Saint-Ay
Saint-Ay (prononcer Saint-I [sÉÌti]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Loiret en rĂ©gion Centre-Val de Loire.
Saint-Ay | |||||
Le Monument aux morts par Camille LefĂšvre et la place de la Mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Orléans | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Cuillerier 2020-2026 |
||||
Code postal | 45130, 45380 | ||||
Code commune | 45269 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Agyliens[1] | ||||
Population municipale |
3 607 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 358 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 51âČ 32âł nord, 1° 45âČ 17âł est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 108 m |
||||
Superficie | 10,07 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chaingy (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Meung-sur-Loire | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.ville-saint-ay.fr | ||||
Située en bordure de la Loire, la commune est incluse dans le périmÚtre de la région naturelle du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[2].
GĂ©ographie
Localisation
et des communes limitrophes.
Saint-Ay se trouve en rive droite de la Loire (au nord du fleuve), à 15 km par la route (12 km à vol d'oiseau) de l'extrémité ouest du département du Loiret et du département de Loir-et-Cher. La commune est dans la région agricole et naturelle du Val de Loire[3], dans l'aire urbaine d'Orléans et le bassin de vie de cette derniÚre[4].
à vol d'oiseau Saint-Ay se situe à 12,4 km à l'ouest d'Orléans[5], préfecture du département, et à 5,8 km à l'est de Meung-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015[4].
Les communes les plus proches sont : Chaingy (3 km), Mareau-aux-Prés (3,7 km), Cléry-Saint-André (4,3 km), Huisseau-sur-Mauves (5,2 km), Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (5,6 km), Meung-sur-Loire (5,8 km), MéziÚres-lez-Cléry (5,9 km), La Chapelle-Saint-Mesmin (6,9 km), Dry (7,3 km) et Le Bardon (7,9 km)[6].
Lieux-dits et Ă©carts
Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
B
- la Bardonnerie*, Rte de Huisseau
- les Balvottes, D2152
- Belle-Croix, D2152
- la Bretagne*, D2152
C
- la Chaise, Rte de La Chaise
- le Coteau D2152
- Cropet, D2152
E
- l'ĂvĂȘchĂ© D2152
G
- la Grand-Maison,, Rte de La Chaise
- les Groisons, D2152
- la GuillebardiĂšre, D2152
H
- la Herse, D2152
L
- les LaprĂšs, Rte de Huisseau
M
P
- la PourcilliĂšre, Rte de Huisseau
R
- le Rivage*, D2152
- la Rue Basse, Rte de Huisseau
S
- la Seigneurie, D2152
V
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant Ă lâĂ©poque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°362 - Patay » et « n°397 - Beaugency » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et leurs notices associĂ©es[10] - [11].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
| |||||||||
PléistocÚne | non présent | |||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | ||||||||||
MiocĂšne |
| |||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||||
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 10,07 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 10,33 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 26 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 82 m et 108 m[15].
Hydrographie
La ville est située en bordure de la Loire, ce qui a bien sûr eu une grande influence sur sa vie au fil des siÚcles.
Elle est traversée par une riviÚre : la Mauve de Saint-Ay, bref cours d'eau venant du nord et se jetant dans la Loire à quelque 220 m en aval de la limite de commune[16].
Transports
La commune est traversée par la RD 2152 longeant la Loire et, en limite nord-ouest de commune, par l'autoroute A10. L'aire de repos de Chauvry se situe sur la commune.
La ligne 9 du rĂ©seau d'autocars Ulys dessert OrlĂ©ans, Chaingy, Meung-sur-Loire, Beaugency et Cravant, avec trois arrĂȘts sur la commune[17].
La ligne ferroviaire du Transport express rĂ©gional Centre-Val de Loire OrlĂ©ans-Tours passe Ă Saint-Ay, oĂč plusieurs trains font un arrĂȘt[18].
RĂ©serve naturelle nationale de Saint-Mesmin
La rĂ©serve naturelle nationale de Saint-Mesmin est une aire protĂ©gĂ©e faisant partie des rĂ©serves naturelles de France et dont le statut est dĂ©fini par la loi relative Ă la dĂ©mocratie de proximitĂ© du . Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par dĂ©cret du 14 dĂ©cembre 2006. Elle comprend la partie de la vallĂ©e de la Loire situĂ©e dans le domaine public fluvial sâĂ©tendant de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin et Mareau-aux-PrĂ©s en rive gauche, Ă La Chapelle-Saint-Mesmin, Chaingy et Saint-Ay en rive droite ainsi que certaines parcelles cadastrĂ©es de la commune de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin. Elle s'Ă©tend sur 263 ha, auxquels s'ajoute un pĂ©rimĂštre de protection de 90 ha, et englobe la pointe de Courpain (boisement alluvial situĂ© au confluent de la Loire et du Loiret) et les Ăźles de Mareau[19]. La zone se superpose pour partie Ă la zone de protection spĂ©ciale vallĂ©e de la Loire du Loiret du rĂ©seau Natura 2000 et Ă la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type 2 « Ăle de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin et abords ». La variĂ©tĂ© des milieux a permis le dĂ©veloppement dâune flore trĂšs riche et diversifiĂ©e, avec 558 espĂšces de plantes supĂ©rieures recensĂ©es dont 3 protĂ©gĂ©es au niveau national (pulicaire vulgaire, gagĂ©e des prĂ©s, tulipe sauvage) et 5 au niveau rĂ©gional (limoselle aquatique, pigamon jaune, corydale Ă bulbe plein, laĂźche de Loire, scille d'automne). Le castor dâEurope a fait son apparition sur la rĂ©serve en 1983, Ă la suite de sa rĂ©introduction en amont de Blois. Nocturne, il se laisse difficilement observer mais les traces de son activitĂ© sont nombreuses[19].
Sites Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de Zones SpĂ©ciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection SpĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les Ătats Membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptĂ©e des habitats tout en tenant compte des exigences Ă©conomiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularitĂ©s rĂ©gionales et locales de chaque Ătat Membre. les activitĂ©s humaines ne sont pas interdites, dĂšs lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement lâĂ©tat de conservation favorable des habitats et des espĂšces concernĂ©s[20] - [21]. Les sites Natura 2000 prĂ©sents sur le territoire communal de Saint-Ay sont au nombre de deux[INPN 1].
Nom | NumĂ©ro | Type | ArrĂȘtĂ© | Superficie | Description |
---|---|---|---|---|---|
VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă Belleville-sur-Loire | FR2400528 | SIC (Directive "Habitats") | 13 avril 2007[22] | 7 120 ha | Le site concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est trĂšs proche de celle correspondant Ă la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Il est situĂ© dans la frange sud de la commune[23]. |
VallĂ©e de la Loire du Loiret | FR2410017 | ZPS (Directive "Oiseaux") | 4 mai 2007[24] | 7 684 ha | Le site concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂȘt majeur du site repose sur les milieux et les espĂšces ligĂ©riens liĂ©s Ă la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espĂšces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂȘche du Balbuzard pĂȘcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'ĆdicnĂšme criard, du martin-pĂȘcheur, du pic noir, de la pie-griĂšche Ă©corcheur[INPN 3].
Il est situé dans la frange sud de la commune[23]. |
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Ay comprend deux ZNIEFF[INPN 4].
DĂ©signation | Type | Superficie | Description |
---|---|---|---|
« Ăle de Mareau et environs » | type 1[Note 2] | 99,2 hectares | La zone s'Ă©tend sur trois communes : Chaingy, Mareau-aux-PrĂ©s et Saint-Ay[DREAL 1].
Son altitude varie entre 88 et 88 m[INPN 5]. Elle est constituĂ©e du lit mineur de la Loire dans un des rares secteurs oĂč la vĂ©gĂ©tation aquatique est relativement abondante (dont la vallisnĂ©rie spiralĂ©e ou Vallisneria spiralis). Un ilĂŽt de graviers hĂ©berge une colonie de sternes naines (Sterna albifrons). L'ensemble de ces Ăźles et Ăźlots est un bel exemple de dynamique fluviale car ils sont sans cesse remodelĂ©s par le fleuve. Le site est occupĂ© par le castor d'Europe (Castor fiber) et est un point d'accueil important pour l'avifaune migratrice et hivernante (laridĂ©s, limicoles, anatidĂ©s)[INPN 6]. |
« La Loire orléanaise » | type 2[Note 3] | 5 458 hectares | La zone s'étend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 2].
Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 7]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des ßles et grÚves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recÚlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 8]. |
Histoire
Moyen-Ăge
Saint Agylus ou Saint Ay Ă©tait un vicomte d'OrlĂ©ans, converti lors d'une poursuite d'esclave. Il meurt le et est enterrĂ© dans le chĆur de l'Ă©glise, alors cĆur d'un petit village de pĂȘcheurs[25]. Le village subit par la suite les vicissitudes des invasions normandes et de la guerre de Cent Ans.
Au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, le hameau de Voisins appartenait au seigneur Hugues II le Bouteiller et faisait partie des bois de Montpipeau[26] (maintenant rĂ©duits essentiellement au nord-est de Huisseau et nord-ouest de Chaingy). C'est lĂ que s'installĂšrent en 1214 une abbaye pour femmes originellement situĂ©e 5 km plus au nord, au milieu du bois actuel de Montpipeau, sur l'emplacement d'une abbaye pour hommes, Ă l'Ermitage de Bucy Saint Liphard. Cette abbaye de femmes, Ă©tablie en 1212 par ManassĂšs de Seignelay, Ă©vĂȘque d'OrlĂ©ans, dĂ©mĂ©nagĂša Ă ce nouvel emplacement pour y bĂ©nĂ©ficier d'un accĂšs Ă l'eau plus aisĂ©, car situĂ© sur le cours du Meauve, mais toujours dans le bois de Montpipeau, qui Ă l'Ă©poque s'Ă©tendait jusque lĂ . Ses nonnes furent appelĂ©es "les Bernardines de l'Ordre de CĂźteaux". Ce fut peut-ĂȘtre la premiĂšre abbaye rĂ©servĂ©e aux femmes en OrlĂ©anais[27] et elle a perdurĂ© de 1214 Ă 1778[26]. DĂšs sa crĂ©ation elle a reçu des donations importantes, dont l'accumulation en fit rapidement un riche Ă©tablissement ; par exemple AgnĂšs dame d'Herbrault lui donna avant sa mort en 1218 la grosse et la petite dime qu'elle possĂ©dait Ă Bonneville (paroisse de Coulmiers), Ă RoziĂšres et Ă Huisseau[27], ou encore la donation en 1216 confirmĂ©e par ManassĂšs, de toute la terre se trouvant en dehors des fortifications de Voisins - et bien d'autres, car les rois, qui venaient rĂ©guliĂšrement chasser dans les environs, ajoutĂšrent renommĂ©e et richesses Ă l'abbaye[27].
Deux sceaux en cire de l'abbaye sont mentionnés : l'un du couvent au XIVe siÚcle, l'autre de Florence de Boissy, abbesse en 1424. Un autre sceau de l'abbaye, en argent, se trouvait en 1892 au musée historique d'Orléans[28] - [Note 4] (maintenant appelé musée historique et archéologique de l'Orléanais).
Ătienne Lorenz, propriĂ©taire du chĂąteau de Saint-Ay (prĂšs de la Loire, et non le chĂąteau de Voisins) au XVIe siĂšcle, y accueillit souvent son ami François Rabelais, qui y Ă©crivit le "Tiers Livre de Pantagruel". La tradition veut que ce faisant Rabelais se fĂ»t assis au bord d'une fontaine, prĂšs de la grĂšve de la Loire ; cette fontaine, appelĂ©e depuis "fontaine de Rabelais", se trouve sur le GR 3, qui longe la rive gauche de la Loire[29]. Elle a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1935. Elle porte une plaque commĂ©morative, posĂ©e en 1952 pour le quatriĂšme centenaire de la mort de Rabelais (1552)[30].
L'abbaye de Voisins
Geoffroy Payen, sire de Montpipeau, fonda ensuite une chapellenie à l'Abbaye de Voisins pour la sépulture de son épouse Héloïse, afin de faire dire des messes en l'église de Voisins et il entendit y avoir lui aussi sa sépulture[31].
La RĂ©volution de 1789
Au cours de la RĂ©volution française, la commune porta provisoirement le nom dâAy-sur-Loire[32].
Temps modernes
Elle devient, au XIXe siÚcle et au début du XXe siÚcle, une commune essentiellement vinicole.
HĂ©raldique
|
Les armes de Saint-Ay se blasonnent ainsi : D'azur à la crosse d'or en bande, au lit de feuilles de vigne de sinople brochant, au bùton de nonne cistercienne contourné aussi d'or brochant en barre, à la grappe de raisin de gueules brochant sur le tout, au chef d'argent chargé d'une épée brisée de gueules en fasce[33]. |
---|
Urbanisme
Typologie
Saint-Ay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [34] - [35] - [36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaingy, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[37] et 7 117 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[38] - [39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[40] - [41].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (79,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), zones urbanisĂ©es (22,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,9 %), eaux continentales[Note 7] (2,9 %), forĂȘts (0,7 %)[42].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1972. Le document est approuvé en juillet 1980 et révisé en juin 1987 et mars 1990[43].
La loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du 13 dĂ©cembre 2000, dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux dâurbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă se substituer progressivement aux plans dâoccupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit l'Ă©laboration d'un plan local d'urbanisme le 10 fĂ©vrier 2003. AprĂšs l'enquĂȘte publique qui s'est dĂ©roulĂ©e en mai 2006, le document est approuvĂ© le 11 dĂ©cembre 2006. Une rĂ©vision simplifiĂ©e est approuvĂ©e en fĂ©vrier 2008[43] - [44].
Documents d'orientations intercommunaux
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Pays Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCOT. Le comitĂ© syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » dans ses statuts[45]. Le pĂ©rimĂštre de SCoT Ă l'Ă©chelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrĂȘtĂ© par le ComitĂ© Syndical le 26 juin 2013[46]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă La FertĂ©-Saint-Aubin le 21 juin 2014[47], l'assistance Ă maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă un seul bureau d'Ă©tudes[48]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă 2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[49].
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par deux axes principaux : l'autoroute A10 et la route départementale RD2152.
L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort et traverse la partie nord de la commune. L'accÚs le plus proche est l'échangeur de Meung-sur-Loire, qui constitue la sortie n°15.
La RD 2152 est une route Ă grande circulation[50]. Il s'agit de l'ancienne RN 152 qui reliait Briare Ă Angers par la rive droite de la Loire lors de sa crĂ©ation en 1824, et qui succĂ©dait Ă la Route impĂ©riale 172[51]. En 2005, elle est dĂ©classĂ©e dans sa totalitĂ© et transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 22 dĂ©cembre 2005[52], consĂ©cutivement au dĂ©cret du 5 dĂ©cembre 2005[53] qui dĂ©finit la nouvelle consistance du rĂ©seau routier national et qui prĂ©voit de maintenir dans le rĂ©seau routier national que la partie la plus mĂ©ridionale de la route, entre le dĂ©bouchĂ© de l'A66 et l'Espagne. Cet axe traverse la commune du nord-est au sud-ouest et supporte en 2014 un trafic de 8 061 vĂ©hicules/jour sur la section traversant la commune[54].
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, Saint-Ay est desservie par la ligne réguliÚre n°9 du réseau d'autocars interurbains Ulys[55] qui relie Beaugency - Meung-sur-Loire - Saint Ay - Chaingy - Orléans[56]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routiÚre d'Orléans. à partir du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[57]. Le réseau de bus Rémi remplace donc tous les réseaux départementaux en région Centre-Val de Loire.
Infrastructures ferroviaires
La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, l'une des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare de Saint-Ay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Blois ou Tours et Orléans[58].
Risques majeurs
La commune de Saint-Ay est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă deux risques technologiques : le risque nuclĂ©aire et le risque de transport de matiĂšres dangereuses[59]. Entre 1989 et 2019, cinq arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et deux pour des mouvements de terrains[60].
Risques naturels
La zone inondable de la commune fait partie du val d'Ardoux. La commune de St Ay est presque entiĂšrement hors d'eau, seule une Ă©troite bande entre bord de Loire et ruisseau de la Mauve est classĂ©e en zone inondable de mĂȘme que la vallĂ©e de la Mauve qui peut ĂȘtre envahie par une remontĂ©e des eaux de la Loire. Le bourg de St Ay sâĂ©tend le long du coteau et remonte le long des rives de la Mauve de Saint-Ay. Les quelques biens situĂ©s en zone inondable sont en zone dâalĂ©a trĂšs fort : un camping, une station dâĂ©puration, des courts de tennis et quelques maisons et une rĂ©sidence secondaire[61]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) du val d'Ardoux, approuvĂ© le [62].
Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[63].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[64]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[65].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[66]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[60].
Risques technologiques
Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ©e par le risque nuclĂ©aire. En cas dâaccident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont en effet susceptibles de rejeter dans lâatmosphĂšre de lâiode radioactif. Or la commune se situe partiellement Ă l'intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nuclĂ©aire de Saint-Laurent-des-Eaux. Ă ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux rĂ©sidant dans le pĂ©rimĂštre proche de 20 km de la centrale ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s dâiode stable dont lâingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde dâune exposition Ă de lâiode radioactif[Note 8]. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[68].
La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc et d'un oléoduc exploité par la société Trapil[69], d'une ligne de transport ferroviaire et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A10 et la route départementale D2152)[59] - [70].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Saint-Ay acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[71] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[72]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[73].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[74].
La commune de Saint-Ay n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées »[75]. La commune adhÚre à la communauté de communes du Val des Mauves lors de la création de cette intercommunalité le [76]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 9]. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes des Terres du Val de Loire[77].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Saint-Ay Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[78].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Saint-Ay est alors incluse dans le canton de Huisseau, le district de Beaugency et le dĂ©partement du Loiret[79].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[80]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[81]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[82]. L'acte II intervient en 2003-2006[83], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'Ătat se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de lâadministration territoriale de lâĂtat (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă simplifier l'organisation de lâĂtat.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Saint-Ay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | DerniĂšre pĂ©riode | Type de circonscription | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Beaugency | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795[74] - [79]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[84]. |
Canton | Huisseau | 1790-1801 | Administrative et Ă©lectorale | En 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Saint-Ay est rattachĂ©e au canton de Huisseau[74]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[84]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[85]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
MĂ©un | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[86]. Saint-Ay est alors rattachĂ©e au canton de MĂ©un par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[87] - [74]. | ||
Meung-sur-Loire | 2015- | Ălectorale | La loi du [88] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [89] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Meung-sur-Loire[89]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[90]. | |
Arrondissement | Orléans | 1801- | Administrative | Saint-Ay est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[74] - [87]. |
Circonscription lĂ©gislative | 2e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[91] - [92]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[93]. La rĂ©forme n'affecte pas Saint-Ay qui reste rattachĂ©e Ă la deuxiĂšme circonscription[94]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Saint-Ay est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[95], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Ay, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[96], pour un mandat de six ans renouvelable[97]. Il est composé de 23 membres[98]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Gestion des déchets
Au 31 dĂ©cembre 2016, la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de la rĂ©gion de Beaugency, crĂ©Ă© en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 10] en porte Ă porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă porte ou en points dâapport volontaire, du verre en points dâapport volontaire et des papiers en points dâapport volontaire [101]. Un rĂ©seau de sept dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ)[101]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets est effectuĂ©e dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© Orvade, filiale du groupe VĂ©olia, par dĂ©lĂ©gation de service de la communautĂ© urbaine OrlĂ©ans-MĂ©tropole[102].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Terres du Val de Loire, en application de la loi NOTRe du [103]. Dans ce nouveau cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le [104].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[105]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[106]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[107] - [108].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[109], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[110]. La commune est raccordĂ©e Ă une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 3 500 EH, soit 760 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par VEOLIA EAU - OLIVET[111] - [112].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[113]. Depuis le , la CommunautĂ© de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), aprĂšs la fusion des communautĂ©s de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne situĂ©e dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[114].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[115]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[116].
En 2020, la commune comptait 3 607 habitants[Note 11], en augmentation de 10,27 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Patrimoine
- Le chĂąteau de Voisins est en fait le seul vestige de l'abbaye du mĂȘme nom, dĂ©truite au XIXe siĂšcle. L'abbaye elle-mĂȘme (abbaye fĂ©minine de l'Ordre de Citeaux), Ă©tablie en 1212, avait cessĂ© toute activitĂ© en 1778.
- LâĂ©glise de Saint-Ay date du XIIe siĂšcle et contient les reliques de Saint Ay. Les vitraux Ă©voquent la vie du Saint. La nef centrale contient un sanctuaire mĂ©rovingien. Deux toiles, copies d'Ćuvres de Murillo (La Sainte Famille et l'ImmaculĂ©e Conception) « offertes par l'empereur » en 1855 (d'aprĂšs une inscription sur l'un des cadres), encadrent un orgue de tribune de six jeux datant du XIXe siĂšcle (d'aprĂšs la manufacture responsable de son entretien), disposant d'un clavier de 54 notes et d'un pĂ©dalier en tirasse permanente de 30 notes. L'Ă©glise contient aussi les copies d'une toile de Jusepe de Ribera et d'une autre de François-LĂ©on BĂ©nouville.
- Lâherboretum est un jardin privĂ© de neuf hectares dans le parc du chĂąteau de Voisins, consacrĂ© Ă la sauvegarde d'espĂšces vĂ©gĂ©tales[118].
- La gare de Saint-Ay.
Sites et paysages remarquables
Le , le Val de Loire, rĂ©gion naturelle situĂ©e au niveau du cours moyen de la Loire de Sully-sur-Loire (Loiret) Ă Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'Ă©ducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaĂźt au site une « valeur universelle exceptionnelle (V.U.E.) » fondĂ©e sur la densitĂ© de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intĂ©rĂȘt du paysage fluvial et la qualitĂ© exceptionnelle dâexpressions paysagĂšres hĂ©ritĂ©es de la Renaissance et du SiĂšcle des LumiĂšres. Toute altĂ©ration de la V.U.E. est considĂ©rĂ©e comme une perte pour la mĂ©moire de lâHumanitĂ©[119]. Le prĂ©fet de la rĂ©gion Centre, prĂ©fet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrĂȘtĂ© en date du 15 novembre 2012[DREAL 3]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernĂ©es[DREAL 4], dont Saint-Ay oĂč une frange de son territoire est inscrite et dont le reste du territoire est en zone tampon[DREAL 5].
Personnalités liées à la commune
- Camille LefÚvre (1853-1933), sculpteur français, possédait une résidence secondaire à Saint-Ay ; il est l'auteur du Monument aux morts de cette ville ;
- Beppo de Casa Massimi (1875-1961), industriel de l'aéronautique italien puis français, a vécu et est mort au chùteau de Voisins[120] ;
- François Rabelais (v.1490-1553), médecin et écrivain humaniste français, fit de fréquents séjours au chùteau de Saint-Ay[30] ;
- Robert Sénéchal (1892-1985), industriel, pilote de course automobile et aviateur français, possédait un commerce à Saint-Ay.
Gastronomie
- Le cotignac d'Orléans, gelée de coing, y est fabriqué ;
- Le Saint Ay quinquina est une boisson Ă base de vin, d'oranges amĂšres et de quinquina.
Cadre de vie et loisirs
La commune possÚde le label Ville fleurie (une fleur) attribué au concours des villes et villages fleuris de France[121].
L'école de la commune est l'une des neuf écoles associatives regroupées au Conservatoire de musique à rayonnement départemental d'Orléans[122].
Elle est située sur le sentier de grande randonnée GR 3, qui suit la Loire intégralement du mont Gerbier de Jonc à La Baule, sur une distance de 1 243 km.
La commune est dotée d'un camping municipal. On y trouve aussi un gßte rural, un gßte de France, quatre lieux offrant des chambres d'hÎtes, trois restaurants et deux locations de salles[123].
Monographie
Le baron René de Witte, petit fils de l'archéologue Jean de Witte, publia en 1911 ses recherches dans une monographie dressant l'histoire du village et des familles ayant fait l'histoire de Sant-Ay[124].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Le sceau en argent subsistant de l'abbaye de Voisins est ovale, de 28 millimĂštres de hauteur ; au centre, la Sainte-Vierge est debout, portant sur le bras gauche l'Enfant JĂ©sus qui tient un bouquet de fleurs. On lit autour : Sigillum monasterii de Vicinis.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le pĂ©rimĂštre de sĂ»retĂ© des centrales nuclĂ©aires ayant Ă©tĂ© portĂ© au niveau national de 10 Ă 20 km en 2018, le calendrier national prĂ©voit une distribution dâiode aux populations du rayon 10 Ă 20 km, qui n'en avaient jusqu'Ă prĂ©sent pas Ă©tĂ© destinataires, Ă partir de septembre 2019[67].
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
Références
- « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur unesco.org, Nations Unis, (consulté le ) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - PérimÚtre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO », sur valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le )
- « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Saint-Ay" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Villes les plus proches de Saint-Ay », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
- « Carte géologique de Saint-Ay » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Ay », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille n°362 - Patay de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille n°397 - Beaugency de la carte géologique harmonisée au 1/50 000Úme de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Ay », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- La Mauves de Saint-Ay, carte géoportail avec hydrographie et limites de communes surlignées.
- Autocars Ulys, Ligne 9, horaires.
- SNCF, page recherche de trajet.
- « Réserve naturelle Saint-Mesmin », sur reserves-naturelles.org (consulté le ).
- « Deux directives européennes », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
- « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 13 avril 2007 portant dĂ©signation du site Natura 2000 vallĂ©e de la Loire de Tavers Ă Belleville-sur-Loire (zone spĂ©ciale de conservation) », sur legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie des zones naturelles protégées sur Combleux », sur cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr, l'application cartographique du MinistÚre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 4 mai 2007 portant dĂ©signation du site Natura 2000 vallĂ©e de la Loire du Loiret (zone de protection spĂ©ciale) », sur legifrance.gouv.fr (consultĂ© le ).
- Histoire et patrimoine de Saint-Ay sur ville-saint-ay.fr.
- L'abbaye de Voisins, sur ville-saint-ay.fr.
- Annales de la Société Historique & Archéologique du Gùtinais, tome X, pp. 36-37, 1892.
- Desnoyers, Objets nouvellement entrés au musée historique d'Orléans. Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, pp. 37-38, 1891.
- Carte IGN indiquant la fontaine de Rabelais, sur geoportail.fr.
- François Rabelais à Saint-Ay, sur ville-saint-ay.fr.
- L'abbaye de Voisins
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Gaso. Consultation : janvier 2010.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chaingy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Ătat d'avancement des procĂ©dures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consultĂ© le ), p. 99.
- « Ătat d'avancement des procĂ©dures d'urbanisme dans le Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consultĂ© le ).
- « SCOT Loire Beauce - Délibération du conseil syndical du 29 janvier 2013 », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
- « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
- « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
- « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges », sur http://www.paysloirebeauce.fr/ (consulté le ).
- « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur http://www.pays-sologne-valsud.fr/ (consulté le ).
- « Décret n° 2010-578 du 31 mai 2010 modifiant le décret n° 2009-615 du 3 juin 2009 fixant la liste des routes à grande circulation », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Route nationale française 152 », sur http://images.wikia.com/ (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2005 portant constatation du transfert de routes nationales au Conseil GĂ©nĂ©ral du Loiret », sur http://images.wikia.com/ (consultĂ© le ).
- Décret no 2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du réseau routier national..
- « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
- « Plan du réseau Ulys », sur http://www.ulys-loiret.com/ (consulté le ).
- Fiche horaire de la ligne Nouvelle-Orléans pour la période du au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
- Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur http://web.lexisnexis.fr/, (consulté le ).
- « TER-Gare de Saint-Ay », sur http://www.ter.sncf.com/ (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Risques recensés sur la commune de Saint-Ay », sur http://www.georisques.gouv.fr/.
- PPRI Val d'Ardoux - Rapport de présentation, p. 18.
- PPRI Val d'Ardoux - Rapport de présentation.
- « Saint-Ay - Recensement des cavités souterraines », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomÚne », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Saint-Ay », sur le site « Géorisques » du ministÚre de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
- « Commission locale d'information - Compte rendu de la réunion de bureau du 13 mai 2019 », sur https://www.loiret.fr/ (consulté le ).
- « Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret - Risque nucléaire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matiÚres dangereuses. », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consulté le ).
- Motte 2003, p. 24.
- Motte 2003, p. 23.
- « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Ay », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
- « Ătat de lâintercommunalitĂ© dans le Loiret », sur http://www.adcf.org/, (consultĂ© le ).
- « Fiche de l'EPCI Communauté de communes du val des Mauves », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Recueil des actes administratifs dĂ©partementaux publiĂ© le 12 dĂ©cembre 2016 - ArrĂȘtĂ© du dĂ©cembre 2016 portant fusion des communautĂ©s de communes du Val des Mauves, du canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce Oratorienne et crĂ©ation de la communautĂ© de communes des Terres du Val de Loire », sur http://www.loiret.gouv.fr/ (consultĂ© le ) p. 146.
- Bloch 1906, p. 157.
- Prudhomme 1798, p. 162.
- « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 3.
- « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 41-46.
- « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 61-72.
- « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/, p. 118-138.
- GĂ©rard Lang, « Le Code officiel gĂ©ographique (COG) - 4.3. : lâĆuvre rĂ©volutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consultĂ© le ).
- « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
- « ArrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 46 », sur https://gallica.bnf.fr (consultĂ© le ).
- « LOI no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
- « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur http://questions.assemblee-nationale.fr/, (consulté le ).
- « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur http://www.vie-publique.fr/ (consulté le ).
- « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des siÚges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
- « Carte du découpage législatif du Loiret », sur http://www.elections-legislatives.fr/ (consulté le ).
- « Rattachements dans le Loiret avant et aprÚs la réforme de 2010 », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Rattachements administratifs de la commune de Saint-Ay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
- « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- « Présentation du SMIRTOM de la région de Beaugency » [archive du ], sur smirtom-beaugency.fr (consulté le ).
- « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public dâĂ©limination des dĂ©chets », sur http://www.orleans-metropole.fr/ (consultĂ© le ), p. 31-36.
- « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur http://www.loiret.gouv.fr/, (consulté le ), p. 4.
- « Communauté de communes des Terres du Val de Loire - ProcÚs-verbal du conseil communautaire du 4 janvier 2017 », sur http://www.chaingy.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
- AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur http://amf83.fr/, (consulté le ).
- Les services publics d'eau et d'assainissement , p. 16.
- « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 », sur http://www.eau-loire-bretagne.fr/ (consulté le ).
- « Station d'épuration de Saint-Ay », sur http://www.sandre.eaufrance.f (consulté le ).
- « Tout savoir sur lâassainissement non collectif », sur le portail ministĂ©riel de l'assainissement non collectif (consultĂ© le ).
- « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 », sur http://www.services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site de l'herboretum du chùteau de Voisins. l'association de l'herboretum n'est plus domiciliée au Chùteau de Voisins qui est maintenant une résidence privée depuis le 18/11/2017.
- « Val de Loire patrimoine mondial - Plan de gestion », sur culturecommunication.gouv.fr, site de la DRAC Centre-Val de Loire (consulté le )
- « Cote 19800035/445/59626 », base Léonore, ministÚre français de la Culture.
- Site des Villes et villages fleuris de France
- « Union des Conservatoires et Ăcoles de Musique du loiret », sur ucem45.com, (consultĂ© le ).
- Saint-Ay, activités économiques.
- Witte, René de., Huisseau, Patay, Saint-Ay et leurs environs, Paris, Res universis, , 110 p. (ISBN 2-87760-775-5 et 9782877607759, OCLC 463520978, lire en ligne).
Inventaire national du patrimoine naturel
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Ay » (consulté le ).
- « Site Natura 2000 n° FR2400528 - Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire - fiche détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Site Natura 2000 n° FR2410017 - Vallée de la Loire du Loiret - fiche détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Ay », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 240000022 - Ile de Mareau et environs - fiche de synthÚse », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 240000022 - Ile de Mareau et environs - fiche descriptive. », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche de synthÚse », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise - fiche descriptive. », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire
- « Découpage communal de la ZNIEFF 240000022 - Ile de Mareau et environs », sur carmen.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage communal de la ZNIEFF 240030651 - La loire orléanaise », sur carmen.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Le plan de gestion pour le Val de Loire Patrimoine Mondial », sur centre.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
- « ArrĂȘtĂ© du 15 novembre 2012 approuvant le plan de gestion pour le Val de Loire Patrimoine Mondial », sur centre.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie du Val de Loire Patrimoine Mondial - secteur Orléans-Meung-sur-Loire », sur centre.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
Ouvrages
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Rapports
- Plan de prévention des risques d'inondations dans le Val d'Ardoux : Rapport de présentation, (lire en ligne) - RÚglement - Carte du zonage réglementaire de Saint-Ay.
- Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement (lire en ligne)
- Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)