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Grand Prix automobile de Monaco

Le Grand Prix de Monaco est une des plus anciennes et l'une des trois courses les plus prestigieuses au monde, disputĂ©e en principautĂ© de Monaco, sur un circuit urbain conçu en 1929, par Antony Noghès, fils du prĂ©sident de l'Automobile Club de Monaco, sous les auspices du prince Louis II de Monaco. Cette crĂ©ation rĂ©pondait au dĂ©fi d'organiser une compĂ©tition sur le territoire exigu de Monaco (environ 1,5 km2 Ă  l'Ă©poque), condition requise par la Commission Sportive Internationale pour que l'Automobile Club de Monaco soit reconnu internationalement. En effet, l'autre grande compĂ©tition monĂ©gasque, le rallye automobile Monte-Carlo, crĂ©Ă© dès 1911, Ă©tait disputĂ© sur les routes de nombreux pays d'Europe.

Grand Prix de Monaco
Tracé de la course
Données de course
Nombre de tours 78
Longueur du circuit 3,337 km
Distance de course 260,286 km
RĂ©sultats
Vainqueur 2023 Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen,
Red Bull-Honda RBPT,
1 h 48 min 51 s 980
(vitesse moyenne : 143,453 km/h)
Pole position 2023 Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen,
Red Bull-Honda RBPT,
1 min 11 s 365
(vitesse moyenne : 168,335 km/h)
Record du tour en course 2023 Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton,
Mercedes,
1 min 15 s 650
(vitesse moyenne : 158,800 km/h)

Le Grand Prix de Monaco est organisé par l'Automobile Club de Monaco fondé sous le nom de Sport Vélocipédique de Monaco en 1890, qui organise également le rallye automobile Monte-Carlo.

La course inaugurale est remportée le par William Grover-Williams, au volant d'une Bugatti officielle du constructeur de Molsheim. La principauté ne connaît depuis lors que quatorze années sans Grand Prix. Le Grand Prix de Monaco fut la seconde épreuve du premier championnat du monde de Formule 1, le . L'édition 1952 du Grand Prix ne figure pas au programme du championnat de monde de Formule 1 car les organisateurs privilégient cette année-là la catégorie sport. Après une éclipse de deux années sans course, le Grand Prix de Monaco reprend en 1955 avec un plateau de Formule 1. Le 19 mars 2020, il est annoncé que l'édition 2020 est annulée à cause de la pandémie de COVID-19, c'est la première fois depuis 65 ans que le Grand Prix ne peut se tenir.

Le circuit de Monaco serpente autour du port Hercule, dans les rues de Monte-Carlo et de La Condamine, enchaînant les virages serrés au milieu de rails de protection : il n'y a aucun espace de dégagement entre la piste et ceux-ci, contrairement aux autres circuits, ce qui implique la présence de grues à plusieurs endroits pour dégager les monoplaces accidentées au plus vite. La piste étroite est exigeante et rend les dépassements difficiles. Cependant, au fil des années, l'Automobile Club a apporté des améliorations constantes notamment en ce qui concerne l'aménagement des stands de ravitaillement. La transformation des rues de Monaco en circuit automobile (rails, passerelles, tribunes, zone des stands etc..) a lieu chaque année dans les 90 jours précédant la course, avant démontage intégral.

En 2010, la FIA procède à de nouvelles modifications du circuit avec la mise en place de vibreurs plus hauts dans les deux chicanes du circuit et un resurfaçage de la voie des stands et des portions entre Sainte Dévote et l’avenue de Monte Carlo, entre la place du Casino et le Portier et entre la sortie du tunnel et la chicane suivante.

Le record de victoires sur ce circuit en Formule 1 est détenu par Ayrton Senna qui s'est imposé à six reprises dont cinq fois consécutivement, en dix participations.

Histoire

Origines

William Grover-Williams franchissant la ligne d'arrivée en vainqueur du premier Grand Prix de Monaco

Le naît le Sport Vélocipédique Monégasque (SVM) qui va connaître un rapide essor sous la présidence d’honneur du prince Albert 1er. En 1907, le club devient Sport Automobile et Vélocipédique de Monaco (SAVM). Alexandre Noghès, Trésorier Général des Finances de la principauté, est nommé président en 1909. À l'instar des grands rassemblements cyclistes, l’idée d’une épreuve automobile qui fera converger vers Monaco des concurrents venus de partout en Europe est émise par son fils, Antony, qui organise deux ans plus tard, le premier Rallye de Monte Carlo, remporté par Henri Rougier sur une Turcat-Méry.

Le , lors d’une assemblée générale extraordinaire réunissant cinquante-cinq membres du SAVM, le président Alexandre Noghès déclare qu’« en raison de l’importance prise par la Société, il est obligatoire d’en changer le titre et de la dénommer Automobile Club de Monaco ». La proposition mise au vote est approuvée, l’Automobile Club de Monaco vient de naître, il porte ce nom aujourd’hui encore.

René Dreyfus à la chicane du quai Albert 1er en 1935.

Pour que la réussite soit totale, il reste encore à faire admettre l’ACM au sein de l’Association Internationale des Automobile Club Reconnus (AIACR), l’ancêtre de la FIA qui détient alors le pouvoir sportif légal. C’est à cet objectif que se consacrent Alexandre Noghès et son fils. Ce dernier est chargé, en 1928, de présenter la candidature de l’Automobile Club de Monaco au siège de l’AIACR à Paris. Comme les épreuves organisées par le club se déroulent hors du territoire monégasque, il se voit opposer un refus catégorique. Il lance alors l’idée de créer un circuit automobile dans les rues de la principauté.

Malgré une marche à escalader entre le Quai des États-Unis et le Quai Albert 1er, une marche à descendre du côté des gazomètres, les pavés et les rails du tramway entre la Condamine et le Casino, Antony Noghès poursuit ses démarches, inspiré par ce type de course urbaine qui existe déjà aux États-Unis, notamment à Santa Monica ou Corona en Californie. Antony Noghès parle de son projet audacieux au pilote local Louis Chiron[1] dont il sait pouvoir obtenir un avis pertinent et objectif. Entré dans la confidence, le pilote s’extasie ; « Fantastique ! Merveilleux ! Stupéfiant ! ». Le projet reçoit également le soutien enthousiaste du prince Louis II et son appui.

Six mois plus tard, le , le prince Pierre boucle le tour inaugural du circuit Ă  bord d'une Torpedo Voisin conduite par le directeur de course, Charles Faroux, alors que Louis Chiron, engagĂ© aux 500 miles d’Indianapolis, est absent. Seize pilotes prennent le dĂ©part du premier Grand Prix de Monaco sur une grille tirĂ©e au sort. La principautĂ© assiste Ă  la victoire du britannique William Grover-Williams (dit « Williams ») sur une Bugatti 35B privĂ©e. Il boucle les cent tours du circuit de 3,180 km Ă  une moyenne de 80 km/h.

Interrompue pendant la guerre (de 1938 à 1947), l'épreuve reprend en 1948 mais n'a pas lieu l'année suivante du fait du décès du prince Louis II. Le , le circuit accueille la seconde manche du premier championnat du monde des conducteurs, enlevée par l'Alfa Romeo de Juan Manuel Fangio. L'épreuve redevient en 1952 une course de voitures de sport. Plutôt que d’accueillir les Formule 2, alors retenues pour le championnat du monde, le Grand Prix automobile de Monaco fait sa réapparition en 1955 pour ne plus jamais s'effacer du calendrier.

Organisation

Le Grand Prix de Monaco diffère à plusieurs égards des autres Grands Prix. La séance d'essais a lieu le jeudi précédant la course au lieu du vendredi pour permettre la réouverture des rues au public et le réapprovisionnement des magasins. Organisé à l'origine lors du weekend de l'Ascension, les journées du jeudi, samedi et dimanche étant donc des jours chômés, la privatisation des rues pour la course était plus simple à réaliser[2].

Le montage du circuit prend six semaines, et le retrait après la course en prend trois. Il n'y avait pas de podium en tant que tel après la course jusqu'en 2017 : les trois premiers pilotes se rendaient directement vers la loge royale où se tenait la cérémonie de remise des prix. De nos jours, tous les éléments du circuit (« un gigantesque puzzle » selon Jean Todt, « un grand légo pour adultes », observe Ronan Le Gallou qui est le responsable des structures extérieures du circuit)[3] sont stockés sur un terrain vague dans les Alpes Maritimes à quelques kilomètres de Monaco[3]. S'y trouvent notamment les stands, les bâtiments de la direction de course, ceux de la régie télévision, toutes les tribunes et toutes les passerelles qui seront posées au dessus de la piste. A environ 90 jours du Grand Prix, tout ce matériel est progressivement et précautionneusement transporté par camions pour être monté sur ce qui va devenir le tracé de la course[3]. Des encoches sont présentes sur les trottoirs de la ville, qui permettent d'y enfoncer les poteaux soutenant les rails et les grillages (tous les éléments étant numérotés)[3], Les kilomètres de rails sont ainsi posés tout autour du circuit, concomitamment à l'installation de la zone des stands, du paddock et des passerelles[3]. Une fois le Grand Prix achevé, tout est démonté, les rues de Monaco retrouvent leur aspect, le matériel repart dans son lieu de stockage... jusqu'à l'année suivante.

Faits marquants

Vue aérienne du Grand Prix en 1996
Les nouveaux stands construits pour l'Ă©dition 2004.
  • GP de Monaco 1950 : dès le premier tour de la course, l'Italien Giuseppe Farina (vainqueur une semaine plus tĂ´t Ă  Silverstone du premier Grand Prix de l'histoire du championnat du monde de Formule 1) part Ă  la faute Ă  la sortie du virage du « Bureau de Tabac » et provoque ce qui reste encore aujourd'hui l'un des plus gros carambolages de l'histoire de la F1, dix pilotes devant abandonner. Juan Manuel Fangio, qui s'Ă©tait Ă©lancĂ© en tĂŞte, ne dĂ©couvre le carnage qu'un tour plus tard et parvient Ă  se faufiler au ralenti au milieu des monoplaces abandonnĂ©es. Il racontera plus tard avoir devinĂ© que la piste Ă©tait obstruĂ©e (le virage du « Bureau de Tabac » est un virage « en aveugle ») en constatant que les spectateurs ne regardaient pas dans sa direction. DĂ©barrassĂ© de ses principaux adversaires, l'Argentin remporte facilement son premier succès en championnat du monde.
  • GP de Monaco 1955 : largement favorites, les redoutables Mercedes W196 de Fangio et Stirling Moss cassent toutes les deux leur moteur. L'huile rĂ©pandue sur la piste par la Mercedes de Moss est la cause probable de l'un des accidents les plus fameux de l'histoire de la F1 puisqu'au freinage de la chicane, Alberto Ascari perd le contrĂ´le de sa Lancia D50 qui plonge dans les eaux du port[4]. Il faut toute la vigilance des hommes-grenouilles pour sauver de la noyade le champion italien, qui s'en sort miraculeusement avec une simple entaille sur le nez, mais qui dĂ©cèdera quelques jours plus tard dans un autre accident Ă  Monza. La course est remportĂ©e par Maurice Trintignant (Ferrari) qui devient le premier pilote français Ă  remporter une Ă©preuve du championnat du monde.
  • GP de Monaco 1960 : Stirling Moss remporte l'Ă©preuve sur une Lotus privĂ©e du Rob Walker Racing. Il s'agit de la première victoire d'une Lotus en championnat du monde.
  • GP de Monaco 1961 : Moss rĂ©Ă©dite son exploit de la saison prĂ©cĂ©dente. Toujours sur une Lotus privĂ©e du Rob Walker Racing, il domine les surpuissantes Ferrari de Richie Ginther, Phil Hill et Wolfgang von Trips.
  • GP de Monaco 1965 : contraint Ă  une folle remontĂ©e après avoir tirĂ© tout droit Ă  la chicane du port et avoir dĂ» descendre de sa voiture pour la pousser en marche arrière, Graham Hill remporte avec panache son troisième succès consĂ©cutif Ă  Monaco. En forme d'hommage Ă  son grand rival Jim Clark, absent pour cause de participation le lendemain aux 500 miles d'Indianapolis, Hill aura ces mots, restĂ©s cĂ©lèbres : « Aujourd'hui, je me sentais de taille Ă  battre n'importe qui, mĂŞme Clark. » Paul Hawkins plonge avec sa voiture dans le port de Monaco Ă  la suite d'un tĂŞte Ă  queue dans la chicane au 79e des 100 tours Ă  parcourir[4]. Il en sort indemne.
  • GP de Monaco 1966 : seuls quatre pilotes finissent le Grand Prix, ce qui amène Ă  ne pas pouvoir attribuer tous les points prĂ©vus par le barème en vigueur.
  • GP de Monaco 1967 : en chasse pendant près de deux heures derrière le futur vainqueur et futur champion du monde Denny Hulme, l'Italien Lorenzo Bandini, Ă  bout de forces, part Ă  la faute Ă  la chicane du port et heurte violemment les barrières. Prisonnier de sa voiture en flammes, il dĂ©cĂ©dera de ses blessures trois jours plus tard. Ă€ la suite de ce drame, les organisateurs dĂ©cident de rĂ©duire la longueur de l'Ă©preuve de 100 Ă  80 tours, soit compte tenu des moyennes de l'Ă©poque, de 2 h 30 Ă  2 h.
  • GP de Monaco 1970 : alors qu'il semblait avoir course gagnĂ©e malgrĂ© le retour de Jochen Rindt, l'Australien Jack Brabham part Ă  la faute dans le dernier virage du dernier tour et offre la victoire au pilote autrichien. Ce Grand Prix marque Ă©galement l'unique podium d'Henri Pescarolo, au volant d'une Matra.
  • GP de Monaco 1972 : disputĂ©e sous des trombes d'eau, l'Ă©preuve est dominĂ©e par le surprenant Jean-Pierre Beltoise au volant de sa BRM V12. Cela restera le seul succès en championnat du monde de Formule 1 pour le pilote français.
  • GP de Monaco 1981 : sur sa Ferrari turbo, dont les caractĂ©ristiques techniques (moteur très puissant mais manquant de progressivitĂ©) ne conviennent pas du tout au tracĂ© monĂ©gasque, le Canadien Gilles Villeneuve s'impose au terme d'un vĂ©ritable numĂ©ro d'Ă©quilibriste.
  • GP de Monaco 1982 : perturbĂ©e par la pluie lors des derniers tours, l'Ă©preuve donne lieu Ă  un final rocambolesque : piĂ©gĂ© par le changement d'adhĂ©rence, le leader Alain Prost heurte le rail dans l'avant-dernier tour. Il est relayĂ© en tĂŞte par Riccardo Patrese, lequel part Ă  la faute Ă  son tour. Lui succède alors Didier Pironi, qui tombe en panne d'essence dans le dernier tour. Derrière Pironi, Derek Daly et Andrea de Cesaris tombent Ă©galement en panne. La victoire revient finalement Ă  Patrese, reparti malgrĂ© son tĂŞte Ă  queue Ă  l'Ă©pingle grâce Ă  l'aide des commissaires et qui signe son premier succès en Formule 1.
  • GP de Monaco 1983 : le dĂ©part de l'Ă©preuve est donnĂ© sur une piste humide mais sĂ©chante. Alors que les utilisateurs des puissants moteurs turbo sont contraints de chausser des pneus pluie, le champion du monde en titre Keke Rosberg, sur sa Williams Ă  moteur Ford Cosworth atmosphĂ©rique, fait le pari de s'Ă©lancer en pneus slicks. Le Finlandais parvient Ă  prendre la tĂŞte dès le dĂ©but de la course et creuse un Ă©cart dĂ©finitif lorsque ses concurrents doivent s'arrĂŞter pour mettre des gommes lisses.
  • GP de Monaco 1984 : pour la troisième annĂ©e consĂ©cutive, la pluie est de la partie et le dĂ©part est donnĂ© sous des trombes d'eau. Dans le premier tour, les deux Renault de Patrick Tambay et Derek Warwick sont prises dans un accident et abandonnent. Après un dĂ©but de course tonitruant de Nigel Mansell qui finit par taper le rail, le poleman Alain Prost rĂ©cupère le commandement de l'Ă©preuve. Mais rapidement, les regards se braquent vers le jeune pilote brĂ©silien Ayrton Senna (dont c'est seulement la sixième course en F1) qui, parti en fond de grille au volant de sa modeste Toleman, a effectuĂ© une spectaculaire remontĂ©e jusqu'Ă  la deuxième place et comble rapidement l'Ă©cart qui le sĂ©pare de Prost. Mais, Ă  l'issue du 31e tour et alors que Senna est revenu sur les talons du pilote français, le directeur de course Jacky Ickx prend la dĂ©cision controversĂ©e d'arrĂŞter l'Ă©preuve au drapeau rouge pour raison de sĂ©curitĂ©. Ickx sera dĂ©mis de ses fonctions de directeur de course par la FISA Ă  la suite de cette dĂ©cision qui entraĂ®ne une demi-attribution des points. Cette Ă©preuve a Ă©galement vu l'abandon de Niki Lauda, en bataille pour le titre avec son coĂ©quipier Prost, parti en tĂŞte-Ă -queue.
  • GP de Monaco 1985 : cette Ă©dition remportĂ©e par Alain Prost voit un spectaculaire accrochage entre la Brabham de Nelson Piquet et l'Alfa Romeo de Riccardo Patrese au 17e tour.
  • GP de Monaco 1986 : l'Italien Elio de Angelis dispute son dernier Grand Prix avant sa disparition lors d'essais privĂ©s au Castellet quelques jours plus tard.
Ayrton Senna à la chicane du port en 1991, année où il remporte une de ses six victoires en principauté
  • GP de Monaco 1987 : parti depuis la pole position, Nigel Mansell contrĂ´le le dĂ©but de course avant de devoir abandonner sur un problème de turbo, laissant Ayrton Senna s'imposer.
  • GP de Monaco 1988 : fort d'une avance de près de cinquante secondes sur son coĂ©quipier Alain Prost (il est vrai longtemps retardĂ© par la Ferrari de Gerhard Berger), Ayrton Senna semble avoir course gagnĂ©e mais se dĂ©concentre Ă  onze tours de l'arrivĂ©e et tape le rail au virage du « Portier ».
  • GP de Monaco 1989 : l'Italien Stefano Modena termine troisième derrière les intouchables McLaren-Honda d'Ayrton Senna et Alain Prost, rĂ©alisant le dernier podium de l'Ă©curie Brabham en Formule 1.
  • GP de Monaco 1992 : Largement dominateur des cinq premières courses, Nigel Mansell subit sa première dĂ©faite de la saison. Alors qu'il domine la course, le Britannique croit avoir crevĂ© Ă  quelques tours de l'arrivĂ©e et s'arrĂŞte aux stands, repartant en deuxième position derrière Ayrton Senna. MalgrĂ© la compĂ©titivitĂ© de sa monoplace, Mansell ne parvient pas Ă  dĂ©passer Senna qui s'impose pour la cinquième fois de sa carrière en principautĂ©. Après la course, bien que déçu, Mansell dĂ©clare avec humour que la McLaren-Honda du BrĂ©silien Ă©tait trop large pour qu'il puisse passer.
  • GP de Monaco 1993 : Ayrton Senna remporte le Grand Prix pour la sixième fois, la cinquième consĂ©cutive. Il bat le record de victoires de Graham Hill dont le fils Damon figure Ă  ses cĂ´tĂ©s sur le podium, cela malgrĂ© un accrochage avec Gerhard Berger dans les dernières boucles.
  • GP de Monaco 1994 : DisputĂ© deux semaines après les accidents mortels de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna, tous les pilotes y participant leur rendent hommage sur la grille de dĂ©part sur laquelle ont Ă©tĂ© peints les drapeaux brĂ©silien et autrichien devant la première ligne. L'Ă©preuve est marquĂ©e par l'accident, lors des premiers essais, du pilote autrichien Karl Wendlinger, qui perd le contrĂ´le de sa Sauber Ă  la sortie du tunnel, le point le plus rapide du circuit. Victime d'un grave traumatisme crânien, il passe plusieurs semaines dans le coma avant de revenir Ă  la compĂ©tition. Dans ce contexte douloureux, Michael Schumacher rĂ©alise sa première pole position et sa première victoire Ă  Monaco.
  • GP de Monaco 1996 : sous la pluie, profitant de nombreux abandons devant lui mais Ă©galement auteur de plusieurs manĹ“uvres audacieuses de dĂ©passements (notamment sur la Ferrari d'Eddie Irvine), Olivier Panis offre Ă  l'Ă©curie française Ligier, en plein trouble, son premier succès depuis 1981. Seuls trois pilotes franchissent la ligne ; cette victoire est restĂ©e pendant 24 ans la dernière d'un pilote français. C'est aussi le dernier succès de l'Ă©curie Ligier en Formule 1.
  • GP de Monaco 1997 : encore disputĂ©e sous la pluie, la course voit de nombreux abandons. Nouvel homme fort de Monaco, Michael Schumacher remporte la course pour la troisième fois après une outrageuse domination.
  • GP de Monaco 1998 : Mika Häkkinen domine le weekend et augmente son avance au championnat du monde sur un Michael Schumacher pris dans un accrochage avec Alexander Wurz. La Ferrari parvient Ă  ĂŞtre rĂ©parĂ©e mais l'Allemand termine dixième, Ă  deux tours de son rival.
  • GP de Monaco 1999 : Ferrari signe son premier doublĂ© en principautĂ© Ă  la suite de la victoire de Michael Schumacher et la deuxième place d'Eddie Irvine.
  • GP de Monaco 2000 : profitant de l'abandon de Michael Schumacher sur bris de suspension, David Coulthard remporte le Grand Prix, quelques jours après avoir survĂ©cu Ă  un accident d'avion.
  • GP de Monaco 2001 : vainqueur sortant, David Coulthard, auteur de la pole position, cale sur la grille de dĂ©part. Contraint de repartir dernier, il remonte mais reste bloquĂ© pendant plusieurs tours derrière l'Arrows d'Enrique Bernoldi et finit cinquième alors que Michael Schumacher s'impose pour la cinquième et dernière fois Ă  Monaco, devant son coĂ©quipier Rubens Barrichello et Eddie Irvine qui obtient le premier podium de Jaguar Racing. Jean Alesi mène sa Prost dans les points, une première pour l'Ă©curie française depuis le Grand Prix d'Europe 1999.
  • GP de Monaco 2003 : avec sa victoire dans les rues de la principautĂ©, Juan Pablo Montoya devient le deuxième pilote de l'histoire après Graham Hill Ă  inscrire son nom au palmarès Ă  Monaco et aux 500 miles d'Indianapolis.
  • GP de Monaco 2004 : dominateur d'une course Ă©maillĂ©e de nombreux accidents dont la collision dans le tunnel et sous rĂ©gime de neutralisation entre Michael Schumacher et Montoya, relĂ©guĂ© Ă  un tour, Jarno Trulli remporte son unique Grand Prix de Formule 1.
  • GP de Monaco 2005 : cette Ă©dition dominĂ©e par la McLaren-Mercedes de Kimi Räikkönen voit un carambolage provoquĂ© par Christijan Albers, dĂ©jĂ  accidentĂ© aux essais libres, au 23e passage.
  • GP de Monaco 2006 : Michael Schumacher, auteur de la pole position, est rĂ©trogradĂ© en dernière position sur la grille de dĂ©part pour ĂŞtre parti volontairement Ă  la faute Ă  la fin des qualifications, empĂŞchant son rival Fernando Alonso d'amĂ©liorer son temps. En course, l'Allemand finit Ă  la cinquième place tandis qu'Alonso s'impose pour la première fois Ă  Monaco devant Juan Pablo Montoya, dont c'est le dernier podium en Formule 1, et David Coulthard qui obtient le premier podium de Red Bull Racing ; il monte sur le podium vĂŞtu d'une cape de Superman, son Ă©curie assurant la promotion du film Superman Returns.
  • GP de Monaco 2008 : sur un circuit qu'il affirme ne pas aimer, Felipe Massa obtient la pole position. Il mène les premiers tours sous une piste humide avant de partir Ă  la faute Ă  Sainte-DĂ©vote, laissant Robert Kubica prendre la tĂŞte puis Lewis Hamilton Ă  l'issue des ravitaillements. Le Britannique remporte finalement l'Ă©preuve. Ce Grand Prix voit les sĂ©vères accidents de Nico Rosberg et de David Coulthard (dĂ©jĂ  victime d'un accident lors des qualifications) provoquant leurs abandons.
  • GP de Monaco 2009 : la sĂ©ance de qualifications voit l'accident et l'Ă©limination de Lewis Hamilton, champion du monde en titre, en Q1, ainsi que l'accrochage entre SĂ©bastien Buemi et Nelsinho Piquet Ă  Sainte-DĂ©vote.
En 2013, Nico Rosberg s'impose à Monaco 30 ans après son père Keke Rosberg
En 2017, Sebastian Vettel signe la première victoire de Ferrari à Monaco depuis 2001
  • GP de Monaco 2010 : Fernando Alonso, parti des stands Ă  la 24e et dernière place, se classe sixième de la course. En remontant ainsi de 18 places, il bat le record de Michael Schumacher (15 places remontĂ©es). Mark Webber remporte une course qu'il aura dominĂ©e.
  • GP de Monaco 2011 : Sebastian Vettel, avec un seul changement de pneus, domine une course Ă©maillĂ©e de nombreux accidents, dont un carambolage au soixante-neuvième tour qui entraĂ®ne l'arrĂŞt de la course sur drapeau rouge au soixante-douzième tour pour permettre l'Ă©vacuation de Vitaly Petrov vers l'hĂ´pital Princesse Grace. La course est relancĂ©e pour six tours après vingt-cinq minutes d'interruption.
  • GP de Monaco 2012 : Michael Schumacher signe en qualifications sa première pole position depuis son retour en Formule 1 en 2010. Il ne s'Ă©lance cependant que sixième après une pĂ©nalitĂ© infligĂ©e en raison d'un accrochage au Grand Prix prĂ©cĂ©dent. L'Australien Mark Webber remporte la course.
  • GP de Monaco 2013 : Nico Rosberg domine et gagne la course trente ans après son père Keke.
  • GP de Monaco 2014 : auteur de la pole position provisoire, Nico Rosberg, dans son dernier tour rapide, part Ă  la faute Ă  Mirabeau, les drapeaux jaunes sont agitĂ©s et cela empĂŞche son coĂ©quipier et rival Lewis Hamilton d'amĂ©liorer. La manĹ“uvre, bien que jugĂ©e non intentionnelle, suscite la polĂ©mique. Rosberg remporte la course devant Hamilton tandis que le jeune Français Jules Bianchi inscrit Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale les premiers points de son Ă©curie Marussia F1 Team en se classant neuvième.
  • GP de Monaco 2015 : Lewis Hamilton part en pole position et s'envole vers une victoire facile. Dans le peloton, Max Verstappen, Ă  un tour du leader, se cale derrière Sebastian Vettel pour dĂ©passer ses adversaires et remonter dans le classement. Le jeune NĂ©erlandais percute violemment la Lotus de Romain Grosjean au virage de Sainte-DĂ©vote, provoquant l'entrĂ©e de la voiture de sĂ©curitĂ©. L'Ă©curie Mercedes demande alors Ă  Hamilton de passer aux stands pour changer de pneus, jugeant l'Ă©cart creusĂ© avec Nico Rosberg suffisant pour repartir en tĂŞte ; le Britannique ressort juste derrière Rosberg et Vettel. Les positions n'Ă©voluent pas et Rosberg s'impose pour la troisième fois consĂ©cutive Ă  Monaco.
  • GP de Monaco 2016 : le dĂ©part est donnĂ© derrière la voiture de sĂ©curitĂ© Ă  cause de la pluie. Daniel Ricciardo part en pole position pour la première fois de sa carrière. Une fois la course lancĂ©e, il prend le large devant Nico Rosberg Ă  qui l'Ă©curie Mercedes demande qu'il laisse passer son coĂ©quipier Lewis Hamilton, plus rapide que lui. Lorsqu'il s'arrĂŞte aux stands, Ricciardo constate l'absence de ses mĂ©caniciens qui n'Ă©taient pas prĂŞts, ce qui lui coĂ»te de repartir derrière Hamilton qui s'impose pour la seconde fois Ă  Monaco.
  • GP de Monaco 2017 : Kimi Räikkönen rĂ©alise sa première pole position depuis le Grand Prix de France 2008, mais se fait piĂ©ger le lendemain par l'undercut de son coĂ©quipier Sebastian Vettel.
  • GP de Monaco 2018 : Daniel Ricciardo, meilleur temps des trois sĂ©ances d'essais libres, des trois phases de qualifications, renoue avec la pole position après deux ans et remporte la victoire Ă  l'issue d'une course menĂ©e de bout en bout malgrĂ© un problème de MGU-K.
  • GP de Monaco 2020 : L'Automobile Club de Monaco annonce le jeudi 19 mars 2020, l'annulation du Grand Prix en raison de la pandĂ©mie de coronavirus[5]. Il s'agit de la première fois depuis 65 ans que le Grand Prix ne peut se tenir.
  • GP de Monaco 2021 : malgrĂ© un accident Ă  la fin des qualifications, Charles Leclerc obtient la pole position devant son public, la première pour lui et son Ă©quipe Ferrari depuis le Grand Prix du Mexique 2019. Le lendemain, il ne prend pas le dĂ©part Ă  cause d'un problème durant le tour de mise en grille. Max Verstappen gagne la course et prend, pour la première fois de sa carrière, la tĂŞte du championnat du monde.
  • GP de Monaco 2022 : Charles Leclerc en pole une nouvelle fois, prend cette fois-ci le dĂ©part du Grand Prix mais sous voiture de sĂ©curitĂ© en raison de pluie. La piste sèche et Ferrari fait une erreur stratĂ©gique en faisant arrĂŞter le jeune monĂ©gasque 2 fois de suite au stand, il finiera 4e. Sergio PĂ©rez lui est opportuniste et prend la troisième victoire de sa carrière, la première d'un mexicain Ă  Monaco.

Palmarès

Par année

Les événements qui ne faisaient pas partie du championnat du monde de Formule 1 sont indiqués par un fond rose ; les évènements qui faisaient partie du championnat d'Europe des pilotes avant guerre sont indiqués par un fond jaune.

Palmarès de la course
Année Vainqueur Écurie Circuit Résultats
1929 William Grover-Williams BugattiMonacoRĂ©sultats
1930 René Dreyfus BugattiMonacoRésultats
1931 Louis Chiron BugattiMonacoRĂ©sultats
1932 Tazio Nuvolari Alfa RomeoMonacoRĂ©sultats
1933 Achille Varzi BugattiMonacoRĂ©sultats
1934 Guy Moll Alfa RomeoMonacoRĂ©sultats
1935 Luigi Fagioli Mercedes-BenzMonacoRĂ©sultats
1936 Rudolf Caracciola Mercedes-BenzMonacoRĂ©sultats
1937 Manfred von Brauchitsch Mercedes-BenzMonacoRĂ©sultats
1938-1947 Non couru
1948 Giuseppe Farina MaseratiMonacoRĂ©sultats
1949 Annulé en raison du décès du prince Louis II
1950 Juan Manuel Fangio Alfa RomeoMonacoRĂ©sultats
1951 Non couru
1952 Vittorio Marzotto FerrariMonacoRĂ©sultats
1953-1954 Non couru
1955 Maurice Trintignant FerrariMonacoRĂ©sultats
1956 Stirling Moss MaseratiMonacoRĂ©sultats
1957 Juan Manuel Fangio MaseratiMonacoRĂ©sultats
1958 Maurice Trintignant Cooper-ClimaxMonacoRĂ©sultats
1959 Jack Brabham Cooper-ClimaxMonacoRĂ©sultats
1960 Stirling Moss Lotus-ClimaxMonacoRĂ©sultats
1961 Stirling Moss Lotus-ClimaxMonacoRĂ©sultats
1962 Bruce McLaren Cooper-ClimaxMonacoRĂ©sultats
1963 Graham Hill BRMMonacoRĂ©sultats
1964 Graham Hill BRMMonacoRĂ©sultats
1965 Graham Hill BRMMonacoRĂ©sultats
1966 Jackie Stewart BRMMonacoRĂ©sultats
1967 Denny Hulme Brabham-RepcoMonacoRĂ©sultats
1968 Graham Hill Lotus-FordMonacoRĂ©sultats
1969 Graham Hill Lotus-FordMonacoRĂ©sultats
1970 Jochen Rindt Lotus-FordMonacoRĂ©sultats
1971 Jackie Stewart Tyrrell-FordMonacoRĂ©sultats
1972 Jean-Pierre Beltoise BRMMonacoRĂ©sultats
1973 Jackie Stewart Tyrrell-FordMonacoRĂ©sultats
1974 Ronnie Peterson Lotus-FordMonacoRĂ©sultats
1975 Niki Lauda FerrariMonacoRĂ©sultats
1976 Niki Lauda FerrariMonacoRĂ©sultats
1977 Jody Scheckter Wolf-FordMonacoRĂ©sultats
1978 Patrick Depailler Tyrrell-FordMonacoRĂ©sultats
1979 Jody Scheckter FerrariMonacoRĂ©sultats
1980 Carlos Reutemann Williams-FordMonacoRĂ©sultats
1981 Gilles Villeneuve FerrariMonacoRĂ©sultats
1982 Riccardo Patrese Brabham-FordMonacoRĂ©sultats
1983 Keke Rosberg Williams-FordMonacoRĂ©sultats
1984 Alain Prost McLaren-TAG PorscheMonacoRĂ©sultats
1985 Alain Prost McLaren-TAG PorscheMonacoRĂ©sultats
1986 Alain Prost McLaren-TAG PorscheMonacoRĂ©sultats
1987 Ayrton Senna Lotus-HondaMonacoRĂ©sultats
1988 Alain Prost McLaren-HondaMonacoRĂ©sultats
1989 Ayrton Senna McLaren-HondaMonacoRĂ©sultats
1990 Ayrton Senna McLaren-HondaMonacoRĂ©sultats
1991 Ayrton Senna McLaren-HondaMonacoRĂ©sultats
1992 Ayrton Senna McLaren-HondaMonacoRĂ©sultats
1993 Ayrton Senna McLaren-FordMonacoRĂ©sultats
1994 Michael Schumacher Benetton-FordMonacoRĂ©sultats
1995 Michael Schumacher Benetton-RenaultMonacoRĂ©sultats
1996 Olivier Panis Ligier-Mugen HondaMonacoRĂ©sultats
1997 Michael Schumacher FerrariMonacoRĂ©sultats
1998 Mika Häkkinen McLaren-MercedesMonacoRésultats
1999 Michael Schumacher FerrariMonacoRĂ©sultats
2000 David Coulthard McLaren-MercedesMonacoRĂ©sultats
2001 Michael Schumacher FerrariMonacoRĂ©sultats
2002 David Coulthard McLaren-MercedesMonacoRĂ©sultats
2003 Juan Pablo Montoya Williams-BMWMonacoRĂ©sultats
2004 Jarno Trulli RenaultMonacoRĂ©sultats
2005 Kimi Räikkönen McLaren-MercedesMonacoRésultats
2006 Fernando Alonso RenaultMonacoRĂ©sultats
2007 Fernando Alonso McLaren-MercedesMonacoRĂ©sultats
2008 Lewis Hamilton McLaren-MercedesMonacoRĂ©sultats
2009 Jenson Button Brawn-MercedesMonacoRĂ©sultats
2010 Mark Webber Red Bull-RenaultMonacoRĂ©sultats
2011 Sebastian Vettel Red Bull-RenaultMonacoRĂ©sultats
2012 Mark Webber Red Bull-RenaultMonacoRĂ©sultats
2013 Nico Rosberg MercedesMonacoRĂ©sultats
2014 Nico Rosberg MercedesMonacoRĂ©sultats
2015 Nico Rosberg MercedesMonacoRĂ©sultats
2016 Lewis Hamilton MercedesMonacoRĂ©sultats
2017 Sebastian Vettel FerrariMonacoRĂ©sultats
2018 Daniel Ricciardo Red Bull-Tag HeuerMonacoRĂ©sultats
2019 Lewis Hamilton MercedesMonacoRĂ©sultats
2020 Annulé à cause de la pandémie de Covid-19
2021 Max Verstappen Red Bull-HondaMonacoRĂ©sultats
2022 Sergio PĂ©rez Red BullMonacoRĂ©sultats
2023 Max Verstappen Red Bull-Honda RBPT Monaco RĂ©sultats

Par nombre de victoires pilotes

Un fond rose indique un événement qui ne faisait pas partie du Championnat du Monde de Formule 1. Un fond jaune indique un événement qui faisait partie du championnat d'Europe d'avant la Seconde Guerre mondiale.

Bilan par nation
Pos. Nation Victoires
1er Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 18
2e Drapeau de l'Allemagne Allemagne 12
3e Drapeau de la France France 11
4e Drapeau de l'Italie Italie 7
5e Drapeau du Brésil Brésil 6
6e Drapeau de l'Australie Australie 4
7e Drapeau de l'Argentine Argentine 3
Drapeau de l'Autriche Autriche
Drapeau de la Finlande Finlande
10e Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande 2
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
13e Drapeau de Monaco Monaco 1
Drapeau de la Suède Suède
Drapeau du Canada Canada
Drapeau de la Colombie Colombie
Drapeau du Mexique Mexique

Par nombre de victoires constructeurs

Un fond rose indique un événement qui ne faisait pas partie du championnat du Monde de Formule 1. Un fond jaune indique un événement qui faisait partie du championnat d'Europe d'avant la Seconde Guerre mondiale.

Bilan par nation
Pos. Nation Victoires
1er Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 41
2e Drapeau de l'Italie Italie 16
3e Drapeau de l'Allemagne Allemagne 8
4e Drapeau de la France France 7
Drapeau de l'Autriche Autriche

Records

Culture populaire

La semaine du Grand Prix de Monaco, la Nazionale Piloti, Ă©quipe de football composĂ©e de pilotes automobiles, joue depuis 1981 un match traditionnel contre d'autres personnalitĂ©s pour des Ĺ“uvres caritatives[6] - [7].

Notes et références

  1. Toujours directeur de course à plus de 70 ans au début des années 1970, et donnant alors encore le départ, seul avec son drapeau face aux voitures de la grille.
  2. (en-US) « Why Do We Have Practice On A Thursday At Monaco? », sur WTF1, (consulté le )
  3. « Monaco, le Grand Prix à tout prix », sur canalplus.com (consulté le )
  4. « Les deux pilotes tombés à l'eau lors du GP de Monaco », Memosport,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Le Grand Prix de Monaco annulé - F1 - Coronavirus », sur L'Équipe (consulté le )
  6. (it) « GP Monaco F1 2016, Nazionale Piloti: partita benefica martedì 24 alle 19 », sur automoto.it, (consulté le )
  7. (en) Matt Maltby, « Fernando Alonso, Max Verstappen and F1 drivers beat Claudio Ranieri's All Stars XI in charity football match ahead of Monaco GP », sur dailymail.co.uk, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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