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Saint-Ay

Saint-Ay (prononcer Saint-I [sɛ̃ti]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Loiret en rĂ©gion Centre-Val de Loire.

Saint-Ay
Saint-Ay
Le Monument aux morts par Camille LefĂšvre et la place de la Mairie.
Blason de Saint-Ay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Val de Loire
Maire
Mandat
Frédéric Cuillerier
2020-2026
Code postal 45130, 45380
Code commune 45269
DĂ©mographie
Gentilé Agyliens[1]
Population
municipale
3 607 hab. (2020 en augmentation de 10,27 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 358 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 51â€Č 32″ nord, 1° 45â€Č 17″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 108 m
Superficie 10,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chaingy
(banlieue)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meung-sur-Loire
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Ay
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Saint-Ay
Liens
Site web www.ville-saint-ay.fr

    Située en bordure de la Loire, la commune est incluse dans le périmÚtre de la région naturelle du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Saint-Ay
    et des communes limitrophes.

    Saint-Ay se trouve en rive droite de la Loire (au nord du fleuve), à 15 km par la route (12 km à vol d'oiseau) de l'extrémité ouest du département du Loiret et du département de Loir-et-Cher. La commune est dans la région agricole et naturelle du Val de Loire[3], dans l'aire urbaine d'Orléans et le bassin de vie de cette derniÚre[4].

    À vol d'oiseau Saint-Ay se situe Ă  12,4 km Ă  l'ouest d'OrlĂ©ans[5], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  5,8 km Ă  l'est de Meung-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015[4].

    Les communes les plus proches sont : Chaingy (km), Mareau-aux-PrĂ©s (3,7 km), ClĂ©ry-Saint-AndrĂ© (4,3 km), Huisseau-sur-Mauves (5,2 km), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (5,6 km), Meung-sur-Loire (5,8 km), MĂ©ziĂšres-lez-ClĂ©ry (5,9 km), La Chapelle-Saint-Mesmin (6,9 km), Dry (7,3 km) et Le Bardon (7,9 km)[6].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

    B

    • la Bardonnerie*, Rte de Huisseau
    • les Balvottes, D2152
    • Belle-Croix, D2152
    • la Bretagne*, D2152

    C

    • la Chaise, Rte de La Chaise
    • le Coteau D2152
    • Cropet, D2152

    E

    • l'ÉvĂȘchĂ© D2152

    G

    • la Grand-Maison,, Rte de La Chaise
    • les Groisons, D2152
    • la GuillebardiĂšre, D2152

    H

    • la Herse, D2152

    L

    M

    • la Mairie, Rte de Huisseau
    • la Malmusse*, Rte de Huisseau
    • Montafiland*, D2152
    • le Moulin, D2152

    P

    R

    • le Rivage*, D2152
    • la Rue Basse, Rte de Huisseau

    S

    • la Seigneurie, D2152

    V

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°362 - Patay » et « n°397 - Beaugency » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et leurs notices associĂ©es[10] - [11].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    FC :alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, HolocÚne
    Fw :alluvions de haute terrasse de la Loire, PléistocÚne (Riss), terrasse +10 -15 m
    PléistocÚne non présent
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m2MSO :marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
    m2MCO :marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
    m1CPi :calcaire de Pithiviers, Aquitanien
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 10,07 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 10,33 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 26 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 82 m et 108 m[15].

    Hydrographie

    La ville est située en bordure de la Loire, ce qui a bien sûr eu une grande influence sur sa vie au fil des siÚcles.

    Elle est traversée par une riviÚre : la Mauve de Saint-Ay, bref cours d'eau venant du nord et se jetant dans la Loire à quelque 220 m en aval de la limite de commune[16].

    Transports

    La commune est traversée par la RD 2152 longeant la Loire et, en limite nord-ouest de commune, par l'autoroute A10. L'aire de repos de Chauvry se situe sur la commune.

    La ligne 9 du rĂ©seau d'autocars Ulys dessert OrlĂ©ans, Chaingy, Meung-sur-Loire, Beaugency et Cravant, avec trois arrĂȘts sur la commune[17].

    La ligne ferroviaire du Transport express rĂ©gional Centre-Val de Loire OrlĂ©ans-Tours passe Ă  Saint-Ay, oĂč plusieurs trains font un arrĂȘt[18].

    RĂ©serve naturelle nationale de Saint-Mesmin

    La rĂ©serve naturelle nationale de Saint-Mesmin est une aire protĂ©gĂ©e faisant partie des rĂ©serves naturelles de France et dont le statut est dĂ©fini par la loi relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© du . Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par dĂ©cret du 14 dĂ©cembre 2006. Elle comprend la partie de la vallĂ©e de la Loire situĂ©e dans le domaine public fluvial s’étendant de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin et Mareau-aux-PrĂ©s en rive gauche, Ă  La Chapelle-Saint-Mesmin, Chaingy et Saint-Ay en rive droite ainsi que certaines parcelles cadastrĂ©es de la commune de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin. Elle s'Ă©tend sur 263 ha, auxquels s'ajoute un pĂ©rimĂštre de protection de 90 ha, et englobe la pointe de Courpain (boisement alluvial situĂ© au confluent de la Loire et du Loiret) et les Ăźles de Mareau[19]. La zone se superpose pour partie Ă  la zone de protection spĂ©ciale vallĂ©e de la Loire du Loiret du rĂ©seau Natura 2000 et Ă  la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type 2 « Île de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin et abords ». La variĂ©tĂ© des milieux a permis le dĂ©veloppement d’une flore trĂšs riche et diversifiĂ©e, avec 558 espĂšces de plantes supĂ©rieures recensĂ©es dont 3 protĂ©gĂ©es au niveau national (pulicaire vulgaire, gagĂ©e des prĂ©s, tulipe sauvage) et 5 au niveau rĂ©gional (limoselle aquatique, pigamon jaune, corydale Ă  bulbe plein, laĂźche de Loire, scille d'automne). Le castor d’Europe a fait son apparition sur la rĂ©serve en 1983, Ă  la suite de sa rĂ©introduction en amont de Blois. Nocturne, il se laisse difficilement observer mais les traces de son activitĂ© sont nombreuses[19].

    Sites Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque État Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[20] - [21]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Saint-Ay sont au nombre de deux[INPN 1].

    Nom NumĂ©ro Type ArrĂȘtĂ© Superficie Description
    VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire FR2400528SIC (Directive "Habitats") 13 avril 2007[22] 7 120 ha Le site concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Il est situĂ© dans la frange sud de la commune[23].
    VallĂ©e de la Loire du Loiret FR2410017ZPS (Directive "Oiseaux") 4 mai 2007[24] 7 684 ha Le site concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ƓdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 3].

    Il est situé dans la frange sud de la commune[23].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Ay comprend deux ZNIEFF[INPN 4].

    DĂ©signation Type Superficie Description
    « Île de Mareau et environs » type 1[Note 2] 99,2 hectares La zone s'Ă©tend sur trois communes : Chaingy, Mareau-aux-PrĂ©s et Saint-Ay[DREAL 1].

    Son altitude varie entre 88 et 88 m[INPN 5]. Elle est constituĂ©e du lit mineur de la Loire dans un des rares secteurs oĂč la vĂ©gĂ©tation aquatique est relativement abondante (dont la vallisnĂ©rie spiralĂ©e ou Vallisneria spiralis). Un ilĂŽt de graviers hĂ©berge une colonie de sternes naines (Sterna albifrons). L'ensemble de ces Ăźles et Ăźlots est un bel exemple de dynamique fluviale car ils sont sans cesse remodelĂ©s par le fleuve. Le site est occupĂ© par le castor d'Europe (Castor fiber) et est un point d'accueil important pour l'avifaune migratrice et hivernante (laridĂ©s, limicoles, anatidĂ©s)[INPN 6].

    « La Loire orlĂ©anaise » type 2[Note 3] 5 458 hectares La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond Ă  la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 2].

    Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 7]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des ßles et grÚves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recÚlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 8].

    Histoire

    Moyen-Âge

    Saint Agylus ou Saint Ay Ă©tait un vicomte d'OrlĂ©ans, converti lors d'une poursuite d'esclave. Il meurt le et est enterrĂ© dans le chƓur de l'Ă©glise, alors cƓur d'un petit village de pĂȘcheurs[25]. Le village subit par la suite les vicissitudes des invasions normandes et de la guerre de Cent Ans.

    Au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, le hameau de Voisins appartenait au seigneur Hugues II le Bouteiller et faisait partie des bois de Montpipeau[26] (maintenant rĂ©duits essentiellement au nord-est de Huisseau et nord-ouest de Chaingy). C'est lĂ  que s'installĂšrent en 1214 une abbaye pour femmes originellement situĂ©e 5 km plus au nord, au milieu du bois actuel de Montpipeau, sur l'emplacement d'une abbaye pour hommes, Ă  l'Ermitage de Bucy Saint Liphard. Cette abbaye de femmes, Ă©tablie en 1212 par ManassĂšs de Seignelay, Ă©vĂȘque d'OrlĂ©ans, dĂ©mĂ©nagĂša Ă  ce nouvel emplacement pour y bĂ©nĂ©ficier d'un accĂšs Ă  l'eau plus aisĂ©, car situĂ© sur le cours du Meauve, mais toujours dans le bois de Montpipeau, qui Ă  l'Ă©poque s'Ă©tendait jusque lĂ . Ses nonnes furent appelĂ©es "les Bernardines de l'Ordre de CĂźteaux". Ce fut peut-ĂȘtre la premiĂšre abbaye rĂ©servĂ©e aux femmes en OrlĂ©anais[27] et elle a perdurĂ© de 1214 Ă  1778[26]. DĂšs sa crĂ©ation elle a reçu des donations importantes, dont l'accumulation en fit rapidement un riche Ă©tablissement ; par exemple AgnĂšs dame d'Herbrault lui donna avant sa mort en 1218 la grosse et la petite dime qu'elle possĂ©dait Ă  Bonneville (paroisse de Coulmiers), Ă  RoziĂšres et Ă  Huisseau[27], ou encore la donation en 1216 confirmĂ©e par ManassĂšs, de toute la terre se trouvant en dehors des fortifications de Voisins - et bien d'autres, car les rois, qui venaient rĂ©guliĂšrement chasser dans les environs, ajoutĂšrent renommĂ©e et richesses Ă  l'abbaye[27].
    Deux sceaux en cire de l'abbaye sont mentionnés : l'un du couvent au XIVe siÚcle, l'autre de Florence de Boissy, abbesse en 1424. Un autre sceau de l'abbaye, en argent, se trouvait en 1892 au musée historique d'Orléans[28] - [Note 4] (maintenant appelé musée historique et archéologique de l'Orléanais).

    Fontaine de Rabelais au chĂąteau de Saint-Ay

    Étienne Lorenz, propriĂ©taire du chĂąteau de Saint-Ay (prĂšs de la Loire, et non le chĂąteau de Voisins) au XVIe siĂšcle, y accueillit souvent son ami François Rabelais, qui y Ă©crivit le "Tiers Livre de Pantagruel". La tradition veut que ce faisant Rabelais se fĂ»t assis au bord d'une fontaine, prĂšs de la grĂšve de la Loire ; cette fontaine, appelĂ©e depuis "fontaine de Rabelais", se trouve sur le GR 3, qui longe la rive gauche de la Loire[29]. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1935. Elle porte une plaque commĂ©morative, posĂ©e en 1952 pour le quatriĂšme centenaire de la mort de Rabelais (1552)[30].

    L'abbaye de Voisins

    Geoffroy Payen, sire de Montpipeau, fonda ensuite une chapellenie à l'Abbaye de Voisins pour la sépulture de son épouse Héloïse, afin de faire dire des messes en l'église de Voisins et il entendit y avoir lui aussi sa sépulture[31].

    La RĂ©volution de 1789

    Au cours de la RĂ©volution française, la commune porta provisoirement le nom d’Ay-sur-Loire[32].

    Temps modernes

    Elle devient, au XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle, une commune essentiellement vinicole.

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Ay

    Les armes de Saint-Ay se blasonnent ainsi :

    D'azur à la crosse d'or en bande, au lit de feuilles de vigne de sinople brochant, au bùton de nonne cistercienne contourné aussi d'or brochant en barre, à la grappe de raisin de gueules brochant sur le tout, au chef d'argent chargé d'une épée brisée de gueules en fasce[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Ay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [34] - [35] - [36]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Chaingy, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[37] et 7 117 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38] - [39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[40] - [41].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (79,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), zones urbanisĂ©es (22,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,9 %), eaux continentales[Note 7] (2,9 %), forĂȘts (0,7 %)[42].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1972. Le document est approuvé en juillet 1980 et révisé en juin 1987 et mars 1990[43].

    La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du 13 dĂ©cembre 2000, dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă  des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă  mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit l'Ă©laboration d'un plan local d'urbanisme le 10 fĂ©vrier 2003. AprĂšs l'enquĂȘte publique qui s'est dĂ©roulĂ©e en mai 2006, le document est approuvĂ© le 11 dĂ©cembre 2006. Une rĂ©vision simplifiĂ©e est approuvĂ©e en fĂ©vrier 2008[43] - [44].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Pays Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCOT. Le comitĂ© syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » dans ses statuts[45]. Le pĂ©rimĂštre de SCoT Ă  l'Ă©chelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrĂȘtĂ© par le ComitĂ© Syndical le 26 juin 2013[46]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin le 21 juin 2014[47], l'assistance Ă  maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă  un seul bureau d'Ă©tudes[48]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[49].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Saint-Ay (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par deux axes principaux : l'autoroute A10 et la route départementale RD2152.

    L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort et traverse la partie nord de la commune. L'accÚs le plus proche est l'échangeur de Meung-sur-Loire, qui constitue la sortie n°15.

    La RD 2152 est une route Ă  grande circulation[50]. Il s'agit de l'ancienne RN 152 qui reliait Briare Ă  Angers par la rive droite de la Loire lors de sa crĂ©ation en 1824, et qui succĂ©dait Ă  la Route impĂ©riale 172[51]. En 2005, elle est dĂ©classĂ©e dans sa totalitĂ© et transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 22 dĂ©cembre 2005[52], consĂ©cutivement au dĂ©cret du 5 dĂ©cembre 2005[53] qui dĂ©finit la nouvelle consistance du rĂ©seau routier national et qui prĂ©voit de maintenir dans le rĂ©seau routier national que la partie la plus mĂ©ridionale de la route, entre le dĂ©bouchĂ© de l'A66 et l'Espagne. Cet axe traverse la commune du nord-est au sud-ouest et supporte en 2014 un trafic de 8 061 vĂ©hicules/jour sur la section traversant la commune[54].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, Saint-Ay est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre n°9 du rĂ©seau d'autocars interurbains Ulys[55] qui relie Beaugency - Meung-sur-Loire - Saint Ay - Chaingy - OrlĂ©ans[56]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă  la gare d'OrlĂ©ans et TAO et Transbeauce Ă  la Gare routiĂšre d'OrlĂ©ans. À partir du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015[57]. Le rĂ©seau de bus RĂ©mi remplace donc tous les rĂ©seaux dĂ©partementaux en rĂ©gion Centre-Val de Loire.

    Infrastructures ferroviaires

    La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l'une des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare de Saint-Ay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Blois ou Tours et Orléans[58].

    Risques majeurs

    Zone inondable de la commune de Saint-Ay.
    SystĂšme d'endiguement du val d'Ardoux.

    La commune de Saint-Ay est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  deux risques technologiques : le risque nuclĂ©aire et le risque de transport de matiĂšres dangereuses[59]. Entre 1989 et 2019, cinq arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et deux pour des mouvements de terrains[60].

    Risques naturels

    La zone inondable de la commune fait partie du val d'Ardoux. La commune de St Ay est presque entiĂšrement hors d'eau, seule une Ă©troite bande entre bord de Loire et ruisseau de la Mauve est classĂ©e en zone inondable de mĂȘme que la vallĂ©e de la Mauve qui peut ĂȘtre envahie par une remontĂ©e des eaux de la Loire. Le bourg de St Ay s’étend le long du coteau et remonte le long des rives de la Mauve de Saint-Ay. Les quelques biens situĂ©s en zone inondable sont en zone d’alĂ©a trĂšs fort : un camping, une station d’épuration, des courts de tennis et quelques maisons et une rĂ©sidence secondaire[61]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) du val d'Ardoux, approuvĂ© le [62].

    Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[63].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[64]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[65].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[66]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[60].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ©e par le risque nuclĂ©aire. En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement Ă  l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 20 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif[Note 8]. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[68].

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc et d'un oléoduc exploité par la société Trapil[69], d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A10 et la route départementale D2152)[59] - [70].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse et bourg de Saint-Ay acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[71] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[72]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[73].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[74].

    La commune de Saint-Ay n'appartient Ă  aucune intercommunalitĂ© Ă  fiscalitĂ© propre jusqu'en 2011 et fait partie, Ă  cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolĂ©es »[75]. La commune adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes du Val des Mauves lors de la crĂ©ation de cette intercommunalitĂ© le [76]. La commune appartient Ă  d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 9]. Depuis le , la commune est membre de la communautĂ© de communes des Terres du Val de Loire[77].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Saint-Ay Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[78].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Ay est alors incluse dans le canton de Huisseau, le district de Beaugency et le dĂ©partement du Loiret[79].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[80]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[81]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[82]. L'acte II intervient en 2003-2006[83], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Ay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictBeaugency1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795[74] - [79]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[84].
    CantonHuisseau1790-1801Administrative et Ă©lectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Saint-Ay est rattachĂ©e au canton de Huisseau[74]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[84]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[85]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    MĂ©un1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[86]. Saint-Ay est alors rattachĂ©e au canton de MĂ©un par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[87] - [74].
    Meung-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [88] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [89] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Meung-sur-Loire[89]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[90].
    ArrondissementOrléans1801-AdministrativeSaint-Ay est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[74] - [87].
    Circonscription lĂ©gislative2e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[91] - [92]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[93]. La rĂ©forme n'affecte pas Saint-Ay qui reste rattachĂ©e Ă  la deuxiĂšme circonscription[94].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Saint-Ay est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[95], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Ay, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[96], pour un mandat de six ans renouvelable[97]. Il est composĂ© de 23 membres[98]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1981 En cours Frédéric Cuillerier[99] - [100] Chef d'entreprise de dix salariés ou plus
    Les données manquantes sont à compléter.

    Gestion des déchets

    Au 31 dĂ©cembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de la rĂ©gion de Beaugency, crĂ©Ă© en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 10] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă  porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [101]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
)[101]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets est effectuĂ©e dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© Orvade, filiale du groupe VĂ©olia, par dĂ©lĂ©gation de service de la communautĂ© urbaine OrlĂ©ans-MĂ©tropole[102].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Terres du Val de Loire, en application de la loi NOTRe du [103]. Dans ce nouveau cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le [104].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[105]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[106]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[107] - [108].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[109], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[110]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 3 500 EH, soit 760 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par VEOLIA EAU - OLIVET[111] - [112].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[113]. Depuis le , la CommunautĂ© de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), aprĂšs la fusion des communautĂ©s de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne situĂ©e dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[114].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[115]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[116].

    En 2020, la commune comptait 3 607 habitants[Note 11], en augmentation de 10,27 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8651 0459961 0571 1221 0691 1201 2271 199
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1471 1251 1371 0831 0851 0311 0761 0311 020
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    992922907806784756786787897
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 0611 1381 4633 0082 9782 9663 0162 9863 097
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 2713 5613 607------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[117].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Ay.
    • Le chĂąteau de Voisins est en fait le seul vestige de l'abbaye du mĂȘme nom, dĂ©truite au XIXe siĂšcle. L'abbaye elle-mĂȘme (abbaye fĂ©minine de l'Ordre de Citeaux), Ă©tablie en 1212, avait cessĂ© toute activitĂ© en 1778.
    • L’église de Saint-Ay date du XIIe siĂšcle et contient les reliques de Saint Ay. Les vitraux Ă©voquent la vie du Saint. La nef centrale contient un sanctuaire mĂ©rovingien. Deux toiles, copies d'Ɠuvres de Murillo (La Sainte Famille et l'ImmaculĂ©e Conception) « offertes par l'empereur » en 1855 (d'aprĂšs une inscription sur l'un des cadres), encadrent un orgue de tribune de six jeux datant du XIXe siĂšcle (d'aprĂšs la manufacture responsable de son entretien), disposant d'un clavier de 54 notes et d'un pĂ©dalier en tirasse permanente de 30 notes. L'Ă©glise contient aussi les copies d'une toile de Jusepe de Ribera et d'une autre de François-LĂ©on BĂ©nouville.
    • L’herboretum est un jardin privĂ© de neuf hectares dans le parc du chĂąteau de Voisins, consacrĂ© Ă  la sauvegarde d'espĂšces vĂ©gĂ©tales[118].
    • La gare de Saint-Ay.

    Sites et paysages remarquables

    Le , le Val de Loire, rĂ©gion naturelle situĂ©e au niveau du cours moyen de la Loire de Sully-sur-Loire (Loiret) Ă  Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'Ă©ducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaĂźt au site une « valeur universelle exceptionnelle (V.U.E.) » fondĂ©e sur la densitĂ© de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intĂ©rĂȘt du paysage fluvial et la qualitĂ© exceptionnelle d’expressions paysagĂšres hĂ©ritĂ©es de la Renaissance et du SiĂšcle des LumiĂšres. Toute altĂ©ration de la V.U.E. est considĂ©rĂ©e comme une perte pour la mĂ©moire de l’HumanitĂ©[119]. Le prĂ©fet de la rĂ©gion Centre, prĂ©fet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrĂȘtĂ© en date du 15 novembre 2012[DREAL 3]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernĂ©es[DREAL 4], dont Saint-Ay oĂč une frange de son territoire est inscrite et dont le reste du territoire est en zone tampon[DREAL 5].

    Personnalités liées à la commune

    • Camille LefĂšvre (1853-1933), sculpteur français, possĂ©dait une rĂ©sidence secondaire Ă  Saint-Ay ; il est l'auteur du Monument aux morts de cette ville ;
    • Beppo de Casa Massimi (1875-1961), industriel de l'aĂ©ronautique italien puis français, a vĂ©cu et est mort au chĂąteau de Voisins[120] ;
    • François Rabelais (v.1490-1553), mĂ©decin et Ă©crivain humaniste français, fit de frĂ©quents sĂ©jours au chĂąteau de Saint-Ay[30] ;
    • Robert SĂ©nĂ©chal (1892-1985), industriel, pilote de course automobile et aviateur français, possĂ©dait un commerce Ă  Saint-Ay.

    Gastronomie

    Cadre de vie et loisirs

    La commune possÚde le label Ville fleurie (une fleur) attribué au concours des villes et villages fleuris de France[121].

    L'école de la commune est l'une des neuf écoles associatives regroupées au Conservatoire de musique à rayonnement départemental d'Orléans[122].

    Elle est situĂ©e sur le sentier de grande randonnĂ©e GR 3, qui suit la Loire intĂ©gralement du mont Gerbier de Jonc Ă  La Baule, sur une distance de 1 243 km.

    La commune est dotée d'un camping municipal. On y trouve aussi un gßte rural, un gßte de France, quatre lieux offrant des chambres d'hÎtes, trois restaurants et deux locations de salles[123].

    Monographie

    Le baron René de Witte, petit fils de l'archéologue Jean de Witte, publia en 1911 ses recherches dans une monographie dressant l'histoire du village et des familles ayant fait l'histoire de Sant-Ay[124].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Le sceau en argent subsistant de l'abbaye de Voisins est ovale, de 28 millimĂštres de hauteur ; au centre, la Sainte-Vierge est debout, portant sur le bras gauche l'Enfant JĂ©sus qui tient un bouquet de fleurs. On lit autour : Sigillum monasterii de Vicinis.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© des centrales nuclĂ©aires ayant Ă©tĂ© portĂ© au niveau national de 10 Ă  20 km en 2018, le calendrier national prĂ©voit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 Ă  20 km, qui n'en avaient jusqu'Ă  prĂ©sent pas Ă©tĂ© destinataires, Ă  partir de septembre 2019[67].
    9. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    10. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Références

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    Voir aussi

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Rapports

    • Plan de prĂ©vention des risques d'inondations dans le Val d'Ardoux : Rapport de prĂ©sentation, (lire en ligne) - RĂšglement - Carte du zonage rĂ©glementaire de Saint-Ay.
    • Rapport 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public d'assainissement (lire en ligne)
    • Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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