Coing
Le coing est le fruit du cognassier (Cydonia oblonga). Piriforme et volumineux, il est cotonneux en surface et, à maturité, il est jaune et trÚs odorant.
La maturitĂ© complĂšte du coing demande un climat mĂ©diterranĂ©en Ă longue pĂ©riode de chaleur (Portugal, GrĂšce...). Il peut alors ĂȘtre consommĂ© cru. Dans les rĂ©gions moins mĂ©ridionales, au climat tempĂ©rĂ© plus frais, ce n'est pas le cas sauf pour certaines variĂ©tĂ©s Ă court cycle de fructification (Cognassier Aromatnaya, Cognassier Kuganskaya) qui peuvent parfois arriver Ă maturitĂ© quasi complĂšte par un automne particuliĂšrement chaud. Sinon, les coings restent durs, astringents et acides et ne peuvent ĂȘtre consommĂ©s qu'aprĂšs cuisson. Une ancienne mĂ©thode les laissait exposĂ©s aux gelĂ©es pour les ramollir et Ă©liminer un peu de tanin.
Les fruits sont utilisĂ©s principalement pour confectionner des gelĂ©es, des confitures, de la pĂąte ou des gĂąteaux. Les coings peuvent Ă©galement ĂȘtre rĂŽtis au four, ou ĂȘtre utilisĂ©s dans la prĂ©paration de tajines de mouton ou de volaille. Enfin, le coing peut ĂȘtre distillĂ© et l'on en obtient ainsi une liqueur. En Europe de l'Est, le coing est utilisĂ© comme lĂ©gume, dont on fait une soupe d'hiver, on trouve Ă©galement de la liqueur.
Le fruit Ă©tait connu dans la GrĂšce antique. Sa variĂ©tĂ© la plus apprĂ©ciĂ©e venait de la rĂ©gion de La CanĂ©e (« Kydonia ») sur la cĂŽte nord-ouest de la CrĂšte : elle Ă©tait appelĂ©e « ÎŒáżÎ»ÎżÎœ ÎșÏ ÎŽÏÎœÎčÎżÎœ (MĂȘlon Kudonion) », soit « pomme de Cydon », d'oĂč le nom scientifique du genre, « Cydonia », attribuĂ© au cognassier.
Caractéristiques botaniques
Comme la pomme ou la poire, le coing est au niveau botanique un faux-fruit dĂ©rivant d'un ovaire infĂšre adhĂ©rent. AprĂšs la fĂ©condation, le rĂ©ceptacle floral se dĂ©veloppe en mĂȘme temps que le fruit. Le pĂ©ricarpe est charnu Ă l'extĂ©rieur et cartilagineux Ă l'intĂ©rieur (trognon, nom vulgaire correspondant Ă l'endocarpe que l'on peut assimiler Ă un noyau). Le vrai fruit est ce trognon issu de la transformation de l'ovaire, formant un noyau peu lignifiĂ© qui contient les graines « les pĂ©pins » distribuĂ©s dans cinq loges carpellaires. Le coing est donc un piridion pour les botanistes[1].
Valeur nutritive
Coing cru valeur nutritive pour 100 g, d'aprĂšs DTU[2] et Phenol-Explorer[3] | |||
eau : 83,3 g | cendres totales : 0,4 g | fibres : 1,9 g | valeur énergétique : 57 kcal |
protéines : 0,4 g | lipides : 0,1 g | glucides : 15,3 g | sucres simples : 13,3 g |
oligo-éléments | |||
potassium : 197 mg | magnésium : 8 mg | phosphore : 17 mg | calcium : 11 mg |
sodium : 4 mg | cuivre : 0,13 mg | fer : 0,70 mg | zinc : ”g |
vitamines | |||
vitamine C : 15 mg | vitamine B1 : 20 ”g | vitamine B2 : 30 ”g | vitamine B3 : 200 ”g |
vitamine B5 : 81 ”g | vitamine B6 : 40 ”g | vitamine B9 : 0 ”g | vitamine B12 : 0 ”g |
vitamine A : 2 UI | rétinol : 0 ”g | vitamine E : ”g | vitamine K : ”g |
acides gras | |||
saturés : 0,0 mg | mono-insaturés : 0,0 mg | poly-insaturés : 0,0 mg | cholestérol : 0 mg |
Comme les poires, les coings contiennent des amas de cellules « pierreuses » (sclérenchymateuses) donnant à leur chair une consistance granuleuse.
Les coings sont des fruits acides (pH autour de 3,7 pour plusieurs cultivars[4]). Ils contiennent de l'acide malique (0,78 %), tartrique (0,22 %), acétique (0,12 %), oxalique (0,06 %) et trÚs peu d'acide citrique.
Les sucres prédominants sont le fructose (10,8 %) puis le glucose (5,1 %). Les fruits crus sont en général riches en fibres alimentaires et en pectines (0,53 % de la matiÚre fraßche comme pour la pomme).
Points forts du coing[5] : contient trÚs peu de graisses saturées, de cholestérol et de sodium. C'est une bonne source de fibres alimentaires et de cuivre et une trÚs bonne source de vitamine C.
Polyphénols
Les coings sont riches en polyphénols.
Polyphénols totaux du coing cru d'aprÚs Silva. et al.[6] 2002 | |
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Peau | Pulpe |
243 - 1 738 mg/kg | 11,7 - 268,3 mg/kg |
Les trois classes de polyphénols les plus abondants sont : les acides phénols, les flavanols et les flavonols.
Coing, cru, pelé | |||
Acides hydroxycinnamiques | |||
acide 3-caféylquinique : 3,70 mg | acide 4-caféylquinique : 0,52 mg | acide 5-caféylquinique : 8,59 mg | acide 3,5-dicaféylquinique : 0,58 mg |
Flavanols et proanthocyanidols | |||
(+)-catéchine : 0,75 mg | (-)-épicatéchine : 0,67 mg | procyanidine dimÚre B1 : 0,73 mg | procyanidine dimÚre B2 : 1,34 mg |
procyanidine dimĂšre B3 : 0,10 mg | procyanidine dimĂšre B4 : 0,24 mg | procyanidine dimĂšre B5 : 0,12 mg | procyanidine tridimĂšre C1 : 0,94 mg |
Flavonols | |||
quercétine 3-O-galactoside : 0,08 mg | quercétine 3-O-rutinoside : 0,51 mg |
On trouve des acides phénoliques : plusieurs esters de l'acide caféique et de l'acide quinique, comme l'acide chlorogénique (acide 5-caféylquinique), composant actif des feuilles d'artichauts ou du café. Ce sont des antioxydants protégeant le LDL et l'acide linolénique des attaques oxydatives.
Les coings crus sont astringents en raison de leur richesse en flavanols monomÚres et oligomÚres (les tanins condensés ou proanthocyanidols).
La cuisson en milieu acide produit une décomposition des tanins condensés amer-astringents en anthocyanidols (cyanidol et delphinidol), pigments colorés brun cramoisi, sans astringence.
Les flavonols sont aussi abondants[8] : quercétine 3-rhamnoside, quercétine 3-xyloside, quercétine 3-galactoside, rutine, kaempférol 3-glucoside et kaempférol 3-rutinoside.
La flaveur typique du coing vient principalement du 2-méthyle-2-butenoate[9], développant une flaveur fruitée.
Le composé phénolique le plus important de la confiture de coing est l'acide 5-O-caféyl quinique et celui de la gelée est le quercétol 3-galactoside.
Utilisation
Le coing était déjà cultivé depuis 4 000 ans dans l'ancienne Perse et l'Anatolie. Il a été un fruit trÚs apprécié en Europe et en Asie centrale, entre les XVIe et XVIIIe siÚcles mais a depuis perdu beaucoup de sa faveur dans ces régions[10].
Alimentation
Le coing, aromatique et riche en pectines, permet l'élaboration de gelées et de pùtes.
On ajoute parfois quelques dés de coing aux tartes aux pommes, à la confiture ou à la compote de pommes pour en améliorer la saveur.
Le terme « marmelade », signifiait à l'origine « confiture de coing ». Il dérive du portugais marmelada, qui a conservé ce sens, et dérive du nom portugais du fruit marmelo[11] - [12].
La pulpe du fruit devient rouge aprÚs un long temps de cuisson. En Espagne, au Venezuela, en Argentine, au Chili et en Uruguay, il est cuit pour faire un bloc de pùte rougeùtre appelé dulce de membrillo consommé en sandwich avec du manchego.
Dans la cuisine maghrébine, le coing est un ingrédient des tajines préparées avec de l'épaule et du carré de cÎtelettes de mouton, ou jarret de veau[13].
Dans les Balkans, on fabrique un alcool de coing.
La gelée de coing est la base du cotignac.
En Chine, une boisson trÚs riche en vitamine C est fabriquée à base de coings par la société japonaise Asahi Beer[14].
MĂ©dicinale
Dans certaines régions d'Afghanistan, les graines de coing sont recueillies et bouillies, puis ingérées pour lutter contre la pneumonie.
Selon la tradition locale maltaise, une cuillÚre à café de confiture dissoute dans une tasse d'eau bouillante soulage l'inconfort intestinal.
C'était un des constituants du diaprun solutif de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siÚcle[15].
Le coing, dont certains sâattachent Ă penser quâil Ă©tait la pomme dâor du jardin des HespĂ©rides, aurait, confit au miel, calmĂ© les pleurs et les agitations du jeune Zeus. Lâastringence du coing due Ă ses tanins, ainsi que celles dues Ă ses fibres (pectines) sont les principales propriĂ©tĂ©s de ce fruit en mĂ©decine Hippocratique. Les vertus Ă©taient nombreuses : surtout digestives et antitoxiques (remĂšde favorisant la digestion, soignant les diarrhĂ©es, les entĂ©rites, antidote contre les poisons, remĂšde contre la toux et autres pharyngite ou laryngite, contre les brĂ»lures, les engelures, les gerçures des lĂšvres et ⊠les hĂ©morroĂŻdes, grĂące Ă une dĂ©coction faite avec le mucilage entourant les graines.
Pline
Pline l'Ancien écrivait déjà [16] :
« Cuits ou crus, on les applique en forme de cĂ©rat dans les douleurs dâestomac. Le duvet qui les couvre guĂ©rit les anthrax. Cuits dans du vin et appliquĂ©s avec de la cire, les coings rendent les cheveux aux tĂȘtes chauves. Ceux que lâon confit crus dans du miel sont laxatifs; ils ajoutent beaucoup Ă la suavitĂ© du miel, et le rendent meilleur Ă lâestomac. Quant Ă ceux que lâon confit cuits dans du miel, quelques-uns les font piler avec des feuilles de roses bouillies, et les donnent pour aliment dans les maladies de lâestomac.
Le suc des coings crus est bon pour la rate, pour lâorthopnĂ©e, pour lâhydropisie ainsi que pour les affections des mamelles, pour les condylomes et les varices. Les fleurs fraĂźches ou sĂ©chĂ©es sâemploient dans les ophtalmies, les hĂ©moptysies et les pertes. En les pilant avec du vin doux, on en fait un suc adoucissant, qui est avantageux dans le flux cĂ©liaque et dans les affections du foie. Avec la dĂ©coction de ces fleurs on fait des fomentations dans les chutes de la matrice et du rectum. On tire des coings une huile que nous avons appelĂ©e mĂ©linum (XIII, 2, 6) : pour cela il faut quâils ne soient pas venus dans des lieux humides, ce qui fait quâon estime le plus ceux de la Sicile. Le coing struthie, quoique trĂšs voisin des prĂ©cĂ©dents, est moins bon. On trace sur le sol, autour de la racine de ce cognassier, un cercle avec la main gauche, et on lâarrache en la nommant, et en disant pour qui on lâarrache : portĂ©e en amulette, elle guĂ©rit les Ă©crouelles. »
Rabelais : Panurge et le coing
« Quant Ă Panurge, il sâĂ©crie :
â Mangez un peu de ce pastĂ© de coins : ilz ferment proprement lâorifice du ventricule a cause de quelque stypticitĂ© joyeuse qui est en eulx, et aydent a la concoction premiĂšre.
â Mangez un peu de ce pĂątĂ© de coings : ces fruits ferment comme il faut lâorifice du ventricule grĂące Ă quelque heureuse propriĂ©tĂ© astringente quâils possĂšdent, et aident Ă la premiĂšre digestion. »
â Rabelais, Tiers Livre, chapitre 32[17]
Hildegarde de Bingen
TrÚs célÚbre diététicienne de son époque, Hildegarde de Bingen (1098-1179) écrit à propos du coing :
« Le cognassier est plus froid : il est assimilĂ© Ă la ruse, qui est tantĂŽt utile, tantĂŽt inutile; mais ses feuilles et son bois ne sont pas trĂšs utiles pour lâusage de lâhomme; son fruit est chaud et sec, il a un bon tempĂ©rament, et, quand il est mĂ»r, mangĂ© cru, il ne fait de mal ni aux malades ni aux bien-portants. Cuit ou grillĂ©, il est trĂšs bon Ă manger pour les bien-portants et pour les malades. De fait, celui qui est attaquĂ© par la goutte doit souvent manger de ce fruit, cuit ou grillĂ©; ainsi la goutte sâapaise en lui, si bien quâelle ne blesse pas ses sens et nâabĂźme pas ses membres.
Celui qui crache beaucoup de salive mangera souvent de son fruit, cuit ou grillĂ© : il assĂ©chera lâintĂ©rieur de son organisme, de sorte que la salive diminuera en lui. Lorsque, chez un homme, se trouvent des ulcĂšres ou de la fĂ©tiditĂ©, il devra faire cuire ou griller ce mĂȘme fruit, le placer sur les plaies avec dâautres condiments, et il guĂ©rira. »
Production
Production en tonnes, pour 2004-2005, 2017 FAOSTAT (FAO) Base de données de la FAO | |||||||
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2004 | 2005 | 2017 | |||||
Turquie | 110 000 | 31 % | 110 000 | 28 % | 174 038 | 25 % | |
Chine | 84 500 | 24 % | 88 000 | 22 % | 112 783 | 16 % | |
Maroc | 28 000 | 7 % | 30 000 | 8 % | 45 746 | 7 % | |
Argentine | 25 667 | 7 % | 25 667 | 7 % | 27 400 | 4 % | |
Iran | 25 000 | 7 % | 25 000 | 6 % | 78 777 | 11 % | |
Uruguay | 9 000 | 3 % | 9 000 | 2 % | 4 859 | 0,7 % | |
Russie | 7 310 | 2 % | 8 000 | 2 % | 5 855 | 0,8 % | |
Roumanie | 8 000 | 2 % | 8 000 | 2 % | 5 878 | 0,8 % | |
Mexique | 7 550 | 2 % | 7 550 | 2 % | 5 030 | 0,7 % | |
Monde | 381 309 | 100 % | 391 721 | 100 % | 692 262 | 100 % |
Sur le long terme, la Turquie a toujours dominé la production de coing.
Il existe un cognassier de Chine (Pseudocydonia sinensis, æšç mugua), une espĂšce diffĂ©rente du cognassier commun d'Europe et du Moyen orient (Cydonia oblonga). Il donne des fruits plus gros et Ă©galement comestibles mais ayant surtout une utilisation mĂ©dicinale. Bien qu'il croisse en Europe et en Californie, il n'y est cultivĂ© que comme plante ornementale. Le cognassier Cydonia oblonga, domestiquĂ© en Asie centrale, a Ă©tĂ© introduit au Xinjiang par la route de la soie dĂšs les temps anciens[18]. Il est maintenant cultivĂ© sous le nom de æŠ æĄČ wenpo,dans les provinces du Xinjiang, Shaanxi, Jiangxi et Fujian[19] - [20].
La Chine qui n'avait qu'une production assez faible de coings, ne commence à rentrer dans les statistiques de la FAO qu'en 1985 avec une production 2 000 tonnes. Entre 1991 et 2001, sa production fait un grand bond en avant puisqu'elle est multipliée par 18 (elle passe de 5000 à 90 000 tonnes), puis sa production se stabilise et recommence à croßtre lentement aprÚs 2011.
En Iran, la production de coing a cru trĂšs rapidement entre 2008 et 2015. C'est maintenant le troisiĂšme producteur mondial.
L'Algérie est devenu un producteur de coings important dans les années 2005 (avec 6 422 tonnes) ; en 2017, avec 12 400 t elle atteint 1,7 % de la production mondiale.
En Europe , l'Espagne est le premier producteur avec 8 405 tonnes en 2017.
Calendrier républicain
Le nom du coing fut attribué au 28e jour du mois de brumaire du calendrier républicain français[21], généralement chaque 18 novembre du calendrier grégorien.
Références
- Entrée « coing », sur Biologie et Multimédia, Faculté de biologie de l'université Paris-VI (Pierre-et-Marie-Curie / Jussieu) (consulté le ).
- DTU
- INRA
- I. Rodriguez-Guisado, Fca Hernandez, P. Melgarejo, P. Legua, R. Martinez, « Chemical, morphological and organoleptical characterisation of five Spanish quince tree clones (Cydonia oblonga Miller) », Scientia Horticulturae, vol. 122,â , p. 491-496
- Nutrition Data
- Silva BM, Andrade PB, Ferreres F, Domingues AL, Seabra RM, Ferreira MA., « Phenolic profile of quince fruit (Cydonia oblonga Miller) (pulp and peel) », J Agric Food Chem., vol. 50, no 16,â , p. 4615-8
- INRA
- (en) Fereidoon Shahidi, Marian Naczk, Phenolics in Food and Nutraceuticals, CRC Press, (ISBN 1-58716-138-9)
- L. Schreyen, P Dirinck, P Sandra, N Schamp, « Flavor analysis of Quince », J Agric. Food Chem, vol. 27, no 4,â
- Jules Janick, Robert E. Paull, The Encyclopedia of Fruit and Nuts, CABI, , 954 p..
- Wilson, C. Anne. The Book of Marmalade: Its Antecedents, Its History and Its Role in the World Today (Together with a Collection of Recipes for Marmalades and Marmalade Cookery), University of Pennsylvania Press, Philadelphia. Revised Edition 1999. (ISBN 0-8122-1727-6)
- "Marmalade" in Online Etymology Dictionary, © 2001 Douglas Harper apud Dictionary.com
- Latifa Bennani Smires, La Cuisine marocaine, Ăditions J.-P. Taillandier, Paris, 1971, p. 115-116.
- éæżćż, « æ°çæŠ æĄČççšéććć±ćæŻ [Usages et perspectives de dĂ©veloppement du coing (Cydonia oblonga)] ».
- D'aprĂšs Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Ăditions ACL, Nantes, 1986.
- Pline l'Ancien, Histoire naturelle, tome second, Livre XXIII â Traduction française : Ă. LittrĂ©.
- Rabelais, Ćuvres complĂštes en français ancien et moderne, Seuil.
- Robert N. Spengler, Fruit from the Sands: The Silk Road Origins of the Foods We Eat, Univ of California Press, , 392 p.
- æŠ æĄČ ïŒè·èç§æŠ æĄČć±çæšïŒ, « 01/12/2019 »
- Flora of China, eFloras.org, « Cydonia oblonga Miller » (consulté le )
- Ph. Fr. Na. Fabre d'Ăglantine, Rapport fait Ă la Convention nationale dans la sĂ©ance du 3 du second mois de la seconde annĂ©e de la RĂ©publique Française, p. 20.