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Transports en commun de Beauvais

Corolis est le réseau de transports en commun organisé par la communauté d'agglomération du Beauvaisis, qui dessert 31 communes sur 44 de cette intercommunalité et notamment sa ville centre, Beauvais, chef-lieu du département de l'Oise dans les Hauts-de-France.

Corolis
Image illustrative de l’article Transports en commun de Beauvais
Logo du réseau

Image illustrative de l’article Transports en commun de Beauvais
Heuliez GX 327 sur la ligne 3

Situation Beauvais et son agglomération
Type Bus
Entrée en service Années 1960
1978 : mise en service du réseau actuel
2010 : sous le nom Corolis
Longueur du rĂ©seau 273 km
Lignes 19 (toutes lignes confondues)
Stations 379
FrĂ©quentation 4,3 millions de voyageurs
par an en 2015
Propriétaire Communauté d'agglomération du Beauvaisis
Exploitant Beauvaisis Mobilités (Transdev)
Site Internet http://www.corolis.fr/
Slogan Redécouvrez la ville ! (depuis 2016)
Le Bus, naturellement ! (2010-2016)
Lignes du réseau Liste des lignes de bus du Beauvaisis
RĂ©seaux connexes RĂ©seau interurbain de l'Oise
TER Hauts-de-France
Ouibus

Ce réseau est exploité depuis le par Beauvaisis Mobilités, filiale du groupe Transdev.

Histoire

Les origines du transport collectif à Beauvais remontent aux années 1960 mais prend un essor considérable avec la mise en place d’un réseau structuré en 1978, les Transports urbains de Beauvais (TUB), sous le mandat de Walter Amsallem, et d’ajouts, d’extensions, et de modifications mises en place les trois décennies qui suivent. Les différentes moutures du réseau de bus de Beauvais ont la particularité d’être dressées en étoile : toutes les lignes, à l’exception de la ligne 7, transitent par l’hôtel de ville, dont la cour arrière, anciennement un parking, a été transformée en pôle d’échanges urbain dans les années 1980.

Années 2000 : la modernisation

Le réseau des Transports urbains de Beauvais est à l’arrivée de Caroline Cayeux en 2001 un réseau avant tout fonctionnel, exploité à l’aide d’un parc de véhicules vieillissant. Un plan de modernisation sous le premier mandat de la nouvelle municipalité consiste à renouveler le parc de véhicules afin de le rendre accessible, confortable et performant. Le renouvellement s’effectue depuis 2001 à raison de deux nouveaux bus par an, d’abord à propulsion au gaz naturel, puis dès 2010 quand la technologie le permet, avec des bus hybrides rechargeables à propulsion diesel-électrique.

La campagne Dell’Arte

Au cours des années 2000, les TUB s’associent à la ville de Beauvais, au conseil général de l'Oise et au musée départemental de l’Oise pour utiliser les transports en commun comme vecteur d’art. Ainsi, dès 2002, plusieurs bus et minibus sont recouverts d’œuvres d’art, notamment de Maurice Duplessis[1]. L’opération « Dell’Arte » ne s’arrête pas aux véhicules puisque les coupons d’abonnement mensuels font également la part belle à des œuvres d’art, de même que les guides horaires, qui présentaient en 2002 une œuvre de Henri Le Sidaner en couverture[1]. Les livrées « Dell’Arte » accompagnent le renouvellement successif du parc de véhicules jusqu’à la disparition des Transports urbains du Beauvaisis, en 2010.

La création de Corolis

Exemple de bornes d'information voyageur. Photo d'illustration du réseau de Vienne.

Les cinq premières années de Corolis marquent la continuité dans la modernisation engagée par l’autorité organisatrice de la prestation du réseau. L’année 2010 voit des changements importants pour les Transports urbains du Beauvaisis, renommés Corolis dans le cadre du renouvellement de la délégation de service public (DSP), reconfiée à Cabaro pour la période 2010-2015. Le réseau se dote d’une identité bucolique et champêtre qui tranche avec celle de l’entité précédente. Dès 2011, le syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise instaure dans tout le département une billetterie sans contact pour les abonnements et carnets de 10 billets, utilisant la technologie NFC. Un système d'aide à l'exploitation et à l'information voyageurs ainsi que de géolocalisation des véhicules est également adopté. Des bornes d’information rétro-éclairées sont introduites aux arrêts les plus fréquentés, et un système d’annonces visuelles et sonores est implémenté à bord des autobus.

Cependant, dès les premiers jours du nouveau rĂ©seau, la fermeture du pont de Paris (qui menaçait de s’effondrer) entraine des perturbations que l’exploitant et l’autoritĂ© organisatrice peinent Ă  altĂ©rer. La fermeture du pont, empruntĂ© par les quatre lignes de bus principales qui totalisaient 120 rotations par jour[2], allonge le parcours des bus de 100 km/jour, pour un coĂ»t supplĂ©mentaire de 80 000 euros[3]. Cette fermeture entraine la suppression d'une trentaine de rotations sur ces lignes. En 2011, grâce Ă  l'ouverture d'une voie en site propre rue Desgroux, le service est considĂ©rablement amĂ©liorĂ© sur les lignes touchĂ©es, bĂ©nĂ©ficiant d’une offre supĂ©rieure par rapport Ă  [4], mais la saturation du rĂ©seau artĂ©riel en centre-ville entrainera des perturbations consĂ©quentes jusqu’à la rĂ©ouverture du pont, en .

La même année, la communauté d’agglomération impose à l’exploitant une grille d’évaluation de la qualité de service, avec des critères plus poussés. Cet outil de suivi, basé sur un système de bonus-malus, prévoit des primes ou pénalités pour chaque item pris en compte : la ponctualité, l’entretien des véhicules, la relation avec la clientèle, le confort et la sécurité, et l’information.

L’emphase est mise à partir de la fin 2014 sur l’accessibilité des points d’arrêts et un schéma directeur d’accessibilité (SDA) est mis en place. Le pôle urbain situé place Georges Clemenceau fait l’objet de travaux de mise en accessibilité et est fermé pendant quatre semaines en octobre[5]. Par la suite, des travaux de mise en accessibilité incluant la réfection des trottoirs et l’uniformisation de leur hauteur sont effectués sur la majorité des points d’arrêt du territoire beauvaisien.

Un regain de la fréquentation

Après une baisse de la fréquentation de 9 % à la fin des années 2010[6], la mise en place le du billet unique de transport (BUT) à 1 euro, qui permet d’emprunter toutes les lignes du réseau de façon illimitée pendant une journée, fait grimper la fréquentation de 23 %, si bien que la baisse des recettes liées à cette nouvelle politique tarifaire généreuse a été compensée par la hausse de la fréquentation[7].

Le réseau créé à la fin des années 70 sous l’impulsion de la première mandature de Walter Amsallem souffrait cependant des ajouts et détours successifs apportés aux lignes afin de desservir de nouveaux secteurs en expansion, allongeant ainsi les temps de parcours sur la majorité des tracés. Bon nombre de modifications, faites au gré des demandes et des besoins ponctuels, font progressivement perdre clarté et efficacité au réseau.

Un nouveau réseau en demi-teinte pour 2016

Un Irisbus Citelis 12 GNV arborant la nouvelle livrée du réseau

Dans le cadre du plan de déplacements urbains approuvé le par la communauté d'agglomération du Beauvaisis[8], celle-ci s'est fixé comme objectifs pour la période 2012-2022 de réduire la part modale de la voiture de 11 % (de 63 % à 57 %), d’augmenter celle des transports collectifs de 50 % (de 6 % à 9 %), et de tripler celle du vélo — qui passerait de 1 % à 3 % — ; ceci tout en maintenant à un niveau élevé de 30 % la part modale de la marche à pied[9].

Le programme d’actions du PDU est basé sur l’articulation des transports en cohérence avec l’aménagement du territoire, l’attractivité des transports collectifs, la favorisation de l’intermodalité, la promotion des modes doux, la maitrise de la circulation automobile, l’organisation du transport de marchandises, et l'action sur les comportements[10].

La mise en place du billet unique de transport le , dont on escompte l'augmentation de la fréquentation des bus de 23 % avec un peu plus de 110 000 voyages supplémentaires, est un des axes d’un plan global baptisé « Fréquence bus », destiné à rendre plus attractifs les transports en commun. Ce plan, intégré à la nouvelle délégation de service public du réseau qui a pris effet le dernier, comprend une restructuration profonde du réseau, qui passera le de 13 à 9 lignes, résultant de la fusion de tracés existants et de la suppression de doublons[11].

Le réseau « Chrono » : embryon de BHNS

Ainsi, deux lignes dites « Chrono » relieront les quartiers à forte densité de population au centre-ville et aux zones d’activité commerciales. Ces deux lignes devraient être exploitées par des bus équipés du Wi-Fi gratuit à bord. Des aménagements devraient être prévus aux points d’arrêt principaux, avec également la mise en place de points d’accès au Wi-Fi. Le réseau « Chrono » sera composé de :

  • la ligne Chrono 1, desservant dĂ©sormais l’avenue Jean Moulin dans son entièretĂ©, le lycĂ©e FĂ©lix Faure, le centre commercial du Jeu de Paume. Le reste de son parcours, entre la gare SNCF, l’hĂ´tel de ville, et le quartier Saint-Jean restent inchangĂ©.
  • la ligne Chrono 2 reprend sous son aile diffĂ©rents tracĂ©s, notamment celui des anciennes lignes 2, 3 et 9. Elle reliera ainsi le Campus de l'Institut polytechnique LaSalle Ă  la zone d’activitĂ© commerciale du Thère, en passant par le centre hospitalier de Beauvais, le quartier Saint-Lucien, le centre-ville, la partie sud-est du quartier Saint-Jean.

Ces deux lignes structurantes, représentant actuellement plus de 80 % de la fréquentation du réseau, posent les bases d’un embryon de réseau de bus à haut niveau de service avec un cadencement prévu aux 10 à 15 minutes, une amplitude de 5 h 30 à 22 h 00, et une desserte dominicale. Ce réseau « Chrono » reprend certains codes du BHNS, avec une rationalisation des tracés et du nombre d’arrêts, la suppression de boucles et de détours, et le passage, autant que possible, par de grandes artères et boulevards. Il n’en reste que ces deux lignes ne répondront pas, à leur mise en service, aux caractéristiques de service ni aux caractéristiques techniques de ce mode de transport. Le manque d’aménagements en sites propres et de priorité au feu ne permet pas de garantir un temps de trajet sur ces lignes, susceptibles aux aléas de la circulation très dense des boulevards. Aucun changement dans les modalités d’exploitation — qu’il s’agisse du système d’information, de la billettique, ou des arrêts — n’a de plus été annoncé.

Le reste du réseau précaire

Malgré l’augmentation de l’offre sur le trajet des futures lignes Chrono 1 et 2, la mise en service du nouveau réseau se fera sans augmentation ni du budget alloué au fonctionnement de ce dernier, ni du nombre de véhicules en service voyageurs.

Malgré le but attesté par l’exploitant de vouloir convertir une partie des automobilistes en usagers du transport collectif[12], le reste du réseau se voit alimenté par une desserte précaire. C’est le cas notamment du quartier Marissel, qui était desservi à raison d’un bus toutes les 12 à 20 minutes, et qui ne l'est plus que toutes les 40 minutes minimum[13]. En effet, les quartiers non-desservis par les lignes « Chrono » devront se contenter d’une fréquence de 40 minutes en heure de pointe, la fréquence pouvant diminuer jusqu’à une heure en heure creuse, pouvant donc laisser penser plus à un réseau suburbain qu’à un réseau urbain. D’autres quartiers voient leur desserte drastiquement dégradée, comme Voisinlieu, dont seule la rue de Paris sera désormais desservie, avec une fréquence du même ordre.

Quant au réseau suburbain, il reste quasiment inexistant, consistant ainsi d’une seule ligne de bus régulière, la 13 — déjà existante —, qui relie la ville-préfecture à Auneuil. D’abord prédite pour être remplacée par un système de covoiturage, la ligne sera finalement conservée à l’identique. Le reste du territoire de la communauté d’agglomération du Beauvaisis, amené à fusionner avec celui de la communauté de communes rurales du Beauvaisis à la fin de l’année pour représenter 93 000 habitants ne se voit donc desservir par aucune autre ligne de bus régulière.

Des améliorations pour la rentrée 2017

Quelques améliorations sont prévues pour la rentrée 2017. Elles entreront en vigueur à partir du . La principale modification de 2017 concerne les lignes Chrono 1 et Chrono 2. En effet, leurs parcours respectifs dans le quartier Saint-Jean vont être intervertis. La ligne Chrono 1 desservira donc les arrêts Fauqueux, Lebesgue, Briqueterie, Leblond (direction St-Jean) et Dardignac. Quant à la ligne Chrono 2, elle desservira les arrêts Rimbaud, Gide, Rousseau et Dardignac. Ce changement permettra de faciliter l'accès à la ZAC de Thère pour les habitants du quartier en évitant une correspondance entre les deux lignes. De plus, les lignes Chrono 1 et Chrono 2 auront un cadencement strict de 15 minutes durant la journée. Ces lignes conserveront les mêmes horaires du lundi au samedi contrairement à aujourd'hui où certaines courses sont supprimées le samedi.

Le service dominical des lignes Chrono 1, Chrono 2 et 3 débutera plutôt, à 9 heures au lieu de 11 heures actuellement.

Les horaires de la ligne 4 vont également être améliorés et la ligne circulera jusque 20h30 contre 19h actuellement.

Le centre-bourg de Tillé bénéficiera de deux passages supplémentaires le midi[14].

Une nouvelle ligne va être expérimentée. Elle reliera le Plouy Saint-Lucien, la Mie-au-Roy et le centre-ville. Cette nouvelle liaison sera assurée en minibus.

Le service ChronoPro fonctionnera toute la journée alors qu'actuellement il ne fonctionne qu'aux heures de pointe du matin et du soir[15].

Organisation

La livrée TUB d'avant la reprise du réseau par l'agglomération.

L’exploitation du réseau des Transports urbains du Beauvaisis est confiée dès 1999 à Cabaro, alors filiale de Connex, et qui sera soumise aux fusions et acquisitions du groupe aujourd’hui nommé Transdev. En 2009, la communauté d’agglomération du Beauvaisis devient autorité organisatrice de la mobilité (AOM), prenant la main sur une compétence qui était jusque-là exercée par la ville de Beauvais. En tant qu’AOM, l'intercommunalité définit l'offre des transports (tracé des lignes, fréquence de passage), détermine la politique tarifaire, supporte les gros investissements et contrôle la gestion de l’exploitant.

Le , la nouvelle délégation de service public allant jusqu’en 2021 confie de nouveau la gestion de l'exploitation à Cabaro, à la suite de l’abandon rapide de Keolis. Cependant, c’est une nouvelle filiale, Beauvaisis Mobilités, qui est créée pour assurer les activités du réseau[16].

Beauvaisis Mobilités conseille et renseigne la communauté d'agglomération, assure la gestion du réseau, veille à son bon fonctionnement et met en œuvre tous les éléments susceptibles de contribuer au développement de l'utilisation des transports en commun, de la formation du personnel à la politique commerciale, en passant par la démarche qualité et les études générales.

RĂ©seau actuel

L'offre de transport actuelle

Le réseau actuel, issu de la restructuration totale du réseau le , comporte 8 lignes régulières et est complété par des services spécifiques au réseau. Il est ainsi composé de :

  • deux lignes dites « Chrono » (C1, C2) reliant les quartiers denses aux pĂ´les gĂ©nĂ©rateurs de dĂ©placements. Ces lignes fonctionnent avec un cadencement aux 15 minutes pendant la majeure partie du service. Elles fonctionnent Ă©galement le dimanche et les jours fĂ©riĂ©s ;
  • six lignes faisant partie du rĂ©seau secondaire (numĂ©rotĂ©es 3 Ă  7), constituant un maillage du territoire beauvaisien, avec une frĂ©quence peu Ă©levĂ©e allant de 30 Ă  60 minutes, et une amplitude horaire faible ;
  • le service Chrono Pro, reliant les terminus des lignes « Chrono » aux zones d’activitĂ©s, avec un système de rĂ©servation par le biais d’une application pour tĂ©lĂ©phones intelligents ;
  • le service de covoiturage intĂ©grĂ© au rĂ©seau, « Oscar », en complĂ©ment de la ligne 13 reliant Beauvais Ă  Auneuil ;
  • le GratuitBus, une navette gratuite reliant le parking-relais Saint-Quentin aux principaux points d’intĂ©rĂŞt du centre-ville ;
  • la navette express HĂ´tels, fonctionnant jusqu’à 23h50, et reliant l’aĂ©roport de Beauvais-TillĂ© aux hĂ´tels beauvaisiens ;
  • le service de transport Ă  la demande, « Corolis Ă  la demande » ;
  • la ligne estivale desservant le Plan d’eau du Canada (numĂ©rotĂ©e 8) ;
  • une navette sur rĂ©servation, reliant la gare de Beauvais au centre pĂ©nitentiaire, situĂ© en pĂ©riphĂ©rie ;
  • quatre lignes dites « T » fonctionnant le samedi et desservant les communes alentour de Beauvais ;
  • une navette reliant le hameau du Plouy Saint-Lucien Ă  la gare de Beauvais ;
  • et une navette co-gĂ©rĂ©e avec le rĂ©seau Atriom du Beauvaisis, reliant Beauvais au Parc Saint-Paul.

Ancien réseau (1978—2016)

Le rĂ©seau totalise, en 2013, 273 km de lignes et compte 379 points d'arrĂŞt. Il est organisĂ© en Ă©toile, et l'ensemble des lignes sauf la ligne 14 dessert la station Mairie, qui est le point central du rĂ©seau.

Les lignes 1, 2, 3 et 9 assurent 80 % du trafic du réseau, le nombre de voyageurs par an dépassant le million sur la ligne 1, qui relie les deux quartiers les plus peuplés de Beauvais : Argentine au nord de la ville et Saint-Jean au sud.

Le nombre de courses journalières sur les lignes classiques du réseau s’étend de sept à 57, avec des fréquences de l’ordre d'une dizaine de minutes en heure de pointe sur la ligne 1. Sur les autres lignes, la fréquence est sensiblement plus faible, de 15 minutes pour les lignes les plus desservies à plus d'une demi-heure pour les lignes les moins fréquentées.

En ce qui concerne les navettes « communes Â», l'offre de transport est faible et n'incite pas Ă  l'usage des transports en commun[17].

Offre de transport

Le réseau était jusqu’à la rentrée 2016 constitué de :

  • 14 lignes de bus rĂ©gulières du lundi au samedi (1 Ă  9, 12 Ă  14, GratuitBus, Navette AĂ©roport/HĂ´tels) ;
  • trois lignes les dimanches et jours fĂ©riĂ©s (11A, 11B et 11C) ;
  • une ligne estivale de fin-juin Ă  fin-aoĂ»t desservant le plan d'eau du Canada (10) ;
  • sept lignes spĂ©ciales dont 5 lignes scolaires, la navette Campus LaSalle et la navette du Centre PĂ©nitentiaire ;
  • six lignes desservant les communes rurales les mercredis et samedis (T1, T25, T3, T6, T7, T8) ;
  • une ligne spĂ©cifique pour la « FĂŞte de l'âne » en juin Ă  Aux Marais ;
  • trois lignes spĂ©ciales pour la desserte du site de tir du feu d'artifice du ;
  • un service de transport Ă  la demande.

Évolution de l’offre

Bien que le cœur du réseau date de 1978, le tracé du réseau a subi des modifications plus ou moins significatives, et des lignes ont été créées. C’est le cas de la ligne 12, reliant le centre-ville de Beauvais à l’aéroport de Beauvais-Tillé.

En 2009, voient le jour la ligne 13, seule ligne suburbaine régulière de l’agglomération, reliant Beauvais à Auneuil en passant par Goincourt, ainsi que la ligne 14, destinée à desservir la zone d’activité économique du Haut-Villé. Les lignes 5 et 8 sont elles respectivement prolongées vers Fouquenies et Allonne.

Dans le cadre du projet de redynamisation du centre-ville de Beauvais, une navette gratuite, sobrement nommée « GratuitBus » effectue une liaison entre le parking Saint-Quentin, et différents points d’arrêt du centre-ville. Depuis l’ouverture du centre commercial du Jeu de Paume en , elle dessert ce dernier, ainsi que le palais de justice, la Banque de France, l’hôtel de ville, la place des Halles ainsi que la rue Jean Racine et le boulevard Amyot d’Inville.

Dès , une navette relie la gare de Beauvais au centre pénitentiaire de Beauvais nouvellement ouvert au sud de la ville[18].

DĂ©pĂ´t

Le dĂ©pĂ´t de Corolis est situĂ© dans la zone de Pinçonlieu Ă  Beauvais, sur un terrain de 11 600 m2. InaugurĂ© en 2013 et construit Ă  un coĂ»t de 2 millions d'euros, il a Ă©tĂ© financĂ© Ă  hauteur de 1,2 million d'euros par Cabaro. Le dĂ©pĂ´t comprend des zones de parking pour les bus et les voitures du personnel, un atelier d’entretien, une station de lavage, et des bureaux administratifs[19]. Ce dĂ©pĂ´t est dĂ©sormais utilisĂ© par Beauvaisis MobilitĂ©s.

Ressources et tarification

« La politique tarifaire se caractĂ©rise par une part importante et constante de la gratuitĂ© et des prix très attractifs[20] Â», et, globalement, les recettes commerciales reprĂ©sentent environ 10 % des charges de la dĂ©lĂ©gation de service public, le solde Ă©tant apportĂ© par la collectivitĂ©[20], qui a crĂ©Ă© un budget annexe pour les transports en commun, qui s'Ă©levait Ă  9,2 millions d'euros (8 M € en fonctionnement et un peu plus de 1,2 M € en investissement) en 2013, ainsi qu'un budget annexe « Gaz naturel pour vĂ©hicule (GNV) » qui s'Ă©levait Ă©galement en 2013 Ă  près d'un demi million d'euros[21] - [22].

Le budget annexe des transports en commun de la communautĂ© d'agglomĂ©ration est financĂ© notamment par le versement transport payĂ© par les entreprises et administrations, qui est fixĂ© depuis 2008 Ă  0,60 % de la masse salariale des organismes assujettis. « MalgrĂ© des ressources issues du versement transport en progression de 4 % de 2008 Ă  2012, la part financĂ©e par les entreprises dĂ©croĂ®t de 4 % pour atteindre 59 % des charges du service en 2012 soit 5,3 M€[23] Â».

Billetterie

Depuis le , le billet unique de transport (BUT), valable une journée pour un nombre indéterminé de voyages et vendu €[24] sert de titre de transport pour les voyageurs occasionnels.

Ce billet journalier permet également de louer, sur réservation, un vélo en libre-service du service Yellow vélo[24], mis en service en 2013[25].

Jusqu’alors, le billet individuel valable pour une heure coĂ»te 0,90 â‚¬, tandis qu’il Ă©tait possible de les charger par dix sur un support sans contact au tarif de 5,90 â‚¬)[26].

Abonnements

Des abonnements mensuels sont prĂ©vus au prix de 16 â‚¬. Lorsque les voyageurs sont titulaires d'un abonnement ferroviaire TER, l'abonnement mensuel, dĂ©nommĂ© Abonnement mensuel Duo est disponible au tarif rĂ©duit de €[26]. Les Ă©tudiants de 18 Ă  25 ans domiciliĂ©s dans l'agglomĂ©ration bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d'un abonnement mensuel Ă  demi-tarif. Les jeunes de moins de 18 ans, les seniors de plus de 60 ans, les demandeurs d’emploi et les personnes en situation de handicap bĂ©nĂ©ficient d'abonnements gratuits lorsqu'ils rĂ©sident sur le territoire de l'agglomĂ©ration.

Globalement, seuls 34 % des voyageurs paient le plein tarif[27].

Agence commerciale

Avant le , l'agence commerciale Corolis se situait dans une annexe du bâtiment Malherbe et partageait les locaux avec un bar et l'ascenseur d'accès au parking souterrain de l'hôtel de ville. Cette agence était un simple guichet et elle se situait à proximité des arrêts Hôtel de Ville, principal arrêt du réseau. Depuis le , l'agence a déménagé en face de ses anciens locaux à la place d'un ancien restaurant. La toute nouvelle agence offre un accueil plus agréable à la clientèle[28].

Personnel

En 2017, le réseau emploie en tout 88 personnes[29].

Beauvaisis Mobilités emploie six contrôleurs et 70 conducteurs urbains ainsi qu’un responsable maintenance et quatre mécaniciens à son atelier d’entretien. Deux agents sont également affectés à l'agence commerciale Corolis[29].

Matériel roulant

Le parc de Corolis est composé de plus de 40 véhicules (32 standards et 8 minibus), dont la majorité sont propulsés au gaz naturel[30] - [16][31]. L'agglomération fait également l'acquisition de bus hybride marchant au diesel et à l'électricité, de type série, mis en service depuis le . Deux bus de ce type ont été commandés et ont été livrés pour début [32]. Le renouvellement du parc des standards se fait au rythme de 2 bus par an. L'ensemble du parc des bus standards devrait être accessible aux personnes à mobilité réduite en 2019. En 2018, le réseau est obligé de louer un véhicule d'occasion pour pallier la réforme des 2 derniers Agora S et à un retard quant à la livraison des deux véhicules de marque BYD, construits dans la nouvelle usine de Beauvais. De plus, certains jours la ligne 13 est assurée par un Iliade de l'exploitant CAB-ARO.

Modèles
Bus et quantité Date de mise en service Affectations Numéros
Standards (31)
1 Renault Agora S « V3 » ()   4   5   13 412 (ex-7880 RATP)
1 Heuliez GX 217 GNV 4 9164
7 Van Hool NewA330 GNV Accessible aux personnes handicapées (8317 et 8318)
(8416 et 8417)
(8709 et 8710)
(1.8009)
  C1   C2   3   4   5   6   7 8317, 8318, 8416, 8417, 8709, 8710 et 1.8009
3 Irisbus Citelis 12 GNV Accessible aux personnes handicapées   C1   C2   3   5 8826-8828
1 Irisbus Citelis Line Accessible aux personnes handicapées   C1   6   13 4901
2 Heuliez GX 327 GNV Accessible aux personnes handicapées   C1   C2   3   4   8   Navette Express Hôtels 8903 et 8904
9 Van Hool NewA330 Hyb Accessible aux personnes handicapées (1.9010)
(2.9070 et 2.9071)
(2.9072 et 2.9073)
(2.9074 et 2.9075)
(2.9076 et 2.9077)
  C1   C2   3   5   6   7
Navette Express HĂ´tels
1.9010 et 2.9070-2.9077
6 MAN Lion's City Hybrid Accessible aux personnes handicapées (2.9078 et 2.9079)
(2.9080 et 2.9081)
(2.9082 et 2.9083)
  C1   C2 2.9078-2.9083
2 BYD K9 eBus Accessible aux personnes handicapées   6 3.0000 et 3.0001
4 Iveco Bus Urbanway 12 GNV Accessible aux personnes handicapées   C1   C2   3   4   5   13 8830-8833
Minibus
3 Dietrich Noventis 220 Accessible aux personnes handicapées (3410)
(3518)
(3829)
Navette Plouy Saint-Lucien
Navette Centre PĂ©nitentiaire
  Chronopro 1   Chronopro 2
  T1   T2   T3   T4
3410, 3518, 3829
1 Mercedes-Benz Sprinter City 35 Accessible aux personnes handicapées GratuitBus 509
Renault Trafic Accessible aux personnes handicapées Corolis à la demande N.C.
2 Citroën Jumper Accessible aux personnes handicapées 943 et 944
1 Vehixel M City Accessible aux personnes handicapées   Chronopro 1   Chronopro 2 510
Ancien matériel
7 Renault R312 (2036)
(9017)
(9016)
(2054)
(2074)
(2091)
2036, 2038, 2054, 2074, 2091, 9016, 9017
4 Heuliez GX 107 8962, 9349, 9487, 9536
5 Heuliez GX 217 GNV (9163 et 9164)
(8103)
8103, 8560, 8562, 9163, 9164
4 Renault Agora S (1546 et 1547)
(1570 et 1571)
1546, 1547, 1570 et 1571
2 Dietrich Noventis 220 Accessible aux personnes handicapées (3411)
(3517)
3411, 3517
Saviem S105 vers 1967
Saviem SC6 vers 1963
  • Citelis 12 GNV.
    Citelis 12 GNV.
  • MAN Lion's City Hybride.
    MAN Lion's City Hybride.
  • Mercedes-Benz Sprinter City 35.
    Mercedes-Benz Sprinter City 35.

Notes et références

  1. Patrick Caffin, « Les bus transformés en œuvre d'art », sur Le Parisien, (consulté le )
  2. Frédéric Hennebert, « Le pont de Paris menace de s’effondrer », Le Parisien, (consulté en )
  3. « Les bus vont rouler 100 km de plus par jour », Le Parisien, (consulté le )
  4. « Transports urbains Corolis 2011/2012 », Ville de Beauvais (consulté le )
  5. « La place Clemenceau fait peau neuve ! », Ville de Beauvais, (consulté le )
  6. « La fréquentation des bus en baisse », Le Parisien, (consulté le )
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Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Chambre rĂ©gionale des comptes Nord - Pas-de-Calais - Picardie, La gestion des transports urbains de voyageurs (CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Beauvaisis) : Rapport d'observations dĂ©finitives, (lire en ligne).
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