L'accĂšs au rĂ©seau autoroutier français peut se faire Ă 16 km sur l' A4 par la Porte de Boulay-Moselle (no 38), quant au rĂ©seau autoroutier allemand, il est accessible Ă 8 km via l'Ă©changeur de Sarrelouis sur l'autoroute A620 en direction de Luxembourg, Sarrebruck, TrĂšves et Mannheim. Les aĂ©roports civils les plus proches sont ceux de Metz-Nancy-Lorraine Ă 60 km, du Luxembourg Ă 83 km et de Strasbourg Entzheim Ă 173 km[28]. Le transport du courrier Ă Tromborn se fait en utilisant le code postal 57320 qui est celui du bureau de poste de Bouzonville. Concernant la communication des donnĂ©es en fibre optique, 95.7% des logements de la commune y sont raccorables, la technologie ADSL est quant Ă elle prĂ©sente sur la totalitĂ© de la commune[29] - [30].
Urbanisme
Typologie
Tromborn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (81,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (79,9 %), forĂȘts (14,7 %), zones urbanisĂ©es (4,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,9 %)[36].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[37].
Toponymie
La commune de Tromborn est également appelée Tromborren en francique lorrain[38], son nom est actuellement constitué du préfixe trom qui signifie trois et du suffixe born qui signifie fontaine ou amas d'eau dans les langues germaniques[39]. C'est une structure toponymique récurrente dans la plupart des mentions écrites faites à la commune depuis 7 siÚcles, ainsi les armes parlantes de Tromborn se trouvent ornées de trois fasces ondées.
Anciennes mentions
« Une partie de l'ancien village dĂ©truit de Tromborn est dĂ©signĂ©, sur certaines cartes, sous la dĂ©nomination de Römerloch et Römerborn qui pourrait bien avoir donnĂ© naissance au nom actuel. Dans le langage du pays on dit fort bien : de Römer born, te Römer born, t'Romborn, et cette Ă©tymologie pourrait ĂȘtre acceptĂ©e, si les anciens titres ne la rapportaient aux trois fontaines qui existaient sur ce plateau. »
â Notice sur le pays de la Sarre, et en particulier sur Sarreguemines et ses environs, 1887[40].
Nom du village[Note 6] | Année[Note 6] |
---|---|
Fontaynes[41] - [42] | 1 299 |
Trois fontaines[42] | 1 324 |
Trois-fontaines[42] | 1 333 |
Dreibrunnen | 1 400 |
Dreiborn[42] | 1 429 |
Drensborn[42] | 1 544 |
Dreyborn[42] | 1 594 |
Tronsbouren[42] | 1 633 |
Drinsborn[42] | 1 681 |
Drimbouren[42] | 1 701 |
Trombourg[42] | 1 715 |
Tromborn | 1 789 |
Selon le registre paroissial le curé d'Odenhoffen baptisait des personnes « in Cappella de Trimborn » , par exemple en 1700.
Histoire
La position de Tromborn sur les hauteurs a joué un rÎle important dans son histoire :
- en temps de paix, elle a permis d'établir un point de passage pour les premiers réseaux de communications nécessitant un relais en altitude[43] - [44] ;
- en temps de guerre, elle a constitué un point de passage frontalier pour les belligérants[45] et conduit au lourd bombardement du village qui est visible depuis l'Allemagne[46].
De la préhistoire au XVIIIe siÚcle
Les premiÚres traces de populations humaines à Tromborn remontent à à durant la diffusion du néolithique final[47]. Ces peuples faisaient partie des civilisations rubanées[47].
Le le roi Louis XIV accompagné de la Reine, du Dauphin et du duc d'Orléans passÚrent à Tromborn à l'occasion de leur retour de Sarrelouis en direction de Versailles[48].
Les mines de Falck
Plusieurs travaux datĂ©s des pĂ©riodes antiques et mĂ©diĂ©vales furent dĂ©couverts au sein du complexe minier de la Grande Saule Ă Falck, propriĂ©tĂ© de la commune de Tromborn dans le district minier du Warndt (district minier de Falck-Hargarten-aux-Mines). Les mines de Falck ont fait lâobjet dâune grande entreprise en 1740 et 1750, on y a trouvĂ© des parties considĂ©rables de minerais sans beaucoup de recherches[49]. CreusĂ©es Ă lâaffleurement dans les grĂ©s intermĂ©diaires du Trias immĂ©diatement au-dessus du grĂšs vosgien, elles exploitaient le cuivre sous forme de malachite plus rarement dâazurite et le plomb. Des spĂ©cialistes ont dĂ©jĂ tentĂ© de dĂ©terminer lâĂ©volution dans le temps de ces extractions miniĂšres depuis la protohistoire jusquâau XIXe siĂšcle[50].
XVIIIe siĂšcle
L'Ă©dit du 22 avril 1762 autorisa deux familles juives Ă vivre en Lorraine[51]. Les trombornois perdirent le dernier membre de la seule famille juive leur restait en novembre 1889[52].
XIXe siĂšcle
En 1813, la SixiÚme Coalition contre la France menace de plus en plus l'Empire d'une invasion et le , Napoléon qui a besoin de transmissions rapides ordonne l'établissement d'une ligne de télégraphie aérienne entre Metz et Mayence. Tromborn disposait alors d'un télégraphe Chappe qui communiquait avec Boucheporn, Freistroff et Rehlingen-Siersburg en Allemagne[43].
Le , une grande manĆuvre militaire rassembla 40 000 Ă 50 000 soldats sous les yeux de l'empereur Guillaume II Ă Tromborn[53].
« J'appelle tout uniment « Combat de Tromborn », cette premiĂšre rencontre entre les deux corps d'armĂ©e, le 8e, de la Prusse rhĂ©nane, descendant de TrĂȘves par la vallĂ©e de la Sarre, le 16e, de la Lorraine, s'avançant au nord-est de Metz. Le combat s'est, en effet, arrĂȘtĂ© au village de Tromborn, un peu au nord-est de Teterchen. Teterchen ou Tromborn, peu importe l'appellation: il est probable qu'elle ne figurera pas dans l'histoire.
Commençons par vous dire que le premier effort du 8e corps en vue de pĂ©nĂ©trer dans le rayon de Metz n'a pas abouti malgrĂ© un retour offensif du centre pour briser l'attaque, convergente suivant toutes les rĂšgles de l'art militaire allemand, les arbitres intervenant ont dĂ©montrĂ© aux troupes du 8e corps qu'elles avaient le dessous, mais lĂ ce qui s'appelle le dessous, et qu'il leur restait simplement a se replier en plus ou moins bon ordre. Ce qu'elles se sont empressĂ©es de faire. Guillaume, avec le 16e corps, est donc reste maĂźtre du champ de bataille. Tel a Ă©tĂ© le rĂ©sultat de la journĂ©e. Mais Guillaume II, je viens de le voir reprendre son train en gare de Teterchen. Son succĂšs ne l'a pas Ă©bloui. Ce n'est certainement pas le mĂȘme homme qu'il y a deux jours, sous l'armure blanche, et faisant cette rentrĂ©e d'un si prodigieux effet par la porte Serpenoise, Ă Metz, dans un dĂ©cor d'apothĂ©ose. »
â GrĂ©gore, Le Gaulois : littĂ©raire et politique du jeudi [54]
La construction d'un Ă©difice religieux
En mars 1890, ce village occupé depuis des siÚcles reçut une subvention de 7 000 marks pour la construction de son église[55]. Le curé du village, l'abbé Stenger, comme ses fidÚles, s'en réjouit et fit publier sa reconnaissance envers le gouvernement. L'année suivante un paratonnerre fut proposé pour l'édifice tout neuf, la foudre ayant ravagé l'église voisine d'Odenhoven[56].
La coupe du prince Henri en 1910
La coupe du prince Henri de Prusse (de) mit Ă l'Ă©preuve des automobilistes du 2 au 8 juin 1910, les concurrents passĂšrent dans le village de Tromborn en Lorraine annexĂ©e (1870-1918). Selon Automobil Revue le prince conduisit lui-mĂȘme cette randonnĂ©e sportive de bout en bout, plusieurs Ă©tapes Ă©taient au programme. On comptait prĂšs de 2 000 kilomĂštres Ă parcourir, Ferdinand Porsche et Heinrich Schönfeldt (de) remportĂšrent la victoire avec une Austro-Daimler, il y eut deux tuĂ©s, les voitures sportives Ă©taient nĂ©es. Certaines rĂ©fĂ©rences Ă©voquent le « Circuit automobile de Lorraine »[57] - [58].
Ligne Maginot
Six ouvrages fortifiĂ©s de la ligne Maginot du sous-secteur de Tromborn ont Ă©tĂ© construits entre 1930 et 1940 : ouvrage du Bovenberg entre les communes d'Ăblange et d'Ottonville, ouvrage de Denting entre les communes d'Ottonville et de Denting, ouvrage du Village-de-Coume Ă Coume, ouvrage d'Ăblange, ouvrage du Langhep Nord et ouvrage du Langhep Sud.
De 1939 à 1940, le 161e régiment d'infanterie de forteresse, composé de trois bataillons de mitrailleurs occupe le sous-secteur de Tromborn.
Lors de l'occupation allemande sur la France, la Wehrmacht contourne la ligne Maginot par les Ardennes Ă©pargnant cette zone des combats.
Seconde Guerre mondiale
Le devant les menaces dâagression allemandes, le village alors situĂ© dans la « zone rouge » reçut l'ordre d'Ă©vacuation, les rĂ©fugiĂ©s formĂšrent de longues files de voitures attelĂ©es de chevaux qui voyagĂšrent Ă pied et en charrette jusquâĂ Thiaucourt en Meurthe-et-Moselle durant huit jours avec cinq Ă©tapes : Varize, Sorbey, PommĂ©rieux, NovĂ©ant-sur-Moselle et Thiaucourt. Les ouvriers mineurs furent sĂ©parĂ©s du reste de la population et dirigĂ©s vers le Nord-Pas-de-Calais pour y travailler dans les mines tandis que le reste de la population fut transfĂ©rĂ© dans le dĂ©partement de la Vienne Ă Brigueil-le-Chantre, le voyage en train sâacheva Ă la gare (aujourd'hui dĂ©saffectĂ©e) de La Trimouille et les rĂ©fugiĂ©s furent transportĂ©s jusquâĂ Brigueil en camion.
Du au le 92e groupe de reconnaissance de division d'infanterie participa Ă l'offensive de la Sarre, il intervint (coups de main et contre-attaques) dans le secteur de Tromborn [59].
« Et puis, dans les jours, les semaines et les mois qui suivirent ce furent des dĂ©placements incessants qui nous acheminĂšrent par des mĂ©andres incontrĂŽlables, jusqu'aux avant-postes de Brettnach et de Tromborn, durant le dur hiver 1939, oĂč Allemands et Français semblaient jouer Ă la petite guerre d'un poste Ă l'autre, et oĂč les uns le matin, les autres le soir, auraient pu traire la mĂȘme vache abandonnĂ©e. »
â La grĂące et l'Ă©vĂ©nement, rĂ©cit d'AndrĂ© Merlaud, 1983[60].
« Entre le 21 et le , les obus pleuvent sur Tromborn en feu, en face les mitrailleuses crĂ©pitent depuis la ligne Maginot, les avant-postes du 80e rĂ©giment dâinfanterie se battent dans le village. Le capitaine fait prĂ©parer la batterie Ă tirer au cas oĂč les Allemands dĂ©boucheraient dans la commune dont le clocher de l'Ă©glise, constituant un bon point de repĂšre depuis l'Allemagne, est abattu par notre propre artillerie. »
â Carnets de guerre dâun Cormeillais, 1940[46].
Dâ Ă 1945 les trombornois attendirent le retour en Moselle mais celui-ci fut difficile car seules 2 maisons Ă©taient en Ă©tat, celles restaurĂ©es par les Allemands pour y loger le gestionnaire chargĂ© de cultiver les terres du village en lâabsence de leurs propriĂ©taires. Ă la suite de la libĂ©ration de Tromborn le par la 95e division division d'infanterie amĂ©ricaine[61] et aprĂšs un long voyage de retour, les villageois trouvĂšrent d'abord refuge Ă Varize avant de regagner le village en 1945.
Le CimetiÚre américain de Saint-Avold qui est plus grand cimetiÚre américain de la seconde guerre mondiale en Europe se situe à 28 km de Tromborn.
Le , la commune de Tromborn a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 par l'association du Mémorial des batailles de la Marne de Dormans[62].
Tour de France 1948
Le jeudi 22 juillet 1948, la 18e Ă©tape du Tour de France relia Strasbourg Ă Metz, les coureurs passĂšrent au kilomĂštre 158 Ă Tromborn avec Gauthier, Martin, Baratin, Klabinski et Corrieri en tĂȘte, Corrieri remporta l'Ă©tape au sprint Ă Metz 37 kilomĂštres plus loin[63].
XXIe siĂšcle
Un lotissement de maisons individuelles a été réalisé au début du XXIe siÚcle dans le prolongement de la rue des Bleuets, cet aménagement a donné lieu à la création de 3 nouvelles rues : rue des Jonquilles, rue des Marguerites et impasse des Violettes.
Le parc éolien de Téterchen exploité par la société allemande PNE Wind (de) est implanté sur le plateau de Tromborn depuis 18 ans, il fut le premier parc éolien du Grand Est de la France lors de sa mise en production le .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
L'Ă©lectorat trombornois est caractĂ©risĂ© par sa tendance de gauche sur le plan local, de droite sur le plan national, et sa plus forte participation que la moyenne nationale aux Ă©lections, comme en tĂ©moignent les rĂ©sultats prĂ©sentĂ©s ci-dessous. Sauf en 2002, lorsque la participation Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle fut relativement faible, le candidat Jean-Marie Le Pen fit dans la commune un score infĂ©rieur au reste du dĂ©partement. En 2004, les Ă©lections rĂ©gionales furent dans la commune largement remportĂ©es par le candidat socialiste avec 34 points dâĂ©cart devant son adversaire. En 2005, le rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© constitutionnel europĂ©en fut approuvĂ© par l'Ă©lectorat communal. En 2007, ce sont une nouvelle fois les candidats socialistes qui arrivĂšrent en tĂȘte dans la commune, avec 10 points de plus que la moyenne de la circonscription. En 2010, le prĂ©sident socialiste du conseil rĂ©gional sortant Jean-Pierre Masseret fut une fois encore largement rĂ©Ă©lu.
Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours. | |||||||
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AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2002 | 81,94 % | Jacques Chirac | RPR | 18,06 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 76,58 % [64] |
2007 | 51,89 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 48,11 % | SĂ©golĂšne Royal | PS | 85,48 % [65] |
2012 | 45,54 % | François Hollande | PS | 54,46 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 83,77 % [66] |
2017 | 56,02 % | Emmanuel Macron | EM | 43,98 % | Marine Le Pen | FN | 79,06 % [67] |
2022 | % | Emmanuel Macron | LREM | % | Marine Le Pen | RN | % [68] |
Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2002 | 27,86 % | Jean Kiffer | UMP | 72,14 % | Jean-Marie Aubron | PS | 66,22 % [69] |
2007 | 38,13 % | Alain Missoffe | UMP | 61,87 % | Aurélie Filippetti | PS | 60,42 % [70] |
2012 | 45,96 % | Paola Zanetti | PS | 29,81 % | André Wojciechowski | PRV | 62,03 % [71] |
2017 | % | % | % [72] | ||||
2022 | % | % | % [73] | ||||
Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 41,41 % | Pierre Moscovici | PS | 13,13 % | Nathalie Griesbeck | LUDF | 45,18 % [74] |
2009 | 25,77 % | Joseph Daul | UMP | 16,42 % | Catherine Trautmann | PS | 41,15 % [75] |
2014 | 24,11 % | Florian Philippot | FN | 19,64 % | Nadine Morano | UMP | 47,39 % [76] |
2019 | % | % | % [77] | ||||
Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 59,86 % | Jean-Pierre Masseret | PS | 25,35 % | GĂ©rard Longuet | UMP | 63,60 % [78] |
2010 | 55,91 % | Jean-Pierre Masseret | PS | 24,41 % | Laurent HĂ©nart | PRV | 50,57 % [79] |
2015 | 39,60 % | Florian Philippot | FN | 34,90 % | Philippe Richert | UDF | 64,61 % [80] |
2021 | % | % | % [81] | ||||
Ălections cantonales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălu | Battu | Participation | ||||
2008 | 40,16 % | Joëlle Borowski | PS | 37,70 % | Clément Larcher | UMP | 50,80 % [82] |
Ălections dĂ©partementales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
AnnĂ©e | Ălus | Battus | Participation | ||||
2015 | % | % | % [83] | ||||
2021 | % | % | % [84] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 72,02 % (51,04 %) | 27,98 % (48,96 %) | 73,08 % [85] | ||||
2000 | 84,06[86] % (73,21 %) | 15,94 % (26,79 %) | 33,33 % [87] | ||||
2005 | 52,23 % (45,33 %) | 47,77 % (54,67 %) | 70,31 % [88] |
Organisation administrative
L'Arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle
sur une carte de la Moselle.
Entre 1751 et 1790, cette localitĂ© est une communautĂ© du bailliage de Bouzonville rĂ©gie par la coutume de Lorraine[42]. Ă la suite de la RĂ©volution française, elle est rattachĂ©e au district de Sarrelouis en 1790, puis Ă lâarrondissement de Thionville en 1801[89]. Par ailleurs, la commune disposait au cours du XIXe siĂšcle d'un bureau de douanes[90] et d'un relais de postes aux chevaux[44].
Entre 1871 et 1918, Ă la suite de l'annexion d'une partie de la Lorraine par l'Empire allemand, Tromborn fait partie de l'arrondissement de Boulay[89], ce dernier devient lâarrondissement de Boulay-Moselle en 1919 puis est finalement fusionnĂ© avec l'Arrondissement de Forbach le . Depuis lors Tromborn est incorporĂ©e Ă l'Arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle et dĂ©pend de la sous-prĂ©fecture de Forbach (une « antenne de sous-prĂ©fecture » est cependant maintenue Ă Boulay)[91].
Sur le plan cantonal, la commune dépend du canton de Bérus entre 1790 et l'An III, du canton de Bisten de l'An III à 1801, et enfin du canton de Bouzonville depuis 1801[89] ou 1802[42].
Au niveau intercommunalité, Tromborn fait partie de la communauté de communes Houve-Pays boulageois depuis sa création le .
Le député de la 7e circonscription législative dont dépend Tromborn est Alexandre Loubet, sa nuance politique est Rassemblement national.
Administration municipale
Le conseil municipal est constitué en 2022 du maire, 3 adjoints et 7 conseillers municipaux[92]. Hormis les services assurés par la mairie, la commune n'a aucun service public sur son territoire, ces derniers sont disposés dans les chefs-lieux proches que sont Bouzonville, Boulay-Moselle et Metz.
Liste des maires
Les données les plus anciennes ont été complétées à partir d'une simple lecture en ligne du registre d'état civil [Note 7].
En Alsace-Lorraine, de 1871 à 1918, annexé au IIe Reich allemand, les maires sont nommés pour 6 ans par le président du district (BezirksprÀsident), qui est l'équivalent du préfet.
Politique environnementale
La commune pratique le tri sĂ©lectif des dĂ©chets et organise traditionnellement une opĂ©ration village propre au printemps[98]. Elle entretient son territoire en pratiquant rĂ©guliĂšrement des dĂ©broussaillages, travaux sylvicoles, plantation de fleurs, dâarbustes[99]⊠La commune effectue des coupes et autres travaux qui lui permettent d'optimiser la production de bois, de conserver une forĂȘt stable, et de prĂ©server la biodiversitĂ© et les paysages [100].
Politique budgétaire
Tromborn fait partie d'un groupement fiscalisé qui perçoit les quatre taxes locales (les taxes fonciÚres sur le bùti et le non-bùti, les taxes d'habitation et professionnelle)[101]. Les données suivantes présentent la fiscalité de la commune pour l'exercice 2015[101] :
LâexcĂ©dent brut de fonctionnement de 75 000 ⏠reprĂ©sente 203 ⏠par habitant, pour une moyenne nationale de 202 ⏠constatĂ©e dans les communes de mĂȘme strate.
Lâendettement du village est de 0 ⏠par habitant, pour une moyenne de 545 ⏠pour la strate.
Jumelages
Brigueil-le-Chantre est historiquement proche de Tromborn depuis qu'elle a accueilli les réfugiés du village en 1939, ce lien ne donne pas lieu à un jumelage.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
Le recensement de 1872 indique un déclin démographique dans la commune. Tromborn étant un village à céréaliculture, la crise agricole des années 1890 et la guerre de 1914-1918 accentuÚrent l'exode rural.
La commune étant trop éloignée des nouveaux centres industriels du XXe siÚcle, certains ouvriers et petits propriétaires abandonnÚrent définitivement leur village natal pour rejoindre les villes.
La baisse historique de la population entre 1936 et 1946 est due à la destruction totale du village au début de la Seconde Guerre Mondiale.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[102]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[103].
En 2020, la commune comptait 334 habitants[Note 8], en diminution de 12,34 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
MĂ©nages
Le nombre total de ménages trombornois est de 150 en 2018[105].
MĂ©nages de | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
---|---|---|---|---|---|---|
Tromborn | 17,9 % | 39,3 % | 22,2 % | 15,4 % | 4,3 % | 0,9 % |
Moyenne Nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : INSEE[105] |
Enseignement
Tromborn fait partie de l'acadĂ©mie de Nancy-Metz et dispose d'une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire publique du 3e cycle, l'Ă©cole du Marronnier[29] scolarise 26 Ă©lĂšves en 2022-2023[98]. LâĂ©cole est regroupĂ©e en RPI avec les proches communes de Brettnach, Oberdorff, ChĂąteau-Rouge et VĆlfling-lĂšs-Bouzonville[106].
Manifestations culturelles et festivités
La fĂȘte patronale Saint-Ăloi Ă©tait auparavant organisĂ©e par l'Amicale des Sapeurs Pompiers de Tromborn jusqu'Ă la disparition du corps des sapeurs-pompiers[Note 9], sur demande du maire et pour perpĂ©tuer la tradition, cette manifestation est dĂ©sormais organisĂ©e par l'Amicale Villageoise chaque deuxiĂšme weekend de juillet.
En 1995, le Club sports & loisirs commença Ă organiser chaque annĂ©e une fĂȘte ou un festival musical au cours du mois d'aoĂ»t, les premiĂšres Ă©ditions de cette manifestation se dĂ©roulĂšrent sur le thĂšme musical de la country durant 15 ans, puis sur le thĂšme du rock en 2012[107]. Cette manifestation qui n'est plus reconduite, accueillait Ă son apogĂ©e des milliers de personnes, elle Ă©tait apprĂ©ciĂ©e de part et d'autre de la frontiĂšre. Le Club sports & loisirs quant Ă lui est une association de la commune qui existe toujours en 2022, le club organise d'autres rendez-vous Ă l'attention des riverains.
La municipalitĂ© organise traditionnellement une cĂ©rĂ©monie de distribution de cadeaux ou friandises aux enfants pour fĂȘter la Saint-Nicolas au cours du mois de dĂ©cembre ; les enfants les moins sages ou les cancres pouvaient selon la tradition, ĂȘtre terrifiĂ©s par cette cĂ©rĂ©monie. Comme les associations du village, la municipalitĂ© organise des activitĂ©s Ă lâattention des enfants et des plus grands.
Le fut inaugurĂ© le bĂątiment mairie-Ă©cole-salle des fĂȘtes remodelĂ©, pour cet important chantier HĂ©lĂšne Zannier la dĂ©putĂ©e de la circonscription fut prĂ©sente, elle aussi dĂ©couvrit avec intĂ©rĂȘt la nouvelle salle des fĂȘtes d'une capacitĂ© de 96 places[106]. Ce bĂątiment crĂ©Ă© il y a 69 ans est situĂ© en face du vieux marronnier dont l'Ă©cole communale porte le nom, on y accueille par exemple les cĂ©rĂ©monies, les fĂȘtes des associations ainsi que le repas des anciens.
Randonnée et circuits
Le circuit de cyclotourisme entre Nied et Warndt long de 18 km dĂ©marre Ă Tromborn[108], il est en moyenne bouclĂ© en 1 h 30 et offre Ă voir une variĂ©tĂ© de paysages au travers d'un campagne agricole propice Ă lâĂ©levage et Ă la culture cĂ©rĂ©aliĂšre. Le chemin des oiseaux est un sentier de randonnĂ©e de 7,66 km prĂ©sentant un dĂ©nivelĂ© de 155 m entre Dalem et Tromborn, ce parcours est en moyenne bouclĂ© en 2 h 25[6]. Au dĂ©part du Mont-Tromborn le circuit des panoramas long de 11,1 km traverse des vallĂ©es forestiĂšres ponctuĂ©es de clairiĂšres parsemĂ©es dâĂ©tangs, celui-ci prĂ©sente un dĂ©nivelĂ© de 144 m et rĂ©alise une boucle entre les hauteurs de la commune, RĂ©mering et Dalem[109] - [2].
Santé
La plupart des services de santé est disposé dans les communes proches entre 10 et 35 km.
Sports
Une aire de jeux pour les 3-12 ans ainsi quâun terrain multi-sports ont Ă©tĂ© inaugurĂ©s par le maire et son Ă©quipe municipale le , place de la Fontaine.
Cultes
Tromborn fait partie de la CommunautĂ© de Paroisses Saint Bruno de lâAncienne chartreuse qui est incluse dans l'archiprĂȘtrĂ© de Boulay / Bouzonville faisant lui-mĂȘme partie de la zone pastorale de Saint-Nabor du DiocĂšse de Metz[110]. La chorale St François de la CommunautĂ© de Paroisses[Note 10] regroupe en 2017 une soixantaine de choristes qui rĂ©pĂštent et chantent rĂ©guliĂšrement depuis plus de 28 ans dans l'Ă©glise communale[111]. Durant la pĂ©riode du CarĂȘme et selon la tradition pascale, le soir du jeudi saint les cloches du village s'en vont Ă Rome oĂč le Pape les bĂ©nit, tandis que le vendredi saint les fidĂšles font le chemin de croix depuis l'Ă©glise Saint-Martin d'Odenhoven.
Les paroissiens de Tromborn se rĂ©unirent le jeudi 11 dĂ©cembre 1884 en l'Ă©glise d'Odenhofen avec M. l'abbĂ© FistiĂ©, archiprĂȘtre de Bouzonville et plusieurs de ses confrĂšres ; les pasteurs et leurs brebis, admiratifs, inaugurĂšrent ensemble l'Ă©rection de ce qui fut pour eux « un nouveau Chemin de croix »[112].
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 29 647 âŹ, ce qui plaçait Tromborn au 14 650e rang parmi les 31 347 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[113].
Emploi, entreprises et commerces
Tromborn fait partie de la zone d'emploi du Bassin houiller à l'Est du département de la Moselle[114].
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermĂ©diaires | EmployĂ©s | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Tromborn | 7,9 % | 2,6 % | 0 % | 31,6 % | 31,1 % | 18,8 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 23,7 % | 34,2 % |
Sources des données : Insee[115] |
Les métiers de l'agriculture sont trois fois plus représentés que la moyenne nationale, ce qui est plutÎt normal pour un village de campagne.
Agriculture
L'agriculture du village s'organise sur environ 400 ha en un paysage de champs ouverts[116], elle est essentiellement constituée d'une céréaliculture intensive avec production de blé, d'orge, de maïs ainsi que d'autres cultures industrielles telles que le colza[116]. Aujourd'hui subsistent encore quelques prairies permanentes (environ 25 ha) dont certaines servent à l'élevage de bovidés (moutons, bovins)[116].
Culture locale et patrimoine
La rue du rappelle qu'à cette date, le colonel Bel remit à Pierre Hourte, alors maire du village, la croix de guerre avec étoile d'argent accompagnée de la citation suivante « La commune de Tromborn, entiÚrement détruite dÚs 1939 par l'artillerie allemande, dont la population a supporté toutes ses épreuves avec un magnifique courage, s'est acquise des droits à la reconnaissance du pays ».
Le les habitants assistÚrent à une triple cérémonie pour la reconstruction du village de Tromborn aprÚs la Seconde Guerre mondiale[117] :
Table d'orientation
Ă 382 mĂštres d'altitude une table dâorientation offre un panorama[1] sur le pays de la Nied, le pays des trois frontiĂšres, la plaine de la Warndt et la Sarre[53]. Ă proximitĂ© du Mont Tromborn les principaux repĂšres visuels par temps clair sont :
- à 150 m, le pylÎne émetteur d'une hauteur de 76 m utilisé par EDF, Orange, SFR et TDF pour effectuer des transmissions hertziennes[118] qui culmine à 456 m Voir ce lieu sur Google Street View au lieu-dit Pustenacker ;
- Ă 800 m, le clocher de lâĂ©glise Saint-Ăloi, dâune hauteur approximative de 30 m[Note 11] qui culmine Ă 380 m ;
- Ă 2 km, le parc Ă©olien de TĂ©terchen d'une hauteur maximale de 127 m qui culmine Ă 500 m ;
- Ă 5 km, le parc Ă©olien de Berviller-en-Moselle, d'une hauteur de 141 m qui culmine Ă 465 m[Note 12] ;
- Ă 6 km, les antennes de l'Ă©metteur radio d'Europe 1 d'une hauteur de 282 m[119] qui culminent Ă plus de 600 m[Note 12] ;
- à 15 km, les cheminées de la plate-forme pétrochimique de Carling qui culminent à 432 m[Note 12] - [Note 13] ;
- à 21 km, le pylÎne haubané de l'émetteur de Luttange d'une hauteur de 237 m qui culmine à 513 m ;
- Ă 25 km, le parc Ă©olien allemand de Mettlach (Sarre) d'une hauteur architecturale de 138,5 m qui culmine Ă environ 560 m[120] ;
- à 25 km, le chùteau de Malbrouck de Manderen[53] Classé MH (1930) d'une hauteur maximale de 68 m[121] qui culmine à plus de 500 m[122] ;
- à 32 km, les cheminées de la centrale nucléaire de Cattenom d'une hauteur maximale de 165 m[123] qui culminent à 337 m ;
- Ă une plus grande distance quelques parcs Ă©oliens allemands et luxembourgeois se distinguent Ă l'Ćil nu.
Ădifices religieux
L'Ă©glise communale nommĂ©e Saint-Ăloi fut conçue par les architectes Roger Fraisse et FĂ©lix Madeline il y a 68 ans[124], sa construction a Ă©tĂ© achevĂ©e en 1955 et des rĂ©novations y ont Ă©tĂ© effectuĂ©es au dĂ©but du XXIe siĂšcle. Au sein de cet Ă©difice, une cloche qui fut offerte par la famille ducale en 1695 se trouve disposĂ©e Ă hauteur d'homme dans le prolongement droit de la nef, elle Ă©tait autrefois situĂ©e sur le clocher de l'Ă©glise. Sa prĂ©sence Ă Tromborn depuis 328 ans en fait un bien important du patrimoine local[125].
- LâĂ©glise Saint-Ăloi de Tromborn disposant d'une architecture d'avant-garde.
- La chapelle construite au début du XXe siÚcle à l'intérieur du cimetiÚre du village.
Monuments aux morts de la guerre
Le Souvenir français fit ériger au cimetiÚre d'Odenhoven (commune limitrophe puisque Tromborn n'avait à l'époque pas de cimetiÚre) un monument à la mémoire de huit soldats français morts au camp de Tromborn, sur la route de la captivité en 1870. Ces victimes inconnues de la guerre, soldats de l'armée de Bazaine, ont succombé certainement exténués de fatigue au moment de franchir la frontiÚre pour l'exil. Le dimanche 3 août 1907 pour inaugurer le monument l'abbé Roch célébra une messe à l'issue de laquelle un important cortÚge se joignit aux délégations, comprenant notamment des jeunes filles et le curé d'Odenhoven[126] - [127].
« A vous, habitants d'Odenhofen, d'Oberdorf et de Tromborn, j'adresse ce pressant appel. Veillez sur ces glorieuses reliques comme sur la chose la plus sacrée, nous vous les confions, elles vous appartiennent. »
â Discours de M. Jean, prĂ©sident du comitĂ© d'organisation, aoĂ»t 1908[128].
Archéologie
Les premiÚres traces de présence humaine, attestées par la découverte de produits de débitage en chaille et en silex[129], datent d'il y a 6 000 à 7 200 ans[47]. Le mobilier lithique se compose essentiellement de silex du Muschelkalk avec armatures de flÚche pédonculées, grattoirs, lames du néolithique final[129]. Quelques éléments du mésolithique et un nucléus (bronze[130]) du Paléolithique moyen ont été découverts en 1982[129].
ForĂȘts
Le domaine forestier qui s'Ă©tend sur environ 145 ha est composĂ© principalement d'essences feuillues, on note la prĂ©sence de hĂȘtre, d'Ă©picĂ©a, de chĂȘne, de charme et de taillis[131]. Un marronnier quasi centenaire se trouve Ă proximitĂ© de la mairie dans la cour de l'Ă©cole communale.
Faune
Le domaine forestier du village est peuplé par les espÚces communes de la région telles que le sanglier, le chevreuil, le cerf ou le renard.
Certaines anciennes mines du Warndt comme celle de la Grande Saule Ă Falck, propriĂ©tĂ© de la commune de Tromborn, furent longtemps livrĂ©es aux dĂ©prĂ©dations (vandalisme des parois, pillages de minĂ©raux, dĂ©tectoristes...) et bĂ©nĂ©ficient dĂ©sormais d'une protection pour leur intĂ©rĂȘt faunistique (gĂźte Ă chiroptĂšres du rĂ©seau Natura 2000[132] - [133]).
Patrimoine culturel
Depuis 27 ans Tromborn dispose d'une place pavée sur laquelle se trouve un kiosque et la fontaine communale.
Personnalités liées à la commune
- Jules Islert né en 1878 à Tromborn et mort le 15 octobre 1938 à Paris est un militaire français qui a notamment commandé le régiment de sapeurs-pompiers de Paris.
HĂ©raldique
Le blason de la commune lui fut dĂ©livrĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du sur proposition de la commission dĂ©partementale de l'HĂ©raldique. Tromborn dĂ©pendait de lâancien duchĂ© de Lorraine, dans la seigneurie de Berus Ă lâissue du bailliage dâAllemagne. La chĂątellenie portait dâazur, Ă trois lionceaux couronnĂ©s dâargent, le nom du village, qui signifie Trois Fontaines, est reprĂ©sentĂ© au second parti du blason (armes parlantes) par les trois fasces ondĂ©es.
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Les armes de la commune peuvent se blasonner ainsi aujourdâhui[134] : |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Hyacinthe Langlois, Itinéraire complet du royaume de France : divisé en cinq régions, , 427 p. (lire en ligne), p. 211
- Armand DufrĂ©noy, LĂ©once Ălie de Beaumont, AndrĂ© Brochant de Villiers, Explication de la carte gĂ©ologique de la France : Volume 2, Imprimerie Royale, 1841-1879 (lire en ligne), p. 12,34
- LĂ©once Ălie de Beaumont, Observations gĂ©ologiques sur les diffĂ©rentes formations qui, dans le systĂšme des Vosges, sĂ©parent la formation houillĂšre de celle du lias : par L. Ălie de Beaumont, impr. de Mme Huzard (Paris), , 227 p. (lire en ligne), p. 131
- André-EugÚne Jacquot, Description géologique et minéralogique du département de la Moselle : par M. E. Jacquot,... avec la coopération de MM. O. Terquem et Barré, impr. de S. Raçon (Paris), , 516 p. (lire en ligne), p. 155
- Degert, Antoine, Bulletin de la Société de Borda, Imprimerie E. Campion (Dax), , 439 p. (lire en ligne), p. 123
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France : Volume 2, Librairie Droz, , 1385 p. (ISBN 2-600-00133-6 et 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 715
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien Département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Imprimerie nationale, , 316 p. (lire en ligne), p. 261,299,300
- CĂ©sar ChrĂ©tien, Carnets de guerre dâun Cormeillais : 1939 - 1944, InLibroVeritas, , p. 47
- Verronnais, Annuaire historique et statistique du département de la Moselle pour 1836, Verronnais, imprimeur-libraire et lithographe, , 396 p. (lire en ligne), p. 152
- Nicolas Box, Notice sur le pays de la Sarre : et en particulier sur Sarreguemines et ses environs, impr. de Beha (Impr. Lorraine) (Metz), 1887-1899, 787 p. (lire en ligne), p. 370,388,407-413,427-433,774
- Auteur à compléter, Sarrelouis, 1680-1930 : réminiscences, Berger-Levrault (Nancy), , 443 p. (lire en ligne), p. 34,316
- Yves Sjöberg, Mort et résurrection de l'art sacré, Bernard Grasset, Paris, , 389 p. (lire en ligne), p. 145
- Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1898-1899, Typ. et lithogr. L. Humbert (Saint-Dié), , 395 p. (lire en ligne), p. 170
- [PDF] Marie Josée Gruber, La congrégation de la Divine Providence de Saint-Jean-de-Bassel 1827 - 1918, Ses problÚmes scolaires, deuxiÚme partie Saint-Jean-de-Bassel au temps de l'Annexion 1870 - 1918 » (ThÚse pour le Doctorat de 3e cycle), Université de Metz, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, , 226 p. (lire en ligne)
- Philippe-Frédéric de Dietrich, Dietrich, P. F. :. d. (1799). Description des Gßtes de minerai: : Description des gßtes de minerai, forges, salines, verreries, tréfileries, fabriques de fer-blanc, porcelaine, faience, etc. de la Lorraine Méridionale par seu Dietrich...cinqueme et sixieme parties., imprimerie de didot jeune, , 576 p. (lire en ligne), p. 211
PĂ©riodiques
- D'un de nos correspondants, « Les grandes manĆuvres allemandes : La bataille de Tromborn », Le Temps,â , p. 1 (lire en ligne, consultĂ© le )
- GrĂ©gore, « Les manĆuvres allemandes prĂšs de Metz : Combat de Tromborn », Le Gaulois : littĂ©raire et politique,â , p. 4 (lire en ligne)
- « Les AlliĂ©s ont franchi le Rhin », L'Ăcho d'Alger : journal rĂ©publicain du matin,â , p. 1 (lire en ligne)
- « Bouzonville : dâoĂč vient lâeau du robinet ? », Le RĂ©publicain lorrain,â , p. 1 (lire en ligne)
- « AprĂšs la country, Tromborn se lance dans le rockânâroll », Le RĂ©publicain lorrain,â , p. 1 (lire en ligne)
- [PDF] Jean-François SCHNEIDER, « Un site Natura 2000 : Les gĂźtes Ă chiroptĂšres du Warndt », Bourgogne-Nature « Hors-SĂ©rie 1 »,â (prĂ©sentation en ligne)
- AndrĂ© ThĂ©venin, « Lorraine », Gallia prĂ©histoire, CNRS, vol. 26, no 2,â , p.416 (lire en ligne).
- [PDF] Philippe Louis Voltz, Annales des Mines : série 1, volume 8, (lire en ligne), p. 247
- [PDF] Moselle Tourisme, Pays de Nied : Guide touristique, Syndicat Mixte Ă Vocation Touristique du Pays de Nied, , 57 p. (lire en ligne), p. 3-5,8,16,19,23,27-30,35,47,50-53
- [PDF] Maurice Toussaint, Bulletin de la Société des sciences de Nancy, 1950 : Nouvelle série, Tome 9, no 1, Société des sciences de Nancy, , 248 p. (ISSN 0567-6576, lire en ligne), p. 18
- De notre correspondant particulier, « Le pĂšlerinage patriotique du Souvenir Français dans le Nord-Est de la Moselle », Le TĂ©lĂ©gramme des Vosges,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- De notre correspondant particulier, « Inauguration d'un monument Ă 8 soldats français morts en 1870 », Le Courrier de Metz : journal politique absolument indĂ©pendant,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Inauguration d'un monument Ă huit soldats français morts en 1970 Ă Odenhofen », Le Messin : organe des intĂ©rĂȘts lorrains,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Circuit automobile de Lorraine », L'Est rĂ©publicain : quotidien rĂ©gional,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Chronique locale », Le Messin : organe des intĂ©rĂȘts lorrains,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- [PDF] « Revue technique et sportive pour le dĂ©veloppement de l'automobilisme », Automobil Revue,â , p. 12 (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Chronique locale », Le Messin : organe des intĂ©rĂȘts lorrains,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Alsace-Lorraine », Le Courrier de Metz : journal politique absolument indĂ©pendant,â (lire en ligne, consultĂ© le )
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie
Notes et références
Notes
- En tenant compte de l'altitude maximale Tromborn est la 89e commune la plus élevée de Moselle juste derriÚre Etzling, la premiÚre étant Walscheid avec le mont Grossmann. La mairie de Tromborn quant à elle est située à une altitude de 363 m ce qui en fait la 17e mairie la plus élevée de son département juste derriÚre Obervisse, la premiÚre étant celle de Dabo à 459 m.
- Le syndicat intercommunal des eaux de Bouzonville créé en 1953
- En cas de neige importante, seule la route départementale est déneigée.
- Données concernant la pluie, la neige, les orages et le brouillard basées sur la station de Metz-Frescaty.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les noms du village et les années sont visibles à la table d'orientation de Tromborn.
- Voir archives57.com pour de plus amples renseignements concernant le registre d'Ă©tat civil en ligne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Le corps des sapeurs-pompiers de Tromborn fut fondé le , son premier chef était alors Aloyse Weber.
- La chorale Saint-Fancois de la Communauté de paroisses Saint-Bruno de l'ancienne chartreuse
- Mesure réalisée à l'aide d'une rÚgle de 2 mÚtres en utilisant le théorÚme d'intersection.
- Altitudes obtenues à partir des coordonnées GPS et du site coordonnees-gps.fr.
- Hauteur du complexe pétrochimique de Carling basée sur les données de l'article Wikipédia présentant les plus hautes structures françaises.
Références
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