Le Tréport
Le Tréport est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Le Tréport | |||||
Le Tréport, vue panoramique depuis Tréport-Terrasse. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC des Villes Sœurs | ||||
Maire Mandat |
Laurent Jacques 2020-2026 |
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Code postal | 76470 | ||||
Code commune | 76711 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tréportais | ||||
Population municipale |
4 441 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 656 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 03′ 41″ nord, 1° 22′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 110 m |
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Superficie | 6,77 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Eu (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Eu (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eu | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Avec Eu et Mers-les-Bains, elle est l'une des trois principales villes de l'unité urbaine d'Eu qui fait entièrement partie de l'intercommunalité dénommée communauté de communes des Villes Sœurs.
Géographie
Localisation
Manche | Manche | Mers-les-Bains | ||
Manche | N | Eu | ||
O Le Tréport E | ||||
S | ||||
Flocques | Flocques | Étalondes |
Située dans le nord du département et au bord de la Manche, la commune du Tréport possède une plage de galets au pied des falaises de craie et un port. La commune a pour origine l'estuaire de la Bresle, petit fleuve côtier, long de 72 kilomètres[1].
Station balnéaire, la commune dispose d'un casino, de restaurants et de brasseries.
Avec Eu et Mers-les-Bains, elle fait partie des « trois villes sœurs ».
Transports routiers
La localité est desservie par les lignes d'autocars no 1 et no 2 (Mers-les-Bains - Oisemont - Amiens et Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[9] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 33 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Le Tréport est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Eu, une agglomération inter-régionale regroupant 6 communes[19] et 16 718 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25] - [26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), zones urbanisées (26,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), forêts (2,7 %), prairies (0,9 %), zones humides côtières (0,6 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 195, alors qu'il était de 4 197 en 2013 et de 4 153 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 57,1 % étaient des résidences principales, 33,3 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 53,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 45,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Tréport en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,3 %) supérieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ulteris portum, Ultris portum, Ulteris portu en 1059 ; Ulteriori Portu et Ulterisportus au XIIe siècle, Ulterisportensis en 1149, Ulterisportum en 1150 ; Ulterisportensi en 1152 ; Ultrisportus en 1153 ; Ecc. Ultrensis Portus au XIIe siècle ; Ecc. Ultriportus en 1161 ; De abbate de Tresport en 1184 ; Au Troisport en 1286 ;Ecc. Sancti Jacobi de Ulteriori Portu en 1200 et 1202 ; Saint Michiel du Tresport en 1282 ; « L'abbé et le convent du Troiport » en 1292 ; Au Treport en 1307 ; Au Troisport et le Tresport en 1339 ; Le Trepport en 1340 ; Par. du Trepport en 1384 ; Le Tresport en 1390 ; Treport en 1715 (Frémont) ; Le Tréport en 1757 (Cassini)[29].
Mentionné au XIe siècle sous les formes latinisées Ulteris portum et Ultris portum, d'un bas latin non attesté *Ultrensis portus « le port qui est au-delà », celui-ci se situant en aval de la ville d'Eu. La forme picarde le Troiport, parfois citée au Moyen Âge, ne s'est pas maintenue[30].
Histoire
L'abbaye Saint-Michel du Tréport, fondée en 1053 par les bénédictins, a disparu à la Révolution.
En 1339, au début de la guerre de Cent Ans, les marins des « Cinques Ports » incendient la ville[31].
La vocation de station balnéaire du Tréport a débuté sous le règne de Louis-Philippe, quand la famille de ce souverain, résidant régulièrement à Eu, inaugura la mode des bains de mer. La grande bourgeoisie parisienne ne tarda pas à faire construire des villas sur le front de mer et à y mener une vie mondaine jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Le tramway a été installé à cette époque en corollaire.
On voit ici les voyageurs descendus d'un train de plaisir, avant la Première Guerre mondiale.
La plupart des villas ont été détruites lors des opérations militaires de 1944, ce qui explique la présence d'une architecture typique de la Reconstruction, particulièrement en bord de mer.
Un collège du Tréport porte le nom de Rachel-Salmona, en mémoire d'une fillette de dix ans déportée en , subissant le sort de son père Vitali quelques mois après lui, au camp d'Auschwitz avec sa sœur, sa mère et sa grand-mère, après avoir été internée à Dieppe et au camp de Drancy.
L'armée allemande craignant pendant l'ensemble de la Seconde Guerre mondiale un débarquement en Normandie, a fait percer la falaise de plusieurs galeries pour y bâtir des défenses dirigées vers la mer. Ces galeries, dont l'ensemble porte le nom de Kahl-Burg, sont accessibles et visitables aujourd'hui[32].
La paix et la reconstruction ont ramené un retour du tourisme populaire et de la vie balnéaire.
Une huîtrière, où l'on dégustait les produits de la mer à la sortie même des bassins, se situait tout au bout de la jetée, juste au-dessous des falaises, après le funiculaire. Lieu pittoresque et populaire, l'huîtrière ferma ses portes dans les années 1970.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Eu[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Eu.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
Le Tréport est membre de la communauté de communes des Villes Sœurs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 sous le nom de communauté de communes du Gros Jacques et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité a porté la dénomination de communauté de communes interrégionale de Bresle maritime de 2009 à 2017.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste PCF-PS-EELV menée par le maire sortant Alain Longuent obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 440 voix (66,35 %, 24 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle FN menée par Pierre-Étienne Lemarechal (730 voix, 33,64 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 42,47 % des électeurs se sont abstenus[34].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste PCF-PS-EELV menée par le maire sortant Laurent Jacques — élu en 2016 après la mort de son prédécesseur Alain Longuent —, obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 203 voix (72,99 %, 24 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celle SE menée par Cédric Mompach (445 voix, 27 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,49 % des électeurs se sont abstenus[35].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2020, la commune comptait 4 441 habitants[Note 8], en diminution de 11,62 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Le port « départemental »[48] du Tréport a été construit sur l'embouchure de la Bresle, fleuve qui marque historiquement la limite entre la Normandie et la Picardie. Mers-les-Bains est donc sur la partie picarde de ce petit estuaire dont la partie sud fait fonction de port de pêche, de port de plaisance et de port de commerce (bois, argiles et phosphates essentiellement). Il fut géré par la chambre de commerce et d'industrie du Littoral normand-picard.
Le Tréport fut le siège de la chambre de commerce et d'industrie du Tréport jusqu'en 2006. La gestion de l'aérodrome du Tréport et de son port est dévolue désormais à l'antenne de la chambre de commerce et d'industrie Littoral Hauts-de-France.
L'activité de pêche au Tréport est ancienne, partagée avec d'autres ports dont celui de Dieppe[49]
Un projet d'éolien offshore qui était à l'étude depuis plusieurs années, porté par EMDT, filiale du groupe Engie, et appuyé par le conseil régional de Normandie, a reçu le feu vert du gouvernement le : il s'agit d'un parc éolien de 62 éoliennes (de 8 mégawatts (MW) chacune[50]) qui sera implanté, entre 14 et 24 m de fond, à 17 km au large de Dieppe et à 15,5 km du Tréport[51]. Le , après deux enquêtes publiques ouvertes en octobre, le conseil départemental de la Seine-Maritime a également émis (à l'unanimité) un avis favorable au projet, estimant qu'il s'agit d'un « projet d'avenir, aux enjeux économiques importants, qui s'inscrit dans l'objectif du Grenelle de l'Environnement qui fixe à au moins 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique d'ici 2020 »[52]. La production attendue est de 2 000 gigawatt heures (GWh) d'électricité par an, de quoi alimenter environ 850 000 personnes (environ les deux tiers de la population de Seine-Maritime, selon EMDT)[50]. Malgré les études montrant l'« existence d’un effet de type « récif artificiel » associé aux fondations des éoliennes, très nettement observée au sein des parcs déjà construits, et ce après un an seulement. Selon ces observations, l’implantation de parcs éoliens en mer semble favoriser l’augmentation locale de biomasse et de biodiversité marine, ce qui pourrait avoir un effet positif sur les communautés de poissons »[53] (par exemple, selon une étude danoise, au pied des parcs éoliens de Horns Rev et Nysted, la biomasse en organismes benthiques fixés sur le substrat a augmenté d'un facteur 50 à 150[54]), ce projet a reçu de vives critiques des pêcheurs locaux (relayés par leurs municipalités de Dieppe et du Tréport), qui craignent[55] que ce parc fasse fuir les poissons ou les rende plus difficiles à approcher[50].
La mise en exploitation est prévue pour 2021 (son autorisation [56] prendra fin si les installations ne sont pas mises en service dans leur intégralité le ). Le Département de Seine-Maritime en attend 120 emplois directs sur le bassin Dieppe-Le Tréport, pour l'exploitation, la maintenance, le contrôle et la surveillance, alors que « l'implantation d'usines de fabrication d'éoliennes au Havre permettra quant à elle la création d'environ 750 emplois et le recours à plus d'une soixantaine d'entreprises locales durant la phase de construction ».
- Bateau de pêche rentrant au port.
- Un pêqueu (pêcheur) ravaudant ses filets près du funiculaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ville et plage vus du tunnel du funiculaire.
- Maisons vues des Terrasses.
- Vestiges de l'abbaye Saint-Michel du Tréport[57]
- L'église Saint-Jacques du Tréport[58], des XIVe et XVIe siècles, restaurée en 1699, est classée au titre des monuments historiques.
- Ancien presbytère[59], du XVIe siècle, classé au titre des monuments historiques depuis 1910.
- Ateliers du verre à la flamme.
- Chapelle Saint-Julien.
- Musée du vieux Tréport : ancien hôtel de ville, ancienne prison, porte voûtée du XVIe siècle ; musée d'histoire locale.
- Le phare du Tréport, en bout de jetée.
- Le funiculaire (1908, réhabilité en 2006) reliant les quartiers bas de la ville au sommet des falaises.
- La halle aux poissons est accessible toute l'année aux particuliers.
- Monument aux morts dû à Maxime Real del Sarte (1921).
- Kahl-Burg : réseau défensif de galeries creusées dans les falaises pendant l'occupation.
- Musée contemporain de la poupée d'artiste, inauguré en 1989.
- Verreries d'Henri Scobart et de M. Desjonquères[60].
Patrimoine naturel
- ZNIEFF de type 1
- ZNIEFF de type 2
- Le littoral de Criel-sur-Mer au Tréport[62] : Le Tréport possède de hautes falaises de craie culminant à 100 m.
- Les falaises au Tréport en fin d'après-midi.
- Talus boisé à la base de l'église, Site classé
- Belvédère du Kahl-Burg.
- Site classé
- Talus boisé à la base de l'église Saint-Jacques Site classé (1924).
Le Tréport à la télévision et au cinéma
La cité portuaire, à l'image de quelques villes environnantes, attire souvent les caméras. Y sont tournés entre autres :
- Le film d'Agnès Merlet Le Fils du requin, tourné au Tréport, ainsi qu'à Ault.
- Un épisode de la série L'Instit (saison 1, épisode 3, Concerto pour Guillaume, avec Robinson Stévenin) avec l'acteur Gérard Klein, a été tourné dans la ville du Tréport. Les élèves de l'école y tiennent les rôles de figurants.
- Le téléfilm de Jérôme Foulon Il n'y a pas d'amour sans histoires avec Clémentine Célarié.
- La série policière Les Témoins créée par Marc Herpoux et Hervé Hadmar et diffusée à partir du sur France 2 avec Thierry Lhermitte et Marie Dompnier a pour cadre la ville du Tréport. De nombreuses scènes y sont tournées.
- Le film Ma vie avec James Dean (2017) de Dominique Choisy.
- Le film Été 85 (2020) de François Ozon[63].
Représentations artistiques de la ville et de ses environs
L'heure du bain.
L'arrivée d'une diligence au Tréport.
- Jules Achille Noël : Arrivée d'une diligence au Tréport, 1878, Musée des beaux-arts de Quimper[64].
- Un tableau d'Eugène Isabey représente la visite officielle de la Reine Victoria au Tréport en 1843 à bord du yacht royal HMY Victoria and Albert.
- Eugène Berthelon (1829-1916) : Ancienne jetée du Tréport, un jour de tempête, présentée au Salon des Artistes français de 1889. Gros temps pendant les travaux de la jetée du Tréport, 1898 - Marée basse au Tréport, 1908[65].
- L'heure du bain, 1882, peinture d'Évariste Carpentier qui séjourna au Tréport.
- Falaise près du Tréport, toile d'Albert Huyot qui vint au Tréport en 1928.
- Le peintre suisse Jürg Kreienbühl a réalisé plusieurs vues du Tréport entre la fin des années 1960 et le début des années 1970.
- Le Tréport est un thème important dans les œuvres de Charles Wislin, Paul Denarié, Frank-Will (qui eut un temps sa petite galerie sur le quai François-Ier), de Jean Chapin et d'Alexandre Garbell qui y effectua de multiples séjours.
Personnalités liées à la commune
Paul Paray est un chef d'orchestre et compositeur français, né le au Tréport et mort le à Monte-Carlo. Son père, sculpteur sur ivoire, remplit aussi les fonctions de maître de chapelle au Tréport. Paul Paray composa en hommage à sa ville natale sa symphonie no 2, Le Tréport, (1936-1939).
Georges Onésime Choquart est un résistant français, né le au Tréport et mort le à Mers-les-Bains.
Jean Garraud est maire du Tréport de 1977 à 1998. C'est sous sa magistrature que fut impulsée la rénovation urbaine de la ville et un fort développement du tourisme[66].
William Sheller mentionne Le Tréport dans sa chanson Photos-souvenirs.
Le chanteur Allan Vermeer chante Le Tréport dans la chanson du même nom, présente dans l'album Je vous ai attendue (2005, Marianne Mélodie / Sony BMG).
Héraldique
Blason | D’azur aux deux navires de sable, équipés d’argent, pavillonnés de gueules, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, quittant la jetée du port d’argent, maçonnée de sable, sur laquelle un guetteur, aussi de sable, tient haut un pavillon de gueules, le tout accompagné au canton senestre du chef d’un croissant contourné d’or adextré d’une étoile du même [67]. Devise : « sequanae inferioris ulterior portus ». |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Désiré Le Beuf, Eu et Le Tréport : guide du voyageur dans ces deux villes, le Livre d'histoire, (réimpr. 2006), 175 p. (ISBN 978-2-84373-967-5, BNF 40967080).
- Dany Laurent et Gérard d'Aboville (avant propos) (préf. Alain Becchia), Le Tréport et ses gens de mer aux XVIIIe et XIXe siècles : étude d'histoire démographique et sociale d'un port normand, aspects généraux, Le Tréport, Association Les enfants du Vieux Tréport, , 157 p. (BNF 41103662).
- Alain Minard, Histoire du Tréport : une ville normande : des premiers âges à l'aube du XXe siècle, Ault, Association Aquarello découvertes, , 249 p. (ISBN 2952503109, BNF 41458718).
- Jules Périn et Paul Cagé, Le Tréport & Mers-les-Bains à la Belle époque, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Jusant », , 94 p. (ISBN 2356370307).
- Christophe Belser, Les villes sœurs : Eu, Le Tréport, Mers-les-Bains, Patrimoines & médias, coll. « Il y a 100 ans, en cartes postales anciennes », , 132 p. (ISBN 978-2-36459-042-7, ISSN 1956-5917, BNF 44288941).
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme le Tréport
- « Dossier complet : Commune du Tréport (76711) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Le Tréport » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 au Le Tréport » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Tréport - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Tréport - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- SANDRE, « Fiche cours d'eau La Bresle (G01-0400) » (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Tréport et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Tréport et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Eu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duEu », sur insee.fr (consulté le ).
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