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Flore de Madagascar

L'inventaire de la flore de Madagascar compte de plus de 12 000 espĂšces de plantes vasculaires et non vasculaires. La fonge (champignons) est encore mal connue.

satrana-espĂšce de palmier Ă  Madagascar
De gauche Ă  droite et de haut en bas :

Environ 83 % des plantes vasculaires de Madagascar sont endĂ©miques Ă  l'archipel. Parmi ces endĂ©miques, 85% des 900 espĂšces d'orchidĂ©es malgaches sont effectivement uniques Ă  Madagascar ; environ 200 espĂšces de palmiers, six espĂšces de baobabs et des espĂšces emblĂ©matiques comme l'arbre du voyageur et la pervenche de Madagascar.

Ce taux trĂšs Ă©levĂ© d'endĂ©misme tient au long isolement de Madagascar aprĂšs sa sĂ©paration des terres africaines et indiennes au MĂ©sozoĂŻque, il y a respectivement 150 Ă  160 et 84 Ă  91 millions d'annĂ©es. Cependant, il reste peu de lignĂ©es de plantes de l'ancienne flore du Gondwana ; la plupart des groupes de plantes prĂ©sentes Ă  l'Ă©poque contemporaine ont immigrĂ© par dispersion transocĂ©anique bien aprĂšs la sĂ©paration des continents.

AprĂšs sa sĂ©paration continentale Madagascar a probablement connu une pĂ©riode sĂšche et les forĂȘts tropicales humides ne se sont Ă©tendues que plus tard, de l'OligocĂšne au MiocĂšne, lorsque les prĂ©cipitations ont augmentĂ©. Aujourd'hui, au Quaternaire, les forĂȘts humides, y compris celles des basses terres, se trouvent principalement sur le plateau oriental oĂč l'air humide de l'ocĂ©an Indien se condense en pluie, arrĂȘtĂ© par un escarpement. Une grande partie des hautes terres centrales, dans l'Ă©corĂ©gion des forĂȘts subhumides, est aujourd'hui dominĂ©e par des prairies, lesquelles sont largement considĂ©rĂ©es comme le rĂ©sultat de la transformation humaine rĂ©cente du paysage, mais certaines sont peut-ĂȘtre plus anciennes. La prairie se prĂ©sente sous la forme d'une mosaĂŻque avec des bois et des broussailles, y compris la forĂȘt de tapia et des fourrĂ©s de feuillus durs sur les hautes montagnes. Les forĂȘts sĂšches et les forĂȘts succulentes se trouvent dans la partie occidentale plus sĂšche et se transforment en fourrĂ©s Ă©pineux uniques dans le Sud-Ouest, lĂ  oĂč les prĂ©cipitations sont les plus faibles et la saison humide la plus courte. Les mangroves sont prĂ©sentes sur la cĂŽte Ouest, et une variĂ©tĂ© d'habitats de zones humides avec une flore adaptĂ©e se trouvent dispersĂ©s Ă  travers l'Ăźle.

La premiĂšre prĂ©sence humaine sur les cĂŽtes de Madagascar remonte seulement Ă  2 000, voire 4 000 ans, la colonisation de l'intĂ©rieur des terres n'ayant eu lieu que quelques siĂšcles plus tard. Les Malgaches ont utilisĂ© la flore indigĂšne Ă  diverses fins, y compris l'alimentation, la construction et la mĂ©decine. Les plantes exotiques ont Ă©tĂ© introduites par les premiers colons, notamment français, puis par les commerçants, et beaucoup sont devenues importantes pour l'agriculture locale. Parmi elles, le riz, plat de base de la cuisine malgache, cultivĂ© en terrasses dans les hauts plateaux, l'igname, le taro, le niĂ©bĂ© et la banane plantain. Les cultures de plantation sont notamment le litchi, les clous de girofle, le cafĂ© et la vanille, cette derniĂšre Ă©tant au XXIe siĂšcle l'un des principaux produits d'exportation du pays. Plus de 1 300 espĂšces et variĂ©tĂ©s introduites sont rĂ©pertoriĂ©es, dont environ 600 se sont naturalisĂ©es et dont certaines sont devenues envahissantes.

La croissance de la population humaine et l'activitĂ© Ă©conomique exercent des pressions sur la vĂ©gĂ©tation naturelle de l'Ăźle, notamment par le biais d'une dĂ©forestation massive. Le taux d'endĂ©misme Ă©levĂ© et la grande richesse en espĂšces, associĂ©s Ă  une forte diminution de la vĂ©gĂ©tation d'origine, font de l'Ăźle un point chaud de la biodiversitĂ© mondiale. Pour prĂ©server les habitats naturels, environ 10 % de la superficie sont protĂ©gĂ©s, incluant les sites du patrimoine mondial du Tsingy de Bemaraha et des forĂȘts tropicales de l'Atsinanana. Alors qu'historiquement c'Ă©taient surtout les naturalistes français qui s'occupaient de dĂ©crire la flore de Madagascar, un certain nombre d'herbiers, de jardins botaniques, d'universitĂ©s et d'institutions nationales et internationales du monde entier documentent aujourd'hui sa diversitĂ© vĂ©gĂ©tale et s'engagent dans sa conservation.

Diversité et endémisme

Taux de répartition de la biodiversité (modélisation NOAA-NASA).

Madagascar a Ă©tĂ© dĂ©crit comme « parmi les endroits les plus uniques au monde floristiquement parlant »[1] - [2]. Selon le Catalogue des plantes de Madagascar (2018), 343 familles de plantes vasculaires et de bryophytes sont recensĂ©es, soit quelque 12 000 espĂšces. La plupart des groupes de vĂ©gĂ©taux sont encore insuffisamment Ă©tudiĂ©s[3] - [4] - [5] - [6]. Parmi les plantes vasculaires, 83 % ne sont connues que sur cette Ăźle. Cinq familles entiĂšres de plantes dicotylĂ©dones sont endĂ©miques de Madagascar : Asteropeiaceae, Barbeuiaceae, Physenaceae, Sarcolaenaceae et Sphaerosepalaceae[7] - [3]. Au moins 96 % des arbres et arbustes malgaches sont estimĂ©s endĂ©miques[8].

Plantes vasculaires

Détail d'une orchidée jaune, à six tépales en étoile
Angraecum sesquipedale (Étoile de Madagascar), une des 900 orchidĂ©es malgaches.

Les Ptéridophytes

Parmi les plantes sans fleur - fougĂšres, lycophytes et alliĂ©es - comptent environ 570 espĂšces dĂ©crites Ă  Madagascar ; environ la moitiĂ© d'entre elles sont endĂ©miques. Parmi les Cyatheaceae - fougĂšres arborescentes Ă©cailleuses originaires des forĂȘts humides - seules trois espĂšces sur les 47 dĂ©crites sont endĂ©miques[9]. Six conifĂšres du genre Podocarpus - tous endĂ©miques - et un cycadophyte (Cycas thouarsii), sont originaires de l'Ăźle[7] - [10] - [11].

Les Angiospermes

Chez les plantes Ă  fleurs (angiospermes), les groupes basaux et les magnoliidĂ©es totalisent environ 320 espĂšces malgaches dont quelque 94 % endĂ©miques. Les familles les plus riches en espĂšces sont les Annonaceae, Lauraceae, Monimiaceae etMyristicaceae, principalement reprĂ©sentĂ©es par des arbres, des arbustes et des lianes, outre la famille Ă©tendue des poivriers herbacĂ©s (Piperaceae)[7].

Les monocotylĂ©dones sont trĂšs diversifiĂ©es. Avec plus de 900 espĂšces, dont 85 % endĂ©miques, les orchidĂ©es (Orchidaceae) constituent la famille la plus riche en espĂšces sur l'Ăźle. Les palmiers (Arecaceae) comptent environ 200 espĂšces Ă  Madagascar (la plupart dans le vaste genre Dypsis), soit plus de trois fois plus qu'en Afrique continentale ; toutes sauf cinq sont endĂ©miques. Parmi les autres grandes familles de monocotylĂ©dones figurent les pandanacĂ©es avec 88 espĂšces endĂ©miques de pandanus (Pandanus), que l'on trouve principalement dans les habitats humides Ă  trĂšs humides, et les Asphodelaceae, endĂ©miques pour la plupart, et plus de 130 espĂšces succulentes endĂ©miques du genre Aloe. Les graminĂ©es (Poaceae, environ 550 espĂšces[12]) et les Cyperaceae (environ 300 sp.) sont bien reprĂ©sentĂ©es mais avec un taux d'endĂ©misme plus faible (respectivement 40 %[12] et 37 %).

L'endémique Arbre du voyageur (Ravenala madagascariensis), emblÚme national et largement planté, est la seule espÚce malgache de la famille des Strelitziaceae[7].

Haut de la tige d'une plante succulente et Ă©pineuse, Ă  fleurs jaunes
Euphorbia iharanae, succulente endémique du Nord de Madagascar.

Les Eudicotylédones représentent l'essentiel de la diversité végétale de Madagascar et les familles les plus riches en espÚces sont[7] :

  • Fabaceae (662 espĂšces dont 77 % endĂ©miques), dont beaucoup d'arbres des forĂȘts malgaches, comme le bois de palissandre (genre Dalbergia) ;
  • Rubiaceae (632 espĂšces dont 92 % endĂ©miques), avec plus de 100 espĂšces de Psychotria et 60 essences de CafĂ©ier, majoritairement endĂ©miques ;
  • Asteraceae (535 espĂšces dont 81 % endĂ©miques), avec plus de 100 espĂšces endĂ©miques dans le genre Helichrysum ;
  • Acanthaceae (500 espĂšces dont 94 % endĂ©miques), avec 90 espĂšces endĂ©miques dans le genre Hypoestes ;
  • Euphorbiaceae (459 espĂšces dont 94 %endĂ©miques), en particulier les vastes genres Croton et Euphorbe ;
  • Malvaceae (486 espĂšces dont 87 % endĂ©miques), notamment le vaste genre Dombeya (177 espĂšces dont 97% endĂ©miques) et 7 des 9 espĂšces connues de baobabs (Adansonia), dont 6 sont endĂ©miques ;
  • Apocynaceae (363 espĂšces dont 93 % d'endĂ©miques), dont l'illustre Pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus) ;
  • Melastomataceae (341 espĂšces dont 98 % endĂ©miques), reprĂ©sentĂ©es surtout par des arbres et des arbustes.

Parmi les Eudicotylédones, Crassula micans est un exemple de pseudo-extinction[13]. Cette espÚce du genre Crassula a été collectée une premiÚre fois en 1770, mais n'a été retrouvée qu'en 2000, alors que les botanistes la croyaient éteinte[14] - [15].

Plantes non vasculaires (Bryophytes et associées)

Un inventaire de 2012 recense 751 espĂšces et taxons infraspĂ©cifiques de mousses, 390 hĂ©patiques et trois anthocĂ©rotes. Environ 34 % des mousses et 19 % des hĂ©patiques sont endĂ©miques. On ignore combien de ces espĂšces ont disparu depuis leur dĂ©couverte, et il en reste probablement un certain nombre Ă  dĂ©crire[4].

Algues

The natural history of Madagascar annonce une riche flore endĂ©mique de diatomĂ©es malgaches. La flore algale de Madagascar, en particulier les micro-algues comme les diatomĂ©es, est encore trĂšs mal connue. Des sĂ©diments lacustres ont permis de reconstituer les variations palĂ©oclimatiques de l'Ăźle[16]. Quelque 134 espĂšces diatomĂ©es d'eau douce ont Ă©tĂ© recensĂ©es dont la plupart issues de dĂ©pĂŽts fossiles [5].

Fonge (champignons, lichens)

De nombreuses espÚces de champignons restent trÚs probablement encore à décrire à Madagascar[6]. Un certain nombre d'espÚces sont consommées dans le pays, en particulier des genres Auricularia, Lepiota, Cantharellus (chanterelles) et Russula (russules)[6] - [17]

La plupart des espĂšces ectomycorhiziennes poussent dans des plantations d'eucalyptus et de pins introduits et aussi dans les forĂȘts indigĂšnes de tapia (Uapaca bojeri)[6].

Cinq cents espÚces de lichens ont été répertoriées pour Madagascar (2016) mais le nombre réel a été estimé au moins au double[18]

Le champignon chytride Batrachochytrium dendrobatidis, responsable de la chytridiomycose, maladie infectieuse qui menace les populations d'amphibiens du monde entier, a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme absent de Madagascar. Il a Ă©tĂ© signalĂ© en 2010 puis confirmĂ© dans diverses rĂ©gions et pour de nombreuses familles de grenouilles, alertant les scientifiques sur un nouveau danger pour la faune des grenouilles de l'archipel, dĂ©jĂ  menacĂ©e[19].

Types de végétation

Deux cartes de Madagascar, montrant la couverture terrestre Ă  gauche et la topographie Ă  droite
Couverture terrestre Ă  gauche (la ceinture vert foncĂ© correspond Ă  la forĂȘt humide) et topographie Ă  droite.

Couverture terrestre selon l'Atlas de la végétation de Madagascar (2007)[20].

Madagascar prĂ©sente des types de vĂ©gĂ©tation contrastĂ©s et uniques, dĂ©terminĂ©s principalement par la topographie, le climat et la gĂ©ologie. Un escarpement prononcĂ© Ă  l'Est capte la majeure partie des prĂ©cipitations apportĂ©es par les alizĂ©s de l'ocĂ©an Indien. Par consĂ©quent, la ceinture orientale abrite la plupart des forĂȘts humides, tandis que l'Ouest a une vĂ©gĂ©tation plus sĂšche. La rĂ©gion de l'ombre pluviomĂ©trique du Sud-Ouest a un climat semi-aride. Les Hautes Terres du Centre, au-dessus de 800 m, prĂ©sentent quelques hautes montagnes, mĂȘme si le point culminant de l'Ăźle, soit 2 876 m, est situĂ© au nord dans le massif du Tsaratanana. Les tempĂ©ratures sont plus Ă©levĂ©es sur la cĂŽte ouest, avec des moyennes annuelles pouvant atteindre 30 °C, tandis que les massifs Ă©levĂ©s ont un climat frais avec une moyenne annuelle de 5 °C. La gĂ©ologie de Madagascar se caractĂ©rise par des roches de socle principalement magmatiques et mĂ©tamorphiques, avec un peu de lave et de quartzite dans les plateaux central et oriental, tandis que la partie occidentale prĂ©sente des ceintures de grĂšs, de calcaire (dont les formations tsingy) et de sable non-consolidĂ©[20].

La distinction marquĂ©e entre la flore du centre-est et celle du centre-ouest de l'Ăźle a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©crite par le naturaliste anglais Richard Baron en 1889[21]. Des auteurs du XXe siĂšcle, dont Henri Perrier de la BĂąthie et Henri Humbert, s'appuient sur ce concept et proposent plusieurs systĂšmes de classification similaires basĂ©s sur des critĂšres floristiques et structurels[22].  Une classification de 2007, l'Atlas de la vĂ©gĂ©tation de Madagascar, distingue quinze types de vĂ©gĂ©tation (dont deux types dĂ©gradĂ©s et vĂ©gĂ©taux cultivĂ©s) basĂ©s sur l'imagerie satellite et les relevĂ©s au sol ; ils sont principalement dĂ©finis en fonction de la structure vĂ©gĂ©tale et diffĂšrent dans la composition des espĂšces dans diffĂ©rentes parties de l'Ăźle[20]. Ils correspondent en partie aux sept Ă©corĂ©gions terrestres dĂ©finies par le Fonds mondial pour la nature (WWF) Ă  Madagascar[23] - [24] - [25] - [26] - [27] - [28] - [29].

Entre 50 000 et 100 000 hectares de forĂȘts sont dĂ©truits chaque annĂ©e Ă  cause du braconnage et du besoin en charbon[30].

Les forĂȘts ombrophiles

La forĂȘt tropicale humide couvre actuellement environ 8 % de l'archipel, ce qui constitue une singuliĂšre rĂ©duction de surface : elle Ă©tait estimĂ©e au double au XIXe siĂšcle. Cette forĂȘt ombrophile s'Ă©tend du niveau de la mer jusqu'Ă  2 750 m d'altitude, principalement sur les plateaux de l'Est, sur de profonds sols latĂ©ritiques dĂ©veloppĂ©s Ă  partir de roches cristallines (socle). Le WWF classe la ceinture orientale de forĂȘt humide, en dessous de 800 m d'altitude, dans l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts des basses terres »[23] et les forĂȘts des hautes terres dans l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts subhumides »[24].

Au Nord de l'Ăźle, la forĂȘt humide s'Ă©tend vers l'ouest jusqu'au bassin du Sambirano et sur les Ăźles au large dont Nosy Be[24]. Les prĂ©cipitations moyennes annuelles sont de 1 500 Ă  2 400 mm, voire jusqu'Ă  6 000 mm dans des territoires comme la pĂ©ninsule de Masoala[23] ; la saison sĂšche est courte ou absente. Les cyclones tropicaux frappent la cĂŽte Est de Madagascar certaines annĂ©es et peuvent dĂ©truire certains habitats[23].

La strate supĂ©rieure de la forĂȘt, essentiellement persistante, atteint 35 m de haut, se compose d'espĂšces d'arbres et de sous-bois reprĂ©sentĂ©es en particulier par des familles comme Burseraceae, Ebenaceae, Fabaceae et Myristicaceae ; bambous et lianes y sont frĂ©quentes.

La forĂȘt humide dĂ©gradĂ©e — savoka en malgache — couvre environ 10 % de l'Ăźle. Elle prĂ©sente divers Ă©tats de dĂ©gradation et se compose de vestiges forestiers et d'espĂšces plantĂ©es ou introduites. Elle est principalement le rĂ©sultat de la culture sur brĂ»lis en forĂȘt primaire. Certains fragments de forĂȘt abritent encore une biodiversitĂ© considĂ©rable[20].

La forĂȘt littorale en mosaĂŻque le long de la cĂŽte Est, couvre moins de 1% de la superficie terrestre malgache, sur des sĂ©diments principalement sableux. Le climat est humide, avec des prĂ©cipitations annuelles de 1 300 Ă  3 200 mm. La forĂȘt littorale comprend les forĂȘts de sols sablonneux, les forĂȘts marĂ©cageuses et les prairies. Sa flore comprend diverses familles d'arbres, des lianes et orchidĂ©es Ă©piphytes et des fougĂšres, et, dans les forĂȘts marĂ©cageuses, les pandans (Pandanus) et l'Arbre du voyageur (Ravenala madagascariensis) sont communs[20]. Elle fait partie de l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts des basses terres » du WWF[23].

Une zone isolĂ©e de forĂȘt humide au sud-ouest, sur le versant Est du massif de l'Analavelona, est classĂ©e « forĂȘt humide occidentale » par l'Atlas. Elle se trouve sur des laves et du sable entre 700 et 1 300 m d'altitude. La forĂȘt est entretenue par la condensation de l'humiditĂ© de l'air ascendant. Elle n'est pas protĂ©gĂ©e, mais la population locale la considĂšre comme sacrĂ©e[20]. Le WWF l'inclut dans l'Ă©corĂ©gion des forĂȘts subhumides[24].

Les forĂȘts subhumides

La « forĂȘt subhumide occidentale » s'Ă©tend Ă  l'intĂ©rieur des terres du Sud-Ouest. Elle couvre moins de 1 % de la surface, principalement sur des substrats de grĂšs et se dĂ©ploie entre 70 et 100 m d'altitude. Elle fait partie de l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts subhumides » (WWF)[24].

Le climat varie de subhumide Ă  subaride, avec des prĂ©cipitations moyennes annuelles de 600 Ă  1 200 mm. La vĂ©gĂ©tation dont la strate supĂ©rieure ne dĂ©passent pas 20 m est fermĂ©e. Comme tous les habitats malgaches, les endĂ©miques sont bien reprĂ©sentĂ©es avec en particulier Adansonia sp. (baobabs), Givotia madagascariensis et le palmier Ravenea madagascariensis.

La pression anthropique sur la forĂȘt y est plus sensible que pour d'autres communautĂ©s en raison des conditions climatiques, le dĂ©frichement et des espĂšces envahissantes, comme les amĂ©ricaines - oponces et agaves - perturbent l'Ă©cosystĂšme[20].

Les forĂȘts sĂ©ches

La forĂȘt sĂšche, environ 6 % de la surface, se dĂ©veloppe Ă  l'Ouest, de la pointe Nord de l'Ăźle Ă  la riviĂšre Mangoky, au Sud, du niveau de la mer jusqu'Ă  1 600 m d'altitude. Le climat varie de subhumide Ă  subaride, avec des prĂ©cipitations moyennes annuelles de 600 Ă  1 500 mm et une saison sĂšche d'environ six mois. La gĂ©ologie est variĂ©e et peut prĂ©senter du calcaire, qui forment les affleurements Ă©rodĂ©s des tsingy. La vĂ©gĂ©tation est diversifiĂ©e et s'Ă©chelonne de la forĂȘt dense aux broussailles clairsemĂ©es. Elle comprend des arbres appartenant aux familles des Burseraceae, des Fabaceae, des Euphorbiaceae et Bombacaceae (Adansonia madagascariensis — Baobab de Madagascar)[20]. Le WWF classe la partie nord de cette vĂ©gĂ©tation dans l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts dĂ©cidues sĂšches »[25] et la partie sud, y compris l'aire de rĂ©partition la plus septentrionale des Didiereaceae, dans l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts succulentes »[26].

L'écorégion des fourrés à épineux ou brousses à Didiéracées

La partie la plus sĂšche de Madagascar, dans le Sud-Ouest, prĂ©sente l'Ă©corĂ©gion unique des « fourrĂ©s Ă©pineux » (WWF)[27]. Ils couvrent environ 4 % de sa superficie, Ă  une altitude infĂ©rieure Ă  300 m, sur des roches calcaires et grĂ©seuses. Les prĂ©cipitations annuelles moyennes sont trĂšs faibles et concentrĂ©es sur un mois ou moins. C'est une brousse (fruticĂ©e ou matorral) dense composĂ© de plantes adaptĂ©es aux conditions sĂšches, notamment par le dĂ©veloppement des tiges succulentes ou des feuilles transformĂ©es en Ă©pines. Les plantes typiques sont la sous-famille endĂ©mique des Didiereaceae, les baobabs et les espĂšces du genre Euphorbia. La rĂ©gion comprend Ă©galement un bush cĂŽtier plus ouvert, qui est classĂ© sĂ©parĂ©ment dans l'Atlas. La forĂȘt Ă©pineuse dĂ©gradĂ©e compte pour environ 1 % de la surface de l'Ăźle et est le rĂ©sultat de la coupe, du dĂ©frichage et de l’empiĂ©tement. Les espĂšces introduites telles que les agaves et les oponces cĂŽtoient les reliques de la flore indigĂšne[20].

Les forĂȘts littorales halophiles

Le biome des mangroves (classĂ© en une Ă©corĂ©gion distincte[29] par le WWF) est constituĂ© par des forĂȘts qui subissent le balancement des marĂ©es, les espĂšces vĂ©gĂ©tales halopiles sont moins diversifiĂ©es que les espĂšces animales mais constituent un habitat extrĂȘmement important pour les Ă©cosystĂšmes marins comme les herbiers et les rĂ©cifs de coraux (Cf. le Grand rĂ©cif de Toliara par exemple). Les forĂȘts de mangroves sont menacĂ©es par le dĂ©boisement que ce soit en raison de l'extension des villes et villages ou des prĂ©lĂšvements d'espĂšces dans l'Ă©cosystĂšme (usages alimentaires, mĂ©dicinaux, artisanaux, etc.).

Les mangroves se trouvent sur la cÎte occidentale de l'ile, en bordure du canal du Mozambique, du Nord au Sud du delta du fleuve Mangoky et juqu'à Toliara (Tuléar) dans le Sud-Ouest. Onze espÚces de mangroves sont connues à Madagascar, dont les plus fréquentes appartiennent aux Acanthacées, Lecythidacées, Lythracées, Combretacées et Rhizophoracées.

Les lagunes se trouvent principalement sur la cÎte Est, mais également à l'Ouest ; elles portent une flore halophile spécialisée.

Les marais

Les habitats de zones humides sont tributaires des fleuves, riviĂšres et ruisseaux et autres surfaces aquatiques des rĂ©gions hyperhumides aux rĂ©gions arides su Sud-Ouest malgache ; elles se dĂ©clinent en diverses catĂ©gories de marais et forĂȘts marĂ©cageuses.

Les espÚces typiques des habitats humides comprennent plusieurs souchets (Cyperus) endémiques, des fougÚres, des pandans (Pandanus) et l'emblématique arbre du voyageur. Deux espÚces de nénuphars (Nymphaea lotus et N. nouchali) se trouvent respectivement dans l'Ouest et dans l'Est.

Les tourbiĂšres se limitent aux hautes terres situĂ©es Ă  plus de 2 000 m d'altitude. Leur flore caractĂ©risitique comprend notamment des sphaignes et des rossolis.

De nombreuses zones humides sont menacées de destruction (en particulier converties en riziÚres) et de pollution[20].

Les formations herbeuses

Les pelouses et savanes dominent une grande partie du territoire malgache, plus de 75 % selon certains auteurs[31]. Principalement prĂ©sentes sur les plateaux central et occidental, elles sont dominĂ©es par des graminĂ©es dites Ă  fixation du carbone en C4 comme Aristida rufescens et Loudetia simplex, et brĂ»lent rĂ©guliĂšrement. 

De nombreux auteurs insistent sur le caractĂšre secondaire de ces paysages vĂ©gĂ©taux - rĂ©sultat de la dĂ©gradation par l'abattage d'arbres, de l'Ă©levage du bĂ©tail et de l'Ă©cobuage, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© qu'au moins certaines des prairies pourraient ĂȘtre constituĂ©es d'une vĂ©gĂ©tation primaire[31] - [12]. Les prairies sont souvent mĂ©langĂ©es Ă  des arbres ou Ă  des arbustes comme du pin exotique, de l'eucalyptus et du cyprĂšs[20].

L'Atlas distingue une « mosaĂŻque prairie-pĂąturages boisĂ©s » couvrant 23 % de la surface et une « mosaĂŻque plateau prairie-pĂąturages boisĂ©s » couvrant 42%. Tous les deux sont prĂ©sents sur divers substrats et reprĂ©sentent la majeure partie de l'Ă©corĂ©gion « forĂȘts subhumides » du WWF[24]. À des altitudes plus Ă©levĂ©es et sur des sols minces, elles prennent la forme d'une vĂ©gĂ©tation indigĂšne Ă  feuilles dures qui comprend des astĂ©racĂ©es, des Ă©ricacĂ©es, des lauracĂ©es et des podocarpacĂ©es, entre autres[20], que le WWF dĂ©signe comme une Ă©corĂ©gion de « fourrĂ©s Ă©ricoĂŻdes »[28].

Les forĂȘts d'altitude

Sur les plateaux occidental et central, Ă  des altitudes comprises entre 500 et 1 800 m, on trouve une forĂȘt Ă  feuillage persistant dominĂ©e par le tapias (Uapaca bojeri), qui couvre moins de 1 % de la superficie. La rĂ©gion connaĂźt une variĂ©tĂ© de climats, de subhumide Ă  subaride mais la forĂȘt de tapia se dĂ©veloppe principalement sous microclimats plus secs. Elle comprend Ă©galement d'autres arbres, parmi les astĂ©ropĂ©iacĂ©es et les sarcolĂ©nacĂ©es endĂ©miques, avec un sous-Ă©tage herbacĂ©. La forĂȘt de tapia est soumise Ă  la pression humaine, mais est relativement bien adaptĂ©e au feu[20]. Elle fait partie de l'Ă©corĂ©gion des « forĂȘts subhumides » du WWF[24].

Les fourrés

Exemples de végétation indigÚne à Madagascar
Lush rainforest vegetation
Reste de forĂȘt humide, Île Sainte-Marie
Grassy plain with isolated palms and a rocky outcrop in the background
Plateau de prairies boisées dominées par palmier de Bismarck, Parc national de l'Isalo
Meandering river, bordered by relatively open dry forest in the foreground, and dense mangroves in the background
ForĂȘt sĂšche occidentale et mangroves (forĂȘt littorale)
Spiny forest showing large baobab trees, spiny vegetation, and red soil
Fourré épineux à baobabs et ocotillo de Madagascar, prÚs d'Ifaty (cÎte Sud-Ouest)
Lake with one dominant plant with large leaves
Végétation lacustre à Typhonodorum lindleyanum

Origines et Ă©volution

Paléogéographie

Map showing Nepenthes distribution around the Indian Ocean
Yellow-green Nepenthes pitchers in close-up
Le genre Nepenthes se développe principalement en Asie du Sud-Est et s'étend jusqu'à la bordure Est de Madagascar. Photographie de N. madagascariensis

La grande richesse en espĂšces et l'endĂ©micitĂ© de Madagascar sont attribuĂ©es Ă  son long isolement en tant qu'Ăźle continentale depuis l'Ăšre MĂ©sozoĂŻque. Autrefois partie du supercontinent Gondwana, Madagascar s'est sĂ©parĂ©e de l'Afrique continentale puis du sous-continent indien il y a respectivement environ 150-160 et 84-91 millions d'annĂ©es[32]. La flore malgache a donc Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ©e comme une relique d'une ancienne vĂ©gĂ©tation gondwanaise, sĂ©parĂ©e par effet de vicariance du fait de la rupture continentale[33]. Les analyses d'horloges molĂ©culaires suggĂšrent cependant que la plupart des lignĂ©es de plantes et d'autres organismes ont immigrĂ© par dispersion transocĂ©anique, Ă©tant donnĂ© qu'on estime qu'elles se sont Ă©cartĂ©es des groupes continentaux bien aprĂšs la dislocation du Gondwana[34] - [35]. La seule lignĂ©e de plantes endĂ©miques de Madagascar suffisamment ancienne pour ĂȘtre une relique possible de Gondwana semble ĂȘtre Takhtajania perrieri (Winteraceae)[35]. La plupart des groupes de plantes existants ont des affinitĂ©s avec l'Afrique, ce qui correspond Ă  la distance relativement faible qui les sĂ©pare du continent, et il y a Ă©galement de fortes similitudes avec les flores des Ăźles de l'ocĂ©an Indien telles que les Comores, les Mascareignes et les Seychelles. Mais il existe aussi des liens avec d'autres flores plus lointaines, comme celles de l'Inde et de la MalĂ©sie[35].

AprĂšs leur sĂ©paration d'avec l'Afrique, Madagascar et l'Inde ont dĂ©rivĂ© vers le pĂŽle Sud jusqu'Ă  une latitude de 30° S. Pendant le PalĂ©ocĂšne et l'ÉocĂšne, aprĂšs s'ĂȘtre sĂ©parĂ©e de l'Inde, Madagascar s'est Ă  nouveau dĂ©placĂ©e vers le nord jusqu'Ă  traverser la crĂȘte subtropicale. Ce passage a probablement eu pour effet d'amener un climat sec et dĂ©sertique Ă  travers l'Ăźle, dont la zone s'est ensuite contractĂ©e pour former les actuels fourrĂ©s Ă©pineux subarides du Sud-Ouest. Les forĂȘts humides se sont probablement Ă©tablies Ă  partir de l'OligocĂšne, lorsque l'Inde a dĂ©gagĂ© la voie maritime orientale, permettant aux alizĂ©s d'apporter des prĂ©cipitations, et que Madagascar s'est dĂ©placĂ©e au nord de la crĂȘte subtropicale. L'intensification du systĂšme de mousson de l'ocĂ©an Indien il y a environ huit millions d'annĂ©es aurait favorisĂ© l'expansion des forĂȘts humides et sub-humides durant le MiocĂšne tardif, en particulier dans la rĂ©gion septentrionale du Sambirano[32]. Certaines des prairies datent peut-ĂȘtre aussi du MiocĂšne supĂ©rieur, Ă  l'Ă©poque de l'expansion des prairies Ă  l'Ă©chelle mondiale[31].

Évolution des espùces

Plusieurs hypothĂšses existent sur la façon dont les plantes et autres organismes se sont diversifiĂ©s en autant d'espĂšces Ă  Madagascar. Les espĂšces pourraient avoir divergĂ© en parapatrie, en s'adaptant progressivement aux diffĂ©rentes conditions environnementales de l'Ăźle, par exemple sĂšches contre humides, ou habitats de plaine contre montagne. Il est Ă©galement proposĂ© que des barriĂšres naturelles, telles que les grandes riviĂšres, les chaĂźnes de montagnes, ou les terres vierges situĂ©es entre les fragments forestiers, ont favorisĂ© une spĂ©ciation allopatrique[36]. Une lignĂ©e malgache d'euphorbes est prĂ©sente sur toute l'Ăźle, mais certaines espĂšces ont dĂ©veloppĂ© des feuilles, des tiges et des tubercules succulents pour s'adapter aux conditions arides[37]. En revanche, les fougĂšres arborescentes endĂ©miques (Cyathea) ont toutes Ă©voluĂ© dans des conditions trĂšs similaires dans les forĂȘts humides malgaches, Ă  travers trois radiations rĂ©centes au PliocĂšne[38].

On pense que la faune de Madagascar a coĂ©voluĂ© dans une certaine mesure avec sa flore. On retrouve ainsi un exemple du mutualisme plante-pollinisateur prĂ©dit par Charles Darwin, entre l'orchidĂ©e Angraecum sesquipedale et le papillon Xanthopan morganii[39]. Des prĂ©cipitations trĂšs instables auraient crĂ©Ă© des modĂšles imprĂ©visibles de floraison et de fructification des plantes, ce qui aurait rĂ©duit les possibilitĂ©s d'apparition d'espĂšces animales qui se nourrissent de fleurs et de fruits et pourrait expliquer leur nombre relativement faible Ă  Madagascar[40]. Parmi ceux-ci, les lĂ©muriens sont les plus importants, mais l'extinction historique des lĂ©muriens gĂ©ants a probablement privĂ© certaines plantes Ă  grandes graines de leurs disperseurs de graines[41]. La mĂ©gafaune malgache Ă©teinte comprenait Ă©galement des brouteurs tels que deux tortues gĂ©antes (du genre Aldabrachelys) et les hippopotames malgaches, mais on ne sait pas dans quelle mesure leurs habitats ressemblaient aux prairies aujourd'hui trĂšs rĂ©pandues[42].

Exploration et documentation

Les premiers naturalistes

Page de couverture du livre de Flacourt "Histoire de la grande isle Madagascar"
L'Histoire de la grande isle Madagascar par Étienne de Flacourt (1658) est le premier compte-rendu dĂ©taillĂ© Ă  avoir Ă©tĂ© Ă©crit sur Madagascar.

Madagascar et son histoire naturelle sont restées relativement méconnues en dehors de l'ßle avant le XVIIe siÚcle. Les seuls contacts outre-mer étaient occasionnellement le fait de marins arabes, portugais, hollandais et anglais, qui rapportaient des anecdotes et des récits sur la nature fabuleuse de Madagascar[43]. Avec l'influence croissante de la France dans l'océan Indien, ce sont surtout les naturalistes français qui ont documenté la flore malgache pendant les siÚcles suivants[7] - [44].

Étienne de Flacourt, envoyĂ© de France au poste militaire de Fort Dauphin (Tolagnaro) de 1648 Ă  1655, Ă©crit le premier rĂ©cit dĂ©taillĂ© de l'Ăźle, l'Histoire de la grande isle Madagascar (1658), avec un chapitre consacrĂ© Ă  sa flore. Il a Ă©tĂ© le premier Ă  mentionner la sarracĂ©nie endĂ©mique Nepenthes madagascariensis et la pervenche de Madagascar[45] - [46]. Environ un siĂšcle plus tard, en 1770, les naturalistes et voyageurs français Philibert Commerson et Pierre Sonnerat visitent l'Ăźle depuis l'Isle de France (aujourd'hui Maurice). Ils recueillent et dĂ©crivent de nombreuses espĂšces vĂ©gĂ©tales, dont plusieurs spĂ©cimens sont ensuite dĂ©crits par Jean-Baptiste de Lamarck et Jean-Louis Marie Poiret en France[47]. C'est Ă  Sonnerat qu'on doit notamment la premiĂšre description de l'emblĂ©matique arbre du voyageur[48]. Un autre contemporain, Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars, sĂ©journe pendant six mois Ă  Madagascar Ă  partir de l'Isle de France ; il Ă©crit, entre autres, l'Histoire des vĂ©gĂ©taux recueillis dans les Ăźles australes d'Afrique[49] ainsi qu'un ouvrage sur les orchidĂ©es de Madagascar et des Mascareignes[50] - [51].

Du XIXe au XXe siĂšcle

Le naturaliste français Alfred Grandidier a été l'autorité prééminente du XIXe siÚcle sur la faune malgache. Sa premiÚre visite en 1865 est suivie de plusieurs autres expéditions. Il produit un atlas de l'ßle et publie en 1885 L'Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar, qui comprend au total 39 volumes[52]. Bien que ses principales contributions se trouvent en zoologie, il est aussi un collectionneur prolifique de plantes ; plusieurs plantes portent son nom, dont le baobab de Grandidier (Adansonia grandidieri) et le genre de succulents endémiques Didierea[53].

Le missionnaire et naturaliste britannique Richard Baron, contemporain de Grandidier, sĂ©journe Ă  Madagascar de 1872 Ă  1907 oĂč il rĂ©colte Ă©galement des plantes et dĂ©couvre quelque 1 000 nouvelles espĂšces[54]. John Gilbert Baker, un botaniste des Jardins botaniques royaux de Kew, dĂ©crit beaucoup de ses spĂ©cimens[21]. Baron a Ă©tĂ© le premier Ă  cataloguer la flore vasculaire de Madagascar dans son Compendium des plantes malgaches, qui comprend plus de 4 700 espĂšces et variĂ©tĂ©s connues Ă  l'Ă©poque[54].

Sartidia perrieri, une espÚce d'herbe aujourd'hui disparue, récoltée une seule fois par Henri Perrier de La Bùthie en 1914, et décrite par Aimée Camus.

Henri Perrier de La BĂąthie est le botaniste principal de la pĂ©riode coloniale française (de 1897 Ă  1958). Commençant ses Ă©tudes en 1896, il compile un grand herbier qu'il donne ensuite au MusĂ©um national d'Histoire naturelle de Paris. Parmi ses publications figurent notamment la premiĂšre classification de la vĂ©gĂ©tation de l'Ăźle, La VĂ©gĂ©tation malgache (1921)[55], et BiogĂ©ographie des plantes de Madagascar (1936)[56], ainsi que le Catalogue des plantes de Madagascar en 29 volumes, compilĂ© sous sa direction[57]. Son contemporain et collaborateur Henri Jean Humbert, professeur Ă  Alger puis Ă  Paris, effectue dix expĂ©ditions Ă  Madagascar et initie en 1936 la sĂ©rie monographique Flore de Madagascar et des Comores[58]. Un certain nombre d'autres botanistes importants, de l'Ă©poque coloniale jusqu'Ă  l'indĂ©pendance de Madagascar, ont chacun dĂ©crit plus de 200 espĂšces[7] : AimĂ©e Camus a vĂ©cu en France et s'est spĂ©cialisĂ©e dans les graminĂ©es[7] ; RenĂ© Capuron a largement contribuĂ© Ă  la flore vĂ©gĂ©tale ligneuse[7] ; Jean Bosser, directeur de l'institut français ORSTOM Ă  Antananarivo, a travaillĂ© sur les graminĂ©es, les cypĂ©racĂ©es et les orchidĂ©es[59]. Roger Heim Ă©tait l'un des principaux mycologues travaillant Ă  Madagascar[60].

La recherche au XXIe siĂšcle

Au XXIe siĂšcle, des institutions de recherche nationales et internationales documentent la flore de Madagascar. Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza abrite un jardin botanique et le plus grand herbier du pays avec plus de 80 000 spĂ©cimens[61]. L'herbier FO.FI.FA (Centre National de la Recherche AppliquĂ©e au DĂ©veloppement Rural) compte environ 60 000 spĂ©cimens de plantes, principalement ligneuses. Un certain nombre de ces spĂ©cimens et ceux de l'herbier Tsimbazazaza ont Ă©tĂ© numĂ©risĂ©s et sont disponibles en ligne via JSTOR et Tropicos[61] - [62]. L'UniversitĂ© d'Antananarivo dispose d'un dĂ©partement de biologie vĂ©gĂ©tale et d'Ă©cologie[63].

En dehors du pays, les Jardins botaniques royaux de Kew, en Angleterre, sont l'une des principales institutions de rĂ©vision des familles de plantes de Madagascar ; ils maintiennent Ă©galement un centre permanent de conservation Ă  Madagascar et coopĂšrent avec le Silo National des Graines ForestiĂšres afin de construire une banque de graines de plantes malgaches pour le projet Millennium Seed Bank[64]. Le MusĂ©um national d'histoire naturelle de Paris est traditionnellement l'un des centres de recherche sur la flore de Madagascar.  Il possĂšde un herbier d'environ 700 000 spĂ©cimens de plantes malgaches, une banque de graines ainsi qu'une collection vivante, et il continue Ă  publier la sĂ©rie Flore de Madagascar et des Comores initiĂ©e par Humbert en 1936[60]. Le Jardin botanique du Missouri tient Ă  jour le Catalogue des plantes de Madagascar[65], une ressource en ligne majeure, et possĂšde, lui aussi, une base permanente sur l'Ăźle[66].

Influence humaine

La prĂ©sence humaine Ă  Madagascar est relativement rĂ©cente par rapport Ă  d'autres masses terrestres. En effet, les premiĂšres traces de l'arrivĂ©e de l'homme, en provenance d'Afrique ou d'Asie, remontent Ă  2 300[67] voire 4 000 ans avant le prĂ©sent[68]. On suppose que les humains sont d'abord restĂ©s prĂšs de la cĂŽte et qu'ils n'ont pĂ©nĂ©trĂ© Ă  l'intĂ©rieur des terres que plusieurs siĂšcles plus tard. Les colons ont eu un impact profond sur l'environnement, longtemps isolĂ© de Madagascar, Ă  travers le dĂ©frichement et la pratique de l'agriculture sur brĂ»lis, l'introduction du bĂ©tail (notamment le zĂ©bu), et probablement la chasse. Celle-ci est Ă  l'origine de l'extinction de la mĂ©gafaune indigĂšne, comme les oiseaux Ă©lĂ©phants, les lĂ©muriens gĂ©ants et les tortues gĂ©antes[67] - [69]. Les premiers EuropĂ©ens sont arrivĂ©s au XVIe siĂšcle, marquant le dĂ©but d'une Ăšre d'Ă©changes outre-mer.  La croissance dĂ©mographique et la transformation du paysage ont Ă©tĂ© particuliĂšrement rapides depuis le milieu du XXe siĂšcle[67].

Usages des espĂšces indigĂšnes

La cithare malgache valiha est faite Ă  partir de bambou.

La flore indigÚne de Madagascar est utilisée à des fins diverses par les Malgaches. Richard Baron décrit à la fin du XIXe siÚcle plus d'une centaine de plantes utilisées localement et commercialement. Il s'agit notamment de nombreux arbres à bois comme les espÚces indigÚnes d'ébÚne (Diospyros) et de palissandre (Dalbergia), du palmier raphia Raphia farinifera utilisé pour la fibre, des plantes colorantes, ainsi que des plantes médicinales et comestibles[70].

Dans l'Est de l'ßle, l'arbre du voyageur a plusieurs usages, surtout comme matériau de construction[71]. Le valiha, l'instrument national malgache, est fabriqué en bambou et a donné son nom au genre endémique Valiha[72]. Les ignames (Dioscorea), qui comprennent également des espÚces introduites et largement cultivées, comptent une trentaine d'espÚces endémiques toutes comestibles[73]. Les champignons comestibles, dont plusieurs espÚces sont endémiques, sont collectés et vendus localement[6].

De nombreuses espĂšces de plantes indigĂšnes sont utilisĂ©es comme remĂšdes pour une variĂ©tĂ© d'affections. Une Ă©tude ethnobotanique dans la forĂȘt littorale du Sud-Ouest en a ainsi recensĂ© 152[74], et dans tout le pays, plus de 230 espĂšces vĂ©gĂ©tales ont Ă©tĂ© utilisĂ©es comme traitements traditionnels contre le paludisme[75]. La diversitĂ© de la flore malgache offre un potentiel de recherche de produits naturels et de production de mĂ©dicaments Ă  l'Ă©chelle industrielle. Un exemple cĂ©lĂšbre est celui de la pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus), une source d'alcaloĂŻdes utilisĂ©s dans le traitement de diffĂ©rents cancers[76].

Agriculture

riziĂšre _Nosimbary-AntsirananaII

L'une des caractéristiques de l'agriculture malgache est la culture généralisée du riz. La céréale est un aliment de base de la cuisine nationale et a été une importante culture d'exportation depuis l'époque précoloniale[77]. Il a probablement été introduit avec les premiers colons austronésiens[78] et des vestiges archéobotaniques témoignent de sa présence à Madagascar au minimum depuis le XIe siÚcle[79]. Les variétés indica et japonica ont été introduites trÚs tÎt[79]. Le riz a d'abord été cultivé dans les vasiÚres et les marais prÚs de la cÎte et n'atteint les hautes terres que beaucoup plus tard. Sa culture répandue dans les champs en terrasses a été favorisée par l'expansion du royaume d'Imerina au XIXe siÚcle[77]. La conversion des terres pour la culture du riz a été une cause importante de perte de zones humides[20].

grenadinier-Antsiranana

D'autres cultures importantes comme l'igname, la noix de coco, le taro et le curcuma, auraient Ă©galement Ă©tĂ© introduites par les premiers colons asiatiques[78]. D'autres encore ont probablement une origine africaine, comme le niĂ©bĂ©, le pois bambara, le palmier Ă  huile et le tamarinier[78] - [80]. Certaines cultures comme le teff, le sorgho, le millet commun et le plantain Ă©taient peut-ĂȘtre prĂ©sentes avant la colonisation, mais il est possible que les humains aient apportĂ© de nouveaux cultivars[80]. La prĂ©sence de fruits comme la mangue, la grenade et le raisin, est probablement due aux commerçants arabes.  Plus tard, les marchands et les colons europĂ©ens ont introduit d'autres cultures comme le litchi et l'avocat[80] et ont encouragĂ© la culture d'exportations telles que le clou de girofle, la noix de coco, le cafĂ© et la vanille dans des plantations[81]:107. Elles restent un secteur Ă©conomique important de l'Ăźle, qui Ă©tait en 2016 le premier producteur mondial de vanille[82].

La sylviculture Ă  Madagascar comprend de nombreuses espĂšces exotiques telles que l'eucalyptus, le pin et l'acacia[80]. L'agriculture traditionnelle sur brĂ»lis (tavy), pratiquĂ©e depuis des siĂšcles, accĂ©lĂšre aujourd'hui la perte des forĂȘts primaires Ă  mesure que la population augmente[83] (voir la section ci-dessous, Menaces et conservation).

Plantes introduites

Plus de 1 300 espĂšces de plantes exogĂšnes ont Ă©tĂ© signalĂ©es Ă  Madagascar, les lĂ©gumineuses (Fabaceae) Ă©tant la famille la plus frĂ©quente. Elles reprĂ©sentent environ 10 % du nombre d'espĂšces par rapport Ă  la flore indigĂšne, un ratio infĂ©rieur Ă  celui de beaucoup d'Ăźles et plus proche de ce que l'on connaĂźt pour la flore continentale. Environ 600 espĂšces ont Ă©tĂ© naturalisĂ©es et certaines sont considĂ©rĂ©es comme envahissantes[80]. Un exemple notoire est celui de la jacinthe d'eau, qui s'est largement rĂ©pandue dans les rĂ©gions subtropicales et tropicales et est considĂ©rĂ©e comme un flĂ©au pour la biodiversitĂ© des zones humides[84].  En gĂ©nĂ©ral, les plantes envahissantes se dissĂ©minent surtout dans la vĂ©gĂ©tation secondaire dĂ©jĂ  perturbĂ©e tandis que les forĂȘts primaires restantes de l'Est semblent peu affectĂ©es[85].

Un cactus proche du figuier de Barbarie, Opuntia monacantha, a Ă©tĂ© introduit dans le Sud-Ouest de Madagascar Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle par les colons français. Ils l'utilisaient en tant que clĂŽture naturelle pour protĂ©ger les forts militaires et les jardins. Le cactus s'est rapidement rĂ©pandu et a Ă©tĂ© utilisĂ© comme aliment pour le bĂ©tail par les bergers antandroy. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, les cochenilles ont Ă©tĂ© introduites comme moyen de lutte biologique contre la plante, qui Ă©tait devenue nuisible ; elles ont rapidement Ă©radiquĂ© la plupart des cactus. Cela a probablement conduit les Antandroys Ă  la famine, mĂȘme si certains auteurs remettent en question ce lien de causalitĂ©. Aujourd'hui, plusieurs espĂšces d'Opuntia sont de nouveau prĂ©sentes, surtout dans le Sud, se rĂ©pandant dans la vĂ©gĂ©tation indigĂšne de certaines zones[86].

La figue de Barbarie illustre le dilemme de l'introduction de plantes : alors que de nombreux auteurs considĂšrent les plantes exogĂšnes comme une menace pour la flore indigĂšne, d'autres soutiennent qu'elles n'ont pas encore Ă©tĂ© directement liĂ©es Ă  l'extinction d'une espĂšce indigĂšne, et que certaines peuvent mĂȘme apporter des avantages Ă©conomiques ou Ă©cologiques[80]. Plusieurs plantes originaires de Madagascar sont devenues envahissantes dans d'autres rĂ©gions, tels que l'Arbre du voyageur Ă  La RĂ©union et l'Arbre flamboyant (Delonix regia) dans divers pays tropicaux[85].

Les menaces sur la flore et la végétation

Des troncs d'arbres empilĂ©s devant un fond de forĂȘt, avec des ouvriers qui les coupent
Exploitation illégale du palissandre dans le nord de Madagascar.

Madagascar et les Ăźles voisines constituent un point chaud de biodiversitĂ© - grande richesse spĂ©cifique, endĂ©misme et diminution spectaculaire de la vĂ©gĂ©tation primaire[87] - [88]. Six des sept Ă©corĂ©gions du WWF Ă  Madagascar (voir Types de vĂ©gĂ©tation) sont considĂ©rĂ©es comme « critiques/en danger »[23] - [24] - [25] - [26] - [27] - [28] - [29]. Les donnĂ©es sur la rĂ©partition et l'Ă©tat de nombreuses plantes indigĂšnes Ă  Madagascar font toujours dĂ©faut mais la liste rouge de 2011 a Ă©valuĂ© 1 676 espĂšces de plantes vasculaires endĂ©miques et plus de 1 000 en danger ou en danger critique d'extinction[89].

L'augmentation rapide de la population humaine et l'activitĂ© Ă©conomique entraĂźnent la perte et la fragmentation de l'habitat, notamment par dĂ©forestation massive[90], phĂ©nomĂšne dĂ©jĂ  constatĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle[91]. Le couvert forestier a diminuĂ© d'environ 40 % entre les annĂ©es 1950 et 2000 et les forĂȘts restantes sont trĂšs fragmentĂ©es[90]. La culture sur brĂ»lis est traditionnelle ; avec la densification de la population, la forĂȘt est coupĂ©e plus vite qu'elle ne repousse, surtout dans l'Est humide[83]. De plus, l'abattage illĂ©gal d'essences de bois de luxe comme le palissandre et l'Ă©bĂšne progresse, en particulier avec la crise politique de 2009 Ă  Madagascar[92] - [93] et depuis en dĂ©pit de la lĂ©gislation. Les succulentes endĂ©miques, les baobabs et les autres plantes rares sont menacĂ©es par la rĂ©colte et le commerce pour l'horticulture, l'alimentation ou les cosmĂ©tiques[94].

Le rĂ©chauffement de la planĂšte entraĂźne une modification des aires climatiques correspondant aux adaptations des espĂšces vĂ©gĂ©tales (et animales) qui les occupent actuellement. Les habitats cĂŽtiers comme les forĂȘts littorales (notamment les mangroves) sont menacĂ©es - entre autres - en raison de l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer[95]. Les dynamiques climatiques et humaines actuelles provoquent des migrations d'espĂšces (Cf. par exemple l'importance de corridors biologiques) ou leur disparition si elles ne peuvent pas s'adapter aux nouvelles perturbations.

La conservation des taxons et des habitats

La conservation des habitats naturels Ă  Madagascar est concentrĂ©e sur plus de six millions d'hectares de parcs nationaux et autres rĂ©serves naturelles, soit environ 10 % de la superficie totale des terres, une superficie qui a triplĂ© entre 2003 et 2013[96]. Ces aires protĂ©gĂ©es comprennent les sites du patrimoine mondial du Tsingy de Bemaraha et des forĂȘts humides de l'Atsinanana.

La restauration de corridors biologiques entre habitats fragmentés pour permettre aux espÚces de migrer afin de s'adapter au changement climatique[95]. Afin de réduire la perte d'espÚces le long des zones cÎtiÚres ciblées par l'extraction du titane, des accords avec la société miniÚre QMM prévoient la mise en réserve de zones de conservation et la restauration des habitats[94].

Certaines espĂšces de plantes en danger critique d'extinction ont Ă©tĂ© cultivĂ©es ex situ dans le cadre de programmes de pĂ©piniĂšres[97] et des semences collectĂ©es et stockĂ©es dans le cadre du projet Millennium Seed Bank[64]. Madagascar est le pays avec la plus forte proportion de sa flore inscrite Ă  la convention CITES, laquelle vise Ă  contrĂŽler le commerce des espĂšces menacĂ©es[94]. Des propositions ont Ă©tĂ© faites pour rĂ©duire la dĂ©forestation non durable par les communautĂ©s locales, telles qu'une meilleure planification de l'utilisation des terres, l'intensification et la diversification des cultures, la promotion des produits forestiers autres que le bois, l'autonomisation Ă©conomique par la sĂ©curitĂ© fonciĂšre et l'accĂšs au crĂ©dit, ainsi que la planification familiale[83].

Notes et références

  1. Texte original : (en) one of the most floristically unique places in the world
  2. (en) L. Gautier et S.M. Goodman, The natural history of Madagascar, Chicago, London, The University of Chicago Press, (ISBN 978-0226303079), « Introduction to the flora of Madagascar », p. 229–250
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Voir aussi

Ouvrages spécialisés

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Articles connexes

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