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Estrées-Saint-Denis

Estrées-Saint-Denis est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Estrées-Saint-Denis
Estrées-Saint-Denis
Église Saint-Denis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine d'Estrées
(siège)
Maire
Mandat
Myriane Rousset
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60223
Démographie
Gentilé Dionysiens
Population
municipale
3 726 hab. (2020 en augmentation de 1,72 % par rapport à 2014)
Densité 461 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 35″ nord, 2° 38′ 37″ est
Altitude Min. 69 m
Superficie 8,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Estrées-Saint-Denis
(ville-centre)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
(bureau centralisateur)
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Estrées-Saint-Denis
Liens
Site web https://www.estreessaintdenis.fr/

    Géographie

    Description

    Autorail en gare.

    Estrées-Saint-Denis est un gros bourg du plateau picard, situé à 15 km à l'ouest de Compiègne, à 45 km à l'est de Beauvais et à 75 km au nord de Paris.

    Le bourg est structuré par la route départementale RD 1017, ancienne route nationale 17, et peut être atteinte par l'accès no 10 de l'autoroute A1 et par la route nationale 31.

    Elle dispose de la gare d'Estrées-Saint-Denis, desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne.

    Une voie verte utilisant la plateforme d'une ancienne voie ferrée permet de se rendre à Longueil-Sainte-Marie et Rivecourt[1].

    En 1832, Louis Graves indiquait que « le territoire d'Estrées-Saint-Denis est formé d'une plaine divisée de l'Est, à l'Ouest par une faible dépression qui ne peut recevoir le nom de vallée ; le chef-lieu, dépourvu de hameau, est assis dans ce pli de terrain ; il n'y a pas d'eau courante dans l'étendue de la commune[2] ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Estrées-Saint-Denis
    Rouvillers Francières
    Bailleul-le-Soc Estrées-Saint-Denis Remy
    Choisy-la-Victoire Moyvillers

    Hydrographie

    Un petit ruisseau, la Payelle, long de km, prennait sa source à Estrées-Saint-Denis, et confluait dans l'Aronde (rivière) à Remy. Sa source est colmatée par une quinzaine de tonnes de boues s’y sont déposées depuis 2008[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 668 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Margny-les-Compiègne », sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 662,2 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 39 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Estrées-Saint-Denis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Estrées-Saint-Denis, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 4 431 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,2 %), zones urbanisées (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (1,7 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 685, alors qu'il était de 1 568 en 2014 et de 1 470 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Estrées-Saint-Denis en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,5 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Estrées-Saint-Denis en 2019.
    Typologie Estrées-Saint-Denis[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 94,9 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3,6 7,1 8,2

    Projets d'aménagement

    Sur le site de 3,2 ha de l'ancienne entreprise semencière Belloy, filiale d'UNEAL, qui a cessé son activité en 2019 et qui est situé à proximité de la gare SNCF et le long de la RD 1017, la commune prévoit la construction d'une centaine de logements après démolition de la plupart des bâtiments industriels et dépollution des terrains[27].

    Globalement, la municipalité souhaite que la population de la commune atteigne 4 000 habitants vers 2030, permettant ainsi de rajeunir la population, actuellement vieillissante. « En effet, Estrées-Saint-Denis a connu un vieillissement notable de ses habitants en 30 ans. Un habitant sur 5 à plus de 60 ans[28] ».

    Toponymie

    Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[29]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le Nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[30]. Ici, la voie romaine était le 10e embranchement de la grande voie romaine menant à Boulogne, qui passait par Augustomagus (Senlis) et Pont-Sainte-Maxence. On l'appelait « via ad pontes » (chemin des ponts).

    L'abbé Suger en 1123, puis Philippe-Auguste en 1220, donnent à l'abbaye de Saint-Denis les droits de dîme et de défrichage, ainsi que celui de construire une ferme dont dépendaient les terres et la cure[31].

    Durant la Révolution française, Estrées-Saint-Denis est rebaptisée Estrées-Franciade[32] - [33].

    Ses habitants sont appelés les Dionysiens.

    Histoire

    Antiquité

    En 1982, un sanctuaire gallo-romain a été identifié entre l'ancienne voie ferrée à l'est et la rue de l'Abbaye au sud[34]. On y trouve des vestiges datant du IIe siècle av. J.-C. jusqu'au IVe siècle.

    En 2014, lors de la pose d'un gazoduc par GRT Gaz (opération Arc de Dierrey), ont été découverts, sur le site du Moulin Brûlé, les vestiges d'un temple gaulois[35].

    Des vestiges de fanum ont été mis au jour

    Estrées-Saint-Denis était situé sur une voie romaine Strata qui est à l'origine du nom de la commune.

    Sur les vestiges tu temple gaulois a été par la suite édifié un théâtre romain, au Ier siècle av. J.-C.[36]. L’édifice avait un diamètre d'environ 65 mètres, avec une scène de 50 ou 55 m², entourée de gradins probablement en bois, posés une butte de terre[37].

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, au nom Estrées fut ajouté « Saint Denis » car au XIIe siècle, l'Abbé de Suger puis le roi Philippe Auguste donnent à l'abbaye de Saint-Denis les droits de dîme et de défrichage à Estrées ; la ferme de l’abbaye de Moyvillers est construite. La terre d'Estrées devient une seigneurie appartenant pour partie à l’abbaye de Saint Denis et au roi de France pour le surplus. Estrées-Saint-Denis constitué en fief est attribué à plusieurs chevaliers qui prennent le titre de « seigneur d'Estrées »[38].

    Révolution française et Empire

    Estrées-Saint-Denis est l'un des berceaux d'un épisode de la Révolution française appelé Grande Peur par l'historien Georges Lefebvre. En juillet 1789, le soulèvement des campagnes contre la noblesse aboutit à la Nuit du 4 août 1789.

    À partir de 1790 Estrées devient chef-lieu de canton du nouveau département de l'Oise.

    La commune est dévastée par les Cosaques en 1815, lors des Cent-Jours[31].

    XIXe siècle

    Une des premières sucreries y est installée en 1828, afin d'y traiter la betterave cultivée à proximité[31].

    En 1832, Louis Graves mentionnait que la route de Flandre de Paris à Lille (RN 17), traversant Estrées du sud-sud-ouest au nord-nord-ouest, en avait favorisé le développement. À cette époque, on comptait à Estrées deux moulins à vent, une sablonnière et une tuilerie. Les habitants fabriquaient notamment beaucoup de toiles de chanvre ou des cordes de tille. Un commerce de chevaux et de vaches flamandes y était noté[2].

    Durant et après la guerre franco-prussienne de 1870, les Prussiens ont séjourné une année et soumis le pays à de fortes réquisitions. Un soldat allemand fut enterré dans le cimetière[32].

    Le bourg se développe grâce à la création de la gare d'Estrées-Saint-Denis, ouverte en 1880 sur la ligne Compiègne - Clermont. Cette gare devient petit à petit le centre d'une petite étoile ferroviaire, lorsque sont ouvertes les lignes d'Estrées à Verberie en 1882 et d'Estrées à Longueau (et donc Amiens) en 1883. En 1891 ouvre la voie ferrée d'intérêt local Estrées-Saint-Denis - Froissy du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise[32].

    • Estrées-Saint-Denis au tout début du XXe siècle
    • La ferme de Norroy
      La ferme de Norroy
    • La gare
      La gare
    • Le quartier de la gare
      Le quartier de la gare

    En 1906 est créée par le boulanger Louis Belloy une entreprise de graineterie portant son nom sur le site d'un ancien stockage de matériaux de construction et de charbon, qui se spécialise progressivement dans la production de semences. L'entreprise est rachetée dans la seconde moitié du XXe siècle par la coopérative céréalière Unéal, qui a ensuite fusionné avec d’autres pour former Exelience. Le site d'Estrées-Saint-Denis cesse son activité en juin 2019, après un regroupement en 2016 des différentes entités dans des locaux neufs situés à à Avesnes-lès-Bapaume dans le Pas-de-Calais[39] - [27],

    Première Guerre mondiale

    Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), un hôpital militaire est installé à Estrées-Saint-Denis. Lors de la bataille de l'Aisne de 1918, les camions militaires français, transportant hommes et matériels empruntent la route de Flandre (RN 17) entre Estrées-Saint-Denis et Roye sur 4 files, 2 montantes et 2 descendantes, afin de tenter de colmater le front entre les armées anglaise et française.

    Cette même année, le , un obus allemand démolit une partie du chœur de l'église. Fortement endommagée par les bombardements, la ville est évacuée et reçoit la Croix de guerre.

    Seconde Guerre mondiale

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Bataille de France, de mai-juin 1940, Estrées-Saint-Denis est bombardée par l'aviation allemande, la population doit fuir vers le sud-ouest de la France.

    Les Américains libérèrent la ville le .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle était depuis 1802 le chef-lieu du canton d'Estrées-Saint-Denis[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Estrées-Saint-Denis

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    La communauté de communes de la Plaine d'Estrées dans le département de l'Oise.

    Estrées-Saint-Denis est le siège de la communauté de communes de la Plaine d'Estrées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise[41], la liste SE menée par le maire sortant Charles Pouplin obtie -nt la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 207 voix (67,09 %, 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle UMP menée par Pierre Gudefin , qui a recueilli 592 voix (32,90 %, 4 conseillers municipaux dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 33,52 % des électeurs se sont abstenus[42].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste DVC menée par Myriane Rousset — jusqu'alors maire adjointe, et soutenue par Charles Pouplin qui ne se représentait pas[43] — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 008 voix (76,88 %, 24 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle LR menée par Pierre Gudefin , qui a recueilli 303 voix (23,11 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,65 % des électeurs se sont abstenus[44].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1896 1900 Théophile Havy
    1900 1900 Louis Lefèvre
    1901 1908 Léon Wiart
    1908 1921 Théodose Boullenger
    1921 1928 Léon Mouren
    1928 1929 Diogène Bouliong
    1929 1944 Marcel Belloy
    1945 1947 Louis Biencourt
    1947 1965 Gabriel Marteau
    1965 1973 Abel Didelet
    1973 2001 Charles Dottin DVD Chef de section principal des travaux publics de l'État
    Conseiller général d'Estrées-Saint-Denis (1970 → 2001)
    mars 2001 mai 2020 Charles Pouplin Divers centre soutenu par le PS Cadre d'entreprise retraité
    Conseiller général d'Estrées-Saint-Denis (2008 → 2015)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[46]
    mai 2020[47] En cours Myriam Rousset SE

    Instances de démocratie participative

    La commune s'est doté en 2016 d'un conseil municipal jeunes, dont les membres ont été élus le 4 février par les élèves des écoles de CE2 des Courtils et de la Sollette, au vu d’un programme établi par chacun des candidats[48].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec Drapeau de l'Allemagne Teisnach (Allemagne) (Basse-Bavière).

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    Une nouvelle station d'épuration remplaçant un équipement saturé a été mis en service en 2016 par un syndicat intercommunal[3] - [49].

    Enseignement

    En 2020, la commune dispose de quatre groupes scolaires scolarisant 450 élèves[43]. Un accueil périscolaire et un centre de loisir sont construit sur le site de la friche Cabaret[50].

    Ils poursuivent leurs études au collège Abel-Didelet d'Estrées-Saint-Denis.

    Équipements sportifs

    La commune dispose du centre aquatique et bien-être Plaine d’Estrées, construit en 2006 par l'intercommunalité et comprenant 3 bassins, un à vocation sportive de 25 mètres avec quatre lignes d’eau, un ludique avec rivière à contre-courant, une banquette à bulles, un spa debout et un bassin d’animation de 95m²[51]. Exploité par l'entreprise Récréa, qui le gère pour le compte de l'intercommunalité, il a accueilli 100 000 personnes en 2018[52].

    Un minigolf de 18 trous a été aménagé en 2019 à côté du centre aquatique[52] et de la halle des sports, utilisée par une vingtaine d'associations[52].

    Santé, action sociale et solidarité

    Une antenne locale du Secours catholique cogéré avec l’Ordre de Malte s'est implantée avec le soutien de l'intercommunalité en 2020 dans les locaux de l'ancienne trésorerie. L'Ordre de Malte y assure le fonctionnement d'une épicerie sociale itinérante[53] - [54] - [55].

    Postes et télécommunications

    La commune dispose d'un bureau de poste[56]

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune et ses environs sont défendus par 4 sapeurs pompiers professionnels et 55 volontaires, qui vont disposer d'une caserne neuve dans la future zone d’aménagement concerté (ZAC) de Moyvillers, près de la RN 31, en remplacement d'un équipement devenu inadapté construit en 1989[28] - [57]. Ils assurent environ 1 150 interventions par an[58].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].

    En 2020, la commune comptait 3 726 habitants[Note 8], en augmentation de 1,72 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9851 0401 1031 1661 3081 2951 3081 3671 376
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2991 3461 3551 3531 3821 4971 4281 4961 567
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5681 6211 5561 5621 5681 5241 5511 6111 534
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 6581 6762 4863 4833 4983 5423 5433 5533 758
    2020 - - - - - - - -
    3 726--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 815 hommes pour 1 934 femmes, soit un taux de 51,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,9
    5,3
    75-89 ans
    8,1
    17,1
    60-74 ans
    16,8
    21,8
    45-59 ans
    21,6
    17,8
    30-44 ans
    17,8
    18,0
    15-29 ans
    16,2
    19,5
    0-14 ans
    18,6
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Manifestations culturelles et festivités

    La 7e édition du festival Rock N 17 a eu lieu à la salle polyvalente du bourg en août 2016[64].

    Économie

    Le tissu économique de la commune comprend notamment, en 2015-2016, les entreprises suivantes :

    • Le Plomb Français, de 45 salariés, situé dans la zone industrielle du Bois chevalier, et qui transforme 15 000 tonnes de plomb destiné principalement au bâtiment (toitures, monuments historiques…) et à l'industrie[65].
    • Pharmatis, sous-traitant pharmaceutique de 200 salariés, installé dans la zone industrielle d’Estrées-Saint-Denis depuis 2001[66].

    L'intercommunalité gère la zone d’activités du lieu-dit La Sécherie, le long de la RD 155, entre Estrées-Saint-Denis et Moyvillers, où est notamment implanté un magasin Intermarché, présent depuis 1988, auquel se sont greffés un Gamm Vert, un coiffeur, une boulangerie et un tabac-presse. Cette zone s'étend en 2019/2020 sur environ 7,5 ha où seront aménagées 24 parcelles[67].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Église Saint-Denis est le seul édifice ancien de la commune. La partie la plus ancienne de l'église est construite au XIe siècle. Au XIe siècle, l’église (qui se limitait à une partie de l’actuel bas-côté Nord) donnait l’apparence d’une chapelle étroite[68]. Une partie de la façade, une porte latérale et une corniche de la nef sont romanes. Le chÅ“ur et la nef sont gothiques, datant des XVIe et XVIIe siècles. Le bas-côté droit date de 1867. La porte principale était précédée d'un porche. Bombardée pendant la Première Guerre mondiale, l'église a été restaurée en 1928[31] - [32]. À noter dans l'église la présence d'un bel orgue en tribune, de facture romantique.

    Personnalités liées à la commune

    Estrées-Saint-Denis dans les arts et la culture

    Héraldique

    [[|Estrées-Saint-Denis]]
    Blason de Estrées-Saint-Denis Blason
    Devise
    Labor omnia vincit improbus (un travail opiniâtre vient à bout de tout)
    Détails

    Voir aussi

    Bibliographie

    • J.-E. Mermet, Estrée-Saint-Denis et ses environs, 1907 (réimpression, Paris, 1988).

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Estrées-Saint-Denis », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Fanny Dolle, « À vélo, les élus traquent les défauts de la coulée verte entre Estrées-Saint-Denis et Rivecourt : Quel avenir pour la coulée verte ? La création de cette piste cyclable de 18 kilomètres, reliant Estrées-Saint-Denis à Rivecourt, remonte à 2005. Une réflexion est menée pour rendre cet axe encore plus accessible », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Estrées-Saint-Denis, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 106 p. (Achille Desjardins), p. 35-37, sur Google Livres.
    3. « Qui a tué le ru La Payelle à Estrées-Saint-Denis ? : La mairie d’Estrées Saint-Denis, le gestionnaire de la station d’épuration et l’entreprise Pharmatis étaient poursuivis, ce mardi, pour la pollution causée entre décembre 2015 et mars 2016 dans un affluent de l’Aronde. Mais y avait-il encore de la vie dans ce cours d’eau ? », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Estrées-Saint-Denis et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Estrées-Saint-Denis et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 d'Estrées-Saint-Denis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Compiègne », sur insee.fr (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Frédéric Ameele, « Une centaine de logements construite sur la friche Belloy à Estrées-Saint-Denis : Plus de 3 hectares de terrain, situés au nord de la commune, vont être reconvertis. La municipalité a d’ores et déjà acquis une partie de la surface grâce l’Établissement public foncier local de l’Oise (EPFLO) », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    28. Stéphanie Forestier, « A Estrées-Saint-Denis, on construit pour rajeunir la population : De nombreuses opérations immobilières sont prévues ces prochaines années dans la commune. L’objectif est d’accroître le nombre d’habitants et de faire baisser leur moyenne d’âge », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
    30. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
    31. « Page de la commune sur le Quid »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
    32. « Site officiel de la Commune » (consulté le ).
    33. À la même époque, la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) fut également renommée Franciade
    34. Pascal Querel, « Les fouilles du site d'Estrées-Saint-Denis », Revue archéologique de Picardie, nos 3-4 « Le site d'Estrées-Saint-Denis (Oise) »,‎ , p. 273-277 (DOI 10.3406/pica.2002.2330, lire en ligne, consulté le ).
    35. « Un nouveau sanctuaire gallo-romain à Estrées-Saint-Denis : Préalablement à la pose d'un gazoduc par GRT Gaz (opération Arc de Dierrey), traversant notamment le département de l'Oise, plusieurs équipes d'archéologues sont intervenues le long du futur tracé. C'est ainsi qu'un nouveau sanctuaire gallo-romain a été mis au jour sur la commune d'Estrées-Saint-Denis, localisé à environ 1,8 km du bourg actuel, au sommet d'une ancienne butte tertiaire dominant à 87 m d'altitude. Sur près d'un hectare, le site a révélé les vestiges d'un fanum associé à un théâtre, ainsi que ceux d'une vaste cour bordée d'une galerie de circulation, partie probable d'un enclos sacré. », Actualités de l'INRAP, INRAP, (consulté le ).
    36. « Des vestiges gaulois sur le chantier du gazoduc », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Sur les traces des Gaulois et des Romains : Depuis fin juin, des fouilles archéologiques sont menées sur le tracé d’une future canalisation de gaz, près d’Estrées-Saint-Denis. Des vestiges remarquables ont été découverts », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    38. http://www.estreessaintdenis.fr/commun/librairie/www/images/decouvrez-estrees-saint-denis/une-ville-a-la-campagne/histoire-estrees-saint-denis.pdf
    39. « Estrées-Saint-Denis perd son semencier : L’usine Belloy va fermer ses portes en juin. Cinq salariés travaillent encore sur ce site », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. Julien Barbare, « Estrées-Saint-Denis : Dimanche, on prend les mêmes et on recommence : Comme en 2008, Charles Pouplin, maire sortant, et Pierre Gudefin, élu d’opposition, s’affronteront. Le second se dit mieux préparé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Comme en 2008, le maire sortant, Charles Pouplin (DVG, 73,1 % en 2008), affrontera dimanche Pierre Gudefin (UMP, 26,89 %) ».
    42. Ministère de l'Intérieur - Estrées-Saint-Denis
    43. Pierrig Guennec, « Où construire des logements à Estrées-Saint-Denis ? : Pas d’habitat sur la friche Cabaret qui sera dédiée à l’enfance : les deux listes en lice sont d’accord sur ce point. Elles imaginent d’autres sites pour attirer les familles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux listes s’affrontent à Estrées-Saint-Denis : celle menée par la première adjointe Myriane Rousset (sans étiquette), qui se glisse dans les pas du maire sortant, et celle de Pierre Gudefin (LR) qui siège actuellement dans l’opposition ».
    44. « Estrées-Saint-Denis », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
    45. « Site officiel de la Mairie : Tableau des maires depuis 1900 » (consulté le ).
    46. « Charles Pouplin conforté par 23 voix », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283,‎ , p. 21.
    47. « Compte-rendu de la réunion du conseil municipal du 26 mai 2020 » [PDF], Comptes rendus des séances, sur https://www.estreessaintdenis.fr/ (consulté le ).
    48. « Les jeunes élus tiennent conseil : Vivement encouragés par Charles Pouplin, le maire de la commune, les membres du conseil municipal des jeunes se sont réunis pour la première fois le samedi 27 février. », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3383,‎ , p. 28.
    49. M. M., « Condamnés à restituer le ru La Payelle à Estrées-Saint-Denis : La mairie d’Estrées-Saint-Denis et le gestionnaire de la station d’épuration ont été condamnés ce mardi 10 décembre par le tribunal de Compiègne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    50. P. G., « Le nouveau périscolaire avance à Estrées-Saint-Denis : La friche Cabaret, autrefois exploitée par une entreprise de matériaux de construction, sera reconvertie en bâtiments pour accueillir le périscolaire et le centre de loisirs », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    51. « Dossier piscines », L'Observateur de Beauvais, no 956,‎ , p. 10.
    52. « Un mini-golf ouvre à Estrées-Saint-Denis », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    53. Frédéric Ameele, « Le Secours catholique et l’Ordre de Malte s’installent à Estrées-Saint-Denis : L’antenne, située dans les locaux de l’ancienne trésorerie, proposera un accompagnement des familles et une boutique solidaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    54. Stéphanie Forestier, « A Estrées-Saint-Denis, l’aide aux plus démunis s’organise : L’Ordre de Malte et le Secours catholique se sont associés pour investir l’ancienne perception. Une boutique solidaire a ouvert tandis qu’une épicerie sociale de dépannage va y prendre ses quartiers », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    55. Frédéric Ameele, « Une épicerie sociale itinérante mise en route à Estrées-Saint-Denis : Décidée en début d’année 2019, elle vient en aide aux personnes âgées, isolées, ainsi qu’à celles ayant perdu leur emploi, sur le territoire de la Communauté de communes de la Plaine d’Estrée », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    56. « Un bureau de poste provisoire va ouvrir à Estrées-Saint-Denis », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après la fermeture temporaire du bureau de poste d’Estrées Saint-Denis suite à la destruction de son distributeur de billets à la bouteille de gaz, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 juin, un bureau de poste provisoire va ouvrir à partir du 15 juillet dans le centre de la ville ».
    57. Orianne Maerten, « La nouvelle caserne des pompiers s’installera dans la zone de Moyvillers : Le Conseil départemental de l’Oise, la Communauté de communes de la Plaine d’Estrées et le Service départemental d’incendie et de secours ont trouvé un terrain d’entente, dans la ZAC qui se trouvera à côté de l’Intermarché », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    58. Pierrig Guennec, « Éric de Valroger : ’’Il y a plein de problèmes à la caserne d’Estrées-Saint-Denis’ : Les sapeurs-pompiers dénoncent leurs locaux inadaptés. Éric de Valroger, président du Service départemental d’incendie et de secours, assure qu’il ne reste pas les bras croisés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    60. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Estrées-Saint-Denis (60223) », (consulté le ).
    63. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    64. « Estrées-Saint-Denis va vibrer au son du rock », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    65. « Estrées-Saint-Denis : Le Plomb français, un savoir-faire en or », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    66. Orianne Maerten, « Pharmatis ouvre une nouvelle ligne de production : Le sous-traitant pharmaceutique, installé à Estrées-Saint-Denis, est leader mondial de la fabrication de sticks et de sachets », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    67. Frédéric Ameele, « L’extension de la zone d’activités de Moyvillers débutera à l’automne : Vingt-quatre parcelles vont être mises en vente, à côté du magasin Intermarché », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    68. « Église d’Estrées-Saint-Denis », Paroisse Saint-Joseph de la Plaine d'Estrées (consulté le ).
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