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William Sheller

William Sheller, né William Desbœuf[2] le à Paris[3] (nom modifié plus tard en William Hand[4] - [alpha 1]), est un auteur-compositeur-interprète français.

William Sheller
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Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
William Desbœuf
Nom de naissance
William Jean Desbœuf
Pseudonymes
William Sheller, William Hand
Nationalité
Activités
Période d'activité
depuis
Autres informations
Cheveux
Yeux
Instrument
Label
Genres artistiques
Distinctions
Discographie
Discographie de William Sheller (d)

Considéré comme l'un des plus grands auteurs, compositeurs et interprètes français[5] depuis les années 1970, William Sheller bénéficie d'une formation approfondie en musique classique. Tout en composant de nombreuses œuvres classiques[6], c'est dans le domaine de la variété qu'il perce. L'influence de sa formation classique se manifeste par un style musical sophistiqué, alliant parfois des éléments de la musique classique avec de la musique pop[3].

William Sheller se fait connaître du grand public en 1975 avec le titre Rock'n'Dollars. La même année sort son premier album de chansons, William Sheller, presque entièrement écrit et composé par lui[3]. L'artiste dénombre un total de vingt-huit albums studios, albums en public et autres formats, vendus à près de deux millions d'exemplaires rien qu'en France[7] - [8]. Parmi ses plus grands succès figurent entre-autres Dans un vieux rock 'n' roll, Le Carnet à spirale, J'me gênerais pas pour dire que j't'aime encore, Oh ! J'cours tout seul, Les Filles de l'aurore, Un homme heureux et Les Machines absurdes[7].

Biographie

Enfance et apprentissage

William Desbœuf nait le dans le 17e arrondissement de Paris, de Collin Thomas McLeod[9], soldat américain et de Paulette Desbœuf. Sa mère le kidnappe, si bien qu'il ne connaîtra jamais son vrai père. Lorsqu’il a trois ans, sa mère décide d’aller tenter sa chance aux États-Unis et emmène son fils ; ils s’installent dans une petite ville de l'Ohio avec le nouvel amant américain de sa mère[10]. Tout petit, William côtoie de grands musiciens de jazz américains, amis de la famille. On l’oblige à écouter assis sans bouger ni parler pour ne pas les déranger, ce qui lui a laissé par la suite une répulsion profonde et définitive pour le jazz.

À l'âge de sept ans, William rentre définitivement en France. Il est pris en charge par sa famille maternelle qui travaille dans le milieu du théâtre. Sa grand-mère, ouvreuse au théâtre des Champs-Élysées et son grand-père, chef décorateur à l'Opéra Garnier, lui permettent d’assister à des centaines de spectacles, aussi bien côté salle que côté coulisses, à « l’envers du décor » au sens strict du terme. Si bien qu’à dix ans, William a déjà décidé de son destin : il veut devenir « un petit Beethoven, sinon rien ». Ses parents approuvent le projet sans restriction, estimant que « cela devait se terminer comme ça. » L'apprenti compositeur s’initie d'abord au piano pour servir de support à ses compositions. Afin de les perfectionner, il achète un traité d'harmonie d’Yves Margat auquel, de son propre aveu, il ne comprend que peu de choses. Il s'arrange pour rencontrer ce monsieur Margat en allant directement sonner à son appartement parisien, après quelques recherches. Margat est un ancien disciple de Gabriel Fauré. La rencontre arrive, William Sheller lui présente alors ses compositions. Yves Margat indique à la mère de l'adolescent que celui-ci a beaucoup de retard pour suivre un parcours normal et que s'il désire faire une carrière de musicien classique, il doit arrêter son cursus scolaire au profit du conservatoire. Paulette accepte l'arrêt en classe de seconde, sachant que son fils n'a plus d'intérêt que pour la musique. Yves Margat lui apprend non seulement le piano et la composition, mais aussi le latin, la philosophie, l’histoire, la littérature, etc. Lancé dans la composition de musique sérielle, qui l’ennuie profondément, il se prépare très sérieusement au prix de Rome.

Mais les Beatles infléchissent involontairement la trajectoire toute tracée : un jour où son piano est parti en réparation, William s'entraîne chez une amie qui lui fait écouter de la musique « moderne ». Il repart avec des disques sous le bras, et, quelques heures plus tard, il abandonne tout pour aller faire du rock. Au désespoir de son maître, qui lui dit : « Mais avec le bagage que vous avez, vous n'allez tout de même pas faire le saltimbanque ! » William se joint alors aux Worst (« Les Pires »), un groupe de rock niçois spécialisé dans les concerts-galères assortis de cachets misérables.

Arrangeur et orchestrateur

Très jeune, William Desbœuf se choisit comme nom de scène Sheller, en mélangeant les noms des deux écrivains Percy Bysshe Shelley et Friedrich von Schiller[11]. À partir de la fin des années 1960, il travaille comme compositeur et arrangeur pour les orchestrations d'artistes de variétés. En 1968, il connaît le succès grâce à My Year Is a Day, interprété par Les Irrésistibles[12], dont il a composé la musique. Cette chanson, également interprétée par Dalida en français et en italien, fait le tour du monde. L’argent gagné est immédiatement investi dans la composition d’une messe de mariage psychédélique offerte en 1969 en cadeau à un couple d’amis. Éditée en 1972, Lux aeterna « s'est vendue comme des cages à lions »[13] (sic) à seulement deux mille exemplaires[14], mais l'album est aujourd'hui devenu culte[15]. En 1969 toujours, il participe au projet Popera Cosmic avec Guy Skornik et François Wertheimer en signant les arrangements du disque Les Esclaves.

Après My Year Is a Day, William essaie de chanter sur trois 45 tours. Devant l’insuccès, il renonce à l’interprétation et continue ses travaux d’arrangeur, orchestrateur ou compositeur pour toutes sortes de chanteurs (Jacques Blanchard, Albatros, Costa Cordalis, etc.) ou musiques de films (Erotissimo, Trop petit mon ami…)[16].

Comme Lux aeterna a touché l’oreille de Barbara, celle-ci lui propose en 1973 de venir vivre chez elle pour réaliser les arrangements de son album La Louve. C’est elle qui lui suggère de se remettre à chanter et l’aide à trouver une maison de disques.

Dans les années 1970 et 1980, en parallèle de sa carrière de chanteur, Sheller continue son travail d'arrangeur et de compositeur, entre autres pour Nicoletta, Françoise Hardy, Joe Dassin ou Marie-Paule Belle[16].

Des albums « pop » aux concerts symphoniques

En 1975, William Sheller sort son premier album, William Sheller[17], avec le concours des musiciens du groupe de rock Alice[18]. La chanson Rock'n'dollars, moquerie faussement anglophone Ă©crite en cinq minutes, devient un tube et propulse son auteur dans la roue infernale du show-biz, des Ă©missions de tĂ©lĂ© en play-back complet et des magazines pour adolescents. Le premier album connaĂ®t un Ă©norme succès, se vendant Ă  500 000 exemplaires durant les mois qui suivent[19]. Sheller est partout, en tĂ©lĂ©, en radio, et la maison de disques organise de longues tournĂ©es promotionnelles[19]. Trois albums sortent en trois ans.

En 1979, usé et rendu malheureux par sa vie médiatique si éloignée de ses aspirations initiales, l'artiste s'isole et part enregistrer l'album Nicolas à Los Angeles[20] avec plusieurs musiciens de renom tels que le batteur du groupe Yes, Alan White[21] (également batteur de John Lennon), Jim Keltner (batteur de chacun des Beatles durant leur carrière solo) ou encore James Newton Howard. Bien que ceux-ci l'encouragent à rester à Los Angeles, William préfère rester en France pour s'occuper de ses enfants.

Quelques mois plus tard, à l’automne 1980, il découvre l’immense plaisir de faire de la scène, ce qui le sauve moralement et donne une nouvelle direction à sa carrière. Il perfectionne son art pianistique avec le pianiste-compositeur pédagogue Michel Sogny, rencontré la même année. Après quelques concerts en province, William Sheller fait ses débuts sur une scène parisienne le à Bobino. Un an plus tard, il foule pour la première fois les planches de l'Olympia et y enregistre son premier album en public.

En 1982, à la suite d'un problème douanier, William Sheller est contraint de se produire seul au piano sans ses musiciens. Un peu plus tard, il expérimente également le quintette avec piano et quatuor à cordes, en compagnie de l’ensemble belge Halvenalf. Mais c’est à partir de 1987, avec Univers, qu'il est totalement libre du contenu d'un album et peut donner libre cours à son inspiration mêlant musique savante et chanson populaire. Sheller refuse même la présence de membres d'Universal dans les studios durant l'enregistrement[22]. Le titre Les Miroirs dans la boue restera un classique de la carrière de Sheller, avec à la basse Jannick Top du groupe Magma[23]. Cet album est classé disque d'or[22].

Dans l'album Ailleurs, sorti en 1989, William Sheller mélange avec bonheur la chanson à la musique symphonique, et crée une pièce inspirée de la musique impériale japonaise.

William Sheller a composé de nombreuses pièces pour orchestre créées lors de concerts classiques ou de festivals, comme la Suite française, créée au festival de Montpellier en 1985. En , il donne une série de concerts au Palais des congrès de Paris avec un orchestre symphonique de soixante-dix musiciens placé sous la direction de Louis Langrée. À cette occasion est créé son Concerto pour violoncelle et orchestre, sous l'archet de Jean-Philippe Audin, déjà violoncelliste solo sur Ailleurs.

En 1991, l'album live piano-voix Sheller en solitaire, Ă  contre-courant de la musique Ă©lectronique en vogue, remporte un immense succès (800 000 albums vendus dont 200 000 en un mois). Le titre inĂ©dit, Un homme heureux, s'impose comme la chanson emblĂ©matique de Sheller. Ray Charles prĂ©voit mĂŞme de la reprendre mais meurt avant l'enregistrement de cette version[24].

William Sheller sort ensuite un album rock en 1994, Albion, enregistré en Angleterre avec notamment le guitariste Steve Bolton (ayant travaillé entre autres avec David Bowie). Il faudra ensuite attendre 2000 pour écouter Les Machines absurdes, première expérience shellerienne de musique électronique assortie de cordes, sur des textes surréalistes.

En , le Quatuor Parisii enregistre un ensemble de pièces pour quatuor à cordes écrites par le compositeur. En 2004, Sheller compose une symphonie commandée par le festival de musique classique de Sully-sur-Loire. L’œuvre est créée le par l'orchestre Ostinato, placé sous la direction de Jean-Luc Tingaud.

La même année, William Sheller renoue avec la formule piano-voix en proposant Épures, suite de mélodies dépouillées enregistrées chez lui sur son propre piano. Au début de l'année 2005, il effectue une grande tournée avec orchestre pour fêter ses trente ans de succès. Celle-ci donne lieu au premier DVD de sa carrière, Parade au Cirque Royal, enregistré à Bruxelles en . À la fin de la même année, William Sheller repart pour une deuxième tournée, accompagné cette fois par le Quatuor Stevens.

En paraît Ostinato, un album entièrement consacré à la musique symphonique de William Sheller, interprétée par l'Orchestre Ostinato. Puis, le sort William Sheller et le quatuor Stevens live, version CD de deux concerts avec piano et quatuor à cordes enregistrés à Lannion en .

Octobre 2008 voit la parution de son album Avatars, pour lequel l'artiste a choisi de renouer avec un style pop-rock progressif.

Le mois suivant, il déclare au magazine L'Express son intérêt, voire son admiration pour des artistes tels que Juliette, Vincent Delerm, Diane Dufresne, Barbara, Nicoletta, Véronique Sanson, The Beatles, Pink Floyd, Igor Stravinsky, Frédéric Chopin, Maurice Ravel, Franz Schubert, Charles Aznavour, Jacques Brel, Léo Ferré, Georges Brassens, Arctic Monkeys et Tokio Hotel[25].

En 2014, après plus d'un an et demi de tournée avec un quatuor à cordes, William Sheller est épuisé. À l'issue de cette série de deux cents concerts éreintants, l'artiste fait un burnout. Son état de santé s’aggrave, débouchant sur une arythmie cardiaque doublée d’un œdème pulmonaire. Il se fait hospitaliser[26]. L’artiste déclare que ses problèmes cardiaques viennent de ses excès passés, notamment par la prise de cocaïne pendant les années 1960 et 1970[10].

En sort le single Youpylong, chanson inspirée des Beatles. Il paraît dans l'album Stylus, qui est livré dans les bacs le suivant. Pour ce disque, Sheller reprend le style de sa dernière tournée : piano-voix et quatuor à cordes. Il déclare cependant être déçu de ce dernier album à cause de la qualité de ses textes et d'interventions de « crétins » sur le disque pendant son hospitalisation[10].

William Sheller sort de sa retraite en à l'occasion de la remise de la Victoire d'honneur couronnant ses quarante ans de carrière lors de la cérémonie des Victoires de la musique au Zénith de Paris[27]. Le public présent lui réserve une ovation debout[28].

En , William Sheller s'allonge sur Le Divan de Marc-Olivier Fogiel pour raconter ses années de carrière et ses soixante-douze ans de vie[29].

À l'occasion de la publication de son autobiographie William le , il annonce mettre un terme à sa carrière musicale personnelle, bien que guéri de ses problèmes de santé. Il explique ne plus vouloir chanter mais continuer à composer et écrire. Il signe par exemple une chanson du prochain album de Nicoletta : Amours et pianos, paru la même année[30].

Plusieurs générations d'artistes tels que Eddy de Pretto, Clara Luciani, Jeanne Cheral, Benjamin Biolay, Louane, BB Brunes, Albin de la Simone, se réclament de l'influence de Sheller.

Un spectacle à la Philharmonie de Paris en hommage à l'album Sheller en solitaire devait avoir lieu en , mais est annulé en raison de la fermeture des salles de spectacle liée à la pandémie de Covid-19.

Son album Lux aeterna se vend désormais « à prix d'or » au marché de Tokyo[31].

Une version chantée par Dalida de sa chanson My Year is a Day, intitulée Dans la ville endormie, figure dans la bande-originale du 25e film de la saga James Bond : Mourir peut attendre.

En , afin de perpétuer l'apprentissage qu'il aura reçu de son maître, William Sheller commence à enseigner son savoir à un musicien de 21 ans, pianiste accordéoniste et compositeur, Will Teyssedou, leader du groupe de musique Snatch[32]. Celui-ci s'était rendu à sa rencontre à l'occasion d'un concert à Uzès en 2008 pour lui faire part de son envie d'apprendre à être compositeur[33].

DĂ©couvreur de talents

Au milieu des années 1990, William Sheller passe en concert à Dijon. Un jeune apprenti chanteur lui donne une cassette et lui fait lire ses textes. Au bout de vingt secondes de lecture, William Sheller répond « Ça raconte des histoires, je vous rappellerai. C'est sûr je vous rappellerai. » Convaincu du talent de Damien Saez, il contribue fortement à sa signature chez Universal.

Il confirme cette anecdote au micro de Laurent Ruquier dans l'Ă©mission On va s'gĂŞner du [34].

RĂ©compenses

Trois des albums de Sheller sortis après 2000 se sont classés dans le Top 10 français, dont un à la deuxième place[35].

Sa discographie est certifiée par deux disques de Platine, un Double disque d'Or et trois disques d'Or[36].

Le , lors d'un gala de la chanson française au Palais des Congrès de Paris, William Sheller reçoit le Diamant du meilleur compositeur pour J'suis pas bien[37].

Le , lors de la septième cérémonie des Victoires de la musique, il reçoit deux récompenses :

Le , lors de la 9e cérémonie des Victoires de la musique, il reçoit la Victoire de la meilleure composition de musique de film pour L'Écrivain public.

Parmi les récompenses qui lui sont décernées au fil de sa carrière, William Sheller est notamment promu en 2011 au grade d'officier dans l'ordre des Arts et des Lettres[38], puis commandeur en 2019.

En 2014, l'artiste est décoré par l'Académie française de la médaille de vermeil pour l'ensemble de ses chansons dans le cadre de la Grande médaille de la chanson française[39].

Le , lors des 31e Victoires de la musique, il reçoit une Victoire d'honneur pour ses quarante ans de carrière. À cette occasion, Louane, Jeanne Cherhal et Véronique Sanson interprètent chacune un de ses succès (Dans un vieux rock 'n' roll , Fier et fou de vous, Oh ! J'cours tout seul).

DĂ©corations

Vie privée

William Sheller a deux enfants, Johanna, née en 1971, et Siegfried, né en 1972, avec sa compagne Marianne avant leur séparation. Plus tard, ses enfants lui demandent asile à la suite de l'influence d’une secte religieuse sur leur mère[10].

Il a une relation avec le chanteur du groupe punk rock Tolbiac's Toads. Il se pacse avec un ami brésilien pour que celui-ci puisse avoir le droit d'asile permanent en France. Dans l'émission Le Divan de Marc-Olivier Fogiel le , il déclare se considérer comme asexuel. Il affirme que sa relation est semblable à celle entre un père et un fils, et ne revêt pas de dimension amoureuse ou sexuelle. Il se définit comme « homo romantique », chose explicitée dans son autobiographie William (2021). Dans celle-ci, il dévoile être bisexuel[41]. Il écrit par exemple que sa compagne l'a guidé dans les bras d'un homme[42].

Après avoir longtemps vécu à Paris, William Sheller réside depuis 2001[26] près du village d'Ardon dans le Loiret[43].

Sur son lit de mort, sa mère lui dévoile que celui qu'il pensait être son père depuis sa naissance ne l'était pas et que son vrai père était en réalité un soldat américain. Elle meurt avant de lui avoir donné le nom complet. Après des recherches, il retrouve, en 2006, la famille de son père, mort en 1989 ; il se découvre un demi-frère et une demi-sœur au Texas[10].

Discographie

Albums de chansons

Enregistrements publics

Simples

Principales compilations

  • 1981 : Ses grands succès
  • 1987 : Master SĂ©rie
  • 1993 : Carnet de notes (recueil de 4 CD dont un uniquement instrumental)
  • 1997 : Master SĂ©rie - Volume 2
  • 1998 : Tu devrais chanter (double CD avec 2 inĂ©dits chantĂ©s, Les millions de singes et Centre-ville)
  • 1999 : Ballades et mots d'amour
  • 2005 : Chemin de traverse (coffret intĂ©grale 19 CD + 2 DVD)
  • 2007 : Les 100 plus belles chansons - William Sheller (coffret de 5 CD dont un live)
  • 2009 : Triple Best Of - William Sheller (coffret de 3 CD)
  • 2016 : PrĂ©fĂ©rences (coffret intĂ©grale 20 CD avec l'enregistrement inĂ©dit de 1985 de la Suite française)

Ĺ’uvres instrumentales

Seules les œuvres comportant la mention d'un support musical ont été enregistrées sur disque.

  • 1969 : Musique du film Erotissimo (45 T EP - rĂ©f. CBS 4231)
  • 1969 : Musique du film Trop petit mon ami
  • 1972 : Lux aeterna (messe de mariage Ă©crite en 1969) (33 tours LP 1972, rĂ©f. CBS 65.030 - RĂ©Ă©dition CD 2012, Omni Recording Corporation rĂ©f. XPARTX 71.581)
  • 1977 : La sirène (ballet pour le Paradis latin)
  • 1980 : Musique du film Retour en force (45 T EP)
  • 1984 : Quatuors (33 T LP - rĂ©f. CBS 26175)
  • 1985 : Suite française (CD : intĂ©grale PrĂ©fĂ©rences)
  • 1988 : Musique du film Envoyez les violons
  • 1990 : Concerto pour violoncelle et orchestre
  • 1992 : Symphonie pour un jeune orchestre
  • 1993 : Concerto pour trompette (CD : album Ostinato)
  • 1993 : Musique du film L'Ă©crivain public (CD 1993, rĂ©f. Auvidis K1004)
  • 1994 : Symphonie alternative
  • 1995 : Symphonie de poche (CD : album Ostinato)
  • 1997 : Musique du film Arlette (CD)
  • 1998 : ÉlĂ©gies pour violoncelle et orchestre (CD : album Ostinato)
  • 2003 : Quatuors William Sheller (CD)
  • 2004 : Symphonie "Sully" (CD : album Ostinato)
  • 2006 : Ostinato (compilation d'Ĺ“uvres symphoniques : Symphonie "Sully", Symphonie de poche, ÉlĂ©gies et Concerto pour trompette) (CD)

Titres isolés et participations

Enregistrement radio

Filmographie

Publication

  • William (autobiographie), Éditions des Équateurs, 2021 (ISBN 9782849908020)

Notes et références

Notes

  1. Dans l'émission Le Divan, William Sheller atteste que son père biologique ne l'ayant jamais reconnu, il portait le nom de sa mère. Plus tard, sa mère refit sa vie avec un contrebassiste américain, Jack Hand, qui le considéra comme son fils et lui donna ensuite son patronyme.

Références

  1. crédité comme joueur de sitar dans l'album Univers pour la chanson Darjeeling
  2. « Musée SACEM : », sur musee.sacem.fr (consulté le ).
  3. « William Sheller », sur musique.rfi.fr, .
  4. Philippe Brochen, « William Sheller, désenchanté », sur Libération, (consulté le ).
  5. « William Sheller de retour accompagné de son quatuor à cordes », sur sallepleyel.com.
  6. Médioni Gilles, « Le Sheller des retrouvailles », sur lexpress.fr, .
  7. « William-Sheller », sur discogs.com.
  8. « Les Ventes (33 T. - CD - Albums - Téléchargement)par Artiste de 1955 à fin 2017 ! », sur infodisc.fr.
  9. « William Sheller : ce bijou symbolique qu’il ne quitte jamais », Gala.
  10. Sacha Reins, « William Sheller : "Avec la cocaĂŻne, j’étais un meilleur musicien" », sur parismatch.com,  : « De quoi souffrais-tu exactement ? D’une arythmie cardiaque doublĂ©e d’un Ĺ“dème pulmonaire. Les poumons se remplissent de flotte. Ça m’était tombĂ© dessus après un burn-out. ».
  11. Yves Bigot, Je t'aime moi non plus. De Gainsbourg Ă  Goldman, vol. 1, Paris, Don Quichotte Ă©ditions, dl 2016, 436 p. (ISBN 978-2-35949-442-6 et 2359494422, OCLC 959974028, lire en ligne).
  12. « Les Irresistibles My year is a day 1968 » (consulté le )
  13. Voir sur bestsheller.free.fr.
  14. Voir sur pointsdactu.org.
  15. Voir sur cine-zoom.com.
  16. « contributions.ac », sur www.shellerophile.net (consulté le ).
  17. (en) « William Sheller - William Sheller », sur Discogs.
  18. « Albu.rockndollars », sur shellerophile.net (consulté le ).
  19. « William Sheller », sur rfi.fr, RFI Musique, (consulté le ).
  20. https://www.universalmusic.fr/artiste/13127-william-sheller/bio
  21. william sheller, william.
  22. William Sheller, William.
  23. « William Sheller, secret de chansons – Émission sur France Bleu Orléans », sur France Bleu (consulté le ).
  24. david wolfer chef op / D.O.P, « documentaire : Nicoletta, la voix de la liberté », (consulté le ).
  25. Gilles Médioni, « William Sheller présente sa famille musicale », sur lexpress.fr, .
  26. « William Sheller : Enfin de retour après de graves problèmes de santé », sur purepeople.com, .
  27. Mathilde Doiezie, « Victoires 2016: William Sheller, cinq moments forts de sa carrière », sur lefigaro.fr, .
  28. « Hommage à William Sheller - Victoires de la musique 2016 », sur youtube.com, .
  29. « Le Divan », sur francetvpro.fr, .
  30. « Nicoletta aux Francofolies : "La musique est toute ma vie" » (consulté le ).
  31. « William Sheller, Le divan de Marc Olivier Fogiel » (consulté le ).
  32. « Connexion », sur instagram.com (consulté le ).
  33. « Shirkers », sur France Bleu (consulté le ).
  34. On va s'gĂŞner du 25 avril 2013.
  35. « Recherche pour: william sheller », sur lescharts.com.
  36. « Les Certifications & Les Ventes », sur infodisc.fr.
  37. « J'suis pas bien », sur shellerophile.net.
  38. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2011 », sur culture.gouv.fr, .
  39. « William Sheller », sur academie-francaise.fr.
  40. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - été 2019 ».
  41. Steven Bellery et Aymeric Parthonnaud, « Sa mère, la bisexualité, le burn-out… Les confidences rares de William Sheller », sur RTL, (consulté le ).
  42. Salomé Gegout, « William Sheller : Corps, Sexe, Drogues, Véronique Sanson et Sa Mère », sur Le Journal des femmes, (consulté le ).
  43. Le Journal de la Sologne, , p. 9.

Voir aussi

Bibliographie

  • L'Univers du symphoman, William Sheller, Patrice Culpin, Christian Pirot Éditeur, 2006.
  • William Sheller, Marie-Ange Guillaume, Seghers, 1989.
  • Chorus, Les cahiers de la chanson, no 6, janvier-fĂ©vrier-.

Liens externes

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