Accueil🇫🇷Chercher

Bugatti

Bugatti Automobiles[3] est un constructeur d’automobiles[4] hyper-sportives de grand luxe d'origine franco-italienne appartenant à 55 % au groupe Rimac Automobili depuis son rachat en 2021. Fondée en 1909 par le constructeur franco-italien Ettore Bugatti, l’entreprise est longtemps considérée comme pionnière dans le domaine de l’automobile et produit de luxueuses sportives de prestige marquées par l’adage cher à Ettore : « Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher »[5].

Bugatti Automobiles
logo de Bugatti
illustration de Bugatti
Usine Bugatti Ă  Molsheim en France

Création 1909
Dates clés 1939 : mort de Jean Bugatti
1947 : mort d'Ettore Bugatti
1963 : acquisition par Hispano-Suiza
1986 : acquisition par Romano Artioli
1998 : acquisition par Volkswagen
2021 : acquisition par Rimac Automobili
Fondateurs Ettore Bugatti
Personnages clés Ettore Bugatti
Jean Bugatti
Roland Bugatti
Romano Artioli
Ferdinand Piëch
Christophe Piochon
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan « Rien n'est trop beau, rien n'est trop cher »
Siège social Molsheim puis Dorlisheim (Alsace)
Drapeau de la France France
Directeurs Stephan Winkelmann ( - ) et Christophe Piochon (depuis le )
Actionnaires Volkswagen Group Automotive Retail France
Bugatti Rimac
Activité Construction de véhicules automobiles (d)[1]
Produits Supercars
Société mère Bugatti Rimac (en)
Effectif 113 en 2020
SIREN 433873437[1]
Site web www.bugatti.com

Fonds propres 3 923 248 â‚¬ en 2020
Chiffre d'affaires 285 315 818 € en 2020
RĂ©sultat net 34 579 100 € en 2018[2]

Bouchon Bugatti Type 40 Coupé (1927).

Bugatti est dĂ©positaire de plus de 1 000 inventions brevetĂ©es en mĂ©canique et se distingue particulièrement en compĂ©tition automobile, notamment dans la première moitiĂ© du XXe siècle, avec ses « lĂ©gendaires » bolides bleus de France Ă  la calandre en fer Ă  cheval. Son palmarès compte plus de 10 000 victoires nationales et internationales en course ainsi que 37 records[6]. Reprise un temps par le « fils du Patron » Gianoberto Bugatti, dit Jean, dĂ©cĂ©dĂ© prĂ©cocement, Bugatti est contraint de mettre un terme Ă  ses activitĂ©s peu après la Seconde Guerre mondiale.

De nouvelles productions d’automobiles portant le nom de Bugatti sont cependant entreprises après la disparition de la marque, d’abord en 1987 par l’Italien Romano Artioli sous le nom de « Bugatti Automobili SpA » ayant pour fait majeur la construction d'une toute nouvelle usine futuriste en Italie et le lancement d'une toute nouvelle Ă©gĂ©rie pour la marque, la EB110, puis en 1998 par le groupe allemand Volkswagen AG avec la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Bugatti Automobiles SAS. En 2005, Bugatti produit un modèle d’exception, une supercar : la Bugatti Veyron 16.4 et ses versions Grand Sport, Super Sport et Grand Sport Vitesse. Bugatti arrĂŞte en 2015 la production du modèle Veyron, après 450 exemplaires construits, et, en 2016, lance la Bugatti Chiron, du nom du pilote monĂ©gasque Louis Chiron, propulsĂ©e par un W16 dĂ©veloppant 1 500 ch[7]. Sa vitesse maximale est bridĂ©e Ă  420 km/h.

Le , Bugatti annonce avoir atteint la vitesse de 304,773 mph soit 490,484 km/h avec la Chiron Super Sport 300+, un prototype proche de la série. C'est le pilote britannique Andy Wallace qui était aux commandes sur la piste d'essai d'Ehra-Lessien en Allemagne[8].

Histoire

La Type 13 ou la naissance de Bugatti

Une Type 13, la première automobile Bugatti.

Alors que l’histoire voit la naissance des premières automobiles Ă  pĂ©trole, celle de Bugatti dĂ©bute en 1899. Ă‚gĂ© de 17 ans, Ettore Bugatti entame une formation chez le constructeur de cycles et tricycles Prinetti & Stucchi (en) durant laquelle il fabrique son premier tricycle, motorisĂ© par un moteur De Dion, qu’il engage dans quelques courses[9] - [10]. L’annĂ©e suivante, avec le soutien financier d’un ami de son père, le comte Gulinelli, Ettore rĂ©alise celle qui peut ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme sa première automobile, la Bugatti Type 2[9] - [10]. PropulsĂ© par un quatre cylindres Ă  soupapes en tĂŞte, « l’un des premiers [moteurs de ce genre] au monde »[9], elle suscite très vite l’intĂ©rĂŞt ; elle obtient d’ailleurs un prix lors de sa prĂ©sentation en mai 1901 Ă  l’Exposition automobile internationale de Milan[9] - [10].

En 1902, à la suite du salon de Milan, Bugatti réalise une gamme d’automobiles pour le baron Eugène-Dominique de Dietrich. Vendue sous le nom De Dietrich-Bugatti, elle est constituée des Bugatti Type 3 et Type 4 ainsi que de la Type 5 sur laquelle Ettore Bugatti prend part à une course à Francfort[11]. En 1904 cependant, De Dietrich met fin à son contrat, vraisemblablement pour la raison qu’Ettore délaisse la production pour la compétition[11]. Émile Mathis, agent de De Dietrich à Strasbourg, propose alors à Bugatti de lui concevoir de nouvelles automobiles. Ainsi nées, les Bugatti Type 6 et Type 7 suscitent néanmoins le mécontentement des clients si bien qu’Ettore rejoint Deutz Gasmotoren-Fabrik en 1907 où il conçoit les Type 8 et Type 9, sans succès commercial non plus[11].

Une Type 22, 3 places, carrosserie Vinet (1913).

Après avoir quitté Deutz, Bugatti s’installe finalement à son compte en 1909 avec sa famille à Molsheim, en Alsace (région appartenant à cette date à l’Empire allemand), et il fait l’acquisition des locaux vides d’une teinturerie, où il débute en 1910 avec le soutien du banquier espagnol Augustin de Vizcaya[12] - [Note 1] la production de sa première automobile et première sportive de course, la Type 13[10] - [13]. Présentée la même année au Salon de l’automobile de Paris, elle y remporte un vif succès[13] - [14] car son poids plume et sa tenue de route sont exceptionnels pour l'époque. Elle termine deuxième au Grand Prix de l’Automobile Club de France 1911 dit « des vieux tacots » au Mans avec Ernest Friderich, derrière une Fiat S74 (en) nettement plus puissante. Le début de la Première Guerre mondiale oblige l’entreprise à participer à l’effort de guerre en développant pour les Alliés, conjointement avec le constructeur aéronautique Messier, des moteurs d’avion à huit et seize cylindres[15] - [16]. Friderich finit quinzième des 500 miles d'Indianapolis 1914 avec la T13, et son mécanicien de bord A. Tonelle[17].

Domination de Bugatti en Grand Prix

Ernest Friderich vainqueur de la Coupe des Voiturettes du Mans en 1920 sur Type 13 (première grande victoire de la marque).

La guerre terminée, Ettore Bugatti, qui s’était exilé à Milan puis à Paris au début du conflit, réintègre ses locaux de Molsheim, ville désormais française. La nouvelle Type 22 est alignée en compétition : en 1921, elle remporte son plus grand succès, en s’imposant aux quatre premières places du Gran Premio delle Vetturette, couru à cette date à Brescia au mois de septembre, quatre jours après le premier Grand Prix d’Italie[18]. Ce quadruplé vaut certes désormais le surnom de « Brescia », mais il offre surtout à Bugatti la « gloire et de substantielles rentrées d’argent ». Maintenant renommées pour la qualité de leurs moteurs et de leurs châssis[19], les Type 13 Brescia et 22 permettent en outre à l’entreprise « d’asseoir sa notoriété auprès d’une clientèle sportive »[20].

Meo Costantini au volant d’une Type 35 lors du GP de l’ACF 1924.

Ce n’est cependant que le dĂ©but de la « lĂ©gende » Bugatti. Si en 1922 apparaĂ®t la première huit cylindres commercialisĂ©e, la Type 30, disposant en outre de freins hydrauliques (Pierre De Vizcaya deuxième du GP de l'A.C.F. Ă  Strasbourg), le vĂ©ritable tournant dans l’histoire de Bugatti a lieu en 1924 Ă  Lyon lors du Grand Prix de l’Automobile Club de France, lors duquel Bugatti dĂ©voile enfin sa fameuse Bugatti Type 35. Automobile d’exception tant par « la finesse et l’élĂ©gance de son dessin »[21] - [22] que pour son excellent comportement routier[23] - [24], pilotes d’usine et privĂ©s vont Ă  son volant remporter plus de 2 000 victoires en compĂ©tition, record inĂ©galĂ© Ă  ce jour[25] - [26] - [27]. En dominant les compĂ©titions internationales pendant près d’une dĂ©cennie (de 1925 Ă  1934 environ), la Type 35 est aujourd’hui non seulement la Bugatti la plus cĂ©lèbre, mais compte Ă©galement parmi les voitures ayant le plus marquĂ© l’histoire de l’automobile.

Publicité pour Bugatti en 1923

Bugatti, obtient en outre près de 700 succès planĂ©taires absolus en cĂ´te entre 1921 et 1949, dont près de 685 avant le second conflit mondial (essentiellement Ă  partir de 1923)[28].

Bugatti Niniette II en 1935.

Au milieu des années 1930, Bugatti produit également des bateaux de course nommées Niniette. Pilotés par Maurice Vasseur et le prince Ruspoli (en), ils battirent plusieurs records aquatiques de vitesse[29].

Influence grandissante de Jean Bugatti

La Type 41, surnommée Bugatti « Royale » du nom de la clientèle à laquelle elle se destine.

Jean Bugatti, le troisième enfant d’Ettore, travaille très tĂ´t aux cĂ´tĂ©s de son père au bureau d’études de l’usine et se rĂ©vèle rapidement « douĂ© d’un immense talent de dessinateur »[19] - [12] en esquissant des carrosseries particulièrement Ă©lĂ©gantes destinĂ©es Ă  habiller les châssis Bugatti ; il fait Ă©galement preuve du mĂŞme gĂ©nie que son père en mĂ©canique en contribuant Ă  l’innovation des voitures produites. De cette union entre Ettore et Jean nait l’extraordinaire Bugatti « Royale », une Bugatti de 12 763 cm3 de cylindrĂ©e, 300 ch et 500 000 Francs. Si, en raison de la crise financière, l’automobile est un Ă©chec commercial, les six exemplaires construits n'ayant jamais Ă©tĂ© acquis par la clientèle royale Ă  laquelle elle se destinait, elle constitue en revanche « sur le plan technique et esthĂ©tique, l’une des plus grandes rĂ©ussites de Bugatti »[19].

Peu avant 1930, Jean Bugatti prend officiellement la responsabilitĂ© du dĂ©partement design de Bugatti ; Ettore se retire progressivement de l’entreprise au profit de son fils Ă  qui la quasi-totalitĂ© de la direction de l’entreprise est confiĂ©e en 1936[30]. C’est Ă©galement Ă  partir de cette date que l’influence de Jean sur la gamme Bugatti transparait rĂ©ellement, notamment au travers des Bugatti Type 50, Type 55 et Type 57, unanimement louĂ©es pour « leur beautĂ©, l’unitĂ© de leur ligne et l’équilibre esthĂ©tique entre les Ă©lĂ©ments »[31]. Alors qu’elle compte parmi les voitures les plus luxueuses de l’époque, la Type 57 est produite Ă  690 exemplaires dĂ©clinĂ©s en plusieurs versions : berline Galibier, coupĂ© Atalante, coach Ventoux, cabriolet Stelvio, Aravis.

Un décès prématuré peu avant la Seconde Guerre mondiale

Autorail Bugatti, conservé à Mulhouse.
Michel Bugatti (fils d'Ettore Bugatti) au volant de sa « Bugatti Grand Prix Type 30 » au Salon Rétromobile 2011 de Lons-le-Saunier.

Au dĂ©but des annĂ©es 1930, quand le krach de 1929 se rĂ©percute en Europe dans la Grande DĂ©pression, Ettore Bugatti sauve son usine de la faillite en fabriquant 80 autorails très lucratifs Ă©quipĂ©s de moteurs de la Type 41 couplĂ©s par quatre pour atteindre en 1934 la vitesse record de 192 km/h[32].

C’est également à cette époque qu’il conçoit quelques bateaux ainsi qu’un avion, le modèle 100P. Construit en coopération avec Louis de Monge pour participer à la Coupe Deutsch de la Meurthe 1938, son architecture innovante a pour vocation de lui permettre de battre le record du monde de vitesse sur base[Note 2] - [33]. Malgré quelques difficultés financières et la concurrence accrue des sportives italiennes d’Alfa Romeo et allemandes de Mercedes-Benz, Bugatti s’impose aux 24 Heures du Mans 1937 et 1939 grâce aux Type 57G Tank des pilotes français d’usine Jean-Pierre Wimille, Robert Benoist, et Pierre Veyron.

L’annĂ©e 1939 marque la fin d’une ère. Jean Bugatti est, Ă  cette date, âgĂ© de 30 ans et dirige l’entreprise depuis maintenant près de 3 ans. Sur la route qui mène Ă  Strasbourg, il teste rĂ©gulièrement les Bugatti pour en parfaire la mise au point[34]. Le vendredi , sur la longue ligne droite du carrefour de la Colonne de Dorlisheim jusqu’à Entzheim, Jean Bugatti se tue accidentellement au volant de la Type 57G Tank victorieuse aux 24 Heures du Mans[34]. Ă€ la suite de ce dĂ©cès, Ettore Bugatti reprend la tĂŞte de l’entreprise Ă  la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Au début de 1940, durant la drôle de guerre, pour contrecarrer les ambitions allemandes sur le savoir-faire et l'équipement du constructeur Bugatti, le gouvernement français donne à l'entrepreneur l'injonction de déménager son usine à Bordeaux, loin du front. Le matériel est acheminé par route.

Mais la manœuvre n'empêche pas, en décembre 1941, la vente forcée de l'usine aux autorités allemandes, pour un prix dérisoire, et le retour du matériel à Molsheim[35].

La firme, situĂ©e en zone interdite, « est confisquĂ©e par les Allemands, pour ensuite disparaĂ®tre »[36]. En 1945, Ettore Bugatti parvient Ă  rĂ©cupĂ©rer son usine et tente de redĂ©marrer la production d’automobiles malgrĂ© les dettes et le manque de moyens. Les Ă©tudes des Bugatti Type 73 et Type 78 n’aboutissent cependant pas et la mort d’Ettore Bugatti le , âgĂ© de 66 ans, des suites d’une pneumonie, sonne la fin de son entreprise[12] - [37].

En 1951, Roland Bugatti, le fils cadet d'Ettore, et Pierre Marco[38], ancien pilote (troisième du GP de France 1922) fidèle collaborateur de l'usine, tentent de relancer l'entreprise. La Bugatti Type 101 aux caractéristiques assez proches de la Type 57 ne rencontre cependant pas le succès, en raison du climat économique de l'époque, du manque de finances et probablement du manque de compétences[39] - [40]. Six modèles seulement seront ainsi vendus.

En 1955, une tentative de retour en compĂ©tition, via la Formule 1, Ă©choue Ă©galement avec la Bugatti Type 251. La monoplace dessinĂ©e par l'ingĂ©nieur italien Gioacchino Colombo et pilotĂ©e par le Français Maurice Trintignant, la Type 251 ne parcourt que 18 tours au Grand Prix automobile de France 1956 avant d'ĂŞtre contrainte d'abandonner.

De l'ère Hispano-Suiza à l'acquisition par Artioli

En juillet 1963, la marque et l'usine Bugatti sont finalement vendues au constructeur Hispano-Suiza et le site de Molsheim est reconverti pour accueillir des ateliers aĂ©ronautiques[Note 3]. En un peu plus de 50 ans d’existence, l’entreprise Bugatti aura Ă©tĂ© dĂ©positaire de 1 000 brevets, fabriquĂ© près de 8 000 automobiles[39] de prestige et de course, devenues prisĂ©es des collectionneurs, et Ă©tĂ© dĂ©tenteur d’un palmarès sportif jamais Ă©galĂ© avec plus de 10 000 victoires et 37 records.

Le , Hispano-Suiza, la SACM et la Snecma nĂ©gocient un rapprochement avec la SociĂ©tĂ© d'exploitation des matĂ©riels Hispano-Suiza et ses filiales. Il se concrĂ©tise par l'apport de ces activitĂ©s Ă  la Snecma qui les structure dans quatre filiales, dont la SociĂ©tĂ© des Automobiles Bugatti chargĂ©e des turbocompresseurs, des moteurs diesel et des atterrisseurs. Hispano-Suiza devient finalement en 1970 une sociĂ©tĂ© de la Snecma. En 1977, Bugatti est absorbĂ©, l'ensemble se nomme Messier-Hispano-Bugatti, rassemble 3 000 personnes et fait partie Ă  71,8 % de Snecma. L'entreprise est renommĂ©e « Messier-Bugatti » en 1970, puis « Messier-Bugatti-Dowty » en 2011.

En 1987, l'entrepreneur italien Romano Artioli souhaite relancer la marque et fait l'acquisition des droits liés au nom Bugatti. Il établit alors la société par actions « Bugatti Automobili SpA » et fait bâtir une usine par l'architecte Giampaolo Benedini à Campogalliano, près de Modène, ville où sont déjà fabriquées d'autres automobiles d'exceptions telles que Ferrari, Lamborghini ou encore Maserati. À partir de 1989, les plans de la Bugatti censé symboliser la renaissance de la marque sont présentés par Paolo Stanzani, le concepteur des Lamborghini Miura et Countach. Le résultat, un coupé à moteur V12 central arrière développant 550 ch, est présenté le , jour du 110e anniversaire de la naissance d'Ettore Bugatti, d'où son nom EB110.

C'est avec ce modèle que l'écurie du Groupe Michel Hommell s'engage lors de la 62e édition des 24 Heures du Mans, en 1994. Il s'agit aujourd'hui encore de la dernière apparition d'une voiture de la marque lors d'un grand évènement de compétition automobile.

L'entreprise sous contrĂ´le de Volkswagen AG : Bugatti Automobiles SAS

En 1998, 3 ans après la disparition de Bugatti Automobili SpA, le groupe allemand Volkswagen AG dirigé par Ferdinand Piëch (petit-fils de Ferdinand Porsche) rachète les droits de la marque Bugatti pour la commercialisation de nouvelles automobiles d'exception et fonde la société par actions simplifiée « Bugatti Automobiles SAS ». Le montant de l'opération s'élève alors à une dizaine de millions d'euros[41]. Le groupe acquiert également l'année suivante le Château Saint-Jean à Dorlisheim en Alsace à la société Messier-Bugatti pour en faire son siège social. Bien qu'une Bugatti Veyron coûte en moyenne plus cher que son prix de vente, Volkswagen Group considère cette marque comme sa vitrine technologique[42].

Bugatti et Lamborghini sont acquises en même temps par le groupe Volkswagen. Il semblerait que l'achat de Bugatti soit un complément de l'achat de Lamborghini, qui était en faillite en raison de la crise boursière asiatique de 1997. Il faudra attendre une quinzaine d'années pour qu'entre 2008 et 2012 le groupe achète Porsche progressivement.

En juillet 2021, Bugatti est cédée à Bugatti Rimac (de), entreprise créée spécialement pour cette opération dans laquelle Volkswagen, via Porsche augmente sa participation à 45 %[43].

Christophe Piochon devient le Président de la marque Bugatti en novembre 2021[44].

En 2022, l'usine Bugatti de Campogalliano est revendue à l'homme d'affaires britannique Adrien Labi qui compte la transformer en musée dédié à l'automobile[45].

La manufacture Bugatti

Un nouvel atelier[46] elliptique et lumineux est dessiné par l'architecte Gunter Henn. Il est construit à côté du château et donne sur les montagnes des Vosges. Les Veyron sont assemblées dans cette usine de Molsheim, en Alsace, où les composants (moteur, châssis, boîte de vitesse, ...) sont livrés et assemblées à la main[47]. Cet atelier produit actuellement les différents modèles de la Chiron, avec 62 employés[48].

Automobiles Bugatti

Production

En 2018, l'usine de Molsheim produit 76 voitures, toutes des Chiron sur les 500 prĂ©vues[49], et en 2019 ce sont 81 voitures qui ont Ă©tĂ© produites[50]. En 2020, dĂ©bute la fabrication des premières Divo sur les 40 exemplaires prĂ©vus.

En , Bugatti annonce que l'ensemble des Chiron, Bolide et Centodieci sont vendues, les dernières Chiron Super Sport seront produites dans l'année. Le prochain modèle sera étudié avec Rimac[51]. Ce dernier sera hybride, avant de futurs modèles totalement électriques[52].

En 2022, Bugatti a atteint une année record de vente avec 80 véhicules livrés dont les 10 exemplaires de Centodieci[53].

Bugatti Veyron

La Bugatti Veyron 16.4, voiture de série la plus luxueuse et la plus performante du monde à sa sortie en 2005.

En 2005, Bugatti dĂ©voile la Bugatti Veyron 16.4, unique modèle produit jusqu'en 2015 par la marque française. Son moteur de configuration W16 de 8 litres de cylindrĂ©e, dotĂ© de 64 soupapes et quatre turbos, dĂ©veloppe 1 001 chevaux et 1 250 N m de couple. Ă€ vitesse maximale, la Veyron vide en 15 minutes les 100 litres de son rĂ©servoir[54].

En 2011, une version Super Sport de la Bugatti Veyron voit le jour accompagnĂ©e de modifications techniques (1 200 ch Ă  6 400 tr/min et 1 500 N m entre 3 000 et 5 000 tr/min) et aĂ©rodynamiques permettant d'homologuer un nouveau record de vitesse (le ) de 431,072 km/h. La version commerciale est cependant bridĂ©e Ă  415 km/h[55].

En 2012, Bugatti dĂ©voile son nouveau modèle : la Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse qui, sur la base de la Grand Sport, reprend le moteur de la Super Sport. Grâce Ă  ce moteur plus puissant (199 chevaux de plus que la Grand Sport), la Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse est le roadster le plus rapide du monde avec un record Ă©tabli Ă  408,84 km/h par Anthony Liu, un entrepreneur chinois. La vitesse de pointe ne pouvant ĂŞtre atteinte qu'en respectant les mesures de sĂ©curitĂ© disponibles sur un circuit automobile, la Grand Sport Vitesse est bridĂ©e Ă©lectroniquement Ă  375 km/h en mode « normal » d'utilisation.

Après dix ans de production, la 450e et dernière Bugatti Veyron est prĂ©sentĂ©e officiellement au salon international de l'automobile de Genève 2015 et elle est baptisĂ©e La Finale. Il s'agit d'un modèle Grand Sport Vitesse reconnaissable par sa couleur bordeaux (carrosserie et jantes) avec les ailes avant et portières noir brillantes et les prises d'air surplombant le moteur en noir mat. La Veyron La finale est donc la dernière d'une sĂ©rie de 300 coupĂ©s et 150 convertibles produits par la marque de Molsheim.

Bugatti Chiron

La Bugatti Chiron, sortie en 2016.

La Bugatti Chiron est prĂ©sentĂ©e au salon de Genève en 2016, 11 ans après la prĂ©sentation de la Veyron, Ă  laquelle elle succède, et 1 an après la prĂ©sentation de la Koenigsegg Regera (au Salon de Genève 2015) de puissance Ă©quivalente. DĂ©veloppant 1 600 N m de couple et 1 500 chevaux pour 1 995 kg, c'est la Bugatti la plus puissante et la plus rapide de l'histoire de la marque. Elle est dĂ©clinĂ©e en plusieurs variantes, mais contrairement Ă  la Veyron, aucune d'entre elles n'est dĂ©capotable.

Bugatti Divo

La Bugatti Divo, sortie en 2018.

La Bugatti Divo est prĂ©sentĂ©e en aoĂ»t 2018 près de Monterrey en Californie. Elle est fondĂ©e sur le modèle de la Chiron, mais possède une carrosserie beaucoup plus agressive. Toujours motorisĂ©e par le W16 de 1 500 ch de la Chiron, elle perd 35 kg sur la balance par rapport Ă  celle-ci. Cependant, sa vitesse de pointe aussi est rĂ©duite, 380 km/h contre 420 km/h, du fait que les ingĂ©nieurs en aĂ©rodynamique de chez Bugatti l'ont construite, non pas pour la vitesse, mais pour l'appui dans les courbes. Sa production est limitĂ©e Ă  40 exemplaires, Ă©coulĂ©s en 2020 et 2021. Les vĂ©hicules d'un prix unitaire net de 5 millions d'euros ont Ă©tĂ© vendus en quelques jours[56].

Bugatti La Voiture Noire

Bugatti La Voiture Noire
La Voiture Noire au concours d'élégance de Chantilly

Le 5 mars 2019, Bugatti prĂ©sente La Voiture Noire au Salon international de l'automobile de Genève 2019. LimitĂ© Ă  un seul exemplaire basĂ© sur la Chiron, ce modèle rend hommage Ă  la Bugatti 57 SC Atlantic produite en quatre exemplaires dont une, la 57 Atlantic noire, a disparu entre Molsheim et Bordeaux et n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©e. La Voiture Noire de 2019 est vendue au tarif de 11 millions d'euros hors taxes[57], soit 17 millions d'euros. C'est, jusqu'Ă  prĂ©sent, la vente la plus onĂ©reuse d'une voiture neuve jamais produite.

La Voiture Noire de Bugatti participe au Concours d'Elegance du Chantilly Arts & Elegance Richard Mille 2019.

Bugatti Centodieci

La Centodieci est prĂ©sentĂ©e le au Concours d'Ă©lĂ©gance de Pebble Beach en Californie pour cĂ©lĂ©brer les 110 ans de la marque Bugatti[58]. BasĂ©e sur la Chiron, elle est Ă©galement un hommage Ă  l'EB110 Super Sport qui cĂ©lĂ©brait Ă  son Ă©poque les 110 ans de la naissance d'Ettore Bugatti. Elle pèse 20 kg de moins que la Chiron et produit 35 kg d'appui aĂ©rodynamique en plus, sa production est limitĂ©e Ă  10 exemplaires pour un tarif de 8 millions d'euros[59]. Elle dĂ©veloppe 1 600 ch Ă  partir du W16 de Bugatti, ce qui lui permet d'effectuer le 0 Ă  100 km/h en 2,4 s, d’atteindre les 200 km/h en 6,1 s et de passer la barre des 300 km/h en 13,1 s. Sa vitesse de pointe est limitĂ©e Ă  380 km/h.

Bugatti 64

Bugatti 64 (1939)

Bugatti EB 118

En 1998, Volkswagen AG prĂ©sentait la Bugatti EB 118 au Mondial de Paris. La Bugatti EB118 est un concept car coupĂ© quatre places ressemblant Ă  l’EB 112. Fruit de la collaboration entre Giorgetto Giugiaro et Volkswagen AG, elle mesure 5,05 mètres de long et plus de deux mètres de large. Elle hĂ©rite du moteur 18 cylindres en W, le premier de l’histoire de l’automobile.

Bugatti EB 218

Bugatti EB 218

DĂ©voilĂ©e au Salon international de l'automobile de Genève de 1999, la Bugatti EB218 Ă  transmission intĂ©grale permanente est Ă©quipĂ© du moteur 18 cylindres en W et 72 soupapes de la Bugatti EB118, qui affiche 6,25 litres de cylindrĂ©e, dĂ©veloppe 555 chevaux, et lui permet d'atteindre les 300 km/h.

Bugatti EB18/3 Chiron

Bugatti EB18/3 Chiron

La Bugatti EB18/3 Chiron est le nom d’un prototype de GT à très hautes performances présenté en vedette au Salon automobile de Francfort 1999.

Bugatti 16C Galibier

La 16C Galibier a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e lors de la cĂ©lĂ©bration du centenaire de la Marque Ă  Molsheim. La prĂ©sentation Ă©tait rĂ©servĂ©e aux clients de Bugatti. Le salon de l'automobile de Molsheim montrait la voiture avec des pièces en fibre de carbone bleue et en aluminium. Un an plus tard, Bugatti a prĂ©sentĂ© au monde le concept 16 cylindres Galibier lors de la "Nuit du Groupe VW" au Salon de l'auto de Genève, dans une nouvelle combinaison de couleurs noir et aluminium[60].

La Galibier, une berline de 1000 ch, a été présentée pour la première fois en tant que concept en 2010 et lorsqu'ils ont prévu de la mettre en production en 2015, elle aurait coûté environ 1,4 million de dollars. Elle utiliserait le même moteur 16 cylindres de 8,0 litres que la Veyron, mais au lieu de quatre turbos, la Galibier 16C utiliserait plutôt deux surcompresseurs pour fournir un meilleur couple. La production nécessiterait le réaménagement de nouvelles installations à Molsheim, en France, ce qui a repoussé les livraisons potentielles jusqu'en 2015[61].

En 2013, il a été annoncé que la voiture ne serait jamais produite, car ils souhaitent se concentrer sur un remplacement de la Veyron.

Bugatti Vision Gran Turismo

La Bugatti Vision Gran Turismo est un concept-car dévoilé lors du Salon de l'automobile de Francfort 2015 pour le jeu vidéo Gran Turismo Sport. Elle s'inspire de la Bugatti Type 57 Tank et préfigure la Chiron.

Bugatti Bolide

La Bolide est prĂ©sentĂ©e le [62]. Il s'agit d'un concept technologique rĂ©pondant Ă  la question « Que se passerait-il si Bugatti dĂ©veloppait un vĂ©hicule radicalement lĂ©ger autour de l'emblĂ©matique moteur W16 de 8,0 litres ? ». C'est le modèle le plus radical de la marque avec 1 850 ch et 1 240 kg, soit un rapport poids/puissance de 0,67 kg/ch.

Succès en course

Bugatti vainqueur des 24 Heures du Mans 1937, avec Robert Benoist et Jean-Pierre Wimille.

La notoriĂ©tĂ© de Bugatti tient pour beaucoup Ă  ses nombreuses victoires en compĂ©tition : une dizaine de milliers en seulement quelques dĂ©cennies[6]. La petite Bugatti Type 13, qui tient davantage de la voiture sportive que d'une rĂ©elle automobile de course, rĂ©alise un quadruplĂ© lors de sa première course. La Type 35, ensuite, est l'automobile de course la plus titrĂ©e avec plus de 2 000 victoires. Elle remporte notamment la victoire dans la Targa Florio pendant cinq annĂ©es consĂ©cutives de 1925 Ă  1929 et offre Ă  Bugatti, en 1926, le titre de champion du monde des constructeurs.

Le pilote monégasque Louis Chiron remporte tant de victoires sur Bugatti qu'au début des années 2000, Bugatti lui rend hommage avec le concept EB18/3 Chiron puis en 2016, un véhicule de série, la Chiron, qui succédera à la Veyron. Mais l'une des courses les plus remarquables est remportée aux 24 Heures du Mans 1939 où Jean-Pierre Wimille et Pierre Veyron s'adjugent la victoire avec une seule voiture et de maigres ressources.

RĂ©sultats en championnat du monde de Formule 1

RĂ©sultats de Bugatti en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix
disputés
Points
inscrits
Classement
1956 Automobiles BugattiBugatti Type 251BugattiEnglebert Maurice Trintignant10-

RĂ©sultats aux 24 heures du Mans

RĂ©sultats de Bugatti aux 24 heures du Mans
Saison Écurie Châssis no Catégorie Pilotes Résultats
1923Pas de nom d'équipeType 13 Brescia281.5 Louis Pichard ; René MarieAbandon
29 Max de Pourtealés ; Sosthène de la Rochefoucauld10e
1930Marguerite MareuseType 40251.5 Marguerite Mareuse ; Odette Siko7e
1931Équipe BugattiType 50S45.0 Achille Varzi ; Louis ChironAbandon
5 Guy Bouriat ; Albert DivoAbandon
6 Maurice Rost ; Caberto ConelliAbandon
1932Guy BouriatType 55153.0 Guy Bouriat ; Louis ChironAbandon
Stanisław Czaykowski16 Stanisław Czaykowski ; Ernest FriderichAbandon
Jean SĂ©billeauType 40231.5 Jean SĂ©billeau (de) ; Georges Delaroche6e
Charles Druck24 Charles Druck ; Lucien VirlouvetAbandon
1933Guy BouriatType 50S35.0 Marie Desprez ; Pierre BrussienneAbandon
Stanisław CzaykowskiType 51A231.5 Stanisław Czaykowski ; Jean GaupillatAbandon
1937Roger LabricType 57G25.0 Jean-Pierre Wimille ; Robert BenoistVainqueur
1939Jean-Pierre WimilleType 57C15.0 Jean-Pierre Wimille ; Pierre VeyronVainqueur
1994Michel HommellEB11034GT1 Alain Cudini ; Eric HĂ©lary ; Jean-Christophe BoullionAbandon

Collections

Des Bugatti Grand Prix exposées à la Cité de l’automobile à Mulhouse.

La plus cĂ©lèbre collection Schlumpf, et une des plus importantes collections de voitures au monde, est rassemblĂ©e Ă  Mulhouse par les frères Hans et Fritz Schlumpf, deux richissimes industriels suisses Ă  la tĂŞte d’un empire textile en Alsace. RĂ©unie entre 1958 et 1963, cette collection constituĂ©e de 560 vĂ©hicules dont 123 Bugatti est aujourd’hui classĂ©e monument historique et exposĂ©e Ă  la CitĂ© de l’automobile de Mulhouse.

La collection d'automobiles du célèbre styliste américain Ralph Lauren compte également quelques prestigieuses Bugatti des années 1930. Parmi celles-ci se trouvent entre autres une Bugatti Type 59 Grand Prix de 1933.

Les membres du Bugatti Owners' Club (le BOC, fondé en 1929) sont les propriétaires depuis 1937 de la piste du Prescott Speed Hill Climb, une course de côte du championnat britannique de la spécialité.

Prix

Bugatti reçoit rétrospectivement trois prix de design en décembre 2019 pour ses stands d'exposition à Genève : Automotive Brand Contest et Iconic Awards[63] - [64]. Lors du German Design Award, Bugatti devient « Gagnant » dans la catégorie « Excellente architecture - Foire et exposition. » Lors du Top Gear Award, la Bugatti Super Sport 300+ séduit le jury en 2019 dans la catégorie « Leçon de physique de l'année »[65]. Lors du Auto Bild Sportscars Award de la même année, l'hyper sportive de Molsheim s'impose comme la meilleure voiture de sport de l'année dans la catégorie « Super voiture de sport importée »[66].

Bugatti a changé son corporate design à partir de février 2020. Le premier showroom avec le nouveau look a été ouvert à Paris[67] Le partenaire était le Groupe Schumacher, fondé en 1947 et spécialisé dans les supercars et hypercars[68] Le même mois, Bugatti a indiqué que 250 véhicules de la Chiron avaient maintenant été construits, soit exactement la moitié du nombre prévu.

Notes et références

Notes

  1. Père du futur pilote Bugatti Pierre de Vizcaya.
  2. Mais cet avion ne vole jamais, les allemands ayant envahi la France avant qu’il soit terminé.
  3. La marque et l'usine Bugatti subsistent toujours Ă  ce jour au sein de Safran Landing Systems.

Références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. « Bugatti Automobiles - Fiche de l'entreprise BUGATTI AUTOMOBILES : Bilan gratuit - Siren 433873437 », sur verif.com (consulté le ).
  3. « Identité, chiffre d'affaires, résultat, bilans de la société décrite », sur societe.com (consulté le ).
  4. « L’Alsace – Patrie de Bugatti depuis 110 ans », sur bugatti.com (consulté le ).
  5. Yves Bey-Rozet, Laurent Chevalier et Julien Diez, Supercars : 20 monstres sacrés, Paris, Tana, , 168 p. (ISBN 978-2-84567-386-1), p. 123.
  6. BUGATTI Atlantic Superstar Sur le site maison-alsace.com.
  7. (en) 2017 Bugatti Chiron: The $2.5-million, 1500-hp Son of Veyron - Car and Driver, mai 2015.
  8. François Lemaur, « La Bugatti Chiron se rapproche des 500 km/h », L'Automobile Magazine, .
  9. Gilles Bonnafous, « Histoire : Ettore et Jean Bugatti », sur Motorlegend, (consulté le ), p. 1.
  10. « Chroniques », sur Bugatti.com (consulté le ).
  11. Gilles Bonnafous, « Histoire : Ettore et Jean Bugatti », sur Motorlegend, (consulté le ), p. 2.
  12. Gilles Bonnafous, « Histoire : Ettore et Jean Bugatti », sur Motorlegend, (consulté le ), p. 3.
  13. Gilles Bonnafous, « Saga Bugatti - Historique Bugatti », sur Motorlegend, (consulté le ), p. 1.
  14. « Bugatti un centenaire de légende », sur Classic Car Passion (consulté le ).
  15. « Bugatti à Molsheim », sur messier-bugatti.com (consulté le ).
  16. Thierry Coulibaly, Il y a un siècle, l’automobile, Rennes, Éditions Ouest-France, , 139 p. (ISBN 978-2-7373-4127-4), « L’automobile à tout va », p. 106
  17. « Ernest Friderich », sur champcarstats.com (consulté le ).
  18. 1921 Grand Prix (Team DAN).
  19. P. Sparke, Un siècle de design automobile (2003), « Ettore Bugatti », p. 51.
  20. Serge Bellu, Histoire mondiale de l’automobile, Flammarion, , 333 p. (ISBN 978-2-08-013901-6), « La révélation de Bugatti », p. 103–104.
  21. (en) Ken W. Purdy, « The Bugatti », Boys’ Life, vol. 56, no 1,‎ , p. 15 (ISSN 0006-8608, lire en ligne).
  22. Gilles Bonnafous, « Saga Bugatti - Bugatti Type 35 », sur Motorlegend, (consulté le ), p. 1.
  23. E. Schimpf, J. Kruta, Bugatti en compétition de 1920 à 1939 (2008), « Le cockpit d’une Bugatti Grand Prix, étroit, bruyant, brûlant et parfois aussi trempé », p. 14–17.
  24. (en) « 1928 Bugatti Type 35C Grand Prix », sur Sports Car Market (consulté le ).
  25. « Bugatti Type 35 B - 1927 », sur Larousse.fr, (consulté le )
  26. « 1930 - Bugatti no 25, le premier équipage féminin », sur Les24Heures.fr (consulté le ).
  27. Caradisiac.com, « Bugatti 35 : le joyau », sur Caradisiac.com (consulté le ).
  28. Hill Clim Winners 1915-1923, part. 2, par Hans Etzrodt (Kolombus, et 25 années ultérieures sur les cinq pages suivantes, jusqu'en 1949).
  29. Bugatti niniette 1, 2, 3 et 4.
  30. « Père et fils - un duo de génie », sur Bugatti.com (consulté le ).
  31. P. Sparke, Un siècle de design automobile (2003), « Ettore Bugatti », p. 52.
  32. « Ettore Bugatti à Molsheim », sur Maison de l’Alsace (consulté le ).
  33. « Le modèle 100P : un avion Bugatti », sur Messier-Bugatti (consulté le )
  34. Thierry Chargé, « 1909-2009 Centenaire Bugatti », sur Les24heures.fr (consulté le ).
  35. « Famille BUGATTI », sur www.intramuros.org (consulté le )
  36. Jean-Louis Loubet, L'industrie automobile française : un cas original, HES, , 17 p..
  37. (en) « 1944 Bugatti Type 73C », sur Conceptcarz.com (consulté le ).
  38. Décédé le à Molsheim, Pierre Marco sur DriverDB.
  39. Gilles Bonnafous, « Saga Bugatti - Historique Bugatti », sur Motorlegend, (consulté le ), p. 2.
  40. « Bugatti Type 251 », sur Histomobile (consulté le ).
  41. 2013 Bugatti Veyron Grand Sport Jean-Pierre Wimille..., sur le site gatsbyonline.com.
  42. « #LeSaviezVous : Bugatti perd 3,8 millions d'euros sur chaque Veyron vendue - Automoto | TF1 », sur MYTF1 (consulté le ).
  43. « La marque Bugatti cédée à une coentreprise entre le Croate Rimac et Porsche », sur Le Figaro, .
  44. « Bugatti devient croate, mais l'Alsace garde espoir », sur La Tribune, 2021-11-03cet08:46:00+0100 (consulté le ).
  45. « Bugatti : "l'usine bleue", où est née l'EB110, change de visage », sur Sport Auto, (consulté le )
  46. « Ateliers Bugatti ou l’Eden de tout mécanicien », sur vuparici.fr, .
  47. « Bugatti - La manufacture de Molsheim - Atelier - Molsheim », sur bugatti.com (consulté le ).
  48. « Ateliers Bugatti de Molsheim – La Manufacture en Alsace », sur bugatti.com (consulté le ).
  49. Andy David, « Stephan Winkelmann (interview) : « Nous pourrions très bien voir une Bugatti... », Auto Moto, .
  50. Florent Ferrière, « Bugatti : le W16 a de beaux jours devant lui », Caradisiac, .
  51. Hugo Quintal, « Si vous vouliez acheter une Bugatti Chiron ou une Bolide, c’est trop tard ! », Turbo, .
  52. Audric Doche, « La prochaine Bugatti sera officiellement hybride », sur L'Automobile Magazine, (consulté le ).
  53. F.I, « Bugatti a livré 80 hypersportives dans le monde en 2022 », La Tribune Auto,
  54. Gabriel Lessard, « Un retour royal ! » sur automobile-sportive.com, 2022 (consulté le 29 janvier 2022).
  55. (en) « 2011 Bugatti Veyron 16.4 Super Sport », sur caranddriver.com.
  56. (de) « Neue Hypercars (2019 und 2020) » [« Nouvelles hypercars (2019 et 2020) »], sur autobild.de (consulté le ).
  57. « Bugatti La Voiture Noire : Lointain hommage à l'Atlantic », L'Automobile Magazine, .
  58. « Bugatti Centodieci, la supercar hommage », sur www.lefigaro.fr, Le Figaro, .
  59. Renaud Mearin, « Bugatti Centodieci, seulement 10 exemplaires de cette hypersportive », Turbo, .
  60. (en) « Bugatti sets the course for the future » [« Bugatti met le cap sur l'avenir »], sur volkswagenag.com.
  61. « Bloomberg - Are you a robot? », sur bloomberg.com (consulté le ).
  62. Sylvain Arnulf, « Bugatti dévoile sa voiture la plus extrême, le Bolide », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. (de) « Automotive Brand Contest: Bugatti-Händlerdesign ausgezeichnet » [« Concours de la marque automobile : Le design d'un concessionnaire Bugatti récompensé »], sur autohaus.de (consulté le ).
  64. (en) « Bugatti: Three design awards for Bugatti's Exhibition Stand at GIMS 2019 » [« Trois prix de design pour le stand d'exposition de Bugatti à la GIMS 2019 »], sur Geneva International Motor Show (consulté le ).
  65. (en) MIGZ-Christopher Migliozzi, « Top Gear awards Bugatti for Speed Record » [« Top Gear récompense la Bugatti pour son record de vitesse »], sur DriveTribe, (consulté le ).
  66. (en) « Bugatti awards – hyper sports car wins readers’ polls » [« Prix Bugatti - L'hyper voiture de sport remporte le vote des lecteurs »], sur www.bugatti.com (consulté le ).
  67. (de) « Bugatti eröffnet Showroom in Paris - Auto » [« Bugatti ouvre un showroom à Paris - Car »], sur fnweb.de (consulté le ).
  68. « Edouard Schumacher inaugure Bugatti Paris », sur auto-infos.fr, (consulté le ).

Bibliographie

  • GĂ©o Marchal, « Chez Bugatti, le maĂ®tre de la vitesse », La Vie en Alsace, no 6,‎ , p. 140–144
  • (en) W.F. Bradley, Ettore Bugatti a Biography (Bugatti - A Biography of Ettore Bugatti), Motor Racing Publications, (ASIN B000GT6EFU)
  • H.G. Conway, Le pur-sang des automobiles, G.T Foulis, (ASIN B0000CLQS4)
  • L'ÉbĂ© Bugatti, L'Ă©popĂ©e Bugatti, La Table Ronde, (ASIN B00B3IJWXE)
  • (en) H.G. Conway, Grand Prix Bugatti, Bentley Publishers, , 228 p. (ISBN 978-0837600185)
  • Pierre Dumont, Les pur-sang de Molsheim, E.P.A., (ASIN B00HNSQ6FK)
  • Paul Kestler, Bugatti, l'Ă©volution d'un style, Édita (Lausanne), et DenoĂ«l, (ASIN B0084O1D5A)
  • Jacques BorgĂ© et Nicolas Viasnoff, La Bugatti, Balland, (ISBN 978-2-7158-0112-7)
  • Robert Jarraud, Bugatti, doubles arbres, L'Automobiliste, (ASIN B0014MDTJM)
  • Amaury Lot, Bugatti, automobiles et autorails, J.P. Gyss, (ISBN 978-2-902912-03-2)
  • Alain Delon, Les Bugatti d'Alain Delon, L'amateur, , 82 p. (ISBN 978-2-85917-073-8)
    (suite du film Borsalino ; la collection personnelle de l'auteur)
  • Antoine RaffaĂ«lli, Memoirs of a Bugatti hunter : Archives of a passion, Adrien Maeght, , 245 p. (ISBN 978-2-86941-278-1) (en français Bugatti - Archives D'une Passion, 2004)
  • Penny Sparke, Un siècle de design automobile, Flammarion, , 255 p. (ISBN 978-2-08-011083-1)
  • Eckhard Schimpf et Julius Kruta (trad. de l'allemand), Bugatti en compĂ©tition de 1920 Ă  1939 : L’aventure de la course automobile de 1920 Ă  1939, Boulogne-Billancourt, E.T.A.I, , 181 p. (ISBN 978-2-7268-8774-5)
  • Collectif, Bugatti. 100 ans d'innovation et d'excellence, I.D. L'Édition, , 216 p. (ISBN 978-2-915626-50-6)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.