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Francières (Oise)

Francières est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Francières
Francières (Oise)
La sucrerie-distillerie.
Blason de Francières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Jean-Marie Soen
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60254
Démographie
Gentilé Francisiens, Francisiennes
Population
municipale
552 hab. (2020 en augmentation de 0,55 % par rapport à 2014)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 56″ nord, 2° 40′ 49″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 94 m
Superficie 8,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Francières
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Francières
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Francières
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Francières
Liens
Site web https://www.mairie-francieres.fr/

    Géographie

    Description

    Francières est située à 12 kilomètres de Compiègne et à 75 km de Paris. Elle borde l'ancienne voie romaine qui reliait Lutèce à Lille, remplacée depuis par la RD 1017 (ex-RN 17).

    En 1832, Louis Graves indiquait que « le territoire de Francières est formé d'un plateau élevé sur lequel le chef-lieu est placé, et d'une plaine légèrement inclinée vers le midi ; il n'y a pas d'eau courante dans son étendue, mais on rencontre à peu de profondeur, des sources dans le village même. Ce village est assez bien bâti; ses rues sont larges et pavées[1] ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Francières
    Hémévillers Montmartin
    Rouvillers Francières
    Estrées-Saint-Denis Remy

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 678 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Margny-les-Compiègne », sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 662,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Francières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), zones urbanisées (4 %), forêts (2,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune comprends le hameau de la Sucrerie traversé par la RD 1017. L'ancienne sucrerie-distillerie de Francières y est implantée.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 253, alors qu'il était de 237 en 2014 et de 215 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 90,9 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Francières en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,7 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Francières en 2019.
    Typologie Francières[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 90,9 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 7,5 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été désignée sous le noms de Francière, Froncières (Franceriæ)[1].

    Le nom de Francières semble indiquer un alleu, une terre noble, exempte de toute charge, soit réelle, soit personnelle[22]. Peut-être équivalent oïl de l'occitan franqueria « terre libre d'impôt »[23].

    Histoire

    Moyen Âge

    Un prieuré de l'ordre de Cluny est mentionné dès 1162 à Francières[1] - [24].

    Une chapelle est fondée en 1331 par Jacques de Francières dans le château de Francières[1].

    Révolution française et Empire

    Le château de Francières, qui tombait en ruine, est démoli durant la Révolution française[1].

    Époque contemporaine

    En 1829 est construite la sucrerie de betteraves Thirial Bertin et Compagnie sur la route nationale, à l'écart du village et près de la ferme de Fresnel qui lui assure un domaine de terres cultivables de 200 ha. L'entreprise est contrôlée par un important propriétaire de l´Eure, le général Pierre Alexandre Dauger, son fermier César Auguste Thirial. le maître de la poste aux chevaux de Roye, Édouard Bertin, ainsi que plusieurs aristocrates, Louis-Fortuné, vicomte de Riencourt, Barthélemy-Léonard de Talloubre et Hector Ledru. L'exploitation est suspendue en 1830 au départ de Thirial et ne reprend qu'en 1832, sous la direction de Jean-François-Xavier Crespel, dit Crespel-Delisse[25], l'un des pionniers de l´industrie sucrière en France, à partir de 1833. Sa notoriété permet à la sucrerie d'être soutenue financièrement par les banques[26].

    En 1832, la commune est propriétaire du presbytère, d'une école, et d'une place garnie de plantations près de l'église. La population vit de l'agriculture[1].

    Au milieu du XIXe siècle, Crepel-Delisse s´adjoint des compétences de Claude Leyvraz, qui prend la tête de la société de la sucrerie en 1854, lorsque le premier, ruiné par d´autres investissements, est contraint de se retirer des affaires. Leyvraz poursuit seul la direction de la sucrerie de Francières qu´il complète, en 1855, d´une distillerie d´alcool de betteraves, l'une des toutes premières de l'Oise, et l´ensemble sucrier de Francières devient l´un des plus modernes de la région, permettant de multiplier par cinq sa production en une dizaine d'années. La sucrerie est rachetée en 1859 par Grieninger et Bachoux qui poursuivent le développement des installations avec le concours technique technique du chimiste Charles Gallois, nommé à Francières à partir de 1861. Vers 1880, une nouvelle distillerie est construite, ainsi qu´un four à potasse et deux entrepôts industriels.
    Grieninger quitte la sucrerie en 1884 et l´entreprise, dirigée par Bachoux, change de raison et de statut social, en devenant la S.A. Sucrerie Distillerie de Francières. Bachoux remplace Charles Gallois par Prudent Druelle à la direction technique de l´usine, mais il est contraint en 1884, à son tour, de se retirer des affaires pour faire face à la faillite de son fils. Druelle devient en 1888 le directeur en titre de l'entreprise et fait raccorder en 1890 l´usine à la gare d'Estrées-Saint-Denis par un embranchement particulier et modernise l'usine. À sa mort, en 1906, on petit-gendre, Gaston Benoit, assure la poursuite de l´entreprise et de sa modernisation. Lui et son épouse Marguerite s´investissent dans l´encadrement social du personnel de la sucrerie et de leur famille et font aménager une école dans une partie des premiers logements, évitant ainsi aux enfants de rejoindre l´école du village distante de plus de trois kilomètres[26].

    Première Guerre Mondiale

    La sucrerie poursuit son exploitation sous la direction de Marguerite Benoit, qui supplée son mari mobilisé. En 1918, le matériel et les machines sont démontés et l´usine est contrainte de s´arrêter[26].

    L'Entre deux guerres

    L´entre-deux-guerres ouvre une nouvelle période de modernisation et de reconstruction de la sucrerie, sous la direction de Gaston Benoit. En 1933, une nouvelle distillerie d´alcool est construite. Gaston et Marguerite Benoit, animés d´un véritable esprit paternaliste envers le personnel de leur sucrerie, font construire une nouvelle série de logements de l´autre côté de la route, pour une partie du personnel et font aménager une chapelle dans la continuité immédiate du côté nord des ateliers[27]. L´école de la sucrerie, fondée en 1907, devient une école publique, et un bunker de protection de la population du hameau est construit. Le logement de direction est modernisé dans un style art-déco, et agrémenté d´un jardin redessiné avec rocaille et tonnelle[26].

    L'après guerre

    En 1947, Gaston Benoit meurt et l'entreprise est reprise par son gendre, Jean Valette, qui ne peut mettre en œuvre son projet de refonte totale du site industriel et meurt en 1951. Marguerite Benoit, reprend à nouveau la direction de l'entreprise mais ne dispose pas des moyens de rivaliser avec les grands groupes sucriers qui se sont formés, et l'usine ferme en 1969[26].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton d'Estrées-Saint-Denis[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Estrées-Saint-Denis

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Francières est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 13 septembre 2022)
    Jean-Marie Soen Réélu pour le mandat 2020-2026[29] - [30]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Hémévillers et Montmartin dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI). L'école de Francières compte deux classes de maternelle, dispose d'un accueil périscolaire et assure un service de cantine pour l'ensemble du RPI[31].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 552 habitants[Note 8], en augmentation de 0,55 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    398381397412436435432444480
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    488525538490539521527520543
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    506486461462560559543491491
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    452431307362440476505521509
    2014 2019 2020 - - - - - -
    549549552------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 266 hommes pour 282 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,7
    4,1
    75-89 ans
    4,6
    11,7
    60-74 ans
    12,4
    24,4
    45-59 ans
    24,7
    22,6
    30-44 ans
    22,3
    15,8
    15-29 ans
    17,7
    21,4
    0-14 ans
    17,7
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Francières compte un grand nombre de sites et monuments étant donné sa superficie.

    Chronologiquement, il y a[37] :

    • Une villa gallo-romaine, dont il ne reste que les fondations enterrées. Elle s'étend tout de même sur une surface longue de 340 m sur 160 m de large.
    • Une motte féodale sur laquelle fut construit le premier château (en bois) de Francières.
    • Un château, dont on ne connaît que très peu de choses si ce n'est qu'il possédait au moins deux tours.
    • Un autre château, en grande partie détruit et orné à l'époque de jardins, le tout aménagé en pleine forêt. Seule une aile réduite est encore debout.
    • Église Saint-Michel, prieuré-cure bâti en 1607[38]. En 1832, Louis Graves indiquait que son chÅ“ur est vouté, « ses croisées sont en plein-ceintre du genre qui a immédiatement succédé à l'ogive; la nef est lambrissée; le clocher, garni d'une flèche en charpente, est sur le portail[1] ».
    • Une fontaine fut un lieu de pèlerinage et de processions jusqu'à ce que le temps et les dégradations aient raison d'elle.
    • La sucrerie-distillerie de Francières, fabrique de sucre de betteraves, construite en 1829 sur la route nationale et désaffectée en 1969. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques entre autres grâce au fait qu'elle soit la dernière représentante en Europe de ce qu'était l'industrie du sucre de betteraves à ses débuts[39] - [40] - [41].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Francières
    Blason de Francières Blason
    D'argent à la bande de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Émile Morel, La seigneurie de Francières, Amiens, Delattre-Lenoel, , 48 p. (lire en ligne), sur Gallica.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Francières », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Estrées-Saint-Denis, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 106 p. (lire en ligne), p. 40-41.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Francières et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Francières et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. La Picardie, revue historique : archéologique & littéraire, vol. 2 et 6, Amiens, , p. 164.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, Droz, , p. 1491.
    24. Philippe Racinet, « Trois prieurés clunisiens au Moyen Âge : Cressonsacq, Francières et Vignemont (XIIe - XVIe siècles) », Bulletin de la société historique de Compiègne, t. XXIX,‎ , p. 47-63 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
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    26. Benoît Dufournier, PascaleTouzet, Bertrand Fournier, « Sucrerie de betteraves Thirial Bertin et Compagnie, puis Sucrerie et Distillerie de Francières : Dossier IA60001080 », sur Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
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