Transports dans l'Oise
Les transports dans le département français de l'Oise sont marqués par la proximité de Paris, vers laquelle sont orientés la plupart des principaux axes de transport : deux autoroutes, une voie rapide et sept voies ferrées franchissent la frontière de l'Oise avec la région Île-de-France. L'Oise accueille également l'aéroport de Paris-Beauvais, devenu de facto le troisième aéroport parisien.
Autoroutes | 130 km[1] | A1 A16 |
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Routes nationales | 162 km[1] | N 2 N 31 N 330 |
R.D. et V.C. | 12 643 km[1] | |
Autocars interurbains | Réseau Oise |
Principales gares de voyageurs | Creil, Chantilly - Gouvieux, Compiègne, Orry-la-Ville - Coye, Crépy-en-Valois, Beauvais |
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Services voyageurs | TER Hauts-de-France, RER (), Transilien ( ) |
Principaux ports | Creil |
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Aéroports | Paris-Beauvais (Tillé) |
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Cette proximité de l'Île-de-France explique le fort développement démographique du sud du département, dont les multiples centres urbains sont reliés par un important réseau d'axes routiers et de transports en commun.
Transport routier
Infrastructures routières
Le département est traversé par deux autoroutes, presque parallèles et qui découpent le département en trois tiers presque égaux : l'A1 (Paris-Senlis-Lille), l'une des plus anciennes autoroutes de France, très fréquentée avec 89 000 véhicules/jour à la limite du Val-d'Oise et encore 56 000 véhicules/jour à la limite de la Somme[2], et l'autoroute A16 (Paris-Beauvais-Amiens-Dunkerque), qui supporte un trafic beaucoup moins important de 16 000 à 23 000 véhicules/jour selon les sections[2].
À ces deux autoroutes s'ajoutent un important réseau de routes principales, en grande partie aménagé en voie rapide à 2x2 voies : la route nationale 31 (Rouen-Beauvais-Clermont-Compiègne-Reims), la route départementale 1032 (ex-route nationale 32) (Compiègne-Noyon-Saint-Quentin), la route départementale 1016 (ex-route nationale 16) (Paris-Creil-Clermont), la route nationale 2 (Paris-Laon-Maubeuge) et la route départementale 200 (Creil-Compiègne).
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A1 | Paris-Porte de la Chapelle | Senlis, Compiègne | Lille | Autoroute, concédée, payante et à 2x3 voies dans le département. |
Autoroute A16 | Montsoult (vers Paris) | Méru, Beauvais | Frontière belge vers Bruges | Autoroute, concédée, payante et à 2x2 voies dans le département. |
Route nationale 1 (jusqu'aux années 1970) | Paris-Porte de la Chapelle | Sainte-Geneviève, Noailles, Beauvais, Grandvilliers | Calais | Le tracé originel entre Beauvais et Abbeville a été déclassé vers 1972 en RD 901. |
Route nationale 1 (des années 1970 jusqu'à 2006) | Paris-Porte de la Chapelle | Sainte-Geneviève, Noailles, Beauvais, Breteuil | Frontière belge vers Veurne et Bruges | Ce nouvel itinéraire passant par Amiens emprunte un tronçon de l'ancienne RN 181 de Beauvais à Breteuil et un tronçon de l'ancienne RN 16 de Breteuil à Amiens. Entièrement déclassé en 2006 en RD 1001 dans le département. |
Route nationale 2 | Paris-Porte de la Villette | Le Plessis-Belleville, Nanteuil-le-Haudouin | Frontière belge vers Bruxelles | En partie aménagée à 2x2 voies dans le département. |
Route nationale 15 | Pontoise | Lierville, Sérifontaine | Dieppe | Déclassée sur cet itinéraire en 1972 en RD 915 ; la RN 15 prend alors un nouvel itinéraire hors du département de l'Oise. |
Route nationale 15bis | Grandvilliers (vers Beauvais et Paris) | Le Tréport | Déclassée en 1972 en RD 1015. | |
Route nationale 16 | Pierrefitte-sur-Seine (Paris) | Chantilly, Creil, Clermont, Saint-Just-en-Chaussée (avant 1972), Breteuil (avant 1972) | Clermont (avant 1972 : Dunkerque) | Déclassée en 1972 en RD 916 entre Clermont et Breteuil, le tronçon Breteuil-Amiens étant repris à la même date par la RN 1 avant d'être déclassé en 2006 en RD 1001 ; déclassée en 2006 en RD 1016 au sud de Clermont (d'anciens tracés ont été déclassés en RD 916 ou RD 916A). En partie aménagé à 2x2 voies au sud de Clermont. |
Route nationale 17 | Route nationale 2 au Blanc-Mesnil | Senlis, Pont-Sainte-Maxence, Estrées-Saint-Denis | Frontière belge vers Gand | Déclassée en 2006 en RD 1017 dans le département. |
Route nationale 30 | Rouen | Crèvecœur-le-Grand, Breteuil | La Capelle | Déclassée en 1972 en RD 930 sur cet itinéraire. |
Route nationale 31 | Rouen (avant 1972 : Gournay-en-Bray) | Beauvais, Bresles, Clermont, Compiègne | Reims (avant 1972 : Valmy) | Contournement de Beauvais en voie express à 2x1 voies ; voie rapide à 2x2 voies de Beauvais à Catenoy (après Clermont), avec projet de prolongement jusqu'à Compiègne. |
Route nationale 32 | Compiègne (avant 1972 : Senlis) | Verberie (avant 1972), Compiègne, Thourotte, Ribécourt-Dreslincourt, Noyon, Guiscard (avant 1972) | Autoroute A26 à La Fère (avant 1972 : frontière belge vers Mons) | Déclassée en 1972 de Senlis à Compiègne en RD 932A et en RD 932 de Noyon à Ham. Déclassée en 2006 en RD 1032 de Compiègne à la limite de l'Aisne. Une voie rapide à 2x2 voies contournant les centres-villes ayant été ouverte de Compiègne à Noyon, la RD 1032 correspond à la voie rapide tandis que l'ancien tracé porte le numéro RD 932. |
Route nationale 35 | Compiègne | Abbeville | Déclassée en 1972 en RD 935 dans le département. | |
Route nationale 36 | Villers-Cotterêts | Mareuil-sur-Ourcq | Melun | Déclassée en 1972 en RD 936 dans le département. |
Route nationale 38 | La Fère | Noyon, Lassigny, Ressons-sur-Matz, Maignelay-Montigny, Saint-Just-en-Chaussée | Beauvais | Tronçon de La Fère à Noyon repris en 1972 dans la RN 32 puis déclassé en 2006 en RD 1032. Tronçon de Noyon à Beauvais déclassé en 1972 en RD 938. |
Route nationale 131 | Route nationale 31 à Venette | Compiègne | Route départementale 973 (ex-RN 373) à Compiègne (place des Nations-Unies) | Contournement sud de Compiègne, déclassé en 2006 en RD 1131. |
Route nationale 181 | Breteuil | Beauvais, Auneuil | Pacy-sur-Eure | Tronçon de Breteuil à Beauvais repris en 1972 par la RN 1 puis déclassé en 2006 en RD 1001 ; au-delà de Beauvais, déclassée en 1972 en RD 981. |
Route nationale 183 | Maintenon | Lattainville (Gisors) | Déclassée en 1972 en RD 983. | |
Route nationale 309 | Paris-Porte d'Asnières | Gouvieux | Chantilly | Déclassée en 1972 en RD 909. |
Route nationale 316 | Aumale | Formerie | Caër (Évreux) | Déclassée en 1972 en RD 316. |
Route nationale 319 | Le Moulin d'Écalles (communes de La Rue-Saint-Pierre et de Vieux-Manoir vers Rouen) | Formerie | Carvin (vers Lille) | Déclassée en 1972 en RD 919, sauf tronc commun avec la RN 316 déclassé en RD 316. |
Route nationale 322 | Meulan | Ermenonville, Nanteuil-le-Haudouin | Mareuil-sur-Ourcq | Déclassée en 1972 en RD 922, sauf la traversée d'Ermenonville renumérotée RN 330. |
Route nationale 323 | Chambly (Beaumont-sur-Oise) | Méru, Chaumont-en-Vexin | Trie-la-Ville (Gisors) | Déclassée en 1972 en RD 923. |
Route nationale 324 | Route nationale 2 à Vauciennes | Crépy-en-Valois, Senlis, Chantilly, Gouvieux | Chambly | Déclassée en 1972 en RD 924 entre Senlis et Chambly sauf tronc commun avec la RN 309 déclassé en RD 909 ; déclassée en 2006 en RD 1324 de Vanciennes à Senlis. |
Route nationale 324A | Chantilly | Route nationale 17 à La Chapelle-en-Serval | Déclassée en 1972 en RD 924A. | |
Route nationale 327 | Pontoise | Méru | Allonne (Beauvais) | Déclassée en 1972 en RD 927. |
Route nationale 329 | Beaumont-sur-Oise | Neuilly-en-Thelle, Mouy, Saint-Just-en-Chaussée | Albert | Déclassée en 1972 en RD 929 sauf tronc communs avec les RN 16 et 38 déclassés en RD 916 et RD 938. |
Route nationale 330 | Autoroute A1 à Senlis (avant 2006 : Creil) | Senlis, Ermenonville, Le Plessis-Belleville | Meaux | Déviation d'Ermenonville reprise en 2006 à la RN 322. Tronçon de Creil à Senlis déclassé en 2006 en RD 1330. |
Route nationale 330A | Route nationale 330 à Mont-l'Évêque | Nanteuil-le-Haudouin | Déclassée en 1972 en RD 330A. | |
Route nationale 332 | Compiègne | Crépy-en-Valois | Route nationale 36 (actuelle RD 405) à May-en-Multien | Déclassée en 1972 en RD 332. |
Route nationale 334 | Coucy-le-Château-Auffrique | Noyon | Boves (Amiens) | Déclassée en 1972 en RD 934. |
Route nationale 335 | Crépy-en-Valois | Pierrefonds | Blérancourt | Déclassée en 1972 en RD 335. |
Route nationale 373 | Compiègne | Pierrefonds | Route nationale 19 à La Belle-Étoile (commune de Mesgrigny vers Troyes) | Déclassée en 1972 en RD 973. |
Transport collectif de voyageurs
L'Oise est desservi par le Réseau Oise, initialement organisé par le département, repris par la région Hauts-de-France en 2017. Ce réseau compte environ 80 lignes, qui relient les principales communes du département en complément des réseaux urbains (voir ci-après).
Transport ferroviaire
Historique
Les lignes de Paris à Lille par Creil et de Creil à Compiègne sont les premières lignes ouvertes dans le département en 1846-1847. Entre Paris et Creil, la ligne passe alors par Pontoise ; l'itinéraire direct par Villiers-le-Bel ne sera ouvert qu'en 1859. Le réseau d’intérêt général du département a principalement été développé par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Les principales lignes convergeaient à Creil, principal nœud ferroviaire du département. À la fin du siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Beauvais, Bresles, Breteuil, Chantilly, Chaumont-en-Vexin, Clermont, Compiègne, Creil, Crépy-en-Valois, Crèvecœur-le-Grand, Grandvilliers, Méru, Noyon et Senlis.
L'Oise a également été desservie à partir de 1879 par quelques lignes de chemin de fer d’intérêt local, isolées les unes des autres :
- La Compagnie du chemin de fer de Hermes à Beaumont exploite à partir de 1879 la ligne éponyme ;
- La Compagnie du Chemin de fer d'Estrées à Froissy ouvre en 1891 la ligne éponyme, prolongée en 1911 jusqu'à Crèvecœur-le-Grand ;
- La Compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny ouvre en 1894 une ligne de Milly-sur-Thérain à Formerie, puis progressivement de 1895 à 1913 deux lignes de Noyon à Ham et de Noyon à Montdidier ;
- La Société générale des chemins de fer économiques exploite à partir de 1897 le chemin de fer de Bussy à Ercheu ;
- La Compagnie du chemin de fer d'intérêt local de Méru à Labosse ouvre en 1905 la ligne éponyme.
Ces lignes, toutes à écartement métrique, furent reprises (sauf la ligne de Bussy à Ercheu) vers 1919-1920 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local. Elles fermèrent progressivement entre 1934 et 1961.
Le développement de l'agglomération parisienne permettra en revanche au département de conserver la plupart de ses lignes d'intérêt général dans le sud du département. À partir de 1958, les lignes du département sont progressivement électrifiées.
Situation actuelle
Les principales gares de voyageurs sont Creil, Chantilly - Gouvieux, Compiègne, Orry-la-Ville - Coye, Crépy-en-Valois et Beauvais, avec une fréquentation annuelle entre un et cinq millions de voyageurs en 2019[3].
L'Oise n'est desservie par aucun train Grandes Lignes, mais présente la particularité d'être desservie, en plus des TER Hauts-de-France, par la ligne D du RER ainsi que par les lignes H, J, K et P du Transilien. Ces lignes, ainsi que certaines lignes TER Hauts-de-France comme Paris-Compiègne, connaissent un trafic et une fréquentation particulièrement élevés, comparable à l'Île-de-France.
Ligne de Gonesse à Lille-Frontière (LGV Nord branches sud et est) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Cette ligne ne fait que traverser le département, aucune gare ni aucun raccordement avec une autre ligne dans l'Oise. |
Ligne de Paris-Nord à Lille | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz : quatre voies de la frontière du Val-d'Oise à la gare d'Orry-la-Ville - Coye, trois voies de cette gare à celle de Chantilly - Gouvieux, deux voies au-delà. |
Ligne de Creil à Jeumont | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers | De la frontière du Val-d'Oise à Beauvais : double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. De Beauvais à Milly-sur-Thérain : double voie non-électrifiée. De Milly-sur-Thérain à la frontière de la Seine-Maritime : voie unique non-électrifiée. |
Ligne de Pierrelaye à Creil | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Saint-Denis à Dieppe | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département. |
Ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) | Double voie, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz jusqu'à Crépy-en-Valois, non-électrifiée au-delà. |
Ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Trilport à Bazoches | Double voie non-électrifiée. |
Ligne de Creil à Beauvais | Voie unique non-électrifiée. |
Ligne d'Ormoy-Villers à Boves | D'Ormoy-Villers à Verberie : double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, en principe ouverte au seul trafic de fret. De Verberie à Estrées-Saint-Denis : ligne fermée à tout trafic, en grande partie déclassée et déposée. D'Estrées-Saint-Denis à Boves (Somme) : voie unique non-électrifiée (liaison Compiègne-Amiens). |
Ligne de Rochy-Condé à Soissons | Voie unique non électrifiée (voyageurs et fret) de Compiègne à Estrées-Saint-Denis (liaison Compiègne-Amiens) ; voie unique ouverte au seul trafic de fret de Rochy-Condé à La Rue-Saint-Pierre et de Clermont à Choisy-la-Victoire ; officiellement ouverte mais aucun trafic de Compiègne à la limite de l'Aisne ; ligne fermée ou déclassée sur les autres sections. |
Ligne de Breteuil-Embranchement à Breteuil-Ville | Officiellement ouverte au trafic de fret mais aucun trafic depuis des années. |
Ligne de Beauvais à Gisors-Embranchement | Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée. |
Ligne de Chantilly - Gouvieux à Crépy-en-Valois | Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée. |
Ligne de Chars à Magny-en-Vexin | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Goincourt à Gournay - Ferrières | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de La Rue-Saint-Pierre à Saint-Just-en-Chaussée | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Ormoy-Villers à Mareuil-sur-Ourcq | Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée. |
Ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Compiègne à Roye-Faubourg-Saint-Gilles | Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée. |
Ligne de Rethondes à La Ferté-Milon | Ligne fermée à tout trafic et en partie déclassée. |
Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai | Entièrement déclassée dans le département. |
Ligne de Feuquières à Ponthoile | Ligne stratégique construite pour les besoins militaires pendant la Première Guerre mondiale, fermée dès 1919. |
Ligne d'Aulnay-sous-Bois à Verberie | Ligne dont une partie des travaux fut réalisée mais qui ne fut jamais ouverte. |
Transport fluvial
L'Oise et son canal latéral sont navigables dans toute sa traversée du département, et permet de rejoindre la Seine ; en amont de Pont-l'Évêque, il s'agit d'un canal au gabarit Freycinet (classe I CEMT), tandis qu'en aval de Compiègne, l'Oise est à grand gabarit (classe V)[4].
Le canal du Nord relie actuellement en classe II l'Oise au Nord-Pas-de-Calais[4]. Le projet de liaison Seine-Escaut, qui le doublera, ambitionne de relier à grand gabarit Compiègne à Cambrai et ainsi, le bassin de la Seine aux réseaux fluviaux du Nord-Pas-de-Calais, de la Belgique, des Pays-Bas et de l'Allemagne.
Transport aérien
L'aéroport de Paris-Beauvais, qui était connu jusqu'aux années 2000 sous le nom de Beauvais-Tillé et dont le trafic était faible avant la déréglementation du transport aérien en 1997, est en 2018 le dixième de France avec 3,8 millions de passagers. Cet essor est dû au choix de cet aéroport pour desservir l'agglomération parisienne par plusieurs compagnies low cost et plus particulièrement par Ryanair, qui relie Beauvais à plusieurs dizaines d'aéroports européens et d'Afrique du Nord.
L'aérodrome du Plessis-Belleville, en revanche, n'est utilisé que par des aéronefs de loisirs et de tourisme.
Transports en commun urbains et périurbains
Pas moins de 13 collectivités locales (un record parmi les départements français) sont autorités organisatrices de la mobilité (AOM) sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5]. Ces AOM exploitent exclusivement des services d'autobus, parfois à la demande :
- La Communauté d'agglomération du Beauvaisis organise le réseau Corolis, qui dessert à la fois le cœur de l'agglomération de Beauvais et des communes plus éloignées comme Crèvecoeur-le-Grand et Bresles par des bus réguliers et du transport à la demande ;
- L'Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne organise le réseau TIC composé de lignes urbaines et interurbaines, certaines en transport à la demande ;
- La Communauté d'agglomération Creil Sud Oise organise le réseau AXO avec des lignes régulières et d'autres en transport à la demande ;
- La Communauté de communes du Clermontois organise le réseau LeBus avec des lignes régulières et des services de transport à la demande ;
- La Communauté de communes Thelloise organise du transport à la demande sous le nom de Pass Thelle Bus ;
- La Communauté de communes du Pays de Valois (qui a repris en 2021 cette compétence à la commune de Crépy-en-Valois) organise un service limité à la commune de Crépy-en-Valois, sous le nom de Cypré ;
- La Communauté de communes de l'Aire Cantilienne organise les services DUC (dans la commune de Chantilly), La Navette (dans la commune de Lamorlaye) et Flexobus (transport à la demande) ;
- La Communauté de communes des Sablons organise le réseau Sablons Bus avec des lignes régulières et des services de transport à la demande autour de Méru ;
- La Communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte organise le réseau TOHM, centré sur la gare de Pont-Sainte-Maxence ;
- La Communauté de communes de la Plaine d'Estrées est AOM mais ne semble pas organiser de service de transport.
- La commune de Senlis organise le réseau d'autobus TUS ;
- La commune de Noyon organise le réseau d'autobus Lib'bus ;
- La commune de Liancourt est AOM mais ne semble pas organiser de service de transport.
Modes doux
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).